The birthday.

Sujet: Re: The birthday. Jeu 3 Oct 2013 - 19:28

Lisa suivit du regard les chaussures de L'ilne qui s'envolaient lentement au plafond. Hein ? Pourquoi il fallait les retirer ? La Voleuse hésita un moment, mais décida de lui faire confiance et jeta à son tour ses chaussures en l'air. Et maintenant ? Qu'est-ce que je... Oh ! De la mousse ! Partout tout plein de mousse ! C'est géant ! Tandis qu'elle s'était mise à danser comme une folle au rythme de la musique, Lisa entendit L'ilne lui demander d'inviter des gens. Ah bon ? Mais pourquoi ? Et pourquoi moi ? D'après la lycanne, c'était pour avoir une meilleure compagnie. Ah ! Dans ce cas, il n'y avait pas besoin de la prier plus que ça. La seconde d'après, Lisa s'était un peu éloignée et avait déjà sorti sa boule de cristal.

August. Pourquoi, pourquoi, pourquoi est-ce que c'était le premier nom qui lui était venu à l'esprit ? C'est mal. Ne l'invite pas, Lisa, ne l'invite pas. Repose cette boule de cristal. Range la, ne la touche plus. Tu vas faire une connerie. Merde Lisa, repose cette boule de cristal. Ne compose pas son numéro, arrête ça. NON LISA NON ARRETE CA ! … Trop tard.

« Ah, heum, salut August, c'est Lisa, euh... A tout hasard, est-ce que tu serais libre là maintenant tout de suite ? Parce qu'il y a une fête, et, euh, voilà. 48, rue du Spatchoune Doré. »

T'es vraiment con, Lisa.

« A tout à l'heure. Je t'aime. »

… T'es encore plus con que ce que je croyais. Raccroche maintenant. Tu as assez fait de conneries comme ça. N'appelle plus personne, ça suffit. Range cette boule. Là, c'est mieux. Retourne danser avec les autres, ça vaut mieux.

Elle chercha L'ilne pendant quelques temps avant de s'apercevoir qu'elle était déjà occupée à danser avec un jeune homme. Ah, bon. Lisa se sentit un peu seule, du coup. Bon, tant pis. Elle danserait seule. Du moins jusqu'à ce que la « compagnie » arrive.

[Et oui Rouf, tes musiques buguent chez moi aussi]

Sujet: Re: The birthday. Sam 5 Oct 2013 - 2:00

Today is my birthday !
But nobody cares...

••• Leyla est si belle *w*•••

Leyla était dans un coin, son regard passait d’une personne à une autre. Elle se demandait si L’ilne n’avait pas fait ça pour s’amuser et pas pour l’aider. Ca un peu compréhensible, après tout, elle n’aimait pas Leyla, mais bon, ca restait quand même dégueulasse. Puis finalement, Leyla se souvint que c’était une fête, alors autant s’amuser. Non, en fait, elle se demande encore avec qui elle s’amuserait ? Sérieusement, La brune, elle ne l’aime pas, L’ilne, elle est occupée à danser avec un garçon, les autres, elle ne connait même pas leurs prénoms. Il n’y avait que Lou Ange qui avait eu la délicate attention de lui faire un chapeau de mousse, au moins, c’était gentil ! Mais bon, Leyla était toujours toute seule, alors elle décida de s’éclipser discrètement. Qu’elle soit là ou non, quelle différence ca faisait ?

La sirène descendait les escaliers qui menaient au sous-eau de la maison, puis elle finit par rentrer dans sa chambre. Elle sourit légèrement à l’idée qu’elle puisse se perdre dans sa propre maison. Elle fit quatre pas à droites, puis cinq à gauches et arriva devant la porte de son immense dressing. Vous n’avez pas compris ? C’est simple, au lieu d’avoir une petite armoire dans sa chambre, Leyla a carrément une salle pour ses vêtements et ses bijoux. Trop classe hein ?

Quelques temps plus tard, la fille remontait les escaliers qui lui semblaient si interminable et arriva finalement dans le couloir qui menait au salon. Seigneur, que c’était fatiguant.
La sirène se dit qu’elle pourrait aller s’assoir, mais non, puisque les meubles étaient tous collés au plafond, c’est alors qu’un truc la choqua. Un truc vraiment bizarre. Un truc multicolore. Ca ressemblait à un foulard. Non, à des tresses. Non, en fait c’était des cheveux . . . des cheveux multicolores. En appercevant cette fille, Leyla se demanda d’abord comment c’était possible de se balader avec une tête aussi colorée. . . puis elle se rappela que même si elle ne connaissait pas ses invités, elle était sûr que la jeune femme n’était pas là avant son aller-retour dans sa chambre.

La sirène se demandait ce qu’elle allait faire maintenant. Elle hésitait à parler à cette fille avec cette immonde chevelure arc en ciel, peut être que c’était une folle ? La blonde décida donc d’aller voir la brune, tellement elle s’ennuyait. Elle riait intérieurement, la fille dansait toute seule.
C’est alors qu’elle se rendit compte qu’elle ne connaissait toujours pas le nom de cette fille. En fait, c’était peut être une bonne idée d’aller lui parler.

« Je m’ennuie un peu, et si on discutait toi et moi ? »

Sujet: Re: The birthday. Jeu 17 Oct 2013 - 11:40

... ... ...

Happy Birthday Leyla

∞ Party on baby !

- Hé, petite, tu compte l’acheter, ce bracelet ?

J’haussai les épaules. Le bracelet en question était en argent, paré de saphirs, et comptait certainement plus cher que la maison où je vivais. En entrant ici, je n’avais pas l’intention de le voler, mais la remarque du vendeur m’avait donné envie de le faire. Ce crétin surveillait le moindre de mes faits et gestes depuis que j’avais passé le seuil de sa boutique. Il était gros, avec des cheveux gras et un regard suspicieux.

- Bon, sors d’ici sale gamine, tu vas faire fuir mes clients !

Comme pour ponctuer ses propos, la femme à côté de moi me regarda d’un air pincé, et réajusta son manteau de fourrure - Était-ce du renard ? En tout cas, Lul frissonna dans mes bras.

- Oui... les gens qui n’ont pas les moyens devraient s’abstenir, dit-elle d’un ton snob qui me révolta.

J’envoyai un message mental à mon renard pour lui expliquer ce que j’attendais de lui. Il sauta sur la vitrine, passa derrière le comptoir et se jeta sur une femme qui devait être l’épouse du propriétaire. Elle hurla et se mit à trépigner sur place en criant à son mari de lui enlever. Le mari, paniqué, se tenait la tête à demain d’un air totalement stupide qui m’aurait fait rire si je ne m’étais pas concentrée sur ma tâche. D’un geste rapide et agile, j’attrapai le bracelet convoité et le glissa dans ma poche. Après une courte hésitation (ce n’est pas comme si j’avais le temps), je pris également les boucles d’oreilles en diamant exposées à côté. Puis, je tourna les talons et sorti de la boutique pendant que Lul faisait encore distraction. Celui-ci ne tarda pas à me rejoindre dehors, essoufflé, mais joyeux.

- On recommence ? Hein, dis, on recommence ?
- Oui, c’était marrant, mais on a autre chose à faire.
- Ah oui ? Quoi ?
- Des renseignements à prendre. Tu sais quel jour on est, aujourd’hui, Lul ?
- Non, quel jour on est ?
- Un jour d’anniversaire.
- Anniversaire ? C’est vrai ? L’anniversaire de qui ? Le tien ? Celui de ta mère ? De Gelor ? Al ?
- Non, c’est l’anniversaire d’une star.
- Une star ? Une vraie ? Avec des paillettes, des lunettes de soleils et une baraque de géant ?
- Oui, Lul. C’est l’anniversaire de Leyla D’el Mar.
- Leyla D’el Mar ? La chanteuse ? Celle qui fait les chansons sur lesquels tu danse toute seule dans ta chambre ?
- Oui Lul. Mais elle est pas obligée de le savoir, ça, d’accord ? Ni personne d’ailleurs.

Je continuai ma route en direction de chez moi lorsque mon renard de familier poussa un glapissement et se mit à crier dans mon esprit.

- Shanaa ! Derrière toi ! Brolk de slurk, c’est le boutiquier !
- Merde. Il nous a vu ?
- Pas pour l’instant, mais... oh... il tourne la tête vers nous... putain, il arrive !

Je tourna brusquement au détour d’une ruelle sombre, détachant mes cheveux au passage et retirant ma veste. ll n’y avait personne, si ce n’est plusieurs caisses de bois, des poubelles et un jeune garçon d'une quinzaine d'années qui me regarda d’un air hébété.
Devant moi. Une impasse. Fuck.
Les murs. Trop haut. Fuck.
Derrière moi ? Trop tard, je ne pouvais plus reculer. Fuck.

- Tu deviens vachement vulgaire, Shanaa.
- La ferme.

Bon. Respirons, calmons nous, réfléchissons. Ce stupide boutiquier allait bientôt débarquer dans la ruelle. S’il me reconnaissait, je passerais un sale quart d’heure. Solution 1 : s’échapper. Problème : pas d’issue. Solution 2 : se battre. Problème : pas assez forte. Solution 3 : se cacher. Problème...
Non, il n’y a pas de problème. Je pouvais tout à fait faire ça. Solution adoptée : se cacher.
Donc, déjà, planquer Lul. Il était beaucoup trop reconnaissable. Je l’empoignai par la peau du cou et le jetai dans une caisse en bois. Ca, c’était fait. Ensuite, moi. J’avais déjà changé ma coiffure, et enlevé ma veste. Et il n’y avait pas beaucoup de lumière ici, alors ça devait aller. J'allai à côté du garçon, près d’un mur, dans l’ombre, et l’attrapai par la nuque avant de l’embrasser passionnément. D’abord surpris, il ne tarda pas à répondre à mon baiser (aller savoir pourquoi...) et nous nous cachâmes dans l’ombre du mur. Lul, qui regardait par les ouvertures de sa caisse, m’avertis que l’homme qui nous poursuivait était dans la ruelle.

« Attend... Attend un peu... Et... Ça y est ! Il est parti !
« Okay alors on va... euh... dis donc, il embrasse vachement bien. »
« Shanaa ! »
« Oui, oui, d'accord, je me reprends ! »

Je le repoussai gentiment, reprit ma veste et récupérai mon familier. Avisant un des murs, je me rendis compte que je pourrais l'escalader avec un peu d'aide. Je me tournai vers le garçon, qui me regarda, ébahi.

- Eh ! Comment tu t'appelle ?
- Euh... Peter.
- Peter, tu me fais la courte ?

Il tendit les bras, sur lesquels je grimpai et me propulsa vers le haut. Aussitôt, je crochètai une prise et terminai d'escalader le mur. Une fois sur le toit, Lul descendit de mon épaule.

- Merci ! Lançai-je à ce cher Peter avant de partir en courant.

« T'étais complètement dingue de faire ça ! Si ça se trouve, il a une copine ! »
« Mais on s'en fout ! Par contre, faut pas que ma mère l'apprenne. »
« Elle te tuerai... Et moi avec. »

Me balader sur les toit était mon activité favorite. De là-haut, je me sentais inaccessible, au dessus de tout. Et je sais pas si vous l'avez remarqué, mais j'aime être au dessus de tout.
Une fois dans ma chambre (qui a le merveilleux avantage d'avoir une fenêtre rendant le toit accessible), j'entrepris de me préparer.

