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 Tell me what you have on your heart...[Beth]

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Austin Blue


Austin Blue

Age du personnage : 20 ans

Familier : /
Couleur de magie : Vermillon.
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Résidence : Nomade.

MessageSujet: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeJeu 2 Mai 2013 - 20:03

Tell me what you have on your heart...
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Un crissement retentit dans ma tête.
Le crissement que Fantine faisait sur le bois avec ses ongles pour me taquiner, comme elle savait que je ne supportais pas ce son.
Cette femme me hante l'esprit, je pense à elle sans arrêt. Ou à la folie qui doit sûrement la hanter. La voleuse d'enfant a ruiné ma vie, pas une seconde ne passe sans que je me dise que je ne sers plus à rien.
Je suis désespéré, je passe mon temps à me lamenter sur mon sort ou à noyer mon chagrin dans l'alcool, dans un petit bar de Travia.

La main appuyée de toutes mes forces sur une petite table en bois qui me faisait office de bureau, je me lève doucement de la vieille chaise usée et bancale qui était placée en face de la table. Sous la force que j'ai engagée à mettre sur la table pour me relever, celle-ci, qui datait de trop longtemps, cède et se casse, laissant juste un trou au milieu du tablier, dans lequel mon poing était enfoncé.
Lorsque je regarde le trou au milieu de la table, je me dis que à l'intérieur, mon cœur est pareil ; troué, avec un grand vide. Et personne ne peut rien y faire. Cet enfant était sensé être toute ma vie, et il a suffit qu'une femme sur des milliards soit touchée par la folie, et que cette femme soit la mère de mon fils, pour qu'elle creuse un si grand vide au fond de moi. Juste par quelques pas, juste en marchant loin de moi, juste ainsi, elle me fait souffrir tous les jours de plus en plus, comme si on m'écartelait le cœur et qu'on m'arrachait tout l'amour qu'il contenait et qu'il était prêt à donner généreusement à un petit être vivant. Ce petit être vivant, l'enfant, qui fait le bonheur d'une personne en disant "maman" ou "papa", ce petit enfant qui comble la vie d'un couple, et qui donne la force à ce couple de lutter contre les diverses disputes et qui l'aide à hésiter avant de se séparer. Cet enfant, qui maintient l'amour dans une famille.

C'est en regardant ce trou que me prend une envie horrible, immonde, impensable, mais à laquelle je réfléchis pourtant. Puisque le trou représente le vide qu'il y a dans mon cœur, pourquoi ne pas le concrétiser...? Seulement, ça s'annoncerait plus dur que prévu, étant donné que je suis un loup-garou, il faudrait que je trouve une arme en argent... Pas compliqué, remarque.

J'avance de quelques pas vers la porte, attrape mon manteau, et m'arrête à l'entrée, devant le miroir sale et brisé qui déforme mon reflet. Je m'observe quelques secondes, horrifié par mon visage fatigué et mal entretenu. Le miroir oscille, je m'en vais en claquant la porte et un bruit sourd du miroir qui tombe par terre et se casse fait sursauter les gens de mon petit quartier mal famé de Travia.

Alors que je marche de vive allure, la colère s'évaporant un peu de mes pensées, comme balayée par l'air frais, je me mets à transpirer d'un coup, j'ai chaud, je ne peux presque plus respirer.
Paniqué, j'enlève mon manteau et m'en débarrasse en le jetant par terre, puis m'arrête quelques minutes pour reprendre ma respiration.
Je me remets aussitôt à marcher le plus vite possible, le stress m'envahissant, mon cœur battant à cent à l'heure.

Le garçon ne prend plus conscience de ses gestes, il est avide de colère, de stress, il n'en peux plus, il va succomber, mais il fait face au malaise et continue à marcher rapidement.. La chaleur s'empare à nouveau de lui, et cette fois il arrache son T-shirt sans rancunes. Les gens tout emmitouflés dans leurs manteaux et écharpes le dévisagent, se demandant ce qui lui prend. Il transpire, des gouttes de sueur apparaissent sur son visage et son torse. Il entre dans le premier bar qu'il aperçoit, et sans faire attention, bouscule une serveuse qui en fait tomber son plateau. Il part derrière le bar, arrache une bouteille de Breubrière des mains du barman, la boit cul-sec et reprend conscience.

Gêné, la bouteille de Breubière à la main, je m'approche de la serveuse que j'ai malencontreusement bousculé, et m'excuse :

- Je suis vraiment désolé je n'avais pas fait attention... Laissez, je vais ramasser les dégâts que j'ai causé. Excusez-moi...
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Beth White


Beth White

Age du personnage : 22 ans

Familier : J'en ai pas.
Couleur de magie : J'en ai pas non plus. En fait j'ai rien... *triste*
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeVen 3 Mai 2013 - 13:29

Tell me what you have on your heart...
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« Beth ! Je t’ai déjà dit de ne pas fumer pendant que tu travailles ! » s’exclama mon patron en me voyant arriver pour prendre les verres qu’il avait préparé

La clope à la bouche, je le regardai de haut en bas avec un petit sourire avant de poser les commandes sur mon plateau de m’en aller vers les tables sans rien dire. Comme si j’allais l’écouter aujourd’hui. Il me disait ça tous les jours et à chaque fois je l’ignorai. Je revins vers lui et cette fois il me dit d’aller me mettre mon uniforme. Ca par contre il me le répéter trois fois par heure… C’est parce qu’il avait très envie de me voir une robe ultra-courte, ultra-moulante et avec un super décollette. Quel pervers ! Je n’arrivais toujours pas à croire que j’avais accepté de travailler pour ce sale vieux ! En même temps je n’avais pas vraiment eu le choix. C’était ça où aller faire la manche sur le trottoir. J’aurais pu aller chercher ma gratte et me mettre à jouer mais au moment où j’étais arrivé sur Autre-Monde, j’étais épuisée, aussi bien mentalement que physiquement. Alors me mettre à faire des concerts de rue n’était pas une bonne idée. Plus tard… Quand j’irais vraiment mieux. En tout cas, j’avais réussis à retourner sur Terre après que mon boss met dit qu’il fallait juste prendre une porte de transfère, pour aller chercher mes affaires et pour dire à ma famille d’adoption que je me cassais définitivement. J’avais aussi appelé Eliott pour lui dire que je partais quelques temps et que je n’avais pas de réseau où j’étais.

« Mais je peux revenir souvent alors je viendrais de rendre visite ou alors je te passerais un coup de fil. T’inquiètes pas pour moi, tout ira bien. »

C’est ce que je lui avais dit avant de raccrocher sans lui laisser le temps de rajouter quelque chose. Je n’aurais peut-être pas dû lui raccrocher au nez mais il devait avoir l’habitude maintenant. Et puis je ne pouvais pas prendre le risque de changer d’avis en l’écoutant. Son absence auprès de moi créer déjà un grand vide dans mon cœur…
Bref, je continuai tranquillement mon service, circulant entre les tables quand tout à coup un mec me percuta de plein fouet, me faisant renverser mon plateau. Il était torse nue et aussitôt après il sauta sur le patron et lui arrache une bouteille des mains. Genre ? Il était sérieux ce con ? Putain d’ivrogne ! Il allait voir ce qu’il allait voir ! En plus mes fringues étaient trempées. Ma jupe courte dans le genre écossaise, mon tee-shirt noir à manches courtes déchirées et mes bas attachés par ma jarretelle et même mes grosses botes avec la semelle épaisse étaient éclaboussés. Oh ! On ne me salit pas comme ça moi ! Surtout que sur Autre Monde on ne trouvait pas tellement de vêtement de punk. Mais avant que je me mette à gueuler, il s’approcha de moi et s’excusa, disant qu’il allait ramasser. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres et je l’agrippai par le col, même s’il me dépassait.

« -Bien sûr que tu vas nettoyer connard ! Et plus vite que ça ! sifflai-je
-Beth ! Lâche-le et nettoie toi-même. cria mon boss
-Même pas en rêve, c’est lui qui est venu nous emmerder. »

Tout à coup le regard du mec –d’ailleurs il avait de très beaux yeux bleus- changea. Il devint plus agressif. Ah ! Il cherchait la bagarre ce cassos ? Eh ben, il allait l’avoir !

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Austin Blue


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeVen 3 Mai 2013 - 14:55

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La serveuse le prit vraiment très mal. Elle m'attrape par le col, ce qui paraît un peu ridicule comme je suis plus grand qu'elle.

- Bien sûr que tu vas nettoyer connard ! Et plus vite que ça !

Non mais, d'où elle me parler comme ça elle ?!
Un peu saoulé, je commence à la pointer du doigt comme un ivrogne, prêt à lui répondre mais son patron intervient.

- Beth ! Lâche-le et nettoie toi-même.
- Même pas en rêve, c’est lui qui est venu nous emmerder. lui rétorqua-t-elle.

Je la regarde, d'un air plus agressif. C'est rare que je m'énerve, mais j'étais déjà mal quand je suis parti de chez moi, alors mieux vaut ne pas aggraver mon cas. Elle me fixe dans les yeux, l'air de me défier.

- Ecoute chérie, pour l'instant c'est toi qui m'emmerde. Fais comme dit le gentil monsieur, plutôt que de jouer les rebelles.

Sous l'effet de l'alcool, après avoir dévisagé la serveuse de haut en bas, je me dis qu'elle est vraiment sexy avec sa mini-jupe écossaise et son T-shirt déchiré. Une punk. Je me surprends moi-même à penser ça, je n'ai jamais été le genre de garçon à baver sur les fesses d'une fille... Enfin, je l'ai déjà fait mais,... BREF.

Je sens que la punkette de serveuse s'énerve, et est prête à me répondre. Je ne lui en laisse pas le temps et lui lance :

- Oublie ça darling, j'ai autre chose à faire que de m'embrouiller avec une serveuse qui se sent punkette.

Saoul, je lui colle un baiser sur la joue, retire sa clope de sa bouche, en prend une bouffée et lui remet dedans, puis m'en vais en titubant. Je manque de glisser sur le plancher glissant, mouillé par les boissons alcoolisées, m'appuie sur le bar et m'assois avec difficulté sur le tabouret. Le bar est taché de toutes sortes de choses : d'alcool, de bave, et de rouge... Le bois dans lequel il est construit empeste toutes sortes de choses, ce qui fait un tout d'odeur de vomi.
Je m'affale sur le tablier et fixe le patron.
Désespéré, je sors la photo de Fantine de ma poche, et la tends au patron :

- Tu vois, cette fille ? C'est mon ex. On a eu un enfant ensemble. Et cette salope s'est barrée avec.

Je plonge ma tête dans mes bras, et frappe mon poing de rage sur le bar.

- T'as pas quelque chose... de fort ? demandai-je encore une fois au boss.

Alors que ce dernier me tendait une bouteille d'alcool fort, j'entends un bruit de verre brisé derrière moi. Peut-être encore la jeune serveuse qui pète un câble.
"Que de rebelles, ici..." pensai-je.
Je bois une gorgée, et me retourne. Marre des gens qui s'énervent pour rien. J'ai mes raisons pour m'énerver, moi. Et je ne vais pas m'en priver.
Je prends appui sur le bar, tends la bouteille au boss en lui disant de la garder, et me lève. Je fais quelques pas avec difficulté, bombe mon torse, et scrute la salle, prêt à me battre avec qui le chercherait. Une envie folle de me défouler, et d'exprimer toute la rage que je ressens me prend. J'ai envie de frapper quelqu'un. J'ai l'impression de devenir fou. Comme celle qui m'a enlevé mon fils.
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Beth White


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeVen 3 Mai 2013 - 19:57

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A peine le mec s’est-il levé que je lance une bouteille que j’ai pris derrière moi vers lui. Contrairement à la première, celle-ci le frôle. C’est que je m’améliore en tire moi !

