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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: Autre contrées :: Les confins du monde :: "TDLFR Zombie Party"Partagez
 

 Regardez derrière vous, on arrive 8D [PV Lucie et Lou]

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AuteurMessage
August W. Season

I feel the daring of music ♫

August W. Season

Age du personnage : 27 ans

Familier : Aucun
Couleur de magie : Pas de magie
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Jardinier des O'Nyme
Résidence : Un appartement près de Sheffield
Dans le sac : Des râteaux à la pelle.

Affinités : Alexandre N. O'Nyme => patron

Ayla et Albane O'Nyme => filles du patron

Lisa => Je t'aime, mais... Chut è_é

Lucie Rubis Scarlett => Et paf, une baffe 8D

MessageSujet: Regardez derrière vous, on arrive 8D [PV Lucie et Lou]   Regardez derrière vous, on arrive 8D [PV Lucie et Lou] Icon_minitimeSam 18 Jan 2014 - 19:08


















Comme dans un film au ralenti, la bouche grande ouverte, elle est figée dans une image de désolation. Tout autour de nous, des cadavres de zombies, qui ont autrefois été des personnes comme nous, qui se battaient pour survivre. Je n'arrive pas à m'imaginer que ces choses sont réelles, qu'elles sont dans le présent, qu'elles veulent nous tuer. Non, elles ne veulent pas nous tuer. Elles veulent nous transformer en créatures hideuses, sans âme et avide de sang. Cela ne m'émeut pas de voir ces cadavres disloqués sur le sol. Disloqués par nous. Que ce serait-il passé si nous ne les avions pas tuées ? Nous serions devenues à notre tour des morts-vivants ? Et nous aurions nous-même transformés d'autre innocentes âmes en ces immondes créatures ? Ou bien nous nous serions faits tuer, comme nous avons nous-mêmes tué ces entités qui étaient autrefois des êtres de chair et de sang, qui riaient, parlaient, avaient un travail et une famille ? Je n'arrivais pas à voir ça dans ces corps gris et mous. Je ne me sentais pas accablé d'avoir tué ces... choses. Je me sentais survivre.
La tête baissée, la bouche en o. Elle a un visage choqué qui correspond parfaitement à la gravité de la situation. Elle relève lentement la tête, puis dit une phrase absolument pas en accord avec l'idée que je m'étais faite d'elle.

- ... Merci... August.

Puis un sourire narquois d'éclairer son visage. Ça, c'est la tête de quelqu'un qui prépare un mauvais coup. Et j'ai visé juste, car la seconde d'après, elle me lance :

-Je peux t'appeler Gugus?

... S'il y a bien quelque chose que je ne peux pas supporter, c'est qu'on fasse des surnoms ridicules avec mon prénom. OUI, mon prénom est un prénom à surnoms. Mais NON, je ne vous autorise pas à le ridiculiser, ce nom mi-anglais mi-français qui m'avait été donné en souvenir de ma naissance prématurée. Il me rappelait mon père et ma mère, ma mère, que je n'avais pas vu depuis des années et qui était probablement morte ou en prison. Mais ça ne faisait rien. Ce n'était qu'une pauvre alcoolique qui avait lâchement abandonné sa fille et qui ne méritait pas de vivre. J'étais dur, mais ce n'était que la stricte vérité.
Mais je n'eus pas le temps de répliquer à sa question idiote, car un groupe de zombies s'avançait vers nous. Il y en a beaucoup. Je crois que je vais m'abstenir de les compter, c'est assez inutile. Je vais plutôt... COURIR TRÈS VITE. Oui, ça me semble une bonne idée, courir.

- Il faut s'éloigner d'ici. En vitesse.

Elle ne croit pas si bien dire. Elle aperçoit un mur, monte dessus avec la souplesse d'un félin, tends la main à Lucie qui monte à son tour. Trop lentement à mon goût. Et les zombies se rapprochent, et elle se hisse difficilement sur ce mur, puis elle m'attrape les mains et me fait monter. Moi non plus je ne vais pas assez vite. J'espère qu'ils ne savent pas grimper. Je ne veux pas passer ma vie en tant que bouffeur de chair.

- Il faut quitter la ville, crie Lucie.

Je me mets debout sur le mur et dépoussière mon jean. C'est salissant par ici. J'ai eu de la chance, je n'ai pas encore reçu de morceaux de zombies sur le corps. Mais je sens que ça ne saurait tarder. Je regarde en bas la marée de zombies qui se pressent contre le mur, dans un ultime combat pour nous atteindre, nous qui constituons leur nourriture favorite. Je viens de frôler la mort de près, mais ça ne me dérange pas plus que ça. Moi qui n'a pourtant jamais été un adepte de films d'horreurs, je ne me sentais pas choqué par ces images dégoûtantes qui se déroulaient devant mes yeux impassibles.

-Peut être que les zombies n'aiment pas l'eau avec un peu de chance! On va là-bas?