- Te préparer ? Te préparer pour quoi ?
- Lul, suis un peu, je vais à la fête de Leyla !
- Comment tu sais qu'elle fait une fête ?
- Enfin, tout les gens cool font une fête !
- Et tu connais son adresse ?
- Bien sûr ! Je l'ai lu dans la rubrique people du Weekly Travia.

Je décidai d'innover un peu et me coupai les cheveux en un carré lisse (on s'en fout, ça repousse). Puis, je fouillai dans mon armoire et en sorti une robe de soirée que j'avais volé il y a quelques semaines dans un magasin très chic. Elle était rose et bleue, avec une fermeture éclair sur le devant. Et elle m'allait très bien (Non, je ne m'envoie pas du tout des fleurs, taisez vous !). Je complétai ma tenue avec un collier fantaisie, et le bracelet volé quelques instants plus tôt. Ensuite, j'enveloppai les boucles d'oreilles dans du papier cadeau.

- Leçon numéro 1 : Amène un joli cadeau, et personne ne te foutra dehors à un anniversaire, même si tu n'es pas invité.
- D'accord. Mais tu as tout de même un problème de taille.
- Quoi ?
- Ben. La taille.

Oui, bon. Un problème qui se résolvait facilement avec des chaussures adaptées. Quelques centimètres de talons plus tard, et pouf ! Le problème n'avait plus lieu d'être. Et puis, j'avais une arme très intéressante. Figurez vous que j'ai ce genre de visage qui peut paraître à la fois terriblement poupin, et incroyablement adulte. Et sexy dans tout les cas.

- Shanaa !
- Bon, bon, ok, on y va !

Quelques minutes plus tard, j'étais au 48, rue du spatchoune doré (Trop classe comme nom, vous trouvez pas?) Et. Waouh. Quelle. Belle. Maison. J'allais bien m'éclater.
Je rentrai dans la villa, cadeau à la main, et constatai un très gros problème.
Bon sang, ces vieux ne savent pas s'amuser ?
Tss. On doit vraiment tout leur apprendre. Je me dirigeai vers le DJ et lui fila une musique qui claque. Ah. Voilà. C'était déjà mieux.

Ensuite, je pris le micro et hurlai de ma plus belle voix de fêtarde :

« PARTY ON BABY ! »

Les fêtards parmi nous me répondirent en criant « WOUUUUUUHOUUUU », un verre à la main. Cherchez pas, c'est du langage de fêtard. Puis je couru me déhancher sur la piste. Je m'éclatai bien à danser au milieu de tas d'inconnu quand d'un coup, je la vis. Leyla D'el Mar. Ma chanteuse préférée, celle avec qui je rêve de faire un duo (Je me débrouille pas trop mal au chant. Mais le dites pas). Alors, je me dirigeai vers elle, certainement les joues cramoisi, et lui souhaitai un bon anniversaire en lui tendant mon super-cadeau-de-la-mort-qui-tue.
Et tout ça sans bégailler. La classe, quoi.

Sujet: Re: The birthday. Sam 26 Oct 2013 - 17:09

Joyeux aaaanniveeeersaiiiire ♫

[Citron, moi aussi je bugue :O Du coup je mets le lien aussi u_u]
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=6hzrDeceEKc

« Ah, heum, salut August, c'est Lisa, euh... A tout hasard, est-ce que tu serais libre là maintenant tout de suite ? Parce qu'il y a une fête, et, euh, voilà. 48, rue du Spatchoune Doré. »
« A tout à l'heure. Je t'aime. »

Great, une fête ! Ca tombe bien, je m'ennuyais. Et ça me permettra de rencontrer du monde pour quand je vivrai sur AutreMonde. Oui, je vivrai sur AutreMonde bientôt, bien sur. Vous croyiez quoi ? Que j'allais rester dans un trou paumé toutes ma vie ? Et surtout, que j'allais rester loin de Lisa toute ma vie ? Je crois que vous avez rêvé mes petits lapins.
Sans réfléchir plus, je pris ma basse (un instrument de musique c'est toujours classe dans une fête) et me dirigeai vers la Porte de Transfert.
Encore une fois, cette agréable sensation de chatouillis quand on passe, et cette intense lumière. Je me rendis soudainement compte que je ne savais pas où était la fête en question. Si je me souvenais bien, l'adresse était 48, rue du Spatchoune Doré. Je demandai mon chemin au gardien de la Porte et sortis de la salle.
C'est une immense maison, pas du tout dans le même style que celle des O'Nyme, et encore plus grande. J'entrai, sachant que personne ne ferait attention à moi... et fus immédiatement envahi par des litres de mousse. Pas mal, la mousse.
Je partis à la recherche de Lisa. Celle-ci dansait toute seule, et je m'apprêtais à aller la voir quand une fille blonde l'accosta.
J'étais certain d'avoir déjà vu cette fille. Très jolie, blonde. Ah, oui, ça me revient. C'était une chanteuse sur AutreMonde, très célèbre. La maison devait certainement lui appartenir.

- Hey, ça va ? dis-je à Lisa juste avant de l'embrasser.
Sans attendre sa réponse, j'entrai dans une pièce à l'écart, à l'abri de la mousse, l’entraînant derrière moi. Pris par une soudaine envie, je sortis ma basse, et commençai à jouer Wonderwall, de Oasis.

Today is gonna be the day ♫♪
That they're gonna throw it back to you ♫♪
By now you should've somehow ♫♪
Realised what you gotta do ♫♪
I don't believe that anybody ♫♪
Feels the way I do about you now ♫♪

Sujet: Re: The birthday. Sam 26 Oct 2013 - 18:18

Youhouuuuu, une fête ! Alexia ne tenait plus en place : elle avait très rarement l'occasion d'aller à une fête. L'ilne l'avait invitée par boule de cristal, quelques minutes plus tôt. Elle avait craint que son oncle refuse, mais, par miracle, ce ne fut pas le cas. A condition qu'elle emporte Citrine avec elle. Alexia soupira, exaspérée. Le Familier de son oncle était un crétin fini, et elle n'avait aucune envie de le traîner avec elle jusqu'à la fête. Il allait tout gâcher. Malheureusement, Oncle Andrew refusa de négocier, et elle dut se résoudre à partir en compagnie de cet idiot de lapin.
48, rue du Spatchoune Doré. Ce n'était pas très loin, mais Alex avait décidé de prendre un grand détour, de façon à semer Citrine. Elle réussit à l'abandonner dans une ruelle étroite et continua son chemin tranquillement. Elle ne se faisait pas de soucis pour le Familier. Il préviendrait Andrew pour qu'il le retrouve. Mais pas maintenant. Uniquement lorsqu'il aura économisé assez d'intelligence pour comprendre sa situation, ce qui risquait de prendre un sacré bout de temps. La jeune fille avait donc encore plusieurs heures de liberté devant elle avant que l'oncle soit mis au courant.
Elle arriva devant la villa qu'elle cherchait. Duck God. C'était absolument immense. Limite un palais. Mais qui pouvait être assez riche pour vivre dans un truc comme ça ? La porte était ouverte, Alex rentra sans attendre. Elle chercha immédiatement L'ilne des yeux et finit par la trouver, debout au milieu de la salle, balançant ses chaussures au plafond. Aussitôt après, de la mousse apparut et monta jusqu'à la taille, ce qui arracha à Alexia un cri d'exclamation. Wahou, cette fête promettait d'être cool.
Cependant, avec tout ça, elle avait perdu L'ilne des yeux. Tant pis, elle finira bien par la retrouver. Et ça lui permettait de faire connaissance avec d'autres invités. Elle parcourut la salle des yeux à la recherche d'un visage sympathique et tomba sur... Omdg. Elle connaissait ce visage. Elle l'avait déjà vu un certain nombre de fois. Est-ce que c'était... Leyla D'el Mar ? La chanteuse ? C'était son anniversaire ? Est-ce que ça voulait dire que elle, Alexia Ossen, la petite Nonso, avait été invitée à l'anniversaire de la grande Leyla ?? Non, impossible. Et pourtant.
Etant une amoureuse de la musique, Alexia avait déjà entendu énormément de chansons AutreMondiennes, dont celles de Leyla D'el Mar. Ça ne valait pas les chansons terriennes, mais il y avait vraiment de bonnes choses. Si elle avait su qu'un jour elle rencontrerait une star de la chanson dans une fête d'anniversaire... Wah. Toute excitée, Alex commença à se diriger vers la sirène, dans l'espoir de discuter avec elle et, par la même occasion, de lui demander un autographe. Cependant, la chanteuse avait l'air plutôt occupée à parler avec une jolie brune splendide (8D), et une autre fille qui lui tendait son cadeau. Tant pis, elle l'aborderait plus tard, quand elle sera plus disponible.

Elle entendit un morceau de basse. Oh, cool, il y avait des musiciens, en plus ? Décidément, c'était vraiment une sacrée fête. Pourtant, elle n'entendait que la basse. Aucun autre instrument ? Ça faisait un peu vide, comme son. Elle tourna la tête et posa le regard sur le musicien. En effet, il était seul. C'était un très beau jeune homme, au passage (♥).
Deux minutes. Elle reconnaissait aussi le morceau. Elle aurait pu le reconnaître entre mille, pour l'avoir déjà chanté et joué plusieurs fois à la guitare. Wonderwall. Oasis. Magnifique. Alexia aimait de plus en plus cette journée. Le bassiste chanta le premier couplet. C'était très joli. Prise dans le rythme, la jeune fille enchaîna inconsciemment à voix haute le deuxième couplet. Au bout de quelques vers, elle se rendit compte que les gens les regardaient tous les deux. Alexia se sentit rougir, gênée, tandis qu'elle continua de chanter.
Elle vit la scène. Elle vit le micro. Elle vit le regard complice du musicien. Il n'en fallut pas plus. Juste avant que le refrain débute, elle courut s'emparer du micro et chanta avec.
Toute gêne disparut d'elle. Elle se sentait bien, libre et légère, debout sur cette scène à chanter une des chansons qu'elle aimait le plus au monde. Elle prit possession de l'espace et s'amusa tout naturellement avec, sans lâcher le bassiste des yeux, savourant la parfaite synchronisation de leur duo.
Lorsque la chanson prit fin, elle salua, reposa le micro sur son pied (mais pas le sien, celui du micro hein (a)) et se dirigea rapidement vers son musicien.
« Hey ! Wahou, t'as vu ça, c'était énorme ! Juste... Wah. Et ta façon de jouer, j'adore ! On a tout déchiré, sérieux ! »
Elle sautillait presque sur place, toute heureuse.
« J'veux dire... Enfin bref, je m'appelle Alexia. Alex, si tu préfères. Et toi ? »

