L'art et la manière de jeter son maître à la mer. [pv Sai et Will]Terminé

Pourquoi, pourquoi, pourquoiiii ? Pourquoi suivre cette petite idiote sur son petit bateau ? Pourquoi avoir eu l'idée d'aller là-bas ? Pourquoi avoir eu une idée aussi stupide ? Sai se rongeait les sangs en arrivant sur le bateau mais le pire fut quand il arriva. Pourtant, malgré que son coeur battait incroyablement et douloureusement vite, il gardait le même visage, impassible et hautain. Toutefois, si l'on regardait bien, on pouvait remarqué qu'il était tendu comme un piquet et que son souffle était trop rapide pour que le vampyr soit tranquille. Petite peste de Deino, ne sait-tu pas qu'il ne faut pas s'approcher de trop prêt d'un flamme ? Sous peine de se brûler les ailles... Deino lança une pique à son abruti de copain, ce qui fit rire les matelots et qui fit réagir l'albinos.

- Il ne serra jamais plus stupide que toi Deino, et si tu l'admettait une fois pour tout tu ferrais preuve d'intelligence.

Et voilà, dans tes dents ! Sait semblait encore en forme même si actuellement c'était un miracle qui n'était pas encore vert à cause de son mal de mer. Il savait plus ou moins nager effectivement mais tout ce salé ne le mettait pas à l'aise. Et puis, la dernière fois qu'il avait prit la mer, l'eau était beaucoup plus calme qu'actuellement.

La jeune pirate l'attrapa ensuite par le poingnet alors qu'elle venait d'entendre que son ennemi venait de trépasser. Arnatis. Sai se laissa conduite ailleurs, pas très sûr sur ses jambes. les paroles de la demoiselle, qui avait finis de le balader sur tout le pont, irritèrent le jeune chef qui croisa les bras sur son torce. Tss... Il venait à peine de la récupérer qu'elle faisait déjà des siennes. Bien, jouons le jeu.

- Ta langue, je vais t'apprendre à ne l'utiliser qu'aux moments importuns. Cela entrainera également ta patience et en même temps tu apprendras le langage non-verbal. Tu penses savoir le faire ou c'est trop difficile pour la grande bavarde que tu es ?

Sai activa sa magie, prêt à immobilisé la langue de la demoiselle brunette.

[HS: Court désolé.]

Il allait vraiment finir par la tuer si elle continuait ainsi. Sai était très patient avec elle mais chaque chose avait des limites et la jeune pirate s'en approchait un peu trop rapidement. Le jeune vampyr savait bien entendu nager. Il se lavait au lac quand il séjournait dans sa forêt en Krasalvie le seul problème c'est que l'eau n'étant pas vraiment profonde, alors se retrouver ainsi. Dans le grand bleu et bien... il paniquait légèrement. Dans ses ténèbres, quand on se retrouvait sans repère, au fond de l'eau, et bien, on n'avait peu de chance de garder son sang-froid. Le jeune albinos insulta mentalement et copieusement la pirate. Il était furieux. Sai remonta vers la surface, tant bien que mal. Il retrouve le sol du bateau par ses proches moyen, n'ayant aucune confiance au matelot de la petite garce. Sai grimpa donc, les yeux rouges de rage.

Il s'approcha, furieux, de la pauvre petite humaine qui allait bientôt finir en petit tas de cendre, poussant au passage les matelots qui se regroupaient autour de lui. Elle lui tendis, l'air de rien, une feuille. Que Sai ignora royalement et lui gueula dessus. Les matelots furent très surpris. Il parlait d'une voix si forte que la brunette manqua de peu de se retrouver sourde. Ou morte.

- ... T'es pas malade de me jeter dans l'eau ! Tu veux que je fasse pareille avec toi ? Et puis, je suis aveugle sale spatchoune ! Comment veut-tu que je regarde ?! Utilise le peu de cervelle que tu possèdes, bon sang !

Il serra les points, montrant les crocs comme un loup colérique. Si Will était là, il rirait sans doute beaucoup. Sai inspira doucement, essayant de chasser les sentiments négatifs que lui inspirait la peste. Zeeeeeeen~

[Hs: Désolé de cet immense retard, j'espère que ma réponse te convient...]

