Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas

Sujet: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Sam 19 Oct 2013 - 11:00

C'était une petite ville tout ce qu'il y avait de plus banal, comme on en trouvait partout dans le pays. Un cinéma, une école de sortcereaux, des rues verdoyantes avec des poufs-poufs pour les tenir propres parce que les gens rechignaient à nettoyer les déjections de leurs Familiers. Autour, un lac, une forêt et puis des champs. Une dizaine de milliers d'habitants, tout au plus.

La seule chose qui différenciait un tant soit peu Thiercelieux des autres coins de Viridis, c'était le grand château qui s'élevait un peu en-dehors de la ville. On disait qu'il avait jadis appartenu à un vampyr gourmand de sang humain et que son fantôme hantait encore les lieux à ses heures perdues, égorgeant quiconque s'aventurait trop profondément dans son antre. Les touristes raffolaient de ces légendes et les visites constituaient une bonne partie de l'activité économique locale.

Comme tous les autres, Lia avait attendu ce jour avec impatience. Depuis le début de la semaine, la petite ville grouillait de touristes excités. Nul n'ignorait que le jour de l'inauguration du premier festival de pop-rock de Thiercelieux était arrivé. La blondinette n'avait pas la vingtaine et sortait rarement de la ville, faute d'occasion. Alors elle trépignait à l'idée de voir jouer les célèbres WAP en live (We Are Potatoes, son groupe préféré).

Elle s'était levée de bonne heure afin d'être certaine d'arriver dans les premiers. Tandis qu'elle marchait jusqu'à la grand-place, elle avait l'impression de redécouvrir ces rues. Elle avait pourtant foulé cette herbe rose tendre des centaines de fois. Mais aujourd'hui, c'était différent. Un courant d'excitation électrifiait l'air. Il y avait du monde dans les rues ; cela non plus, ce n'était pas normal.

Un petit comité bloquait la rue qui débouchait sur la grand-place. Lia connaissait les policiers de Thiercelieux et ils n'avaient rien d'effrayant en temps normal, mais les voir arrêter les passants pour les fouiller avait quelque chose d’impressionnant. Ils cherchaient des armes et des produits dangereux. La jeune fille vit un homme se faire confisquer deux énormes sabres qui lui firent froid dans le dos. Pensait-il vraiment avoir à se servir de ces monstruosités pendant le concert ? Elle-même ne trimballait rien de ce genre dans ses poches et elle passa sans problème.

* * *

La musique battait son plein et Lia dansait comme une folle. Elle avait réussi à se glisser au plus près de la scène, juste devant les barrières. Elle s'était postée tout à gauche, d'où elle avait une bonne vue de biais sur le batteur des WAP qui se démenait au rythme de Thriller, reprise d'une chanson Terrienne célèbre.

Assourdie par la musique, elle n'entendit pas les cris d'horreur à ses côtés. Elle ne vit pas les gens s'écarter, elle ne remarqua pas les grognements inhumains étouffés par le concert. Elle ne sentit pas l'odeur immonde de putréfaction qui se dégageait des monstres ; ni leur souffle putride, tout près.

Par contre, elle ressentit très bien la douleur qui, bien que brève, l'anéantit tandis que le mort-vivant déchirait sa gorge.

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Sam 19 Oct 2013 - 12:15

Imbécile de festival de rock. Ils n'auraient pas pu faire ça un autre jour ? Même à l'intérieur du laboratoire on les entend gueuler comme des tarés. Ils ne peuvent pas penser un peu à nous ? On a quatre oreilles, nom de Dieu Canard ! On vous entend trop ! Baissez d'un ton ou on vous fait bouffer votre micro ! Et votre pied avec !
Nous soupirons. Ni moi ni moi-même n'arrivons à croire que nous soyons sortis de notre très chère maison isolée pour aller dans cette endroit pourri comme celui-là. Trop de monde. Je n'aime pas le monde. Et moi, je n'aime pas les gens. Mais nous n'avions pas le choix. Nous devons impérativement travailler sur une nouvelle sorte de projet qui demande un matériel très particulier que nous n'avons pas chez nous. Nous ne vous en dirons pas plus. C'est top secret.
Nous essayons de nous concentrer tant bien que mal sur la burette graduée remplie d'un mélange de produits chimiques mais ces idiots de fous hystériques crient tellement forts qu'ils nous déconcentrent. Du coup, il est fort probable que nous nous soyons légèrement trompés sur le dosage.
- Enfin, c'est surtout de ta faute à toi.
- Quoi ? N'importe quoi. Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- C'est toi qui contrôlais le bras droit.
- Ah non ! Moi j'avais le gauche.
- Non c'est moi qui avais le gauche.
- Je te dis non, j'ai la tête à gauche donc je contrôle le bras gauche !
Bon, mais de toute façon ça ne doit pas changer grand chose. Un peu de solution en plus ou en moins, ce n'est pas très important. Nous finissons donc notre préparation et allons l'apporter à un autre scientifique. Je n'aime pas travailler avec des gens, mais je n'ai pas le choix. Moi non plus, d'ailleurs, je n'ai pas trop le choix. En réalité, ni l'un ni l'autre n'avons vraiment le choix. C'est comme ça et pas autrement. On ne peut pas discuter les règles de la science. On ne peut pas discuter non plus les règles du Dieu Canard, mais ça c'est un autre problème.
Le scientifique travaille donc sur notre préparation. Notre. La notre. Ça nous répugne de voir quelqu'un d'autre mettre ses doigts sur ce que nous avions créé, mais bon. Tandis que nous le surveillons (hors de question qu'il fasse des bêtises avec notre solution), nous nous rendons compte qu'il bouge bizarrement. Ces scientifiques, franchement. Toujours à vouloir être différent des autres. Qu'est-ce qu'il peuvent être cons, parfois. Nous allons finir par croire que nous sommes le seul scientifique normal sur cette planète. Au fond, c'est sans doute vrai. Nous sommes le plus performant, aussi, mais là-dessus il n'y a même pas de doute à avoir.
Il se retourne brusquement vers nous et nous sursautons. Ce n'est pas dans notre nature de sursauter, mais d'après nous il y a une bonne raison de le faire, cette fois. Son visage est complètement décomposé. Il n'était déjà pas très beau à la base (contrairement à nous, mais c'est inutile de le préciser) mais à présent il est carrément moche. Il y a des bouts de peau qui commencent à se détacher. Il se dirige vers nous en grognant. Mais enfin, à quoi joue-t-il ? Il est censé travailler, pas faire mumuse à imiter le zombie.
Nous voulons le sermonner, mais il n'a pas l'air de nous entendre. On dirait presqu'il veut nous manger. C'est complètement incensé. Nous reculons légérement, puis de plus en plus à mesure qu'il s'approche. Jusqu'à nous heurter au mur. Nous saisissons l'extincteur le plus proche (ce n'était pas facile, parce que j'avais encore oublié que c'était à moi de contrôler le bras droit) et cognons le pseudo-zombie avec. Ça devrait l'arrêter un instant.
… En fait non, il continue d'avancer. Le pire dans toute cette histoire, c'est que d'autres scientifiques rejoignent le mouvement et imitent à leur tour les monstres, juste après avoir contemplé notre solution. Et bien ? C'est un complot ou quoi ? J'appellerais plutôt ça une farce complètement stupide et immature. Je savais bien que je n'aurais jamais dû accepter de travailler avec d'autres gens. Moi aussi. Les gens sont agaçants et inutiles. Le monde vivrait mieux sans eux.
Nous en avons assez vu. Nous sortons en courant du laboratoire, l'extincteur toujours à la main. Les scientifiques zombies nous suivent aussi. Evidemment, je finis par me retrouver à l'intérieur de cette foutue foule. Mais écartez-vous, bande de nazes, voulez-vous bien me laisser passer ? Et arrêtez un peu de crier, vous me brisez les tympans. En me retournant, je m'aperçois qu'il y a des personnes qui bouffent d'autres personnes. Fous et en plus cannibales. Ils nous épateront toujours, ces cons.
Enfin, une merveilleuse étincelle dans ce monde de fous furieux : au loin, nous reconnaissons un canard splendide et superbement magnifique. Aucun doute, il s'agit d'un des superducks de notre invention. Nous nous avançons en courant vers lui, et remarquons le Tatris posté à côté. Nous reconnaissons tous de suites les affreuses têtes de voyous de nos fils. Après tout ce temps, ils n'ont pas changés. Toujours cet air idiot sur leurs visages. Nous nous étonnons encore d'être leur père. Autant de manque d'intelligence ne peut pas venir de nous, si ?
- Ace ! Et, euh... Comment s'appelle l'autre déjà ?
- Jeff.
- Ah oui !
- Oh, le Dieu Canard soit loué, notre cher fils va bien.
- Oh oui, Kaloo ! Si tu savais comme tu nous as manqué !

Il y a une autre Tatris aussi à côté, mais vu les têtes qu'elles ont, elles ne doivent pas être très importantes.

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Dim 20 Oct 2013 - 2:33

- C'EST BON. C'EST FINI.
- Non, Jeff.
- JE M'EN VAIS.
- Non Jeff, t'es pas tout seul.
- JE... VAIS...
- Fais pas ça Jeff, non Jeff !
- JE VAIS LEUR POUTRER LA GUEUUUULE RAHHHHHHH
- CAL-MEU-TOI ! Tu ne peux pas, de toute façon.
- Et pourquoi pas ?
- Déjà parce que ta phrase est horrible, tu ne l'as pas censurée alors que tu as utilisé une expression très vulgaire !
- Gnagnagna.
- Et ensuite, tu n'as même pas mis de point !
- Oh, c'est bon !
- NON ! LE POINT EST PRIMORDIAL DANS UNE PHRASE !
- Rien à foutre, je vais quand même leur poutrer la gueule.
- Mais ce sont elles qui vont nous poutrer la... euhm... la figure !
- Je sais bien, mais elles sont tellement chiantes ! Elles vont me rendre chèvre !
- Alors arrête de rendre les choses plus difficiles en râlant tout le temps !
- MAIS JE LES AI SUR LE DOS TOUTE LA JOURNÉE !
- ET MOI ALORS ?!
- ...Ouais bon.
- Profite du concert et puis voilà.
- Ouais, enfin j'aimerais bien que la queue avance. Ça commence à me courir sur le haricot, ce truc.

Ace et Jeff attendaient de passer devant les policiers qui fouillaient chaque passant. Vous aurez aisément deviné la source des sauts d'humeur de notre ami : Crystal et Khao, l'insupportable Tatris qu'ils étaient forcés de guider jusqu'à l'océan Bleu. Autant dire que cela allait durer un bout de temps quand on prenait en compte que leur seul moyen de transport était Kaloo, le superduck. Bien qu'il fusse plus rapide qu'un canard ordinaire, Kaloo ne valait pas une Porte de Transfert. Mais en utiliser une était trop risqué car tous quatre étaient recherchés : elles pour piraterie, eux pour avoir fugué.

Le concert avait déjà commencé et bien qu'ils ne se trouvassent pas dans la grand-place, ils entendaient très bien la musique. Jeff rageait de ne pas pouvoir être là-bas, dans la foule, mais Ace préférait autant être dans la rue à cause de Kaloo qui n'aimait pas le monde. Crystal et Khao étaient parties chercher des glaces pendant qu'ils faisaient la queue. Les garçons auraient eu plus de mal à céder à ce caprice s'il ne leur avait pas permis de s'éloigner d'elles, au moins quelques minutes.

- AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH
- HIIIIIIIIII
- NOONNNNNNNNN MON DIEU
- Euh... What ?
- Pourquoi est-ce qu'ils crient tous comme ça ?

Interloqués, les deux compères virent un homme s'enfuir à toutes jambes en hurlant.

- Tu paries combien que c'est le marchand de glaces ?

Jeff aurait continué à ricaner s'il n'y avait pas eu soudain un drôle de mouvement de foule : les gens se mirent à courir dans leur direction. Ils furent bousculés de partout. Ils se plaquèrent contre un mur pour éviter d'être piétinés.

- J-Jeff, je n'aime pas ça du tout !
- Mais nan, t'inquiète pas, il n'y a...
- ...Hein ?
- g... g...
- Ouhou ?
- ... l-là... oh... Oh merde...
- HIIII JEFF C'EST QUOI ÇA ?!
- C'est pas réel, t'inquiète pas, c'est pas réel... C'est un déguisement...
- P-pourquoi les gens s'agitent comme ça ?
- Je... Je sais pas, mais c'est pas possible, regarde, on dirait que c'est mort, ça existe pas en vrai, ce truc.
- Où est Kaloo ?
- Et Khao ?
- Et Crystal ?
- Ils sont où ? Il se passe quoi, bon sang ?!
- Tu... Tu crois que c'est une animation ?
- Je... euh... peut-être...

Dans le tumulte, ils avaient perdu Kaloo. Les gens couraient, se renversaient, tombaient, frappaient désespérément aux portes des maisons. Dans la foule évoluaient d'affreuses créatures. Elles se mouvaient si lentement, elles paraissaient si molles qu'on aurait pu avoir du mal à croire qu'elles étaient dangereuses. Mais lorsqu'ils en virent une dévorer l'épaule d'une femme, ils n'eurent plus de doute. Le monstre ressemblait à un cadavre en décomposition. Sauf qu'il marchait. C'était un spectacle atroce que de le voir se repaître de la chair humaine qu'il venait d'arracher.