Sujet: Re: The birthday. Mar 29 Oct 2013 - 17:20

Joyeux aaaanniveeeersaiiiire ♫

La musique s'emparait de moi, comme une tornade. Pourquoi faut-il que mon coeur batte plus fort et que les larmes me montent presque aux yeux quand une belle musique sort de mon instrument ? Pourquoi faut-il que la musique soit ma vie, tout simplement ? Plus que tout au monde, je crois que je ne pourrais jamais me passer de mon instrument.
J'attaque le deuxième couplet. Le rythme entraînant, les notes plus que parfaites... Mais j'entendais une voix par dessus la mienne. Une voix jeune, naissante, à peine sortie de l'enfance. Une voix claire, pure, magnifique. Elle tremblotait à moitié, mais on y sentait l'audace qu'avait eu sa propriétaire de sauter sur l'occasion de la basse pour montrer son talent. Une jeune fille de 15 ans, 16 à peine, aux cheveux châtains, courts. Vous avez déjà eu la sensation quand vous voyez quelqu'un pour la première fois, que vous allez vous entendre avec lui, sans le connaitre, sans lui avoir parlé ? Cette petite m'inspirait confiance. Sa voix, son physique, j'avais envie de continuer à jouer avec elle. Mais je sentais qu'elle était gênée, même si elle continuait tout de même à chanter. Elle avait un talent fou. Je le sentais. Elle était parfaitement dans le rythme, mettait des émotions à ses paroles, avait un bon accent anglais... Elle prenait même le temps de rajouter des petites touches personnelles. Je lui lançai un regard encourageant. Il fallait qu'elle continuait. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas fait de la musiques avec d'autres, c'était... grisant.
Sitôt qu'elle vit mon regard, ses yeux brillèrent d'une intensité nouvelle. La flamme de l'audace de la musique. Audace, j'aime ce mot. Il reflète tout le courage qu'on doit puiser au fond de soi-même pour monter sur scène, accepter les regards posés sur soi, les critiques. Et aussi le courage que l'on trouve pour se montrer tel que l'on est, sans faux-semblants, ni superficialité. Et elle l'avait, cette Audace! Elle sauta sur la scène, déchaînée, attrapa le micro et continua à chanter de toute la force de ses poumons. C'était fort, c'était puissant. C'était Wonderwall. Et elle dansait, elle prenait tellement plaisir à faire ce qu'elle faisait, on sentait son enthousiasme jusqu'au bout de ses ongles. Les émotions étaient là, on les sentait, on en vibrait. C'était comme quand j'étais allé au concert d'ACDC quand j'avais douze ans, mais cette fois, j'étais dedans.
Les spectateurs étaient troublé. Troublé par ces musiciens inattendus, troublés par la voix à la fois mature et enfantine de cette jeune fille sortie de nulle part.
Les dernières notes tombèrent, attristant l'atmosphère comme des feuilles d'automne qui tombent après l'été. Le silence qui ensuivit fut tellement lourd, tellement malvenu que les rares personnes présentes applaudirent du mieux qu'il purent. La chanteuse salua et reposa le micro. Un sourire éclairait son visage. Il semblait qu'elle n'avait jamais été aussi heureuse. Comme je l'avais prévu, elle se dirigea vers moi, toujours aussi guillerette. Sa joie donnait envie de danser.

« Hey ! Wahou, t'as vu ça, c'était énorme ! Juste... Wah. Et ta façon de jouer, j'adore ! On a tout déchiré, sérieux ! »

Sa voix tremblait d'émotion, on sentait les frissons qu'elle éprouvait toujours, la bouche toujours ouverte en un sourire émerveillé. Elle semblait tout simplement ne pas en croire ses yeux, ce qui lui arrivait ne pouvait tout simplement pas être réel. Mais si, c'était bien réel, et je crois que j'étais aussi content qu'elle de ce que j'avais fait. Et j'avais envie de recommencer. Je voulais continuer, revivre ce moment.

« J'veux dire... Enfin bref, je m'appelle Alexia. Alex, si tu préfères. Et toi ? »
« Moi c'est August, répondis-je avec un sourire. Et tu chantes vraiment très bien, ajoutai-je en toute sincérité. »

Le souvenir qui me semblait déjà tellement lointain s'imposait à mon esprit. Je voulais le revivre, jouer de la musique avec elle était un réel moment de bonheur. Cela avait toujours été mon rêve. Créer un groupe, jouer devant un public. Je ne pouvais pas laisser passer pareille occasion. Une chanteuse de talent était là, devant moi, motivée. Il fallait que je lui propose. Et si elle refusait, ce ne serait pas la fin du monde.

« J'ai toujours rêvé de monter un groupe de rock... Mais je n'ai jamais trouvé personne qui pourrait y prendre part. Ça te dirait d'être la chanteuse du groupe ? A deux, ce sera déjà plus facile de trouver des musiciens. »

Sujet: Re: The birthday. Lun 11 Nov 2013 - 15:54

La fête bat son plein. L'ambiance est extraordinaire. Il n'y a plus que musique, le beau blond et moi. On se regarde dans les yeux pendant qu'on danse comme des fous. Je m'apprête à ouvrir la bouche pour crier quelque chose (lui demander son nom, par exemple), lorsque je suis poussée en arrière et plaquée dans la mousse.

Je me relève en crachotant de la mousse, promettant de défoncer celui qui a fait ça. J'ai de la mousse dans les yeux, elle brouille ma vue. Je me frotte les paupières, mais mes mains sont pleines de mousse et ça empire.

« L'iiiiiiilne ! Salut ! Ca va ? Moi, super trop cool ! T'aurais dû me prévenir qu'il y avait une fête ici ! J'ai dû m'inviter moi-même ! »

Je titube vers la voix.

-TOI ! je hurle en titubant vers la voix. JE - VAIS - TE - DÉFONCER ! (Mes bras tâtonnent dans le vide, tels ceux d'un zombie. Je finis par attraper une paire d'épaules que je secoue comme un cocotier.) Tu vas voir ce que tu vas voir, espèce de... (Je reconnais vaguement de grandes couettes bleues. Je m'arrête.) ...Laara ?

Mais ouiii, voilà à qui appartenait cette voix ! Emportée dans mon élan, je me jette dans ses bras pour lui faire un énorme câlin. Je parle à son oreille pour être sûre qu'elle m'entende malgré la musique :

-Mais j'ai pas ton numéro de boule, patate ! C'est génial que tu sois là ! Désolée, je vois carrément rien avec cette mousse. C'est de ta faute, bourrine !

Je m'essuie les yeux avec un coin de mon T-shirt qui n'est pas encore trop touché par la mousse. En effet, c'est bien Laara ! Je jette un coin d'oeil au beau gosse. Il est aspergé de mousse. Je lui fais un grande sourire.

À l'autre bout de la salle, je remarque deux silhouettes qui sortent de la pièce. Hé, mais c'est Alex ! J'avais peur qu'elle ne vienne pas. Super ! Emportée dans mon élan, je prends la main du garçon et je l'embarque sur les traces d'Alex. Laara me suivra si elle le voudra.

J'entraine mon beau gosse à travers la salle. On slalome entre les danseurs. Il n'y a pas énormément de monde, mais ça commence à ressembler à une fête. Je crois que certains se sont incrustés sans invitation à la Laara. Tant mieux ! Ils sont les bienvenus ! Hm, je crois que c'est cette porte qu'Alex a refermée. Je la pousse. Oh, mais c'est celle où on a installé la scène et le micro ! C'est pour le karaoké.

Un séduisant jeune homme gratte une guitare (enfin, je crois plutôt que c'est une basse. Je ne m'y connais pas du tout). Alex s'est emparée du micro et chante avec une passion infinie. Je me glisse discrètement dans la pièce. J'ai l'impression de connaitre ce morceau. Je me laisse bercer par la musique. Leur duo est magique. Je lève les pouces vers Alex pour l'encourager. Elle prend confiance, elle met toutes ses tripes dans la chanson. Je ne savais pas qu'elle chantait aussi bien !

Le morceau prend fin. Il y a un silence ému, puis tout le public applaudit. (Quelques personnes m'ont suivie en voyant la porte entrouverte.) Je m'approche d'Alex qui échange quelques mots avec le bassiste. Bien que le morceau soit terminé, son empreinte flotte encore dans l'air.

-Heey, Alex ! Contente que tu sois venue ! Bravo, c'était fabuleux, tu devrais chanter plus souvent !

Je suis sincère. Je me tourne vers le garçon.

-Tiens, je te présente Alexia, et voici... euh, c'est quoi, ton nom ? La musique à fond, c'est pas très pratique pour discuter. (Je m'adresse de nouveau à notre nouvelle superstar :) Alex, vous pouvez encore utiliser la sène si vous voulez, on l'a montée pour le karaoké mais faites ce qui vous chante ![/b]

Je songe qu'il faudrait peut-être appeler les autres pour qu'ils viennent ici si Alex et son ami veulent encore jouer. J'ai totalement perdu Leyla et Lou depuis que j'ai lancé l'opération Moumousse.

♥ :

Sujet: Re: The birthday. Mer 1 Jan 2014 - 17:35

Il se présenta sous le nom d'August et complimenta sa voix et sa façon de chanter. Alexia rougit, flattée. Oh, il ne fallait tout de même pas qu'elle prenne la grosse tête. Mais ce moment, c'était... tout simplement magique. Enorme. Parfait. Et elle sentait encore des étoiles briller dans ses yeux. Elle écouta la fin de son discours, le sourire toujours aussi grand, à deux doigts de frôler la pointe de ses oreilles. Et ce qu'elle entendit ne fit qu'agrandir son extase.

Un groupe de rock. Il lui proposait d'être la chanteuse d'un groupe de rock. Oh my god. Duck god. Est-ce qu'elle rêvait ? C'était sûrement ça. Cette journée était bien trop belle pour être vrai. Tout cela était bien trop beau. Il y avait forcément quelque chose qui ne tournerait pas. Et pourtant, elle en avait vu, des choses extraordinaires. Cinq ans plus tôt, elle n'aurait même jamais pensé que la magie existait. Et encore, même maintenant, elle trouvait ça irréel. Mais cette fois-là, c'était trop... fantastique ? merveilleux ? incroyable ? C'était juste trop tout. Oui, elle devait rêver, il n'y avait pas d'autres solutions possibles. Mais quoiqu'il en soit, elle n'avait absolument aucune envie de se réveiller.

Elle resta un instant la bouche ouverte dans une expression d'incrédulité mêlée d'émerveillement, puis balbutia quelques mots :

« Je... oui... ouah ! Bien sûr ! Je vais réfléchir. Je veux dire, non, je veux, enfin... ouais, génial ! »

Bravo Alex. Ta phrase n'a aucun sens. Elle se tapa mentalement puis se força à reprendre ses esprits pour former une phrase à peu près correcte :

« Pardon, je dis n'importe quoi. Je voulais dire : c'est trop d'honneur pour moi, j'adorerai être la chanteuse de ton groupe ! »

Et s'ils trouvaient d'autres musiciens, et s'ils composaient des chansons, et s'ils se présentaient sur scène, et s'ils passaient à la télécristal, et s'ils vendaient des albums, et s'ils devenaient célèbres, et s'ils... Chut, tais-toi. Tu t'emballes trop vite. Respire. Oh mon dieu. Son rêve allait peut-être devenir réalité ! Son rêve était peut-être en train de commencer là maintenant tout de suite !