« Et c’est pour ça que tu bois connard ? » hurlai-je

Le patron qui râlait jusqu’à maintenant c’était arrêté. Ca ne faisait que deux mois que je travaillais pour lui mais il me connaissait déjà bien assez pour savoir que ça ne servait plus à rien d’essayer de me retenir à ce stade. Et puis comme je lui avais fait une rechute il savait que j’avais le droit d’être énerver devant un mec qui essayé de se noyer dans l’alcool juste pour rien. Il avait passé des heures à essayer de me faire lâcher un couteau qui se diriger dangereusement vers mon poignet.
Cette fois ce fut un verre que je lançais. Je voyais mon salaire diminuer avec... Pourtant je m’énervais encore plus. Ça me soûlait ces gens qui voulait crever juste parce qu’ils leur été arrivé un truc un peu triste. Qui ne pensait de rien avoir. Eh ben je n’ai presque jamais rien eu. Une famille ? Même pas ! Déjà foutu en l’air avant que je naisse. Le groupe dont je rêvais ? Un rêve éphémère qui s’est vite finit en emportant avec lui une de mes copines. Mon meilleur ami ? Partit pour ces études en ne sachant pas que ça me ferait faire une rechute. Magique ma vie, non ?

« C’est bon ! Ton gosse, tu vas le retrouver ! Il est pas mort ! » continuai-je

Tout le monde nous regardait. La petite punk contre un grand jeune homme torse nu. Comment cela allait-il se terminer ? Parce que même si j’avais l’air frêle et fragile je ne l’étais pas tellement. Quand, comme moi, on a trainait pendant presque toute sa vie dans des bars sordides, à se chercher de la drogue, on apprend à se battre. Je m’approchai et envoyai mon poing. Le mec le stoppa net. Bon… C’est vrai que sur Autre Monde ce n’est pas comme sur Terre. Je ne sais pas ce qui est le mieux. Là-bas, on t’abat comme un chien en quelques secondes avec un flingue. Ici, c’est avec la magie…

« En plus, elle a peut-être ses raisons cette meuf. Moi mon père, à part nous frapper, il a rien fait pour moi. Rien ! » lâchai-je

C’était sorti tout seul. Dévoilé mon passé ce n’était pas trop mon truc mais quand j’étais en colère ça sortait tout seul. Je détournai la tête avant de tourner les talons et de récupérer mon plateau et d’essuyer une table.
C’est fini. Ce petit jeu avec lui a assez duré.

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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeVen 3 Mai 2013 - 21:32

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La serveuse avait entendu ce que je racontais au boss, et me cria dessus.

- Et c'est pour ça que tu bois connard ?

Connasse toi même ouais.
Bien sûr que je bois pour ça. J'ai perdu mon fils, bordel. Elle a encore du lait qui lui sort du nez et ose m'accuser de boire pour un rien. Mon fils a disparu. Mon fils a disparu. J'ai envie de répéter ça, jusqu'à ce qu'elle comprenne la douleur que je ressens. Perdre son enfant, c'est la pire chose qui puisse arriver dans une vie. Car la meilleure chose qui puisse arriver, c'est justement d'avoir un enfant.

Énervé par sa remarque déplacée, je commence à grogner, commençant à me transformer en loup. Mes mains sont déjà toutes poilues avec des griffes à la place des ongles, et ont doublé de taille, lorsque j'aperçois le regard triste et désespéré de la jeune serveuse. Je cède à la pitié que m'évoque cette fille, et ma transformation se stoppe. Je redeviens tendre. Tout le monde a son histoire, peut-être même que la sienne est pire que la mienne. Rares sont les personnes heureuses sur AutreMonde... En tout cas, je peux sentir que son histoire n'est pas du tout joyeuse, loin de là. La tristesse se lit dans son regard, tristesse qui est peut-être la raison de son style punk. On dit souvent que la façon dont on s'habille représente notre personnalité. Et je me doute bien que c'est le cas pour la serveuse.

- C’est bon ! Ton gosse, tu vas le retrouver ! Il est pas mort !

Ta gueule.
Voilà ce que j'ai envie de te dire. Mon gosse est pas mort. Qu'est-ce que t'en sais. Sa mère était atteinte d'une folie inconcevable pour ce qui est de la sociabilité. Elle serait bien capable de faire crever son gamin. S'il en tourne, il est en train de mourir à la minute où je pense.
Elle s'approche de moi, et me lance son poing, prête à me frapper, mais je tends ma main et le stoppe net grâce à ma force de lycan.

- En plus, elle a peut-être ses raisons cette meuf. Moi mon père, à part nous frapper, il a rien fait pour moi. Rien !

Ses raisons ? La raison c'est qu'elle est juste folle et inconsciente, comme je ne fais que le répéter. Si elle veut le meilleur pour son enfant, elle n'a qu'à pas l'éloigner de son père. Elle a vécu une enfance heureuse et comblée elle a deux parents qui l'aiment, elle n'aurait aucune raison par rapport à son passé de me l'enlever et de le priver de mon affection.
Et cette serveuse, je crois qu'elle ne se rend pas compte de ce que c'est d'avoir un enfant ; on voit qu'elle n'en a pas. Avoir un enfant, c'est avoir peur sans arrêt, être rempli d'amour, vouloir être toujours prêt de lui.

Blanc dans mon cerveau.

Au bout de quelques minutes, je me rends compte de ce que viens de dire la serveuse. Son père la battait et ne faisait rien pour elle. Quelle tragédie... Je ne comprends même pas comme un père pourrait faire ça à son enfant, c'est totalement inimaginable !
La punkette tourne le dos, et retourne nettoyer les tables.
Je la rejoins, m'assois à la table qu'elle nettoyait, et pose ma main sur la sienne qui tenait le chiffon dont elle se servait pour nettoyer, de façon à ce qu'elle s'arrête.
Je cherche son regard, caché par sa tête baissée et ses cheveux noirs qui tombaient sur son visage.

- Hey... Je suis désolé, je ne savais pas, c'est terrible ce qui t'es arrivé, je ne comprends pas comment un père peut être aussi cruel avec son enfant... lui dis-je d'une voix douce.

Tout de même un peu indigné, je lui explique tendrement et calmement :

- Quand à ce que tu as dit sur mon gosse. Tu as peut-être raison, mais sa mère est une vraie folle, qui sait s'il est encore en vie ? Je n'ai jamais été aussi inquiet et triste de ma vie ; tu vois, avoir un enfant, c'est comme avoir une flamme constante qui brûle en soi, une flamme qui représente tout l'amour que tu portes à ton enfant. Tu as toujours peur qu'il lui arrive quelque chose, ton cœur est sans arrêt compressé. Tu n'es jamais détendu, et tu ne penses qu'à lui, vingt-six heures sur vingt-six. Et là, c'est comme si la mère de mon fils avait jeté une poignée de braises sur ma flamme : elle brûle de plus en plus et grossit de plus en plus. C'est l'amour, c'est l'inquiétude, c'est l'envie de retrouver mon enfant. Je l'aime plus que tout alors que je ne l'ai connu que les premières minutes de sa naissance. Cela fait bientôt un an qu'il a disparu, et pas un jour ne passe sans que je pense à lui, à comment il grandit, s'il me ressemble, s'il est en bonne santé, et je ne peux m'empêcher de me demander si sa folle de mère a finalement fini par le laisser crever. C'est un stress permanent, c'est quelque chose que tu ne peux pas concevoir ni ressentir avant d'avoir un enfant. Si un jour tu en as un, ce que je te souhaite grandement, tu réaliseras à quel point c'est crispant, et j'espère que tu repenseras à moi et à ce que je viens de te dire, et que tu te diras que, même si j'étais un vrai connard, j'avais raison, et tu comprendras ma tristesse.
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Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeSam 4 Mai 2013 - 21:47

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Je souris légèrement avant d’enlever ma main en-dessous de la sienne et d’attraper mon plateau posé sur la table. Joli petit discours mais moi, je ne pouvais pas comprendre. Et pas juste parce que je n’avais pas d’enfant mais aussi parce je n’avais jamais vraiment eu de parents.

« Comment un père peut-il faire ça à son gosse ? Bah il a qu’à boire un peu trop. répondis-je pour ce qui était du mien puis par rapport à son grand monologue, Non, je peux pas comprendre. Je ne veux pas de môme. Je suis pas assez forte pour ça… »

C’est vrai, je n’avais pas les épaules pour ça. J’avais déjà du mal à me maintenir droite moi-même alors un petit bébé… Une toute petite chose fragile. Impossible ! En plus je n’avais pas eu un bon modèle.
Je tapotai la tête du mec comme on le fait à un chien. Genre « Pas bougé ! ».

« Reste là jusqu’à la fin de mon service. Je sais à quoi ça ressemble la piaule d’un désespéré et vaut mieux pas que t’y retournes. Tu peux dormir ici. Dans ma chambre ou alors prends en une autre, je la prendrais sur mon salaire. Et puis on va essayer de te trouver un tee-shirt aussi. »

Il me restait que vingt minutes avant qu’une autre serveuse vienne me remplacer. Ca passa très vite mais je sentais le regard du mec dans mon dos. Je n’arrivais pas à croire que j’allais m’occuper de lui. Bientôt j’allais me mettre à héberger tous les paumés de la vie qui passaient par ici. Enfin bon… Comme j’étais déjà aller au fond du fond, je pouvais bien en aider un à se remettre un peu sur pieds.
Une fois que mon service fut terminer, je lui fis signe de me suivre et montai au dernier étage où seuls les employés et le patron pouvait accéder. Je sortis deux clés. Une pour ma chambre et l’autre pour celle de mon boss. J’ouvris la porte de cette dernière et entrai dans la pièce en regardant autour de moi.

« J’ai fait un double de la clé du vieux sans qu’il s’en rende compte comme ça dès que je veux me barrer, je vais lui prendre son fric et je me tire. Putain ! Il y a toujours autant de magazines pornos ici ! C’est un vrai pervers lui » dis-je

Je fouillai dans son armoire et je finis par trouver un truc qui pourrait aller au mec et je lui tendis. Puis, nous nous dirigeâmes vers ma chambre. Une fois à l’intérieur, je me dirigeai vers ma table de nuit pour dissimuler le plus discrètement possible le sachet avec de la poudre blanche et le cutter qui était posé dessus. Hum… S’il pouvait éviter de voir ça, ça serait mieux. A par ça, il n’y avait pas grand-chose. Ma gratte bien entendu, un bureau avec dessus des partitions et des feuilles avec des paroles écrites dessus. Sur le mur au-dessus de celui-ci j’avais attaché quelques photos quand même. Une de ma mère, une autre de famille au complet, quelques-unes de mes amis et moi sur scène, beaucoup de nous en train de faire des conneries et encore plus d’Eliott et moi.
Je me laissai tomber sur mon lit et j’enlevai mes bottes. J’étais tellement fatiguée que je n’avais même plus la force de me changer. Et il valait mieux que j’évite d’enlever mes bracelets pour ne pas qu’il voit mes marques sur mes poignés. Je m’en foutais pas mal qu’il sache ce que je faisais mais je le voyais déjà sur mon dos à me saouler pour que j’arrête à tout prix.

