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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: Le LancovitLe Lancovit :: TraviaTravia :: Le Château VivantPartagez
 

 Et sinon, ça vous arrive de dîner aux chandelles ? [Ezabel ♥]

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Loup


Loup

Age du personnage : 2642 ans

Niveau de magie :
  • Elevé
Niveau de combat :
  • Moyen


Affinités :
Acte de Naissance:


MessageSujet: Et sinon, ça vous arrive de dîner aux chandelles ? [Ezabel ♥]   Et sinon, ça vous arrive de dîner aux chandelles ? [Ezabel ♥] Icon_minitimeDim 12 Mai 2013 - 12:30

    Alexandre Nathanaël O’Nyme
    Justin Nozuka – After Tonight

    La première fois que j’entendis parler d’Emmett Black, je venais tout juste de rentrer à la maison, cigarette dans une main, sachet de cookies dans l’autre. Mes employés étaient assis sur le canapé, surexcités, et commentaient le jourstal du soir. On y parlait d’un astrophysicien et de ses recherches. Sans dire un mot, je poussais Toby du divan et prit sa place. Il se racla la gorge, permettant aux autres de se rendre compte de ma présence. Après une légère cacophonie (Ils sont toujours surpris de ne pas m’entendre), ils se précipitèrent hors du sofa et murmurèrent de vagues excuses. Je les fis taire d’une main (Ce qui me valut un coup d’œil mauvais au vu de ma cigarette) et les invitai à se rasseoir, ce qu’ils firent d’un air gêné. L’astronomie me fascinait. Surtout celle d’AutreMonde, qui était très différente de celle de la Terre. Ici, je ne connaissais aucune étoile, aucune galaxie. Machinalement, je posai ma clope dans un cendrier et pris un cookie dans le sac, sans détacher mes yeux de l’écran.

    Par la suite, le Dr Black fit beaucoup parler de lui et lorsque j’eus enfin découvert où il habitait, je m’y précipitai. En haut du Château Vivant ? No problem ! Suffit de prendre une porte et hop, arrivé ! Oui non mais la porte de transfert hein. Bon, et une accréditation aussi, sinon on se les prend vraiment les portes. Quoi, comment ça j’ai un humour de merde ? JE FAIS RIRE MES GOSSES D’ABORD, DONC J’AI DE L’HUMOUR, WESH. Bref. Une fois mon accréditation faite – Dieu que c’est étrange -, je grimpai le plus vite possible les marches du Château, insensibles aux paysages qu’il montrait et aux spasmes qui le secouaient. Un château chatouilleux, tout ce qu’il y a de plus normal et pratique !

    Bref, passons. J’arrivai devant une lourde porte bizarrement foutue. A vrai dire, elle représentait parfaitement l’astronomie et était diablement fascinante. J’hésitais à franchir le seuil et eut une pensée pour Fox, qui faisait actuellement le tour des champs pour se trouver une renarde. Oui, c’est la période de reproduction, et c’est franchement pas marrant. Heureusement que je ne suis pas relié à lui, ce serait affreux. Oh, vous vous demandez pourquoi ais-je pensé à Fox ? Eh bien cette porte ne m’a pas l’air simple à ouvrir, il faut user d’un minimum d’astuce, comme les renards. Après l’avoir longuement examinée, je glissais mon doigt dans le satellite de la Terre – la lune quoi – et tirai le petit levier. Il y eut un « clic » et la porte pivota d’elle-même. Franchement, ça fait du bien d’emmerder la magie. Avec un sourire triomphal, j’entrais. Et restai bouche bée.

    Devant moi se tenait la femme la plus magnifique que j’aie jamais vue, ou même imaginée. Ses traits étaient d’une délicatesse rare, ses mouvements, gracieux, étaient envoûtants. Mais le plus déroutant était sans doute le violet qui la recouvrait. Cette femme était une déesse, j’en étais persuadé. Doucement, presque tendrement, je lui saisis la main et l’embrassai, presque avec vénération.