Je me retourne. Lucie désignait du doigt un lac, un peu plus loin. En effet, ça pourrait être une bonne idée. Seulement qui dit lac dit campagne, donc difficulté à s'éloigner d'ici. Mais en l’occurrence, nous n'avions pas le choix. Aussi, c'est avec un regard approbateur que j’acquiesçai, puis me tournai vers Nihal :

- T'en penses quoi ?

Elle réfléchit un instant, puis hocha la tête négativement. Elle me répondit qu'elle partait dans une autre direction afin de retrouver son équipage. [C'est Nihal qui m'a demandé de dire ça] Alors, je lui adressai un signe de tête en au revoir, puis commençai à me diriger vers le lac, Lucie sur mes talons. Je me demande de quel équipage il s'agissait. Cette fille était bien mystérieuse. Puis, me souvenant de quelque chose que je n'avais pas eu le temps de faire, je fais volte-face vers Lucie, et lui envoie une petite gifle sèche, sans aucune violence. Puis je lui balance avec un sourire narquois :

- Ca, c'était pour "Gugus".

Puis je reprends mon chemin tranquillement, comme si rien ne s'était passé. Il faudrait que j'arrête de baffer des filles. Entre ma soeur et elle... Elles se ressemblent d'ailleurs. Elle ont toutes les deux l'air de rebelles.





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Lucie Rubis Scarlett


Lucie Rubis Scarlett

Age du personnage : 23 ans

Familier : No magie in moi. Sorry for toi
Couleur de magie : Hé tu sais pas lire? Faut que j'écrive N O N S O sur mon front pour que tu comprennes?
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Batteuse sans emploi
Résidence : Tingapour
Dans le sac : Mes baguettes de batterie, des petits trucs volés à droite à gauche, la bague de ma grand mère.

Affinités : Grand-mère: Pour toujours, ma confidente.

Faustine: Hum... comment dire..

MessageSujet: Re: Regardez derrière vous, on arrive 8D [PV Lucie et Lou]   Regardez derrière vous, on arrive 8D [PV Lucie et Lou] Icon_minitimeVen 31 Jan 2014 - 19:49




Dans l'arène


Une question me vient soudainement à l'esprit. Si quelqu'un nous observait depuis le ciel, que verrait-il? Trois pauvres humains, perchés sur un mur de briques, dans l'espoir un peu vain d'échapper à la mort? Ou bien trois fugitifs, trois rescapés, trois imbéciles? La même chose, tout ça.

Nihal ne nous suit pas. Elle a apparemment un équipage à retrouver. Mais de quelle navire, de quelle navette spatiale cette fille est-elle le capitaine? Le mystère restera entier. J'espère qu'elle s'en sortira, c'est une fille sympa.

Plongée dans mes pensées, alors que Gugus et moi nous dirigeons vers le lac, je ne vois pas la gifle venir.

- Ca, c'était pour "Gugus".

Ah, bien, en plus d'être grognon, monsieur est susceptible. Très bien. Souhaitant tout de même garder un peu de dignité, je relève la tête, lui passe devant et l'ignore le restant du trajet. Attitude totalement immature, mais ça fait du bien à mon ego.

Nous quittons rapidement la ville et nous enfonçons dans la forêt. Celle-ci est magnifique, avec ses arbres au feuillage verdoyant. Un vrai tableau d'été. Mais une impression dérangeante m'envoie un frisson qui remonte le long de mon dos. Je mets quelques secondes avant de comprendre de quoi il s'agit. Le silence. Ce silence est si profond, si inhabituel qu'il en est presque macabre. Habituellement, cette forêt doit retentir de bruits d'oiseaux et de petits animaux. Mais à cet instant, seuls le léger bruissement des feuilles et le craquement des branches se font entendre. J'ai l'impression d'être une intruse dans un monde qui ne m'appartient pas. Je réalise soudain que c'est vrai. Ce monde n'est plus la propriété des humains. En quelques heures, il s'est transformé en une sorte d'arène où l'unique objectif est la survie, et où l'ennemi est plus puissant et avantagé. Un jeu où le perdant semble désigné dès le départ.

Ni August, ni moi n'osons troubler ce silence quasi religieux. Le lac n'est plus qu'à un kilomètre, à peine. Je me sens épuisée, moralement autant que physiquement. Mes jambes me semblent peser des tonnes, mon tee shirt et mes baskets sont constellés de taches de sang. Je me sens nauséeuse. Je n'ai qu'une envie, rentrer chez moi, me rouler en boule sous ma couette et essayer d'oublier.
Le fracas de branches qui se fait entendre me ramène à la réalité. Quelqu'un est en train de courir dans notre direction. Je ne sais pas si les zombies savent courir. J'espère que non. Je serre mes cymbales contre moi, comme pour me protéger. Une protection bien dérisoire en ce monde devenu fou.

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