Ils avaient pâli tous les deux et se sentaient sur le point de vomir. Mais ils aperçurent Crystal et Khao dans la cohue. Ils les attrapèrent par l'épaule. Ils ne devaient pas défaillir, non, ce n'était pas le moment... Ace pointa le ciel du doigt. Kaloo s'était envolé. Cette vision leur redonna du courage. Ils devaient s'enfuir. Ou ils allaient mourir.

- On se tire, marmonna Jeff.

Ace poussa un glapissement que Jeff prit pour un acquiescement. Mais il montrait de nouveau quelque chose du doigt. Un zombie avançait vers eux. Oh bon sang, ce qu'il était proche... Ils crurent leur dernière heure arriver, mais des serres géantes se refermèrent sur la tête du monstre et l'écrasèrent.

- Kaloo, mon vieux, je retire tout ce que j'ai dit sur la relation entre Ace et toi.
- Jeff...
- Quoi encore ? Faut qu'on se tire, putain ! (La voix de Jeff tremblait.) Ace, ce ne sont pas des jouets !
- Jeff. Ils sont là. Je ne blague pas. Ils sont là.
- Les zombies ? Mais je sais, bordel, allez, qu'est-ce que...

- Ace ! Et, euh... Comment s'appelle l'autre déjà ?
- Jeff.
- Ah oui !
- Oh, le Dieu Canard soit loué, notre cher fils va bien.
- Oh oui, Kaloo ! Si tu savais comme tu nous as manqué !

Les garçons demeurèrent interdits. Jeff marmonna :

-Les salauds.

Ace resta muet, mais son frère continua :

-Cassez-vous ! Faites-vous bouffer, j'attends que ça ! Connards !

Ils détalèrent, entrainant Crystal & Khao avec eux. Leur cœur battait si fort qu'il était sur le point d'exploser, la sueur dégoulinait sur leur front et le souffle leur manquait, mais ils n'avaient jamais couru aussi vite de leur vie.

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Lun 21 Oct 2013 - 16:00

TDLFR Party Zombie

La glace, ça fond.

Suite à une erreur de copier coller des codes, je vous informe que ce rp là n'est plus disponible. -_-

Dernière édition par Elya le Ven 1 Nov 2013 - 16:51, édité 1 fois

Il y a des jours, comme ça, où on aurait pas du se lever. Evidemment, une fois qu'on s'en rend compte, c'est un peu tard pour retourner se coucher. Aujourd'hui était un de ces jours. Pourtant, rien ne le laissait présager. Il faisait beau, chaud, et Til était de très bonne humeur, voletant autour de moi et emmêlant mes cheveux.

Seulement, il avait fallu qu'au détour d'une rue, je les croise. Eux que je n'avais pas vus depuis bientôt un an. Ils n'avaient pas changé. Toujours aussi hautains et imbus d'eux même dans leur attitude. J'aurais pu me cacher, partir comme si de rien n'était. Mais j'étais restée clouée sur place par la surprise et par une espèce de peur qui remontait de mes souvenirs. Et quand le regard de ma tante se posa sur moi, comme par inadvertance, mes jambes me semblèrent faites de pierre. Sa bouche s'arrondit de stupeur et elle s'écria:

-Mais c'est Nélia! euh non, comment s'appelle-t-elle déjà?

Je n'attendis pas de savoir comment je m'appelais, la peur qui avait figé mes jambes les poussant à courir de plus en plus vite.

Je crus entendre, sans en être réellement sûre, mon oncle hurler à ma tante:

"Mais rattrapes-la! Sinon, adieu l'héritage!"

L'héritage? Mon dieu! Parlaient-ils de ma grand-mère? Je comprenais maintenant pourquoi ils voulaient absolument me retrouver! J'étais sûrement l'unique héritière de ma grand mère, que j'avais rencontrée peu de temps auparavant. Elle ne m'avais pourtant pas parlé de cela, et elle ignorait mon existence avant notre rencontre. Mais alors de qui parlaient-ils? Mille pensées se bousculaient dans ma tête tandis que je courais à la porte de transfert. Une fois à l'intérieur, sans réfléchir, je hurlais:

-N'importe où, mais pas ici!

*flash*

Je clignais des yeux et sortis lentement, me demandant où j'étais encore atterrie. La première chose que j'aperçus fut une grande banderole proclamant "FESTIVAL DE ROCK DE THIERCELIEUX"

Thiercelieux? Ce nom ne me disait absolument rien. La porte avait du me transporter là où elle voulait. Mais un festival occasionnait de la foule, le meilleur endroit du monde où se cacher. Je savais très bien que mon oncle et ma tante ne me chercheraient pas ici, mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur. Et puis, un excès de prudence n'allait pas me tuer. Je passais la barrière des vigiles sans problème, ne possédant pas d'armes, et entrai sur la place du concert.

La musique était assez entrainante, et je parvins un peu à me détendre. Je ne reconnaissais personne dans la foule. La musique s'arrêta soudain, et je m'aperçus qu'elle ne couvrait plus les cris. Les cris? Je sursautais violemment. Une sorte de mort vivant était posté à quelques mètres de moi et avançait lentement, la bouche dégoulinant de sang, de la chair humaine ou animale entre les dents.
Horrifiée par cette vision d'horreur, je me remis à courir, suivant le mouvement de foule qui fuyait les monstres qui dévoraient tout ce qui bougeait. Les gens m'entraînèrent vers une autre petite place attenante. On aurait dit une sorte de foire, ou de marché. Soudain, je sentis un souffle chaud sur mon cou et Til poussa un piaillement aigu. Sans réfléchir, mue par l'instinct de survie, j'attrapais une énorme encyclopédie posée sur un stand et assommai le zombie qui n'eut pas le temps de se demander ce qui lui arrivait.

Je repartis par une petite rue, jetant mon encyclopédie dans ma poche magique et débouchai sur une zone résidentielle. Mais alors que je passais devant une maison, j'entrevis un éclair jaune plumeux. Un canard? Kaloo? Je bifurquai aussitôt, entrai par une fenêtre cassée, ce qui, après réflexion n'était pas très intelligent. Mais vraiment pas. Pas du tout du tout.

Mais bon, à vrai dire, je ne m'attendais pas à voir une tringle à rideaux me passer au dessus de la tête. Je me jetais sur le sol et levai mon livre pour me protéger des assauts de la tatris armée de la tringle et attendis les coups. En dernier recours, je hurlais:

-Ace! Jeff!

J'espérais de tout mon coeur qu'ils étaient réellement ici.

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Dim 27 Oct 2013 - 22:42

Comment ? Est-ce une façon de s'adresser à ses pères ? Hein ? Bande de mal élevés ! Attendez qu'on vous attrape, vous allez voir ! Nos fils se mettent à courir comme des phoques avec leur canard et leurs copines. Nous essayons de les suivre, mais ils vont trop vite. Normal, ils sont bien entraînés, ils doivent sans doute passer leurs journées à courir partout tout le temps, ces imbéciles. Tout ça pendant que leurs très chèrs pères forgent l'avenir de la planète ! Mais, bien sûr, ils n'ont pas assez d'intelligence pour en prendre conscience.
Bon, par où sont-ils passés ? Nous continuons de courir tout droit, mais nous les avons perdus de vue. Et il y a de plus en plus de monstres autour de nous. Des monstres. Non mais, vous nous entendez parler ? Des monstres. Comme si ça existait. Sottises ! Ce n'est rien de plus que des personnes stupides et assez tarés pour semer la panique et manger d'autres gens. Mais nous ne tomberons pas dans leur piège, nous. Nous sommes beaucoup plus malins que les autres.
Nous ressortons l'extincteur de nos poches et assommons les quelques fous furieux qui s'approchaient un peu trop de nous. Nous leur crions de déguerpir tout de suite, mais ils ne veulent rien entendre. Abrutis. A croire qu'ils n'ont absolument aucune raison. Nous accélérons notre course. Ce n'est pas facile, à cause de tous ces cadavres qui traînent. Il y a du sang et des membres déchiquetés un peu partout, et l'odeur est nauséabonde. Parfois, les morts se relèvent et marchent comme eux. Haha, mais non, c'est idiot ça, les morts ne sont pas censés se relever. C'est impossible scientifiquement, et tout ce qui est impossible scientifiquement est impossible tout court. Il y a forcément une explication rationnelle à tout ceci. Un jour, nous la trouverons. Pour le moment, il faut courir et retrouver ces sales gosses.
Au bout d'un moment, nous finissons par apercevoir au loin la Tatris de tout à l'heure, en train de passer par la fenêtre brisée d'une maison. L'instant d'après, nos fils l'imitaient. Nous accélérons encore le rythme. Par chance, mais aussi pour une raison qui m'échappe et qui m'échappe aussi, les cannibales ne semblent pas pouvoir courir. Ainsi, il n'est pas difficile de les esquiver. De toute manière, ceux qui s'approche trop se reçoivent un bon coup d'extincteur en pleine tête. Nous n'avons jamais été très violent (le Dieu Canard imposait toujours un mode de vie très pacifiste), mais il semblerait qu'aujourd'hui soit un cas d'urgence.
Une autre fille, une une-tête cette fois-ci (je n'ai rien contre les une-tête, et moi non plus, mais une personne qui a un cerveau en moins est forcément moins intelligent...), nous dépasse et rentre à son tour par la fenêtre cassée. Saperlipopette, mais ils se sont tous passés le mot ou bien ? Pourquoi ils veulent tous rentrer dans la maison ? Il y en a d'autres, hein, ne vous sentez pas tous obligés de piquer celle-là !
Nous arrivons enfin devant la fenêtre cassée, entrons à l'intérieur et nous retrouvons nez à nez avec une tringle à rideau, tenue par la Tatris. Dieu Canard, mais ce que ces filles sont folles ! Ce n'est pas ainsi que l'on est censé accueillir des invités ! Qu'elle pose son arme à terre, ou bien elle finira vraiment par blesser quelqu'un.
- Hé, ho, on se calme.
- Où sont nos fils ?
- Et où est Kaloo ?
La une-tête est là, elle aussi. Elle tient une encyclopédie juste au-dessus de sa tête. Nous pourrions vous la décrire longuement, mais nous n'en voyons pas l'intérêt, aussi passons-nous directement à l'inspection des lieux. Nos quatre yeux se posent sur un cadavre qui traîne au sol. Il ne reste en réalité que son squelette et un peu de chair rongée. Hm. Au moins, lui ne se réveille pas. Nous détournons le regard et voyons nos fils, toujours dans cette expression d'absurdité qu'ils ont l'habitude de prendre. Nous nous dirigeons vers eux et fronçons les sourcils.
- Ah, vous voilà !
- Nous allons avoir une sacrée discussion, vous et nous.
- Il va falloir que l'on discute entre huit yeux.
Nous levons le bras et faisons mine de les gifler (mais rappelez-vous que nous sommes tout-à-fait pacifistes).
- Où est Kaloo ?
- Non mais franchement, fuguer comme vous l'avez fait...
- Mais où aviez vous les têtes ? Ce n'est pas ainsi que nous vous avions éduqué !
- Que croyez-vous que le Dieu Canard pense de tout ça ?
- Morveux.
Nous entendons des grognements propres aux cannibales au loin. A vrai dire, ce serait plutôt embêtant qu'ils s'incrustent eux aussi dans la maison. Nous nous tournons vers les trois têtes féminines.
- Est-ce que quelqu'un sait ce qu'il se passe ?
- Qu'est-ce que c'est que ces cannibales, dehors ? D'où viennent-ils ?

Au fond, c'est sans doute un peu bête de leur poser la question. Vu les têtes d'idiots que tous affichaient, ce serait bien étonnant qu'ils nous donnent une réponse censée et intelligente.

Dudu :

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Dim 3 Nov 2013 - 2:56

Musique : ça ou ça (ou les deux ! essayez, c'est chouette)

Ils sentirent des mains les pousser et se retrouvèrent dans la cour d'une maison. Ils se retournèrent ; c'étaient Crystal et Khao. Dehors, les monstres gagnaient du terrain. Ils se multipliaient, ce n'était pas possible. Et pourtant, les garçons n'arrivaient pas à savoir comment. Certains commençaient à approcher de la cour. Il y avait une barrière qui les séparait de la rue ; ils s'empressèrent de la fermer. Les filles tentaient sans succès d'ouvrir la porte. Bizarrement, leur magie ne leur obéissait pas. Elles tentèrent de passer de force, en vain. Elles finirent par exploser le carreau de la fenêtre à coup de pierre. La Tatris s'engouffra à l'intérieur, suivie de son homologue masculin. Kaloo ferma la marche, enfin... Il essaya. Il était tellement gros qu'il ne passait pas par le trou causé par la pierre. Ses compagnons durent ouvrir la fenêtre en grand pour qu'il réussisse à passer. Ils se dépêchèrent de la refermer ensuite, de peur d'attirer les monstres.

L'endroit était sombre et apparemment désert. Il ne donnait pas une impression très accueillante. Les filles, plus courageuses qu'eux, s'avancèrent un peu avant de pousser un cri en reculant précipitamment. Eux-mêmes étaient toujours postés près de la fenêtre. Il n'était pas question de s'avancer, et comme les filles leur bouchaient la vue, ils penchèrent les têtes de chaque côté. Pour quelqu'un non habitué à vivre avec des Tatris, cela donnait un spectacle étrange.