« Tu dors où tu veux machin. » dis-je

Oui, machin, ou truc, parce que je ne connaissais pas son prénom.


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeSam 4 Mai 2013 - 22:52

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- Comment un père peut-il faire ça à son gosse ? Bah il a qu’à boire un peu trop. Non, je peux pas comprendre. Je ne veux pas de môme. Je suis pas assez forte pour ça…

Ses yeux brillent. Ils brillent de force. Je ne la connais pas, et pourtant je crois en elle. Elle a la force d'en avoir. Elle pourrait facilement en être capable.
La serveuse enlève lentement sa main de sous la mienne, en souriant légèrement.

Après quelques secondes en se regardant dans les yeux sans parler, elle me tapote la tête comme à un chien, l'air de dire de ne pas bouger. Puis elle commence à s'en aller et me lance :

- Reste là jusqu’à la fin de mon service. Je sais à quoi ça ressemble la piaule d’un désespéré et vaut mieux pas que t’y retournes. Tu peux dormir ici. Dans ma chambre ou alors prends en une autre, je la prendrais sur mon salaire. Et puis on va essayer de te trouver un tee-shirt aussi.

Je baisse les yeux sur mon torse, dont j'avais oublié la nudité. Bouche bée, je la regarde partir finir son service, ne sachant que lui dire face à son hospitalité. C'est vrai que si je retourne chez moi, je risque de mal tourner, et de faire quelque chose à ne surtout pas faire...
Sans la quitter des yeux, je la regarde faire, assis à ma table, pendant vingt minutes. J'hésite à lui demander à boire, puis me résigne, me disant qu'elle risque de m'engueuler.

Les vingt minutes passées, elle m'entraîne avec elle au premier étage, et sort deux clés de sa poche. La punkette ouvre l'une des portes, observe autour d'elle, et m'explique :

- J’ai fait un double de la clé du vieux sans qu’il s’en rende compte comme ça dès que je veux me barrer, je vais lui prendre son fric et je me tire. Putain ! Il y a toujours autant de magazines pornos ici ! C’est un vrai pervers lui.

Entrée dans la chambre, elle s'en va fouiller dans une armoire et ressort avec un t-shirt à peu près à ma taille qu'elle me tend. J'enfile le vêtement, et constate qu'il est trop grand pour moi, on dirait une barboteuse.

- Bah dis-donc, ton boss, il y va pas mollo sur la bière et les p'tits gâteaux...! me moquai-je.

Ignorant ma remarque, la serveuse dont je ne connaissais toujours pas le prénom m'amène dans sa chambre. Un peu mal à l'aise, je ne sais que dire, face à la gentillesse dont fait preuve la fille avec moi.
Arrivé dans sa chambre, j'observe un peu tout ce qu'il y a. Elle n'est pas grandement meublée. Des photos sont accrochées sur un mur, photos prises avec ses amis je présume. Juste en dessous, un bureau sur lequel reposaient des partitions. Dans un coin, de la pièce, une guitare, et ne restait plus que son lit et une malheureuse table de nuit, vers laquelle la punk se dirigea immédiatement pour ranger quelque chose, pensant sûrement que je ne la voyais pas.
Elle enlève ses bottes et s'affale sur son lit, l'air crevé.

- Tu dors où tu veux machin.

Ah oui, c'est vrai que nous ne nous étions pas encore dit nos prénoms respectifs.

- Austin, c'est mon prénom. Toi ?

Je n'attends pas qu'elle me réponde, et la remercie.

- Merci beaucoup pour ta gentillesse, mais je ne veux pas abuser de ton hospitalité... lui dis-je, gêné.

Phrase qui ne sert un peu à rien, car je me dirige vers sa guitare, et l'attrape par le manche. Je m'assois sur son lit, face à elle, pose sa gratte sur mes genoux, prêt à jouer.

- Je peux ?

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Beth White


Beth White

Age du personnage : 22 ans

Familier : J'en ai pas.
Couleur de magie : J'en ai pas non plus. En fait j'ai rien... *triste*
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeDim 5 Mai 2013 - 10:26

Tell me what you have on your heart...
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« Beth. » lui répondis-je

Quand il parla d’abuser de mon hospitalité je ris légèrement. Il ne fallait pas me dire ça à moi. J’avais des fois squatté chez des gens que je ne connaissais presque pas pendant des mois pour ne pas avoir à rentrer chez moi. Enfin, chez moi… Plutôt chez ma famille d’adoption. Quand j’en avais marre, je partais sans rien dire, sans un merci. Ce n’était pas très poli mais moi, les adieux, ça me faisait chier. J’allais sûrement faire la même chose ici quand j’aurais envie de changer d’air.
Je le vis saisir ma guitare et je faillis lui foutre un coup de pied.

« Oh, touche pas à ça. » criai-je d’abord, énervée

Puis, je me rendis qu’il devait quand même savoir s’en servir un minimum je me calmai et lui fis un signe pour lui dire qu’il pouvait. Je sortis mon paquet de clopes et mon briquet, en attraper une et l’a porté à bouche avant de l’allumer. J’inspirai longuement avant d’expirer lentement.
On toqua à la porte et j’entendis le patron gueulait. Je me relevai et allai ouvrir en soupirant.

« -C’est toi qui est entrée dans ma chambre ? me demanda-t-il
-Mais non voyons ? Je n’ai rien fait… » dis-je avec de grands yeux innocents

Il me regarda quelques secondes, les yeux plissés.

« -T’es trop innocente pour que ce soit vrai.
-Putain ? Mais tu veux que je fasse quoi? Que je te pique tes magazines pornos ? Lâche-moi un peu, tu m’emmerdes. » sifflai-je

Je lui claquai la porte au nez. Pff… Quel idiot ce vieux. Je m’assis à l’envers sur la chaise de mon bureau, le buste contre le dossier.

« Bah va s’y, montre ce que tu sais faire. » lançai-je à Austin


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeDim 5 Mai 2013 - 11:11

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Beth. Tel est son nom. Je ne l'avais jamais entendu auparavant, mais trouvait qu'il lui convenait assez bien.
Quand elle s'aperçut que j'avais pris sa guitare, elle me crie de ne pas y toucher, puis s'apaise directement, se doutant que je n'y touchais pas comme si c'était un jouet que j'allais abîmer, et que je devais sûrement avoir mes raisons et savoir en jouer.
Elle me fait signe me donnant l'autorisation de toucher à sa gratte, et de jouer un p'tit morceau.

Alors que j'allais m'apprêter à jouer, on toque à la porte d'une manière violente, et on entend le patron de Beth gueuler, accusant Beth d'être allée dans sa chambre. Je n'entends pas le reste de leur conversation, mais la petite rebelle lui claque la porte au nez.
Elle revient vers moi, s'assoit à l'envers sur sa chaise de bureau, son buste s'appuyant contre le dossier.

- Bah vas-y, montre ce que tu sais faire.

Je lui souris, cherchant dans ma tête quoi jouer. Finalement, après deux petites minutes de réflexion, je choisis de jouer le mythique morceau de ce groupe terrien mondialement reconnu, Oasis. Ce morceau me fait des frissons dès que je l'écoute ou que je le joue. Wonderwall.
Avant de commencer à jouer, je préviens Beth.

- T'es déjà allée sur Terre ? Ce morceau va te foutre des frissons tu verras.

Je positionne la gratte pour que je puisse jouer agréablement, chope un médiator, et me mets à jouer, puis à chanter en même temps.
Tout en jouant, je relève les yeux vers Beth, la p'tite serveuse, qui ne me lâche pas du regard. Cela me fait sourire intérieurement, puis je me dis que cette scène fait totalement cliché, mais ça me fait marrer.

Après avoir fini mon morceau, un gros blanc s'installe dans la pièce. Je ne sais que dire, une ambiance bizarre mais agréable y règne. Je suis assez mal à l'aise, Beth me fixe, et c'est assez gênant. Sa clope au bec, elle ne dit rien. Waah, je dois vraiment jouer très très mal.

Je repose la gratte sur son trépied, et retourne sur le lit. J'aimerais bien m'approcher de Beth pour savoir ce qu'elle en a pensé, mais je n'ose pas trop, elle m'effraie un peu à vrai dire.

C'est bizarre, je ne sais pas pourquoi, mais là, pour la première fois depuis dix mois et demi, je suis détendu, je ne pense plus à mon fils, je panique beaucoup moins. Peut-être qu'il me fallait tout simplement un peu de compagnie pour oublier ce drame qui a gâché ma vie. Un peu de compagnie pour me distraire, et me faire oublier tous mes malheurs.
Un sourire s'installe au coin de mes lèvres, discrètement, et je me dis que si je continue ainsi, peut-être que j'arriverai à devenir un jour heureux. Quoique. Ça me paraît inconcevable, lorsqu'on a perdu son enfant.

Je me reconcentre sur Beth, attendant sa réaction.

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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeDim 5 Mai 2013 - 12:26

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J’écoutai Austin, concentrée et quand il eut finit je le fis patienter un peu avant de lui donner mon avis. Mais je ne réussis pas à me retenir et je me mis à rire. Ca me prit cinq minutes pour me calmer. Ce n’était pas vraiment sympa mais quand même… Entre « T’es déjà allé sur Terre ? », son délire sur la chanson comme si je ne la connaissais pas et puis la façon dont il me regardait. C’était trop. Je ne pouvais pas me retenir.

« Mec ! Je viens d’arriver sur Autre Monde ! Je suis une terrienne, crétin ! » dis-je, hilare

Je me levai et m’approchai de ma gratte et caressai le manche. J’y tenais plus que tout. Si je devais vendre toutes mes affaires, c’est le seul truc que je garderai même si c’est elle qui me rapporterait sûrement le plus.

« C’était pas. Vraiment pas mal. Y a encore quelques petits trucs à régler, quelques notes fausses mais sinon ça va. » commentai-je

Je jetai un coup d’œil aux photos au-dessus du bureau. Celles où je suis sur scène avec mon groupe. Que de bons souvenirs ! Je souris. En plus on avait la classe. Je pris une bouteille encore pleine dans un coin et bus au goulot et de la tendre à Austin. Bon… Quelques minutes plus tôt, je l’aurais engueulé s’il avait osé me demander ne serait-ce qu’une goutte d’alcool mais comme j’avais envie de boire un coup, je n’allais pas le laisser sobre tout seule le pauvre.

« Aller bois un peu machin ! On va un peu faire la fête en l’honneur… Du fait que j’ai faillis t’atteindre avec une bouteille. J’étais vraiment pas loin ! C’était mon record ! » m’exclamai-je

Je montai sur le lit, debout avec de me m’assoir en indien mais je me relevai tout de suite.

« Je vais chercher à bouffer en bas, j’ai faim. » m’exclamai-je

Je partis en courant et revins tout aussi vite, les bras chargé de nourriture et de deux autres bouteilles. Je lâchai tout sur le lit et puis je vis Austin à côté du tiroir, tenant dans la main le cutter.

« Qu’est-ce que tu fous ! » criai-je

Je ne pouvais pas bouger, j’étais pétrifiée. Comment avait-il osé fouiller dans mes affaires ce con ?


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeDim 5 Mai 2013 - 14:33

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- Mec ! Je viens d’arriver sur Autre Monde ! Je suis une terrienne, crétin !

