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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: Le LancovitLe Lancovit :: TraviaTraviaPartagez
 

 Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]

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Charlie Plum


Charlie Plum

Age du personnage : Une vingtaine d'années pour la plupart des gens.

Familier : Aucun.
Couleur de magie : Red, darling.
Niveau de magie :
  • Très faible
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé
  • Elevé


Métier : C'est pas un métier... C'est plus complexe que ça encore. o/
Résidence : J'ai pas vraiment de chez moi, à proprement parler.
Dans le sac : T'es sur de vouloir t'aventurer par là ?

Affinités : Une autre bouteille Punkette?
Soren je pensais pas te revoir un jour
Will... T'es pas si facile en fait.

MessageSujet: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeDim 19 Mai 2013 - 17:07





Chacun sa drogue
BETH ∞ CHARLIE


Je sais que je passe beaucoup de mon temps libre dans des bars. Je ne sais pas vraiment ce que j’y cherche. De la compagnie, de l’amusement, de l’amour, de la folie ? Peut-être parce qu’il s’y passe beaucoup et toutes sortes de choses. Parce qu’un bar, c’est humain. C’est rationnel. Quand on se défonce la gueule avec de l’alcool, on se sent vivant. Moi je n’y arrive pas. Peut-être parce que je ne fais pas tout à fait partie du monde des vivants.


♦♦♦

Je peux rester là, seule, au milieu d’une foule, à la regarder pendant des heures. Elle forme une entité unique. A elle seule, elle représente le monde. Folle, pressante et insouciante. Variée. Des enfants jouent, des hommes d’affaire passent. Des gens rient, d’autres, plus rares, pleurent. Et moi je suis seule, bien qu’entourée. J’essaie de m’imprégner de son vivant. Qu’est ce que je représente, au fond ? Je ne suis qu’un grain de sable qui gène le rouage du temps. Je défie les lois de la nature, qui, sur Autremonde, n’ont plus lieu d’être. Je ne suis pas exceptionnelle. Je suis comme eux. Mais eux ne restent pas plantés là. Peut-être parce que tout ne tourne pas rond chez moi. Souvent je me dis que je suis mal née. Il faudrait que je recommence tout. Je n’ai fait que causer du tort. . . Et cette lutte insensée et obsessionnelle n’est qu’égoïste. Je suis folle. Folle de douleur. Après tout, les gens fous n’ont plus de cœur, et le mien ne fait pas exception à la règle. Il n’est plus. Il n’existe plus. Car oui, c’est dans ces moments là que je me demande quel est le but de cette poursuite. Jack, je l’ai déjà vengé. Mais je ne m’arrête plus. Une autre drogue que le sang ? Je suis terriblement insignifiante. C’est tellement plus facile d’être un bouchon balloté par les flots de la rivière. Se laisser porter, se laisser faire. Le manque n’a pas lieu d’être lorsque l’on ne connait pas. Mais moi je suis happée par l’inconnu.

La nuit tombe. Les rues se vident peu à peu. La Foule rentre chez elle. Je ne sais pas c’est où le « chez elle ». Moi aussi j’aimerais bien avoir un chez moi. Paris. Je frissonne. Ca fait longtemps que ce n’est plus chez moi. Avant, je la connaissais par cœur. Maintenant, elle n’est plus qu’une ombre du passé. Il se met à pleuvoir, l’eau dégouline sur mes vêtements trop fins. Je balance ma tête en arrière, la pluie s’intensifie. Elle ruissèle dans mes cheveux, salit de noir mes joues. J’ai froid. Il faut que tu bouges Charlie, il faut que tu bouges. Je ne sais pas si ce sont des larmes dans mes yeux ou non. Je me croyais forte. C’est ce que je pensais. Mais parfois il faut un rien pour que la pyramide titanesque de carte s’effondre. J’ai froid. J’aimerais que quelqu’un m’aide, que quelqu’un me tende la main. Mais je suis seule. Tu n’as jamais eut personne Charlie. Je frissonne à nouveau. Je ne sais pas ce qui a déclenché tout ça. Peut-être le fait de reparler à Soren. Car lui à l’époque, en avait quelque chose à foutre de moi. Mais moi jamais rien. J’ai plus d’une centaine d’année, et j’agis comme un enfant. Quand vais-je grandir ? Je ne sais pas, dans ma vie, l’avenir n’a pas lieu d’être.

Je m’efforce de bouger. Rester là alors que la nuit est bien avancée, ça ne sert à rien. Je traîne mes pieds jusqu’à un bar, un peu au hasard. Il y avait de la lumière dans cette auberge. Ca faisait extrêmement longtemps que je n’avais pas fait de rechute. Et, mis à part quand Jack est parti, jamais aussi fort. Quel est mon but… ? J’ai l’impression de remonter la tête à la surface. A la surface d’un océan de folie. Car mes agissements ne sont qu’un cercle vicieux. . . Je m’engouffre dedans pour ne pas avoir peur, pour me laisser aller. Une poupée cassée. Je m’assois au bar, et pose ma tête dessus. Un serveur (mignon soit-dit en passant (je l’imagine comme Shin, tu vois *Q*)), me tapote l’épaule et me demande ce que je veux boire. Je n’ai pas envie de boire. Non. . . Je le lui dit, très gentiment, avec un faible sourire aux lèvres. Ca fait longtemps que je n’ai pas souris si sincèrement. Et ça se sent, le rouge lui monte aux joues, sur son visage d’enfant. Quel âge a-t-il au juste ? Il n’est pas majeur en tout cas. Il s’assoit sur la chaise à côté de moi, me regardant toujours, et me demande c’est quoi le problème, très simplement. La plupart des enfants posent des questions dénuées de second sens, c’est en cela qu’ils sont purs. Je fais non de la tête, toujours mon sourire aux lèvres. J’ai pas envie de te souiller de mes histoires, petit. Mon attention est attirée par les paroles du barman à une serveuse.

« La punkette a recommencé. . . Oui elle est dans sa chambre là. Nan, tu parles, plutôt crever que d’y aller, ce n’est pas à moi de faire ça ! Ce serait trop bizarre. . . Mais t’inquiète pas, elle n’est jamais allée plus loin que ça. »

Je frissonne. C’est quoi ça ? Au fond, les gens sont tous des lâches, et j’en fais parti. Je ne connais pas une seule personne qui n’a jamais fui dans sa vie. Je me lève précipitamment, demande au serveur où sont les chambres à l’étage. Il rougit à nouveau. Ah, il n’est pas si innocent que ça finalement, il n’a pas comprit ce que je voulais dire. Tremblotant, il me désigne l’étage. J’ai un rire, et lui colle un baiser sur la joue, avant de gravir les escaliers. C’est là que résonne, irraisonnablement fort une musique. Save The Queen. J’ai un sourire. Je t’ai trouvée, punkette.

Je défonce la porte d’où émane le bruit. Peut-être que j’ai trouvé un but. Ne pas laisser les gens s’enfoncer aussi bas que moi. Car tu vois, cette nuit là, miss, je n’avais pas envie que quelqu’un souffre autant que moi. C’est égoïste, mais du bon égoïsme tu vois ? Je ne sais pas de quoi parlais exactement ce barman, mais s’il était vraiment humain, il aurait dut t’aider. Il n’aurait pas dut avoir peur. Car peut-il comprendre c’est quoi, la véritable souffrance ? Je ne pense pas. Mais c’est lorsque j'ai vu, posé sur ta table de chevet un cutter dégoulinant de sang, que j’ai compris à quel point c’est dur d’être seule. Et ça, punkette, à cet instant là, l’avais-tu vraiment compris, quelles étaient mes intentions ?





Fiche par (c) Miss Amazing
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Beth White


Beth White

Age du personnage : 22 ans

Familier : J'en ai pas.
Couleur de magie : J'en ai pas non plus. En fait j'ai rien... *triste*
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeLun 20 Mai 2013 - 18:25







Chacun sa drogue


Et pourtant vous voyez
Ça fait maintenant presque 6 mois que je dors à peine
Que je peux ne rien bouffer pendant deux jours
Sans même m’en apercevoir
Et quand je me regarde dans le miroir / j’y vois un mec bizarre
Pâle, translucide, tellement livide
A faire sourire un génocide
Fauve
•••