Un cadavre gisait à terre. La scène était tellement atroce qu'ils redressèrent leurs têtes aussitôt.

- Si ça se trouve, il est encore là.

Les garçons frissonnèrent.

- Non, pourquoi il serait resté là tout seul hein ?
- Je sais pas, parce qu'il a une cervelle de trad... OH MY GOD, JE VIENS DE VOIR QUELQU'UN PASSER DEHORS ! VIIIIIIIIITE ! UNE ARME N'IMPORTE QUOI, UN TRUC !

Ils bondirent pour s'éloigner de la fenêtre. Les filles s'emparèrent de la tringle à rideaux, prête à assommer quiconque approcherait le bout de son nez d'un peu trop près.

Une silhouette frêle se jeta à travers la fenêtre. Les pirates tentèrent de l’assommer, mais elle se protégeait avec un énorme livre. Ils ne voyaient pas son visage, mais ils reconnurent tout de suite la jeune fille quand elle cria leurs noms.

-Elya ! se réjouirent-ils en chœur, fous de joie.
-Arrêtez, bande de morues ! brailla Jeff à l'égard des filles qui s'acharnaient toujours.

Bien qu'il se doutait que lesdites morues n'allaient pas apprécier l'appellation, il adorait les railler. Cela faisait tellement de bien, en un moment pareil...

-Elya, c'est génial de te voir ! s'écria Ace.
-Ouais... Mais c'est horrible que tu sois là aussi.
-Qu'est-ce qu'on va faire ?
-Faut qu'on se tire de ce bled le plus vite possible.
-On ne peut pas sortir dans la rue, tu es malade !
-Ça va bien finir par se vider un peu...
-Si tu le dis... On n'a plus qu'à attendre, alors ?

Ils en profitèrent pour se tourner vers les filles afin de faire les présentations.

-Bon, Elya, voici Crystal et Khao, des... euh... compagnes de voyage...
-Ouais, on peut dire ça comme ça, grommela Jeff.
-Et puis, les filles, vous aurez compris que cette charmante demoiselle s'appelait Elya.
-Et c'est PAS un... un chose. Enfin... Vous voyez, les... les monstres, là... Bref, vous étiez pas censées lui taper dessus.

Trop absorbés par la conversation, ils ne se rendirent pas compte qu'une autre personne s'était approchée de la fenêtre. Ils sursautèrent lorsqu'ils l'entendirent s'introduire dans la pièce à travers le carreau. Heureusement, ce n'était pas un monstre. Mais lorsqu'ils virent qu'il s'agissait de leurs pères, ils se dirent qu'ils auraient presque préféré.

-Merde, merde, merde... chuchota Jeff tandis qu'ils cachaient Kaloo dans une grande armoire. -On est pas là, OK ?

Ils tentèrent de se réfugier derrière les « compagnes de voyage ».

- Hé, ho, on se calme.
- Où sont nos fils ?
- Et où est Kaloo ?

Ils se firent tout petits.

- Ah, vous voilà !

Et slurk. Repérés.

- Nous allons avoir une sacrée discussion, vous et nous.
- Il va falloir que l'on discute entre huit yeux.

Ils étaient si peu habitués au pacifisme de leurs canardistes de pères qu'ils ne pensèrent même pas à fermer les yeux ou à rentrer les épaules lorsqu'ils firent mine de les frapper. Mais comme nous le disions il y a cinq secondes, ils tenaient trop à leurs mœurs idiots pour user de violence sur leur progéniture. (Enfin, cette fois-ci, ladite progéniture ne trouvait pas ces mœurs si idiots que cela. Merci, Dieu Canard.)

- Où est Kaloo ? (Heureusement, le canard se tenait tranquille dans l'armoire.)
- Non mais franchement, fuguer comme vous l'avez fait... (Qu'ils aillent se faire voir.)
- Mais où aviez-vous les têtes ? Ce n'est pas ainsi que nous vous avions éduqués ! (Ils osaient parler d'éducation ? Ils ne s'étaient jamais intéressés à eux !)
- Que croyez-vous que le Dieu Canard pense de tout ça ? (C'était une bonne question, peut-être fallait-il demander la réponse au canard de bain qui devait trainer dans la salle d'eau.)
- Morveux. (Ancêtres d'excréments de scrogneupluf.)

Ils lui auraient bien envoyé toutes ces parenthèses aux figures, mais il restèrent muets, comme des gamins pris en faute. Ce qu'ils étaient, d'ailleurs. Sauf qu'ils ne regrettaient rien du tout et qu'ils avaient simplement envie de fuir le plus loin possible. La situation ne pouvait pas être pire.

Les grognements qui jusqu'alors étaient restés un bruit de fond extérieur devinrent plus audibles jusqu'à se montrer inquiétants. Rectification en ce qui concernait la situation : en fait, si.

- Est-ce que quelqu'un sait ce qu'il se passe ?
- Qu'est-ce que c'est que ces cannibales, dehors ? D'où viennent-ils ?

Ils devaient avoir décidé que leurs fils ne possédaient pas la moindre intelligence puisque leur attention s'était reportée sur les filles. Par pur esprit de contradiction, Jeff se décida à répondre.

-Ce ne sont pas juste des cannibales, Papas. Ce sont des monstres. Ils n'ont pas l'air d'avoir de conscience. Et ils se multiplient, je ne sais pas comment.

Il y eut un silence. Jeff s'attendait à se faire rabrouer, bien qu'il fut fier d'avoir sorti ces observations devant Messieurs les Professeurs Ducks. Ace prit finalement la parole :

-Ça ne nous dit pas comment on va s'en sortir.
-On fait comme j'ai dit, on attend que ça se dégage et on se barre...
-Et si ça ne dégage pas ?
-Eh bien...
-Et si on tentait la magie ?
-C'est pas con. À trois... TROIS ! Par le Transmistus !

Trop pressés de s'enfuir de cet endroit, ils oublièrent d'avoir peur de leurs pères alors qu'ils venaient de trouver une nouvelle occasion de se ridiculiser à leurs yeux. Ils visualisèrent les plaines désertes qu'ils avaient traversées avant d'entrer à Thiercelieux, espérant y emmener le petit groupe. Mais il ne se passa rien. Pas la moindre étincelle de magie n'illumina leurs mains.

-Par le Transmistus, qu'on se barre de là avant de crever comme des rats ! s'énerva Jeff. En vain. Merde !
-Peut-être que le sort est trop puissant pour nous ?
-On aurait quand même dû invoquer de la magie... Je sais pas, au moins un peu de lumière !

Maintenant que le silence était revenu, ils s'aperçurent que les grognements devenaient de plus en plus forts. Ils écarquillèrent les yeux lorsqu'ils remarquèrent la bande de monstres qui s'approchaient de la fenêtre. L'un d'eux étendit le bras à travers le carreau cassé et ils reculèrent, terrifiés.

Leur abri allait bientôt devenir le théâtre d'un véritable festin pour les monstres et d'une morte atroce pour eux tous.

Dididi :

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Sam 9 Nov 2013 - 19:10

TDLFR Party Zombie

La glace, ça fond.

[Huhuhuhu, j'avoue que moi aussi je voulais faire le "paf, poum, oh merde c'était pas des zombies mais des alliés potentiels" XDDDD

Putain, j’ai perdu tout mon rp, j’ai dû entièrement le réécrire ;_;
Bon du coup, il est un peu plus court et un peu moins bien désolée T-T]

Merde les zombies étaient plus malins que prévu (moins puant aussi) parce que celui-ci a eu la mauvaise (pour elles) idée de s'abriter derrière un énorme livre. Les filles continuèrent de frapper (à côté du livre : sur les jambes par exemple, elles sont pas cons quand même) jusqu'à-ce que les garçons leurs crient (enfin en l’occurrence, c'était Jeff qui leur cria) :

- Arrêtez, bande de morues !

Une morue ? Qu'était-ce qu'une morue ? Qu'elle était cette chose inconnue ?
Non pas qu'elles sortaient de leur trou pommé et étaient les pires des incultes de la vie, mais elles connaissaient suffisamment d'animaux autremondiens pour savoir que cette chose n'était pas présente sur cette planète. Kaloo leva mentalement les yeux au ciel et surgit dans leur esprit pour leur envoyer une image : celle d'un long poisson pas très beau (enfin, si on pouvait juger la beauté d'un poisson). Khao jura qu'elle allait décapiter la tête de Jeff, ce qui fit rire Khao qui approuva entièrement. Kaloo manifesta sa désapprobation d'un vigoureux et fort "coiiiiiiiiiin !" mental qui fit grimacer les deux "soeurs". Khao se couvrit les oreilles des mains, ce qui ne servit absolument à rien vu que le caquètement était dans leurs têtes.
Devenues mentalement à moitié sourdes (ce qui était tout de même bizarre), trop occupées à essayer de percer le bouclier mental que Kaloo, qui les boudait, avait mit en place, elles n'entendirent pas ce que disaient les garçons.
Ce fut le fait qu'ils prirent Kaloo pour le planquer dans une armoire qui les fit reprendre contact avec la réalité. Elles entendirent des pas. Quelqu'un (le pire c'était que c'était sûrement quelque chose plutôt que quelqu'un) approchait.
Une tête passa la fenêtre. Et une autre, lui ressemblant fortement.
Les filles se précipitèrent sur le nouvel arrivant et tentèrent de frapper avec la tringle sans se poser de question, mais le fait que le quelqu'un parle (ce qui, jusqu'à présent, n'arrivait pas aux monstres) les arrêta - de justesse.
Elles dévisagèrent le tatris - puisque s'en était un -, et le reconnurent immédiatement. C'était les mecs que Jeff et Ace avaient fuis. Ils avaient l'air un peu speaces, et écouta la discution avec attention.

- Où est Kaloo ? Là où tout le monde pense.
- Non mais franchement, fuguer comme vous l'avez fait... Fuguer ? What ?
- Mais où aviez-vous les têtes ? Ce n'est pas ainsi que nous vous avions éduqués ! Eduqués ? Eduqués ? Ce tatris était... leurs pères ?
- Que croyez-vous que le Dieu Canard pense de tout ça ? Le dieu canard. Bien sûr. Les filles commencèrent à se poser quelques question sur la santé mentale du nouveau venu là.
- Morveux. Là, Khao ressentit une soudaine pointe d'affection pour l'étrange tatris.
- Est-ce que quelqu'un sait ce qu'il se passe ?
- Qu'est-ce que c'est que ces cannibales, dehors ? D'où viennent-ils ?

Tout droit sortis du cul d’un traduc, évidement, tss…
Le tatris les regarda soudain avec attention. Elles défièrent les deux têtes du regard de leur lancer une seule remarque désagréable.
En fait, elles allaient leur demander – avec pas mal d’agressivité, j’avoue -, ce qu’ils foutaient là, pourquoi ils les suivaient, et surtout qui ils étaient, mais le bouclier mental de Kaloo disparut soudain et le canard géant se décida à leur expliquer en leur envoyant quelques souvenirs. Elles apprirent que le tatris était effectivement les pères des garçons et se nommaient Gra et Ham. Il leur envoya également des souvenirs aillant un rapport avec le Dieu Canard, et la fuite des garçons. Crystal trouva cela très osé (et surtout assez courageux de la part d’Ace (Jeff, elle s’en foutait comme de sa première broyette) surtout depuis qu’elle avait vu le courage… hum… quasi inexistant de celui-ci) de leur part et sourit légèrement.
Elles ratèrent la suite de la conversation, plongées dans les souvenirs de Kaloo.
Bon évidement, le fait que Jeff crie « Par le Transmistus ! » les tira soudainement de leur transe mentale.
Ils recommencèrent – en vain - pendant que les filles, hébétées d’avoir été tirées ainsi des souvenirs, tentaient de comprendre ce qui se passaient.
Elles réalisèrent que si leur magie avait marché, les garçons – et leur chance de rentrer chez elles - seraient partis en les laissant ici, en plan.
Ils regardèrent soudain derrière elles avec une expression horrifiée. Elles se retournèrent et virent ce qui se passait.
Khao prit le contrôle d’une de leurs mains et la pointa vers les garçons d’un geste agressif en criant presque :

- Vous, heureusement que vous n’avez pas réussi à partir. Je vous jure qu’après avoir supprimée cette menace, je vous tue. Kaloo ou pas Kaloo. Et on aura aussi une bonne discussion au sujet de ce… poisson terrien que vous nommez « morue ». (Celui poussait un « coiiiiiiiiiiin ! » rageur dans leur esprit d’ailleurs et elle se tourna (physiquement) vers lui, enfin vers l’étagère :) OH TOI, LA FERME ! TU FAIS DEJA SUFFISAMENT CHIER EN NOUS CHOISISSANT HEIN !

