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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: Le LancovitLe Lancovit :: TraviaTraviaPartagez
 

 Tell me what you have on your heart...[Beth]

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Beth White


Beth White

Age du personnage : 22 ans

Familier : J'en ai pas.
Couleur de magie : J'en ai pas non plus. En fait j'ai rien... *triste*
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Oct 2013 - 20:28

Tell me what you have on your heart...
There is a big space.



Je fixe les deux hommes tour à tour, les jambes croisées, la clope aux doigts avec un air profondément intéressé. Limite on dirait une de ses putes manipulatrices, qui se croient supérieurs à tout le monde et qui te regarde de haut. Jusqu’à lâché avec un petit gloussement :

« Ahlala ! J’adore qu’on se batte pour moi mais calmez-vous ! »

Ouais, là ça casse le truc, surtout avec ma tête hilare. Puis je me lève d’un et mon regard se durcit.

« C’est moi qui décide où je vis. »

Je fusille Simon du regard avant d’aller marcher jusqu’à une étagère et de me mettre à prendre les objets posaient dessus, les observant avec une grande attention. Je me demande combien ils ont coûtés. Cher sûrement. Puis je me tourne vers Austin, un sourire hilare collait sur le visage.

« Mais de toute façon, tout le monde rêve d’habiter avec moi ! »

Je lui fais un clin d’œil avant de retourner à mon inspection.

« -Enfin Beth ! Tu ne peux pas habiter avec un parfaite inconnu.
-Bien sûr que si. Et c’est ça où vivre à l’auberge avec mon boss pervers.
-Change de travail alors, je peux t’en trouver un. Si tu veux je peux aussi t’acheter un maison.
-Non, c’est bon. Je suis bien là où je suis.
-Mais il pourrait être dangereux ! Et tu ne veux pas un chez toi où tu ne risques pas de te faire virer n’importe quand ?
-Ahah ! Tu sais, j’ai déjà habité avec des types dangereux et lui il ne l’est pas. »

Il va répliquer mais le regard que je lui lance l’en empêche. Il sait que j’ai raison. Il m’a trouvé dans une petite ruelle crade, assise par terre, complètement défoncée alors il sait que j’ai vu bien pire. Je me remets à le fixer lui et Austin tour à tour avant de lâcher un sourire triste :

« Je n’aurais jamais de chez moi ici. »

Chez moi, c’est à Paris, dans mon petit appartement avec Elliott, Sacha et mes potes du groupe. Mais maintenant, ils sont tous partis, définitivement ou pour un temps. Cet endroit est vide, abandonné. Je baisse les yeux, je pourrais me mettre à pleurer mais je me retiens. Je reste planté là, regardant mes pieds comme si j’allais voir arriver ceux de mon meilleur ami et qu’il allait me tendre la main en me proposant d’aller nous regarder un film débile, coller dans le petit canapé avec une tablette de chocolat sur un des accoudoirs.
Je ferme les yeux quelques secondes les yeux.


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Austin Blue


Austin Blue

Age du personnage : 20 ans

Familier : /
Couleur de magie : Vermillon.
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Résidence : Nomade.

MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Oct 2013 - 23:38

Tell me what you have on your heart...
There's a big space.



Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 777863large1


Dangereux ? Moi ? Laissez-moi rire. A moins que l'on ne me provoque ou que la vie de quelqu'un soit en danger, je ne ferais pas de mal à une mouche. Etre un loup-garou faisait de moi certes une personne à redouter, mais je n'en suis pas méchant ou agressif pour autant. Et puis même, ce n'est pas comme si j'étais un pervers... ou un pédophile. Le grand mec aux yeux bleus tente toujours de négocier avec la terrienne, lui proposant de lui trouver un nouveau travail, de lui acheter une maison, tout ce qu'elle voulait, désespéré par le fait qu'elle emménage avec moi alors qu'elle ne me connaissait pas. C'est con, mais je suis persuadé que si j'étais une fille, ça ne se serait pas passé comme ça. Il se serait inquiété un peu, puis ça serait fini. Il n'aurait pas insisté ainsi pour dissuader la punkette de faire des "erreurs" même si ce n'est une erreur uniquement que dans sa tête. Reniant toutes ses propositions de façon déplacée, Beth nous regarde tour à tour, Simon et moi, avant de nous adresser un sourire bien triste.

« Je n'aurais jamais de chez moi ici. » se plaint-elle.

Elle baisse les yeux, et fixe ses pieds sans bouger, sans rien dire, sans nous lancer un regard. De temps en temps, un petit couinement sort involontairement de ses cordes vocales, celui qui nous prend, cet espère ce petit hoquet, alors qu'on essaie de se retenir de pleurer.
Attristé de voir cette petite terrienne qui semble si forte mais qui est pourtant fragile presque en larmes, cette petite terrienne à qui je finis par m'attacher, me brise le cœur pour elle.
Je jette un regard furtif à Simon, signifiant bien "celui qui part à la chasse perd sa place", cette idiote de phrase totalement hypocrite. Puis, le devançant, je me lève du canapé pourtant si confortable, étape qui demeure bien difficile pour moi-même, et, doucement, sans la brusquer pour ne pas qu'elle m'envoie à l'autre bout de la pièce comme j'ai pu la voir exploser de rage, je m'approche pas-à-pas d'elle. Sentant le regard insupportablement pesant de Simon sur moi, je la prends dans mes bras, lui caressant les cheveux, comme un père ferait à sa petite fille qui rentrerait de l'école en larmes parce qu'elle s'est disputée avec une amie ou je ne sais quel autre malheur de fillette.
La serrant contre moi, je tente de la rassurer et de la consoler tant bien que de mal.

