Petite fille...

Sujet: Petite fille... Sam 24 Sep 2011 - 15:34

...ne t'éloigne pas de ta Maman!

Aujourd'hui Maman était de bonne humeur. Du coup elle avait dit "Ma puce, on va se balader, à condition que tu ne faces pas n'importe quoi!". Du coup, moi j'ai dis "Juré, craché mamounette!" et j'avais écarté mes doigts devant ma bouche et craché entre. Après, bah mon cracha était tombé par terre et ça avait fait "Sploutch!!!" comme ça. Alors là, Maman avait levé les yeux aux ciel et avait dis "Aby, s'il te plait, ne jure plus jamais!" Alors moi j'avais répondut "Juré, craché..." Mais Maman m'a prit par le bras et ma obligé à mttre mon manteau avec qu'elle change d'avis pour la promende. Du coup, là elle était moins de bonne humeur...Pas grave!

Moi j'aime bien me promener! C'est chouette. Y'a plein de monde partout, y'a des cookies aussi, et des sucettes! Y'a même des bonbons que j'ai jamais vu! C'est vraiment top! Une fois, vrai de vrai, j'ai vu un quelqu'un qu'avait deux têtes! C'est chouette hein! Maman elle m'a dit "C'est un Tatris" mais moi je le trouve moche se nom là! Alors du coup j'appelle ça un Monsieur Double-Tête. Maman m'a demandé comment je l'appellerai si c'était une dame. Elle est bête Maman. Elle dit souvent ça: "et si c'était..." ou "et imagine..." ou encore "moi j'aimerais...". Moi je trouve ça bête de dire ça! Pourquoi. Bah c'est facile. Parceque la vie, et ben elle est comme ça, faut pas imaginer autre chose! Moi j'ai vu un Monsieur à deux tête, pas une dame! Pourquoi est ce qu'elle me demande comment ça ferait si c'était une dame? Moi, j'ai jamais comprit!

Enfin, bref, une fois dans la rue, Maman était plus détendue parceque j'avais accepté de lui tenir la main. Parceque des fois je veux pas. Des fois je veux. Mais des fois je veux pas. Ca dépend en faite. Aujourd'hui je voullais bien. Du coup, Maman était contente. Et quand Maman est contente, j'ai plus de chance d'avoir un bonbon alors je me suis appliquée à être sage. C'est pas facile, en vrai, d'être sage! Il faut marcher et tenant la main à sa Maman, ne pas montrer les gens du doigts, ne pas crier, ne pas chanter, ne pas courrir, enfin, en faite, pour être sage il ne faut pas embêter ses parents. Oui, voila, il faut faire ça: Pas embêter son Papa et sa Maman. Vous voyez, maintenant, que c'est dur! Et bien justement, moi, j'y arrive pas souvent. Et aujourd'hui, bah j'ai pas réussi.

Il y avait, dans la rue, un petit oiseau rose. Moi j'aime les oiseaux, et j'aime le rose, alors j'ai tout de suite aimé le petit oiseau rose. Je crois que c'était un familier de quelqu'un mais je suis pas sûr. Parceque je lui est pas demandé, c'est pour ça en faite! Mais je vais vous dire ce qu'est un familier , un familier c'est un animal que quelqu'un est lié avec lui, dans la tête. C'est Papa qui m'a dit sa. Je me rappelle plus de tout ce qu'il a dit, mais je sais que, Maman m'a dit après, que fallait pas que j'aille embêter les animaux sur Autre-Monde. Ils étaient des fois "dangeureux" où un peu "méchant". Moi, je me suis dis quand j'ai vu le petit oiseau "Lui, il n'est pas méchant!". Alors, pendant que Maman parlait avec Julia, Julia, c'est sa meilleure amie, et aujourd'hui elle était avec nous, c'est pour sa qu'elle lui parlait, Maman! Du coup, je disais, que vu que Maman parlait avec Julia (sa meilleure amie!) et ben je suis partie discrètement. Bah oui, fallait pas qu'elle me remarque non plus! Du coup voilà, je suis partie. J'ai suivit le oiseau. J'aime bien dire le oiseau. Maman dit que c'est pas comme cela qu'on dit. Moi j'aime bien dire mes phrases comme je le veux. C'est comme sa! Na!