L'ilne arriva à ce moment et les félicita. Oh oui, c'était fabuleux. Ce n'était pas fabuleux. C'était magique. Alexia n'en revenait toujours pas. Un groupe de rock. La chanteuse d'un groupe de rock. Mon dieu. Son amie lui présenta ensuite un jeune homme sous le nom de... eh ben, en fait elle n'avait aucune idée de son nom. Ah. C'est intéressant. Toujours un peu nerveuse, la Nonso eut un petit rire. L'ilne finit son discours en précisant qu'elle et son bassiste pouvaient utiliser la scène comme ils voulaient. Faites ce qu'il vous chante ! Haha, c'était bien drôle ça. C'était fait exprès le jeu de mots ? Alexia sentit son rire repartir de plus belle, mais elle parvint tout de même à répondre :

« Merci ! Je ne sais pas encore ce que j'ai envie de faire là, je suis toujours un peu sous le choc ! »

Elle s'approcha de son amie et, le sourire béat toujours affiché sur ses lèvres, elle lui glissa à l'oreille :

« Tu te rends compte, il voudrait qu'on monte un groupe de rock !! »

Puis elle se tourna vers August et enchaîna :

« Il faut que tu me passes ton numéro, alors. Comme ça on s'appelle et on réfléchit. Je veux dire, pour le reste des musiciens. Ce serait tellement bien ! On ferait une sorte de casting. Ou bien des affiches dans la rue. Ou bien des annonces dans le journal. Tu sais comment faire ? Enfin bref, on verra tout ça plus tard. »

Il faudrait qu'elle cesse d'être aussi bavarde. Plus tard.

« Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? Enfin, je reviens, je vais prendre un verre. »

Elle leur adressa un dernier sourire et plongea dans la mousse pour se glisser jusqu'au bar, où elle se servit un verre de Tzinpaf qu'elle but d'une traite.

(a) :

Sujet: Re: The birthday. Ven 3 Jan 2014 - 19:15

The Birthday

LES GENS ! J AIME MON RP BIAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHO4ZSIGFZHGFYEFZNLI ! 8D

La mort d'un plan drague.

I
Son corps frôlait celui de la louve. La sueur faisait briller sa peau, la mousse tourbillonnait autour d'eux, ses mains étaient posées sur ses hanches, la musique entrait en lui grâce à son ouïe surdéveloppée, l'enfonçant dans cette étrange impression d'irréel qui lui collait à la peau...

L'ambiance de la fête commençait à devenir assez... festive (pour ne pas utiliser un autre mot What a Face

), pour que ça soit intéressant pour lui.
Il s'approche d'elle, lentement. Il ne regarde même pas autour de lui si Lou l'observe, il s'en fiche. Il danse avec une jolie fille dans une fête avec de la musique à fond et des bulles partout et le reste du monde peut bien aller se faire f...
PLOUF ! CRAC ! BOUM !
Un éclair bleu lui passe devant, la jolie fille disparait et ses yeux se remplissent de bulles. Il ne voit plus rien, il crachote de la mousse et tente de s'essuyer le visage avec un coin de son tee-shirt.
Il espère que Lou, où qu'elle soit, n'a rien vu de la scène, sinon il allait en entendre parler pendant un bon bout de temps.

“

- Mais brolk de slurk, qu'est-ce que... !
- L'iiiiiiilne ! Salut ! Ca va ? Moi, super trop cool ! T'aurais dû me prévenir qu'il y avait une fête ici ! J'ai dû m'inviter moi-même !
- TOI ! JE - VAIS - TE - DÉFONCER ! Tu vas voir ce que tu vas voir, espèce de... Laara ?

”

Le tissu retira suffisamment de mousse pour qu'il puisse enfin comprendre ce qu'il se passait et il découvrit... la louve qui faisait un câlin à une elfe (qui avait une odeur de louve elle aussi) aux cheveux bleus...
Il comprit encore moins la situation en fait.
_ _ _

Cinq minutes plus tard, il se retrouva devant une jeune fille et un jeune homme - de son âge d'ailleurs* - et la jolie fille le présentait. Mais vu que la lou... L'ilne, ne connaissait pas son prénom, c'était compliqué.

“

- Anthony.

”

Pourquoi ne lui a-t-il pas dit "Ewlan" ? C'était débile de lui cacher son vrai nom, surtout que Lou le connaissait et était présente. De plus, il n'était pas en mission, il n'avait pas besoin de cacher son identité !
De toutes façons, c'était trop tard maintenant. Et puis il aimait bien ce prénom.
Bon, c'est vrai que vu qu'il aimait bien la jolie fi... L'ilne, il la reverrait sûrement (tant pis pour Lou ~)... et pas au même endroit que sa petite amie, bien sûr. Donc ce problème d'identité risquait de devenir long et compliqué...
Tant pis.

Et parce que lui arracher un compliment est aussi difficile que de dévisser une corne à une licorne sans être embroché, il n'ajouta rien en direction des deux artistes amateurs, même si, effectivement, il avait bien apprécié leur musique.

Et vous l'aurez compris, le loup-garous n'est pas du genre bavard, et pour arriver à lui arracher plus de deux mots par phrases, il faut le provoquer ! Si vous ne finissez pas avec un poing dans la gueule, ce sera avec des tas d'insultes dans la figure ! De quoi faire un long paragraphe...

[*Farpaitement ! Par rapport à la longueur de la longévité des humains, August et Ewlan ont pratiquement le même âge ! Donc oui madame ! (ou monsieur XD)]

(c) Codage par Asmareth pour Never Utopia

Sujet: Re: The birthday. Sam 4 Jan 2014 - 13:54

Alex est toute émoustillée, c'est adorable ! Apparemment, le type et elle veulent monter un groupe de rock ensemble. Le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne regrette pas de l'avoir invitée ! De même pour cette fête... Dire que je pensais au départ que ce n'était pas une bonne idée ! La prochaine fois que je vois Leyla, je l'embrasse.

-Woh, c'est génial ! Vous allez cartonner !

Elle se tourne ensuite vers le type pour lui parler de je-ne-sais-quoi à propos des castings. Moi, je n'écoute plus vraiment. J'ai déjà mon beau blond de toute manière. Il s'appelle Tony, c'est mignon, vous ne trouvez pas ? Bon, me regardez pas comme ça, je sais que ce n'est pas exactement ce qu'il a dit, mais je ne m'appelerais pas L'ilne si je ne donnais pas des surnoms à tout le monde. Quoi, ce n'était pas pour ça que vous me regardiez comme si j'étais une chouette affublée d'un chapeau-anniversaire en papier ? Oui, OK, je viens de sortir un chapeau comme celui-là de ma poche pour m'en coiffer. Je trouve ça marrant, pas vous ? Mais je ne suis pas une chouette, bande d'écrevisses. Ahhh, j'y suis ! Ce qui vous contrarie, c'est que vous pensez que je vais coucher avec Tony. Eh bien... Vous pensez bien ! Et ne me regardez pas avec cet air consterné, par pitié. Si j'étais vous, j'arrêterais tout simplement de m'écouter. C'est ça, allez voir ailleurs, je ne vous retiens pas.

Alex partie boire un verre, je me retrouve seule avec mes histoires de chouette à songer qu'elle est vraiment adorable. Hé, mais non ! Je ne suis pas toute seule, j'ai deux beaux gosses pour moi ! ...Je déconne, Alex ! Je te laisse le musicien. Quoique, il irait bien avec Lisa. Vous ne croyez pas ? Ah oui c'est vrai, je crois qu'elle a déjà un petit ami. Cela dit, je ne l'ai jamais vu. La fidélité, quel concept stupide ! Moi, je fais ce qui me plais et tout le monde est satisfait. Sauf Leyla. Mais qui s'en soucie ?

-Bon ! C'est pas le tout mais on a encore des tas de trucs à faire, nous. Très heureuse de t'avoir connu, je viendrai à vos concerts si vous arrivez jusque-là ! Allez, à plus... Comment tu t'appelles, déjà ?

Aucune importance. J'attrape de nouveau la main de Tony (celui-là, je ne le lâche plus) et nous quittons le gus pour... euh, pour de nouvelles aventures !

Nous pataugeons dans la mousse. La salle est maintenant remplie de fêtards. Magnifique ! Ça me donne une idée. Je cours vers Charles-Édouard, bien à l'abri dans sa bulle. J'entre à l'intérieur pour lui gueuler à l'oreille :

-Hé Charlie ! Tu permets que je prenne le micro deux secondes ?

Comme il est sympa et qu'on le paie tout de même bigrement cher, il accepte. J'ai le droit à un « yeah sister ! » et à un micro tout beau tout chaud. Charlie baisse la musique et le monde entier (enfin la salle entière, mais c'est déjà pas mal) se tourne vers nous.

-Hé, salut tout le monde ! Je voudrais passer un message à la plus canon des sirènes ! En fait, je l'ai paumée au milieu de toute cette mousse, alors... M'bref. Aujourd'hui est un jour très spécial ! En effet, mes chers auditeurs, aujourd'hui nous fêtons les dix-neuf ans de la belle, la grande, la merveilleuse LEYLOU ! Gros bisous ma belle ! Alors, avec moi, à trois : trois ! JOYEUX ANNIVERSAIRE !!

Il y a des applaudissements. Ah, ça y est, je l'ai enfin repérée ! Il y a une gamine qui lui tend un cadeau avec elle. J'ai l'impression de la connaitre, mais je ne la vois pas très bien de loin.

-Je voulais aussi dire que le hasard a déniché un super bassiste et une chanteuse du tonnerre, alors pour ceux qui veulent, il y a une scène à côté... Sans compter que la reine de la fête nous a promis une chanson !

Ne me tue pas, Ley, moi aussi je t'aime.

-Voilà voilà, j'ai fini de vous embêter... Enjoy !

Je redonne le micro à Charles-Édouard qui me tend le pouce en agitant ses dreads. Il est cool, ce mec !

Je retrouve Tony et on s'éloigne des platines. La musique bat son plein à nouveau. Moi, je m'amuse comme une folle. La preuve, vous avez vu comment je force la dose de points d'exclamations ?! Je m'approche de son oreille. J'aimerais bien chuchoter, mais je suis obligée de crier avec tout ce boucan.

-Bon Tony, ça devrait suffire pour les occuper un bon bout de temps ! Tu viens ?

Je l'entraîne à nouveau, mais cette fois à l'extérieur. Ni vu ni connu, on se glisse dans les jardins.

© Halloween sur Never-Utopia

:

Sujet: Re: The birthday. Dim 12 Jan 2014 - 18:59

Breathe, breathe

Lou s'approcha des boissons. Du jus de crogroseille. C'était du jus de crogroseille qu'elle était venue se servir, rien d'autre. Sa main hésita. Deux carafes : elle choisit la deuxième. Elle avait décidé de s'amuser, ce n'était pas ce connard qui allait l'en empêcher. Elle n'avait aucune envie de repasser en boucle les images de L'ilne et Ewlan se roulant des pelles dans le jardin. D'accord, ils ne se voyaient pas énormément à cause de leurs horaires de cours et Lou se doutait bien qu'Ewlan n'était pas du genre fidèle à toute épreuve, surtout avec le sang lycan qui coulait dans ses veines, mais lui faire ce coup-là, devant ses yeux, sans même faire cas de son existence, c'était juste... ignoble.
Elle le détestait, elle le détestait, elle le détestait ; des bouffées de colère l'envahissait, elle serrait les mâchoires, sans prêter attention au sang qui perlait sur sa lèvre inférieure, blessée par ses canines sorties. Comment osait-il porter atteinte à son orgueil, elle pouvait le découper en morceaux, si elle voulait, lui arracher les yeux et les lui faire avaler, à cet espèce de... Non, là, elle lui accordait trop d'importance, et elle oubliait sa décision. Elle allait s'éclater, un point c'est tout. Elle ne voulait pas de sentiment négatif, pas de colère, pas de haine, et encore moins... Non, elle n'était pas triste, il n'y avait aucune raison qu'elle le soit. Aucune. Elle allait boire ce verre, cul-sec, et...
Yeeerk, mais c'était dégueulasse, ce truc ! Et en plus, ça brûlait la gorge. Elle posa son verre, dégoûtée, et en repris un autre qu'elle remplit de jus de crogroseille sans alcool. Tant pis, elle allait se débrouiller pour oublier quand-même. Et elle avait déjà une idée de la manière dont elle allait y arriver. Un sourire espiègle aux lèvres, elle replongea dans la mousse, à la recherche d'une nouvelle proie. La bataille de mousse battait son plein. Elle repéra une silhouette de petite taille - un peu plus petite qu'elle, en tout cas - et s'approcha furtivement. La fille avait l'air plus jeune qu'elle, quoique son âge soit assez difficile à déterminer*. Et SPLOUTCH ! GNION DE MOUSSE DANS TA TÊTE !!! Lou gloussa.