« Beth, ma p'tite punkette écoute-moi. Pleure si tu ressens le besoin de pleurer, ça ne pourra te faire que du bien et te libérer d'un lourd poids, même si je suppose que tu auras tendance à penser que c'est une preuve de faiblesse. Allez, lâche-toi poulette, tu t'en fous avec moi, tu sais très bien que j'vais pas me foutre de ta gueule au pire. Et quand tu auras fini de pleurer, tu me diras ce qui ne va pas, ça m'énerve de te voir aussi mal depuis hier sans savoir ce qui t'arrive. »

Je marque un temps de pose dans mon petit discours, et, baissant le ton de ma voix de façon à ce que Simon n'entende pas, je lui chuchote à l'oreille gauche :

« Je suppose que le cutter que j'ai trouvé a un rapport quelconque avec tes problèmes...? »

Par-dessus la tête de Beth qui est si petite par rapport à moi, j'aperçois les expressions négatives de Simon. Il a l'air de me désapprouver. Mais qu'est-ce qu'il attend donc pour venir consoler sa petite protégée lui alors ?
Souhaitant avoir une petite discussion en privé avec Beth pour qu'elle m'explique ce qui ne va pas, je m'excuse vaguement auprès de Simon, et entraîne la terrienne avec moi, dehors, sur les marches du perron, attendant qu'elle me parle, qu'elle m'explique. Parce que moi j'ai beau lui parler, elle ne m'a jamais rien dit sur elle. Je n'ai aucune idée, mais alors aucune, de la raison pour laquelle elle change d'humeur d'un coup, d'une façon si inattendue, ni de la raison pour laquelle elle a un cutter dans son tiroir de table de nuit, qui, à mon avis, lui sert à autre chose qu'à découper du carton.
Je me penche vers elle, la fixant droit dans les yeux, bien que son regard soit toujours baissé. Elle ne parlera pas. C'est mon instinct qui me le dit. Eh bien si elle ne parle pas, je la forcerai. Je ne peux pas vivre avec une personne triste sans savoir ce qui lui arrive et sans pouvoir la consoler.

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Beth White


Beth White

Age du personnage : 22 ans

Familier : J'en ai pas.
Couleur de magie : J'en ai pas non plus. En fait j'ai rien... *triste*
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Oct 2013 - 18:55

Tell me what you have on your heart...
There is a big space.



Alors qu’Austin me serre contre lui, j’ai envie de lui dire que je ne pleure pas. Ca servirait à quoi de chialer ? C’est pas mes larmes qui vont arranger les choses, mon passé ne va pas disparaître une fois qu’elles auront sécher. Elles n’iront pas changer mon futur une fois qu’elles auront disparus. Ça ne sert à rien.
Quand il me dit qu’il n’aime ne pas me voir si mal depuis hier, ça me donne envie de rire. Si seulement c’était si récent… Mais c’est comme ça du plus loin que je me souvienne. J’ai toujours eu cette chose qui me bouffe à l’intérieur de moi. Elle est là, elle ne partira pas. Elle prend de plus en plus de place et un jour, elle m’engloutira toute entière.
Austin m’entraîne dehors. Ça me fait du bien, j’avais l’impression d’étouffer. Il attend en silence, sûrement que je lui parle. Je ne compte pas le faire. Lui raconter de servira à rien à part me faire encore plus mal. Je fais quelques pas, lève ma tête vers le ciel, les yeux fermés, en respirant lentement avant d’allumer une nouvelle clope. Il faut que je me calme… Puis soudain je me retourne et vais jusqu’à la porte sans laisser le temps à mon pote de m’attraper.

« Je retourne à l’intérieur. Tu viens ou tu restes là ? »

J’ouvre la porte avec un léger sourire avant de m’engouffrer dans la maison. Simon apparait et me fixe alors que je dirige dans la cuisine. Je me mets à fouiller.

« T’aurais pas un truc fort steuplait ? »

Je sais qu’il est là, derrière moi. Tout à coup, il m’attrape par le poignet et m’oblige à me tourner vers lui.

« -Beth, en t’amenant ici, je pensais que tu pourrais essayer d’aller mieux mais j’aurais sûrement mieux fait de t’amener dans un centre de désintoxication. Je m’inquiète pour toi, tu sais ? Je ne t’ai jamais posé de question sur ton passé mais je crois que je devrais parce que je te comprends vraiment pas. Tu n’as pas de parents ?
-Non j’en ai pas. »

Je sais qu’il a compris que je mens. Il s’apprête à insister quand Austin entre à son tour. Je lui jette un coup d’œil de défi avant d’ouvrir la bouteille que je tiens à la main et de boire la moitié cul sec. Simon me regarde avec un air désapprobateur.

« Tu sais quelle heure il est ? Si tu bois comme ça maintenant, qu’est-ce que sera ce soir ! »

Je hausse les épaules en me détournant. Cette visite était une mauvaise idée, j’aurais mieux fait d’aller bosser…


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Austin Blue


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeMar 8 Oct 2013 - 16:39



Tell me what you have
on your heart...







« Tu sais quelle heure il est ? Si tu bois comme ça maintenant, qu’est-ce que sera ce soir ! »

Je les avais laissés seuls, pensant que peut-être Beth parlerait à Simon. J'ai cru bon de rester dehors, pensant que j'avais déjà assez de problèmes comme ça. Mais d'après ce que je viens d'entendre, j'ai eu tort. Réticent, je m'engage à l'intérieur, sachant que rien de bon m'y attend. Simon semble énervé contre Beth. Lorsque je les rejoins dans la cuisine, je trouve d'un côté le mec aux yeux bleus qui a l'air plutôt en colère, et de l'autre une petite terrienne désespérée, bouteille à la main.
Comme si on n'avait pas assez bu hier soir. Enervé de la voir s'anéantir ainsi, je me dirige vers elle, plein de rage, et lui arrache la bouteille des mains.

« Mais c'est quoi ton problème Beth à la fin ?! Arrête de boire ! Arrête de fumer ! Arrête de te taire, dis-nous, c'est pas comme ça que ça va s'arranger ! PARLE. Merde. »

Je ne sais pas ce qui me prend. Je suis énervé. Elle m'énerve. Si elle croit que c'est en se taisant que tout va aller mieux, elle se met le doigt dans l’œil. J'ai une envie pas possible de la frapper. Je me dirige vers l'évier de la cuisine et vide la bouteille dedans, puis la balance par la fenêtre, enragé.
Je lance un regard vers Simon, avant de répliquer :

« Et puis comment veux-tu qu'on t'aide si tu ne nous dis pas ? »

C'est bien facile, de se noyer dans la drogue et l'alcool, quand on a des proches qui tiennent à nous. C'est bien moche et lâche surtout. C'est faible. Remarque, que dis-je ?
Hier soir encore c'était moi qui buvait à cause de mes problèmes, et la punkette qui me résonnait (okay, un peu violemment), en m'empêchant de boire. Et bien, c'est à moi maintenant.
J'ignore son âge, j'ignore si elle est plus âgée ou plus jeune que moi, mais ce que je sais c'est qu'elle est jeune, et qu'elle est mal partie si elle veut pas gâcher sa vie. Particulièrement sur cette planète, où c'est vraiment dur de garder le droit chemin et de ne pas dérailler, de ne pas faire de grosses erreurs, de ne pas se faire avoir, se faire manipuler, ou encore enlever, même tuer. Tout est dur ici. Il faut toujours être prêt à tout. Car, dès qu'on montre la moindre preuve de faiblesse, on se fait bouffer. Tout cru.
Elle doit être forte. Et si elle veut vivre avec moi, elle le sera. Je ferai en sorte qu'elle le soit.