J'ai suivi le petit oiseau, mais je l'ai perdu dans un rue. Il vollait trop haut, et moi je peux pas voller! Je suis pas un oiseau. C'est dommage, je trouve. Mais du coup, j'avais aussi perdue Maman. Du coup, bah j'était toute seule. Des fois, j'aime être toute seule, par exemple: dans ma chambre, dans ma douche, sur la balançoire. J'aime moins être toute seule: dans ma chambre quand il fait noir, dans la forêt (une fois, je me suis perdue dans une!) et dans la rue quand beaucoup de monde passe. Et là, j'étais dans une rue avec beaucoup de monde. Du coup j'avais un peu peur, mais pas trop. Chuis pas une chochotte moi, d'abord! Vous me prenez pour qui, d'abord! Du coup, je suis restée ou j'étais, comme Maman m'avais dit une fois, dans une magasin "Tu bouges pas d'ici, je reviens dans 5 minutes". Mais je sais pas si ici sa va marcher. On est pas dans un magasin ici. Du coup, peut être que ça vas pas marcher. Peut être que si. Peut être que non... Je vais attendre et voir. Voila!

Sujet: Re: Petite fille... Sam 24 Sep 2011 - 19:01

Bientôt la rentrée. Bientôt la routine. Bientôt les habitudes.

Pour une fois, Cally l'attendait avec impatience, celle-là. Reprendre ses automatismes, se concentrer sur quelque chose, se perdre dans le quotidien si répétitif. Penser à tout sauf à Elles. Elles, elles étaient trois.

Lenina Manticore était une femme gentille, prête à défendre bec & ongles les siens, au point de s'engager chez les Sangraves quasiment immédiatement après la malheureuse mort de son mari, qui passa en OutreMonde par la faute d'un dragon dit-on. Les détails ? Seuls les trois concernés les connaissent, les connaissaient, et encore, savent ils, savaient ils pour deux d'entre eux - ou alors trois ? Personne ne sait qui est ce fameux dragon ni si il est encore en vie, l'entière vérité ? Probablement pas. En plus de la perte d'une vie, en mourant la Sangrave a laissé une jeune fille orpheline n'aillant jamais connu son père et avide de vengeance contre les Sangraves, du moins au début, et nourrissant une rancœur impressionnante envers eux.

Malia Andarta était une louve attentive, rayonnante & étonnante tellement elle débordait de joie de vivre. Un concentré de positive attitude, et presque d'innocence, parce qu'elle avait cette manière de voir toujours le monde du bon côté presque enfantine. Un jour elle se trouva à l'article de la mort, seule, abandonnée, isolée sur le Continent Interdit. Elle eut de la chance car ce jour là une jeune Voleuse mélancolique avait eu la bonne idée de se rendre sur les terres des lycans. Bien lui en prit, car à partir de ce moment là un lien indestructible. Mais la mort n'aima pas qu'on la trompe et rattrapa bien vite la jeune fille lors d'une mission de Cally. Elle avait plongé en avant pour la sauver... Pour lui rendre l'ascenseur... Laissant derrière elle une jeune fille se sentant maudite, ayant envie de tout lâcher.

Era Sayan était une jeune femme très compréhensive, attentionnée, intelligente et douce. Ayant surpris son amie Calista en pleine crise de larmes, elles s'étaient donné rendez-vous pour que la jeune fille puisse raconter à son aînée sa vie, ses malheurs, sa soit-disant malédiction; Era avait voulu fuir ses propres problèmes en se plongeant dans ceux de son amie. Lâcheté, quand tu nous tiens. Soit la mort n'aimait pas les lâches, mêmes ceux d'un jour, soit elle avait trovué drôle de continuer à exercer cette malédiction sur la jeune Voleuse. Qu'elle qu'en soit la raison, Era était morte. Laissant derrière elle une jeune fille détruite, cernée par la mort et les cadavres de ses proches qui s'entassaient autour d'elle, macabre mise en scène.