    - Alexandre Nathanaël O’Nyme, pour vous servir, mais vous pouvez m’appeler Alexandre. A qui ais-je l’honneur ?

    Mes yeux la fixaient, parcouraient son corps tout entier, et mon esprit usa d’une imagination que je pensais avoir oubliée. Jamais je ne me lasserais de la regarder, j’en étais persuadé. Elle respirait la pureté et l’innocence, et alors même que je tenais sa même, j’eus peur de la briser. Un frisson me parcourut et, sans doute inconsciemment, j’entremêlais nos doigts. Pour toujours, l’espérais-je.
    code by biscotte
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Anselme


Anselme

Age du personnage : 56 ans.

Familier : Un cafard appelé Robert.
Couleur de magie : Mordoré
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Explorateur

MessageSujet: Re: Et sinon, ça vous arrive de dîner aux chandelles ? [Ezabel ♥]   Et sinon, ça vous arrive de dîner aux chandelles ? [Ezabel ♥] Icon_minitimeLun 3 Juin 2013 - 21:46



    Du haut de sa tour, une jeune femme attendait. Quelques secondes, quelques minutes, quelques heures sûrement... Elle demeurait accoudée à la grande fenêtre, aussi rêveuse et distraite qu'à l'accoutumée, et rien ne semblait pouvoir perturber le calme légendaire dont elle faisait preuve. Personne ne savait à quoi elle pensait; elle restait imperturbable, feutrée dans ce doux silence et cette absence passagère. Son regard contemplait naïvement le haut ciel comme si elle cherchait à en percer les mystères; elle admirait longuement la multitude de teintes rosées qu'il arborait comme si elle rêvait ardemment de s'envoler. Au loin, le soleil baignait la vaste cité de Travia de sa lumière dorée tandis que quelques oiseaux égayés faisaient entendre leurs derniers chants. Ce soir-là, la tranquillité semblait éternelle. Il ne fallut guère de beaucoup de temps pour que Morphée étendit son voile sur les hautes formes majestueuses de la ville; et aux habitants de paisiblement s'endormir; et aux étoiles de s'éveiller. Et alors que les éclats illuminaient peu à peu la nuit tombante, la jeune femme, dont le corps étouffait lentement dans les draps blancs qu'elle portait, ouvrit ses fins yeux d'or pour contempler la magnificence de ce spectacle qui ne l'ennuyât jamais. C'est à ce moment que, comme chaque nuit, son travail commençait. Elle passa la plupart de son temps entre les étagères et les bibliothèques, manipulant nombreux ustensiles et autres multiples livres poussiéreux dont seul le professeur avait le secret. Cette nuit-là était particulière; elle était loin d'être comme les autres. Une pluie de météorite transcenderait le ciel de toute part à vingt-deux heures dix-sept précises. Et pour rien au monde son ami n'aurait manqué cela, aussi s'empressa t-elle de faire tout son possible pour lui être utile. La soirée fut longue et laborieuse. L'astrophysicien ne savait plus où donner de la tête; à de nombreuses reprises elle dut le reprendre, comme une mère qui calmait son enfant apeuré par les orages, ou bien comme une grande sœur qui apaisait un petit frère terrifié par le feu. Cependant, elle ne s'enquit pas tant que cela de la santé mentale du professeur; il n'agissait pas différemment du quotidien et elle avait finit par s'habituer aux excès nerveux de ce dernier. Ils préparèrent les instruments et installèrent la verrière; tout était prêt à vingt-deux heures quinze. Il ne manquait plus qu'une chose; l'obscurité la plus totale.