Ennuyé de la situation, je m'élance vers Beth, l'attrape brusquement par le bras, la soulève presque tellement j'y mets de force, et, l'emportant avec moi, me dirige vers la porte d'entrée.

« Je crois qu'on va y aller, on ne va pas vous déranger plus longtemps. Merci de nous avoir reçus. Et tant pis pour le matelas, on se débrouillera. » dis-je à Simon.

Une fois dans la rue, je marche un peu, de façon à ce que l'on soit suffisamment éloignés de la belle demeure de l'ami de Beth, puis je me tourne vers elle.

« Tu vas finir par me dire oui ? »

Je maintiens mon regard bleu glacé dans celui, fuyant, de la punkette. Une tension règne, plus personne ne parle, ce n'est plus qu'un défi d’œil à œil. Au premier qui clignera.


Spoiler:
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Beth White


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Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeMar 8 Oct 2013 - 19:14

Tell me what you have on your heart...
There is a big space.



Je maintins son regard au fur et à mesure que le mien se durcit à nouveau, impénétrable.

« A quoi ça servirait de te raconter ? Ça n’a jamais changer quelque chose de le faire alors pour toi avec toi ça changerait putain ? T’es con ou quoi ? Va donc retrouver ton gosse et lâche moi ! »

Je lui fais lâcher prise et me détourne avant de partir en courant. J’aurais aussi bien pu marcher normalement, digne mais je sais qu’il n’est pas le genre de personne à laisser les gens s’en aller sans rien faire. Je sais qu’il n’est pas comme moi…
Je fonce chez lui le plus vite possible, défonce la porte, récupère mes affaires et file en vitesse avant qu’il ne débarque. Maintenant qu’est-ce que je vais faire ? Je ne peux pas retourner à l’auberge, il va y aller aussi. Je marche pendant des heures errants, le regard dans le vague, regardant mes pieds bouger, disparaitre de ma vue puis revenir, chacun leur tour, continuant à avancer. Je ne sais même pourquoi je continue à faire ça, je devrais juste me poser dans un coin et attendre que le temps passe… Je passe ainsi ma journée, dans un état second comme si mon cerveau s’était mis en veille pour que je ne souffre pas trop. Au bout d’un moment la nuit arrive et je commence à me demander où je vais dormir. Dans la rue ? Ça ne serait pas une première…
Je lève la tête vers le ciel sombre. Ce qu’il est magnifique le ciel ! Paisible… Je reste ainsi immobile, au beau milieu de la rue. Une larme commence à couler sur ma joue et je ne comprends pas pourquoi. Enfin si, je sais. Parce qu’encore une fois j’ai été une petite conne égoïste et lâche qui s’est enfui au lieu de faire face. Parce que j’ai laissé tomber Austin alors qu’il voulait m’aider, qu’on aurait pu essayer de survivre ensemble. Mais non, moi, je suis parti en lui laissant une porte défoncée en plus ! Qu’est-ce que je peux être idiote ! Je me mets à pleurer, sans essayer de m’arrêter avant de foncer jusqu’à la première auberge que je vois. Je m’assois au bar, posant mes affaires par terre, à côté du vieux tabouret au siège lacéré. Je me mets à boire alors que la serveuse me regarde avec un air triste. Je ne veux pas de ta pitié meuf ! Va te faire foutre.
Je me lève, titubante et allume une clope. J’aperçois au fond une petite scène et je m’en approche, je grimpe dessus hésitante et regarde autour de moi, puis je me mets à tourner sur moi-même, écartant les bras jusqu’à ce que j’ai l’impression de tomber. Je m’assois sur le bord et observe le plafond. Un mec m’aborde et je ne fais rien pour résister quand il commence à m’entraîner. Je dois avoir une de ses têtes, complètement saoule, défoncée aussi avec ce que j’ai pris dans la journée et puis mon maquillage a du dégouliné. Je m’en fous. J’en ai rien à battre de ce qui m’arrivait, je veux juste oublier un peu, me reposer.
Tout à coup, on m’agrippe par l’épaule.

« Combien de fois devrais-je encore te sortir de situations comme celle-ci ? »

C’est la voix de Simon… Il me balance en arrière, contre Austin qui me réceptionne avant de faire face à l’autre mec.


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Austin Blue


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  • Moyen


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeMar 8 Oct 2013 - 20:52



Tell me what you have
on your heart...







« A quoi ça servirait de te raconter ? Ça n’a jamais changer quelque chose de le faire alors pour toi avec toi ça changerait putain ? T’es con ou quoi ? Va donc retrouver ton gosse et lâche moi ! »

Ouais, parce que moi je tiens un minimum à toi. Ce qu'elle vient de me balancer... Oh mon dieu, je devrais lui en vouloir à mort, c'est tellement méchant et irréfléchi...
Elle se débat et me fait lâcher prise. Je ne tente pas de résister, ni même de la rattraper. Parce que je sais que cela ne sert à rien. La punkette s'enfuit en courant, ne me jetant même pas un regard, ne se retournant pas. Elle fonce, l'air d'agir avant de penser. Je la regarde sa silhouette s'enfuir, et diminuer peu-à-peu, jusqu'à ce qu'elle prenne la taille d'un jouet tellement elle s'était éloignée. Je sais déjà que vu sa colère, lorsque je rentrerai chez moi, ma porte ne sera pas intacte.
Après être bien sûr qu'elle était partie et ne reviendrait pas, je reviens sur mes pas.
Son regard bleu glacial me toise, attendant une réponse.

« Laisse tomber vieux, elle s'est barrée. »

Se tâtant la barbe avec la main, il baisse les yeux et fait un signe de tête désapprobateur. Il m'invite à nouveau à rentrer chez lui, et ouvre une bouteille de bon Tzinpaf. Nous savourons chacun un verre, faisant attention à notre conversation, ayant tous les deux un seul et même but en tête : retrouver et traquer Beth. S'accoudant sur la table de la salle à manger, Simon sort sa boule de cristal, et me démontre son plan. Il ouvre une carte sur laquelle un point rouge avance au fur et à mesure que le temps passe. Il zoome, et nous pouvons apercevoir la silhouette de Beth courant entre différentes rues dont le nom est indiqué sur la carte.