Puis, elles se tournèrent vers la menace, qui avait maintenant passée le bras entier par la fenêtre. Elles saisirent un couteau sur la table de la cuisine (après avoir enjambé – d’un air dégoûté – le squelette) et coupèrent net la main du zombie (qui se mit à gigoter horriblement par terre, en un assez bon remake de la main d’un pirate-zombie dans pirates des caraïbes 1, mais oui vous savez, cette scène très drôle où le père d’Elizabeth se bat contre une main avec un bâton sur le bateau XDDD).
Elles se mirent alors devant la fenêtre et frappèrent le zombie avec leur tringle à rideau qu’elles avaient gardée à la main. Malheureusement, elles firent l’erreur de la brandir toute droite et pas vers le haut et le crâne du zombie s’empala carrément sur la tringle, en une brochette absolument dégueulasse (comme dans la scène où Elisabeth et Will se batte contre des pirates-zombies dans la salle au trésor XD). Alors, elles soulevèrent la tringle avec le zombie (bah, elles avaient des muscles quand même) et l’envoyèrent derrière elles (dans la maison, c’est-à-dire sur quelqu’un derrière XD), brisant la fenêtre qui était toujours fermée.
Khao - qui adorait balancer des trucs tranchants) lança le couteau avec une précision parfaite dans la tête d’un du deuxième zombie, qui s’approchait un peu trop près à son goût.
En voyant les autres arriver, elles fermèrent précipitamment les volets de la fenêtre pour les empêcher de rentrer par là et – en reculant – trébuchèrent sur le zombie qui, toujours vivant, s’était relevé et les attaquait par derrière.
Paniquées, elles se retournèrent violemment et le frappèrent de toutes leurs forces avec la tringle à rideau.
Khao attrapa un autre couteau qui trainait (miraculeusement !) sur la table et, quand le zombie se réapprocha, le décapita. Purement et simplement. La tête gigota un moment, comme la main (qui d’ailleurs, avait fini par se calmer) puis arrêta de bouger. Crystal donna un coup de pied dedans et se tourna vers les autres.
Pour finalement réaliser avec horreur que les zombies avaient réussi à ouvrir la porte d’entrée.

- Slurk de brolk, mais comment ils ont fait ?!
- Vite ! Sortez par là ! fit Crystal en désignant une porte, qu’elle ouvrit.

Les filles s’engouffrèrent dans le couloir, partant du principe que les autres les suivaient.
Ne trouvant pas de porte menant dehors, mais une fenêtre qui donnait sur un jardin (qui donnait sur une forêt !), elles défoncèrent la fenêtre avec leur arme improvisée et sautèrent pour courir vers les arbres rassurants. Pour entendre soudain un énorme « coiiiiiiiiiiiiiiin » paniqué dans leur esprit.

- Kaloo ! Slurk ! Kaloo !
- Il est encore dans l’armoire ! paniqua Crystal.

Elles firent demi-tour et coururent vers la fenêtre pour aller sauver leur familier.

- Kaloo ! On arrive Kaloo !

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Sam 16 Nov 2013 - 14:27

[Bon, ça va peut être vous surprendre, mais j'ai voulu essayer la troisième personne pour ce rp ^^ et comme j'aime bien, je crois que je vais continuer comme ça.]

Elya en était toujours au même point, occupée à essayer d'empêcher l'espèce de folle à deux têtes de la tuer avec sa tringle, quand elle entendit une joyeuse exclamation :

-Elya !

Soulagée d'entendre enfin une voix connue, elle relâcha quelque peu son attention, et l'autre vicieuse, sûrement emportée par son élan, (ou pas) en profita pour lui mettre un coup dans le genou. Grimaçant de douleur, Elya entendit vaguement Jeff hurler à l'adresse de son agresseur :

-Arrêtez, bande de morues !

Jeff, ou l'art des qualificatifs animaliers. Ça faisait du bien de le retrouver. Les morues en question, qui étaient une tatris blonde et brune, levèrent la tête, surprises, ménageant un répit à la demi vampyre qui en profita pour s'écarter le plus loin possible de la tringle meurtrière, son livre toujours à la main.

-Elya, c'est génial de te voir !
-Ouais... Mais c'est horrible que tu sois là aussi.

Elya soupira:

-Je vous le fais pas dire. Mais c'est quand même mieux d'être à plusieurs dans des cas comme ça.
-Qu'est-ce qu'on va faire ?
-Faut qu'on se tire de ce bled le plus vite possible.
-On ne peut pas sortir dans la rue, tu es malade !
-Ça va bien finir par se vider un peu...
-Si tu le dis... On n'a plus qu'à attendre, alors ?

C'était ce qui paraissait le plus logique, bien que la jeune fille doutât quelque peu que les zombies disparaissent comme ça.

Ace Et Jeff se tournèrent alors vers l'autre tatris, qui paraissait très absorbée dans ses pensées, au point qu'elle n'écouta même pas les présentations.

-Bon, Elya, voici Crystal et Khao, des... euh... compagnes de voyage...
-Ouais, on peut dire ça comme ça.

Des compagnes de voyage? Le fameux "euh" de Ace était révélateur, comme d'habitude. Elya nota mentalement de penser à creuser la réelle relation entre ceux là... sans jalousie aucune, bien évidemment. La brunette n'avait aucun sentiment particulier pour ses deux amis, elle était tout simplement curieuse... tout du moins, on l'espérait pour elle, une telle relation aurait été malsaine n'est ce pas?

-Et puis, les filles, vous aurez compris que cette charmante demoiselle s'appelait Elya.

Charmante? Peu habituée aux compliments, Elya sentit ses joues rosir.

-Et c'est PAS un... un chose. Enfin... Vous voyez, les... les monstres, là... Bref, vous étiez pas censées lui taper dessus.

Merci pour cette précision Jeff. Soudain, le tatris sursauta, et devint livide. Suivant leur regard, Elya aperçut une personne (ou un zombie) qui tentait de s'introduire dans la maison.

-Merde, merde, merde... On est pas là, OK ? murmura Jeff en entraînant Kaloo dans une armoire, laissant Elya dans une perplexité profonde.

Le passeur de fenêtres s'avéra être un troisième tatris, adulte celui-ci. Ace Et Jeff tentèrent de se dissimuler derrière Crystal et Khao (Elya connaissait leurs noms, mais lequel correspondait à quelle tête?), augmentant encore le degré de perplexité de la jeune demi vampyre.

- Hé, ho, on se calme.
- Où sont nos fils ?
- Et où est Kaloo ?

Leurs fils? Bouche bée, Elya se tourna vers Ace et Jeff. Ce tatris bizarre était leurs pères?

- Ah, vous voilà !
- Nous allons avoir une sacrée discussion, vous et nous.
- Il va falloir que l'on discute entre huit yeux.

Par la suite, Elya ne comprit strictement rien à la conversation, qui tourna court quand Ace et Jeff tentèrent de s'enfuir en utilisant leur magie. Qui ne fonctionna pas. Prise d'un doute, Elya tenta à son tour d'utiliser la sienne.

-Par l'Illuminus, que la lumière soit, pour que les zombies je voie!

La lumière ne fût pas. Aucune réaction, aucune lumière argentée. Shit. Soudain, alertée par un bruit de verre brisé, Elya se retourna. Pour apercevoir une armée de zombies qui avançait tranquillement dehors. Double shit. Voire triple. Apparemment, Crystal et Khao avaient plus ou moins la situation en main. Elles saisirent à nouveau leur tringle à rideaux ainsi qu'un couteau et décapitèrent vite fait bien fait un ou deux zombies. Dégoûtée et horrifiée, Elya se retourna, prise de nausées. Mauvaise idée, étant donné qu'elle ne vit pas le zombie projeté par la tatris, qui passa à quelques centimètres au dessus de sa tête, s'écrasa contre le mur et finit par glisser sur le sol dans un bruit écoeurant qui eut raison de la résistance d'Elya contre les hauts le coeur. Occupée à vomir, elle ne vit pas que le zombie s'était relevé.

Sur ce coup là, Crystal et Khao lui sauvèrent la vie, tout d'abord en tuant la créature, mais aussi en ouvrant une porte vers laquelle Elya se précipita, roulant des yeux terrifiés. Elle tenta de repérer Ace et Jeff, mais elle les avait perdus de vue. Suivant la tatris blonde et brune, elle sauta par une fenêtre pour se retrouver dans le jardin. Mais celle-ci choisit de faire demi tour pour sauver Kaloo, toujours coincé dans l'armoire. Se retrouvant seule, Elya serra son livre contre elle, hésitant. Devait-elle rentrer aussi? Le zombie qui l'attaqua à cet instant répondit immédiatement à la question. Brandissant son livre en hurlant, la demi-vampyre frappa de toutes ses forces sur la tête du zombie avec la tranche, qui rentra dedans comme dans du beurre. Le zombie s'écroula, et Elya, au bord de l'évanouissement, s'appuya contre un arbre pour reprendre son souffle.

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Jeu 28 Nov 2013 - 21:11

Voilà. Quand nous vous disions que nos fils n'avaient aucun sens de la logique, nous ne nous trompions pas. Des monstres ? Qui se multiplient ? Et puis quoi encore ? Ils ont l'air de deux gamins qui s'imaginent encore que le père Noël est réellement un magicien obèse habillé de rouge qui gaspille une nuit entière pour distribuer des cadeaux aux enfants sages sur son traîneau tiré par des cerfs qui volent. Des cerfs qui volent. Des cerfs-volants. Hahaha. Bon, laissons notre merveilleux humour de côté et soyons un peu plus sérieux, surtout dans une situation de crise comme celle-ci.
Nous disions donc que la théorie de nos fils est totalement insensée et par conséquent dénudée d'intérêt. Cependant, ils enchaînent sur une autre problématique, à savoir comment sommes-nous censés partir d'ici ? Ce qui notre foi n'est pas une si mauvaise question. Pour une fois, ils n'ont pas l'air d'être aussi bêtes qu'ils ne pourraient le faire penser. Ils décident d'utiliser un Transmitus. Bon. Pourquoi pas. Après tout, la magie peut très bien être considérée comme de la science, n'est-ce pas ?
Enfin, elle pourrait, mais encore faudrait-il qu'elle fonctionne. Ces incapables n'arrivent même pas à illuminer leurs mains. En même temps, avec les incantations qu'ils lancent, ce n'est pas bien étonnant. Leurs rimes sont d'un niveau si bas que ça en ferait peur. Qu'on se barre de là, non mais nous vous jurons. A croire qu'on ne leur a jamais appris à parler comme il faut. Crever comme des rats, et puis quoi encore ? Comme des cyclopes, aussi, tant que vous y êtes ? Berk, des cyclopes. Quelle horreur.
Je suis sur le point de répondre (mais pas moi, seulement moi, parce que je préfère ne pas gaspiller ma salive pour rien), lorsqu'un bruit nous fait sursauter. Puis un bras sauvage apparaît, surgissant de la vitre éclatée. La Tatris réagit au quart de tour, criant comme des hystériques folles furieuses et menaçant nos fils. Notre Dieu Canard. Finalement, nos fils n'étaient pas les plus perturbés mentalement de cette pièce. Mais qu'avaient-ils fait pour avoir des fréquentations pareilles ? Quoiqu'il en soit, nous sommes sûrs de les avoir entendues prononcer le nom de Kaloo. Deux fois. Mais où peut-il bien être ? Pauvre Kaloo. Il doit être bien mal à l'aise, seul au milieu de toute cette bande de macaques dérangés.
Effectivement, nos soupçons se confirmèrent quant à la santé mentale de la Tatris, puisqu'elle se mit à crier sur l'armoire. Bien sûr. Armoire qui, d'après elles, les auraient choisies. Bien sûr. Deux questions. Comment un simple meuble peut-il disposer d'une telle conscience ; et qui aurait bien pu « choisir » des folles aussi hystériques qu'elles ? N'importe quoi. Complètement tarées. Complètement. Mais nous n'avons pas le temps d'épiloguer sur leur cas désespéré. Tout près, les cannibales sont en train de grogner comme des porcs et semblent presque sur le point de s'introduire à l'intérieur, sans doute dans leur cruel but de nous dévorer.
S'ensuivit alors une longue bagarre d'une extrême violence dont nous vous passerions les détails pour ne pas heurter notre propre sensibilité. Nous dirons simplement que la folle avait coupé le bras sauvage et brandit sa tringle à rideau pour attraper l'un d'eux, comme un pêcheur attrapant son poisson, puis l'avait balancé derrière elle. C'est-à-dire, sur nous. Heureusement, grâce à la très bonne âme du Dieu Canard, nous avons eu le réflexe de nous décaler d'un pas de côté, sinon nous serions à terre, étouffés par le poids du cannibale et asphyxiés par son odeur putride. Nous crions aussitôt à cette imbécile :
- Mais enfin, faîtes un peu attention où vous balancez vos affaires !
- Vous n'êtes pas toutes seules dans cette maison, que je sache !
Néanmoins, elles n'ont pas l'air de nous entendre puisqu'elles continuent leur cirque. Ne jugeant pas le passage qui suit très utile, nous nous permettons de procéder à une petite ellipse temporelle.
* * *
Un an plus tard, nous sommes dans notre lab... Ah bon, je crois que nous avons mal mesuré la durée de notre ellipse. Veuillez accepter toutes nos sincères excuses, le temps que nous revenions au moment qui nous intéresse.
* * *
Voilà, nous y sommes. La porte d'entrée s'ouvre avec fracas, et nous réalisons avec horreur que nos visiteurs indésirables ont réussi à y rentrer. Instinctivement, nous sortons notre très cher extincteur et aspergeons leur joyeuse bande sordide de mousse, jusqu'à ce que nous nous rendons compte que c'est absolument inefficace. Pendant ce temps, la Tatris psychopathe avait ouvert une autre porte, donnant sur un couloir. Nous la suivons aussitôt. Nous n'aimions pas spécialement sa très désagréable compagnie (remarquez, quelle compagnie est vraiment agréable ? Nous n'aimons pas la compagnie. Nous sommes toujours mieux seuls qu'accompagnés), mais nous ne voulions surtout pas risquer notre très chère peau. La planète avait encore besoin de notre très importante existence, et il était hors de question que nous pourrissions dévorés par des cannibales furieux.
Nous arrivons devant une fenêtre donnant sur l'extérieure, qu'elle s'empresse de briser. Nous sortons dehors. La fille à une-tête nous a suivi aussi. Quel mouton, franchement. A peine commencions-nous à nous sauver, que la première tête de la Tatris folle se met à crier le nom de Kaloo. Mais quoi Kaloo ? Qu'est-ce qu'il a, Kaloo ?
- Il est encore dans l'armoire !
Quoi ? L'armoire ? Que ? Quoi ? Kaloo est dans l'armoire ?? Mais bande de pingouins amputés de la cervelle, qu'est-ce que vous allez vous amuser à mettre un canard dans une armoire ? Un supercanard, en plus de ça. Notre supercanard.
Elles se ruent vers la vitre qu'elles venaient de casser, et nous nous précipitons derrière elles. Tandis qu'elles enjambaient le rebord de la fenêtre, nous la poussons brutalement et la doublons.
- Poussez-vous, nom de Dieu Canard !!
- Kaloo est en danger, têtes de moules !!
Il est vrai que nous avions pourtant toujours dans l'habitude de nous exprimer dans une courtoisie irréprochable, sans doute due au fait de notre intelligence supérieure, mais il s'agit là d'une situation critique et peu ordinaire, et malgré tous nos efforts, nous devons bien avouer que nous perdons un peu nos moyens.
Nous arrivons en courant dans la pièce où nous étions quelques instants plus tôt. Elle est totalement envahie par ces bandes de trolls décomposés et l'armoire est plutôt difficile d'accès. Armés de notre fidèle extincteur, nous assénons plusieurs coups à nos adversaires, parvenant parfois à les faire tomber. Nous qui sommes pourtant si pacifiques d'habitudes. Mais que le Dieu Canard nous pardonne, nous sommes dans un cas de force majeure. Et il est clair que nous faisons toujours le meilleur choix.
Cependant, les cannibales n'ont pas l'air très heureux de notre prestation, puisqu'ils commencent tous à se diriger vers moi en poussant leurs grognements écervelés. Nous tentons de protester :
- Ça suffit, calmez-vous donc !
- Reculez, bande de cadavres puants !
- Vous voulez faire vos intéressants, n'est-ce pas ? Mais ça ne marche pas avec nous !
- Reculez, vous dis-je !
- Je vais appeler la sécurité, si ça continue !
- Ne nous mangez surtout pas ! Nous voulons juste récupérer notre canard !
Rien à faire. A croire qu'ils étaient tous totalement sourds. Ou dénudés d'intelligence, au choix.