Aah merde ! Waw, j'ai vraiment dû passer pour un vrai crétin là. Et puis, comment aurais-je pu le deviner, aussi ?
Hilare, Beth se lève et s'approche de sa guitare, caressant le manche comme si c'était la seule chose qui lui importait dans sa vie, le seul objet qui comptait vraiment à ses yeux. C'est vrai que ce n'était pas une guitare de débutant.

- C'était pas mal. Vraiment pas mal. Y a encore quelques petits trucs à régler, quelques notes fausses mais sinon ça va.

Fier de moi, je fais un peu le crétin, me prenant pour une star en bombant le torse et en la regardant d'un air de vainqueur.
Alors que je faisais l'imbécile, la terrienne attrape une bouteille d'alcool, et boit dedans au goulot. Elle me la tend, et je l'attrape, l'air un peu étonné, car une heure plus tôt elle m'aurait engueulé si j'avais touché à de l'alcool. Mais bon, tant qu'à faire, mieux vaut se saouler à plusieurs, non ?

- Aller bois un peu machin ! On va un peu faire la fête en l’honneur… Du fait que j’ai faillis t’atteindre avec une bouteille. J’étais vraiment pas loin ! C’était mon record !

Elle monte sur le lit, déjà un peu pompette, et tombe dessus en s'asseyant en tailleur. La punkette se relève aussitôt, et m'annonce qu'elle va chercher de la nourriture, affamée comme elle est.
Elle claque la porte, et descend en bas en chercher, toute joyeuse. Dès qu'elle fut bien partie et que j'entendis les bruits de pas dans l'escalier, j'observe le tiroir de sa table de nuit dans lequel elle avait précipitamment rangé quelque chose, comme si elle voulait me le cacher, une sorte de honte.
J'hésite d'abord un peu, puis m'avance vers la table de nuit, et ouvre doucement le tiroir dont la peinture s'écaille, en grinçant. Étonné, ou remarque pas trop vu le style de la petite terrienne, je trouve dans le tiroir un sachet de poudre blanche. De la drogue, évidemment. Je sors le sachet et l'ouvre, pour le renifler. Une odeur pas très agréable mais forte s'en échappe, et, pour avoir touché à la drogue au début, lorsque mon fils venait juste de disparaître, je sens bien que ce n'est pas de la poudre de pacotille. Je range le sachet, puis aperçois un cutter. Je l'attrape, et l'approche de mes yeux, l'observant un peu. Il est très aiguisé, et, sur la lame, on peut apercevoir des taches de sang séché. Répugnant... Je comprends déjà ce qu'elle a du faire avec, raison pour laquelle elle met sûrement autant de bracelets autour de son poignet. Pour tester la puissance du cutter, je le passe doucement, sans trop forcer, sur ma main. Rien qu'en faisant ça, j'arrive à créer une fissure dans ma peau. Un mince filet de sang coule le long de mes doigts.
Alors que j'avais toujours le cutter à la main et que ma plaie cicatrisait déjà grâce à mon métabolisme de loup, Beth me surprend et me fait sursauter, et entrant dans la chambre, les bras chargés de nourriture et de deux autres bouteilles. Elle lâche tout sur le lit, et me voit, cutter à la main. Paniquée mais également en colère, elle me crie :

- Qu’est-ce que tu fous !

Elle me regarde, pétrifiée, ne bougeant pas d'un millimètre. Je lui montre le cutter dont la lame est rouge de sang.

- Ne t'inquiète pas. Je t'ai vu ranger quelque chose tout à l'heure, j'ai voulu voir quoi... commençai-je, mal à l'aise. Je ne me suis rien fait, de toute façon, tant que ce n'est pas de l'argent, je ne risque rien. Mais toi... Quand je vois la lame de sang séché je me doute bien de ce que tu as fait.

Je pose le cutter, et m'approche d'elle. J'écarte doucement ses bracelets entre eux, pour voir ce qui se cache dessous. Des traces rouges, plus ou moins foncées, et où l'on voit qu'une blessure s'est refermée.
Je la regarde, désespéré.

- Pourquoi te fais-tu ça...? Je veux pas passer pour le mec chiant qui te supplie d'arrêter, mais dis-moi au moins que tu as une bonne raison.

Juste après, j'en viens au sachet de poudre blanche que j'ai trouvé. Je l'attrape et lui montre.

- Quand à ça. Ça m'a l'air d'être de la bonne, elle me donne envie, c'est affreux. Vas-y, prend-le. Après que mon enfant ait disparu je me suis énormément drogué, alors si tu pouvais me l'enlever de ma vue... Je veux pas retomber dans ce gouffre dont il est pratiquement impossible et très difficile de sortir.

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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeDim 5 Mai 2013 - 16:13

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J’attrapai le sachet et me libérant violement de sa poigne, je partis le mettre dans l’armoire avec mes habits. Je ne me retournai pas, je restai dos à lui. J’avais envie de le frapper.

« Ca ne te concernes pas ! sifflai-je, Ce que je fais de ne te concerne pas alors arrête de me faire chier avec ça. »

Je pris pour élan et donne un violant coup dans la porte de la vieille armoire qui se fracassa sur le coup. Ensuite j’attrapai le cutter et le lançai contre le mur dont le papier peint se décolle.

« Et de quel droit tu fouilles dans mes affaires, d’abord connard ? » hurlai-je

Non, ce n’était pas l’alcool qui me faisait pêter les plombs comme ça. Enfin si, ça me lancer plus vite mais j’étais tellement lunatique et violente naturellement que je n’avais pas besoin de lui.

« Dégage ! Va emmerder quelqu’un d’autre ! Dégage ! » continuai-je en criant

J’attrapai le premier truc à m’a porté et je lui lançai à la tête. On toqua et comme je ne répondai pas, l’autre serveuse entra. Elle avait dû m’entendre. Elle observa la scène et attrapa Austin.

« Il vaut mieux que vous partiez. »

Elle le tira dehors et referma la porte. Ouais, c’était mieux qu’il s’en aille. Qu’il aille se faire foutre ce con ! Pourquoi je fais ça ? Toujours les même questions ! Mais je n’en sais rien ! Parce que j’ai une vie de merde ! Parce que j’ai envie de me sentir plus vivante. Parce qu’autour de moi les gens disparaissent quoiqu’il arrive. Maman, Sacha… Parce qu’Elliott me manque et que je veux aller voir mais que je n’ai pas le courage de le faire. Parce que je veux revenir en arrière, quand on était bien avec mes amis. Mais ce n’est pas ses affaires ! Et il vient quand même me faire chier avec ces questions de merde. Ca me soule ! Ça m’emmerde !
J’attrapai le cutter et l’avançai lentement vers mon poignet. Il transperça ma peau et je me laissai tomber le long du mur. Puis je recommençai encore et encore.
Je n’avais aucune idée du temps qui s’était écoulé depuis que j’avais commencé quand la porte s’ouvrit. Enfin si, je m’en doutai un peu parce que le ciel s’illuminait peu à peu. J’avais à chanter doucement une petite chanson. Pas une de punk, violente et criarde. Non, une toute douce, qui semble presque faîte pour moi. Faîte pour ma vie. Je ne m’arrêtai pas quand je vis Austin s’approchait de moi. Je n’y faisais même plus attention. Je me sentais juste comme une poupée cassée...

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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeLun 6 Mai 2013 - 0:15

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Suprise, peur, effraiement. La terrienne qui, deux minutes auparavant rigolait et était pleine d'entrain se met à me crier dessus, m'insultant, et me disant de dégager.
Le fait que je regarde dans sa table de nuit ce qu'elle y cachait et que je me soucie un minimum d'elle ne lui a pas plus. Elle s'énerve, et lâche toute sa colère contre l'armoire dont elle casse la porte d'un violent coup de pied. Cette fille n'est vraiment pas bien dans sa tête, ce n'est pas juste qu'elle est lunatique. Elle est effrayante. Son visage qui avait bonne mine auparavant ne ressemble maintenant plus qu'à celui d'une psycopathe. Ses yeux brillent de colère, des grosses cernes apparaissent sur son visage, et ses traits deviennent tout à coup fatigués. Sa bouche est contractée, on devine qu'elle serre fort les dents.
Elle attrape le premier objet à sa portée, malheureusement pour moi une bouteille vide, et me la lance à la figure. De justesse, je parvins à l'éviter, mais je reçois tout de même les éclats de verre dans le visage. 
J'ai envie de frapper Beth, mais j'ai également envie de la retenir, de la stopper dans ses actes effrayants. Alors que je m'avançais vers elle, prêt à l'attraper et à la retenir fortement, la porte grince et une voix féminine m'avertit que je ferais mieux de m'en aller. Je n'ai même pas le temps de protester ou quoi que ce soit que la serveuse qui avait remplacé Beth tout à l'heure m'attrape et m'entraîne en-dehors de la pièce. Elle m'emmène avec elle dans une autre chambre, la sienne, je présume. Une petite chambre encore moins spacieuse que celle de la punkette, mais avec plus de vie. Toutes sortes de décorations, photos, posters, une collection de CDs, etc font le charme de sa chambre. La serveuse m'assoit sur une chaise, s'absente quelques minutes et revient avec une trousse à pharmacie.

- J'ai vu tes mains de loup tout à l'heure. Il faut vite enlever les morceaux de verres avant que ça ne cicatrise.

Gentiment, elle m'enlève avec précautions les morceaux de verre de mon visage, me provocant de légers picotements très désagréables à la figure. Elle passe un coton avec du désinfectant sur mes plaies, ce qui pique davantage et me fait pousser un petit gémissement. Une fois les soins terminés, elle me raconte ce qui se passe avec Beth.

- Heureusement que je t'ai entraîné avec moi. Beth est totalement inconsciente, on n'a jamais réussi à découvrir ce qui n'allait pas chez elle. Je crois qu'elle a vécu une vie difficile sur Terre, sûrement la raison de sa venue ici. Mais ne te laisse pas impressionner. Même si elle paraît très forte comme ça, je suis persuadée qu'au fond d'elle, se cache quelqu'un de fragile qui aimerait bien tout recommencer à zéro et un peu plus d'attention. L'inconvénient avec elle, c'est que lorsqu'on essaye de prendre soin d'elle, elle fait ça... dit-elle en désignant mes blessures au visage.

La serveuse me déplia un lit pour la nuit. 
Le lendemain matin, à l'aube, je ne pus m'empêcher d'aller retrouver Beth. J'ouvris la porte, et la trouva par terre, comme un pantin cassé, contre le mur. Elle avait son cutter à la main et les avant-bras en sang. Sa voix devenue douce chantait une chanson tendre, qui devait sûrement dire quelque chose pour elle. Je m'accroupis à côté d'elle, et elle continua tout de même à se faire du mal. Je lui enlevai doucement le cutter des mains, et le rangeai à sa place dans le tiroir de la table de nuit. J'attrapai Beth et la pris dans mes bras comme on porte une mariée. Ses paupières vacillaient, prêtes à se fermer. Je la serrai contre moi, comme pour vouloir la protéger, et l'emmenai chez moi. Je la déposa doucement sur mon lit, et réfléchis à ce que je pourrais faire. Je ne voulais pas l'emmener chez le Chaman, car il risquerait de s'intéresser à la raison de son état, et Beth ne serait jamais tranquille.
J'appliquai alors une méthode terrienne : j'attrapai un gant, le mouillai d'eau humide et le posai sur le front de Beth. Tenant le gant, je l'éparpillai sur le reste de son visage reposé comme Blanche Neige dans son cercueil. Je bandai également ses avant-bras. 
Figé comme un idiot, assis sur le bord du lit à la regarder, je m'allongeai à côté d'elle, la fatigue commençant à me gagner. J'attrapai juste un bout du miroir brisé, et m'aperçus que mes plaies de la veille n'étaient toujours pas parties. 
Ne sachant que faire en attendant qu'elle se réanime et ne voulant pas succomber au sommeil, j'allumai une clope et la fumai.