- Salut ! Tu t'appelles comment ?

*:

code UmiBwack

Sujet: Re: The birthday. Sam 15 Mar 2014 - 11:33

Wanna sing again ?
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feat. A lot of people 8D

[J'ai le don de mettre des musiques qui ne vont pas avec mes rps u_u]

J

e ne savais pas du tout dans quoi je me lançais. Avais-je vraiment envie de faire ce que je faisais ? Voulais-je vraiment m'embarquer dans une aventure qui allait peut-être changer ma vie, et ce avec une fille dont je ne connaissais que le nom et la voix. Est-ce que ça suffisait ? Je pourrais toujours revenir en arrière après ça. Mais je ne le voulais pas. Je pense que j'avais vraiment envie de faire ça. Sa voix m'avait mise en confiance. Sa façon de se tenir, son excitation. Elle n'avait pas de gestes grandiloquents, n'était pas théâtrale. Elle me semblait modeste, et elle avait été naturelle, tout le long de la chanson. Pas une fois ce qu'elle avait exprimé n'avait sonné faux. C'était beau et ça semblait pouvoir durer. Et qui ne tente rien n'a rien. Je pense que je devrais arrêter de dire des proverbes en français.
La réaction d'Alexia semblait plutôt mitigée. Ma proposition lui avait apparemment fait l'effet d'une bombe. Elle se raidit, surprise par mes paroles, puis esquissa un sourire incrédule. Elle réfléchit un moment (ou peut-être était-ce le choc), puis bégaya une phrase pas très compréhensible qui aurait fait sursauter mon professeur de français (mais où est le COD ?!).
« Je... oui... ouah ! Bien sûr ! Je vais réfléchir. Je veux dire, non, je veux, enfin... ouais, génial ! »
Très français, n'est-ce-pas ? Où alors, c'est le Traductus qui a beugué. J'ai toujours du mal à m'habituer au fait que les gens d'ici ne parlent pas la même langue que moi, mais que je parviens quand même à les comprendre. Ça me semble improbable.
J'aimerais réfléchir à l'avenir, mais je ne peux pas. Je ne peux pas me poser et me demander : qu'est-ce qui se passerait si jamais elle acceptait ? Et si nous trouvions d'autre musiciens ? La vie serait-elle meilleure ? J'habiterais sur AutreMonde ? Les détails techniques, bien sûr, étaient sans importance. Mais nous n'étions plus dans nos jeux d'enfant où « l'importance est de s'amuser ». Si nous jouions, c'était pour gagner.
Non, je vais trop vite. Il faut que je me ressaisisse. J'ai la particularité d'avoir une capacité à emmagasiner des choses extraordinaires sans broncher. Lorsque j'ai appris l'existence de la magie, je n'ai même pas ouvert la bouche d'étonnement, je ne me suis pas dit « ce n'est pas possible, ça ne peut pas arriver ». J'ai simplement acquiescé, parce que je savais, je sentais que c'était vrai. Je suis un éternel blasé. Mais là, je ne pouvais tout simplement pas le croire. Je sentais un frisson monter en moi, c'était quelque chose de tellement excitant ! Je crois que je ne m'étais jamais senti aussi bien. Et ma jeune chanteuse devait se dire la même chose, car après quelques paroles de stupéfaction, elle finit par réussir à se ressaisir et à prononcer une phrase qui contenant sujet, verbe et COD :
« Pardon, je dis n'importe quoi. Je voulais dire : c'est trop d'honneur pour moi, j'adorerai être la chanteuse de ton groupe !
- Oh ce serait parfait ! Répondis-je du tac au tac. Ça a toujours été mon rêve de jouer de la musique en groupe. »
C'était magique, c'était parfait. Rien ne pourrait briser ce moment. Je voulais arrêter le temps, je voulais que cela dure pour toujours. Mais c'était sans compter sur l'agitation de cette fête et les quelques spectateurs que nous avions eu. Une brune accompagnée d'un garçon blond s'approcha pour adresser ses compliments à Alexia, qui était apparemment une amie d'elle. Elle était plus vieille qu'elle, elle faisait environ vingt ans.
« Vous pouvez encore utiliser la scène si vous voulez, nous proposa-t-elle. on l'a montée pour le karaoké mais faites ce qui vous chante ! ».
Alexia la remercie puis lui murmura à l'oreille quelque chose que je n'entendis pas. Me désintéressant – comme souvent – des personnes autour de moi, je recommençai à jouer quelques notes sans intérêt, jusqu'à ce qu'Alexia se retourne vers moi, et, totalement inspirée par mon idée, me sorte une longue tirade à propos de castings, d'affiches où je ne sais plus trop quoi. Je ne l'écoute déjà plus.
Cette fille était décidément très bavarde. Si je voulais faire connaissance, il allait falloir que j'essaye de l'écouter déblatérer pendant des heures. Moi qui était plutôt du genre passif – pas timide, simplement indifférent –, cela allait me changer. Ce n'était pas si mal.
La brune – qui semblait aussi bavarde que l'autre – continuait à déblatérer des paroles qui auraient dû m'enchanter, mais qui me paraissaient sans intérêt.
« Bon ! C'est pas le tout mais on a encore des tas de trucs à faire, nous. Très heureuse de t'avoir connu, je viendrai à vos concerts si vous arrivez jusque-là ! Allez, à plus... Comment tu t'appelles, déjà ? »
Et elle s'éloigna sans attendre de réponse. Je me désintéressai d'elle alors qu'Alexia revenait avec sa boisson. J'engageai la conversation mais fut interrompu par la voix de la brune puissance dix cette fois. Les gens ne peuvent-ils pas arrêter de parler une minute ? Mais au lieu de ne pas réagir à l'annonce que fait cette dernière, comme je le fais d'habitude, je décidai pour une fois de sortir de mon monde de blasé, et criai « Joyeux anniversaire » comme tout le monde, j'applaudis, puis je me levai à mon tour pour me procurer à boire. Je repérai quelque chose qui ressemblait de près ou de loin à une bière, et entendis la brune (qui continuait toujours à parler) nous envoyer des fleurs à travers le micro. Ses paroles me motivèrent, alors je bus une gorgée et proposai à Alexia de chanter à nouveau.

« Decode, Paramore. Tu connais ? »
C'était la musique d'un très mauvais film, mais c'était une magnifique chanson. La voix d'Alexia pourrait certainement très bien la revisiter, elle était très différent d'Hayley Williams.
J'espérais qu'elle était assez calée en matière de musique terrienne, surtout en rock. Pour l'instant, nous avions l'air de nous entendre plutôt bien en matière de goût musicaux puisqu'elle confirma qu'elle connaissait cette musique.
Comme par hasard (c'est étrange hein) j'aperçus une guitare dans un coin de la pièce. Peut-être Leyla avait-elle voulu s'essayer à cet instrument. « Tu sais jouer de la guitare ? » l'interrogeai-je. Elle confirma d'un signe de tête. Je lui passai l'instrument, qu'elle passa en bandoulière. La musique serait sans doute plus pleine avec le son d'un guitare en plus.
Ce soir-là, je n'étais pas comme d'habitude. J'avais envie de me mettre en avant et de montrer mon talent.
Notre duo n'était que le début d'une grande aventure.

© IRIS

Spoiler:

Quelle émotion. Elle sentait son cœur battre de plus en plus vite tandis qu’elle passait l’instrument en bandoulière sur ses épaules. C’était tellement bon. Au moment même où ses doigts effleurèrent les cordes, elle sentit que plus rien d’autre n’avait d’importance. Même les nombreuses pensées qui l’animaient quelques secondes plus tôt s’en étaient allées, ne laissant plus que le plaisir de pouvoir jouer. Elle accorda rapidement la guitare et commença à jouer les premières notes, toujours dans cet état d’euphorie. Elle avait appris le morceau quelques années plus tôt, mais n’en avait rien oublié. Elle s’était entraînée dessus tellement de fois qu’elle n’avait même plus besoin de se concentrer. Ses doigts jouaient d’eux-mêmes, comme si la musique l’habitait. La musique l’habitait.

Quand vint le moment de chanter, elle chanta, imprégnant sa voix de toutes les émotions qu’elle ressentait, lui donnant plus de puissance. Elle crut un micro-instant qu’elle n’allait pas réussir à jouer et à chanter en même temps, mais le doute s’envola bien vite. Elle décida de ne plus penser, n’ayant aucun besoin de penser. Il lui suffisait simplement de laisser son corps et sa voix se donner à la chanson et agir d’eux-mêmes. Lorsqu’elle finit de jouer les dernières notes, une certaine nostalgie l’envahit. Elle en voulait encore. Elle voulait ne plus jamais s’arrêter. Mais sa raison prit le dessus et elle préféra adresser un grand sourire aux quelques personnes qui les avaient écoutés, saluer puis descendre de scène tandis qu’elle retirait la guitare de ses épaules. Elle s’approcha du bassiste et s’enthousiasma :

« C’était génial ! Ce serait tellement parfait qu’on puisse monter notre groupe. T’imagines ? »

Elle fouilla dans sa poche et sortit un petit papier plié en quatre.

« Tiens, c’est mon numéro de boule de cristal. J’ai encore un peu de mal à m’en servir, mais ça ira. Je viens de la Terre, en fait, je suis sur AutreMonde que depuis quelques années. Enfin bref. Tu m’appelles quand tu veux, on monte notre groupe et on se retrouve sur scène devant trente millions de spectateurs. »

Sans doute qu’elle s’enflammait un peu trop vite. Mais quelle importance ? Pour le moment, elle était trop heureuse. Elle se raisonnera plus tard. Son rêve avait peut-être une chance de se réaliser, et c’était tout ce qui comptait. Elle avait même déjà commencé à s’imaginer l’avenir dans cette alternative là. Elle et le groupe, se présentant sur toutes les scènes de tous les pays d’AutreMonde, et même de la Terre, pourquoi pas. Voyageant partout. Signant des autographes, dédicaçant des albums. Se faire prendre en photo et apparaître dans les magazines. Ils auraient un nom qui déchire du tonnerre, et un style de musique propre à eux qui défoncerait tout. Mon dieu canard. Si seulement.

-Lui là ! Il est pas mal ! On a qu’à le foutre dans un sac à patate !
-What the...