Avant Elles, il y avait Lui. C'était le 0, avant le 1, le 2 et le 3. Toute chose à un départ, et Lui était le départ de cette triste fatalité. Brandis, le cousin de Calista, mort dans une des sombres histoires & autres complots dans lesquels trempe l'Héritière d'Omois, Tara. Brandis, avec qui elle jouait si bien avec son autre cousine Eleanora dans les différents jardins de chacune de leurs maisons, tandis que leurs mères discutaient et riaient au soleil, jetant un regard attendri & bienveillant à leurs petits. C'était le bon vieux temps, les rires d'enfants résonnaient dans les maisons, le soleil inondait les pièces et coulait par les vitres tel un fleuve lumineux, et même en hiver, une odeur de chocolat chaud traînait et le feu léchait gaiement les branches qu'on lui avait données. Ça respirait la bonne humeur, la candeur.

L'innocence. Qu'était-elle devenue, celle-là ? Sûrement envolée, morte avec ses proches. Mais d'autres personnes en avaient encore. Chanceux. Comme cette petite, là-bas, regardant le monde avec les yeux malicieux propres aux enfants. Elle dévorait ce qui des yeux tout ce qui l'entourait avec une curiosité non dissimulée. Mais... Elle était seule ?! Elle ne semblait pourtant pas inquiétée, pas le moins du monde. Mais bon, les enfants ne se préoccupent pas de grand chose. D'ailleurs, parfois elle les enviait, à tout effacer d'un geste de la main, à vivre dans le présent. A être heureux pour un rien.

Elle s'approcha de la petite - absolument adorable en passant - et lui toucha doucement l'épaule.

« Dis-moi, tu ne serais pas perdue par hasard ? »

Sujet: Re: Petite fille... Sam 24 Sep 2011 - 19:55

_J'étais en train de me promener dans les rues de Travia. C'était beau, c'était propre, c'était grand. Le seul problème était bien cela ; c'était trop grand. Voyez-vous, tout ce qui est grand me porte la pouasse. L'autre jour, dans la forêt de Selenda, je me suis perdue. Alors qu'il n'y avait personne à part des animaux !
_Bref, je ne voulais pas me retrouver une fois de plus dans la bouse de traduc. Alors j'ai acheté une carte de Travia à un vendeur souriant et honnête.
_Mais voilà : à quoi peut servir une carte à quelqu'un qui ne peut pas s'en servir ? Je me le demande bien... Ah ! Syrena Syrena Syrena !
_Et puis, d'abord (changement de sujet), pourquoi ce nom ridicule ? Enfin, pas ridicule dans le sens moche, mais dans le sens de dévoilement de personnalité. Franchement, appeler une sirène Syrena, il faut vraiment être né de la dernière pluie... ou l'avant-dernière...
_Bref, je ne dis pas que je ne l'aime pas, au contraire, il me plaît assez, mais mes parents auraient au moins pu me donner un autre.
_Pourquoi je ne l'ai pas changé moi-même ? Parce que, voyez-vous, à 5 ans, on a d'autres idées en tête, surtout si on vient de se faire abandonner sur île déserte plus petite que Travia par ses propres parents !
_Brolk de slurk. Bon, restons polis. Mais, fichue carte ! Ah, dans le genre débrouillarde, moins bonne que moi, on meurt ! Et puis ces regards suspicieux que me lançaient les passants me faisait froid dans le dos. Mais d'un seul côté. De l'autre (l'elfique), j'avais envie de les étrangler. De les crucifier. De les... fuir. Mon côté craintif faillit bien prendre le dessus.
_Mais, du coin de de l'oeil, je vis une petite fille, mignonne comme tout, immobile, seule, et âgée d'au moins...
_Minute ! Seule ? Soit c'était une naine, et ma vue défaillait, soit c'était bien une petite fille perdue !
Une jeune fille d'environ 15 ans s'approcha d'elle. Je peinai à saisir ses paroles à cause du bruit ;

_-Dis-moi, tu ne serais pas perdue par hasard ?

_Je m'approchai, curieuse. Une fois arrivée à hauteur des 2 filles, je fis :

_-Bonjour. Que se passe-t-il ?