Je fixe mon reflet. Il est si terne, triste… Je pose une main sur le miroir froid. Qu’est-ce que je suis moche ! J’ai l’impression d’avoir pris dix ans, d’être un fantôme. Une chose irréelle, à laquelle on ne porte aucune attention. Suis-je si invisible qu’on ne peut pas me voir ? Est-ce que j’excite ou pas ? Je n’en suis même plus sûre. Je ne suis même plus sûr d’être là, d’être réelle. Et je me sens si mal… Ça me prend aux tripes, c’est en moi. Cette boule dans ma gorge qui m’empêche de respirer, mon estomac qui se tord, qui me donne envie de dégueuler. Mais qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi je reste dans cet endroit, à faire semblant d’aller bien, d’être heureuse, d’avoir une chance de m’en sortir. D’avoir une chance de vivre.
En fait, j’en ai rien à foutre de tout ça, ça sert à rien. J’en ai marre de faire semblant. Je suis fatiguée de sourire et d’essayer de tenir debout. Tout ce dont j’ai envie c’est de me laisser aller. J’ai perdue… Ça fait longtemps que j’ai perdue contre tout ça. Contre la vie. Y a plus rien à faire. Je suis une merde, ça a toujours été le cas, comme si j’avais toujours été destinée à devenir ça. Ca… Ça c’est rien. C’est une chose sans consistance, qui fuit, qui mens à tout le monde et surtout à elle-même. Mais maintenant c’est fini, j’abandonne. Faîtes de moi ce que vous voulez. C’est trop difficile de lutter, je n’ai plus la force, je suis épuisée. Je vais me laisser engloutir par la drogue, l’alcool. Je vais me fouttre en l’air même si c’est lâche.
« Tu vois pas que si tu fais rien, tu sers à rien. »
Non ! Je ne veux plus entendre ce genre de choses ! Je ne veux plus me forcer à essayer de devenir quelque chose alors que j’ai toujours su que j’étais rien. J’arrache le miroir et le lance contre le mur. Il se brise alors que je tombe à terre, à genoux dans les bouts de verre et dans la poudre blanche, éparpillée par terre depuis longtemps. Pourquoi j’ai jamais pu être forte ? Pourquoi il faut toujours que les choses, les gens qui me font du bien, disparaissent toujours ? Pourquoi j’ai mal ? Je veux que ça s’arrête ! Je veux juste être heureuse. Je veux rentrer chez moi, avec Elliott. Je suis si petite dans ce monde trop dur.
Je tâtonne jusqu’à empoigner un objet tranchant, un morceau du miroir. Je l’approche lentement de mon poignet déjà en sang. Je l’enfonce lentement, le regardant déchiré la peau encore et encore. Puis je m’arrête, prise d’un haut-le-cœur. Je me jette contre les toilettes et me penche au-dessus de la cuvette et vomis. Mais presque rien. Je n’ai rien mangé depuis si longtemps. La nourriture son gout, elle est fade comme moi… Je retombe mollement sur le sol. Je serre les poings sans vraiment me rendre compte que le morceau de verre s’enfonce dans ma pomme. Je m’en fous. Ça fait mal mais je me sens plus vivante.
Les larmes ruissèlent sur mes joues alors que je ramène mes genoux contre ma poitrine, recroquevillé sur le carrelage froid de la salle de bain. Les Sex Pistols, que j’ai mis à fond, me font mal aux oreilles, font trembler le sol. Je ferme les yeux, je suis tellement fatiguée. Je veux juste dormir et ne plus penser à rien. Me reposer jusqu’à avoir la force de me relever, de recommencer à vivre.
J’entends un bruit, léger, la porte qui grince. Non… Je ne veux pas que quelqu’un me voit, je veux rester seule. Les gens me font trop mal…Je n’ai besoin de personne ! J’essaie de me lever mais je n’y arrive pas. Alors j’agrippe le lavabo pour m’aider puis je m’appuie dessus. Je fais un pas mais mes jambes commencent à me lâcher, alors je m’appuie contre la chambranle de la porte. Pathétique… Je suis tellement pathétique ! Je n’arrive même plus à tenir debout. Ça sert même plus à rien que je tente de jouer à la dure devant cette inconnue qui s’est invité dans ma chambre. Elle veut quoi ? Voler un truc ? Elle s’est trompée de chambre ? Ou alors elle veut me tuer ? Je la fixe dans les yeux. Elle n’a pas l’air bien elle aussi.
Tu vois ma belle, tu n’es pas seule ? Tu n’es la seule personne sur le point de tomber qu’on ne voit pas. Et si on te remarque, si on voit à quel point tu as besoin d’aide, on ne fait rien. Parce que les gens sont trop égoïstes. Parce qu’ils ont trop peur de sombrer avec nous.
On est seule.


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Charlie Plum


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Age du personnage : Une vingtaine d'années pour la plupart des gens.

Familier : Aucun.
Couleur de magie : Red, darling.
Niveau de magie :
  • Très faible
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé
  • Elevé


Métier : C'est pas un métier... C'est plus complexe que ça encore. o/
Résidence : J'ai pas vraiment de chez moi, à proprement parler.
Dans le sac : T'es sur de vouloir t'aventurer par là ?

Affinités : Une autre bouteille Punkette?
Soren je pensais pas te revoir un jour
Will... T'es pas si facile en fait.

MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeLun 20 Mai 2013 - 20:39





Chacun sa drogue
BETH ∞ CHARLIE


Pendant un instant j’ai cru. Malgré cette musique assourdissante, il régnait dans ta chambre un silence terrible. Rien ne bougeait. Et j’entendais mon cœur palpiter d’inquiétude. Je ne te connaissais pas, mais on m’avait mis sous le nez une cause à résoudre. Et si jamais il t’était arrivé le pire, je pense que je m’en serais prit à toute l’auberge. Gosh, une demie-vampyre en furie. Bien entendu, ça m’aurait causé quelques problèmes par la suite. Par souci de discrétion surtout. . . Maintenant que je m’étais lancée pour t’aider, plus personne ne pouvait m’arrêter. Pourquoi le fais-je ? Je n’en sais trop rien. Peut-être que c’était pour briser ma solitude, inconsciemment. Mais, tout ce sang sur cette table, au début, ça m’avait fait plus peur qu’autre chose. C’est ça, qui m’avait inquiété. Sûrement ma partie humaine, me diriez-vous. Mais si je me mettais à penser à mon autre partie, c’est là que tout devenait dangereux. Et j’en prenais seulement conscience, putain de merde. Qu’est-ce que j’étais con, mon dieu ! J’aurais dut un peu réfléchir avant d’entrer. Genre euh. . . En toquant à la porte ? Mais il est bien tard pour y penser. Ma dernière proie était morte il y a quelques jours de cela, et je commençais à avoir faim. Du sang. Je me forçais à me contrôler. Putain de partie de BSH. Je me force à me contrôler. Je n’étais pas venue la pour la tuer, la punkette. Oui, j’essaie de m’en convaincre au moins.

Le parquet grince, la fille entre, cessant fin à mon traquas. Ou peut-être que non, ça n’a fait que l’augmenter. Appuyée contre le mur, elle me toise. Nous nous toisons plutôt, et je sais que j’ai le regard triste. Elle semble si mal en point. De haut en bas, je la scrute, et j’ai pitié pour elle. Car au premier abord, comme beaucoup trop d’autres, elle semble forte. C’est une aura déchirante de confiance en soi, accompagnée d’un physique splendide adéquat. Mais lorsque l’on voit, goutter de ses mains frêles et blanche un sang trop rouge, où brillent des multitudes d’éclats de verre, c’est là que l’on comprend. Que cette fille peut se briser en quelques instants. Je crois que nous nous retrouvons l’une dans l’autre. Hasard ? Je ne le pense pas. Mais dans tes yeux cette nuit là, punkette, brillait une flamme de détresse. Il y avait-il la même dans les miens ?
Je tremble, et m’approche d’elle inconsciemment. Comme attirée. Je dois vraiment faire peur à cet instant, les cheveux en bataille et encore humide de pluie, les yeux tout noirs. A te fixer ainsi. Mais je ne m’en rends pas compte. Non, c’est certain. Je m’accroupi et saisit ta main avec une délicatesse surnaturelle. Contrôle toi Charlie. Plus je m’approche du sang luisant plus il est difficile de faire chemin arrière. Elle est une proie si facile, brisée ainsi, je n’aurais rien à faire. Ma bouche s’approche du poignet translucide, et elle, elle me regarde avec de grands yeux ébahis. Car elle n’a rien vu arriver. Ces grands yeux remplis de peur me rappelle ceux de Jack quand il me regardait, avant. Quand je n’étais encore qu’un enfant. Heureusement que ce regard à bien changé. Mais à cet instant précis, je me suis juré de ne pas te faire du mal. Je n’étais pas là pour ça. Je me relève précipitamment en murmurant un « désolée » à peine audible. On est face à face à présent, je suis un zeste plus grand qu’elle. Je penche la tête sur le côté, lui adresse un sourire amusé en voyant son visage décomposé. . Je me détourne, et scrute la pièce.

« Wah, c’est fun ici. »


Détendre l’atmosphère, c’est ce qu’il y a le mieux à faire. Parce que, comment expliquer à cette fille ce que je fais là, après lui avoir montré un visage de folle. Difficile à dire, je ne saurais pas m’expliquer devant elle. Là, pour l’instant, j’avais juste envie de sortir, de refermer cette porte, et de tout recommencer. Genre "salut, moi c’est Charlie. Ah ouais toi c’est Punkette, je comprends maintenant pourquoi. Euh ce que je fais là ? Moi-même je ne sais pas trop. . ." C’était un peu trop tard, alors il fallait que je me démerde. Et que je me contrôle surtout.
Je m’assois sur le lit, et rebondis dessus pour tester les ressorts. Puis, voyant qu’elle ne dit rien, je lui lance en tapotant le matelas :

« C’est quoi ton problème à toi ? Allez viens tout raconter à maman. »

J’appellerai cette discussion. . . Les confessions de deux grosses paumées de la vie.







