J'écrirais ton nom sur le sable chaud [PV Shinzô]

Shinzô finit par se détacher d'elle. Ava ne perdit pas son sourire pour autant même si elle aurait aimer profiter encore un peu du doux parfum de son fiancé et du contact glaçé sur sa peau. Il lui dit qu'il fallit rentrer sinon ils n'auraient pas l'occasion de profiter de la journée demain. Il n'avait pas tord. La rouquine hocha la tête simplement avant de lui embrasser une nouvelle fois les lèvres. Quel heure était-il ? Pas encore minuit mais on s'en rapprochait très certainement (l'enflammée n'avait pas le courage de regarder sa montre). Une fois le baiser échangé, notre couple si spécial partit reioindre leur hôtel puis leur chambre. Ava ne put empêcher un baillement de sortir de sa bouche. Cette journée avait, certes, été merveilleuse elle avait aussi était épuisante pour l'humaine qui, alors qu'elle s'avançait vers le lit, trébucha et tomba tête la première contre le matelas. Maladroite comme pas possible la belle humaine. Elle poussa un grognement pitoyable avant de se redresser.

- On va prendre ça sur le compte de la fatigue.

Ce n'était pas entièrement pour lui que Shinzô disait cela. en tant que vampyr, et plus encore en tant que soldat, celui-ci avait eut plus de fois qu'à son tour passé plusieurs journées complètes d'affilée sans dormir. la preuve en était par exemple lorsque celui-ci avait forgé de ses mains le Bakusaiga, prenant une semaine sans se reposer le moindre instant ou presque afin d'en faire une lame la plus parfaite possible, qui l'accompagnait aujourd'hui. Une lame au fourreau et à la poignée blanche, ce qui aurait put paraitre surprenant dans la main d'un vampyr, mais qui lui allait très bien, tout comme son kimono principalement blanc lui aussi. Les couleurs sombres l'attiraient moins depuis que celui-ci avait guidé les brigades, même si son style restait cependant très vampyrique. Le couple rentra donc et l'humaine trébucha sans le vouloir.

- C'est en effet sans doute un signe qui indique que tu as besoin de repos. La journée a été assez mouvementée.

Tous les deux ne tardèrent pas à mettre leur tenue de nuit et à se blottir l'un contre l'autre dans le lit de leur suite. La nuit fut tranquille et l'érudit fut le premier a être éveillé le lendemain matin. Celui-ci était en train de prendre sa douche lorsque sa douce flamme décida de le rejoindre et il l'accueillit à l'intérieur avec un sourire et un baiser.

Ava se blottit contre son prince lunaire et après un dernier baiser se laissa emmener par Morphée dans un sommeil tranquille et reposant. Elle en avait besoin. Le lendemain, alors que la pluie tombait en fines gouttes en dehors, la jeune femme ouvrit les yeux. La place à côté d'elle était vide. Shinzô avait déjà eut son cota de sommeil apparemment. L'enflammée se redressa doucement tout en étirant ses mucles encore groggy, puis elle entendit l'eau coulé dans la salle de bain. Ni une ni deux, elle alla rejoindre son bien-aimé Shinzô. Elle lui rendit son baiser avec un grand plaisir bien visible. La journée s'annonçait formidable pour nos deux protagonites qui se lavèrent mutuellement.

Une fois propre, sécher et habiller les sangraves en vacance prirent le chemin du restaurant de l'hôtel. Pas de repas au lit aujourd'hui. Peu de client était lever mais les serveurs et les cuisiners semblaient quant à eux debouts depuis plusieurs heures. L'humaine et le vampyr prirent place attendant que le l'on leur apporte le menu. Ava observa le temps par la fenêtre. Aujourd'hui pas de soleil, mais une douce pluie rafraichissante. Quel genre d'activité allaient-ils bien faire avec ce temps ? En tout cas, Shinzô n'aurait pas à porter ses lunettes aujourd'hui. Le menu arriva. Pour Ava se sera lait chocolaté, jus de fruit et tartine de miel. Rien de mieux qu'un bon déjeuner pour commencer la journée.

La nuit s'était révélée très came en effet, et peu d'heures avaient suffit à Shinzô pour récupérer. comme quoi les habitudes se perdaient difficilement. Lorsque le vampyr s'était levé, la lumière du jour commençait à peine à faire son apparition, même si à voir le ciel gris qui annonçait la pluie, ce n'était pas aujourd'hui qu'il assisterait à un éventuel lever de soleil. A la place le jeune homme d'apparence resta dans le lit, à observer et caresser doucement les cheveux et le corps de sa bien-aimée qui dormait toujours paisiblement. Celle-ci semblait si innocente alors qu'elle dormait. Sans doute était-ce le moment où la jeune femme paraissait la plus jeune, avec le plus d'innocence. Dans son sommeil, la sortcelière ne devait pas être troublée par tout ce qu'ils avaient vécu. Puis il avait finit par déposer la tête de celle-ci doucement sur un oreiller, s'était servit plusieurs longues gorgées de sang et avait prit la direction de la douche. Ava l'avait rejoint alors qu'il laissait l'eau couler sur ses cheveux et son corps, profitant de l'intimité de l'endroit pour avoir sa véritable apparence. Puis tous les deux descendirent au restaurant et n'ayant pas envie de s'ennuyer avec un repas, le vampyr laissa juste sa belle profiter du sien alors qu'ils se dirigèrent ensuite vers la sortie de l'établissement.