Sujet: Re: Petite fille... Sam 24 Sep 2011 - 21:12

[je vous préviens juste que je viendrais sûrement avec Lay's, ça devrait être drôle étant donné que c'est une naine elle ne sera pas forcément attendrie par Aby... *mariée à JB*]

Sujet: Re: Petite fille... Dim 25 Sep 2011 - 18:28

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« Je ne comprend pas pourquoi je me tue à te raconter ma vie, cher journal, puisque de toute façon, tu n'en as rien à foutre. »

Après avoir gribouiller dix sept fois cette phrase sur mon carnet, je le jeta en travers de la cabine. Je soupira. J’étais dans mes mauvais jours et je n’y pouvais rien. Blake, sensible à ma mauvaise humeur attrapa une bouteille de rhum qui traînait par là, et la jeta par terre. Le verre explosa, libérant un liquide qui se répandit au quatre coins de la sombre pièce. Juste après avoir fait ce geste, le petit singe le regretta. Quel gaspillage. Du bon rhum venant de la Terre. Triste histoire. Le bruit alerta un marin, qui entra, non sans avoir frappé. Il contempla quelques minutes le parquet souillé avant de comprendre que le capitaine n’était pas dans de bons jours. La journée allait être triste. Il me regarda dans les yeux, ne supportant pas ma tristesse, ma nostalgie. Ma mélancolie.

- Il serait fier de vous, capitaine. Vous étiez son plus grand trésor.

Je fit un sourire triste au jeune homme. Il avait un cœur d’or, et était incapable d’être cruel. Je savais qu’il n’irait pas loin, mais le monde avait besoin de gens comme ça. D’une petite lumière dans un sombre océan. Une petite lumière qui s’éteindrait vite, certes, mais après avoir réchauffée bien des cœurs. Le monde était cruel, c’était ainsi. Dean, lui, ne réchauffait pas mon cœur. Non. Il le nourrissait. J’avait cru mourir lorsqu’il avait succombé à la piqûre de la t’sil. Le rappel de ses évènements fit perler les larmes au coins de mes yeux. Lorsque une goutte se décida à rouler le long de mes joues, le garçon décida qu’il était temps d’agir.

- Capitaine, vous devriez sortir, bouger un peu, vous changer les idées. Je sais pas moi, faire du shopping peut-être.

Faire du shopping ? Je le regarda avec étonnement. Voilà des années que je ne m’était pas comportée comme une fille. Mais était-ce vraiment une mauvaise chose ? Je soupirai. Allez, pour lui faire plaisir.

- Tu as raison, je vais sortir un peu, histoire de changer un peu d’air…

Mon air m’allait très bien, mais ce n’était pas l’avis de ce jeune pirate qui me regardait avec insistance. Je me leva laissant échapper un millième soupir, j’attrapa Blake par la queue, ce qu’il n’aima pas beaucoup et le jeta sur mon épaule. Comme vengeance, il me mordit l’oreille. A mon tour, je lui pinça la patte. Nous pouvions passer des heures à nous titiller ainsi, et nos insultes valait autant que des mots d’amours. A chacun ses méthodes de communication, n’est-ce pas ? Je pris mon carnet au passage, et le glissa dans ma besace. Lorsque j’ouvris la portes de ma cabine, je vis qu’il y avait du grabuge sur le pont. Bagarre générale. Je fit un pas, et tous me regardèrent, figés. Dans d’autres circonstances, je les aurais profondément engueulé. Voire balancé dans l’eau, pour quelques uns. Mais aujourd’hui, oui, j’avais la flemme. Tout simplement.

- Je pars pendant une ou deux heures. Si à mon retour, tout n’est pas propre, vous allez morfler. Et aidez Martha à préparez le repas pour changer.

La cuisinière me remercia d’un signe de tête et je descendis à terre, pour une promenade qui allait sûrement se transformer en une déambulation sans fin dans les rues de Travia. Je marchais donc, sans but précis, lorsque je vis... Un ange. Je ne rigole pas. C’était plus précisément une petite fille. Elle avait des yeux rieurs, des cheveux bruns courts, une petite bouche rose. En fait, si j’aimais tant cette petite fille, c’est parce qu’elle représente l’enfant que j’aurait voulu être, à la place de cette enfant à caractère si... Monotone, que j’avais été. J’aurait voulu être une enfant qui s’amuse. Je m’approcha donc, charmée, de l’enfant. Je n’était pas la seule à l’être. Deux personnes demandaient déjà à la petite si elle était perdue. Blake, lui s’intéressait à autre chose chez elle. Il y avait quelques petits bouts de nourritures dans ses cheveux.
Il se jeta dessus.