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Beth White

Age du personnage : 22 ans

Familier : J'en ai pas.
Couleur de magie : J'en ai pas non plus. En fait j'ai rien... *triste*
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeMar 21 Mai 2013 - 19:19







Chacun sa drogue


Teubés mystiques
Losers au grand cœur
Il faut qu’on sonne l’alarme qu’on se retrouve
Qu’on se rejoigne qu’on s’embrasse
Qu’on soit des milliards de mains sur des milliards d’épaules
Qu’on se répète encore une fois que l’ennui est un crime
Que la Vie est un casse du siècle
Un putain de piment rouge.
Fauve
•••

Elle s’approche encore et encore en fixant mon poignet en sang. Une vampyre ? Alors j’avais raison, elle est bien venue pour me tuer. Elle m’attrape avec délicatesse. Je ne sais pas quoi faire. Je suis terrifiée mais je crois qu’au fond je me laisserais bien bouffer sans rien dire. Cela mettrait fin à tous mes problèmes... Ça serait plus facile et en plus on ne pourrait même pas me traiter de lâche. Non, je n’ai jamais voulu mourir, on m’a enlevé la vie de force. De toute façon j’ai perdue donc pourquoi ne pas la laisser faire. J’ai juste à me laisser porter, comme j’en ai envie. Sous mes yeux ébahis, cette fille qui a l’air aussi paumée que moi, lève les yeux et vois mon regard paniqué. Elle s’éloigne en murmurant un « désolé ». Je ne comprends pas ce qu’elle fait là, pourquoi elle ne me laisse pas me noyer tranquillement. Quelqu’un m’aurait-il remarqué ? Serais-je vraiment réelle ?
Elle a l’air triste. Non, elle est triste, désespérée. Comme moi… Nous sommes pareilles. Mais elle est plus forte ! Elle trouve le moyen de me sortir une raillerie pour détendre l’atmosphère. Oui, c’est pas vraiment fun ici mais ça reflète bien toute mon existence au fond. Elle s’assoit sur mon lit en rebondissant dessus en me demandant quel était mon problème. Qu’est-ce qui ne va pas ? Tout chérie. Ma vie. Moi.
Qu’est-ce que je fais ? Je devrais la mettre dehors pourtant quelque chose m’attire vers elle. J’ai envie de me coucher près d’elle et de me mettre à pleurer comme un enfant. Reprends-toi merde ! Tu dois paraitre forte ! Fous la dehors putain ! Tu veux être tranquille oui ou non ? Ne veux-tu pas retourner dans ton obscurité. Non, justement, je voudrais en sortir mais je sais qu’elle ne pourra sûrement rien pour moi. Mais nous nous ressemblons alors pourquoi ne pas sombrer ensemble ?
Je m’approche, reprenant du poil de la bête. Mes jambes tremblent mais je continue jusqu’à atteindre le lit. Là, je lui monte quasiment dessus, une jambe de chaque côté des siennes avant de me mettre à agiter mon poignet sous son nez, la faisant loucher.

« C’est ça que tu veux ? » demandai-je avec un air tout à fait innoncent

Je la vois fixer le sang avec envie. Oui, elle meurt d’envie de se jeter sur moi. J’ai un petit sourire et je m’écarte d’un coup en gueulant un « Bah nan t’auras rien ! ». Puis je me laisse tomber sur le côté en m’allongeant à ses côtés presque morte de rire. Ça me fait du bien après avoir tant pleurer. Pourtant j’en ai encore envie. J’ai si mal. Tout mon être, toute ma vie me donne envie de dégueuler mais hors de question que je me laisse aller devant elle.

« Mon problème… Trop déprimant ! Et si on buvait un coup plutôt ? » proposai-je

Je viens quand même de proposer à une parfaite inconnue qui a envie de bouffer de se saouler avec moi. Mais pourtant, je sais qu’elle ne me fera rien. Si elle en avait eu envie, elle l’aurait fait depuis longtemps. Mais pourquoi est-elle là alors ? Oui, mon chou, pourquoi t’es là ? Tu veux un peu de réconfort ? Tu veux oublier tous tes soucis… Tu es à la bonne adresse. Bienvenue dans mon putain de monde de merde !



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Age du personnage : Une vingtaine d'années pour la plupart des gens.

Familier : Aucun.
Couleur de magie : Red, darling.
Niveau de magie :
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Soren je pensais pas te revoir un jour
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MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeJeu 23 Mai 2013 - 20:30





Chacun sa drogue
BETH ∞ CHARLIE


La petite humaine se traîne jusqu’à moi, en manquant de vaciller plus d’une fois. Vu comme ça, ses jambes semblent si frêles et si fragile qu’on peut avoir l’impression qu’elles vont rompre à tout moment. Elle offre d’elle une vision si faible que c’est à se demander si c’est vraiment réel. Comment a-t-elle fait pour en arriver là ? Je ne parle pas de sa maigreur, mais d’elle, et de ce sang qui coule inlassablement. J’ai envie de connaître son histoire, je sais pas pourquoi, c’est inhabituel. Ca m’interpelle. Peut-être que j’ai décelé chez elle qui se rapporte à moi. Raconte-moi ta vie petite punk, j’ai besoin de penser à autre chose. A quelqu’un d’autre.
Elle s’assit sur moi, a cheval sur mes cuisses. Euh miss, je te préviens déjà, je suis 100% hétéro alors me saute pas dessus steuplait. [. . .] Y’a que moi pour avoir des pensées comme ça. Je saiiis, j’assume, roh. Un grand sourire joueur aux lèvres, elle me lance :

« C’est ça que tu veux ? »

Légèrement oui. Son poignet dégoulinant de sang frais devant mon nez, elle, trop proche de moi, désolée ma grande mais ne tente pas le loup. Tu sais ce qu’il peut t’arriver sérieusement, et je ne me ferais pas prier, malgré toutes les promesses que je me suis faite. Pourquoi ne te soignes tu pas toute seule ? T’es une grande fille non ? Tu sais que j’en ai envie, que j’ai faim, alors ne me le rappelle pas. N’enfonce pas le couteau dans la plaie. Si tu savais comme c’est douloureux ! Il me faudrait d’un rien, d’un simple petit geste pour te vider de ton sang. Ne me tente pas. Tant bien que mal, je refoule ces pensées sordides. Pourquoi moi ?

« Bah non t’auras rien »

Elle s’écarte, espérant me faire une fausse joie. De toute façon je savais bien qu’elle n’était pas suicidaire au point de vouloir se faire bouffer par moi. Quand même, mais bon. Je soupire bruyamment. Elle se laisse tomber à côté de moi, les bras derrière la tête en riant tout seule. Non, c’est pas que j’ai pas d’humour, mais c’est pas drôle ! J’ai faiiiim ! J’ai un sourire amusé aux lèvres, ben dis donc, on dirait que ça va mieux mam’zelle.

« Mon problème . . . Trop déprimant ! Et si on buvait un coup plutôt ? »

J’ai un rire, elle ne perd pas le nord la punkette ! Mais elle a raison. . . C’est plus facile de parler quand on a bu, et encore plus de rire. Car pour l’instant j’ai comme une boule coincée en travers de la gorge, une boule qui m’empêche de parler. Je n’ai pas le moral pour, j’ai juste envie de me mettre en boule dans un coin et de ne plus bouger, quitte à passer pour une folle –ce qui est déjà fait d’ailleurs, rhm-. Sur ce, j’attrape une bouteille à moitié vide qui git sur le plancher, la vide illico presto, et va fouiller dans un tas de fringues plus loin. Et j’en sors une bouteille aussi.

« Eh, mais y’a des bouteilles partout ici ! »

Je reviens à côté d’elle, m’allonge cote à cote, et lui tend le liquide d’une couleur douteuse. J’sais pas combien ça fait de temps qu’elle est ouverte, mais bon, l’alcool c’est de l’alcool après tout. J’ai pas envie de réfléchir, j’ai pas envie de me questionner sur ce que je vais faire demain, j’ai pas envie de savoir de quoi sera fait mon futur trop long, j’ai pas envie de penser à Jack, mais seulement à moi en ce moment même. Je lance un sort, vite fait bien fait pour que tes plaies béantes se referment rapidement. Je vais pas supporter longtemps la vue du sang tu sais.

Cette nuit là, punkette, je veux juste m’amuser. Me laisser aller pour une fois, c’est bien de lâcher prise et de ne pas toujours contrôler la situation. Foutez moi la paix, tous autant que vous êtes et laissez moi crever / souler / draguer / dormir / manger en paix. Amen.
Cette nuit là, à tes côtés punkette –je ne connais même pas ton nom, mais ce n’est pas toujours nécessaire-, je veux redécouvrir le monde, et m’intéresser à un sort autre que le mien. C’est drôle de voir le monde d’un point de vu extérieur. Raconte moi ton histoire, et nous pourrons pleurer ensemble, ou en rire, ça nous appartient. Voir le bon côté des choses. . . It’s so hard. . . J’en ai marre de ces paroles à la con, laissez moi déprimer librement.
Cette nuit là, punkette, nous boirons jusqu’à l’overdose, et qu’importe les conséquences.