- La météo ne semble pas vraiment favorable à la pratique d'activité aquatiques. Que dirais-tu donc de visiter un peu la ville et de faire éventuellement quelques achats ?

[HS: Court, excuse moi.]

Ava eut une petite pensée à sa boule de cristal en se dirigeant vers la sortie de l'hôtel. Combien d'appels et de messages avait-elle manqué et combien de sangraves avaient subi la colère de Magister quand celui-ci comprit qu'il n'aurait aucun contact avec ses deux soldats gris avant quelques temps ? Beaucoup trop. Ils allaient devoir passé dans le bureau du maître des sangraves à leur retour et lui donné des explications. Comprendrait-il que la sortcelière avait eu besoin d'une pause suite à la mort de son familier ? On pouvait toujours l'espérer. Shinzô lui proposa une visite de la ville et de faire quelques achats. L'idée plut à Ava qui le fit savoir en prenant le bras de son fiancé et maître.

- J'adorerais. Et s'achetaient un parapluie ne serait pas une mauvaise idée.

Parapluie. Cela fesait longtemps qu'elle n'en avait pas vu un. En existait-il sur AutreMonde d'ailleurs ? Quelque chose lui disait que non. Les sortilèges les remplacaient facilement. C'est ainsi que shinzô et Ava partirent à la découverte de la ville sous la pluie.

Mieux valait sans doute ne pas y penser en effet. Même si sur une semaine, et vu le nombre de sangraves, on était en droit de se dire que ceux-ci avaient bien droit à sept jours de calme, vu l'importance qu'avait Shinzô, celui-ci n'avait généralement pas le droit à autant de repos que cela. Ce qui lui fit penser d'ailleurs que même Snow ignorait ce qu'il pouvait bien faire en ce moment. Et se demanderait certainement ce qui lui passait par la tête si elle avait su que celui-ci était désormais fiancé. Après tout c'était sans doute une chose difficile à concevoir lorsqu'on le voyait en tant que Sangrave impitoyable et froid d'une efficacité redoutable.

- Un parapluie ?

Bon, en analysant le mot, celui-ci avait comprit l'utilité que pourrait avoir un tel objet, mais personnellement la pluie, surtout aussi légère, ne le dérangeait guère, et il pensait sans doute encore trop comme un sortcelier, se disant que le cas échéant la magie, suffirait bien à leur éviter d'être trempés, même si les gens trouveraient peut-être un peu bizarre de voir que les gouttes d'eau semblent les fuir. Le couple marchait donc tranquillement, l'autremondien les conduisant sans mal vers les quartiers marchands puisque se rappelant leur emplacement après ses achats de la veille avec Mickael.

- Oui, c'est la même chose qu'unun ombrelle... je vais plutôt te montrer, ce sera plus simple.

Ava avait un peu peur de l'embrouiller shinzô avec ses explications. Le mieu serrait qu'il le voit de lui même et qu'il se forge une opinion si un parapluie est utile ou non. Après tout, un peu de magie ne ferrait de mal à personne. Pas grand monde remarquerait que la pluie semblait les éviter comme la pest. Quoi que... Ava admirait les vitrines de la ville. Cela ne resemblait en rien aux luxieuses boutiques de Paris, ni à celle acceuillante du Québec mais cela n'enlevait rien à leur charme. Elle quitta des yeux le quartiers marchant pour regarder Shinzô. qu'il était beau avec ses gouttes d'eau qui glissait sur sa peau de marbre. Des rougeurs colorèrent ses joues. Pourquoi rougissait-elle encore après tout ces mois passé avec lui ? Parce qu'il avait prit son coeur comme un chevalier du moyen-âge. Drôle de comparaison, n'est-ce pas ? Pourtant il aurait pu l'être dans un autre vie. Il était droit, fier, honnête, respecteux, noble...

*Il sait me dire les mots tendres qui font palpiter mon coeur et sa présence seule arrive à me troubler.*

Elle sourit et s'accorcha un peu plus au bras musclé de son vélori.

- Tient, tu vois l'homme en bleu ? C'est un parapluie qu'il tient dans sa main. Etrange, non ?

Elle rit. elle avait presque oublié à quoi resemblaient ces petits objets du quotiden.