Ace et Jeff reculèrent au fond du salon, terrifiés. La pièce s'était transformée en champ de bataille. Les garçons en venaient presque à se demander qui les effrayaient le plus de Crystal & Khao et des zombies. C'était affreusement fascinant de les voir trancher, écraser, fouetter, découper, vociférer de la sorte. Mais après tout, c'étaient des pirates. Les abordages ne devaient pas être très différents de cette boucherie. Les garçons virent leurs pères esquiver la tringle à rideau des filles avec laquelle elles avaient empalé la tête d'un monstre. Ace semblait sur le point de rendre leur petit-déjeuner. La chose s'écrasa bruyamment contre le mur, les éclaboussant au passage. Ah, mais Jeff comprenait tout ! Crystal et Khao n'était pas bouchères mais décoratrices d'intérieur ! Bien qu'il aurait adoré admirer les têtes des propriétaires à leur retour, juste pour voir leur réaction devant la nouvelle peinture des murs de leur salon, il décida que c'était le moment idéal pour fuir. La mine verdâtre de son frère le conforta dans cette idée.

Un regard, un hochement de tête et ils se précipitèrent hors de la pièce. Il y avait un couloir. Ils essayèrent un côté, cherchant en vain une porte de sortie. De toute manière, ils ne pouvaient pas s'enfuir en laissant les autres derrière. Leurs pères avaient beaux être les derniers des salauds, ils ne pouvaient tout simplement pas les laisser tomber. Pas avec ces morts-vivants à deux pas. Mais en même temps, ils n'avaient aucune envie de retourner dans ce salon infernal.

Le problème se résolut de lui-même lorsque Crystal et Khao pointèrent le bout de leurs nez dans le couloir, suivies du reste de la petite bande. Ils n'avaient pas l'air de les avoir vus. Les filles avaient déjà pété un câble pour rien juste avant, ils n'avaient pas envie qu'elles recommencent. Vous savez, quand elles les avaient menacé de mort après qu'ils aient essayer de leur sauver la vie avec un Transmistus. Sans prendre autant de manières qu'eux à chercher une porte, elles explosèrent une fenêtre comme elles l'avaient fait avec l'autre. Elles sautèrent par-dessus et les autres les suivirent.

Ils atterrirent dans un jardin. Mis-à-part un parasol solitaire, il était vide. Il donnait sur une forêt : leur salut !

- Kaloo ! Slurk ! Kaloo !
- Il est encore dans l’armoire !

Ace ouvrit grand la bouche en une mimique horrifiée. Jeff en aurait ri dans d'autres circonstances. Crystal & Khao se rua vers la fenêtre, Gra & Ham à leur suite. Là aussi, la scène aurait pu le plier en deux de rire. Mais l'image de Kaloo coincé dans cette armoire, se débattant, suffocant puis se faisant finalement dévorer vivant par les monstres lui donnait plutôt envie d'éclater en sanglots. (Même si son amour-propre l'en empêchait. Voyons, ça ne se faisait pas devant les dames !)

Ils restèrent immobiles une seconde, puis Ace voulut se lancer à la suite des deux autres. Mais Jeff le retint.

-Attends. C'est pas une bonne idée.
-Tu as perdu la tête ?! C'est Kaloo, merde !

Si Ace jurait, c'était que la situation était vraiment critique.

-Tu crois vraiment qu'on leur sera utiles ?
-On ne peut pas le laisser comme ça !
-On va juste servir à se faire tuer !
-Tu t'en fous que Kaloo meure, c'est ça ?
-Quoi ? Mais pas du tout ! Mais les filles sont à sa rescousse, et même les deux zigotos, là...
-Et s'ils se font tuer, eux ?
-Ace, sans déconner. Tu trouves qu'on a des têtes de super-héros ?
-La vérité, c'est que tu as peur.
-O... oui, j'ai peur. On n'est même pas armés, ils vont nous bouffer vivants !
-Si c'est ça, ton problème...

Ace parcourut le jardin des yeux et se focalisa sur le parasol plié. Il prit le contrôle et Jeff le laissa faire, interloqué. Ils attrapèrent le parasol.

-Et voilà notre nouvelle arme !
-Tu es dingue.
-Il est mouillé, mais il fera l'affaire.
-Tu... Vraiment. Tu es dingue. Il est super lourd, en plus.
-Raison de plus, ça peut faire de la casse.
-Je te déteste.

Sur ces mots, ils se ruèrent à leur tour vers la fenêtre. Juste avant de la franchir, Ace se tourna vers la dernière restante :

-Elya... On revient dans deux minutes !

Ils ne tardèrent pas à retrouver le salon désormais sens dessus dessous. Si les zombies ne s'étaient pas encore attaqués au corridor, ils avaient presque complètement envahi la pièce. Leurs pères tentaient vainement de faire la causette aux morts-vivants pour qu'ils laissent l'armoire tranquille. Jeff eut envie d'aplatir sa main contre son front, consterné. Mais ses mains étaient occupées par l'encombrant parasol. Il se contenta de soupirer. Lui et son frère avaient du mal à dissimuler leurs tremblements.

-Papas, vous êtes carrément malades. Allôôô, ce sont des morts-vivants, ils n'ont pas de conscieeence, ils vont vous bouffer !

Est-il utile de préciser que c'était Jeff qui venait de tenir ces paroles ?

-Jeff, c'est pas le moment !
-T'as un plan ?
-Euh...
-Bon, écoute. On passe en force avec le parasol, et on atteint l'armoire.
-Jusque-là, OK.
-Après, tu continues à éloigner les monstres avec le parasol pendant que j'ouvre la porte. Right ?
-Oh non, je vais me faire tuer...
-J'y peux rien si je suis à gauche et toi à droite !

Ils déployèrent leur glorieux parasol et, tels deux ~~ploucs~~ héros, ils s'élancèrent vers l'armoire. Contrairement à ce qu'ils avaient espéré, les monstres ne daignèrent pas de s'étonner de leur comportement. Ils ne reculèrent même pas. La toile du parasol n'était pas bien solide, mais elle les empêchait de les toucher, et la pointe servit même à écrabouiller le nez de l'un d'eux. La moitié des monstres s'étaient désintéressée de leurs pères pour se traîner vers ce nouveau futur casse-croûte.

Parvenus (péniblement) à l'armoire, Jeff entreprit de déverrouiller la serrure tandis qu'Ace tenait le parasol.

-Grouille-toi ! s'écria ce dernier d'une voix aigüe.
-Je fais ce que je peux ! rétorqua Jeff dont les doigts tremblotaient.

Une main à moitié décomposée déchira la toile du parasol, arrachant un cri à Ace.

-AHHH ! JEFF !
-Ben alors, où est passé ton merveilleux courage de tout-à-l'heure ?
-C'EST PAS DRÔLE ! ON VA MOURIR !
-Ça y est !

La porte de l'armoire s'ouvrit enfin et voilà Kaloo qui se jette dehors, manquant d'écraser les garçons. Les monstres tentèrent de lui mordre les plumes ; mais il fuit vers la porte, entrainant avec lui Ace & Jeff qui fuyait plutôt le canard par peur de se faire écrabouiller.

Ils se crurent sortis d'affaire lorsqu'ils franchirent la porte, mais ils n'avaient pas prévu que le superduck, trop large, resterait coincé.

-NOOOON, PAS MAINTENANT !

Son royal popotin était à la portée de la mâchoire de n'importe quel mort-vivant. Et ni Ace ni Jeff n'avaient la moindre idée pour le débloquer.

© Halloween sur Never-Utopia

x_x :

TDLFR Party Zombie

Le popotin est coincé !

- Je te jure que je vais les tuer.
-Qui Ace ?
- Comment ça Ace ? Juste Ace ? Tu oublie Jeff là... Y'a que ton Acinou chériiiii qui compte ?
- Ta gueule Khao, ta gueule. Bon tu vas tuer qui ?
- Ben les deux cons là.
- Aaaaah, les deux abrutis qui parlent aux zombies et qui nous traitent de quelqu'un que chose qui n'existe pas ? T'sais ce que c'est une moule toi ?
- Non. Et oui, c'est de eux que je parle.
- C'est vrai qu'ils sont cons.
- Puisque je te le dis.

...

- Bon, ben maintenant on ne se demande plus d'où Jeff tient sa débilité.
- Pardon ? Jeff ? Comment ça Jeff ? Et Ace tu l'oublies ou quoi ? Jeff n'est pas débile ! Non mais o...

Air narquois de Crystal.

- Merde tu m'as eu.
- Eeeeeeh oui ! Alors, toi et ton Jeffinou aussi hein ?
- Ne dis rien.
-Oj mais si !
-Ne dis rien sur Jeff et je dis rien sur Ace.
-Ca marche.

...

- Et sinon tu compte faire quoi du zombie qui essaye de nous bouffer la main là ?
- Ben je sais pas. J'hésitais entre un coup de pied, ou un coup de tringle.
- Hum... C'est vrai que question esthétique, on se demande lequel des deux est le mieux.
- Bon donne-moi ton avis et vite parce que je vais pas prendre la pose comme ça pendant trois ans.
- Surtout que le zombie est vraiment très proche de nos doigts.
- Bon tant pis... euh...
- COUP DE TRINGLE ! hurla Crystal en prenant le contrôle du corps.
- COUP DE PIED ! fit Khao en même temps que Crystal.

Le truc c'est que :
- pour faire un coup de tringle, il faut prendre appuie sur ses deux pieds pour envoyer très fort ladite tringle dans la face du zombie, ce que ne put faire Crystal car
- pour faire un coup de pied, il faut lever un pied, ce qui est le principe d'un coup de pied, ce que ne put faire Khao.
Résultat, elles se cassèrent la figure, sous le nez des zombies stupéfaits (pour autant qu'un zombie puisse être stupéfait) et évitèrent du coup le gnacage d'un des leurs.

- Oh putain, oh putain, oh putain !
-Relève-nous sale mouton des cavernes !
- T'as qu'à le faire imbécile !
- Et pourquoi c'est moi qui le ferais ?!
- Mais ta gueule et fais-le !
- Nan !
- Si !
- Putain mais on va se faire bouffer !

Elles se relevèrent et le lecteur ne sut jamais si c'était Khao ou Crystal qui les avaient relevées.

- Bon, coup de pied !

Heureusement, Crystal n'essaya pas de faire le contraire de Khao et elles réussirent à donner un coup de pied au monstre.

- Bon, je te laisse le contrôle hein. Mais rappelle-toi : on est pas là pour s'amuser avec des monstres, on est censées sauver Kaloo. Et vu que c'est Jeff qui s'en occupe, je crois qu'il vaut mieux qu'on aille les aider...
- Pardon ? Qu'est-ce que tu viens de dire sur Jeff là ?
- Rien... Bouge-toi....