« Alors, on commence par quoi ? »





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Beth White


Beth White

Age du personnage : 22 ans

Familier : J'en ai pas.
Couleur de magie : J'en ai pas non plus. En fait j'ai rien... *triste*
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeVen 24 Mai 2013 - 22:49







Chacun sa drogue


Docteur, je rigole pas
Il faut que vous fassiez quelque chose pour moi
N’importe quoi
Prenez un marteau et pétez-moi les doigts je sais pas
Parce que là je peux vraiment plus.
Fauve
•••

J’attrape la bouteille qu’elle me tend et m’enfile la moitié ou presque cul sec. Je me calle bien avant de m’en enfiler une autre gorgée. Cette nuit je veux me saouler jusqu’à la mort, jusqu’à ne même plus pouvoir marcher. Jusqu’à en oublier mon nom, mon histoire. Je sens mes plaies se refermer sur mes poignets et quand j’y jeté un coup d’œil, je me rends compte qu’elles ont disparues.

« Tu me fais quoi si je recommence sous tes yeux ? » demandai-je à la vampyr

Je te bouffe ! Ou un truc comme ça je dirais. Roh ! Faut savoir se maîtriser miss, même quand t’as la dalle. Aucune éducation ces vampyrs !

« Beth. »

Je ne dis rien d’autre, elle doit être assez intelligente pour deviner que c’est mon prénom. Je préfère lui dire avant de l’oublier en fait. Et puis c’est pas mal pour commencer non ? Enfin moi je dis ça, je ne dis rien.

« Toi c’est… » commençai-je en réfléchissant

Puis je sautai sur mes pieds, rebondissant sur le lit et manquant de lui tomber dessus. Je me retiens au mur avant de baisser la tête en lui hurlant à la gueule :

« Paulette ? Jacqueline ? Françoise ? Madeleine ? Henriette ? Ah non non ! Je sais ! Marie-Christine ! »

Eh oui, après mon état de grande dépressive je peux plonger dans un celui d’hystérique profonde, histoire de me remettre. Mais mon corps n’est pas tout à fait d’accord avec et je m’écroule de nouveau à côté d’elle. Putain de merde ! Je dois avoir l’air bien pathétique comme ça… Je me résigne donc à mon état de loque humaine et j’enfouis mon visage dans un oreiller. Je ne veux pas lui parler de moi. Je ne veux même pas entendre son histoire, je dois être trop égoïste pour avoir envie de l’aider. Je me sens déjà tellement mal que j’ai peur de ne même pas pouvoir me montrer compréhensive avec elle. Ou bien alors je me mens à moi-même et c’est juste histoire de protéger ma dignité. Enfin, ce qu’il en reste. Je sens l’envie de reprendre mon cutter mais la vampyr se trouve entre lui et moi. Je serre les poings. Pourquoi faut-il que je sois toujours aussi faible ? Je me roule en boule.

« Mon père battait ma mère. »

C’est sorti tout seul. Et en même temps que je prononce cette phrase, je cède complètement. Une larme coule le long de ma joue alors que mon corps jusqu’à là si tendu se relâche d’un coup. Je n’arrive même plus à me retenir. Ma main tâtonne jusqu’à trouver quelque chose à attraper. Son poignet en fait. Je m’y accroche comme un naufragé à sa boue. Oh ma petite vampyr, tu en es bien une de boue et moi je suis sûrement le plus gros boulet que tu es jamais vu.
Et soudain, je lâche tout.

« Elle s’est suicidée après, tu comprends, elle disait qu’elle me protègerait toujours, qu’un jour on serait heureuse et pourtant elle m’a laissé tomber, elle m’a abandonnée ! Elle avait pas le droit ! Moi j’avais besoin d’elle ! Après… Après mon père est allé en prison et moi, on m’a largué dans une famille d’accueil qui m’a presque toujours rejeté. Alors comme je savais plus quoi faire eh ben j’ai commencé à me droguer, à boire, à aller dans des soirées, à coucher avec tout le monde, à traîner avec des gens et dans des endroits mal fréquentés, à me pêter les veines parce que je me sentais plus vivante. C’était mon seul moyen de tenir et ça l’ait encore. Je n’avais personne et je me disais que de toute façon si je disparaissais, tout le monde s’en foutrait. Et puis j’ai rencontré Eliott, il m’a sauvé, il m’a redressé. Je lui dois tout. On a formait un groupe avec d’autres amis. Ça marchait bien, j’étais heureuse mais faut croire que je n’ai pas le droit de l’être parce que notre batteuse, ma meilleure amie, est morte… On a dissout le groupe et… Eliott est partit étudier dans le sud. Je me suis retrouvée toute seule encore. Un mec m’a emmené sur Autre-Monde en se disant que je pourrais peut-être y trouver ma place. Maintenant je suis serveuse dans un bar pourri avec un vieux patron pervers et un gosse comme collègue. (Shiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! ♥) Enfin bon, ça me change pas trop de ce que je faisais à Paris, c'était à peu près la même chose. Et je suis toujours seule. Je peux pas retourner le voir, je peux pas encore une fois aller m’accrocher à Eliott parce que je sais que je vais finir par le faire tomber aussi. Autour de moi, tout le monde tombe de toute façon… »

Ma voix se brise et j’attrape la bouteille avant de la vider définitivement. Je n’en peux plus. Tous ces trucs, ça me bouffe de l’intérieur, ça me ronge petit à petit. J’ai mal. J’ai si mal…



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Charlie Plum


Charlie Plum

Age du personnage : Une vingtaine d'années pour la plupart des gens.

Familier : Aucun.
Couleur de magie : Red, darling.
Niveau de magie :
  • Très faible
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé
  • Elevé


Métier : C'est pas un métier... C'est plus complexe que ça encore. o/
Résidence : J'ai pas vraiment de chez moi, à proprement parler.
Dans le sac : T'es sur de vouloir t'aventurer par là ?

Affinités : Une autre bouteille Punkette?
Soren je pensais pas te revoir un jour
Will... T'es pas si facile en fait.

MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeDim 9 Juin 2013 - 19:50





Chacun sa drogue
BETH ∞ CHARLIE


« Beth. Toi c’est… »

Oh, ça doit être difficile à deviner, ma chère. Je n’ai pas un prénom commun. Ou pour une fille du moins. Tu en connais beaucoup toi, des Charlie ? Moi non, et depuis que je suis née –et ça remonte à loin, tu peux me croire-, je n’ai jamais rencontré quelqu’un portant cet horrible prénom. C’est un prénom d’homme, ma mère voulait que j’en sois un. Alors pourquoi se priver d’un prénom pareil ? Elle aurait voulu avoir un vrai petit mec, avec des couilles, et à la place de ça… Elle a eu une fille détruite par les hommes et l’amour. Beth… Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai du mal à associer la jeune femme devant moi à ce prénom. Peut-être parce que pour moi tu es Punkette et personne d’autre, qu’un prénom n’a pas besoin d’exister pour te nommer.

« Paulette ? Jacqueline ? Françoise ? Madeleine ? Henriette ? Ah non non ! Je sais ! Marie-Christine ! »

Je me retiens de lui crier « Comment tu as su ?!? Comment tu as su que je m’appelais Madelaine. Ou Josette… ? Ou… » Non je sais plus le reste le débit de parole est bien trop important. J’éclate de rire. Drôle petite. C’est étonnant comment elle peut changer d’humeur en quelques instants. Lunatique. Et déjà elle retombe sur le lit, tel un pantin. Elle n’a pas encore prit conscience de ce qui est ou non en son pouvoir, de ce qu’elle maîtrise. Il ne faut pas qu’elle s’enflamme, j’aurais peur de la voir disparaitre trop vite. Comme pour se relier à une réalité qu’elle ne saisit pas, elle s’accroche à mon poignet.