En effet, les mots servant à la description des différents types de protection se ressemblant les unes par rapport aux autres mais qui étaient faites pour protéger de la pluie ou au contraire du soleil... ne lui disaient absolument rien. En même temps pour lui la pluie étant faite pour tomber et étant un bon moyen de s'endurcir, il la laissait généralement passer sur son corps sans chercher à l'entraver, même si des vêtements humides sont extrêmement lourds si bien trempés et si sécher ses cheveux aurait ensuite prit un temps fous si la magie n'existait pas. D'ailleurs l'existence de la magie était sans doute aussi la seule raison qui faisait que celui-ci pouvait se permettre d'avoir des cheveux aussi longs et impeccables, bien plus longs encore que ceux de sa petite amie. Ce qui pouvait paraitre étrange chez certains, mais qui semblait très bien lui aller pour sa part. N'ayant aucune idée de ce qui se passait dans la tête de sa fiancée, ni de ses pensées, lui continuait de marcher tranquillement, toujours un peu surprit par le fait qu'elle le tienne ainsi mais la laissant faire. Si cela lui plaisait...

- Oui, cela l'est en effet, mais bon avec les humains, je ne m'étonne plus de ce que vous pouvez créer d'étrange.

hs : court désolé

[HS: C'est moi, je ne te donne pas assez de matérielle pour écrire :/]

- Vos tapis volants sont tout aussi étranges. fit-elle dans un clin d'oeil.

Les nonsos, étant incapable d'utiliser la magie, s'était rabattu sur la technologie et la science. Cela avait remplacer la magie et même si cette dernière était plus efficace et plus rapide on pouvait féliciter les humains pour avoir s'eut faire fi de leur total manque de magie dans les veines. Malheureusement certaine chose qu'ils avaient crée c'était montré bien plus dangereuse qu'un sortilège. Les bombes, les virus, les armes... Les AutreMondiens avaient même piqué certaines inventions des humains pour les modifiers avec la magie. Voila comment son apparu les broyettes.

La pluie se fit de plus en plus forte. ll était temp de trouver de quoi s'abriter. Ava et shinzô finirent par entré dans un magasin ou se trouvait toute sorte d'objet dont des souvenirs, des cannes et des parapluies. Le vendeur semblait s'être endormis sur sa chaise, il ronflait même. Ava s'empêcha de rire en attrapant un parapluie au hassard. Noir. Elle le présenta à Shinzô avec un sourire malicieux. Il devait trouvait ça tout aussi curieux qu'elle lorsqu'elle avait vu leur tapis.

- Je dirais que tout est relatif du point de vue. Après tout de ce que j'ai cru comprendre, les humains entendent tout de même parler des tapis volants dans certains de vos contes. Donc vous savez ce que c'est.

L'inverse n'était pas vrai. On entendait pas parler des inventions des êtres humains dans les contes qui étaient connus à travers Autremonde, et certainement encore moins dans le pays des vampyrs... d'ailleurs, mieux valait ne pas entendre les histoires qui pouvaient servir à endormir les petits enfants qui semblaient déjà plus ou moins sanglantes, alors je vous laisse imaginer celles qui sont censée faire peur... généralement toute ou presque en lien avec des BSH, des ogres ou des trolls, des races que l'on diabolise plus ou moins du fait de leur manque flagrant de civilité.

En ce qui concernait les inventions destructrices, une bombe nucléaire était elle plus à même de faire des dégâts que certains sortilèges démoniaque ? Pas forcément. Après tout même si la majeure partie de la magie visait généralement une seule personne, on pouvait trouver certains sorts, quasiment tous très mal vu, qui pouvaient frapper massivement les ennemis, et tous étaient de nature démoniaque, pour ne surprendre personne. Le duo entra dans un magasin, dont le propriétaire ne semblait pas vraiment trop préoccupé par la sécurité de celui-ci, alors que l'homme ronflait. Mais bon la température très lourde, annonçant sans doute un futur orage pouvait aisément en être la cause. Ava lui présenta un parapluie noir.

- Si tu tiens absolument à en prendre un, fais-toi plaisir. Après tout ce n'est pas par chez nous que tu en trouveras.

- En entendre parler et le voir de ses yeux sont tout de même deux choses différentes? Dans nos histoires les sortcelières sont de vieilles femmes au nez crochu qui font des potions dans de gros chaudron rouiller et les sortceliers de pauvres fous qui font joujou avec un morceau de bois appelé "baguette magique"... Elle rit.

...Et des vampires des envoyés du diable. Comme quoi, la réalité n'est pas toujours ce que l'on pense. Les sortceliers étaient de tout âge. Il n'y avait pas de baguette et les vampyrs étaient des personnes tout à fait normal mais avec les crocs en plus. Ava n'était pas friante d'histoire qui font peur alors elle ne pouvait que peu comprendre pourquoi les jeunes vampyrs vivait dans des contes sanglants et effrayants. Chacun ces coutumes dirons nous.