Regard mauvais de Khao.
Celle-ci recula donc, donna quelques coups de tringle et s'élança vers les garçons.
Qui avaient eu l'idée absurde d'utiliser un parasol.
Quoique, leur arme n'était pas mieux.
Elles ne dirent donc rien.
Mais n'en pensaient pas moins.
Le problème, c'est qu'ils ne les avaient pas vu, et n'avaient pas compris qu'elles étaient bien humains (enfin tatris) et pas zombies. Du coup, ils leur barraient le passage et elles ne pouvaient pas les rejoindre.
Heureusement, Kaloo sortit d'un coup, ce qui leur sauva la vie parce qu'un zombie s'était intéressé d'un peu trop près à leur bras.
Elles leur coururent donc après.
Et se retrouvèrent dans la même situation que les garçons.
Restèrent bloquées.
Parce que leur familier était trop épais.
Shit.

Le truc c'est que elles, elles regardaient plutôt en arrière, pour voir à quelle distance était les zombies d'elles. Du coup elles n'ont pas vu qu'ils s'étaient arrêtés. Donc logiquement, elles leur rentrèrent dedans. Tout ce beau monde tomba par terre.
Bon évidement, elles se relevèrent direct, parce que c'était pas le moment pour batifoler sur la moquette.
Elles eurent très peur, parce que les zombies se rapprochaient (elles ne savaient pas vraiment où étaient les deux imbéciles de tout à l'heure et s'en moquaient un peu en fait) et commencèrent un peu à paniquer.
Alors Khao, toujours aussi directe, prit les choses en mains. Puisque c'était les fesses qui coinçaient, il fallait les décoincer.
Elle donna donc un très grand coup de pied dans le popotin de leur familier.
Evidement, elles eurent très mal aux fesses par la suite (d'ailleurs, elles se demandent toujours si, les garçons aillant vu Khao faire ce geste, ne l'avaient pas reproduit... sur elles), mais ça eut le mérite de fonctionner. L'ouverte était débouchée, elles traversèrent la pièce en se ruant vers la fenêtre, qu'elles enjambèrent en sautant (carrément, wesh) en mode super ninja et tapèrent un sprint vers la forêt, accompagnées de leur familier qui ne cessait de leur envoyer des reproches mentaux.

Soudain, un concert de hurlements mêlé à des coincoin hystériques se fit entendre. Le souffle court et souffrant d'un mal de tête lancinant, encore choquée par sa rencontre avec le zombie, Elya releva la tête avec difficulté. Pour apercevoir un canard géant projeté par la fenêtre. La scène était assez ridicule, et Elya en aurait ri en temps normal, mais avec cet éléphant qui sautait sur son crâne et les taches de couleur qui dansaient devant ses yeux, elle avait plutôt envie de pleurer. Elle s'efforçait de ne pas regarder le corps de la créature qui gisait toujours par terre, dégageant une odeur pestilentielle.

Crystal et Khao ne tardèrent pas à rejoindre Kaloo et partirent en courant vers la forêt, sans apercevoir la demi vampyre toujours adossée à son arbre. Elya tenta de reprendre rapidement ses esprits, afin de les appeler et de les suivre en lieu sûr. Bien qu'elle ne soit pas réellement certaine que le terme "lieu sûr" puisse s'utiliser actuellement à Thiercelieux. Toujours est-il qu'elle se sentait plus en sécurité accompagnée de la tatris guerrière. Elle cria:

"Attendez!"

N'obtenant pas de réponse, elle se douta que la tatris était hors de portée de voix. Elle s'apprêtait à leur courir après quand elle s'arrêta net. Elle n'allait tout de même pas laisser Ace et Jeff dans la maison! Surtout avec les zombies et le type bizarre qui leur servait de père! Elle se tança mentalement. Elle ne savait rien au sujet de ce tatris étrange, et le juger suite à une entrevue de quelques minutes n'aurait pas été juste. Hésitant, elle se demanda la marche à suivre. Devait-elle partir du principe qu'Ace et Jeff allaient s'en sortir tout seuls ou bien les attendre? Elle se décida vite. Si il arrivait quelque chose à ses amis, elle s'en voudrait pour le restant de ses jours. si elle survivait plus de quelques heures.

Soupirant, elle se dirigea à pas lents vers la fenêtre, son encyclopédie toujours à la main. Elle était désormais souillée de sang et de... d'autres choses. Abimer un livre de la sorte lui faisait mal au cœur, mais elle n'avait pas tellement le choix. Elle se posta près du carreau brisé, attendant la sortie de ses amis. Elle compta mentalement:

"Si à 10 ils ne sont pas là, je rentre et je vais les chercher" Elle espérait de toute son âme ne plus avoir à retourner là dedans.

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Mer 1 Jan 2014 - 13:54

Nous étions bien sur le point de croire que nous allions nous faire dévorer par ces tarés cannibales de la même façon que leurs victimes précédentes lorsqu'un superhéros armé de son supergadget intervient. Mais non, quelle bonne blague, ce n'est en réalité que ces deux têtes ahuries qui nous servent de fils brandissant un vulgaire parasol. Un parasol. Comme s'ils ne paraissent pas déjà assez bêtes. Enfin, s'ils se sentent assez puissants pour lutter contre une armée de fous avec leur bâton, tant mieux. En très bons pères dignes, il va de soi que nous ne pouvons nous interposer dans leurs affaires. C'est pourquoi nous nous éclipsons gentiment de la salle et nous éloignons le plus possible de ces malades cadavériques.

Nous nous engageons dans le couloir tout en pensant à notre Kaloo. Bien entendu, nous aurions pu le sauver nous-mêmes, mais qu'y pouvons-nous si nos fils nous ont passé devant, nous empêchant totalement de secourir héroïquement notre superduck adoré ? Nous avions donc dû nous rendre et partir bredouille en espèrant de toutes nos forces que nos fils ne feront pas de conneries cette fois et mèneront à bien leur mission. De toute façon, la Tatris hystérique venait de les rejoindre. Nous ne savons pas si c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle, mais il ne reste qu'à prier qu'elles ne foutent pas tout en l'air. Nous adressons donc une pensée au Dieu Canard en lui suppliant de faire en sorte que le sauvetage de Kaloo soit réussi. Vous voyez, je participe à la mission, moi aussi.

Nous arrivons devant la fenêtre et l'enjambons rapidement pour nous retrouver à l'extérieur. La fille à une-tête se tient contre un arbre, la tête baissée. Comme ça, elle ne peut pas voir ce qui se passe autour et ne verra qu'au dernier moment un danger intervenir. Quand je vous dis que les personnes à tête unique ne savent pas réfléchir. Et donc, bien évidemment, elle ne nous voit pas venir. Mais ce n'est pas très important, parce que bon, qu'elle nous voie ou non, ça ne changera rien à la situation, et les zombies seront toujours en train de nous envahir. Les zombies ? Quels zombies ? Pourquoi tu parles de zombie toi ? Mais je ne parle pas de zombie, c'est toi qui parle de zombie !

- Les zombies n'existent pas, patate.
- Mais je te dis que je n'ai pas parlé de zombie.
- Mais si, c'est toi le narrateur.
- Comment ça c'est moi le narrateur ? Depuis quand je suis le narrateur ? Qui a décidé ça ?
- C'est m... aaAARGH !

Nous préférons mettre ça au clair tout de suite : ce n'est pas dans notre habitude de crier ainsi. D'habitude, nous sommes calmes, réfléchis et ne cédons jamais à la panique, un sentiment bien trop puéril pour quelque scientifique de ce nom. Mais cette fois-ci, nous avons été pris de court : quelque chose venait de nous frôler. Nous faisons volte-face et envoyons un énorme coup d'extincteur à notre agresseur. Ah, en plein dans le mille. Je suis vraiment trop fort. Hum, hum. Le corps du monstrueux cannibale que nous venons d'assomer tombe à terre, juste à nos pieds. C'est répugnant. Et comment se fait-il qu'ils puent autant ? A croire qu'ils ne se sont pas lavés depuis des mois. C'est leur religion qui veut ça ? Ils sont adorateurs du Dieu Putois ? Peuh, hérétiques.

Nous jugeons donc que rester ainsi plantés là dehors à attendre est plutôt dangereux. Pourquoi attendons-nous, déjà ? Ah oui, Kaloo. Et les autres Tatris. Qu'ils se magnent un peu le popotin ! Nous n'avons pas que ça à faire ! Nous décidons de rentrer à l'abri et enjambons pour la énième fois la fenêtre qui donne sur le couloir. Nous allons finir par la connaître par coeur, à force. Ah, c'était mieux ici. Il n'y a pas de fous furieux dans le couloir. Il y en a dans la salle, mais pas dans le couloir. Ils doivent être trop occupés tous à manger le parasol d'Ace et Jeff. Ah, tiens, en parlant d'eux, ils arrivent en courant. Oh, Kaloo arrive aussi !

- Mon Kaloo !
- Non, c'est MON Kaloo !
- Tais-toi. Mon Kaloo, viens donc dans les bras à Papas !

Nous tendons les bras vers notre superduck chéri, de manière à l'accueillir comme il se doit. Mais.

- Qu'est-ce que... ?
- Kaloo ?
- Oh non, Kaloo est coincé dans la porte !
- Merci, captain Obvious.
- Captain qui ?

Enfin, le temps que nous débattions sur ce captain machin, notre Kaloo fut projeté en avant hors de la porte et la Tatris qui se trouvait derrière se met à courir comme une furie vers l'extérieur. Nous haussons un sourcil puis le rabaissons. Bon, elle fait ce qu'elle veut, hein, si elle veut passer pour une folle hystérique, ce ne sont pas nos affaires. En attendant, nous courons vers notre canard, dans le but de le serrer dans nos bras aimants, mais nous apercevons juste derrière les créatures puantes se diriger vers nous. Rapidement, nous tournons les talons et sortons à l'extérieur, trop pressés de mettre notre vie en sûreté.

Nous voyons les deux filles courir vers la forêt, puis la une-tête s'arrêter, comme si elle voulait réfléchir. Mais non, cocotte, tu n'as qu'un seul cerveau, tu ne peux pas réfléchir correctement. Laisse donc faire les gens intelligents pour ça. Moi par exemple. Ou moi. Mais bon, là, pour le moment, nous n'avons pas tellement envie de prendre une pause pour réfléchir. La survie de la planète est en jeu. Nous poursuivons donc l'autre Tatris vers la forêt, puis nous nous disons que nous ne l'aimons pas, alors nous nous arrêtons à notre tour. Bon. Nous revenons sur nos pas de façon à rejoindre le petit groupe resté près de la maison.

- Bon, alors. Qu'est-ce qu'on fait ?
- On ne va pas rester plantés là pendant trois heures !
- Où est Kaloo ? Ah, il est là.
- Vos amies tarées sont parties vers la forêt.
- Merci captain Obvious.
- Mais qu'est-ce que tu as avec ce captain Obvious, à la fin ?
- Je ne sais pas. Bon, qu'est-ce qu'on fait ?
- On peut aller dans le laboratoire, sinon, c'est très sûr.
- Enfin, il ne faut juste pas respirer la solution que nous avons créée, parce que les scientifiques ont eu des réactions bizarres en le faisant.
- Oui, ils sont devenus aussi idiots que ces monstres. Mais bon, ça ira. Il faudra juste faire attention, qu'en dites-vous ?

:o :

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Mer 1 Jan 2014 - 15:54

Vous savez quoi ? Cette histoire commence vraiment à devenir bordélique. Tout le monde court après tout le monde mais personne ne sait où est le voisin. Comment voulez-vous survivre en pleine apocalypse zombie de cette manière ? Ha ! Vous faites le malin quand il s'agit de botter le cul d'un canard, de faire mumuse avec des solutions chimiques ou bien avec une pauvre encyclopédie qui n'a rien demandé, mais cette fois vous n'en menez pas large ! Eh bien, commençons par re-situer l'action.

Je suis donc en ce moment même coincé dans une porte trop étroite par votre faute ! Eh oui ! Pas la peine de me regarder avec ces yeux, je sais très bien que c'est vous ! Vous auriez pu, je ne sais pas, moi... L'élargir avec votre magie ! Comment ça, elle ne marche plus ? Gnagnagna, toujours la bonne excuse. Ah oui, pour fanfaronner, on est bon, mais personne ne pense à Kaloo ! Ce pauvre bon vieux Kaloo... Alors évidemment, vous ne comprenez bien à mes cancanements. "Des coin coin hystériques", dit l'autre. Tss. Bref, vous avez donc mes maîtres devant moi avec leurs têtes trop mignonnes d'ahuris, (ah, ce qu'ils sont gentils, mes maîtres !) et mes maîtresses derrière moi, en extase devant mon charmant popotin. Ah, ce qu'elles sont symp...

AAAAOUUUUCH ! Mais ça fait MAL ! Mes fesses, nom d'un asticot trop juteux, mes fesses ! Je ne vais plus pouvoir m'asseoir pendant au moins une semaine ! Ah, c'était malin, ça, très malin... Mais mais mais elles ne m'écoutent même pas, en plus ! J'ai beau les engueuler sec mentalement, elles m'envoient balader ! À quoi ça sert de pouvoir enfin discutailler avec ces satanés humains s'ils ne vous écoutent même pas ? Bon, ce n'est pas grave. Ce sont mes maîtresses, quand même. Je les aime beaucoup, vous savez. Elles franchissent la porte d'un bond, regardez comme elles ont la classe ! Elles gèrent grave ! Mes maîtres l'ont franchie juste avant elles, mais c'était un peu plus maladroit. Mais c'est pas grave, ils sont tellement mignons comme maîtres ! Surtout Ace. Ah la la... Sans eux, je serais toujours dans cette armoire ! Bon, d'accord, ce sont eux qui m'ont planqué à l'intérieur, mais quand même... Ils sont gentils.