[MUSIC : ON]

Keylo se réveilla avec un mal de crâne énorme, dans un lit qu'il ne connaissait absolument pas, dans une chambre qu'il connaissait encore moins et dans une baraque qui puait sacrément le bourge.

-Qu'est-ce que j'ai encore foutu... grommela-t-il à la chambre qui n'eut même pas la politesse de lui répondre.

Il était couché tout habillé sur un grand lit deux places qui avait dû coûter le centuple du sien (comme tout dans cette pièce, en passant. Même cet abat-jour se la pétait avec son air de « na na na je suis un abat-jour et je coûte la peau du cul parce que j'appartiens à la connasse richissime Leyla D'el Mar ! »).

-Quoi quoi quoi ? s'écria Keykey en se redressant sur le lit en position assise. Quelle connasse richissime ?? Répète le nom !

Mais l'abat-jour décida de faire la sourde oreille. Pfft. Si on ne peut même plus compter sur les meubles pour nous rafraichir la mémoire quand on se réveille d'une cuite... Il se trainait un mal de tête atroce, et en plus le mobilier se foutait joyeusement de sa gueule.

-Bon, tu peux au moins me dire quelle heure il est.
-23 heures 42 minutes 87 secondes, fit l'abat-jour d'une voix chantante.
-Je demandais ça à l'horloge, mais bon... ronchonna-t-il en posant un pied sur le tapis pour se lever du lit. ...Que quoiii ?! 23 heures ? Mais c'est pas possible qu'il soit si tard !

Le jeune homme se précipita à la fenêtre dont il ouvrit les rideaux et constata qu'effectivement, il faisait déjà nuit. La fenêtre donnait sur un immense jardin et il crut voir deux silhouettes le traverser, mais il ne voyait pas grand-chose dans l'obscurité.

-Mais... Je peux pas avoir dormi toute la journée. En plus, je me souviens même pas d'avoir bu hier soir. Suis juste sorti acheté des kidikois, mais le magasin de Tingapour était fermé, alors j'ai fait un saut à Travia et... Sais plus, ça sentait les patates...

Il remarqua alors le sac en toile qui trainait près de l'entrée et recula vivement en laissant échapper un petit cri.

-Hiii ! Mais c'est un KIDNAPPING ! Je pige plus rien, cette maison est complètement barrée !
-Ah oui, à ce propos, chantonna l'abat-jour qui se délectait de l'angoisse de son invité, on m'a chargé de transmettre un message à votre attention.

L'angoissé en question se rapprocha alors de cette bouse de traduc d'abat-jour, soudain attentif.

-Un message ? Des ravisseurs ? Mais qu'est-ce qu'ils me veulent, nom d'un schtroumpf ?

L'abat-jour (un très bel abat-jour d'ailleurs, avec des dessins d'angelots et un ruban doré) s'illumina alors et projeta à la façon d'une boule de cristal l'image d'une brune avec une queue-de-cheval et un gros smiley sur son T-shirt. Il ne l'avait jamais vue, mais elle lui disait quelque chose.

« Bien le bonsoir monsieur, et félicitations ! Vous avez été sélectionné comme participant privilégié du plan Sac à Patates ! Ce plan appartient à un projet plus large appelé communément le Birthday, ou beurz-dey, ou encore l'anniversaire improvisé de la géniallissime Leyla D'el Mar, comme vous voulez. Enfin, vous apprendrez à connaitre Ley plus tard, vous verrez, elle est très chic. ♥ Bref, où j'en étais, moi... »

Keylo écoutait l'hologramme déblatérer, une grimace incrédule sur le visage. En vérité, si vous permettez, son expression ressemblait entre autres à ceci : ô________O. Essayez de la reproduire et prenez-vous en photo, je suis sûre que vous faites un parfait keykey.

« Mais bien sûr ! Le plan Sac à Patates. Vous êtes donc l'invité de notre méga fiesta pour l'anniversaire de Ley. Génial, n'est-ce pas ? J'espère que vous avez apporté un cadeau. Sinon, c'est pas grave, le plan Sac à Patates vous excuse de toute manière. Bon... J'espère que vous n'avez pas passé toute la fête à roupiller. Allez, grouillez-vous, descendez et allez en profiter ! Défoncez la baraque ! C'est un ordre ! »

Euh... Hein ? Replay, s'il-vous-plait ? Mais non, l'abat-jour s'était éteint et semblait sourire en le regardant s'agiter dans la chambre sans rien comprendre. Enfin, si, apparemment, il avait été sélectionné pour participer à un anniversaire... On l'avait kidnappé pour qu'il aille à une fête Mais... ça n'avait aucun sens ! Qu'est-ce que c'était que cette fête, ils faisaient des expériences illégales sur les invités ou quoi ? Bon... Autant descendre pour en avoir le cœur net. Et s'il voyait quelque chose de louche, il s'enfuirait aussitôt. Non mais.

Il ouvrit la porte et découvrit un couloir et des escaliers. Les autres chambres du couloir renfermaient-elles d'autres personnes qui avaient subi le même sort que lui ? Barf, si c'était le cas, il n'allait pas les réveiller maintenant. Il descendit donc les escaliers. La maison était immense et décoré comme un palais. Attendez une minute... L'abat-jour et la fille de l'hologramme avaient prononcé le nom de Leyla D'el Mar... C'était pas une chanteuse ou un truc comme ça ? Une sirène blonde qui faisait fureur parmi les adolescentes, ouais...

Il entendait depuis un moment le bruit étouffé de la musique d'une fête endiablée. Plus il descendait, plus il amplifiait. Bon, il était dans la bonne direction. Lorsqu'il atteint le bout des escaliers, le bruit n'était plus étouffé du tout. Il n'eut qu'à ouvrir la porte qui s'offrait à lui pour découvrir une salle immense pleine de personnes de toutes les races qui s'amusaient comme des petits fous. La mousse avait envahi la salle et tout le monde dansait comme si sa vie en dépendait. C'était donc bien une fête d'anniversaire ? Il ne comprenait plus rien. Une fille referma la porte derrière lui en lui lançant un regard de reproche. Oui, bon, pardon. Mais pourquoi pointait-elle ses chaussures du doigt d'un air aussi agité ? Ahhh, oui, exact, elles allaient être foutues à cause de la mousse ! La fille fit le geste de balancer quelque chose au plafond, et elle vit les dizaines de paires de chaussures qui flottaient à quelques mètres au-dessus d'eux. Il défit alors ses lacets vite fait et envoya les siennes valdinguer au ciel.

Complètement perdu, il se fraya un chemin parmi les danseurs en cherchant une explication à tout cela. C'est-à-dire la fille de l'hologramme ou bien Leyla D'el Mar en personne. Mais dans cette foule, c'était plutôt difficile. Et il avait l'air bête à ne pas danser alors que tout le monde se trémoussait gaiement. En tout cas, avec toute cette mousse, c'était un sacré bordel.

© Halloween sur Never-Utopia

Copain ? :

Manuel du touriste
Comment faire un birthday digne de ce nom

Bataille de mousse !

Je regardais avec une intense satisfaction L'ilne qui crachotait, couverte de mousse. J'esquivai ses bras qui me cherchait aveuglément. Je riais, je riais. J'étais contente d'être là, dans cette fête où je ne connaissais personne, mais qui était joyeuse et animée.
Elle attrapa mes épaules. Morte de rire, je ne réagis pas. Après tout, il fallait bien que je vérifie si elle allait vraiment me défoncer. Elle me secoua comme si elle voulait que ma tête se décroche. Cela devait probablement être le cas. Après tout, je lui avais foutu la honte. Je souris lorsque ma compagne de meute me reconnut. Évidement, celle-ci me fit un big câlin énorme. Je suis sûre qu'elle en profita pour me serrer très fort, histoire de me faire regretter d'avoir gâché son plan drague avec le beau gosse.
Je faillis lui rire au nez lorsqu'elle me sortit sa pitoyable excuse. Quand on ne connait pas un numéro de boule [je suis la seule à trouver cette expression cheloue ? o_o], on regarde dans l'annuaire magique, patate ! Ah shit, c'est vrai, elle a pas de magie. Mmmh... Mouais. Ca va pour cette fois. Mais je trouverais une manière de t'en vouloir un jour, je le jure ! Espèce de caca de balboune !
J'ouvrais la bouche pour lui demander qui était le beau gosse blond avec une tête de blasé mais elle prit sa main avant même que je puisse en placer une et une seconde plus tard elle entrait dans une pièce en le trainant par la main.
Non mais je rêvais où elle venait de s'enfuir avec lui ? Elle avait peur que je le lui pique ou quoi ? Bah, elle a bien raison, personne ne résiste au charme du ninja bleu ! Gniahahaha ! Je suis un ninja bleu qui mousse tout ce qui bouge !
Je me demandais un instant ce qu'il y avait derrière cette porte. Puis je compris. Un lit bien sûr. Pffrr, sacrée L'ilne ! Mais........ Oh ça y est j'ai compris ! Elle vient de me lancer un défi !
Je l'ai percée à jour ! Mais bien sûr ! Cela me parait évident ! Rien de mieux pour rendre une soirée palpitante !
Une chasse aux garçons !
Tss... Pensait-elle pouvoir rivaliser avec une elfe ? J'allais lui enlever ses illusions et vite fait ! Peuh ! Je suis trop forte à ce jeu !
Je souris et regardait autour de moi, en quête d'un garçon digne d'être dragué par une ninja bleue. J'aperçus un beau gosse blond à l'air hébété au milieu des danseurs. Différent des autres, il ne s'agitait pas, il semblait chercher quelqu'un. Sa fée du soir, je suppose.
Ninjaaaaaaaaaa !
Je disparus dans la mousse pour réparraître juste à côté de lui. Il était vraiment pas mal vu de près. Mais... Je le connais. Je sais que je le connais. Je sais pas d'où... Euh...
Hum.
Banzaïïïïï !!!!

Je lui saute dessus. Nous tombons dans la mousse. Lui en-dessous (pas folle non plus, j'avais pas envie de me faire mal !), moi au-dessus. J'approche mon visage du sien jusqu'à sentir son souffle sur ma peau.
Où avais-je entendu la phrase que je prononçai ? Pfr, aucune idée.

"Salut. Ton visage m'est vaguement familier... T'aurais-je déjà menacé ?" *

J'attrapai de la mousse comme je pus et l'en coiffa. Bon, j'espérais ne pas le faire fuir... Mais s'il avait ce qui caractérise la gente masculine, il ne partirait pas tout de suite non ?
C'est ce que nous allons découvrir au prochain épisode !

[* Celui qui me demande d'où vient cette phrase, je le pends après l'avoir fouetté ! è_è]

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Un échappé d'asile lui sauta alors dessus et il s'écrasa face contre terre. Il n'est pas utile de rappeler au lecteur que la mousse, ce n'est pas de l'eau, et lorsque l'on tombe, devinez quoi ? Eh oui, ça fait mal ! Surtout quand vous être projeté tête la première avec le poids de votre brute d'assaillant sur le dos. Le pauvre Keykey avait le nez en sang et les paumes toutes éraflées. Rageur, il voulut se dégager pour remonter les bretelles à ce fou furieux, mais il le bloquait. Ce dernier s'approcha alors de son visage (ce qui commença à l'inquiéter) et Keylo vit des mèches bleues tomber sur son épaule. Il s'aperçut alors qu'il s'agissait d'une femme. Euh, attendez... C'était quoi, le plan, là ?