Sai serra les poings, partagé entre son envie de meurtre et de... Oh il ne l'avouerait surement pas mais... il avait envie de pleurer. Oui, pleurer. On lui avait toujours dis que les soldats, vampyr en plus de ça, devait rester impéturbable. Être triste ? Non il n'avait pas le droit, il devait rester fort. Sai glissa alors sa main dans sa poche et en sortit un ruban sombre. Sans un mot, il le plaça sur ses yeux. Cachant le voile de tristesse qui était passé entre ses yeux vierge.

- Heureusement que ta mère est morte, elle ne verra pas la garce que tu es devenu. Si tu es fière de ça, alors tant mieux pour toi.

Et sur ses paroles plus que cruel, le jeune chef s'éloigna sans même répondre à Théo. Il n'était pas parfait, il le savait. Il était un monstre, il était un meurtrier, un lâche, un peureux... Le vampyr glissa ses mains sur le bois du navire, laissant ses larmes humidifié le tissus sur ses yeux sans vie.

Sai s'éloigna sans se retourner et pourtant il avait le coeur bien lourd. Il se rendait bien compte que ses paroles étaient plus que blessantes et pourtant il les avait dite. Deino prenait à malin plaisir à faire de même et l'albinos n'avait trouvé les mots pour "contre attaqué" ou plus simplement lui faire comprendre que s'en était trop, que sa faisait trop mal. Aujourd'hui il avait finalement trouvé les paroles pour rendre la monnaie de sa pièce à la pirate mais il avait mal. Deino n'était pas méchante, juste insouciante. Trop et elle en oubliait que ses mots pouvaient blesser aussi bien qu'une lame.

Le jeune chef s'éloigna donc, cachant d'un simple bandeau, ses larmes ensanglantées. Ses épaules tremblaient légèrement. Se laisser aller, non il ne devait pas. Son familier, sortit doucement de sa poche et vient frotter sa petite taille bleuté contre la joue de son frère d'âme. Sai eut un léger sourire avant que Deino n'arrive et ne le fasse retourner dans son inexpressivité.

- Bien.

Il s'éloigna vers Théo tout en faisant léviter son bandeau -trempé désormais, pour qu'il retourne dans sa poche. Il n'allait quand même pas s'excuser. Il alla donc s'assoir sans un mot devant l'abruti comme le surnommé mentalement Sai. Une partie débuta mais Sai fut perdant dès la première, sans compter qu'il plaçait assez mal les pièces. Aveugle, il ne savait où placer les pions. La colère commençait doucement à se faire sentir.

"Je n'aime pas qu'on s'en prenne à ma petite fille" et gniagniagnia... Sai garda un visage neutre mais on fond de lui, il hurlait. Il aurait voulu dire que c'était Deino et ça depuis le tout début qui ne faisait que s'en prendre à lui et pas l'inverse mais surement que ce comportement aurait été vu comme immature. Ce qui aurait été surement le cas. Sai, en mauvais menteur, affima suite au parole de Deino :

- Mais je suis calme !

Deino l'aida donc à jouer, et le jeune chef comprit de mieux en mieux mais se garda bien d'avouer que c'était grace à la pirate. Théo se mit soudain à parler, le vampyr resta méfiant et silencieux. Oui, il apprenait vite. Il n'avait pas trop eut le choix de toute manière au cour de sa vie. Ses années au laboratoire en était la preuve.

- Je me confie quand je le juge necessaire. (puis il dis l'air de rien) Deino, je crois que nous connaissons le même Will. Il porte bien des dreadlocks dans les cheveux le tient ?

Il posa une piece.

Il allait de confier, avouer qu'il était tomber amoureux. Quel va être la réaction de Deino ?

Amoureux était peut-être un mot un peu fort. Alors comment décrire la relation qu'il avait tout deux les deux ? Ce besoin de l'un de l'autre, cette envie à chaque toucher. Etait-ce un simple désir ou était-ce bien plus que cela ? Arf, que c'était dur pour Sai de vivre des relations quelles soit amicales, amoureuses ou bien qui necessite un lit pour être réalisé. Deino, curieuse de nature, laissa tranquillement le vampyr choisir ses mots et ce dernier n'était pas vraiment certain de savoir le faire alors il resta silencieus un petit moment avant de dire l'air de rien, en caressant du bout des doigts la peau plus ou moins visqueuse de son familier :

- Il se pourrait que nous nous soyons embrasser lui et moi et que nous ayons finit notre nuit ensemble.

Sai glissa une pièce, peu sûr de son jeu. C'était risquer et à tout moment Deino pouvait utiliser son pion contre lui pour mettre un terme à la partie. Tout comme sa révélation... Mais, malheureux au jeu, heureux en amour. Non ?