Je franchis la fenêtre à mon tour avec tellement de swag que toutes les canes du pays en sont éblouies. Enfin... Je suis sûre qu'elles l'auraient été s'il y en avait eu. Ce coin n'est pas terrible : aucune jolie cane à séduire... Ah parce que oui madame, enfin mademoiselle, enfin peu importe, on dit une CANE, pas une canarde. Ça ne veut rien dire ! Enfin, ce n'est tout de même pas à moi, un canard, à apprendre à vous, une humaine, à parler ! Je vous apprendrais bien à cancaner mais vous êtes trop ridicules lorsque vous vous bouchez le nez. Chez nous, c'est naturel. Eh ouais, on a le swag ou on ne l'a pas.

Nos maîtresses se mettent à gambader joyeusement vers la forêt, alors je les suis tout ausi gaiement. Oh, regardez qui voilà ! Mes créateurs nous suivent ! Oh, je les adore mes créateurs. Eh bien oui, je leur dois la vie, tout de même ! Bon c'est vrai, ils ne sont pas très gentils avec mes maîtres, mais voilà, ils sont trop occupés à vénérer mon espèce ! Quelle bonté, quelle présence d'esprit ! Oh, mais... Ils s'arrêtent ? Mais non, revenez ! Bon, tant pis pour mes maîtresses. Je les suis pendant qu'ils retournet vers le jardin. Un jardin très sympathique, mais un peu petit. Cette maison n'est pas faite pour les superducks, de toute manière.

Dans le jardin, il y a la gentille jeune fille, Elya, qui a l'air de s'inquiéter beaucoup.

-Si à 10 ils ne sont pas là, je rentre et je vais les chercher.

Quoi, mes maîtres sont encore dans la maison ? Pfft, quand je vous disais que cette histoire était bordélique... Mais non, regardez, ils sont là ! Ils surgissent de derrière un bosquet :

-Mais on est là, patate !
-Tu nous as pas vus sortir ?
-Tu vois bien que non, Ace. Bon, tout le monde est là...

Ah, mais je comprends tout ! Mes maîtres avaient une petite envie alors ils se sont réfugiés dans un bosquet, et c'est pour ça que la gentille jeune fille ne les a pas vus. Je sautille vers eux en agitant les ailes. Jeff a oublié quelqu'un ! Vous voyez comme c'est bête qu'on ne puisse pas discutailler ?

- Bon, alors. Qu'est-ce qu'on fait ?
- On ne va pas rester plantés là pendant trois heures !
- Où est Kaloo ? Ah, il est là.
-Coincoincoincoin !
- Vos amies tarées sont parties vers la forêt.
- Merci captain Obvious.
- Mais qu'est-ce que tu as avec ce captain Obvious, à la fin ?
- Je ne sais pas. Bon, qu'est-ce qu'on fait ?
- On peut aller dans le laboratoire, sinon, c'est très sûr.
- Enfin, il ne faut juste pas respirer la solution que nous avons créée, parce que les scientifiques ont eu des réactions bizarres en le faisant.
- Oui, ils sont devenus aussi idiots que ces monstres. Mais bon, ça ira. Il faudra juste faire attention, qu'en dites-vous ?

Mes maîtres ont l'air très contents de ce que viennent de dire mes créateurs ! Ah la la, quelle famille unie !

-C-c'est très rassurant, ce que vous venez de dire là, Papas, gémit Ace en prenant une expression apeurée.
-Bon OK, va pour le labo.
-Mais mais mais tu as perdu la tête ?! On sait d'où viennent tous ces monstres, maintenant, alors le seul endroit où il ne faut surtout pas être, c'est là-bas !
-Pourquoi pas ?
-Mais parce qu'ils sont tous là-bas, enfin !
-Bien sûr que non. Ils se sont barrés au concert dès qu'ils se sont rendus compte qu'il n'y avait plus rien à bouffer au labo.
-Peut-être... Mais on risque de respirer le produit bizarre, là...
-Non plus. S'il s'était propagé dans l'air, on le saurait. Papas auraient été contaminés.
-Donc on a qu'à éviter le coin où se trouve la solution ? Mouerf... Je croyais que tu voulais qu'on s'en aille.
-Et si la forêt regorge de morts-vivants, on fait comment ?
-T-t-tu crois ? B-bon... Tout le monde est d'accord ?

C'est très gentil tout ça, mais mes maîtres ont oublié mes maîtresses ! Enfin quoi, ce sont leurs amoureuses, tout de même, ils devraient se rendre compte de leur absence. Mais si, mais si, ils sont amoureux ! Ça crève les yeux ! Ils sont trop mignons d'ailleurs. Je ferai un canard d'honneur très swaggy à leur mariage, vous ne croyez pas ? Mais en attendant...

-Coincoincoincoincoin !
-Ohhh, Kaloo, regardez-le, il est trop mignon !

Je plaque une aile contre mon front, exaspéré. Oui, Ace, tu es très gentil, mais il faut m'écouter un peu.

-Héé, mais il manque cette furie de Khao !

Ahh, quand même !

-Elles vont bien finir par revenir.

Roh, quelle mauvaise volonté... J'envoie une image du jardin avec tous les amis réunis dedans à mes maîtresses. Voilà, comme elles sont très intelligentes, ça les fera revenir.

© Halloween sur Never-Utopia

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Jeu 2 Jan 2014 - 16:53

TDLFR Party Zombie

Le popotin est coincé !

- Khao... ha... ha... ha... je crois que nos poumons commencent à fatiguer...
- Ha... ha... Effectivement, je pense qu'on pourrait s'arrêter...
- Très bonne idée...

Elles stoppèrent leur course et respirèrent avec difficulté, haletantes. Elles regardèrent derrière elles : plus personne.

- Où est passé Kaloo ?
- Et Ace ?
- On s'en fout d'Ace.
- Nan.
- Dans ce cas je pourrais aussi demander où est la meuf là...
- Elya.
- Ah oui Elya.
- On s'en fout d'Elya.
- Oui, mais c'était pour te faire comprendre qu'on s'en fout d'Ace.
- Moi je m'en fous pas d'Ace.
- Et pourquoi tu t'en fous pas d'Ace ?
- Parce qu...

L'arrivée d'une image dans leurs esprits sauva Crystal et stoppa net le début de la dispute.

- Putain faut qu'on revienne en arrière, ils se sont tous arrêtés !
- Finement observé, t'as trouvé ça toute seule ?
- Va te faire fou...
- Ferme-la on y va.
- Pff... J'ai la flemme.
- Ben c'est moi qui conduit alors.

Elles commencèrent à marcher lentement vers le jardin. Khao râla beaucoup mais Crystal l'ignora et demanda à Kaloo pourquoi ils s'étaient tous arrêtés. Le canard leur envoya un souvenir de la discussion des pères et des fils.

- Mais n'importe quoi, faut pas y aller !
- Ben si justement réfléchis Crystal !
- Mais non, c'est la source ! Faut jamais aller à la source c'est bien connu !
- Mais si justement ! C'est comme les rivières ! Pour boire, faut aller à la source !
- Mais on s'en fout des rivières, on parle de zombies !
- Ben quoi les zombies ?
- Ben faut pas aller de là où c'est parti !
- Ben si, ils y sont plus maintenant !
- Ben non, c'est leur nid !
- Mais un zombie n'a pas de nid !
- Ben qu'est-ce que t'en sais ? T'es un zombie toi ?
- Non, mais j'aimerais bien que t'en sois un toi !
- Pour que je te bouffe la cervelle ?
- Yerk non !
- Bon alors ferme ta...
- Ta gueule, on est arrivées.
- J'en ai rien à faire !
- Mais si, il faut bien qu'on se regroupe !
- Hien de quoi ? Mais...
- J'ai l'impression qu'on a inversé nos rôles là.
- Ouais, faut revenir à la normale.

Elles s'approchèrent du groupe et se mirent à les engueuler.

- Mais qu'est-ce que vous foutez ? Vous avez pas compris que les zombies veulent nous bouffer ?!
- Et vous restez plantés dans le jardin à attendre qu'ils sortent !?
- N'importe quoi !
- Ouais voilà, n'importe quoi !
- Pourquoi tu répète ce que je dis ?
- Et toi pourquoi tu me demande pourquoi je répète ce que tu dis ?
- Ben parce que j'ai envie de te demander pourquoi tu répète ce que je dis.
- Et moi j'ai pas envie de te dire pourquoi je répète ce que tu dis.
- Je sais pas pourquoi mais j'ai la nette impression qu'on ne comprend rien à ce que nous disons.
- Ah toi aussi ?

Elles se tournèrent vers les garçons et Khao dit :

- Et sinon on est d'accord pour aller au labo.
- Non on est pas d'accord ! Faut pas aller à la source !
- Mais si, c'est comme les rivières, je te l'ai dit !
- Les zombies c'est pas des rivières !
- Ben là c'est pareil ! Considère ça comme une méta... métagore.
- Une métaphore, Khao, une métaphore.
- Ah oui voilà, une métaphore.
- Abrutie.
- Débile.
- Bref, on veut pas y aller.
- Si on veut y aller.
- Roh mais ferme-la ! Je te dis que c'est pas des rivières FAUT PAS Y ALLER, MERDE !

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Sam 4 Jan 2014 - 15:34

-Mais on est là, patate !
Sursaut. Demi-tour. Ace et Jeff! Un immense soulagement envahit Elya. Pas besoin de retourner dans ce trou à rats.

-Tu nous as pas vus sortir ?
Se retenant de lever les yeux au ciel, notre demi vampyre sourit
-Mais si, bien sûr que je vous avais vus. Là, je vérifiais juste si je savais toujours compter.
-Tu vois bien que non, Ace. Bon, tout le monde est là...

La jeune fille observa les alentours. Kaloo, revenu et fidèle au poste était présent et rappelait la présence des pères du jeune tatris. Seules manquaient Crystal et Khao, qu'Elya et les savants avaient vues partir vers la forêt. Et puis soudain, la révélation. En écoutant la discussion, Elya ouvrit de grands yeux. Le responsable de tout ça... n'était autres que le tatris qui se tenait devant elle! Flippant. La situation passa de flippant à carrément terrifiant quand ils proposèrent de retourner à leur labo. Là où tout avait commencé, en gros.

Silencieuse, Elya écouta le débat. Elle ne savait pas quoi faire, et, voyant que même Ace n'était pas d'accord avec Jeff (comme toujours me direz-vous, mais là, c'était plus grave), elle commença à réellement s'inquiéter. Comme pour tout arranger, les filles débarquèrent.

-Mais qu'est-ce que vous foutez ? Vous avez pas compris que les zombies veulent nous bouffer ?!
- Et vous restez plantés dans le jardin à attendre qu'ils sortent !?
- N'importe quoi !
- Ouais voilà, n'importe quoi !

Entièrement d'accord.

- Et sinon on est d'accord pour aller au labo.
- Non on est pas d'accord ! Faut pas aller à la source !

Génial. Si même les deux têtes des tatris n'étaient pas d'accord, on n'allait pas aller loin.

- Mais si, c'est comme les rivières, je te l'ai dit !
- Les zombies c'est pas des rivières !
- Ben là c'est pareil ! Considère ça comme une méta... métagore.
- Une métaphore, Khao, une métaphore.
- Ah oui voilà, une métaphore.
- Abrutie.
- Débile.
- Bref, on veut pas y aller.
- Si on veut y aller.
- Roh mais ferme-la ! Je te dis que c'est pas des rivières FAUT PAS Y ALLER, MERDE !

Au fil des disputes, Elya, d'ordinaire timide et silencieuse sentait son exaspération monter. Ils étaient là, à ne rien faire, alors que des zombies pouvaient les attaquer d'une seconde à l'autre. La jeune fille se retint quelques secondes, puis craqua.

-STOOOOOOOOOOP!

Quelle voix! Elle s'étonnait elle même. Bon, maintenant tout le monde la regardait avec de grands yeux. Ce qui, bizarrement, au lieu de la gêner comme d'habitude, ne fit qu'augmenter son énervement.

-Quand vous aurez fini de vous disputer bêtement, on pourra peut être se tirer de là? Déjà, que chaque tatris mette ses deux têtes d'accord, le reste on verra après! Et vite si possible, j'ai pas vraiment l'intention d'attendre qu'un zombie nous tombe dessus! De toute façon, on est d'accord que où qu'on aille, c'est pareil? Comme disait Jeff, les zombies n'ont sûrement plus rien à manger au labo. Donc ils ne sont plus là bas. Et s'ils y sont, ça ne change RIEN par rapport au reste de la ville.

Elle marqua une pause, et respira. Elle avait été mise à l'écart dès le début, en pauvre petite une-tête qu'elle était, mais que cette bande de tatris le veuille ou non, elle faisait partie de l'équipe. Cette invasion lui avait donné confiance en elle, chose qu'elle n'avait jamais réellement ressenti et qu'elle n'avait pas l'intention de laisser passer.