Sujet: Re: Petite fille... Lun 26 Sep 2011 - 18:29

Je brandis ma hache que je lança sur la porte. Punaise, mais quand-est ce que Mister Abercrombie-Converse-Hollister-etjenesaisquoid'autre m'ouvrirait ? Je ne sais pas ce qui se passait aujourd'hui, mais, mon patron, Mister Abercrombie - comme je l'appelle car il ne m'a jamais dit son nom -, avait décidé de faire la tête. Il m'avait engagée comme agent secret, moi, Layana Durdébra, quatre-vingts ans. QUOI ?! Pourquoi vous n'aimez pas quand je dis quatre-vingts ans ??? Bon, quatorze, si vous insistez tant.
Bref, depuis cinq mois que je travaillais pour lui en tant qu'agent secret, je ne vous dis pas le nombre de dépressions que je l'avais vu subir.
Déprimant. Sérieux.
A chaque fois, j'étais obligée de lui lancer des haches sur sa porte. Ça devait être vachement flippant de voir une hache transpercer sa porte, puis, une deuxième, et là, voir sa porte de bureau se casser. J'sais pas comment il fait pour me supporter, parfois. Je me demande si je n'empire pas ses dépressions, à chaque fois que je lui fais un coup comme ça.
Et donc, c'est ainsi que la porte se cassa en deux.
Sans que je leur demande, mes pieds se mirent à marcher en direction de mon patron. Encore un spasme musculaire. C'est chiant les trucs comme ça. Mais bon, en même temps, j'suis en pleine crise d'adolescence. Enfin, l'équivalent, mais pour les Nains, c'est plus dangereux que pour les humains. Parfois on tranche carrément les têtes des gens lorsqu'ils nous énervent. Bah, ouais, c'est dangereux, j'vous dis.
Quand j'arriva à la hauteur de mon patron, les mots sortirent tous seuls de ma bouche :

- Eh, ça vous dirait de vous grouiller un peu, là ? J'vous rappelle qu'on devait acheter à manger au marché de Travia. Et vous m'aviez promis une robe en cuir bleu foncé.

Nan, mais c'est vrai, faut y aller direct avec lui. Quand il fait une dépression, je lui mens tout le temps, et, même s'il ne m'en avait pas promis, je me retrouve avec une beeeeelle robe en cuir bleu marine. Ce qui coûte très cher.
Mon patron pleurait. Enfin, il avait les yeux rouges. Il sortit sa bourse et mit dans ma main dix crédits-muts or. Je le dévisagea.

- Tiens, me dit-il. Va faire les courses, et achète toi ce que tu veux au passage.

Je courus sortir de notre caravane XXL, et alla dans le marché.
Je fis les courses, et avait plein de légumes qui puent dans les bras. Répugnant. Mister Abercrombie-Converse-Hollister-Ray Ban m'oblige à manger des légumes car il dit que ainsi, je vais péter la forme.
Il m'a aussi modifié ma posture, car il dit que je me courbait trop, et que, tout agent secret digne de ce nom devait se tenir droit.
Et, attendez ! Z'avez pas tout vu ! Ou entendu ! Ou lu ! Il m'oblige à porter du noir pour mes missions. Il ne veut pas que je porte de bleu. Du noir. Sérieux. Je déteste cette couleur. Pour moi, ce n'est que le symbole de la mort.
Bref, alors que je marchais, j'aperçut un stand qui vendait des robes en cuir, et, en premier rang, une robe en cuir bleu foncé ! Je laissa tomber mes courses par terre, et courus vers ce stand. Alors que je regardais les robes, j'entendit du bruit un peu plus loin. Je dis au vendeur de patienter un moment, et, hache à la main, j'alla voir ce qui se tramait.
Apparemment, une petite s'était perdue, et deux personnes lui demandaient si elle allait bien. Mais une troisième est arrivée, et son Familier, un singe, avait sauté sur la petite fille.
Je brandis ma hache, et m'apprêta à trancher le cou de ce singe. La pauvre petite ! Alors que ma hache était à quelques centimètres du cou de ce stupide singe, une main se posa sur mon bras et me retint avec une force étrange.