« Lorsque j'ai trouvé Beth dans cette petite ruelle, je me doutais bien qu'elle était un aimant à ennuis. Puisqu'elle était défoncée, j'en ai profité pour trafiquer son téléphone terrien qu'elle garde toujours sur elle, de façon à ce que je puisse la suivre ou la localiser, où qu'elle soit. J'étais sûr que ça allait finir par servir. » m'expliqua-t-il.

Nous élaborons alors un moyen de la suivre assez rapidement pour ne pas la perdre, mais assez lentement pour ne pas qu'elle nous remarque. Soudain, elle s'arrête au plein milieu d'une rue, et se met à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle ne tente pas de s'arrêter. Au moins, elle a compris ce que je lui ai dis. Mais cette envie de la prendre dans mes bras pour la consoler me démange. Ayant compris mon souhait, Simon me retient avec force par les bras.
Puis, la punkette repart. Elle scrute la façade d'une auberge. Oups, c'est mauvais ça. Y a toujours des ennuis dans les auberges. Toujours. Elle se décide finalement par y entrer. Simon et moi attendons un moment à l'extérieur, ignorant donc ce qu'elle y fait. Nous nous regardons, espérant qu'elle n'ait pas déjà fait une quelconque connerie.
Au bout d'un bon quart d'heure, nous nous décidons à entrer dans l'auberge, et nous y trouvons Beth, complètement ivre, une clope à la main, assise sur le bord d'une estrade, avec un mec qui l'embête en l'abordant. Le regard avide, elle ne lui adresse même pas un regard et se laisse faire. Il la prend tout d'un coup avec lui, et l'entraîne avec lui je ne sais où. Ça ne fais pas un, Simon et moi nous précipitons vers ce pervers. Simon attrape Beth et la jette sur moi. Il lui dit quelque chose que je n'ai pas le temps de comprendre. Je prends la terrienne dans mes bras, et, en la déposant sur un fauteuil dans un coin de la salle, j'insiste :

« Ne me redis jamais quelque chose comme tout à l'heure ; si j'étais comme tous les autres, je ne serais même pas là. »

Je fais volte-face, la laissant toute seule avec Simon et me dirige vers le mec qui avait de mauvaises intentions envers Beth. La colère me hante, et, sans rien lui dire, je le regarde droit dans les yeux et mets toute ma force dans une énorme droite. Sous le choc, il s'écroule, la partie basse droite du visage sanguinolente. Ayant un peu de mal, je soulève son corps et m'en vais le poser sur un banc dehors.

En rentrant dans l'auberge, je demande un verre d'eau au bar à la serveuse, puis, grâce à ma magie, fait apparaître le pot de Nutella que Beth avait laissé dans mon placard. Le verre d'eau et le pot de Nutella à la main, je me dirige vers ma punkette, m'assois à côté d'elle, lui donne d'abord le verre d'eau pour tenter de faire passer les effets de l'alcool, puis lui donne le pot de Nutella :

« Fais toi plaisir ma jolie, y a rien de mieux quand on est triste. »
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Familier : J'en ai pas.
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Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeMer 9 Oct 2013 - 14:14

Tell me what you have on your heart...
There is a big space.



J’attrape le pot de Nutella d’une main tremblante et le regarde fixement, la tête baissée. Les larmes se remettent à couler et tombent dessus. Je ramène mes genoux contre moi, le récipient posé sur eux. J’aimerais tellement être autre part, avec d’autres personnes. Ce n’est pas que je n’aime pas Simon et Austin mais je voudrais que ce soit Sacha et Elliott à côté de moi. C’est pire que la drogue, je suis en manque mais je ne peux rien faire parce que si je rentre, j’ai peur de le faire plonger avec moi. Je ne veux pas gâcher sa vie avec la mienne.

« Je veux rentrer… »

A la fin, je ne rajoute pas « à la maison » parce que c’est impossible. Simon m’attrape en disant qu’on va dormir chez lui et il me porte pendant qu’Austin prend mes affaires. Et moi, je pleure, encore et encore comme si peut être qu’à un moment je n’aurais plus de larmes. Je m’accroche à sa chemise trempée secouée par les sanglots. A un moment, je crois apercevoir le regard inquiet de mon ami derrière mais ma vision est brouillée.
Quand on arrive, je suis déjà à moitié endormi et je sens qu’on me pose sur un lit. Je m’endors en entendant claquer la porte et parler dans le couloir. Quand je me réveille, je suis prise d’un haut le cœur et je fonce aux toilettes. Penché au-dessus de la cuvette, je me dis que je dois avoir l’air bien pathétique. Je me laisse retomber sur le carrelage froid, recroquevillée dans un coin. J’aimerais tellement sentir la main chaude de mon meilleur ami dans mes cheveux comme à chaque fois que j’étais malade. Il restait tout la nuit près de moi et lui il n’avait jamais la gueule de bois. Il disait que c’était parce qu’il tenait mieux l’alcool que moi mais j’ai toujours été sûr qu’il se privait pour pouvoir mieux m’aider moi. Je me penche de nouveau sur les chiottes et vomis à nouveau. Puis, je m’endors à moitié, toute seule sur le sol. Heureusement qu’Austin ne me voit pas…
Quand je me réveille vraiment, il fait jour et j’ai un putain de mal de tête. Je marche lentement vers la porte, ne tenant pas bien sur mes jambes et descends jusque dans la cuisine. Je me sers un verre d’eau avant de mettre un cachet d’aspirine. Je le porte à mes lèvres quand tout un coup Simon rentre dans la pièce et commence à foncer sur moi avant de me l’arracher des mains.

« -Ne me dis pas que t’es déjà en train de boire !
-Geule pas ! C’est de l’aspirine crétin, un médoc terrien, j’en ai toujours sur moi. Putain, j’ai trop mal à la tête. Rends-moi ça ! »

Je lui arrache des mains avant de partir avec et de remonter tout en le buvant. Je retourne dans mon lit et m’enfouis dans les couvertures. Je pense que je vais passer ma journée comme ça. J’entends la porte s’ouvrir et je ne bouge pas, j’attends la suite en espérant que personne ne va gueuler parce que j’ai trop mal à la tête.