Ava lui présenta la parapuie mais il ne fit pas mine de vouloir le prendre. Elle qui pensait qu'il serait curieux dans connaitre le mécanisme. La jeune femme posa le parapluie sur le comptoir se qui eut pour conséquence de faire sursauter le nonsos qui se réveilla à moitié.

- Bonjour monsieur, ce serait pour ce parapluie s'il vous plait.

Une fois l'achat fait ils retournèrent dehors. Il allait surement pleuvoir toute la journée.

Les humains avaient sans doute une certaine tendance à déformer les réalités, c'était certains. Pour prendre un exemple très marrant de situation impossible, mettez donc Shinzô face à un auteur comme tous ceux qui s'amusent à écrire sur les vampires ces derniers temps, et le fait que tous se comportent comme des BSH, et vous auriez certainement droit d'assister à une magnifique réprimande de la part de l'érudit sur le fait que non la très grande majorité est très loin de boire le sang des humains, mais par contre qu'ils pouvaient inspirer bien plus de terreur que ces espèces de pseudos playboys au teint faussement blanchi par les effets de maquillage et qu'aucun d'eux ne sait ce qu'est la vrai terreur de rencontrer un vampyr lorsque celui-ci est votre ennemi.

Le scientifique avait en effet été curieux de connaitre le mécanisme, mais sa vue avait tout simplement déjà analysé le tout avec celui que la jeune femme li avait montré appartenant à cet homme en bleu. Le baton central servait de soutien et maintenant le mécanisme. Le bouton relachait une pression sur la petite barre de métal qui en remontant permettait aux autres barres de se tendre, et donc au tissu de prendre son ampleur pour protéger une surface délimitée. De là, la pluie tombait sur le tissu tendu au dessus de leurs têtes, et non plus sur eux. Élémentaire mais efficace.

Ava réveilla plus ou moins gentiment le commerçant qui procéda à l'achat, avec l'air bougon de celui qui n'aimait pas être interrompu dans sa sieste, mais se rassura en voyant qu'il allait gagner un minimum d'argent. Le couple reprit donc sa marche et la jeune rousse ouvrit l'outil. Voyant de par d'autres couples qu'apparemment c'était plus l'homme qui le tenait pour permettre à sa bien aimée de s'accrocher à son bras, lui fit de même. Ils continuèrent à avancer et le sangrave eut un bref coup d'œil vers le magasin d'où provenait la bague de celle-ci alors qu'ils continuaient doucement, s'arrêtant devant une étrange boutique aux articles qui ressemblaient à ceux d'autremonde, en moins bien fait...

Si cette situation plus que comique arrivait un jours par le plus grand des hasards et que Shinzô prenait sa véritable apparence pour appuyer sa thèse, on pouvait être sûr qu'il n'aurait pas eut le temps de dire quoi que ce soit que l'écrivain (ou écrivaine) serait tombé dans les pommes ou aurait fait une crise cardiaque. Par contre, si le nonso a assez de folie et d'ouverture d'esprit on aurait droit à la première interview de l'histoire d'un vampyr par un nonso.

Ava fut quelque peu surprise lorsque son vampyr de vélori lui prit son parapluie pour la protéger de la pluie mais elle ne fit aucun commentaire autre que son sourire. La route était mouillé et Ava faisait attention à ne pas glisser. La maladresse était encore bien marqué dans sa façon de se déplacer et de parler mais c'est ce qui faisait son charme. Elle serra un peu plus sa prise autour du bras de son ange lunaire. L'orage grondait au dessus de leur tête et les quelques personnes dans la ruelle se dépêchait d'avancer, semblant pressé de rentré chez soit. Notre couple quand à lui, marchait tranquillement ignorant la pluie et les éclairs. Il avait connu bien pire comme météo. Le pôle Nord en est un parfait exemple.

Shinzô s'arrêta soudainement devant un curieuse boutique. Derrière la boutique on pouvait voir des objets qui ressemblaient fortement à ceux que l'on pouvait voir sur les nombreux marché d'AutreMonde. Il y avait un peu de tout : des armes, des bijoux. Ava fut même surprise de voir une tapisserie au fond de la pièce couverte de paon doré. Les deux AutreMondiens furent comme attirait vers l'intérieur de la pièce. La curiosité était un vilain défaut mais là il fallait avuoer que c'était étrange. Plus étrange encore lorsqu'un homme sortit de nul part avec des arcs dans les bras. On aurait dit qu'il venait de Selenda mais il était beaucoup mieux fait là-bas qu'ici. De la contrefaçon ?

- Ah ! Bonjour mon bon monsieur, vous venait offrir un bijou à la charmante demoiselle à votre bras ? J'ai tout ce qu'il vous faut, ne vous inquiéter pas.

