Rêve Brisé [PV:Lice]

[Ça n'égalera pas le premier RP ^^]


Lorsque Haru m'avait laissée en plan dans la salle de classe noire, je m'était retenue de ne pas lui envoyer des couteaux dans le dos pour le retenir, comme je l'aurais fait avec d'autres personnes, surtout après que je vienne de lui ordonner de ne pas bouger, au risque de souffrir. J'essayais de ne pas pleurer, mais qu'est ce que c'est difficile de ne pas être constamment à ses côtés... Le besoin de le voir, de le toucher était bien trop présent. Avec beaucoup de courage, j'étais retournée dans ma petite suite, le coeur si lourd que je me tenais avec force la poitrine. Pom, insensible pour une fois à ma tristesse, se roulait sur la douce moquette du salon, mettant de ses magnifiques plumes blanches partout. Songeuse, j'étais restée assise sur le canapé à lui caresser la tête frénétiquement pendant une heure, à songer à ce qui allait se passer le lendemain. Bien sûr, je n'en doutais pas, je savais que ses parents n'allaient pas m'accepter. C'était évident. J'étais riche, ça ce n'étais pas un problème, mais quelqu'un de la classe sociale Haru se mariait généralement contre son grès, bien qu'il n'était en rien question de mariage pour l'instant, c'est d'ailleurs cela que ma mère avait fuis en se rebellant contre ses trop riches parents. Qui, d'ailleurs, je n'avais jamais rencontré. En pensant à ma famille perdue, je revoyait le doux visage de ma demie-vampyr de soeur, Nyuwa. Je me sentis alors si coupable de l'avoir semée si souvent avec Deino, elle qui nous recherchais, en vain...
Je pris en vitesse un bain, le soir tombant, et je m'étais résignée à me coucher. Je m'endormis très tard, avec beaucoup de difficultés. La belle silhouette de mon aimé me trottait dans la tête, et l’excitation pour ce qui allait se passer demain m’empêchait de sombrer dans le sommeil.
Le lendemain, la journée fut très longue, bien trop à mon goût. J'avais vraiment hâte de le revoir. J'avais donc essayé de construire des plan B et C, au cas ou le A ne fonctionne pas. Il consistait tout simplement à faire bonne impression sur ses exigeants parents, même si c'était raté, pour avoir au moins l'air "classe". J'avais donc ordonné, en fin de journée, à ma changeline de m'habiller de noir, puisque je savais que les vampyrs avait un faible penchant pour cette sombre couleur. Alors, elle m'enfila une somptueuse robe ceinturée assortie à l'ébène de mes cheveux, qui étaient d'ailleurs attachés en un soigneux chignon tombant, des plumes noires accrochées dedans. Pour laisser apparaître un peu de richesse et de couleur, j'avais parsemé mes balerines et une partie de ma coiffure de lapis-lazuli. Au moins, je ne serais pas en haillon...

J'étais arrivée dans leur domaine un petit peu avant 19 heures, histoire de ne pas me paumer dans le jardin immense qu'ils possédaient. Je fus soulagée de voir Haru en une seule pièce lorsqu'il vint m’accueillir. Nous montâmes directement voir ses parents. La demeure était bel et bien immense, ça ne m'étonnait pas. Alors, sans dire aucun mot, ils commencèrent à nous scruter, tour à tour, le visage impassible. Haru était très tendu, je le voyais bien dans ses yeux or, ses doigts crispés qui me tenaient fermement la main. Il releva son visage, et dit, la voix aussi ferme qu'il le pouvait dans ces conditions:

-Je vous le répète, me laisserez vous oui ou non rester avec celle que j'aime?

Je vis dans le visage de sa mère une expression moqueuse s'installer. Il y eut un soupçon d'amusement dans ses yeux de vipère. Elle laissa apparaître un curieux petit sourire et nous annonça en ricanant:

-Mon pauvre petit, on dirait que tu es tombé sur la tête! Toi, l'héritier de la famille Earstay, avec cette... chose.