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Austin Blue


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  • Moyen
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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeJeu 10 Oct 2013 - 23:30



Tell me what you have on your heart...


















• Beth & Austin •


Le soleil le lève, il est tôt, les oiseaux commencent tout juste à chanter. Un rayon de lumière passe par la fenêtre et vient me caresser mon visage endormi. La maison demeure silencieuse, une ambiance agréable y règne, j'ai envie de dormir à l'infini. C'est agréable... La chaleur du soleil me réchauffe le bout du nez, mes paupières papillonnent et je cligne plusieurs fois des yeux avant de me réveiller pour de bon. Épuisé par les événements de la veille, je m'étire lentement, et frotte mes yeux cernés par la fatigue. Ces deux derniers jours on été éprouvants, et cela depuis que j'ai rencontré Beth. Maintenant deux jours qu'elle fait partie de mes connaissances, deux jours qu'on se suit, et qu'elle m'embarque dans ses emmerdes. Egalement deux nuits pas très agréables ni reposantes que je passe. Et dire que je ne la connais à peine... Je ne sais pas ce qui me pousse à l'aider et à tenir à elle ainsi. J'ai envie de dire, tant mieux pour elle. Parce qu'elle a besoin d'aide, et Simon aurait galéré hier soir si je n'avais pas été là.
Fatigué, je me lève doucement du canapé sur lequel je me suis endormi hier soir alors que Simon allait me proposer une chambre. Tant pis ; lit ou canapé, j'aurais mal dormi quand même. De ce pas, je m'en vais dans la salle de bain, me brosser les dents avec la brosse à dents portable que j'ai toujours avec moi (disons que ce n'est pas la première fois que je découche...), puis me rase avec un rasoir que j'ai trouvé dans les tiroirs du placard de la salle de bains. Il doit sûrement être à Simon, mais bon, ce n'est pas très grave, je ne pense pas que ça le dérange. Dans le pire des cas, je n'ai pas envie de ressembler au papa Noël. Fantine (penser à son prénom me donne la nausée) m'avait parlé de ce père Noël pendant sa grossesse. Ce gros bonhomme habillé en rouge avec un chapeau, une grande barbe blanche et une hutte pleine de cadeaux sur son dos ferait l'objet d'une légende chez les petits enfants. Elle consisterait à ce que, la nuit de Noël (une fête religieuse), le père Noël, avec sa hutte pleine de cadeaux fabriqués par des petits lutins, monte sur son traîneau conduit par des rennes qui vole dans le ciel, et va de maison en maison, glissant par la cheminée pour distribuer les cadeaux commandés par les petits enfants. Cette légende maintenait une part de rêve dans leur vie, et créait la magie de Noël. Seulement, quand ils arrivaient à l'âge où la maturité commençait, ils commençaient à se poser des questions sur l'existence du père Noël, ou comment il pouvait bien faire pour passer dans la cheminée avec son gros ventre... Des questions d'enfant. Lorsque Fantine me racontait ça, elle me disait que ses parents l'avaient privée de rêver au Père Noël. Pleine de regret, elle souhaitait à tout prix que notre enfant y croit, même si ça n'allait pas être facile sur AutreMonde.
Bref, c'était l'histoire du papa Noël. (y)
En sortant de la salle de bains, j'entends une voix d'homme, celle de Simon, crier sur quelqu'un d'un ton sévère. Ouhlà, ça gueule en bas. Il crie forcément sur Beth, qui doit encore faire je ne sais quoi. J'entends des pas d'éléphant énervé monter dans l'escalier, et aperçois Beth qui passe devant moi sans me voir, sans me lancer un regard, marchant tout droit vers sa chambre dont elle claque la porte. J'attends un instant dans le couloir, hésitant à aller la voir, puis me décide enfin à me diriger vers sa chambre. J'abaisse la poignée de la porte doucement, puis ouvre la chambre. J'y trouve Beth enroulée dans sa couette, la tête enfouie dans l'oreiller. Je ne peux voir que la forme de son corps, elle se cache dans son lit. Je patiente quelques minutes à l'entrée, attendant de voir si la terrienne réagit mal à ma présence et veut me foutre dehors. Voyant qu'elle ne bronche pas, je m'approche lentement de son lit, puis me jette dessus, allongé sur le côté, face à elle. Sa tête demeure enfouie dans l'oreiller, elle semble ne même pas remarquer ma présence.  Je la regarde, pendant un bon moment. Et je me demande ; qu'est-ce que je fous là ? Je ne comprends pas. Ce qui me pousse à être aussi patient et gentil. Peut-être parce que je n'ai pas envie de voir quelqu'un souffrir comme moi... Bien que Beth a l'air de souffrir bien plus que moi. Peut-être que je veux juste son bien, parce que je sens qu'au fond, elle n'est pas la droguée qu'on voit au premier plan. Elle se noie juste dans son chagrin, et n'arrive visiblement pas à bien se contrôler, tellement pas qu'elle risque d'en mourir. Je repense au cutter que j'ai trouvé deux jours plus tôt dans son tiroir. J'imagine qu'il ne servait pas à couper du bois. Je me demande jusqu'à où elle s'est entaillé, j'espère que ce n'est pas trop profond, c'est juste du suicide là...
Tentant de lui faire remarquer ma présence, je pousse ses cheveux derrière son oreille, en faisant attention à ne pas lui tirer les cheveux ou lui faire mal. J'aperçois ainsi son œil droit qui se tourne lentement vers moi. Son regard est avide, on dirait que je suis invisible. La gueule de bois ne lui réussit apparemment pas... La pauvre. C'est terrible cette envie que j'éprouve de l'aider, de l'aider à aller mieux, à résoudre ses problèmes, à la sortir de cette énorme cercle vicieux que sont l'alcool, la drogue, et la clope. Certes, je suis mal placé pour lui dire d'aller en désintox' ou je ne sais quelle merde, parce que moi aussi, dès que j'ai le moindre souci, je n'hésite pas à consommer de l'alcool et à fumer jusqu'à tout oublier. Je suis lâche, en vérité. Et je ne le nie pas. C'est bien ça le problème de Beth d'ailleurs. Elle veut faire la forte, faire celle qui n'a pas besoin d'aide, qui peut s'en sortir toute seule, mais au fond d'elle, elle sait bien que tout ça n'est qu'illusion, qu'on ment tous de toute façon pour paraître plus fort, et qu'elle ne dit rien parce qu'elle pense que c'est mieux pour elle. Elle a tellement tort. J'ai tellement envie de la forcer à me dire ce qui ne va pas. Je n'en peux plus. Je n'en peux plus de la voir mal, de la voir dans cet état-là pour quelque chose que j'ignore. Parce que ça me fait mal aussi, à force. Je me sens mal pour elle. Je me sens malheureux pour elle. Et j'ai envie de lui parler, parce que je sais à quel point ça fait du bien de se confier dans les moments difficiles. Même si ça ne pourra jamais rien changer à la situation. Ça fait juste du bien de se libérer d'un lourd poids, d'avoir une épaule sur laquelle pleurer, une personne sur qui on sait qu'on peut compter, quoi qu'il arrive. Pour le moment, il est sûrement un peu tôt pour que la petite terrienne me fasse confiance, surtout que ce qui lui est arrivé ne semble pas vraiment cool vu son état. Mais en même temps, quand on y pense ; certes on ne se connaît que depuis deux jours, mais, comme je l'ai déjà dit, ça fait deux jours que je fais mon maximum pour lui venir en aide. Pour l'aider à sortir de ce gouffre. De ces emmerdes dans lesquelles elle se fourre. Comme un aimant attiré par une force magnétique, Beth est attirée par les emmerdes.