Une interview d'un vampyr par un nonso... voilà qui aurait sans doute fait un très bon livre à succès dans le genre fantasy et horreur. Parce qu'il ne fallait pas s'y tromper, ce serait sans aucun doute une histoire sanglante. Le chemin qu'avait emprunté Shinzô ne s'était pas fait sans de très, voir sans doute trop, nombreuses morts. Que ce soit des alliés ou des ennemis, on pouvait en partie comprendre pourquoi celui-ci restait généralement si froid. On ne peut qu'être comme ça pour se préserver un minimum face à tant de souffrance.

La boutique avait vraiment l'air étrange. La curiosité n'était pas un défaut aux yeux de l'érudit, loin de là au contraire. C'était même la qualité première des scientifiques. Donc ce n'était certainement pas lui qui rait blâmer un comportement de cette sorte, sauf si on venait à franchir des lieux interdits, y comprit si une interdiction ne fait qu'attiser plus encore la curiosité de la personne qui ne peut accéder au dit lieu. L'homme les observa, lançant une proposition sur la raison de leur venue. C'était étrange. D'un certain coté, cela semblait venir d'Autremonde, de l'autre, il y avait des erreurs certaines dans la reproduction... ne répondant pas, le vampyr commença à regarder aux articles. Ceux-ci étaient trop proches pour que ce soit une coïncidence... Alors une fois n'était pas coutume... le sangrave allait utiliser la méthode de sa bien-aimée et se montrer très direct, au pire un mintus suffirait bien cette fois-ci non ? Ils ne pourraient pas tomber deux fois de suite sur un non manipulable.

- Vous connaissez Autremonde, n'est il pas ?

On ne pouvait pas avoir autant de malchance dans une vie. C'était impossible. Alors non, Ava se refusait de croire un seul instant qu'ils rencontreraient trois non-manipulables en seulement deux jours. L'inconnu devait être un AutreMondiens sortceliers ou pas peu importe. Lorsque Shinzô demanda très directement si il connaissait AutreMonde, l'homme fit tomber les arcs sur le sol dans un sursaut. Ava le regarda étrangement. Ce n'était pas un comportement d'un nonso terrien. Le sortcelier (elle n'en avait aucun doute cette fois) ramassa les outils précipitamment. Il réajusta une mèche qui lui barrait les yeux et dit d'une voix peu certaine :

- Vous êtes des chasseurs de Semsanachs ? dit-il d'une voix tremblante. Je vous jure que personne ne sait pour mes pouvoirs et que je...
- Vous vous trompez sur notre compte.
- V...Vous ne venez pas m'arrêter alors ?
- Non. répondit la jeune femme simplement.

Le sortcelier plaça sa main sur son coeur et soupira longuement. Pendant un instant il s'était cru fini. Les chasseurs n'étaient pas des tendre avec les Semsanachs. Ava le regarda attentivement. Etait-il un elfe sous une apparence humaine ? Un vampyr ou bien un véritable humain ? L'homme reposa les arcs sur le comptoir et invita le couple à s'assoir sur des chaises qu'il venait de faire apparaitre. Sortcelier, plus aucun doute désormais.

Cela pouvait surprendre, en effet, de le voir agir ainsi. Mais c'était sans aucun doute le meilleur moyen d'avoir la vérité que de surprendre ainsi les gens. Justement parce qu'ils ne s'attendraient pas à être questionnés ainsi, sur un élément secret. Mais vu qu'ils n'étaient que tous les trois dans l'échoppe, cela ne risquait rien. Comme quoi cette météo que certain pensaient désagréable pouvait avoir ses avantages. En tous les cas, celui-ci fut sans doute rassuré de ne s'en tirer qu'avec une bonne frayeur. Non, si Shinzô avait vraiment du tuer cette personne, le sangrave n'aurait même pas prit le temps de parler le moins du monde. Par contre, pour répondre à la question non posée d'Ava, rien qu'à l'odeur, lui savait qu'il s'agissait simplement d'un humain. De plus jamais un vampyr ou un elfe n'aurait put faire de mauvaises répliques, leurs esprits les poussant à un travail qui devait être parfait.

- Vous devriez faire attention. nous ne sommes pas des chasseurs, mais vos objets ressemblent bien trop à ceux d'Autremonde pour ne pas attirer l'œil de celui qui connait son existence.

Si eux l'avaient vu, d'autres pourraient aussi s'en rendre compte. Alors ce serait peut-être la fin pour cet homme qui ne semblait pourtant pas vouloir faire de mal. Juste sans doute faire passer cela pour des objets exotiques. Mais pas assez de prudence pouvait mettre à mal n'importe qui.

- Mais bon... ce ne sont pas des choses dont je devrais me mêler je suppose. Ce n'est qu'un simple conseil. Nous sommes en vacances, donc que proposez vous d'acheter aux touristes en temps normal ?

- En tant qu'ancien marchant AutreMondien je me voyait mal vendre des statuettes en bois mais vous avez raison. Même si ces objets sont de mauvaise qualité par rapport à notre planète ils sont assez ressemblant pour attirer les sortceliers et ces maudits chasseurs.