Je pris une grande bouffée d'air. J'avais le souffle coupé. Jamais encore on ne m'avait apporté aussi peu de respect. J'avais l'impression qu'ils ne savaient pas qui ils avaient devant eux. Rien que Lice Silcen, la Terreur des Mers, qui n'avait encore perdu aucun combat lors de sa dure existence... Et qui sûrement, venait de perdre celui de l'amour. LAISSEZ MOI DONC AIMER BORDEL! La veille, j'avais, pour la première fois de ma vie éprouvé autre chose que de l'amour filial, et déjà on m'enlevait cette capacité. C'était inadmissible. Bande de sans coeur.... J'impressionnait, émerveillait, faisait cauchemarder les âmes sensibles, énervait au plus au point, mais jamais, non jamais, on ne m'avait traité de "chose". Mot sans définition particulière. Une larme unique mais si précieuse roula sur ma joue. Destin n'était pas mon ami. Toujours ennemi, il m'avait rendu la vie exécrable, mit des bâtons dans les roues, mais j'avais toujours réussi à m'en sortir. Et là, c'était comme si ces misérables étaient Destin. Pirate... Le mot sonnait faux dans les âmes pures, mais beaucoup sont les gens qui se fient qu'à la première apparence. C'était pour cela que je méprisais tant la population en général. Au fil des années, une épaisse couche de glace s'était formée sur mon coeur. Haru la brûlait, et déjà, par rapport à hier, j'allais mieux. Et on m'enlevait mon antidote, mon amour, mon si parfait... Je sanglotait le plus discrètement possible. Reprenant une inspiration, je relevait le visage, les affrontant.
OK, ils m'avaient jugée. Ok, ils n'avaient fait aucune attention au plan A. Ok, sûrement j'étais une pauvre idiote. Mais non, bien qu'Haru m'avait ordonné de fuir la veille si ils ne m'acceptait pas, je ne m'en irais pas. Le mot aimer pris une autre signification que celle que j'avais dans mon esprit. Haru, qui n'avait rien fait depuis, laissa alors échapper sa nature vampyrique. En aucun cas il ne m'effraya. Je l'aimais autant sous cette forme que dans l'autre. C'était un peu "Black Haru". Toujours aussi beau, il se posta devant moi, défiant quiconque d'approcher. Défi non relevé, il me pris par la main, et commença alors à dégager le passage. Il semait la terreur parmi les gardes. Derrière lui, je n'avais pratiquement rien à faire. Pom s'amusait à en déchiqueter quelque uns au passage, mais rapidement nous arrivâmes devant une fenêtre. Et on sauta. Je sentis que le choc se fit rude pour Haru, une légère grimace apparu sur son visage. Nous continuâmes à avancer, cette fois dans le jardin, et il se retourna, observant la façade de sa prison. C'est alors que je vis, la craquante bouille de son familier, les pattes sur une vitre. Destin était bien trop malin ces temps ci. Je secouais Haru qui ne réagissais pas. Les gardes commençait à arriver dans le jardin, bientôt, il sera trop tard.

-Que veux tu faire? lui demandais-je, la voix anxieuse, On laisse Wint ici, où il faut qu'on aille le chercher? Dit moi vite s'il te plait, ça commence à chauffer.

Haru crie. Cri que me déchire le coeur. Je lui jette un regard, inquiète. Il a l'air dévasté, les yeux vides. Eux qui étaient avant remplis d'une froide détermination, ou au contraire, de cet or liquide si chaud dans lequel j'aime plonger. Il s'écroule au sol. Je m'assis sur le sol froid, le prenant par le bras, posant ma joue contre la sienne.

-Mon amour. . . Ça va? lui murmurais-je.

Je me rend compte de ce que je viens de dire. Le mot doux sonnait bien dans l'ambiance sinistre. Il ne réagit pas pour autant. Les gardes arrivent, je m'en fou. Qu'ils aillent en enfer. Tout ce qui m"importe est le beau visage de mon aimé, qui a l'air si triste. Je le caresse lentement. Il fixe la sublime maison de ses parents. Plus précisément la vitre sur laquelle est collée la tête trognone de son familier. Une fois de plus, il hurle. Sauf que là. . . Ben c'était plus compréhensible. Non, en fait, il n'est pas triste, peu être un peu quand même, mais c'est la colère qui ressortais le plus. Si tu es triste, je le suis mon amour. Si tu es en colère, le même sentiment monte en moi. Lice la pirate, la vraie Terreur des Mers monte en moi. Je commence à rager intérieurement contre le monde qui me met des bâtons dans les roues tout le temps. Enfuyons nous Haru. Enfuyons nous loin de ces êtres qui ne sont pas capable de se mettre cinq minutes à la place des autres. Qui les méprise, qui ne pense même pas à ce qu'ils peuvent ressentir. Allons loin d'eux, très loin. Viens à moi, je veux te montrer mon univers. Le mien. Le nôtre. Viens goûter à mon monde fait de simples plaisir. Le vent marin qui nous fouette le visage, le bon goût d'iode qui nous emplit les narines, le soleil qui nous caresse. Tout ça, je veux que tu le vive.