Son regard vide continue de me fixer, je ne lui dis rien, la regarde juste. Pour tenter de lui redonner de l'expression, de la ramener à la réalité, je lui adresse un sourire forcé. Putain que c'est dur de sourire quand on en a pas envie. Comment avoir envie de sourire alors que la personne en face de nous est juste en train de se pourrir dans la drogue ? Comment avoir envie de sourire alors qu'on a perdu son fils ? Comment avoir envie de sourire alors qu'on a perdu la femme qu'on croyait être l'amour de sa vie ? Comment avoir sourire quand on a une vie de merde, tout simplement ?

« C'est bien pour toi que je souris, Beth... »



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Beth White

Age du personnage : 22 ans

Familier : J'en ai pas.
Couleur de magie : J'en ai pas non plus. En fait j'ai rien... *triste*
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Serveuse dans une auberge mais ça ne vas pas durer. Je tiens pas à faire ça jusqu'à la fin de ma vie.
Résidence : L'auberge où je bosse
Dans le sac : Mon ipod bien entendu, un CD de Green Day, je sais pas vraiment ce qu'il fait là, des photos des mes amis et moi où on fait n'importe quoi, où on est sur scène, deux de Elliott et moi dont une où on dort tout les deux comme des bébés sur un lit (sûrement après une fête), une vieille photo de ma mère où elle est trop belle, plein de morceaux de papiers, d'emballages où j'ai gribouillais plein de mots, de phrases, de paroles de chansons au hasard ou simplement des dessins, une carte postale avec la mer dessus qui vint d'Elliott, ma guitare bien entendu avec quelques partitions, mon portable même s'il me sert pas trop sur Autre Monde, une boule de cristal, un rouge à lèvre vide, un crayon, plein des stylos, des vieux paquets de gâteaux, de la poudre blanche assez suspecte si vous voyez ce que je veux dire, un morceau de verre qui coupe encore très bien et un vieux livre que j'ai du lire au collège qui s'appelle "No et moi"


MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeVen 11 Oct 2013 - 20:11

Tell me what you have on your heart...
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Alors faut pas pleurer Parce que ça va aller je te le promets
Parce qu’on est de ceux qui guérissent
De ceux qui résistent
De ceux qui croient aux miracles Pas de ceux qui disent que lorsque les tables bougent c’est que quelqu’un les pousse du pied
Et un jour tout ça on n’y pensera même plus on aura tout oublié
Comme si ça avait pas existé
Fauve

***

« C’est bien pour toi que je souris, Beth… »

Si seulement je pouvais avoir la force de te sourire moi aussi mais je ne peux pas. Je n’y arrive pas ! Je regarde fixement le plafond, les yeux vides. Dans ma  tête, des souvenirs tournent en ronds, se bousculent puis disparaissent laissant place aux suivants. Je ferme les yeux doucement, essaie à mon tour d’esquisser un semblant de sourire mais il n’apparait pas.
Une image persiste, un fragment de mon passé reste bloqué dans mon esprit. Je m’avance sur la scène, les lumières sont éteints et j’entends la foule s’agitaient à mes pieds. Je les entends, chaque personne chuchote ce qui produit une espèce de bourdonnement. Je me tourne légèrement vers Elliott et il m’adresse un sourire confiant, rassurant que je lui renvois puis je regarde Sacha, derrière à la batterie. Elle est rayonnante, même dans le noir, elle lève le pouce en me lançant un de ses regards qui te donnent l’impression que tu peux tout réussir. Je me détourne lentement, fixe mon regard sur la salle devant moi et attrape le micro. Les lumières s’allument, m’éblouissant pourtant je ne ferme pas les yeux, j’observe tout autour de moi puis j’ouvre la bouche.
La boule qui se forme dans ma gorge vient couper court à mes pensées. Je ne veux pas recommencer à pleurer. Je me bouge et me tourne vers Austin.

« Tu crois qu’un jour on pourra être heureux ? Tu crois que si on vit jusqu’à être vieux on pourra passer nos journées à revivre notre passé sans avoir l’impression qu’on a été une merde pendant toute notre vie ? Moi je ne sais pas parce que là, j’ai l’impression de n’être que ça… Pourtant j’aimerais bien aller mieux, des fois, j’y arrive. Des fois, c’est juste parfait, je regarde le ciel et je me dis juste qu’à partir de là, ça restera toujours aussi bien mais après, ça arrive… Après y a ce truc qui me tombe dessus et qui détruit tout… »

Je repense à l’accident de Sacha et j’ai un haut le cœur en revoyant son corps tordus, écrasé dans la voiture. Je tends les bras et m’accroche à Austin comme si j’allais tomber et ferme les yeux très forts en essayant de penser à autres choses. A un truc coloré, magnifique, paisible. Mais l’image reste incrusté dans mon esprit et je m’entends hurler, pleurer alors qu’Elliott essayait de me retenir, me serrait dans ses bras alors que lui-même devait envie de dégueuler. J’étouffe un sanglot mais malencontreusement je laisse échapper son prénom. Ce n’est qu’un petit gémissement mais je sais qu’il l’a entendu parce qu’il me fixe, interrogatif.