Il n'avait pas l'air de porter dans son coeur ces derniers et aav pouvait le comprendre. Les chasseurs n'étaient pas réputés pour être bons envers ceux qui étaient ou étaient soupçonnnés d'être des sortceliers qui abuse de la magie. Par le passé, dans un lointain passé plutôt, des sortceliers s'étaient fait passé pour des dieux sur Terre. Désormais les AutreMondiens étaient vigilant. Peut-être même trop. Shinzô demanda au sortcelier ce qu'il proposait d'habitude aux touristes de l'île. L'homme se releva brutalement et se mit à fouiller dans un placard tout en parlant très vite.

- Des dagues sont vendu assez souvent même si elle ne sont plus utilisé pour le combat mais pour devenir des objets de décoration, des bijoux pour les dames, des tissus au symbole d'Omois, des sucreries mais j'évite de vendre des kidikoi et... Ah ah ! Je t'ai trouvé.

Il sortit une bouteille dont l'odeur fut si familière que Ava et le sortcelier prononçèrent en même temps le nom de la boisson :

- Du Tzinpaf.

Ava apréciait cette boisson qui battait haut la main celle de la Terre. Du cola, de la pomme, de l'orange, cette boisson était vraiment agréable pour les papilles de l'humaine.

C'était un simple conseil. Après, libre à celui-ci de le suivre ou non. Shinzô préférait évoquer cela comme une simple vérité, une réalité à laquelle le vendeur devrait faire face s'il voulait continuer. Que celui-ci vende des objets plus ou moins proches de ceux d'autremonde sur certaines caractéristiques, d'accord. Après tout que ce soit sur Terre ou dans le royaume magique, une dague reste une dague; Mais à trop y coller, cela pouvait provoquer des curiosités comme la leur, et l'amener à se trahir. le marchand répondit donc à la question posée avec un coté professionnel, mais la peur semblait toujours faire s'accélérer un peu trop la voix de celui-ci, avant qu'il n'évoque une boisson, qui ne lui disait rien. En même temps, l'alimentation des vampyrs étant pour le moins... limitée, il n'y avait rien d'étonnant à cela, n'est il pas ?

- Qu'est ce qui a le plus de succès ?

Même si la boisson pouvait sans doute plaire aux humains, on disait souvent que les tribus exotiques aimaient les armes, les exposer et les entretenir, afin de parler des différentes histoires plus ou moins guerrières des différents peuples. D'ailleurs si par hasard celui-ci connaissait des légendes locales, en écouter une par cette météo orageuse pourrait être intéressant.

Le sortcelier semblait encore un peu terrifié par la précédente remarque de shinzô mais en même temps il était satisfait de retrouver des gens de son monde sur cette île. Il servit un verre de Tzinpf à la demoiselle sauf au vampyr qui refusa poliment, avant de s'en remplir un pour lui. La question de Shinzô le rendit... étrange. Il se mit à faire de grand geste en direction du mur convert d'arme manquant de peu de faire renverser le contenu de son verre.

- Les armes bien sûr ! Surtout les dagues... Ces nonsos en raffolent, la finesse et la dangerosité qu'inspire mes armes les attirent comme des mouches sur du miel de bzzz.

Ava grimaça. Elle n'aimait pas que cette Autremondiens compare son peuple à des mouches. C'était pas très délicat de sa part. Le sorcelier parla encore et encore ne laissant pas ses deux invités prendre la parole. Il parlait des nonsos comme d'une race naïve et imbécile qui "ne comprenne rien à la splendeur d'un paon sur une tapisserie et à l'art complexe d'une lame prête au combat". Visiblement il était un ancien marchand d'arme Omoisien.

- ... et moi je lui est dit que c'était la meilleur arme de tout mon magasin, il m'a pa cru cet Scrognepluf (insulte AutreMondienne désignant quelqu'un de stupide) de nonso. Finalement je lui est dit d'aller se...

- On a comprit merci, pouvez vous nous la montrer ? Dit Ava qui commenait à perdre patience.

L'homme s'excusa alors avant d'aller chercher une dague accrocher au mu et de la tendre droit devant lui. Il y avait des inscriptions omoisienne sur la lame, Ava ne les regarda qu'a peine détaillant plutôt la manche de la dague qui était entouré d'une sorte de cuir très fin.

- Ma meilleur arme comme vous pouvez le constaté. Fine, tranchante, facile à manier...

Il en fit la démonstration.