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Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeLun 6 Mai 2013 - 20:21

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Je sentis qu’on me soulevait et je me retrouvai dans les bras d’Austin. J’appuyai ma tête contre son torse -très musclé d’ailleurs mais je dois dire que les mecs sur Autre Monde sont pas mal du tout- et je fermai lentement mes yeux. J’étais tellement fatiguée… Pourtant je n’arrivais pas vraiment à dormir. J’étais bercée par les pas du jeune homme et je somnolais tranquillement. Il faisait un peu froid et comme je n’avais que mon tee-shirt à manche court et ma petite jupe, ça n’arrangeait rien. Mais je n’y faisais pas vraiment attention. J’avais arrêté de chanter mais la chanson continuer à résonner dans ma tête. Je pensais à Elliott, enfin rêver plutôt. Il me manquait tellement. Et Sacha aussi mais elle, c’était sûr que je ne pourrais jamais la revoir. Je nous revoyais tous ensemble en fait, assis dans un parc. Elle était sur le dos d’un des autres mecs du groupe les bras en l’air en train de crier. Moi, je m’engueulai avec l’autre pendant qu’Elliott nous faisait une dance d’indien à côté, va savoir pourquoi. Puis plus tard quand on était rentrée tous les deux chez lui. Il avait été émancipé et moi je vivais presque chez lui. Je dormais avec lui ou bien alors dans le canapé, ça dépendait des jours.
L’odeur d’une clope -que je connaissais si bien- c’était peu à peu répandu autour de moi. Je sentais quelqu’un à côté de moi, mon meilleur ami sûrement. Je le poussai un peu.

« Elliott, va fumer ailleurs ! » grommelai-je encore à moitié endormi

Il ne répondit pas et j’ouvris donc un œil. Et là je me rendis compte que ce n’était pas du tout lui mais Austin. Donc que je n’étais sur Autre Monde et pas sur Terre. Et puis ça me rappela aussi la soirée qui s’était écoulée. Ben, je m’étais un peu lâcher. De toute façon chez moi c’était habituel. Presque mensuel… Il faut me prendre avec ou alors faut pas me prendre.
Je me relevai lentement en enlevant le gant sur mon visage et regardai autour de moi. Je n’étais à l’auberge. En plus j’avais des bandages sur mes avant-bras.

« C’est ici chez toi ? C’est assez glauque… Mais j’ai vu pire ! » dis-je à l’intention d’Austin

Il fumait une clope, couché sur le lit. Il avait des cicatrices sur le visage. Je m’approchai et les effleurai du bout du doigt.

« C’est moi qui t’ai fait ça ? Hum… Qu’est-ce que je suis méchante dis donc… » remarquai-je avec un petit sourire

Puis je me mis à fixer mes bandages.

« Pourquoi tu ne m’as pas laissé là-bas ? J’ai pas besoin d’aide tu sais. »

Je peux me débrouiller toute seule. Il faut que j’y arrive.


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeLun 6 Mai 2013 - 22:33

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Je suis en transe. La cigarette me libère totalement, me fait un effet de soulagement, comme si tous mes problèmes s'envolaient en même temps que la fumée de tabac. Un sentiment de calme s'installe dans mon corps. Je n'ai plus envie de bouger, je veux rester allongé à côté de la petite terrienne, à me tuer en aspirant de la fumée.
Je n'écoute qu'à moitié ses remarques.
Venant d'avaler une grosse taffe, je retire la cigarette de ma bouche. Des mains fines et douces me caressent doucement le visage, en le touchant à peine et en se concentrant sur mes cicatrices.
Énervé par le fait que Beth m'ait agressé ainsi alors que j'étais prêt à l'écouter et l'aider, j'attrape sa main qui se baladait sur mon visage d'une forte poigne, et la rejette un peu violemment, ayant peur de lui faire mal avec ses blessures et ses bandages, la colère s'exprimant tout de même dans mon geste.
Je ne lui jette même pas un regard, un coup d’œil ; je reste immobile, fumant ma clope.

- Pourquoi tu ne m’as pas laissé là-bas ? J’ai pas besoin d’aide tu sais.

Sa voix résonne dans le taudis dans lequel je vis. Je souffle, mettant ma bouche en rond, m'amusant à regarder les filaments de fumée arrondis s'envoler dans l'atmosphère.
Je sens sa présence à côté de moi, et le bruit de sa respiration pénètre dans mes oreilles, créant un bruit sourd dans le rude silence qui règne dans la pièce.
Calme et zen, je réponds à la punkette d'une voix blasée et fatiguée :

- Si t'as pas besoin d'aide, casse-toi.

Ma phrase sèche créa une légère tension dans la pièce. Je me doutais bien que Beth n'allait pas hésiter à s'en aller sans explications. Même peut-être en cassant ma porte, qui formerait ainsi un beau couple avec le miroir brisé de l'entrée et toutes les autres choses de ma maison dont je ne prends pas soin et que je casse.

Ma maison n'était en vérité vraiment pas grande. Elle correspondait à un studio. Mon lit était dans la même pièce qu'un petit canapé dont les ressorts étaient cassés, pièce qui me faisait office de salon. Dans un coin du studio, une petite cuisine désespérante laissait à désirer, sale, n'ayant jamais servie. A côté du "salon", une porte communicante avait accès à une petite salle de bain étroite dans laquelle une serviette traînait par terre, et une malheureuse brosse à dents prenait place dans un verre avec un tube de dentifrice. Derrière le salon, se situait la porte d'entrée, et le fameux miroir brisé.

Toujours sans regarder Beth, je me fais la réflexion qu'elle pourrait m'être un minimum reconnaissante. Certes, apparemment elle ne voulait pas d'aide. J'avais fini par comprendre, mais je suppose que sans moi, ce matin, il aurait pu finir par lui arriver quelque chose de terrible si elle avait continué ainsi à se tuer petit à petit, à petit feu. Mais ce pour quoi elle pouvait bien me remercier, c'est bien de ne pas l'avoir amenée chez le Chaman, ce qui aurait pu totalement lui nuire.

- Estime-toi heureuse que je ne t'ai pas ramenée au Chaman, chérie. Et oui, excuse-moi de t'avoir sûrement sauvé la vie.

Je continue à fumer ma clope en silence.

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Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeMar 7 Mai 2013 - 22:35

Tell me what you have on your heart...
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Je fus blessée qu’il me parle si sèchement. En même temps je l’avais bien cherché mais… J’avais mes raisons. Et c’était aussi pour ça que je ne pouvais retourner sur Terre pour aller voir Elliott. Parce que je ne veux pas les entraîner dans ma chute. Je pouffai quand il me sortit qu’il m’avait sûrement sauvé la vie. Aider sûrement mais sauver la vie…

« Tu sais, je fais ça depuis que je suis au collège alors maintenant je me débrouille. Quant au chaman… Je me serais vite barré. Je veux pas rester coincé avec un cassos qui ne comprend rien à rien.» dis-je

Je me levai du lit, regardai une nouvelle fois autour de moi. Ce n’était pas bien grand ici… Enfin bon, chez moi non plus. Enfin si on peut appeler la chambre que j’ai à l’auberge, un « chez moi ». Je restai plantée au milieu de la pièce sans bouger. J’étais en pleine réflexion.

« Je ne veux pas avoir besoin d’aide Austin. Quand quelqu’un m’aide, ça me fait mal et ça lui fait mal. »

Par là je voulais dire que je ne voulais entraîner personne avec moi, dans ma chute. Ou bien alors que la personne disparait toujours en question ou presque. Ca fait souffrir pour un rien. J’avais arrêté de m’attacher aux gens en général parce que j’en avais marre qu’on me les arrache tous. C’est dur de ce rendre compte à ce point-là que tout est éphémère.
Je m’approchai d’Austin et lui pris sa clope. Je la portai à ma bouche et inspirai longuement avant de laisser tomber mon bras.

« Mais des fois, ça fait du bien d’avoir un peu de compagnie. » dis-je en le fixant

J’ai toujours fixé les gens. Je les ai toujours regardés dans les yeux sans détourner le regard parce que je n’ai pas peur de la vérité. Parce que pour moi, si les gens détournent le regard c’est parce qu’ils ne veulent pas voir ce qui se trouvent dans celui de leur interlocuteur. Moi, j’ai déjà vu tellement de choses, tellement de vérités que ça ne m’effraie plus.
Cette phrase que je venais de prononcer c’était en quelque sorte un merci ou l’expression du fait que je me sente bien avec lui. Mais jamais, je ne lui dirais ça directement car ça serait avouer que j’ai besoin de lui alors je dis que tout le contraire. Je me trouve si faible, ça me dégoûte.

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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeJeu 9 Mai 2013 - 14:08

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 Elle continue de me parler, mais je m'en fous, je suis trop fatigué pour l'écouter. J'entends vaguement quelques paroles qui se floutent et résonnent dans ma tête. Je comprends qu'elle se fait apparemment ça depuis le collège. Folle. 
La terrienne se lève d'un coup, observe ma maison une dernière fois. Elle me prend la clope au bec et en fume une bouffée, puis laisse lourdement retomber son bras le long de son corps. Frustré qu'on m'ait pris ma clope, je m'apprête à l'engueuler, puis elle m'explique qu'elle n'a pas besoin d'aide, que ça fait souffrir tout le monde. Casse-toi alors. Ai-je besoin de le répéter ou comptes-tu me faire chier à me répéter que tu ne veux pas de mon aide ? À force de se répéter, on dirait qu'au fond, elle veut de mon aide. Et ça m'énerve. Si c'est bien le cas, y a pas de honte à me le dire. Ou alors elle souhaite mon aide mais ne s'en rend pas compte, cachée par cette image de punkette rebelle qui s'assassine petit à petit.

- Mais des fois, ça fait du bien d'avoir un peu de compagnie.

Un petit sourire mesquin se dessine sur mes lèvres. Le sourire de la victoire, le sourire du gars qui est fier d'avoir raison. Je me lève, lui prends la clope des mains et l'enfourne dans ma bouche, puis l'attrape par les deux bras. Je la tire, et la pousse sur le petit canapé.

- C'est comme tu veux chérie, tu peux rester là aussi longtemps que tu veux, j'me fais chier tout seul.

Je reste debout face à elle, et elle me fixe intensément du regard, sans se lasser. Limite flippant. 
Puis, d'un coup, tout s'arrête dans mon cerveau. Une information à laquelle que j'avais pas fait attention plus tôt ou qui n'avait pas aboutie me trouble. Cette fille est flippante, elle m'a fait de grosses cicatrices sur le visage,  en me lançant une bouteille de verre à la figure. Elle m'a violemment attaqué. Et moi, sans raisons, j'ai persisté à vouloir rester avec Beth et à l'aider. Têtu comme une mule. Pourtant, je n'avais aucune bonne raison. Mais elle me donnait envie de lui venir en elle. Sûrement parce qu'elle n'avait pas le regard d'une fille inintelligente, sans avenir. Je croyais en elle, en quelque sorte. 
La raison valable pourrait également être que, depuis presque un an je suis tout seul, et qu'un peu de compagnie ne me ferait pas de mal, tout comme elle.