« Ça sert à rien que je te raconte, ça va rien changer à par me faire me souvenir encore plus et là je pourrais plus tenir. Je vais… Je veux pas que tu me vois dans une de mes vraies crises. »

Celle où j’ai les poignets, que je complètement défoncé et bourré, que je suis au bord du coma ou de l’overdose. Je veux pas qu’il voit ça parce qu’après je suppose qu’il ne me laissera pas revenir chez lui parce qu’il saura que je suis dangereuse. Pour lui et pour moi.


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeDim 13 Oct 2013 - 21:31



Tell me what you have on your heart...


















• Beth & Austin •


« Tu crois qu’un jour on pourra être heureux ? Tu crois que si on vit jusqu’à être vieux on pourra passer nos journées à revivre notre passé sans avoir l’impression qu’on a été une merde pendant toute notre vie ? Moi je ne sais pas parce que là, j’ai l’impression de n’être que ça… Pourtant j’aimerais bien aller mieux, des fois, j’y arrive. Des fois, c’est juste parfait, je regarde le ciel et je me dis juste qu’à partir de là, ça restera toujours aussi bien mais après, ça arrive… Après y a ce truc qui me tombe dessus et qui détruit tout… »

Elle me semble si fragile, d'un coup. Si inoffensive... Juste blessée. Blessée par l'injustice de la vie, la connerie du hasard, le lourd poids qu'est le malheur.
Au fond, elle a tellement raison. Hier, j'ai cru que j'avais tout oublié. Que je pouvais être heureux. Que ce n'était pas impossible. Puis, après, j'y ai repensé. Que ce n'était qu'un rêve. Que ça me hanterait à jamais. Un petit défaut et ça me retombe dessus, ça me ruine. Et je pourrais le raconter autant de fois que je veux à autant de personnes possible, ça n'arrangera rien, au contraire ; ça m'enfoncera peut-être de me lamenter en permanence auprès des gens.

« Eliott ! » Elle lâche un sanglot, et bafouille ce prénom. Il y a donc un garçon. Une sensation bizarre s'empare de moi. Je ne le connais pas, je ne sais pas quel lien il a avec Beth, mais comme une sorte de jalousie me gagne la tête. Puis cette colère. Elle est mal à cause de lui. L'envie de savoir ce qui lui arrive me ronge l'esprit.

« Ça sert à rien que je te raconte, ça va rien changer à par me faire me souvenir encore plus et là je pourrais plus tenir. Je vais… Je veux pas que tu me vois dans une de mes vraies crises. »

Je la revois hier soir, totalement bourrée, prête à se faire violer, ne protestant pas. Je revois le cutter dans son tiroir. Et je la vois maintenant, en pleurs, enfouie dans un lit. Avec la gueule de bois. Et une tête de droguée.
Et alors, j'imagine une de ses vraies crises. Qu'est-ce que ça peut bien être une vraie crise ? L'image d'une petite punkette en train se faire mourir à cause du chagrin en se droguant et s'entaillant à mort m'effraie, s'empare de mon cerveau, et me trotte dans l'esprit dès que je la regarde dans les yeux.
Mais tu habites chez moi ma cocotte, tu finiras bien par m'en faire une, de vraie crise.
Je la défie du regard. Je ne l'oblige pas à me raconter. Si ça lui fait du mal, alors mieux vaut qu'elle s'en abstienne. Essayant de la rassurer, je pose une main sur sa joue. Je ne la lâche pas du regard. Elle me racontera quand elle voudra. Mais j'attendrai autant qu'il le faut.

J'ai tellement envie de faire quelque chose pour elle. J'ai envie de lui venir en aide. De résoudre ses problèmes. D'avoir la chance que la magie serve également à réparer les bobos du cœur. J'aimerais pouvoir tout réparer d'un claquement de main. Mais mon subconscient en décide autrement. Visiblement, je suis en train d'essayer de tout réparer d'un claquement de lèvres. (si on peut claquer des lèvres :3)

○ Allez viens, on s’en va, on se taille, on se tire, on part, on dégage, on s’envole, on embarque, on largue les amarres.

Allez, viens, c’est nul ici, de toute façon. C’est l’hiver, il fait froid, il fait gris, il fait comme hier et le jour d’avant, comme demain et le jour d’après.

Allez viens, on va voir là-bas si on y est, on va se faire foutre au soleil, on va se faire voir chez les grecs, on va vérifier si l’herbe est plus verte ailleurs, on va courir le monde, se perdre en route, oublier de rentrer.

Allez, viens, on ira voir des temples mayas, des pyramides d’Egypte, des marchés laotiens, des plaines arides en Sibérie, des eaux turquoises aux Maldives, des kangourous en Australie, les eaux rouges du Mekong, des crocodiles en Malaisie, la liberté à New-York, le cinéma à LA, les tortues au Galapagos, les volcans à Hawaï, les rennes en Laponie, des caribous au Canada…

Allez, viens, on boira des Maï-Thaï à Bangkok, du saké à Tokyo, du Mescal au Mexique, du thé vert au Maroc, de la Guinness à Dublin, du whisky en Ecosse, de la vodka à Moscou, de la sangria en Espagne, du Boza en Turquie, de la cachaça au Brésil.

Allez viens, j’ai envie de paëlla à Madrid, de Curry à Madras, d’œufs au bacon à Glasgow, de raviolis à Pékin, de pizza à Venise, de couscous à Istanbul, de patates douces en Guinée, de hamburgers à Miami, de Parilladas à Cuba.

Allez, viens, on ira danser au Bergheim, apprendre le flamenco à Séville, dormir dans un igloo en Alaska, chanter dans un karaoké à Taïpei, crever de soif dans le Sahara, nager avec des requins à Sydney, jouer du blues dans le Bayou, du rock dans un pub de Londres, du jazz in New-Orleans, faire du shopping à Hong-Kong, se faire masser à Kuala Lumpur, perdre nos sous à Macau, se marier à Vegas et voir les baleines au pôle Nord.

Allez, emmène-moi, fais-moi tourner la tête, fais-moi rêver, donne-moi chaud, donne-moi froid, perturbe mes repères, mondialise-moi, fascine-moi, régale-moi, mets-moi des paillettes dans les yeux, des images plein la tête, des odeurs plein le nez, des saveurs plein la bouche, donne-moi du décalage horaire, envoie-moi en l’air, fais-moi voler, fais-moi tanguer, fais-moi vibrer.