« Mon père battait ma mère. »

Je n’ai m’étais pas attendue à cette phrase, je ne pensais pas qu’elle allait se livrer si vite. C’est sûrement parce qu’elle en avait besoin, et le fait que je sois une inconnue devrait aider. Car oui, bien que les jugements à ce stade soient plus faciles, on porte une oreille plus objective sur tout. Elle doit se dire que nous nous retrouvons dans un sort aussi glauque l’un que l’autre, et que si nous nous soutenons, peut-être que nous arriverons à nous dépasser l’une de l’autre.
Les pères. Je ne vais pas dire « tous les mêmes », mais j’aimerais. Enfin, comment puis-je dire cela, vu que je ne le connais pas. Je n’ai pas de père. Tout comme je n’ai pas de futur…
Punkette se livre, toute entière. Elle ne cherche pas à se cacher, non ça fait trop mal. Elle est sincère, et je le sens au fond de sa voix rendue rauque par la fumée. Je rebondis intérieurement sur certaines bribes de son histoire. Elle me raconte une vie douloureuse, un parcours que je peux rapprocher au mien. Je ne crois pas au destin ni à la chance. Pour moi, l’un comme l’autre se provoque. Mais, lorsque l’on entend des histoires comme celles-ci, il est difficile de se dire que nous n’étions pas faites pour nous rencontrer un jour. Pourquoi ? Il se pose tant de questions auxquelles je n’ai pas de réponses, et une fois de plus, il est plus aisé de se laisser faire, de se laisser emporter par le flux d’interrogations.
Je ressens sa colère. Elle ne s’en rend peut-être pas compte, mais cette fille a une vraie rage de vivre. Elle a un but, qu’elle ignore, mais elle se bat. Elle a eu une vie dure, mais égoïstement, je me dis que moi aussi. Ca ne me rend pas plus sensible à tout cela, mais, je crois que j’éprouve une sorte de compassion vis-à-vis d’elle. Je la comprends. Oui ça doit être cela. En l’écoutant, cette nuit là, j’ai la sensation de ne pas être la seule malheureuse au monde. Je prends un peu plus conscience de ce que m’entoure. Non, il paraît au centre du monde. Reste à voir si je ne suis pas au centre du mien…
Je suis étonnée de moi-même. Car au fil des minutes, des secondes, des paroles qui passent, je me rends compte que je suis encore capable d’éprouver quelque chose. Je croyais être une montagne de glace, impénétrable, inviolable, et je me rends compte que j’ai de la pitié pour Beth. J’ai envie de l’aider. Car dans ma vie, c’est ça le problème, je n’ai pas de futur. Oui, ça me défini assez bien, ça devrait être tatoué sur mon front. No Future. Je ne suis pas immortelle, mais ma vie sera suffisamment longue pour être monotone. Un véritable labyrinthe sans issue, qui se répétera sans cesse. De toute façon, j’étais prévenue de ce que cela allait entrainer, la mort de Jack. Je me suis moi-même embarquée dans cette histoire de vengeance éternelle, et il en sera toujours ainsi. Ce qui me sauvera ? Je l’ignore, mais ce ne sera pas moi en tout cas. Le début, tout comme la fin de ma vie, tout cela je le connais, et je ne peux faire autrement. Je ne pensais pas que quelqu’un puisse encore atteindre, me toucher, mais cette fille là a réussi. Sa vie de musicienne, son groupe, sa solitude je crois la comprendre. Paris. Comment ne pas remuer les tréfonds du passé ? Je me sens si faible si vulnérable. Je n’ai pas envie d’être touchée ainsi, c’est tellement plus facile d’être insensible ! J’aimerais pleurer, mais j’en suis incapable. Oh Punkette, si tu savais. J’aimerais tant te dire tout ce que j’ai traversé, mais les mots n’arrivent pas à sortir. Mon cœur restera scellé, ça j’en suis certaine. Pourtant autour de ça, il existe une autre entité que l’on appelle mémoire. Bien qu’elles soient toutes deux reliées, cette dernière est moins sensible. Alors, peut-être que je peux t’en toucher quelques mots ? C’est un donner pour un rendu, et je ne sais pas si tu te rends compte de l’importance de ce que m’apprête à faire. A dire. Pour la première fois de ma vie. Pendant que toi, tu vide cette bouteille louche, je rassemble mes souvenirs. Ce serait plus simple de tout recommencer, d’appuyer sur la toucher Reset, dans mon dos… J’ai un sourire vague, un sourire de folle. A partir de quand ai-je perdu le contrôle de moi-même pour sombrer dans une vie si glauque ? Je le sais pertinemment.

« Moi aussi je viens de Paris. Pas tout à fait la même époque, dis-je en riant. Un petit siècle avant, on va dire. Ma mère ; une pute, mon père ; un connard. Je ne le connais pas. En revanche, si un jour je le vois, je lui montrerais ce que ça fait d’avoir mal. Mal de vivre. Et encore, je ne sais pas si j’y arriverais. Enfin bref, je ne vais m’attarder sur des détails. J’avais trois frères, tous d’un père différent, et moi je suis tombée sur le mauvais. Comme tu peux te l’imaginer, ils sont tous morts depuis un petit bout de temps. L’ainé ne servait à rien. Le cadet était un vrai fouteur de merde. Quant au benjamin. . . Pour faire simple, je l’aimais. Pas un amour fraternel, ne soit pas écœurée, mais de l’inceste, du pur. On n’est jamais allé plus loin, mais c’était l’homme de ma vie, l’être que j’idéalise le plus au monde. Sauf que lui, aussi tu vois, il est mort, on l’a tué. Le meurtrier ? Je l’ai tué aussi. C’est glauque n’est-ce pas ? Mais tu dois comprendre, non ? En fait, depuis ce jour là, je fais toujours la même chose. Je traque des meurtriers, des malfrats. Je couche avec eux, je les tue le lendemain matin. Oh, ne t’inquiète pas, je vois aussi d’autres hommes, mais ceux là je ne les tue pas. Parce que c’est des bons gamins. Je croyais ne jamais m’attacher à personne, ne pas avoir un seul port d’attache. ‘Y’a quelques jours, j’ai revu une de mes conquêtes. Je ne savais plus qui il était, mais lui se souvenait de moi. Je suis un monstre d’égoïsme, ne prends pas peur. »

Je me retourne sur moi-même, et ris, une fois de plus, toute seule. La vie est d’un ironique. Comment ne pas croire qu’il y a quelqu’un qui s’acharne sur moi, sur mon sort ? Qu’ai –je fais de mal dans une vie antérieure ? Un gros coup, sûrement, pour être punie comme ça.

« En revanche Punkette, si un jour t’à besoin que je te branche avec quelqu’un, fais moi signe, je pourrais jouer les entremetteuses… Avec le nombre d’hommes que je connais… »

Je me sens bizarre, j’ai comme un vide au milieu du ventre. Ca fait donc, ça, se confier ? C’est étrange, je n’aime pas cette sensation que ce qui vous appartient repose désormais sur une autre personne. Si elle vous trahi, vous êtes fichu. Pourtant je sais que Punkette ne me trahira jamais, parce que je crois qu’elle aussi me comprend. Je saisi une autre bouteille que jonche le sol, il n’en reste qu’un fond, je la vide avant de l’éclater contre le mur d’en face. Je me redresse, et plante mes yeux ambrés dans ceux de Beth.

« Tu vois, l’alcool, les scarifications, les cigarettes, ou même le sexe, pour moi, ce n’est pas ça ma drogue. Un petit avantage quand on est… Comme moi. T’auras beau te shouter autant que tu veux, t’auras une santé d’acier, bien que ça t’arrivera d’avoir de temps en temps une gueule de bois. Quand tu as, cette boule, si sèche dans ta gorge, tu ne penses qu’à une seule chose : Vider de son sang ton voisin. »

Je me retourne et retombe mollement sur le lit. « T’inquiète, je ne te ferais rien, t’as pas fait de grosses bêtises à ce que je sache ? » Je sais déjà que la réponse est non, cette fille n’a jamais tué personne. Fin je crois. Mais quand j’y pense, moi aussi je suis une meurtrière. Si ça se trouve, je vais finir comme ça, suicidée. Je secoue la tête. Ca doit-être l’alcool qui me monte au cerveau…






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Age du personnage : 22 ans

Familier : J'en ai pas.
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Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeMar 11 Juin 2013 - 20:52







Chacun sa drogue


Teubés mystiques
Losers au grand cœur
Il faut qu’on sonne l’alarme qu’on se retrouve
Qu’on se rejoigne qu’on s’embrasse
Qu’on soit des milliards de mains sur des milliards d’épaules
Qu’on se répète encore une fois que l’ennui est un crime
Que la Vie est un casse du siècle
Un putain de piment rouge.
Fauve
•••