Deino ne dit rien. Elle avança son pion. Elle avait gagné. Si elle avait été entrain de mangé comme elle le faisait souvent en jouant aux dames, elle se serait étranglé. Mais elle ne mangé pas. Elle était immobile. Elle fixait le plateau où étaient disposés ses pions. Elle ne s’y attendait vraiment pas à celle-là.

-Eh ben… dit-elle simplement puis elle releva la tête été fixa ses yeux dans ceux de son maître, Ok, mais que veux-tu que je te dise ?

Puis elle replaça les pions sur le plateau et vit le regard las de Sai. Il devait en avoir marre de perdre alors elle lui dit :

-En essayant continuellement on finit par réussir. Donc, plus ça rate plus on a de chance que ça marche.

C’était une devise shadok. Elle ne savait plus où elle l’avait entendu mais elle l’aimait bien et ça pourrait peut-être encourager le vampyr aveugle. Elle le laissa démarrer la partie et observa son bateau. Théo était plongée dans une grande discussion avec un des marins et Arthur était en train de criait sur un autre. Il ne manquait plus que sa sœur et sa mère pour que ce soit parfait. Sa mère… Elle lui manquait tellement ! Sai l’avait fait revivre dans l’esprit de la pirate alors qu’elle essayait d’enfouir ces souvenirs au plus profond d’elle-même pour l’instant. Elle n’était pas encore prête. Il lui fallait encore du temps et après elle pourrait peut-être penser à sa mère sans avoir envie de pleurer.

-Tu veux me raconter ou alors me dire autre chose ? demanda Deino à son maître

[EDIT: Désolé je me suis trompé de compte.]

Perdue, encore.
Son coeur s'accelera brusquement avant de reprendre un rythme plus calme. Ah, visiblement la nouvelle l'avait surprise en temps. Sai eut une grimace discrette. Que devait-elle dire ? Il n'y avait surement rien à dire. Et puis, cette nouvelle n'était pas très croustriante à part de faire comprendre à son élève qu'il était assez séduisants pour séduire dame et homme. Ce qui aurait été vraiment incroyable c'est qu'il avoue de lui même les sentiments qu'il avait pour lui mais en était-il seulement capable ?

- Rien, il n'y a rien à dire.

Les paroles de la jeune pirate produisit un étrange frisson dans le coeur du jeune prédateur. Elle avait raison. Il avait échouer plusieurs fois dans ses relations amoureuses et c'est en retentant sa chance qu'il pourrait trouver finalement un bonheur stable et durable. Aussi stable que peut-être une vie entre un cammouflé et le chef des resistants.

- Après que tu m'es expliquer que les lakia étaient tous morts, j'ai... fais une belle connerie... Je me suis plongé dans mon travail et comme cela n'arranger à rien à ma... Hum... Je suis donc aller au la palais d'Omois et je suis allé soigner ma tristesse dans un boite avec beaucoup beaucoup d'alcool. (petit silence) Puis il est arrivé, tu connais la suite. Le seul ennuis c'est que je crois que je l'aime. Je n'arrête pas de pensé à lui. Je le désire, je veux le possédé, je veux qu'il m'aime, je veux l'aimer. Je suis complètement fou, n'est-ce pas ?

Il possa ses mains sur ses tempes dans un air désespéré.

Sai se trouvait terriblement idiot à cette instant. Une collégienne terrienne face à son première coup de coeur. Si il pouvait rétrécir il aurait prit la taille d'un tout petit grin de poussière pour s'envoler loin de Deino et de sa honte. Et Roko qui se mettait à rire de faisait que rajouter une couche à son malaise.

- Simple, tu parles...

Quand Sai sentit la presence d'un jeune matelot tout près d'eux, il se redressa vivement. Prenant une figure neutre. Il n'allait quand même pas se montrer faible devant ses abrutis. La jeune pirate l'éloigna d'un regard. Et Sai se calma doucement quand il le sentit repartir. Deino prit soudain la parole, le faisant cette fois-ci se durcir. Oui, il savait qu'il s'était comporter comme un idiot mais il ne l'avouerait pas. Trop fier.

- Alors apprend à utiliser ta langue. Je rendrais la mienne plus docile.

Gentile petite pique qui était très simple à traduire. Elle aussi lui avait fait mal, il n'avait fait que lui rendre la pareille. Les paroles suivante de la jeune humaine le fit grogner puis rougir. Comment ça "cheri" ?