Allez viens, on s’en va… ○




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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeLun 14 Oct 2013 - 18:04

Tell me what you have on your heart...
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Alors faut pas pleurer Parce que ça va aller je te le promets
Parce qu’on est de ceux qui guérissent
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Et un jour tout ça on n’y pensera même plus on aura tout oublié
Comme si ça avait pas existé
Fauve

***

Il pose sa main et je détourne le regard. J’ai l’impression qu’il peut voir dans ma tête, qu’il peut voir ce que je fais depuis le collège. Je sais que s’il l’apprenait il pèterait les plombs. Déjà que là, il n’a pas bien réagis… Soudain, il se penche vers moi et m’embrasse. J’écarquille les yeux. Mais… Je me laisse faire pendant quelques secondes avant de fermer les yeux et de lui rendre son baiser mais presque aussitôt le visage d’Elliott apparait et je repousse violement Austin avant de me jeter limite hors du lit.
Je suis surprise moi-même… Mais qu’est-ce qui m’a pris ? Pourquoi j’ai pensé à lui là ? Je secoue la tête avant de crier pour donner contenance :

« Mais ça va pas bien la tête ! »

Le pauvre mec, encore couché sur le lit qui n’a rien pigé. Le pire c’est que ce soit moi qui dise ça. Moi, la punk qui kiss tout le monde sans demander l’autorisation. Et voilà que je commence à gueuler sur lui alors qu’en plus je me suis totalement laissé faire. J’essaie de me calmer en respirant profondément. Je le fusille du regard avant de me détourner. Je ramasse mes fringues que j’ai dû lancer par terre dans la nuit vu que je ne porte qu’une culotte et mon tee-shirt. Je ne sais vraiment pas quoi faire. Je ne sais pas pourquoi je l’ai repoussé… Ce n’est pas comme si ça me déplaisait.

« T’as pas intérêt à recommencer. »

Je grommèle dans ma barbe sans le regarder. Il ne dit rien mais je sens qu’il me fixe. J’ai l’impression d’avoir un espèce d’aura sombre dans le dos, comme dans les mangas genre quand t’as un personnage qui s’énerve. Il est entouré de noir ou un truc comme ça. J’ai l’impression que j’ai ça derrière moi et je n’ose pas me retourner. J’entends Simon qui marche dans le couloir et descend les escaliers. Est-ce qu’il nous écouté ? Probablement pas, ce n’est pas son genre. Il est trop digne pour ça ! C’est moi qui écoute aux portes d’abord !

« Bon, je vais me doucher. T’évite de venir me regarder sous la douche sale pervers. »

J’ai lancé ça sur un ton que je tente de faire enjoué quand soudain une main s’abat sur mon épaule. Austin me force à se retourner. Oula ! Fâché.

« Quoi encore ? Tu peux arrêter de me faire chier ! »

J’ai lancé ça de façon agressive, sur la défensive. Il s’assombrit encore plus et moi je bouillonne de mon côté. Il cherche la merde ou quoi ?


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MessageSujet: Re: Tell me what you have on your heart...[Beth]   Tell me what you have on your heart...[Beth] - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Oct 2013 - 16:46

Austin Blue a écrit:


Tell me what you have on your heart...























• Beth & Austin •


Elle se laisse simplement faire, et me rend mon baiser. C'est si agréable. C'est la première que j'embrasse depuis la disparition de Fantine. Pendant un court instant, j'y crois. Je me dis que c'est possible, qu'il y a quelque chose. Puis, en me prenant au dépourvu, elle me pousse violemment et se jette hors du lit.
Énervée, alors qu'elle m'a pourtant rendu le baiser, elle me reproche d'avoir osé, et m'engueule, en me prévenant de ne pas recommencer. Tout se mélange dans ma tête, je ne comprends plus vraiment. Quelques secondes auparavant, elle était là, à côté de moi, allongée dans le lit, à m'embrasser, et maintenant elle est là, à péter un câble sur moi, me reprochant mes actes. Cette fille est décidément carrément lunatique.
Elle se retourne, me prévenant qu'elle allait se doucher que je n'avais pas intérêt à l'espionner dans la salle de bains. Bien qu'elle tente de le dire d'une façon enjouée, ça sonne très mal à mes oreilles. Nan mais ça va, j'ose peut-être, mais au moins je suis pas un pervers quand même !
Je la retiens en posant fermement ma main sur son épaule, la forçant à se retourner.

« Quoi encore ? Tu peux arrêter de me faire chier ! »

Mon expression s'assombrit, je fixe gravement Beth. Son caractère de sale gosse me donne envie de lui foutre une énorme claque. Mais je garde mon sang froid. Ne la lâchant pas, tout en maintenant la pression sur son épaule, je m'énerve un peu contre elle.

« Que tu sois lunatique, que tu saches pas ce que tu veux, okay j'veux bien, c'est pas mon problème. Mais si tu pouvais éviter de me traiter de pervers alors que toi bien mieux que moi sait que c'est faux, ça serait cool. »

J'observe son visage coléreux face au mien, prêt à toute réaction négative. La terrienne est tel un taureau prêt à charger.

« Bon, même si visiblement t'as pas l'air d'avoir envie d'être cool. »

Je la retourne, et la dirige vers la salle de bains, la mets dedans et ferme la porte. Lorsque je me retourne, je me retrouve face à Simon, les bras croisés, plus grand que moi malgré ma taille imposante, qui me regarde d'un air mécontent. Il a du écouter notre conversation et croire que j'avais tenté de violer Beth. Putain, mais violer quoi. Fuck. Surtout que j'ai pu le voir hier soir, lorsque ce mec n'est pas content, il l'exprime. Un peu trop d'ailleurs. Essayant de détendre l'atmosphère, je lui tape l'épaule amicalement, et lui lance :

« Je suppose que je n'ai plus ma place ici ? »

Simon approuve en hochant lentement la tête, toujours avec son air de dur à cuire. Je le contourne alors, descends les escaliers, le salue d'un signe de main, claque la porte et m'en vais dans les rues de Travia, dans ce quartier de riches où je ne me sens pas à ma place. Pas très loin de la maison de Simon, je trouve un parc où des bandes de jeunes qui doivent avoir mon âge ou un peu plus jeunes que moi traînent. Je m'engouffre dans l'espace vert, et trouve un coin assez tranquille, où personne ne rôde, et m'assoit contre un gros arbre, me demandant ce que je vais faire, maintenant.



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