Sujet: Re: Petite fille... Mar 27 Sep 2011 - 10:18

Bon, allors, moi j'étais toujours en train d'attendre que Maman vienne me chercher. Elle en mettais du temps. Je croyais y passer la journée et la nuit. C'est Maman qui dit sa souvent. Mais c'est bête de dire sa: La journée. Vu que la journée était dejà commencée on pouvait pas y passer la journée. L'après-midi peut être? Mzis comme je sais pas lire l'heure et que Maman n'est pas là pour la dire, je peux pas vous donnez l'heure et vous donnez l'exemple. Pas grave.

Pendant que j'attendais sagement. Oui, comme je le dit: Sagement, et ben y a une fille inconnue qui s'approche de moi. Elle avait le cheveux jolis. J'aime bien les cheveux jolis. Surtout si ils sont long. Et ils étaient long. Doc je les aimaient beaucoup. Deux fois, je les aimais. Au fait, ils étaient jaune. Enfin blond on dit. Blond châtain aurait dit Maman. Moi je dit jaune-marron. Comme les sucettes rouges-vertes. Sauf que la c'est jaune-marron.

La fille aux cheveux jolis vient et se penche un peu. Parceque je suis petite. C'es nul d'être petit. Elle se penche parceque, comme elle est plus grande, et moi plus petite, bah on est pas à la mê taille, donc comme cest elle la plus grande, elle se penche. Et puis après elle dit:

-Dis-moi, tu ne serais pas perdue par hasard ?

Alors là, du coup moi et ben je s'avais pas quoi répondre. La fille avait des cheveux jolis, mais c'était une iconnus. Et Maman m'a dit "Faut as parler au gens que tu ne connais pas. D'accord ma puce?". Donc, faut pas que je lui parle. Mais après, elle va me trouver mal poli la dame? Non? Et Maman un jour elle m'a dit "Aby, mon coeur, il faut être poli, avec tout le monde! Compris?" Moi j'avais compris du coup je lui avais répondu "Compris Maman!". Je suis dans un passage difficile. Sa c'est Papa qui dit sa! Sa fait longtemps que j'ai pas vu Papa. Parcequ'il est fâché avec Maman je crois. C'est triste, d'être fêché. C'est triste et bête aussi. Du coup moi je suis triste quand j'y pense. Mais pas bête pas contre! J'aai décidé de répondre à la fille au cheveux jolis. Je lui dis du coup:

- Ma Maman m'a dit de pas parler aux gens que je connaissais pas. Mais il faut que je sois polli, alors je vous dis Bonjour, et après, je parle plus. D'accord?

Après je la regardais avec mes petits yeux " des souris" Sa c'est Taie Josiane qui dit sa. Tatie Jeanne c'étais ma voisine de palier, à New-York! Elle me donnait pleins de bonbons. C'était chouette, Mais par contre elle piquait quand elle faisait des bisous et elle sentait les croquette périmées. Un jour je lui est dit, et après, elle m'a plus donné de bonbons...

Mais après, y'a encore quelqu'un qu'est venue. Encore un inconnu! Qu'est ce qu'il on tous, les gens, à voulloir être des inconnu! Pfff, je vais pas pouvoir parker! Et jaime pas pouvoir ne pas parler. Parceue moi j'aime parler! Du coup je boude et j'écoute pas ce que dit la fille qui veint d'arriver. Je la regarde à peine. J'ai juste vu quelle avait de yeux jolis. Et ben tant pis pour ses yeux. Ils on qu'a ête connus! Na!