- C'est pas mon cheri.

Il avança un de ses pions avec un petit sourire. Comment interpréter ceci ?

Sai fut prit de frisson. Que se passait-il tout d'un coup ? Il en oublia la partie en cours pour se concentrer sur l'objet du frisson. Des odeurs... mais une plus particulière attira son attention. Une odeur, sucrée... presque de miel. Le vampyr secoua doucement la tête. Impossible ! La coïncidence serrait trop grande et puis que pouvait-il bien faire ici ! Il était si loin d'Omois. Un déplacement de pièce le rammena à la réalité. Oui, car la pensée que Will est pu se trouver à Aquaria en même tant que lui n'était que pur fantasme. Fantasme car il rêvait de l'embrasser, là, maintenant. Et bien plus encore. Soudain, des bruits de pas. On montait sur le navire. L'albinos tourna la tête vers son origine palissant doucement, l'odeur sucrée... elle approchait ! Il reporta -où du moins essaya- de reporter son attention vers Deino, priant pour qu'elle ne fasse pas de bétise. Surtout qu'il n'arrivait pas seul.

Trop tard, à peine l'avait t-elle vu et entendu qu'elle prononça sa prochaine gaffe. Heureusement pour Sai, il avait été prevenant. Sai d'une simple pensée, fit redoubler le souffle du vent. Ce fut suffisant pour que les certaines paroles de la jeune pirate soient inaudible. Ce qui faisait que les soldats n'avait du entendre que :

- Quand on parle du loup ! Puis après que le vent est bien soufflé : Il est venu tout seul, comme un grand ! Bon alors Will, tu attends deux secondes que je finisse la partie de dames s’il te plaît.

Sai poussa un bref soupire de soulagement, sans même jeter un coup d'oeil à Will et c'était un véritable suplice. Si il n'y avait eut que deux, le camouflé se serrait déjà retrouver avec certains de ses vêtements en moins, pour ne pas dire tous. Il avait tellement envie de le sentir contre lui. Et cette idiote de Deino... Elle était incapable de prendre la situation au sérieux ! Will n'était pas venu pour une partie de dames ou même pour grignoter des gâteaux ! Il n'était pas non plus venu pour lui... Deino joua une dernière fois avant de se lever. Elle lui demanda alors si il voulait les accompagner, qu'il pourrait parler à Will. Sai se contenta d'un simple "non". Il allait surement partir en tout discretion, il n'avait aucune envie d'avoir des problèmes avec les soldats omoisiens. Surtout si ils retrouvent le corps d'Arnatis et les armes que la pirate cache toujours sur son bateau.

Sai? Sai?... que faisais-tu là? Pourquoi, alors que j'enquêtais en ce moment même sur les Ombres, étais tu en compagnie d'une de mes principales suspectes? Je dardais sur le jeune homme un regard clair, limite irrité de ne pas pouvoir obtenir de réponse là maintenant tout de suite. Pas de réponse, comme je n'en avais pas eu au Palais, suite à l'intervention furieuse de Narcisse. Pas de réponse comme je n'en aurais pas en ce moment même. Je respirais profondément, décidant de rester totalement zen, et reportais mon attention sur Deino. Elle jouait aux dames. ... D'accord....
Et elle se foutait de ma gueule....
Okay... Supposons... je m'habituerais.... Dédaignant avec snob un gâteau que m'offrait un pirate, je continuais à la fixer, cherchant à lui faire comprendre que j'étais là pour des raisons on ne pouvait plus sérieuses et qu'elle serait sympathique de ne pas m'énerver. Je soupirais et tournais mon regard vers le pirate qui me tendait les papiers. Je vérifiais distraitement. Code d'obtention du bateau, matricule, nombre de matelots... pour le moment tout était en règle. Me restait le "CV" de Deino à regarder, et la cargaison. Je relevais mon visage sur le pirate, plutôt jeune, m'indiquant que la vérification de la cargaison était prête. Je le remerciais d'un signe de tête. J'appréçiais chez les pirates au moins une chose; leur code de l'honneur. Comme moi et mes hommes, ils entretenaient entre eux une relation particulièrement poussée qui lors des interventions, se révélaient particulièrement efficaces. Les pirates étaient soudés. Je retins un sourire, pensif quand à ce qui se passerait si jamais je devais me battre contre eux. Lors de ma dernière rencontre avec la jeune femme et sa soeur jumelle, j'avais eu l'occasion de voir à quel point toute sa flotte était humainement vigilante et dangereuse. Je rangeais les papiers dans un dossier que je fis apparaitre par magie, et l'enfoui dans mon sac.