La remarque était elle faite pour effrayer les gens ? Sans doute en partie sans aucun doute. Après tout, le risque était présent pour ce marchand, et la voix grave de Shinzô lorsqu'il énonçait généralement ce genre de choses n'était pas faite pour rassurer véritablement. On aurait plus dit la voix off des pièces de théâtre, le narrateur donc, qui amenait à l'avance pour le public la prise de connaissance d'un funeste destin pour l'un des personnages qui ignorait tout de ce qui allait lui arriver. En tous les cas, loin de perdre son habitude de commerçant, celui-ci expliqua pas mal de choses, critiquant le peuple des humains, et plus particulièrement des nonsos, ce que le vampyr trouvait très ironique de la part de quelqu'un qui était tout aussi humain et n'avait que l'avantage de la présence de pouvoirs. Sinon rien ne le distinguait plus que cela des autres. En tous les cas, celui-ci présenta ce qui sembla être sa meilleure arme. Une dague. Faite pour le combat rapproché donc, éventuellement être lancée dans un coup final. Alors que le camelot en faisait la démonstration, partant dans des coups imaginaires, le vampyr le désarma en un temps record d'un seule mouvement.

- Gardez vos mouvement d'esbroufe pour d'autres, nous ne sommes pas des touristes ordinaires. Sachez que la meilleure des lames peut-être un objet inutile dans des mains qui ne savent pas la manier et la plus simple de toutes une arme mortelle entre des mains expertes.

Essayez donc de tromper un maitre de l'épée sur des lames pour voir... bon courage à vous pour réussir. En attendant, le vampyr examina la lame puis regarda le marchand.

- C'est cela votre meilleure lame ? Je comprends que ce nonsos n'en ai pas voulu. Vous en prenez tellement soin que celle-ci menace de se briser au moindre choc trop violent.

Et n'avançant rien sans le prouver, l'érudit prit une autre lame, frappa un point précis de celle-ci d'un coup retenu et la lame se brisa, comme annoncé.

Si Ava avait eu un appareil photo sur elle sans aucun doute qu'elle aurait photographier le visage du sortcelier. La stupeur qui se lisait sur son visage lorsque la lame lui fut enlever des mains était vraiment tordante. Le pire fut quand Shinzô lui brisa sa lame juste sous son nez. Mais une question traversa toutefois l'esprit de la jeune femme. Pourquoi avait-il fait ça ? Etait-ce d'avoir entendu ce manque total de respect envers les nonsos qui l'avait poussé à agir ou bien de voir qu'il essayait de leur faire croire que la lame très imparfaite qu'il essayait de leur vendre était la meilleur qui est fait ? Le sortcelier balbutia quelque seconde avant de devenir furieux et de hurler à qui voulait l'entendre qu'il ne permettrait pas ça dans son magasin. Ava quand à elle ria, elle n'avait pu sans empêcher.

- Je suis le meilleur artisan d'Omois ! répétat-il pour la onzième fois depuis le début.
- En partant de la fin, n'est-ce pas ? ft-elle très amusée
- Dehors ! Hurla t-il.

Ava le remercia pour la boisson avant d'entraîner son vélori à l'extérieur dans un grand éclat de rire. Shinzô s'était montré sans appel envers le marchand d'arme et le voir à l'action était mémorable. L'homme ferma sa boutique d'un tour de main. Ava lui tira la langue à travers la vitre avant de se tourner vers le vampyr qui l'observait tout simplement.

- Quoi ? Dit-elle avec son sourire habituelle.

Quelle raison l'avait poussé à agir ? Peut-être bien la vantardise de ce marchand, son irrespect des nonsos alors qu'il était lui-même humain, le fait qu'il essayait plus ou moins de toujours faire bonne impression alors qu'il ne semblait pas faire grand chose hormis inventer des mérites inexistant ou encore la très mauvaise manière dont il se servait d'une arme ? Peut-être un peu de tout cela à la fois. Nul doute que des touristes peu habitués devait se laisser avoir, mais le vampyr ne pensait franchement pas que l'homme essaierait de les arnaquer eux après lle fait que ceux-ci aient fait savoir qu'ils connaissaient Autremonde et donc les originaux dont l'homme s'était inspiré. Mais face à un refus total d’obtempérer de manière simple et de ne pas tenter de les avoir, le vampyr se devait de laisser peut-être une leçon mémorable à ce camelot.

C'était aussi l'une des raisons qui faisait que Shinzô se méfiait autant des marchands. Si certains étaient parfaitement honnêtes sur leurs marchandises et la qualité de celle-ci d'autres étaient bien plus enclins à tenter des entourloupes. Tenter de flouer quelqu'un qui évite de vous causer des ennuis n'était pas une bonne idée. De plus si cet homme avait vraiment été le meilleur vendeur d'Omois, il ne se serait jamais retrouvé ici sur Terre sur des îles qui ne recelait pas une masse de population. Ava tira simplement la langue et le couple commença à repartir alors que l'érudit observait sa fiancée.

- Rien, je remarque juste que tu ne changes pas. C'est amusant.