Alors que je voullais courrir pour partir y'avais trop d'inconu, sa devenait byzare) y'a encore une inconue qu'y est venue! Le monde est fait d'inconu. C'est fou! Mais là, la fille avait un singe joli! Mais le singe il était méchant. Parcequ'il ma sautté de ça. Bouinggg. Comme Marsupilami! Oui, avec sa queu! Jaune et noir. Pas Jaune-Marron. Jaune-Noir. Après il ma tripouillé les chveux. C'étais marrant. Alors du coup, moi je rigolais. Et du coup j'vais mal au ventre. Et comme je rigolais beaucoup, je pleurais de rire aussi. C'étais vraiment chouette. Domage que le singe étais un inconnu, j'aurais pu lui parler sinon!

Mais après j'ai plus rigolé quand y'a une petite dame, toute petite, je vous jure. Jurer cracher qu'elle était toute petite! Sur la pointe des pieds, je faisais sa taille! Presque. Et ben elle est arriver avec une hache! Maman m'a pas dit se je pouvais parler aux inconnu petit avec une hache. Saurait été pratique, parceque là, j'avais un peu peur. Surtout quand elle à mit sa hahe sur le coup du petit singe!! Pauvre petit singe joli, une hache, c'es froid! Faudrait pas qu'il attrape un rhule à cause d'une hâche! Ca serait dommage.

Sujet: Re: Petite fille... Ven 11 Nov 2011 - 18:25

De grands yeux marrons au fond desquels dansait gaiement une lueur d'espièglerie dévisageaient Cally. Innocence perdue, où étais-tu passée ? Sûrement réfugiée dans les deux lacs mêlant noisette et doré qui scrutaient ses propres yeux, dont on dit qu'ils sont la fenêtre de l'âme. Elle sondait son être entier, et la jeune Voleuse faisait de même. Ce qu'elle voyait ne la surprenait pas. On pouvait deviner aisément une enfance protégée, une insouciance conservée... Le bonheur, en somme. On ne s'en rend pas compte, mais la vie est faite de petites joies. Les enfants les voient, ces petits bonheurs quotidiens, et en profitent autant qu'ils le peuvent. C'est beau de voir le monde avec les yeux d’un enfant. On voit tout d’un œil émerveillé, on redécouvre tout comme si c’était la première fois. L’insouciance des jours heureux nous entraîne avec toujours plus d’énergie, vers l’inconnu, et on s’en fout. Royalement. On vit, on apprécie, on oublie. On profite. Les problèmes & autres dilemmes sont si simples, même si on ne s’en rend pas compte. Si elle avait su ce qui l’attendait, elle aurait bien plus profité, avec tous ses sens. Elle aurait enfoui son nez dans le cou de sa mère et aurait reniflé avec plus d’ardeur encore son odeur si agréable, si familière. Elle aurait effleuré ses joues si douces pour finalement presser ses lèvres dessus en mêlant force et tendresse, et se serait calée dans ses bras chauds avec une satisfaction plus grande, l’enserrant de ses petits bras de petite fille. Elle l’aurait dévoré du regard, mémorisant chaque centimètre carré de sa peau. Elle l’aurait aimée plus encore, tout simplement. Si cela était possible. Car maintenant, ces souvenirs, elle s'y raccrochait désespérément, continuant d'aimer d'un amour pendu le fantôme qui la traversait sans la voir, qui lui filait entre les doigts. Tout comme le temps, qui glissait tel du sable fin entre ses longs doigts, le temps, trop court, qu'elle passait avec ses proches avant qu'ils soient fauchés par la Mort...

- Ma Maman m'a dit de pas parler aux gens que je connaissais pas. Mais il faut que je sois poli, alors je vous dis Bonjour, et après, je parle plus. D'accord?