-Salut. Ton visage m'est vaguement familier... T'aurais-je déjà menacé ?

Ah. Hm. Rembobinez. Est-ce que cela faisait partie du trafic illégal que cachait le plan Sac à Patates ou bien est-ce que cette fille avait des vues sadomasochistes sur lui ? Keylo n'arrivait pas à décider entre les deux, mais en tout cas la fuite devenait une option très attirante tout d'un coup. Il se sentit coiffé d'une bolée de mousse et, déconcerté, il se demanda à quoi est-ce qu'elle jouait. Non seulement elle était louche, mais aussi de plus en plus effrayante. Tentant de reprendre la situation en main, il parvint à se dégager assez de l'emprise de la dangereuse kidnappeuse/toute aussi dangereuse nymphomane (appelons-la la Psychopathe) pour se retourner et contempler son visage. Un rictus terrifié lui échappa alors.

Non, non, non ! Brolk de slurk, lui se souvenait très bien du jour où il avait failli finir en charpie sous la hache furieuse de cette demi-elfe déglinguée. Mais qu'est-ce qu'elle fabriquait ici ?! Quoi qu'il en soit, il ne fallait absolument pas qu'il tombe entre ses mains. Comment ça, c'était déjà fait ? Mais non, regardez, il se dégage encore un peu plus en reculant, il balbutie même :

-Oups... Euh, c'est fort possible... Tu m'excuseras mais je suis pas intéressé, à la revoyure !

Il s'était relevé et en profita pour s'enfuir à toutes jambes. Courir dans la foule était plus facile alors que les danseurs commençaient à s'écarter sur son passage à la vue de son visage barbouillé de sang. Mais enfin, ils ne pouvaient pas danser normalement ? Il essayait de se fondre dans la masse, bande de schtroumpfs ! Il se dirigea vers le centre de la salle, où la fontaine à mousse, accrochée au plafond, déversait son flot savonneux. Il passa dessous et prit une petite douche pour en ressortir couvert de mousse des pieds à la tête. Voilà, la Psychopathe ne le reconnaitrait plus désormais. Il s'était éloignée de la sortie, mais tant pis. Continuant d'avancer parmi les danseurs qui ne faisaient plus attention à lui, il s'insulta mentalement de ne pas avoir incanté de Nettoyus avant la douche pour se débarrasser de tout ce sang sur son visage. Il ne pouvait plus, sous peine d'enlever également son merveilleux camouflage. Quelle poisse... En plus, il n'y voyait pratiquement rien, et plus il tentait de s'essuyer les yeux, plus ils se couvraient de la mousse de ses mains.

Il crut alors distinguer une tignasse bleue à quelques mètres et il se dépêcha de tourner les talons en pressant le pas. Il faisait si bien attention qu'il buta contre quelqu'un dans sa course.

-Raah, excusez-moi mademoiselle ! S'il-vous-plait, je suis poursuivi par une échappée d'asile !

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La jeunette était confuse. Qu'est-ce qu'elle foutait ici ? Une grande résidence digne des plus grands milliardaires d'Omois; et un océan d'êtres humains parfaitement étrangers à sa personne en train de se dandiner, assez proches les uns des autres, un peu trop à son goût, dans un amas de... mousse ? Aurait-elle atterri dans un de ces bordels à ne pas fréquenter ou quelque chose comme ça ? La pauvre lutine ne savait même pas comment elle était arrivée là. Elle n'avait rien demandé; elle se promenait à Travia, toute tranquille, et puis on l'a tirée par le bras jusqu'ici, en dépit de ses protestations. Elle avait vaguement entendu sa tortionnaire prétexter un "on va s'éclater", mais elle n'avait pas entendu ce qui avait précédé, ce qui la laissa perplexe. Elle commençait sérieusement à se croire au beau milieu d'une somptueuse orgie. Oh et c'était sans parler de ce qui lui semblait ressembler à de la musique... Le niveau sonore était si élevé qu'elle avait la persistante impression que ses tympans étaient prêts à exploser d'une seconde à l'autre. C'était insupportable. Elle fut entraînée, bien à son aise, loin de cette nuée blanche et de tous ces espèces de primates qui gesticulaient dans tous les sens; l'origine de ces nouveaux tourments se cala près d'une longue table où un buffet... si l'on pouvait qualifier cela ainsi, était présenté aux invités. Vraiment, une orgie. Les pires excès, ici. Hyacinthe ne comprenait pas le sens de toute cette mascarade. « Je te sers quelque chose ? » La lutine avisa avec perplexité les boissons à disposition et rétorqua, pas assez fort pour qu'on l'entende, qu'elle ne toucherait à rien de potentiellement toxique; c'est à dire rien de ce qui se trouvait sous ses yeux. Elle craignait trop les petites fêtes de ce genre et surtout l'alcool (tmtc Apple). De toute façon elle savait pertinemment qu'elle ne tenait pas du tout et que deux bières lui valait déjà un joli coup dans sa réputation, alors elle préférait autant s'en éloigner. Elle se tourna de nouveau vers son bourreau et la détailla. Une elfe, assez mignonne à son goût, aux longs cheveux blanc et aux yeux bleus. Elle crut capter son regard; on lui demanda quelque chose à propos de la musique. Choisir... la quoi ? Où ça ? L'elfette lui désigna le DJ, ce à quoi Hyacinthe répondit par un regard incrédule. Quoi, une fête, une vraie fête, comme sur terre ? Et dire qu'elle avait fait tout ce qu'elle pouvait pour se tenir à l'écart de ce genre de bêtises. La stupidité des jeunots ne s'arrêtera donc jamais ? Pourquoi il y en avait sur Autremonde, aussi, franchement ? Sa première et dernière expérience avait été désastreuse.

Si elle avait eu le cœur à cela, elle n'aurait pas hésité une seconde et serait partie en courant loin de ces excès de luxure. Mais la demoiselle qui l'avait traînée là n'avait pas l'air foncièrement malveillante - ou vulgaire. Elle ne voulait pas la décevoir. C'était son problème, à Hyacinthe, d'avoir peur de décevoir tout le monde, alors elle se retrouvait à travers cet amas de mousse blanchâtre bien gré mal gré pour atteindre le DJ et choisir une chanson - sachant qu'elle ne connaissait rien des chansons populaires chez les petites gens de son âge et si elle n'écoutait que ses goûts musicaux, ils finiraient avec de la musique classique, mais enfin. La lutine attrapa son épaisse crinière verte et violette entre ses doigts et la suspendit pour ne pas trop les traîner dans la mousse avant de s'engouffrer dans cette vaste étendue de corps étrangers. Elle chavira, manqua de s'écrouler sous la violence des impacts, se noya dans cette horde d'inconnus. Bon dieu ce qu'elle ne ferait pas pour l'amour d'une elfette barbare à sa personne... Se sentir bousculée de tous les côtés lui était insupportable; sentir ces corps étrangers toucher sa peau l'était plus encore, outre cette infâme chaleur qui montait progressivement avec le niveau sonore qui, vraiment, commençait, pardonnez son langage, à lui défoncer les tympans. Toute cette joyeuse orgie et ces joyeux festoyeurs, de toute façon, commençait sérieusement à lui briser les ovaires.
Et puis elle n'eut pas le temps d'atteindre son but que, bouquet final, elle se vianda lamentablement sur le sol suite à une bousculade de trop. La pauvre Hyacinthe sentait le sang couler de son nez, et ses yeux lui piquaient dans la mousse, et elle était maintenant d'une humeur exécrable, et ses cheveux étaient... Très bien, son épaisse crinière de lion fluorescente était recouverte de cette substance répugnante; ça y était, enfin, la guerre était déclarée. Mais elle allait avoir besoin d'un peu de courage, et elle savait parfaitement où en trouver. D'un geste vif, elle demeura sous les regards d'autrui, attrapa hâtivement une bouteille d'alcool quelconque -ce qu'elle s'en fichait, qu'il s'agisse de vin, de bière ou de vodka- qu'un de ces étrangers tenait dans la main et la finit d'une traite. La moitié de la bouteille. Les protestations de la victime laissées derrière elle, elle se retourna vers ce qui lui semblait être l'origine de cette gracieuse chute, prête à lui flanquer une belle gifle digne de Tyrion Lannister en dépit de son apparence désormais assez délicate -le nez en sang, les joues rouges, les cheveux en pétard... il lui en fallait peu. Et quand elle vit de qui il s'agissait, elle demeura perplexe, oubliant son idée de vengeance d'une traite, les yeux ronds.

« Vous... Qu'est-ce que... C'EST VOUS LE TYPE AUX LILIPUTIENS ! JE VOUS CONNAIS, VOUS ! » elle s'offusqua aussi vite. La pauvre en perdit ses mots. « Et je vous pensais dangereux, et vous voilà participant à cette orgie de... de... raaah ! Vaurien, maraud, fripon ! »

La gifle partie toute seule. Enfin, bien entendu, elle avait bien assimilé ce qu'il avait dit quelques minutes avant, et elle voulait savoir ce qu'il était advenu de ses compagnons sortceliers. Alors elle lui attrapa sauvagement le col et le traîna à travers la foule, désespérée.

« Là il va falloir m'expliquer Monseigneur le Sociopathe ! »

Manuel du touriste
Comment faire un birthday digne de ce nom

Chasse aux garçons.

[Le rp le plus court de monde.
Chéris, la musique que tu as mis est géniale ! xDDD]

Ouh, il fait une drôle de tête. Je crois qu'il a pas aimé la chute. Comment ça, ça fait mal ? Bah j'en sais rien, c'est pas moi qu'était dessous ! Pis j'm'en fiche, voyons, il a une magnifique elfe sur lui, il va pas se plaindre quand même ! Oh la la, ces humains ! Ils ne savent vraiment pas ce qu'ils veulent ! Je soupire alors qu'il se dégage et recule.
Mais, mais, regarde ce corps de rêve ! Reste, reste imbécile ! Je veux pas perdre ! T'en va pas !

-Oups... Euh, c'est fort possible... Tu m'excuseras mais je suis pas intéressé, à la revoyure !

Pas intéressé ?! Mais t'es miro ou quoi ? Crétin, regarde-moi ! Il se relève. Je re-soupire quand il s'enfuit en courant.
Bah non il a pas de coucougnettes lui, apparemment.

Pff, faudra que je demande son truc à L'ilne pour les humains blonds. Quoi ? Qu'est-ce que j'ai pensé là ? Non, non non ! Pas question ! Je ne perdrais pas !
Je me relève et lui cours après. Je le perds rapidement de vue. J'ai beau utiliser mes sens d'elfe, la musique à fond m'empêche d'entendre, les bulles et la pénombre m'empêche de voir, la transpiration et les odeurs de toutes les personnes de différentes races m'empêche de sentir et le premier qui parle de goût et de toucher, je l'assomme.
Exaspérée, je soupire longuement et vais m'assoir dans un coin.

L'ilne 1, Laara 0.

@Eques sur Never-utopia.

Keylo se retrouva face à une crinière verte, violette et mousseuse. À en juger par la bouteille vide que la jeune femme tenait à la main et à ses joues rouges, il était tombé sur une délurée. Bon, si elle avait décidé de ne lui être d'aucune aide, il passerait son chemin... Mais il faut croire qu'elle voulut faire pire, car elle s'écria, soudain hébétée :

-Vous... Qu'est-ce que... C'EST VOUS LE TYPE AUX LILIPUTIENS ! JE VOUS CONNAIS, VOUS ! Et je vous pensais dangereux, et vous voilà participant à cette orgie de... de... raaah ! Vaurien, maraud, fripon !