    Ce qui était assez imprévu, cela dit, fut de rencontrer ce soir-même, alors qu'elle se levait et avançait à travers la pièce de toute la grâce qui lui était possible de posséder, sa longue chevelure de lavande brillant à la lumière des lanternes et autres bougies et ses fins yeux d'or perçant la demi-pénombre ambiante, l'homme le plus curieux qu'elle n'eut jamais rencontré. Il eut à peine franchi le seuil de la vaste pièce que son regard l'attira irrésistiblement, et qu'elle, la petite candide qui n'avait jamais rien connu, ressentit cet élan d'affection totalement absurde et incompréhensible qui lui fendait l'âme. La pauvre enfant en fut toute troublée; et alors qu'elle entrouvrait ses lèvres dans l'espoir d'y formuler quelques vœux, on baisa sa main frêle d'un baiser si doux et si tendre qu'elle sentit son cœur fondre entièrement. Elle resta là, figée, à contempler cet homme qui la troublait autant, à admirer ce visage si délicat, ces traits éternels, ces yeux noisette si apaisants. Elle en oublia tout le reste; ce fut comme si le monde entier était parti en fumant à l'instant même où leurs regards s'étaient croisés. Pas même les appels crispés de son compagnon ne purent tirer Ezabel de cet émerveillement sans limite qui semblait la plonger dans un état second. Elle ne put rien faire; aucun mot ne s'échappa de ses lèvres, pas un son, pas un geste; juste un long et intense jeu de regard qui semblait s'éterniser inlassablement. Quand enfin elle fut bien obligée de rompre ce moment, elle le regretta aussitôt. « Je... Enchantée, on me nomme Ezabel, Monsieur. » sourit-elle maladroitement, tentant vainement de dissimuler son embarras en s'inclinant légèrement. « Vous... venez pour... ? » Mais elle n'eut pas le temps d'écouter la réponse du charmant inconnu que le pauvre professeur s'agitait en tout sens. « LA LUMIÈRE ! LA LUMIÈRE, MA PETITE ! éteins-moi ça, malheureuse ! » La demoiselle soupira et vint éteindre les dernières lumières. Seul restait une bougie qu'elle proposa au nouveau venu avec un demi-sourire gêné.

    « Accepteriez-vous de nous tenir compagnie le temps d'un soir ? »

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http://tara-duncan.actifforum.com/t4531-anselme-corbray-en-cours#72469
Loup


Loup

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MessageSujet: Re: Et sinon, ça vous arrive de dîner aux chandelles ? [Ezabel ♥]   Et sinon, ça vous arrive de dîner aux chandelles ? [Ezabel ♥] Icon_minitimeMer 12 Juin 2013 - 23:30

Alexandre Nathanaël O’Nyme

Blackmill – My Love

Regards qui se croisent. Sourires timides. Mains qui tremblent. Une étrange magie semble circuler entre eux. Une magie des temps anciens. Il relève un peu la tête, bombe légèrement le torse. Le jeu de la séduction a commencé. Et sans qu’aucun d’eux ne le sache, ils seront tous les deux gagnants. Il fixe ses yeux de biche, si joliment ambrés qu’ils paraissent d’or liquide. Il aimerait tendre la main pour le sentir couler entre ses doigts. Mais il n’ose pas. Peut-être parce qu’au fond de lui, une voix lui murmure qu’il s’y brûlerait. Alors il l’admire. Il caresse des yeux sa peau violette, hume le délicat arôme qui se dégage de son corps, ce corps si désirable et qui l’attire comme la flamme les papillons. Mais il n’ira pas se brûler les ailes comme Icare. A voler trop près du soleil, on finit par tomber. Or, lui veut flotter à ses côtés. Car inconsciemment, il le sait, cette femme sera l’astre de sa vie, le soleil de ses nuits, la lune de ses jours, et bien plus encore. Alors sans un mot, il la contemple, presse légèrement leurs doigts entremêlés, caressant sa peau, si douce qu’il en frissonne. Ils auraient pu rester là indéfiniment, mais hélas, toute magie finit par toucher à sa fin. Elle sourit timidement, comme consciente de la lueur qui brille dans les yeux de l’homme. Elle tente de s’incliner, et il regrette d’avoir pompeusement donné son nom. Mais c’est trop tard. Elle tente de se raisonner, de comprendre. Il sait qu’il doit donner une explication, mais sur le coup, il n’aurait su répondre autre chose que « Pour vous voir. » Alors il se tait. La jeune demoiselle n’aurait de toute façon pu entendre quoi que ce soit puisque déjà, le professeur se met à paniquer. Dans un soupir, leur étreinte se défait et soudain, elle semble appartenir à un passé lointain. L’ange aux yeux d’or s’éloigne alors éteindre les dernières flammes, en omettant toutefois une bougie, faible lueur vacillante qu’elle tient dans sa main frêle. Elle la lui tend, presque gênée de cette nouvelle proximité. Il accepte son offre avec un doux sourire et prend délicatement le réceptacle de lumière.