Ce marchand avait été des plus pitoyable. Ce total manque de respect envers les nonsos, ces armes très imparfaites, cette agrésivité face aux AutreMondiens mais surtout Shinzô qui avait souhaité lui donner une bonne leçon n'avait fait que souligner sa bétise. Le vampyr, encore une fois, venait d'expliquer sa pensée par des mots et des actes. Ava se demanda une nouvelle fois, alors qu'ils sortaient de la bâtisse, pour quel raison était-il sur Terre. Avait-il été banni par l'impéractrice ? Elle en doutait fort. Après tout, il avait tant de moyen de se débarrasser d'un géneur que le bannisement sur Terre aurait sans doute été une de ses dernières idées. L'emprisonnement ou la mort était de bien meilleur choix. La réponse de Shinzô créa une remaqrue des plus tordu :

- Amusant ? Comme amusant ou amusant ? Dit-elle en changeant d'expression de visage passant de l'agacement au comique.

Ava restait la même, l'innocence même. Une jeune femme encore perdu dans son enfance, avec les rires et les soupire qui l'accompagne tout en devenant adulte. A dix-sept ans on avait encore la tête dans les rêves et l'inconscience. La jeune femme embrassa simplement la joue de son vélori lui faisant savoir par ce geste qu'elle connaisait la réponse à sa question.

Le couple marcha dans les rues humides de la ville jusqu'a atteindre un drôle de magasin qui contenait au moins une vingtaine de sculptures en bois et des dizaines de gravures. La seule chose qui ne sembait pas à vendre fut le tableau accroché derrière le comptoire. Ava n'arrivait pas à dire si il était beau ou au contraire très mal fait. La seul chose que l'on pouvait reconnaitre sur la toile parmis de fouilli de couleur était le visage d'un femme et d'un homme en proie à la souffrance ou au contraire à la délivrance. L'homme semblait lumineux tandis que le visage féminin était entouré d'une brume sombre. La curiosité naturel de la flemme vivante la poussa à entré pour mieux observer le tableau.

Découvrir la vérité derrière le mensonge et les apparences trompeuses était une des spécialités de Shinzô. Après tout dans son métier actuel, ou dans l'ancien, les mensonges étaient légion et même presque une manière de vivre, donc seuls ceux qui arrivaient à voir au delà des masques et des différents écrans de fumée pouvaient véritablement saisir ce qui se passait. Mais là la marchandise de par son état, et le marchand par la manière de les manipuler indiquait bien qu'il n'y apportait pas grande importance et donc que ce qu'il affirmait comme être de qualité ne l'était pas. Lorsqu'une marchandise se trouvait être véritablement aussi exceptionnel que les mérites très élogieux qu'il utilisait, le vendeur avait toujours un respect certain pour celles-ci, et une attention particulière dans la manière de le présenter. Là, rien de tout ça n'avait été présent. Donc clairement celui-ci espérait être tombé sur deux bons pigeons, malheureusement pour lui, c'était loin d'être le cas.

Ava restait fidèle à elle-même, et cette réaction de sa part avec cette question en était une autre preuve. C'était troublant et pourtant si familier maintenant de la voir agir ainsi. Sans doute parce que lui-même n'avait jamais eut cette insouciance semblant si caractéristique de la jeunesse humaine. lui sa vie s'était toujours trouvée dans un univers où le sérieux, la rigueur et l'entrainement faisaient loi. Mais bon, celle-ci avançait selon sa propre manière de voir les choses et jamais le vampyr ne l'aurait forcé en quoique ce soit. Cette fois-ci, ce fut elle en tous cas qui les entraina dans un magasin et alors que la jeune femme se rapprochait du tableau, le sangrave lui resta plutôt à observer les sculptures et autres gravures, ayant un œil averti et ayant toujours apprécier de voir ce que d'autres pouvaient créer dans des domaines auxquels lui ne s'était pas expérimenté.

Le tableau était étrange mais fascinant. L'homme qui avait peint ce tableau avait un réel talant mais Ava qui il fallait l'avouer ne c'était que peu intéresser à l'art ne trouvait pas que quelque mot pour décrire ce qu'elle voyait. Ce jeu de lumière l'ensorcelée. Cette femme perdu dans les ténèbres et cet homme baignait de lumière avait une signification qu'elle n'arrivait pas à trouver. Etait-ce un tableau peint au hasard ? Non, rien n'était fait sans réflexion dans l'art. Un rapport avec l'île sur laquel il se trouvait ? Quelque chose lui disait que oui. ava finit par se tourner vers son vélori qui observait d'un oeil curieux les sculptures. Elle voulu lui faire signifiait son trouble mais un vieil homme fit son apparition avant qu'elle n'ouvre la bouche. Il avait le dos légèrement vouté et ces yeux inspiraient la sérénités et la sagesse. Ava le salua avec respect. L'homme fit de même, avec un petit sourire, avant d'aller rejoindre d'un pas tranquille le brave guerrier vampyrique. Tout le monde fit silence. Ava n'osait dire un mot et pourant ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Ce tableau l'intriguée vraiment. Le vieil homme semblait attendre.

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