[HS : médiocre, mais fait sur tablette alors... :/ ]

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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeJeu 9 Mai 2013 - 16:54

Tell me what you have on your heart...
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Quand je vis le regard d’Austin après avoir dit que ça me faisait du bien d’avoir de la compagnie de temps en temps je me mis à bouder. J’avais réussi à admettre que je me sentais seule et lui, il prenant un air de vainqueur. J’étais à la limite de partir. Puis il me dit que je pouvais rester autant que je voulais parce qu’il s’ennuyait. Ouais, ouais ! Je te crois. Dis surtout que toi aussi t’es alooooone ! Je m’allongeai sur le canapé en déclarant que j’avais encore sommeil et que j’allais faire une petite sieste. Vu son air fatigué, il allait en faire autant.
Je m’endormis bien vite mais ça ne dura pas très longtemps. Je fus réveillé par les ronflements très sonores de mon hôte. Depuis que j’étais sur Autre Monde j’avais pris l’habitude de ne plus entendre ce genre de bruit puisque je dormais toute seule.

« Oh le boulet ! » râlai-je

Je faillis lui lancer un truc à la figure pour qu’il arrête mais à mon avis, si je recommençai il allait vraiment m’en vouloir. Alors je décidai de rentrer à l’auberge pendant qu’il roupillait pour me changer, prendre des chaussures, veste et ramener de quoi faire un bon petit-déjeuner façon terrien. Parce que bien évidement, j’étais sûre qu’il n’y avait plus rien ici et surtout pas de quoi faire des pancakes. Alors que moi, quand j’étais allé récupérer mes affaires chez moi, j’étais passé acheter quelques trucs genre trois énormes pots de Nutella et tout. Quand j’étais revenu, le boss m’avait engueulé puis demandai ce que c’était.

« C’est ma drogue ! » avais-je répondu avec un magnifique sourire accompagné d’un haussement de sourcils

Le truc c’est que tout le monde eut l’air de le prendre aux premiers degrés car personne n’y toucha. Tant mieux, y aurait plus pour moi ! Bref, une fois arrivé, je me dirigeai vers l’autre serveuse, Agathe, qui était sorcelière et l’entrainai à l’écart. Je lui demandai de me jeter un de ses sorts pour guérir mes bras. Je savais très bien qu’elle était au courant pour tout ce que je faisais mais je lui avais fait promettre de ne rien répéter. Ce n’était pas ses affaires.

« -Tu ne devrais pas te faire ça. dit-elle
-Tu te répètes.
-Il avait l’air d’être gentil ce mec. Tu devrais essayer de faire un effort, tu sais. Ça te ferait du bien d’avoir un ami.
-Darling, tout le monde m’aime de toute façon. »

Je m’en allai en lui agitant les doigts avec un grand sourire, mes poignets magnifiquement magnifiques. (Oui, autant que ça! ♥) Des fois je me disais vraiment que je devrais essayer de me calmer et d’être moins lunatique. Mais c’était trop dur ! Je montai dans ma chambre et pris rapidement une douche. Ensuite j’enfilai un slim sombre et un long tee-shirt à manches courtes blanc. Juste en dessous de mes genoux j’attachai deux sangles reliées par un ruban en cuir noir. J’attrapai mon manteau léopard et le balancer sur mes épaules. J’attrapai mes lunettes de soleil (oui bon, il fait froid mais y a du soleil hein) et allumai une clope. Puis, j’allais chercher de quoi faire des pancakes. Bon en fait, il ne restait plus qu’à les réchauffer mais c’était assez dure pour moi, surtout depuis que j’étais sur Autre Monde et que je ne comprenais pas vraiment comment ils pouvaient vivre sans micro-onde. C’est tellement magnifique ce truc… J’attrapai bien entendu un pot de Nutella et un autre de sirop d’érables. Ah ! Quel bonheur ! Puis, je me pris le chemin du retour. C’était quand même mieux avec des chaussures. Et puis une punk qui se promène dehors en chaussettes, comment dire… Ce n’était pas crédible.
Une fois arrivé, je réussis à faire chauffer mes pancakes. Enfin il avait fallu que je dépoussière avant parce que c’était vraiment dégueulasse. Je mis la table, enfin des assiettes et les deux pots et attendait qu’Austin se réveille. Je n’avais presque pas dormit contrairement à lui qui roupillait déjà depuis longtemps, mais j’étais parfaitement en forme et surtout de très bonne humeur. Ça pouvait changer d’un moment à l’autre alors il fallait en profiter. De toute façon, j’avais déjà été prise d’insomnie pendant de longues périodes donc j’avais l’habitude.

« Alors princesse ? T’as fait de beaux rêves ? » ironisai-je quand je le vis enfin émerger

Je tapotai la chaise à côté de moi pour lui dire de venir s’asseoir et j’enlevai mes pieds de la table.

« Tu ronfles très fort mec. Vraiment très fort. » remarquai-je

Puis j’empilai les pancakes comme on le voit sur les belles photos qui vous font tellement envie et la napper de sirop d’érable. J’étais sûr le point de me mettre à baver quand je vis qu’Austin regardait ça bizarrement.

« Va s’y mange, c’est trop bon ! » m’exclamai-je

Ah ! C’était vraiment trop bon !


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeVen 10 Mai 2013 - 17:05

Tell me what you have on your heart...
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Toujours debout, je continuais à la fixer, attendant de voir ce qu'elle comptait faire. Ronchonnant qu'elle était fatiguée et souhaitait dormir, elle s'allonge sur le canapé abîmé par le temps, et ses paupières se referment doucement, puis la jeune terrienne sombre dans le sommeil. Egalement fatigué, je me dirige vers le lit, et saute dessus en m'y affalant. Le sommeil m'avait tellement gagné que alors que je m'étais à peine allongé sur le lit, je m'endormis inconfortablement, n'ayant pas eu le temps de me mettre à l'aise, la fatigue ayant pris le dessus.

Le Rêve.

Le loup se réveille doucement, tiré de son long sommeil par les bruits d'enfants criant dans la rue. Il regarde l'heure sur une pendule détraquée. 11h30. Aucun souvenir de ce qu'il avait fait la veille. Il ouvre sa porte grinçante, et se retrouve dans la rue, à s'étirer, face au soleil qui l'éblouissait. Un grognement de loup s'échappa de sa bouche, du fait qu'il venait à peine de se lever et qu'il se prenait déjà des rayons de soleil puissants dans la figure.
Soudain, une voiture rouge d'enfant lui passa sous le nez, à la vitesse de l'éclair. Un enfant criait après la voiture. Une voix de femme que le loup semblait connaître résonna dans la rue, une voix de femme qui lui était très familière.

« Esteban ! Cours, cours ! Vite rattrape-la, avant que quelqu'un ne la prenne ! Cours Esteban, cours ! »

Le petit garçon qui poursuivait la voiture se retourna, et lui répondit d'une petite voix baveuse : « Gaa ! ».

Curieux de voir à qui appartenait la voix de cette femme qui lui semblait familière, et de découvrir le visage du petit garçon prénommé Esteban, le loup se mit à suivre lui aussi la petite voiture rouge enfantine. Elle lui rappelait bien des souvenirs d'enfants.
Alors qu'il était à deux doigts d'attraper la voiture, il entendit des bruits de pas de petit enfant qui courait derrière lui. Le loup observa la voiture qui comptait tout à coup énormément pour lui, et s'amusa à la regarder faire des tonneaux entre les pavés irréguliers du petit quartier dans lequel il habitait.
Puis, le petit garçon qui courait derrière lui rattrapa le loup en criant qu'il voulait sa voiture, avec difficulté, ne parlant pas encore très bien du tout. Ne pouvant plus contrôler sa vitesse dans son élan de petit garçon, Esteban se cogna contre la grande jambe musclée d'Austin, et tomba sur les fesses, se faisant peur et mal sur les pavés.
Entendant le bruit interloqué du gamin qui se mit à pleurer immédiatement, le loup se retourna et le souleva dans ses bras, tentant de le consoler en lui caressant les cheveux et en lui chuchotant des mots doux et rassurants.
Lorsque le cœur du petit, rassuré, se mit à battre à une vitesse anormale, le loup le sentit émettre des battements forts contre son torse. Il sentit alors une connexion spéciale avec lui, comme s'il le connaissait depuis toujours ; il avait envie de le protéger, de s'occuper de lui, de l'aimer. L'instinct paternel s'empara du cerveau du lycan. Il repensa soudain à son fils disparu depuis un an.
Soudain, deux grandes mains fines et sèches s'emparèrent du corps du petit, et la voix de la femme qu'Austin semblait connaître s'exclama :

« Lâche mon enfant ! Tu n'as pas lu ma lettre ou quoi ?! Casse-toi ! Ce n'est plus ton fils, je te le répète ! Je ne veux pas que tu l'approches. »

Le loup tourna la tête vers la femme, et comprit tout. Le gamin était en effet son fils disparu, et la femme qui lui était familière n'était autre que Fantine, la salope qui avait gâché sa vie.
Sous le choc, il ne sut pas quoi lui dire, et il regarda Fantine s'éloigner avec son enfant. Le loup se mit à crier « Estbaan », et à courir après la folle, mais quelqu'un lui fit un croche-patte et le fit tomber. Il leva la tête et regarda au-dessus de lui. Il aperçut Beth. Sa voix résonnait dans la tête du loup : « Alors princesse ? T’as fait de beaux rêves ? »


- Alors princesse ? T'as fait de beaux rêves ?

Je me réveillai en sursaut, et en sueur. J'avais fait un espèce de rêve/cauchemar ; au début j'étais content, puis, à la fin, tout se pourrissait et se transformait en un affreux cauchemar.
Tout tremblant, je m'étirai doucement, puis me levai de mon lit et me dirigeai vers la salle de bains, où je me rinçai le visage, tout transpirant.
Je fis signe à Beth de ne pas regarder, et je changeai de vêtements à la vitesse de l'éclair.

La petite terrienne avait fait le petit-déjeuner : de drôles de crêpes avec du sirop dessus étaient disposées sur la table, avec deux pots sur la table : un dont j'ignorais la provenance, et l'autre était du Nutella, cette délicieuse pâte de chocolat aux noisettes que j'avais goûté une fois sur Terre ; une vraie drogue.
Deux assiettes trônaient de chaque côté de la table, pour que Beth et moi puissions manger. Elle me fit signe de venir m’asseoir, ce pour quoi je ne me fis pas prier. La punkette entama les drôles de crêpes avec plaisir, savourant chaque bouchée. Je la regardait faire, bouche bée. Elle me fit remarquer que je ronflais vraiment très fort. Pff avec le cauchemar que j'ai fait aussi, pas étonnant.

Voyant que j'hésitais à manger ces drôles de crêpes, elle s'exclama :

- Vas-y mange, c’est trop bon !

Je la regardai, hésitant un peu, puis me décidai, et en pris une bouchée. Une sensation de bonheur s'installa en moi. Je n'avais pas mangé quelque chose d'aussi bon depuis... le Nutella. J'en repris une autre bouchée, puis deux, puis trois, à n'en plus finir. Je fis signe à Beth que comme elle le disait, c'était vraiment trop bon, un pur délice, auquel je succombais.
Je pris une cuillère et la plongeai dans le pot de Nutella, comme un morfale, et l'apportai à ma bouche.