-Donc maintenant, vous vous grouillez. Si on ne va pas au labo, on va ailleurs, la ville est l'endroit le moins sûr.

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Dim 12 Jan 2014 - 0:53

Ah, c'est toujours extrêmement plaisant de voir que tout le monde approuve nos idées. Mais dans un sens, ce n'est pas étonnant : tout ce qui sort de nos deux cerveaux (enfin, surtout le mien) ne peut être que parfait. Il faut bien se l'admettre, sans mauvaise modestie, il n'existe en ce monde aucune pensée qui soit plus merveilleuse et plus intelligente que la notre. Mais laissons là nos débats philosophiques et concentrons nous sur le moment présent. Nous venons donc d'annoncer notre théorie selon laquelle nous pourrions nous abriter dans le laboratoire, et nos fils, qui décidemment semblent avoir une envie irrépressible de se faire remarquer, répondent aussitôt en se disputant. La moins stupide des têtes approuve l'idée, mais l'autre (Ace, sans doute) agit comme une poule en chaussettes mouillées et refuse de suivre, tel un abruti.

Heureusement, il ne tarde pas à entendre raison. Inutile de préciser que nous sommes tout-à-fait ravis de voir qu'il reste tout de même un peu d'ouverture d'esprit dans son cerveau à moitié vide. Au moment même où nous parvenons à cette conclusion, la Tatris folle arrivent en trombe et nous livrent un dialogue aussi anormal que leur personnalité. Nous ne comprenons pas tout, et ce malgré notre intelligence brillante, mais il semblerait qu'elles aient un désaccord à leur tour. Ah là là. Ces gosses, je vous jure. En parlant de gosse, la une-tête veut sans doute elle aussi faire son show car elle commence à gueuler un STOP de façon totalement hystérique. C'était la mode, de crier n'importe quand et n'importe comment, ou bien ?

Elle se lance ensuite dans un long discours comme quoi les « zombies » (des zombies, franchement, quelle idée. ces jeunes ont dû tomber sur la tête) allaient venir si on ne bougeait pas notre popotin et que patati et que patata et bla bla bla. Pas plus haute que trois pommes et elle se permettait déjà de prendre ce ton autoritaire. Quelle enfant mal élevée ! Nous n'aimons pas les gens comme ça. Bon, nous n'aimons pas les gens tout court, en vérité, mais c'est une autre histoire. Quoiqu'il en soit, elle aurait bien besoin d'une petite correction. Et comme nous sommes les seuls adultes un minimum sensés ici, nous nous en chargeons nous-mêmes :

- Et bien, et bien, il n'est pas utile de s'énerver ainsi.
- Et n'oublions pas que le savoir-vivre veut que l'on s'adresse aux très grands hommes...
- Tels que nous.
- … avec un peu plus de courtoisie, n'est-ce pas ?
- De plus, rappelons que les zombies n'existent pas et qu'il est totalement idiot de vouloir s'acharner à appeler ces fous ainsi.
- Tout-à-fait, Gra.
- Elémentaire, mon cher Ham.
- Ster.
- …
- Enfin, pour ce qui est de la décision à prendre concernant l'endroit où nous rendre, elle est toute prise.
- Nous irons au laboratoire.
- Alors ! Qui m'aime me suive !

Grâce à nos talents de grands scientifiques honorables, il est évident que tout le monde nous aime. Ainsi, tout le monde nous suivra. Nous prenons notre arme extincteur à la main, au cas où, et ouvrons la marche, entraînant Kaloo à nos côtés. Par chance, le laboratoire n'est qu'à quelques pas de nous, et nous n'avons dû qu'assomer deux ou trois cannibales qui s'amusaient à nous renifler d'un peu trop près, malgré nos menaces, avant d'y parvenir. Nous nous réfugions aussitôt à l'intérieur et fermons la porte derrière notre groupe.

Sujet: Re: Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Dim 12 Jan 2014 - 11:06

Fin de l'introduction.

Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas 66876710

Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Jean-e10

Jean-Eustache le corbeau, sentant une crampe pointer dans son aile droite, décida finalement de se poser sur une branche. Il était contrarié. Plus un seul petit ver grassouillet à se mettre sous la dent dans ce village paumé et ses alentours. En même temps, vu le boucan qu'il y avait depuis le début de la matinée, Jean-Eustache pouvait les comprendre. Est-ce que les lombrics avaient des oreilles ? En tout cas, lui, oui, et il le regrettait.

Décidant qu'il s'était assez reposé, il reprit son vol, se dirigeant cette fois vers le village en espérant y trouver quelques restes de nourriture Grandienne, faute de vers grassouillets. La cacophonie qui emplissait la place centrale remua son pauvre petit coeur sensible, le faisant battre beaucoup trop fort, et Jean-Eustache maudit encore une fois la folie des Grands. Enfin il aperçut un énorme cornet de pop-corn renversé dans une rue un peu à l'écart de la foule en délire. Il se posa, regardant autour de lui avec méfiance, puis commença à picorer, lorsque des hurlements retentirent. Pressentant un danger imminent, il jugea plus prudent de décoller de nouveau. Grand bien lui en prit : quelques secondes de plus, et il mourait écrasé sous les pas de milliers de Grands poussant des cris de terreurs, comme s'ils venaient de voir la mort en personne.

Cette fois-ci, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Les Grands étaient FOUS, ce village était FOU, et ils allaient tous le rendre FOU. Indigné, il s'échappa, pressé de fuir cet endroit maudit. Peut-être un peu trop pressé. Battant des ailes à toute vitesse, le bec en avant, sa rencontre avec le mur invisible fut... fracassante. Ainsi se termine l'histoire de Jean-Eustache, le corbeau mal luné de Thiercelieux.

~ FLASH-INFO ~

12 : 12 : 12

Mesdames et Messieurs, une information de la plus haute importance vient de nous parvenir, et nous nous voyons dans l'obligation d'interrompre notre programme

Le petit village de Thiercelieux, au nord-ouest de Viridis, a apparemment été touché par un étrange virus dont l'origine nous est encore inconnue. Le virus se propageant à une vitesse phénoménale et étant, d'après nos informations, mortel, le gouvernement Viridiens s'est trouvé dans l'obligation de clore la zone touchée, autrement dit Thiercelieux et ses environs. D'après M. Bar'hatain, ministre de l'intérieur, cette mesure aurait été prise "dans l'intérêt de toute la population AutreMondienne, pour la sécurité de tous". Selon la même source, les personnes restées à l'intérieur de la zone seront prises en charge le plus rapidement possible, lorque le gouvernement aura trouvé une solution.
Voici toutes les informations que nous avons pour l'instant, nous vous communiqueront le déroulement des évènements au cours des heures qui suivront.

Tout de suite une pause pub, restez avec nous sur AutreMondeTV5.

___________

18 : 00 : 06

Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Journa10

Que d'émotions depuis ce matin !

Il est 18h sur AutreMonde5 et nous accueillons à présent le Dr. Med'oc, spécialiste des VNI (Virus Non-Identifiés), qui va nous éclairer sur les évènements incroyables de ce 24 Saltan, jour qui restera probablement gravé dans l'histoire.

> Bonjour Docteur.

Introduction ~ PV Groupe des Bamboulas Retour10

> Bonjour.

> Quelles sont vos impressions sur les évènements de ce matin ?

> Eh bien... Je pense que les circonstances qui nous réunissent aujourd'hui sont de celles dont la gravité ne peut échapper qu'à ceux dont la légèreté et l'incompréhension constituent un conglomérat d'ignorance que nous voulons croire indépendant de leurs justes sentiments.
L'exemple glorieux de ceux qui nous ont précédés dans le passé doit être unanimement suivi par ceux qui continueront dans un proche et lumineux avenir, un présent chargé de promesses que glaneront les générations futures délivrées à jamais des nuées obscures qu'auront en pure perte essayé de semer sous leurs pas les mauvais bergers que la constance et la foi du peuple en ses destinées rendront vaines et illusoires. C'est pourquoi...

> Ahemm, merci beaucoup, Docteur, mais je suis forcée de vous interrompre, nous avons encore beaucoup de choses à dire.

> En effet.

> Le virus, donc. D'après les informations que nous avons, pouvez-vous savoir de quoi il s'agit ?

> Eh bien, nous sommes de toute évidence en présence d'un phénomène souvent évoqué et repris par les terriens : la Zombification. Nous avons toujours pensé que ces créatures qui inspirent nombre d'oeuvres terriennes encore aujourd'hui étaient inspirés de "nos" Zombies, universellement reconnus comme étant inoffensifs. Il semblerait que nous nous soyons trompés, ou en tout cas que le mythe ait tourné à la réalité. Il s'agirait donc d'un virus, qui contamine les vivants, mettant leur corps dans un état de... pardon aux âmes sensibles... putréfaction avancée, comme s'ils étaient morts depuis longtemps. Si l'origine de la transmission du virus est inconnue, nous savons en revanche qu'il est ensuite transmissible par morsure, ou par griffure profonde. Les zombies perdent en effet dès leur contamination toute trace d'humanité, et cherchent justement à se nourrir... de chair humaine. Etant donné que ce sont des morts-vivants, la seule manière de les tuer définitivement est de mettre hors d'état leur cerveau. La durée de la contamination est indéterminée, mais on peut supposer qu'en fonction de la résistance des individus, notamment selon le système immunitaire propre aux différentes races, elle peut être très variable, allant de quelques minutes à plusieurs heures, ou même jours. Ceux pour qui elle est plus longue se trouveront donc dans un état de semi-zombification, pas nécessairement identifiable par leur entourage. Mais je ne vais pas m'attarder sur les détails, surtout que rien de ce que je dis n'est certain. Je renvoie les intéressés aux films et livres terriens, qui exposeront bien mieux que moi le sujet.

> C'est épouvantable ! Et cela se propage très rapidement ? Les habitants de Thiercelieux ont-ils une chance de survivre ?

> Rapidement, oui, surtout au début. L'effet de surprise et le nombre déjà conséquent de zombies a été fatal à une grande partie du public du concert diffusé en direct, qui a été interrompu devant vos yeux. Cependant, il est à noter que les zombies ne courent pas et se déplacent souvent d'un pas traînant, leur corps fonctionnant au ralenti. De plus, ils ne "pensent" pas. Ils sont comme des animaux dont le seul but est de se nourrir de chair humaine, mais ils sont incapable d'agir en groupes organisés ou de mettre en place un quelconque plan de chasse, ce qui laisse à nos victimes deux avantages : la rapidité et la réflexion. Quant aux inconvénients dus à la zone...

> Oui, justement, cette zone magique de mise en quarantaine, quels effets secondaires a-t-elle ?

> La magie ne fonctionne plus à l'intérieur. Ce qui est un énorme désavantage pour les sortceliers qui se trouvent démunis de leurs pouvoirs. Mais nous avons aussi été informés d'un "bug" du dôme magique, qui annihilerait de même les pouvoirs de regénération et de transformation des Lycans, ainsi que ceux des Vampyrs, bien qu'ils soient inscrits dans leurs gênes. Les recherches les plus poussées à ce sujet indiquent qu'il existe aussi une probabilité que les fluctuations importantes de l'environnement magicologique jouent dans cette déficience du dôme.

> Je vois. Si je comprends bien, ils doivent donc compter uniquement sur leur apparence humaine et leurs capacités physiques. Une question : les familiers peuvent-ils être contaminés ?

> Hmm... Ce n'est qu'une supposition, mais il est probable que les zombies, qui se fient à leur odorat, confondent les familiers et leurs maîtres, et les mordent, sans les dévorer entièrement, à priori, puiqu'ils n'aiment pas la chair animale, les zombifiant ainsi. Si le lien avec son maître est très fort, il est même possible que celui-ci en soit affecté et se trouve dans un état alternatif, des "semi-zombies", si vous voulez.

> Quelle horreur. Et pour conclure, vous qui avez déjà été confrontés à des mises en quarantaine, comment croyez-vous que les survivants vont réagir et s'organiser ?

> Dans ces cas-là, en général, la majorité des gens a pour premier réflexe de se parquer chez soi et de barricader portes et fenêtres, oubliant toute notion de solidarité, et n'obéissant plus qu'aux lois de la survie. Ils peuvent même aller jusqu'à s'entretuer pour de la nourriture ou tout simplement par méfiance. L'originalité du cas de Thiercelieux est qu'un grand nombre des victimes de la zone sont des touristes, et n'ont donc pas de logement où s'enfermer. Il faut espérer qu'ils sauront s'organiser et garder un minimum de solidarité, afin qu'il y ait un maximum de survivants lorsque l'antidote aura été trouvée. Je me permets de rappeler qu'ils ne sont pas au courant de l'existence d'un virus et pensent probablement être attaqués par des créatures étrangères, sans savoir que ce sont en réalité des humains contaminés. N'étant pas en connaissance de cause, ce ne sont en aucun cas des meurtriers, seulement des survivants qui doivent actuellement être en train de vivre l'enfer.

> En effet, nous pensons tous à eux et nous les encourageons de tout notre coeur. Merci pour toutes ces précisions, Docteur, cette émission se termine là, bonne soirée à tous.

<< Félicitations, vous avez terminé le post d'introduction. (Avec 53 minutes de retard !! :O) Vous pouvez désormais ouvrir un nouveau RP où vos compagnons d'infortune et vous vous organiserez pour survivre... >>

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