Déconnectée, je vois jaillir de ses mains un rayon d'un magnifique pourpre. Il vole en direction des chiens de garde qui arrivaient rapidement. Chiens qui furent réduit en poussière en quelques instants. . . Et bien, on peut dire qu'il en a de la puissance mon demi-vampyr! Je me souvins qu'il m'avait dit qu'il ne contrôlait pas toujours bien sa magie. Je souris intérieurement. Je vois le regard animal qu'il jettait. Magnifique. C'était le mot. Félin, mon coeur se mit à battre plus rapidement. Je le trouvait toujours aussi beau. Il me prend par la main, m'entraine loin. Nous courrons, à qui va le plus vite. J'appellerais ça plus une course poursuite. Contre la mort. Lorsque nous avons semé les gardes, je grimpe en vitesse à un chêne énorme et feuillu. Haru me rejoint. Je pose une main sur son épaule. Le cherchant du regard, j'invite le sien à se poser sur le mien. Il ne réagit pas. Je monte ma main sur sa joue, lui soulevant le visage, qui était alors sous ses cheveux blonds.

-Ne t'inquiète pas. . . Si tu veux, je vais le chercher. . . lui soufflais-je, pensant à Wint.


[Désolée, un peu court ^^]

Rp fait aux son de cette musique ♪


Non...
Je ne veux pas la perdre.
J'ai déja trop perdu. J'ai perdu Wint, et c'est déja trop.
Je laisse sa main parcourir mon visage. Elle est si chaude. pourtant j'ai si froids.
Un frisson me parcourt. Un vent frais souleve ma chevelure blonde.
Tiens... Il fait beau. Je n'avais pas réaliser. Un rayon de soleil perce les nuage qui disparaisse a l'horyzon.
Le soleil me narguerait il? se moquerait il de ma tristesse.
Bah, le soleil n'est peu être pas conscient après tout. Et qu'est ce qu'il en a a foutre d'ailleurs.
Je dois partir, pour oublier. Mais je reviendrai. Pour toi Wint, pour vous, salauds de parent que vous êtes.
Je reviendrai pour vous.

-Pardonne moi, Wint, fit je dans un murmure.

Je prends Lice dans mes bras, j'active ma magie, qui est cet fois rouge terne.
Une grande explosion de lumière, j'incante un Transmitus.
Je n'ai rien demander comme destination.
J'ai juste visualisé la mer, Lice, le soleil, le vent...
Quel sensation. Cela fait combiend e temps que je n'ai pas utiliser de Transmitus?
Mes parent me l'inetrdise, il dise que comme je ne maitrise pas ma magie, je pourrais me retrouver a l'autre bout du monde.
Et alors? avait je failli leurs repondre. Tout ce que je veux, c'est etre a l'autre bout du monde, ce n'est pas si compliqué!
Je voulais être loin d'eux. mais je n'était pas assez audacieux. Ma magie est de loin beacoup plus puissante que la leurs.
C'aurait été si facile! Mais lorsque l'on est jeune, on se doit d'avoir un obeissance absolue en ces parents.
Et moi je dis FUCK a ces principe de merde. J'attends de partir depuis si longtemps.
Excuse moi Wint, mais je part sans toi cette fois.

Wint, collé contre la vitre, si froide, vit son compagnon d'ame disparaitre au loin, suivit de Lice, sa petite amie.
Wint aimait beaucoup Lice. Elle est gentille et son familier lui ressemblait un peu.
Peu importe ou Haru allait, la boule de plume serait toujours a ses coté.
Dans son coeur.
Il savait que Haru reviendrai le chercher. Il avait une infini confiance en lui.
Même si il devait rester pendant des mois avec les horrible parent du Demi-vampyr (qui ne lui donnait que de la paté premiers choix sans gout, erk), il attendrai le retour de celui avec qui il paratgeait tout.
Il reviendrai, c'est certain. Soudain, un bride des pensée d'Haru lui parvint. Lui pardonner? il lui pardonnait-déja tout.
Une vague de chaleur envahie la petite bête. Haru utilisait sa magie. Wint sourit derriere sa vitre.
Va, Haru. Je sais que tu reviendra me chercher. Je t'attendrai.

Au revoir mes amis, au revoir la bande de spachoune, au revoirs les cours de magie au Palais.
Vous allez me manquez, tous. Beaucoup.
Mais celui qui me manquera le plus, c'est toi.
Wint.