Oh ma petite vampyrounette… Toi aussi tu as vécu. Non, tu as survécu plutôt, tu as souffert, tu t’en es pris plein la gueule et pourtant, comme moi, tu es encore debout. Et on s’est trouvé. Maintenant on va un peu se serrer les coudes, au moins pour une nuit, parce que ça nous donnera la force de continuer à avancer. On a vidé notre sac, on se sent plus légère, peut-être un peu vide. On vient toutes les deux de se déchargeaient de tout notre vie, de toute la merde qui nous à salit, qui pourrissait bien tranquillement en nous. Mais elle est toujours là, elle attend juste le moment où elle pourra revenir, faire son grand retour et frapper un grand coup. En attendant, je veux m’éclater. Je veux oublier, dire au monde entier d’aller se faire foutre parce qu’aujourd’hui j’ai trouvé quelqu’un comme moi et que maintenant je peux poser ma main sur l’épaule de quelqu’un pour ne pas tomber.
Je me rends compte qu’elle vient de m’avouer qu’elle est en fait une tueuse qui vide de sang les mecs avec qui elle couche. Bon, je vais faire comme si je n’avais rien entendu. Chacun sa drogue. Moi-même, si j’ai tellement eu envie de tuer mon père parce que c’était lui qui avait commencé à gâcher mon père. Et ma mère, pour m’avoir abandonné comme ça, mais elle, elle s’est débrouillé toute seule. Des fois, j’ai cette rage, cette haine qui se met à bouillonner en moi, je la sens monter dans mes tripes, elle m’étouffe et j’ai tellement peur de ce que je peux faire. Mes poings se serrent tout seul et je cogne les murs pour éviter de frapper un inconnu, un vieux, un gosse qui passerait près de moi. Pourquoi tout en moi doit être si violent ? Pourquoi je n’arrive pas à me contrôler comme tout le monde ? Je suis effrayante, exploser de l’intérieur, tout tourne, s’emmêle et je suis comme aveugle. Trop de bruits, trop d’images.
Pour les mecs, t’inquiètes chérie, je me débrouille très bien toute seule. Moi aussi je m’en suis tapé pas mal de mecs. Et des filles aussi. De toute façon j’étais tellement défoncé que je me ne m’en souviens pas non plus. Tu vois, moi aussi je suis égoïste. Egoïste au point de me détruire moi-même sans faire attention aux autres. Egoïste au point de m’appuyer sur les gens au point de risquer de les entrainer avec moi dans ma longue chute.
Dis Charlie, toi aussi tu as mal ? Est-ce que toi aussi tu as l’impression d’être la seule à ne rien comprendre à ce monde ? Moi, je suis perdue, complètement paumée dans ce monde trop grand où je suis trop petite.
Dis Charlie, est-ce que tu crois qu’un jour on pourra enfin être heureuse ?

Puis c’est l’illumination ! Je me lève d’un coup, sautant de nouveau sur mes pieds. Les jambes un peu écartés, je pointe ma vampyrinouette du doigt et gueule :

« Mais en fait t’es une pute ! »

Elle me fusille du regard et me saute de dessus me plaquant sur le lit. Je me mets à rire alors qu’elle m’insulte. Je ris, ris, ris. Comme si ma vie en dépendait. C’est peut être le cas… Oui, cette nuit, je veux m’amuser, me défoncer mais avec autre chose que de la drogue. Avec un peu de bonheur.
La porte s’ouvre et le petit serveur trop mignon que j’adore dragué pour l’embêter fait en pas dans ma chambre avant de se stopper net en nous fixant. C’est vrai que Charlie et moi ne sommes pas dans une position très correcte. Elle, au-dessus de moi et moi le tee-shirt à moitié remontait à force de remuer pour me dégager. On pourrait penser à autre chose. Il commence à reculer avec un regard gêné mais je me jette sur lui après avoir poussé la vampyr sur le côté. Je lui tombe dessus, m’accrochant à lui avec un air apeuré, mon visage à deux centimètres du sien.

« Agression sexuelle sur mineur ! »

Je viens de gueuler ça avec un air très convaincant. Le petit serveur me répond que je ne suis pas mineure en balbutiant. Il est tout rouge ! C’est trop mimi !

« Oh mon chéri d’amour… Va me chercher des bouteilles ! Plein de bouteilles ! »

Je change complètement de sujet et je le lâche avant de me mettre à tourner autour de lui en écartant les bras en mode avion. Il réplique que j’ai déjà assez bu comme ça et que je devrais plutôt dormir un peu. Oh… Moi je veux bien s’il reste avec moi pour me servir de doudou. Je me place derrière lui et lui chuchote à l’oreille :

« Va me chercher mes bouteilles sinon je te mange… Tout cru ! »

Il y va, raide comme un piquet et rouge comme une tomate alors que je suis morte de rire sur le lit. Puis je rampe limite jusqu’à Charlie et pose ma tête sur mes mains en agitant les pieds en l’air.

« Dis, ça te dirait pas de l’embêter un peu ce petit chou… Et faire de lui un homme, un vrai ! »

Mon regard croise le sien et je sais aussitôt qu’elle est d’accord. Ce soir, Charlie, tu ne tueras personne, tu ne videras aucun homme de son sang et je te jure que tu te souviendras toujours de moi.



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Charlie Plum


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MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeMer 12 Juin 2013 - 18:08





Chacun sa drogue
BETH ∞  CHARLIE


« Mais en fait t’es une pute ! »

Je me mets à grogner sauvagement, et bondit sur cette pauvre petite proie qu’est Beth. Jamais chérie, non jamais tu ne me traiteras de pute. Je ne suis pas comme ma mère. Elle m’inspire tant de dégoût, et c’est si différent ! Puis je ne me fais pas payer. . . Enfin oui mais non, d’une autre manière, mais c’est moi qui vais à la chasse des hommes, je ne suis pas un passe temps. Surtout si c’est pour les tuer au réveil. . . Je jure pendant qu’elle se débat en riant aux éclats. « Fais gaffe à toi la droguée ou je vais te bouffer, sale chienne, va te faire BIIIIIIIIIIIP !!! » A vrai dire, je m’amuse à l’insulter je ne sais pas si Punkette avait fait exprès de changer de sujet mais je lui en suis reconnaissante. Parler du passé n’est pas une moindre affaire, et tout commentaire aurait sûrement été déplacé. C’était la meilleure chose à faire. Pendant que je continue à lui crier dessus, j’entends la porte grincer légèrement mais je n’y prête pas beaucoup d’attention, jusqu’à ce que Beth se tourne dans cette direction. Le petit serveur est dans l’entrebâillement de la porte, il était sûrement venu prendre des nouvelles de notre pauvre punkette. Me rendant compte qu’on n’est pas dans une position très… Décente (COMME LES SHORTS è_______é), je lui adresse un sourire angélique. Genre souriez vous êtes filmés. Nan et puis, faut pas s’imaginer des trucs hein… C’est ça les jeunots de nos jours, on peut plus rien faire d’amusant sans penser tordu ! En plus je suis 100% hétéro alors… Le petit fait signe de s’en aller, comme s’il n’avait rien vu. Le pauvre, on a du le choquer. o/ Beth le rattrape, s’effondre dans ses bras de manière théâtrale, un doigt sur son torse. Ah okey. Peut-être que je n’aurais pas besoin de lui apprendre beaucoup de techniques… Si elle procède comme ça avec toutes ses victimes ! Enfin, si seulement elle ne lui aurait pas hurlé une connerie à la gueule, mais bon, passons. On ne peut pas changer les gens après tout, et je glousse dans mon coin, assise en tailleur sur le lit, observant la scène avec beaucoup d’attention. Je me mettais dans la peau d’une prof, aux aguets de fautes, pour ensuite lui en faire part plus tard. Et qu’est ce qu’il est chou ce serveur, tout timide, j’aurais du le brancher un peu plus tout à l’heure… Mais j’ai toute la nuit pour me rattraper.

« Oh mon chéri d’amour… Va me chercher des bouteilles ! Plein de bouteilles ! »

Voyant que le gosse refuse, elle lui fait des yeux de chiens battus avant de le menacer. My gosh, je sais pas comment fait cette fille pour avoir tant d’énergie après s’être bousillé les bras, shoutée, et tout ce que tu veux aussi. Ca doit être l’alcool, elle est complètement bourrée, on dirait une gamine. Elle fait l’avion… Elle fait l’avion quoi o/ Mais ça ne me fait que rire davantage. J’adresse un baiser volant au serveur qui descend chercher d’autres bouteilles en bas, convaincu par Beth. L’auberge est plutôt silencieuse, quelle heure est-il pour qu’il y est si peu de bruit –hormis cette chambre, vu le bordel- ? Punkette reviens sur le lit, s’allonge en face de moi, et hyper calme, à l’inverse d’il y a quelques secondes, avec le sourire amusé aux lèvres de celle qui maitrise la situation.

« Dis, ça te dirait pas de l’embêter un peu ce petit chou… Et faire de lui un homme, un vrai ! »  

J’éclate de rire à nouveau. Ca fait du bien de rire, ça soulage, ça fait s’envoler toutes les peines qui étaient jusqu’à présent sur tes épaules. J’aime bien rire.

« Ce sera avec plaisir très chère partenaire ! »



« Tu l’as déjà emballé ? »

Elle rit à son tour. Je me rapproche de Beth, me met dans la même position qu’elle et la fixe dans les yeux.