- Je me chargerais de faire vérifier ces infos par les services adéquat, lançais-je à Deino. Je te les rendrais une fois que ce sera finis. J'en garderais certainement un copie, okaj?

Je suivais alors le jeune homme. N'était-ce pas Théo, celui que j'avais déjà rencontré la dernière fois? Je plissais les yeux sur sa nuque, cherchant à analyser le moindre trouble dans son attitude. Peu être un peu trop détendu, justement... ... :D Fill, Galgoath et Hun m'emboitèrent le pas. Nous descendîmes du pont, entrant dans les cales. Ici, l'espace était beaucoup plus confiné, et on avait l'impression de rentrer dans le sein même d'une créature totalement de bois. J'observais en silence les obejts défiler au rythme de nos foulées; les cabestan, le chandelier courant contre les parois, et ses filières anthracites, les orifices des chaumard, aux teintes cuivrées, des écoutilles à l'odeur de sel, et surtout le bois, ce boit trempé de l'arômes de la mer. Une chose était sûre, jamais je ne me ferais marin. J'entendais, sur le plancher supérieur, les déplacements des marins. Je remarquais soudain, entreposé entre deux coffres de bois, un taquet, certainement inutilisable, puisque brisé.

- Marrant que ce taquet porte l'emblème imperial. Vous vous êtes permis d'aborder des nefs de la Marine? Demandais-je d'une voix amusée à Théo.

Mon rire se répercuta contre les parois, et je me retournais vers lui.

- Allons. Ce n'est pas le plus important. Je veux voir la cargaison.

Je tournais mes yeux vers Deino, un sourire moqueur aux lèvres. Nous y arrivâmes en peu de temps. Théo ouvrit une porte, et je pénétrais prudemment à l'intérieur. Il y avait là pour la plupart du marchandage; ce genre de produits incongrus dans un bateau pirate; des légumes, des fruits, des matériaux de faible valeur, et un peu de draperie. Une vraie cargaison marchande. Je plissais les yeux, reculant contre Fill qui accusa le coup.

- Fouillez tout.

Will ? Will ? ... Pourquoi était-tu venu ? Pourquoi, alors qu'il venait d'avouer à la plus improbable des personnes que tu étais celui qu'il aimait, apparaissais-tu ? Sai sentait une douce rougeur l'envahir alors que l'odeur sucré s'éloignait sans pour autant le quitter. Il serra un peu plus fort la pièce de jeu entre ses doigts, manquant de la faire exploser sous la pression. Il devait rester calme et ne pas laisser ses émotions l'envahir. Bon sang, il était un vampyr oui ou slurk ?! Un vampyr devait rester de marbre en toutes circonstances et ne devait afficher que dédain et fierté. Et pourtant, la seule chose qu'il était dessiné sur son visage était l'inquiéture et le malaise mais il n'y avait pas que ses sentiments pour lui qui posaient problème. Il y avait aussi le fait qu'il était un soldat d'Omois (Sai n'en savait pas plus) et que si il était là ce n'était pas pour rien. Et si c'était pour tout autre chose que l'activité de piraterie de la Silcen ?

Après tout, même si la pirate était tenu a à la parole du sang pour ceci, elle était une ombre. Enfin, presque une ombre. Il était possible que certaines informations aient filtré à Omois. Ce ne serrait pas la première fois de toute façon. Les Salterens avaient bien réussi à lui envoyer un message pour un rendez-vous... spécial. En effet, durant cette rencontre Sai avait ressus en échange de sa protection argent et esclaves -que Sai avait rendu sans trop se poser de question. Omois était bien plus puissans qu'eux et ne parlons même pas des sangraves. Sai se sentait en danger et pourtant il n'arrivait pas à penser que Will puisse être une menace pour lui. Parce que c'était Will, tout simplement. Sai serra un peu plus la pièce qui finit par l'exploser. Visiblement, il avait encore du travail a faire pour canaliser ses émotions. Il eut un soupire. Will, quel jeu jouais-tu ?

[HS: C'est modifier Deino...]