- Mmmh c'est vraiment trop bon tous vos trucs Terriens ! dis-je, sous le charme du Nutella. Merci d'avoir fait tout ça ! C'est la première fois que j'ai un vrai petit-déjeuner. Je t'ai même pas entendue le faire...

Alors qu'on mangeait tous les deux comme des goinfres, je lui fit remarquer quelque chose qui me faisait sourire.

- Mais dis-donc, c'est que t'es de bonne humeur toi aujourd'hui pour avoir préparé tout ça pour... moi.

J'allai me préparer un café, ce que je faisais tous les matins.

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Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeSam 11 Mai 2013 - 12:53

Tell me what you have on your heart...
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J’enchainai pancake sur pancake sans m’arrêter, me goinfrant littéralement. Quand Austin fit la réflexion que c’était trop bon les trucs terriens, j’hochai la tête. Il avait bien raison. Surtout que je n’arrivai pas à m’habituer à la nourriture d’Autre Monde. Je trouvai ça trop bizarre. C’était comme les tatris (elle fait une fixation sur eux en fait). Les mecs, ils ont deux têtes, quoi. DEUX ! Comment ils font s’y en a une qui se fait couper ? Ou alors s’ils s’engueulent ? Ça me dépasse ! En plus ils ont l’air hyper sérieux. Je n’arrive pas à ne pas m’empêcher de rigoler quand je les vois. C’est énorme !

« Mais dis-donc, c'est que t'es de bonne humeur toi aujourd'hui pour avoir préparé tout ça pour... moi. » déclara-t-il

Ben… En fait…

« C’était pas forcément pour toi. J’avais juste envie de pancakes en fait. Pour ce qui est de l’humeur, faut que tu t’habitue, c’est tout le temps comme ça, mais vaut le bon côté des choses. On s’ennuie pas du tout avec moi. »

Ça c’est clair que c’était animé quand j’étais là. Tout à coup j’eu une révélation. Je me levai d’un bond et me mit à sauter partout comme une gamine.

« J’ai une super idée de la mort qui tue ! » hurlai-je

Puis je montai sur la table, en faisant attention de ne pas renverser les pots et les pancakes.

« Je vais venir habiter iciiiiiii ! » continuai-je

Il me regarda avec stupéfaction. Je venais de décider ça toute seule, sans même lui demander son avis. Je m’accroupis pour me mettre à sa hauteur.

« Réfléchis de minutes. T’es tout seul et je suis toute seule. On pourra se tenir compagnie et comme ça aussi, je pourrais nous cuisinier des trucs terriens et t’apprendre à jouer de la guitare encore mieux. Et puis je pourrai aussi refaire un peu la déco ici parce que c’est vraiment glauque. Et puis ce sera sympa, on pourra s’éclater. Je paierai un peu aussi. Et promis je ramène pas de mecs ici et je serai sage. Alors ? Alors ? » demandai-je toute excité

Limite on aurait dit un chien, avec des oreilles et la queue qui poussent. Vioooolent !


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Austin Blue


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 19:15

Tell me what you have on your heart...
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Je souris, amusé. Pour une fois, je me réveillais content. La terrienne mettait beaucoup d'animation dans ma petite maison désespérante, quand elle était là. Tout seul, je ne faisais rien, je passais mon temps à déprimer, ma maison était vide, sans bruit, juste le craquement inquiétant des chaises lorsque je m'asseyait dessus, ou les ressorts du lit qui craquaient lorsque je me jetais dessus. Chaque petit bruit ou soufflement résonnait et devenait totalement inquiétant.

Tout à coup, elle me fit sursauter en criant qu'elle avait une super idée. Je la regardai, attentif, à l'écoute de sa fameuse idée. Elle monta sur la petite table étroite, en évitant les pots, les assiettes et le plat de pancakes, ce pour quoi elle avait intérêt d'être assez habile. Puis, elle s'écria :

« Je vais venir habiter iciiiiiii ! »

Je la fixai, stupéfait. Elle me sortit ça comme ça, alors qu'elle ne m'avait même pas demandé mon avis, ce qui me dérouta un peu. Confus, mon regard dû lui faire comprendre que je souhaiterais qu'elle s'explique, qu'elle développe son idée, ce qu'elle ne tarda pas à exécuter.

« Réfléchis deux minutes. T’es tout seul et je suis toute seule. On pourra se tenir compagnie et comme ça aussi, je pourrais nous cuisinier des trucs terriens et t’apprendre à jouer de la guitare encore mieux. Et puis je pourrai aussi refaire un peu la déco ici parce que c’est vraiment glauque. Et puis ce sera sympa, on pourra s’éclater. Je paierai un peu aussi. Et promis je ramène pas de mecs ici et je serai sage. Alors ? Alors ? »

Je la regardai et éclatai de rire. Elle me faisait rigoler, elle était devenue d'un coup si mignonne, on aurait dit une gamine tout excitée qui essayait de convaincre sa mère de lui acheter une poupée.
Je réfléchis quelques secondes à la situation si elle venait vivre ici. C'est vrai que ça mettrait un peu plus de vie dans mon petit taudis glauque. Ce serait assez cool, et plutôt marrant, je m'ennuierais beaucoup moins. Et puis, on pourrait s'amuser plus que je ne peux le penser. C'est plutôt une bonne idée.

« Comment ça c'est glauque ici, héhé ? C'est un peu imprévu et tout, mais en fait, après y avoir réfléchi, c'est vrai que ça serait carrément cool, et ça donnerait plus de vie à mon petit taudis désespérant... J'veux dire, t'es là depuis pas longtemps, et tu changes déjà complètement mes habitudes et genre... c'est la première fois que je ne me lève pas du mauvais pied ! En tout cas, t'es la bienvenue ! »

Sous l'entrain de la joie, je la serrai dans mes bras quelques secondes. Puis, je pensai au seul problème qui se posait. Je n'avais qu'un seul lit et je ne voulais pas lui faire subir l'horrible canapé bon à jeter donc les ressorts lâchaient...
Je me détachai de notre étreinte, et évoquai le sujet.

« Le seul p'tit inconvénient, c'est que je n'ai qu'un seul lit qui déjà n'est pas en bon état, et je ne voudrais surtout pas t'imposer le canapé qui est tellement vieux et en mauvais état qu'il serait bon à jeter. Je t'achèterais bien un lit, mais je crains de ne pas avoir les moyens, je suis vraiment just niveau argent ces temps-ci, limite si je vais pas me faire virer de chez moi... »

HS : désolée, trèèèèès médiocre, mais c'est horrible et trop galère d'écrire avec mon attelle sans qu'elle appuie sur toutes les touches :/

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Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
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Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeJeu 16 Mai 2013 - 21:28

Tell me what you have on your heart...
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« Bien entendu que je suis la bienvenue. » dis-je avec l’air de dire que c’était une évidence

Puis Austin me prit dans ces bras et je lui rendis son étreinte. Coooooopain ! Quand il me fit part du petit problème posé par le fait qu’il n’y ait qu’un lit, après m’avoir relâché, je souris.

« Ahlalala ! Tu n’as aucune imagination mon pauvre ! » dis-je avec une tête de professionnelle

Bah en fait c’était un peu le cas vu le nombre de fois où ça m’était déjà arrivé quand j’étais allé squatter chez des gens. Je commençai à avoir l’habitude. Je repris un pancake en m’accroupissant sur ma chaise. Non, pas assise, accroupie, ce qui était assez étrange en fait…

« Y a plusieurs solutions. Je peux dormir avec toi, j’ai l’habitude de dormir avec des mecs, on peut aller acheter un matelas gonflable sur Terre en mettant en commun notre fric. Ou alors on utilise le double des clés de mon boss pour aller lui emprunter un peu d’argent et on le remplace par des pièces en chocolats. Et dernière solution, on va carrément voler un matelas chez quelqu’un. » énumérai-je tranquillement

Eh oui, c’était aussi simple que ça. Je le laissai réfléchir au différent choix pendant que je débarrassais. On avait assez mangé comme ça. Si on continuait comme ça on allait tous les deux devenir énormes. Enfin on avait quand même encore de la marge mais bon…
Pour la deuxième en même pas cinq minutes, je ressautai sur mes pieds faisant à nouveau sursauter Austin.

« On va prendre la dernière option ! On va aller chourer un matelaaaaaas ! Ça sera beaucoup drôle et excitant ! » dis-je

Puis j’attrapai mon manteau léopard et me dirigeai vers la porte.

« Je vais chercher mes affaires. Toi va te doucher en attendant parce que tu pues vraiment. Je veux pas finir asphyxiée. » ajoutai-je avant de lui envoyer un baiser du bout des doigts et de sortir

Je retournai rapidement à l’auberge, fourrai toutes mes affaires dans deux sacs et repartis. Eh oui, je n’en avais pas beaucoup. Quelques habits, mes partitions, mes photos et ma gratte, c’est tout. Quelques rares vestiges de mon passé.
Bref, une fois devant la porte je me rendis compte que je n’avais pas les clés et que du coup je ne pouvais pas rentrer. J’essayai d’appeler Austin mais bien sûr il ne m’entendait pas puisqu’il était sûrement en train de se laver. Mais moi, jeune femme pleine de ressources j’eu la brillante idée de… Taper encore plus fort au risque de défoncer la porte jusqu’à ce qu’il finisse par venir. Tada ! Voilà comment gâcher ma merveilleuse humeur.


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeJeu 3 Oct 2013 - 22:25

Tell me what you have on your heart...
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Tell me what you have on your heart...[Beth] 777863large1


Elle me regarde en souriant, l'air de se moquer de moi, de penser que je suis idiot. Elle me fait rire, sa personnalité me fait rire, bien qu'elle soit l'une des personnes les plus coriaces que je connaisse, ça m'amuse qu'elle me prenne de haut, raison pour laquelle je ne lui fais pas de remarque désagréable sur le fait que je pourrais ne pas apprécier cela.
L'air désespéré et avec l'assurance d'une professionnelle, elle rétorque que je n'ai aucune imagination et m'appelle "mon pauvre". Encore une fois, elle me fait sourire. C'est con, mais après avoir passé la soirée et la nuit à ses côtés, je me fous qu'elle m'engueule, elle me fait avoir ce sentiment de fou rire que je n'ai pas eu depuis longtemps, un point c'est tout. Elle peut prendre ça comme une moquerie mais étrangement c'est tout sauf ça.

- Y a plusieurs solutions. Je peux dormir avec toi, j’ai l’habitude de dormir avec des mecs, on peut aller acheter un matelas gonflable sur Terre en mettant en commun notre fric. Ou alors on utilise le double des clés de mon boss pour aller lui emprunter un peu d’argent et on le remplace par des pièces en chocolats. Et dernière solution, on va carrément voler un matelas chez quelqu’un.

Étonnamment, j'étais persuadé qu'elle allait m'énumérer une suite d'idées dans ce genre. Non en fait, rien d'étonnant, c'est juste qu'elle n'en a rien à faire d'enfreindre les lois, et n'a aucune gêne vis-à-vis du sexe opposé. Tant mieux pour elle, au moins elle n'est pas comme moi, à penser avant d'agir, à se poser trop de questions, à toujours appréhender... Elle fonce, un point c'est tout. Putain, si ça continue je vais vraiment finir par admirer cette terrienne.