« Hm, j’ai pas envie de savoir en fait. En revanche, c’était pas mal du tout, ta technique d’approche. J’en prends note ! Mais y’a quand même quelques petits trucs à corriger… Déjà, le coup de je te tombe dans les bras, c’était bien joué. Le hic, c’est… C’te phrase quoi. (VIVE ACELYAAAA) Il aurait été à tes pieds si tu l’avais juste regardé, les yeux brillant et que tu lui avais dit… Euh genre « T’es sexy dans ce petit tablier ». Ou peut-être pas mais t’as saisi je pense. Puis, c’est pas parce que t’es bourré que tu dois te relâcher Beth. » Je brandis un poing vers le haut. « Une femme se doit d’être toujours au top du top, toujours canon et digne d’elle-même ! Ne te montre jamais inférieure ! » Je lui chuchote alors à l’oreille : « En fait, ils ne veulent pas l’admettre, mais ce sont tous des soumis, je pense que tu le sais déjà. Aussi… Ne fais pas l’avion. Non non je te jure c’est pas la peine. Et puis c’est un gosse, lui dit pas que tu vas le manger tout cru ! Enfin apparemment ça a marché, mais bon. Retiens ça ! »

Et je remarque, une seconde fois le serveur qui nous écoute derrière la porte entrouverte.  C’est maaaal d’écouter aux portes ! Je sais pas trop depuis combien il est là, mais j’espère seulement qu’il n’a pas entendu toutes mes techniques suprêmes. Bien que ce soit qu’un gamin, il n’est pas dupe et il a bien remarqué… Ce qu’on voulait faire de lui. Il recule lentement, se dirigeant à petit pas vers les escaliers.

« Hop hop ! Reviens ici toi ! »

Je l’attrape par le col, avec un grand sourire aux lèvres, avant de le tirer jusqu’à l’intérieur de la chambre en claquant la porte. En fait, c’est plutôt lui devrait crier « agression sexuelle sur mineur ». Le pauvre il doit flipper quand même. Je le serre alors dans mes bras, le regardant avec des yeux de biche, une petite moue aux lèvres, avant de gueuler en me retournant vers la punkette :
«IL EST RESERVE POUR MOI ! »
J’embrasse alors fougueusement le serveur –on sait toujours pas son prénom en fait xDD- et de tirer la langue à Beth. Comme les chiens qui lèchent / pissent sur leur territoire quoi. . . En gros. La guerre est déclarée ! HAHAHA !

« Tu vois chérie, c’est ça que t’aurais du faire. <3 »








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Beth White


Beth White

Age du personnage : 22 ans

Familier : J'en ai pas.
Couleur de magie : J'en ai pas non plus. En fait j'ai rien... *triste*
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle &quot;No et moi&quot;


MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeJeu 13 Juin 2013 - 18:52







Chacun sa drogue


Ah nan ! Le serveur est ma propriété ! Y a pas moyen qu’elle me le pique ! Je l’avais vu avant et c’est moi qui travaille avec lui tous les jours. Et en plus elle l’embrasse cette salope ! Elle va voir ce qu’elle va voir. Ici, c’est moi le chef, c’est moi la belle gosse, c’est mon domaine, personne n’y entre sous peine de grosses corrections. Si le faut je suis prête à faire pisser sur mon petit chéri pour le prouver. Mais nan, je ne vais pas faire ça –pas encore- je vais faire encore mieux !
Je m’approche d’eux, attrape le beau gosse par le col et le tire en arrière, en le balançant limite derrière moi et j’embrasse Charlie. Si, si je l’ai vraiment fait. Elle ne s’y attendait pas ma vampyrounette et elle est toute surprise. Je la relâche mais garde mon visage à quelques centimètres du sien.
 
« C’est comme ça c’est mieux ? »
 
Je hausse un sourcil avec un air totalement innocent. Puis avant même qu’elle est le temps de répondre je tourne les talons et saute sur le serveur. Mais vraiment, je m’accroche à lui en mode koala et il tombe à la renverse. Je me retrouve sur lui toujours avec mon air de gentille petite fille sage et adorable. Ohlala ! Qu’est-ce que je m’éclate ! Il est tout rouge et je ne parle même pas de Charlie derrière qui a recommencé à m’insulter. Des fois je m’adore les chéris ! C’est rare et la plupart du temps je me hais mais là, à ce moment précis, je m’éclate tellement que je pourrais presque hurler que le monde est merveilleux. Presque… Parce que je sens tout de même cette chose qui me ronge de l’intérieure, elle fait en sorte que je ne l’oublie jamais.
 
« Oh t’es trop mignon ! »
 
J’ai hurlé ça d’un coup avant de plaqué la tête de mon petit serveur dans ma poitrine. Je me tourne légèrement vers Charlie et lui envoie un baiser. Nan je ne t’oublie pas ma chérie, ne t’inquiète pas, ça sera bientôt à toi ! Puis je me lève, en laissant mon chouchou au sol et me met sur le lit après avoir attrapé et ouvert une bouteille. J’en bois la moitié cul sec puis lève les bras en l’air.
 
« Ce soir on va faire la fête les bandes de losers ! Bienvenue dans mon monde de perversion. Ou paaaaas… »
 
Je suis complètement bourrée… Mais alors complètement. Et shootée aussi. Ah ! On s’en fout ! On est jeune ! Faut qu’on se défonce avant d’être vieux et pour avoir des histoires à raconter. Même si Charlie et moi, on ne doit pas vraiment en manquer. C’est pas grave ! Comme ça on en aura encore plus ! 


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Charlie Plum


Charlie Plum

Age du personnage : Une vingtaine d'années pour la plupart des gens.

Familier : Aucun.
Couleur de magie : Red, darling.
Niveau de magie :
  • Très faible
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé
  • Elevé


Métier : C'est pas un métier... C'est plus complexe que ça encore. o/
Résidence : J'ai pas vraiment de chez moi, à proprement parler.
Dans le sac : T'es sur de vouloir t'aventurer par là ?

Affinités : Une autre bouteille Punkette?
Soren je pensais pas te revoir un jour
Will... T'es pas si facile en fait.

MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeLun 1 Juil 2013 - 20:15





Chacun sa drogue
BETH ∞  CHARLIE


« Et comme ça c’est mieux ? »



« BWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH ! »

Elle l’a vraiment fait ! Elle m’a embrassé cette salope ! Mais c’est dégueulasse ! J’ouvre grand ma bouche et m’essuie la langue avec mes manches à toute vitesse en
poussant des cris de dégoût.

« Mais tu te prends pour qui comme à a embrasser les gens sans demander leur avis ?!? » (si si, c’est bien moi qui dit ça) « Mais t’es complètement cinglée ma pauvre fille ! C’est dégueulasse ! J’embrasse pas les filles moi ! Je suis cent pour cent H. E. T. E. R. O. », dis-je, en épelant bien chaque lettre du dernier mot.

Non sérieusement je ne pensais pas qu’elle allait faire… J’y avais même pas pensé, tout mais pas ça ! J’ai rien contre ça mais… On ne m’embrasse pas moi comme ça ! Oo Pendant que je l’insulte de tous les noms possibles, la punkette saute sur ma proie, à cheval dessus, en piaillant comme pas possible. En fait je crois que tout le monde crie dans cette chambre. Moi d’horreur, elle d’euphorie, et lui… Ben d’horreur aussi en fait. Elle enchaîne en lui faisant un gros câlin tout en me narguant. La peste ! Pendant que moi je suis en état de choc, elle en profite pour prendre de l’avance sur moi. En même temps, elle a intérêt vu la grande compétitrice de talent que je suis… Disons que j’ai déjà mis la barre très haute, n’est-ce pas ? Et l’autre elle laisse le gamin au sol, pendant qu’elle va vider une autre bouteille. Mais quel gâchis Beth ! T’avais bien commencé pourtant, fallait continuer dans ta lancée, gosh t’as encore pleins de trucs à apprendre jeunette !

« Ce soir on va faire la fête les bandes de losers ! Bienvenue dans mon monde de perversion. Ou paaaaas… », lance la punk, un poing en l’air comme pour marquer sa phrase, avant de plonger dans un profond fou rire solitaire. Très solitaire.

Pour ne pas dire qu’elle a mis un gros blanc. Un monde de perversion tu as dit chérie ? Mais pourquoi tu ne m’as appelé plus tôt ? Je suis la reine de ce royaume. Pour me venger, je saute sur elle, en poussant un grand cri de guerre pendant qu’elle s’étouffe en réceptionnant tout mon poids. Oh ça va hein, j’suis pas si lourde que ça, faut pas exagérer ! Je me relève et me met à sauter sur le lit, de plus en plus haut, manquant à chaque fois d’atterrir sur Beth qui pouffe, avant qu’elle ne me rejoigne. J’attrape le mini qui est au sol par le col, lui ordonne de venir lui aussi sur le lit, et on saute, tous ensemble sur un lit trop petit se cognant en riant. Gosh, on est complètement tarés o/ Je m’accroche alors au serveur en un bond, qui tombe une fois de plus à la renverse, avant que Beth ne lui saute dessus et glisse pour atterrir sur nous deux. C’est du gros n’importe quoi. En fait là, si on devait nous représenter graphiquement … Ça ferait un gros tas de personnes qui rient sans pouvoir s’arrêter.
J’essaie de me dégager en jouant des coudes, en poussant de mes pieds le gamin qui roule alors jusqu’au bout du lit et s’écrase comme une m**** par terre. Pauvre petit. Rest In Peace, il était trop jeune pour mourir. Je me relève alors, me dirige de l’autre côté du lit où « git » le petit serveur. Je lui donne un coup de pied dans le ventre avant de tâter du bout des doigts sa tête en demandant : « C’est mort ou vivant, c’est mort ou vivant ? »
 
Voyant qu’il ne me répond pas, et me regard seulement avec de grands yeux ébahis, je m’écrie :


« MON DIEU ! DOCTEUR ! LE PATIENT EST ENTRAIN DE MOURIR ! IL FAUT A TOUT PRIX LUI PRODIGER UN MASSAGE CARDIAQUE !!! »


Je m’accroupie alors sur lui, commence à lui appuyer avec insistance sur le ventre pendant que lui tousse à chaque fois. Nan mais, il ne peut pas se tenir tranquille ! Je crie à Beth que le patient s’agite et qu’il faut le tenir. Elle accourt alors, se précipitant pour plaquer ses bras au sol, pendant que je lui fait ce que l’on appelle un « bouche à bouche » et qui ressemble plutôt à un baiser. Enfin un peu plus qu’un baiser, si vous voyez ce que je veux dire. Rhm.