Rire. Simplement rire. Un rire gai, sincère, s’échappa de ses fines lèvres. Rire. Juste rire. Emplir ses poumons d’air et exprimer sa joie. Une respiration. Un souffle. Un éclat de pur bonheur qui illumine tout le monde, trouve une résonnance en chacun. Un coup de pinceau qui rend la toile plus belle; rire est un petit bonheur, de ceux dont j'ai parlé plus haut. Exposer ses sentiments, mettre son cœur presque à nu. Gonfler son cœur, remplir le cocon vide qu’elle était devenue après sa mort. La petite était un médicament à ses maux, aux pensées sombres qui s'installait dans son esprit, et qu'elle avait chassé d'un coup, d'une parole, l’insouciance incarnée. Elle était venue combler le silence qui s’installait. Silence. Penser. Tristesse. Regrets. Avec ses mots enfantins, elle avait comblé quelques instants le vide qui lui rappelait la mort d’Era. Même si elle avait décidé d’arrêter de trainer une enveloppe charnelle vide, un regard morne sur le monde, elle n'arrêtait pas de plonger dans ses souvenirs funèbres. Pour être engloutie, noyée, et ne plus jamais sortir de ces mauvaises pensées ? De ce liquide noirâtre et visqueux qui coulait sur son coeur et commençait à étouffer celui-ci lentement, silencieusement, à dévorer sa joie de vivre ? Elle devait sortir de cette spirale infernale, infinie, faite de tristesse, de larmes salées, de cris. De vide. Solitude.

« Mais tu sais, moi, je veux justement t'aider. Je suis sûre que ta maman serait fière d'avoir une petite fille comme toi, polie et prudente, seulement, je ne la vois nulle part, ta maman, et j'aimerais juste t'aider à la retrouver. Tu veux bien ? »

Elle vit ses yeux peu attentifs dériver, papillonants, et se poser juste derrère elle. Inattention. Réflexes de Voleuse oblige, elle pivota quasiment instantanément et en même temps, une voix claire s’éleva :

-Bonjour. Que se passe-t-il ?

« Bonjour. Cette pet... Grande fille, dit-elle avec un sourire malicieux, est perdue, et j'essaye de l'aider à retrouver sa maman »

Les enfants détestent qu’on les traite de petits. Il y a toujours, enfin quasiment, plus petit que soi, donc les enfants se considèrent comme grands par rapport aux plus jeunes. Et puis, quand on les traite de gamins, ils ont l’impression qu’on ne les prend pas au sérieux. Et le but était justement de mettre la demoiselle en confiance. Pour la ramener à sa maman. Elle, elle en avait encore une. C’était important de la retrouver. Si Cally ne pouvait pas revoir sa génitrice, elle aiderait cette petite à retrouver la trace de la sienne. Même si elle finirait bien par la trouver même sans son aide, le plus tôt serait le mieux. On n’imagine pas combien le temps est précieux. Tic, tac. Il laisse s’échapper des secondes faites de souvenirs, de sensations, de sentiments. Chacune est unique, importante. Tic, tac. On va retrouver ta maman petite, et tu vas profiter d’elle pour deux.

Tout s’enchaina très rapidement ensuite. Vitesse, fluidité. Elle était perdue. Une masse sombre atterrit sur la petite, et des sillons brillants commencèrent à tracer leurs chemins sur ses joues rosies. Mais elle riait. Rire. Simplement rire. La Voleuse ne voyait plus qu’elle, elle illuminait la rue de sa bonne humeur, littéralement rayonnante, et son rire résonnait indéfiniment, insouciant, enfantin; pur ? Le trucnonidentifiéaupremierabord qui s'était jeté sur elle pour se mettre sous la dent les petits bouts de nourriture collés à ses cheveux châtains était un petit singe au pelage marron mordoré et semblait être un familier, au vu de ses beaux yeux ambrés. Sa compagne d'âme, une jeune fille à peine plus âgée que Calista aux beaux yeux noisettes, et aux cheveux rebelles, le rejoignit bien vite, tandis qu'une naine se précipitai avec sa hache pour trancher le cou du singe. Sa respiration se bloqua. Le métal froid aurait pu trancher le cou gracile du singe, et son corps fragile se serait écrasé par terre dans un bruit de craquement d’os. Pression. Manque d'air. Il aurait git, le sang vermeil éclaboussant chacun d‘une aura meurtrière, le silence choqué entrecoupé par les cris désespérés de sa « propriétaire ». Il aurait pu. Mais la naine suspendit son geste. Une respiration. Un souffle. Elle respira.

[ Désolée du retard mais j'étais vraiment pas inspirée. Et là, c'est moyen. Navrée...]

Sujet: Re: Petite fille... Ven 11 Nov 2011 - 18:38

[du coup étant donne que Lay est morte, on fait comment ?]

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