Me laissant réfléchir à ce qu'elle venait d'évoquer, elle débarrasse notre copieux petit-déjeuner, alors que je demeurais indécis ; pour moi chaque chose qu'elle avait évoquée me semblait bien, après je n'avais pas envie de décider moi-même. Soudain, une lueur d'excitation apparaît sur son visage fatigué, et elle se met à sauter partout autour de moi.

- On va prendre la dernière option ! On va aller chourer un matelaaaaaas ! Ça sera beaucoup drôle et excitant !

Plus drôle et excitant. Peut-être ma poulette, mais un matelas c'est gros, ça met du temps et c'est dur à voler, et puis c'est très lourd. Ceci dit, avec ma force de lycan ça ne devrait pas poser de problèmes, mais bon, quand même ! Ce n'est pas très discret, de se trimbaler avec un énorme matelas dans la rue.
Après tout, c'est comme elle veut, si ça lui fait plaisir, tant mieux. On va s'amuser.
Elle attrape son manteau aux motifs léopard, et me lance avant de me lancer un baiser du bout des doigts et de partir :

- Je vais chercher mes affaires. Toi va te doucher en attendant parce que tu pues vraiment. Je veux pas finir asphyxiée.

Merci, c'est gentil, j'adore les compliments dès le matin. Encore une fois, sa remarque désobligeante me décroche un sourire amusé. Assez rigolé et patienté, je me dirige vers la petite salle de bains mal entretenue, et entre dans la douche. J'ai tellement sué hier que la douche me procure une sensation de bien, de propreté que je n'ai jamais encore ressentie (okay je passe pour un gros crado).
Je me détends sous les filets d'eau denses et chauds pendant un bon quart d'heure, puis je sors de la douche, me sèche en vitesse, enfile uniquement des sous-vêtements et un jean, et sors dans l'arrière-cour toute petite fumer une clope.
Quand je rentre à l'intérieur, quelqu'un frappe violemment à la porte. Intrigué, je me dirige vers l'entrée, me demandant qui cela pourrait bien être pour être aussi énervé. J'ouvre, et me retrouve face à une Beth énervée d'avoir attendu pendant je ne sais combien de temps. Amusé, je lui explique :

- Excuse-moi, je fumais une clope. Tu sais, pas la peine de t'énerver comme ça sur ma porte qu'est pas bien solide, c'était ouvert.

Je vois le visage de Beth qui semblait heureux jusqu'à présent sombrer dans la colère. Tentant de détendre l'atmosphère, je passe mon bras autour d'elle, et lui ébouriffe gentiment et amicalement les cheveux.

- Allez, t'inquiètes, c'est pas grave, fais pas la gueule ! dis-je en rigolant.

Juste le temps de lui coller un bisou sur la joue, et avant qu'elle n'éclate de rage je lance plein d'entrain :

- Bon, alors, on va le chourer ce matelas ou quoi ?

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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeVen 4 Oct 2013 - 20:37

Tell me what you have on your heart...
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Je souris légèrement avant de le repousser gentiment et de m’engouffrer dans l’appartement. Je balance mon sac par terre et pose ma guitare contre un mur.

« Tu touches pas à mes affaires compris ? »

Je ne veux pas qu’il aille fouiller dans mon passé, parce que c’est ça que j’ai ramené. Des souvenirs. Et aussi de la drogue, planquée tout au fond, que je ne voudrais pas qu’il trouve. Il a été assez fort pour décrocher mais moi, je suis faible et je pense que je ne pourrais jamais arrêter. Je me retourne vers lui, tout sourire.

« Bon allez go ! On y va ! »

Je sors et allume une clope pendant qu’il ferme la porte à clé. Une fois dans la rue, nous marchons d’un bon pas. Les gens se retournent sur notre passage. J’ai l’habitude maintenant, sur AutreMonde, les punks ne courent pas les rues. Je souris légèrement quand un rayon de soleil vient caresser mon visage et ferme les yeux quelques secondes. Je prends Austin par le bras.

« Bon, on va pas tout à fait piquer un matelas mais je sais où on peut en trouver des supers ! »

Je l’emmène jusque dans les quartiers bourgeois, avec de grandes maisons, sors mon portable terrien que je garde toujours sur moi. Il ne me sert à rien ici mais au moins je peux noter des trucs dessus et il y a plein de photos dessus, de conversations que je ne veux pas perdre. Je fouille jusqu’à trouver l’adresse que je cherche. C’est mon petit Austin-chou qui trouve la baraque et je sonne tout en admirant cette magnifique demeure. La personne qui m’ouvre est un grand mec élégant, aux beaux yeux bleus et aux cheveux grisonnants. C’est celui qui m’a amené ici.

« Hey grand-père ! Tu me files un matelas steuplait ! »

Il m’avait donné son adresse au cas où j’avais un problème. J’étais déjà venu le voir quelque fois, quand je m’ennuyais et que j’avais envie de faire chier quelqu’un. Il s’appelle Simon.

« Bonjour Beth… Toujours aussi polie… Entre. »

Il s’écarte pour me laisser passer avant de fixer mon compagnon et de le saluer d’un signe de tête. Il nous mène jusqu’au salon et je me jette sur le canapé, m’étalant avant de me rassoir normalement pour laisser de la place à machine derrière moi. (Austin quoi ! 8D)

« -Alors… Comment vas-tu d’abord ? Tu me présentes ton ami.
-Je vais super bien ! Lui c’est Austin, un de mes potes !
-Enchanté, je m’appelle Simon. Et tu viens me voir juste pour avoir un matelas.
-Bah oui ! »

Je le dis comme si c’était évident mais il ne relève pas. Il me demande pourquoi je ne suis pas allé en acheter et je réponds que je suis fauchée. Il soupire. Eh ouais ! Je suis désespérante mais on s’en fout.

«- Je vais t’en faire livrer un. Je l’envoie à l’auberge.
-Mais naaaan ! J’ai emmené Austin juste pour qu’il fasse le déménagement ! Pourquoi sinon ? »

Je sens que je vais me faire tapeeeeerr !

« -Je déconne hein ! Je t’aime très fort mon chou ! J’habite chez lui maintenant !
-Depuis quand ?
-Aujourd’hui.
-Et vous vous connaissez depuis combien de temps?
-Hier. »

Clair et direct. Simon se met à fixer mon copain. Il n’est pas d’accord, je le sens. Oula ! Ça va dégénéré là !


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] Icon_minitimeSam 5 Oct 2013 - 16:28

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Elle dépose un sac contenant les affaires qu'elle était allée récupérer dans un coin, et me fais bien comprendre que je n'ai pas intérêt à y toucher. Puis, pleine d'entrain, elle décide que nous pouvons y aller, et, tandis que je verrouille la porte de ma modeste maison, elle allume une clope. Nous nous en allons, marchant d'un pas assuré et rapide, et tout le monde se retourne vers nous, sûrement intrigués par la tenue vestimentaire de Beth, la petite punk. Elle les regarde mais ne les calcule pas, se moquant d'être remarquée.
Soudain, elle m'attrape fermement le bras et m'entraîne avec elle, accélérant le pas.

« Bon, on va pas tout à fait piquer un matelas mais je sais où on peut en trouver des supers ! » s'exclame-t-elle.

D'accord. L'appréhension que je ressentais un peu par rapport à ça disparaît, et je la suis, sans rouspéter. On marche, on marche, jusqu'à arriver aux grands quartiers des bourgeois où j’espérerais bien avoir ma place un jour. Beth prend un temps de pose et sort un petit appareil portable bizarre de sa poche, un appareil qui demeurait inconnu à mon égard. En consultant l'écran pendant quelques minutes, l'air de chercher quelque chose, elle me donne l'adresse d'une maison dans ce quartier. Pendant au moins un bon quart d'heure, nous faisons le tour du pâté de maisons, regardant tous les numéros, à la recherche de la bonne demeure.
Finalement, nous la trouvons. Lorsque Beth sonne, je la vois lever les yeux d'un air émerveillé. Curieux, je soulève un peu la tête, de façon à voir ce qu'elle observe avec tant d'admiration, et, époustouflé, un petit "waaw" timide sors de ma bouche, sidéré par la grandeur et la beauté de cette habitation.
Me tirant de mes pensées, la porte d'entrée s'ouvre d'un coup sec, et nous nous retrouvons face à un gars plutôt grand, aux yeux bleus et aux cheveux grisonnants. Il a le visage assez sec, mais il a une bonne tête sympa. Il semble plutôt élégant, et, lorsque Beth lui lance :

« Hey grand-père ! Tu me files un matelas steuplait ! »

Il sourit, lui aussi visiblement amusé par la personnalité de Beth. Vu la façon dont elle lui parle, j'en conclus donc qu'elle le connaît. Je me demande comment est-ce qu'elle peut connaître un gars de ce niveau social si élevé.
Mes doutes sur le fait qu'ils se connaissent se confirme lorsque, exaspéré, il ironise la politesse de la petite terrienne et nous invite à entrer. Lorsque j'entre, suivant Beth, il me fixe puis me salue d'un froid signe de tête. Qu'est-ce qu'il a lui ?
Dans le salon, notre punkette s'est déjà affalée sur le canapé, profitant du confort qu'il procure, puis, se résignant, elle se rassoit, sûrement parce qu'elle venait de se rappeler de ma présence. Un peu intimidé, je m'assois à côté d'elle et l'effet de confort que je ressens lorsque mon fessier se pose sur le sofa est incroyablement agréable... C'est certain que ça change de mon petit canapé presque mort.

« - Alors… Comment vas-tu d’abord ? Tu me présentes ton ami.
- Je vais super bien ! Lui c’est Austin, un de mes potes !
- Enchanté, je m’appelle Simon. Et tu viens me voir juste pour avoir un matelas.
- Bah oui !
- Je vais t’en faire livrer un. Je l’envoie à l’auberge.
- Mais naaaan ! J’ai emmené Austin juste pour qu’il fasse le déménagement ! Pourquoi sinon ? » commencent-ils à converser.

La dernière phrase de Beth lance un froid, je la regarde d'un air sidéré, et, lorsque je comprends qu'elle plaisante je la pousse gentiment sur le côté.

« - Je déconne hein ! Je t’aime très fort mon chou ! J’habite chez lui maintenant !
- Depuis quand ?
- Aujourd’hui.
- Et vous vous connaissez depuis combien de temps?
- Hier. »

Le monsieur prénommé Simon n'a pas l'air satisfait de cette réponse. Non mais Beth, elle aurait pas pu le faire moins franchement ? Maintenant il me hait avant que je ne lui ai adressé la parole.
L'air de défi, Simon me regarde glacialement, haussant un sourcil. Un peu gêné par la situation, je tente de m'expliquer :

« En fait, pour entrer dans les détails, Beth en avait marre de vivre toute seule dans une petite chambre, et... »

Rien à faire, son regard ne change pas, il me fixe, mécontent, sans cligner des yeux.

« Oh, et puis merde, je vais pas la violer c'est bon, j'ai pas à me justifier. Et si ça ne vous satisfait pas, ou que vous ne vouliez la punkette que pour vous, alors allez vous faire foutre, c'est bon. »

Sans hésiter, je lui ai lancé ces insultes à la figure. Non mais c'est vrai, plutôt que de passer par plusieurs explications pas crédibles pendant des heures pour se justifier, mieux vaut aller droit au but, non ?

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