« Mais vous êtes complètement folles ! »


Le gosse se relève et plante à tour de rôle son regard dans nos deux paires d’yeux. Eh ça va, t’énerve pas chéri. Je me relève, le pousse du pied pour qu’il retombe par terre, et va chercher sans un mot la guitare de ma punkette préférée. Il parait que la musique adoucit les mœurs. Il parait. On verra bien. Et en un hurlement sonore, tout en abattant ma main sur les cordes de l’instrument –un son totalement horrible d’ailleurs-, je crie : « WE ARE THE CHAMIONS MY FRIIIIIIIIEEEEEEEENNNNNNDS ! »






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Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle &quot;No et moi&quot;


MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeDim 22 Sep 2013 - 11:43







Chacun sa drogue


Je me bouche les oreilles dès que Charlie commence à jouer –enfin, si on peut appeler ça…- et pousse un cri d’horreur avant de sauter sur mes pieds, relâchant mon serveur chéri. Je lui saute limite dessus en lui arrachant la guitare des mains.

« Pas touche ! Tu vas lui faire mal ! Laisse faire les pros ! »

Je grimpe sur le lit, regarde les deux autres par terre, hausse les sourcils avec un air de pédophile et finis par prendre une grande inspiration en prenant un air à peu près sérieux. Je me mets à jouer, les yeux fermé, tranquille, puis d’un coup je me mets à chanter et à sauter en même temps sur le lit. Je leur cris de chanter avec moi et on commence tous en hurler  « We are the champions ». Je gratte les cordes de ma guitare avec frénésie, des mèches de cheveux devant mes yeux, un grand sourire illuminant tout mon visage. Je ne suis jamais aussi détendu que quand je joue ou je chante. La musique c’est ce en parti ce qui m’a permis de musique et depuis que je suis sur Autre Monde je crois que c’est la seule chose qui me maintient debout.

«We are the champions  my friends
And we'll keep on fighting  till the end
We are the champions
We are the champions
No time for losers
'Cause we are the champions of the world »

Nous chantons comme ça pendant encore un bon moment jusqu’au moment où je me laisse tomber sur le lit, ma guitare serrait contre moi, à bout de souffle mais paisible.  Le serveur s’approche doucement.

« Je savais pas que tu savais aussi bien chanter.  Tu devrais essayer de te faire connaitre, je suis sûr que tu pourrais devenir célèbre. »

Je souris, mon heure de gloire, je l’avais déjà eu et ça n’avait pas duré.  La scène avait cédé sa place aux souvenirs, aux morts.  Mais je n’ai plus envie de penser à ça, pas maintenant… Je me redresse et pose ma gratte à côté de moi.

« Maintenant, on va faire un chiche les chéris ! »

Ils me regardent, surpris. Je pointe Charlie du doigt avec un air mystérieux.

« Chiche que tu fais un strip tease sur le bar ? »




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MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeSam 24 Mai 2014 - 14:38





Chacun sa drogue
BETH ∞  CHARLIE



Machine m’arrache la guitare des mains, une expression horrifiée déformant son visage. Lui faire mal ? On peut faire mal à une guitare ? J’étais pas au courant... Faut dire que c’est pas trop mon truc à la base donc bon…
Beth se met alors à jouer la même chanson –pas la peine de préciser « mieux que moi »- . Avec le p'tit serveur, on la scrute, on l’observe avec attention, comme empreints de quelque chose qui ressemblerait… A du respect en fait. Et on la rejoint, chantant du mieux qu’on peut, accompagnant sa belle voix rauque. Tout en l’écoutant, je pense à ce qu’elle m’a avoué il y a quelques dizaines de minutes. Son groupe, tout ça. Je l’imagine sur une scène bien que la musique aie cessé, sous les feux des projecteurs, des centaines de personnes l’acclamant. Beth est un peu le genre de personne qu’on ne croise jamais, avec un passé unique, quelqu’un de vraiment intéressant. Et c’est pour dire, j’en ai pas rencontrés des masses dans ma vie. Fin bref, ça faut pas lui dire sinon elle va plus se sentir pisser.

La chanson terminée, Beth pose sa guitare et me désigne avec un air déterminé :

« Maintenant, on va faire un chiche les chéris ! Chiche que tu fais un strip-tease sur le bar ? »

Le gosse se marre. Ooooh, fais gaffe toi, tu y passeras bientôt aussi. Je sens l'excitation monter peu à peu. J'ai comme l'impression que je n'oublierais pas cette nuit de sitôt.

« Quand tu veux, où tu veux. »

Beth me lance un grand sourire que je lui renvoie volontiers. Je saisis le col du gosse et on fonce dans les escaliers en gueulant comme des hystériques, martelant les marches sous nos pieds. Il était tard déjà, je crois qu’on a dut réveiller pas mal de gens dans l’auberge. Enfin, ça nous a pas empêché de défoncer la porte qui menait au bar.

« Chhhhhhhhhhhhhhhhhhhht, Beeeeth ! Faut pas faire de bruit! », dis-je, un doigt sur la bouche

Ouais, bon ok. Je suis peut être un peu plus bourrée que je ne l’admet (aa). Je pars dans un fou rire quand je découvre le regard ébahi du peu de clients qui restaient dans la salle.

« Ok pour le strip-tease… Mais chiche que toi tu vas draguer ton patron, j'te promets que tu vas lui rouler la plus belle pelle de toute sa vie ! »



Fiche par (c) Miss Amazing
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MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitimeSam 24 Mai 2014 - 21:21







Chacun sa drogue


Yeah ! C’est parti mes poulets ! Je sens qu’on va se marrer ! Charlie m’entraîne en bas avec mon petit serveur et me met au défi de draguer mon patron !


 
« Chiche ma chérie ! »
 
Je lui tape dans la main comme pour signer notre accord avant de lui présenter le bar de la main. Juste avant qu’elle monte je la retiens par la main.
 
« Bien sûr que mon bisous sera le plus merveilleux de toute sa vie ! On est les meilleures toi et moi ! »
 
Puis je vais lancer la musique et regarde tous les pauvres bourrés commençaient à hurler, siffler et s’enjaillaient (Je l’ai placé ! Je l’ai placé ! 8D) devant une Charlie avec de moins en moins de vêtements. Eheh ! Je crois qu’elle et moi on fait la paire ! On va devenir les plus grosses fouteuses de merde que ce pauvre monde ait jamais connues ! Vous voyez, Magister et tout ça, ils foutent déjà bien la merde, mais à côté de nous ça sera rien. Peut-être pas le même genre, mais on va les ratatiner à plat de couture !
Bref ! Pendant que ma vampyr préférée fait son show sur le bar je fonce dans le placard tout au fond de la cuisine,  où mon patron s’obstine à ranger l’uniforme  beaucoup trop aguicheur à mon goût ! Je n’ai pas envie qu’un vieux dégueulasse vienne me draguer pendant mon service. Bon, y a toujours des cons pour le faire mais là, c’est trop ! Je l’enfile rapidement avant de revenir dans la salle où Charlie termine sa danse en ayant quand même gardé quelques fringues bien entendu. Je l’applaudis et siffle quand elle descend et qu’elle s’avance vers moi avec le petit serveur !
 
« Non… Non Beth tu peux pas faire ça ! Tu avais dit que tu le porterais jamais cet uniforme ! »
 
Je balaie ses remarques d’un geste de la main.
 
« Attends de voir ce qui t’attends mon chou ! »
 
Je regarde Charlie avant de l’entraîner un peu plus loin.
 
« J’ai une super bonne idée pour son chiche ! »
 
Sautillant comme une gosse qui va faire une grosse bêtise, je frétille d’impatience à l’idée de la tête de cet adorable gamin quand il va comprendre dans quel piège il est tombé ! Pauvre de lui ! Il a fallu qu’il se mette à bosser avec une des plus grandes cinglées qu'on ait jamais vues ! 


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MessageSujet: Re: Chacun sa drogue [PV: Beth ♥]   Chacun sa drogue [PV: Beth ♥] Icon_minitime

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