Sans un mot, il la suit jusqu’à l’astrophysicien, penché sur son télescope. Il exulte et prononce des mots sans réel sens, tantôt murmurés, tantôt scandés. Et lui, si près de son ange, a furieusement conscience de sa présence. Pourtant, la faible lumière ne l’éclaire qu’à peine. Mais il perçoit plus qu’il ne voit sa silhouette menue à ses côtés. Il a l’impression d’être dans un rêve. Il voudrait la toucher mais ses bras ne répondent plus. Enfin, les véhémences du professeur le tirent de sa douce torpeur et, ébahi, il fixe le ciel. Les météorites filent, sans tenir compte de la gravité ou des lois de l’espace. Elles torpillent le ciel, tels des missiles enflammés. Et dans leurs traînées scintillantes, il retrouve cet or liquide, présent dans les yeux de son ange. Alors, il en est certain, il s’agit d’une fille des cieux. Une étoile descendue du ciel. Son étoile. Il retient son souffle, ses yeux se posant à nouveau sur la délicate silhouette. Ses doigts semblent soudain prendre vie et, hésitants, ils viennent caresser ses cheveux, aussi doux que sa peau. Il a soudain l’envie irrésistible d’y frotter sa joue, tel un enfant apeuré cherchant la douceur de sa mère. Décidé à calmer ses ardeurs, il prend une grande inspiration avant d’expirer lentement, soufflant au passage la maigre flammèche. Le laboratoire aurait pu être plongé dans l’obscurité s’il n’y avait eu les météorites, devenues étoiles filantes, toutes d’or vêtues. Alors, aidé par leur clarté, il se rapprocha de son ange et timidement, lui prit la main, posant au passage la bougie éteinte sur une table basse. « C’est vraiment magnifique. » A peine plus haut qu’un murmure. Pourtant, il sait qu’elle l’a entendu. Ses yeux se sont de nouveau détournés du ciel pour la regarder. Dans ses prunelles brillent un éclat sauvage, mais il n’en a pas conscience. Il n’a jamais vraiment cru en Dieu mais cette demoiselle, il en est persuadé, est un ange. Née d’une étoile devenue poussière, elle est venue en ces lieux pour qu’il la trouve. Et leurs destins sont maintenant liés. Il ne la laissera pas repartir vers son Créateur, il se le promet. Alors il commet l’acte impie. Il tourne le dos au ciel et lui saisit l’autre main. Il se penche doucement en avant, les yeux clos. Résolu. Ses lèvres effleurent celles de son ange et il sent une vague de bonheur l’envahir. Elles ont un goût légèrement sucré, un peu croquant. D’ailleurs, si ça ne tenait qu’à lui, il les aurait mordillées juste pour vérifier. Car il lui semblait qu’elles avaient un goût de biscuit. De cookie très précisément. Il recula sa tête, préférant lui laisser le choix de confirmer sa théorie. Ses yeux chocolat se fichent dans les lacs d’or tels des flèches acérées. Et silencieusement, il prie.
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