Le visage de notre ami des schtroumpfs s'était décomposé. Mais oui, il la reconnaissait ! C'était cette Première Sortcelière qui l'avait prise sur le fait alors qu'il était en mission au Château Vivant, chargé d'enlever des jeunes sortceliers... À ceci près que sa chevelure était orange et rose la dernière fois. Constatant qu'il lui flanquait une frousse bleue, il en avait profité pour la faire déguerpir en jurant qu'elle garderait le silence sur sa visite. S'il avait su qu'il la reverrait ici... Ah, dire qu'il l'avait prise pour une sage demoiselle au Château Vivant ! Finalement, elle semblait bien aimer la fête et la picole.

Avant qu'il ne puisse protester, il reçut une gifle magistrale - awh. Il porta la main à sa joue tandis qu'il se faisait trainer sans ménagement à travers la foule. Même si elle avait gardé son langage excentrique, l'adorable demoiselle effrayée dont il avait le souvenir s'était changée en une fêtarde pompette et brutale. D'accord, elle avait de bonnes raisons de lui en vouloir, mais entre sa rencontre avec le sol pendant l'attaque de la Psychopathe, sa bousculade et la claque qu'il venait de se prendre... Keylo commençait à en avoir assez de ne pas pouvoir faire un pas sans se faire tabasser. Il commençait à avoir mal partout. Pourtant, il n'avait rien demandé !

-Là il va falloir m'expliquer Monseigneur le Sociopathe !

Ouille. Il semblait que son statut de dangereux criminel dans la tête de Miss Rainbow venait de passer à pathétique petit menteur. Bon, comment expliquer qu'il était désolé pour ses amis lilliputiens, mais que les Sangraves c'était comme ça et puis basta... Ah, non, peut-être n'était-ce pas la meilleure solution. Et s'il disait que ses compagnons étaient partis en vacances en Brontagne parce qu'il était venu les chercher en tant qu'employé d'un organisme de tourisme ? Non, ça ne marcherait pas ?

-Hé, mais je suis très dangereux ! tenta-t-il en haussant les sourcils avec des yeux de hibou. Tiens, d'ailleurs, j'ai été kidnappé dans un sac à patates, je suis actuellement poursuivi par une mercenaire nymphomane et je vais bientôt rejoindre mon meilleur ami Magister.

Peut-être que mentionner le sac à patates l'avait quelque peu discrédité, mais il n'empêche que tout était vrai. Aha, vous ne pouvez pas vous vanter de passer des journées pareilles, vous !

-Bien sûr, toi, tu ne participes à aucune orgie et tu es sobre comme tout alors que moi, je me suis incrusté à une fête d'anniversaire de gamins bourges. Les affreux criminels adorent faire ce genre de choses.

Allez, quoi, qu'il la laisse tranquille, il n'avait pas la tête à s'occuper de ça...

© Halloween sur Never-Utopia

A

Non décidément. Le plafond n'était pas comme chez son oncle. Cela faisait cinq bonnes minutes qu'elle lorgnait le papier peint bizarre qui ornait ce plafond qui non, décidément, n'était pas comme chez son oncle. Elle se souvenait d'un sac en toile qui sentait vaguement on ne sait quel produit terrien mais qui empestait le terrien.
Oui, bon, elle n'aimait pas la Terre, voilà c'est tout. Vous aimeriez vous, la planète sur laquelle vous avez appris que vos parents étaient décédés ? Bah voilà. Alors silence.
En fait, elle se doutait fortement qu'elle se trouvait dans un endroit inconnu, voire peut-être même dangereux, mais avait soudainement une flemme incroyable de tourner la tête pour avoir une vision panoramique de la pièce dans laquelle elle se trouvait.
En réalité, la BSH avait peur de ce qu'elle allait trouver. Était-elle chez les brigades noires ? Non bien sûr, le lit était trop confortable, l'odeur trop agréable et le plafond trop décoré pour cela. En fait, ce lieu était légèrement semblable à la chambre dans laquelle elle avait vécu pendant toute son enfance. Incroyable comment cela pouvait y ressembler. Elle fixait les motifs comparable à de fines volutes. Ces dessins étaient agréable à regarder. Peut-être trop.
Elle sombra peu à peu dans le sommeil. Ses rêves tissèrent leurs toiles dans son esprit, l'emplissant de plénitude. Le silence incroyable qui régnait dans la pièce fut soudainement troublé par une voix aigüe et désagréable qui la réveilla en sursaut :
« Bien le bonsoir mademoiselle ! Vous avez été sélectionné comme participante du plan Sac à Patates ! Ce plan appartient à un projet plus large appelé communément le Birthday, ou beurz-dey, ou encore l'anniversaire improvisé de la géniallissime Leyla D'el Mar, comme vous voulez. Enfin, vous apprendrez à connaitre Ley plus tard, vous verrez, elle est très chic. ♥
Vous êtes donc l'invité de notre méga fiesta pour l'anniversaire de Ley. Génial, n'est-ce pas ? J'espère que vous avez apporté un cadeau. Sinon, c'est pas grave, le plan Sac à Patates vous excuse de toute manière. Bon... J'espère que vous n'avez pas passé toute la fête à roupiller. Allez, grouillez-vous, descendez et allez en profiter ! Défoncez la baraque ! C'est un ordre ! »
Son instinct, boosté par sa surprise, pris le dessus : elle se releva brusquement et envoya valdinguer l'abat-jour d'un coup de pied.
L'horloge sembla peu surprise :
« Vous savez, Marty n'allait pas vous tuer. »
Aarici'a se tourna vers l'horloge, abasourdie.
« Marty ?»
« L'abat-jour.
- Je confirme, fit celui-ci depuis le parquet. »
La jeune vampyr se calma et descendit du lit plus calmement pour aller ramasser l'objet gisant au sol. Lorsqu'elle le reposa sur sa chère boule lumineuse lévitante qui éclairait doucement la pièce, il lui dit :
« Vous êtes bien plus agréable que le jeune homme de la pièce d'à côté d'après mon collègue.
- Marty, tu viens d'être catapulté sur le sol par une vampyr.
- Ah ? Je ne suis pas la seule à avoir été kidnappée pour un anniversaire ?
- Non. Vous êtes la onzième.
- Mais la plus violente.
- Je ne veux pas y aller, en tout cas, répondit-elle à Marty en ignorant l'horloge.
- Je crains que vous n'aillez le choix.
- Pourquoi ?
- Parce que les objets de cette pièce ont reçu des ordres. »
Le parquet bougea sous les pieds de la jeune vampyr et elle se retrouva soudainement dans la peau d'un projectile, catapultée vers la porte qui s'ouvrit en grand pour la laisser s'écraser dans le couloir qui prit la forme d'un toboggan, la faisant glisser vers l'escalier qu'elle dévala en roulant pour atterrir sur quelqu'un.
Ledit quelqu'un ne se fit pas prier pour la prendre et la balancer sur le sol.
Un peu groggy, la BSH se retourna pour voir qui avait eu l'honneur de se retrouver dans la peau d'un matelas. Une elfe aux cheveux bleus la regardait, l'air courroucée.
Oups.
Crédit: Neko-chan in Never Utopia

Wanna sing again ?
The birthday. - Page 2 Tumblr_mqjm9znjYa1r0whsro1_500

feat. Alexia Ossen

U

ne fois la chanson terminée, Alexia posa la guitare et continua son flot de paroles une fois de plus.

« C’était génial ! Ce serait tellement parfait qu’on puisse monter notre groupe. T’imagines ? »

Oui, parfait, c'est le mot... Au moins, je sais que je ne suis pas le seul à peut-être m'emballer pour rien. Je souris en continuant à écouter ce moulin à paroles. Elle parlait tellement vite et avec tellement d'accents aigus dans la voix que j'avais parfois du mal à suivre.
« Tiens, c’est mon numéro de boule de cristal. J’ai encore un peu de mal à m’en servir, mais ça ira. Je viens de la Terre, en fait, je suis sur AutreMonde que depuis quelques années. Enfin bref. Tu m’appelles quand tu veux, on monte notre groupe et on se retrouve sur scène devant trente millions de spectateurs. »

J'attrapai le papier et enregistrai le numéro. Une nouvelle étape de cette nouvelle aventure qui s'annonçait merveilleuse. Elle aussi est Nonso ? Tant mieux, on ne pourra que mieux se comprendre !

« Je viens aussi de la Terre, mais je ne suis là qu'en touriste. Mais j'ai l'intention de venir vivre ici continuellement. »

En effet, j'avais en effet plusieurs fois formulé le souhait de déménager pour vivre avec Lisa (encore faudrait-il que son copain apprenne mon existence), mais May refusait de me suivre, et ne voulait pas devenir indépendante. Elle avait trop besoin de moi, bien sûr ! Pour lui faire sa bouffe et lui offrir son loyer, elle avait besoin de moi. Mais un jour viendrait où je lâcherais tout pour vivre sur AutreMonde et faire pleinement partie de ce groupe dont nous avions l'ambition. Elle devrait alors se démerder toute seule. Elle a sûrement assez de mecs sur qui compter. Ce serait tellement bien de partir et construire une autre vie, loin de celle que je possédais alors. Ce jour était sans doute très proche après ce qui venait de se passer.

« Ça marche, je t'appelle dès que je peux. J'espère que ça marchera. »

Ça marchera. Je le sais, je le sens au fond de moi-même. Tout est si bien parti pour le moment. Je regarde autour de moi la magnifique maison appartenant à la star Leyla D'el Mar. Un jour, nous aussi nous aurons assez de succès, nous serons assez riches pour nous permettre ce genre de choses. Notre musique fera vibrer les cœurs, fera pleurer les gens d'émotion, consolera des jeunes filles en larmes.
C'est à ça que sert la musique, non ?

© IRIS

Pour une fois que j'étais tranquille, installée dans mon coin, que je ne torturais personne, que je n'embêtais personne, que je n'assassinais personne, que je ne squattais chez personne, que je ne draguais personne, que je laissais AutreMonde tranquille, il a fallut que quelqu'un décide soudainement que je serais son nouveau matelas.
Écrasée sous un poids pas trop important pour une fois - ça devenait une habitude de me faire écraser -, je grognai :
- Toi, t'as intérêt à avoir une bonne assurance...
Je me retournai et repoussai la personne qui me confondait avec son lit - une vampyr aux cheveux aussi rouges que ses yeux écarquillés et au teint trop blafard pour être normale.
Je me relevai et la dominai de toutes ma hauteur.
- Qu'est-ce que tu foutais sur moi, traduc malade ?
© CN.JUNE, NEVER UTOPIA

Spoiler:

ΔUne armada de gens déguisés déboule et proclame cette fête comme la leur. Ils font de vous leurs esclaves tandis que leur chef, une fraise géante, regarde les Totally Spies. Heureusement, le cap'taine Obvious est de votre côté et veut vous aider à vous enfuir. © by anaëlle.

» Animal I have become [PV Birthday]
» BIRTHDAY Ϟ Madness takes it's toll.
» « You're a murder tamp, birthday boy » { Tinieblas & Mary }