Deino sourit alors que ses matelots se mettaient à siffler. Sai n’avait pas bougé, en fait il avait même cassé une pièce des dames et il allait devoir en racheter une. Et si il pouvait rachetait le jeu en entier aussi, ça serait pas mal, celui de la pirate était assez vieux. Mais pour l’instant ce n’était pas ça qui lui importait le plus. Mais qu’est-ce qu’il fichait ce vampyr ? Il n’avait même pas regardé une fois son chéri ! Pas un regard ! Nada ! Il était idiot ou alors il le faisait exprès ? Peut-être bien qu’il n’aimait pas Will en fin de compte. Enfin c’était la dernière solution envisageable parce que vu la tête qu’il faisait pendant tout le temps où l’humain était sur le Blue Terror il avait l’air assez mal allése. Enfin bon ! Deino allait lui tirer les oreilles et puis au final tout allé bien terminer. Happy end quoi ! Elle s’avança vers son mettre et fit disparaître la chaise sur laquelle il était assis.

-Mais c’est quoi ça ! Un vrai gâchis Sai ! Un peu de romantisme quoi ?! Tu n’as jamais vu de film dans lequel deux amoureux courent l’un vers l’autre à la fin ? T’es aveugle mais quand même ! Allez bouges tes grosses fesses et rattrape le ton chéri d’amour ! dit-elle en le poussant vers la passerelle

Puis ne faisant plus attention à son maître elle se retourna vers Arthur et Théo qui regardaient la scène derrière elle et leur dit :

-Ce soir je sais ce qu’on va faire.
-Non, je ne regarderais pas les feux de l’amour avec vous ! répliqua le colosse
-Oh ! Mais je ne compte pas regarder ! Je vais me tirer discrètement pendant le film.
-Tu as oublié qu’il est aveugle ton maître. Intervint Théo
-Ah oui ! Ce n’est pas grave tu racontes bien les histoires non ? Et s’il te plaît choisis bien tes mots et fait en sorte que ça soit un peu moins nul et débile parce que vraiment, cette série terrienne elle est bonne pour les vieux en maisons de retraites ! dit Deino
-Il est hors de question que je fasse ça.
- Théo, je ne te laisse même pas le choix. Comme ça c’est régler !
-Pauvre de toi… compatit Arthur en posant sa main sur l’épaule du sorcelier
-Oh allez les mecs ! Arrêtez un peu de vous apitoyez sur votre sort ! Vous n’avez pas vraiment le temps là ! Théo tu dois aller regarder tes épisodes pour ce soir et toi Arthur il faut que tu retournes en cuisine ! Allez, go !

Les deux pirates tournèrent les talons en grommelant pendant que Deino alla s’assoir sur une chaise longue pour observer son maître.

[Je sais, je sais... Deino a une culture terrienne minable mais ne vous inquiétez pas je ne regarde pas les feux de l'amour. Loin de là!]

Will, will, n'attend pas. Va et ne te retourne pas. Sai ne peut courir te rejoindre, te prendre dans ses bras. Les soldats sont une menaces non négligeable mais n'est crainte lionceau, au moment venu le loup feras le pas vers toi. Il suffisait d'attendre le bon moment. Et puis, qu'était-ce quelques jours ou peut-être même semaines dans une vie ? Le jeune soupira longuement alors que l'odeur sucré de son amant de disparaisse pour laisser place au parfum salé de l'océan. Deino vient vers lui, plutôt agité. Sai se redressa brusquement au moment où la chaise disparut. De quoi parlait-elle ? Etait-elle stupide à ce point là au point de ne pas comprendre que la barrière entre le soldat d'Omois et le guerrier des Ombre était dur à franchir ? Ils avaient besoin de plus de temps. Et... comment ça grosses fesses ?

- Espèce de sale petite... !

Il ne put finir sa phrase que déjà elle le poussait vers la passerelle. Pour faire quoi ? Le Camouflé ne se retournerait pas. Le vampyr leva légèrement la main, comme pour un aurevoir avant de soupirer et de venir caresser son familier dans sa poche. Roko était triste pour son frère d'âme. Il n'était peut-être jamais trouver de femelle à son goût -trop feignant peut-être- mais la douleur dans l'âme de Sai lui était bien réel. Il écouta vaguement les paroles de la peste brune. C'était quoi ça les feux de l'amour ? L'image d'un bucher autour d'un couple lui fut décrite par la grenouille bleu. Sai soupira encore. Il baisse légèrement la tête, déçus que la situation ne sait pas passer comme il lavait espérer. Peut-être que Deino avait raison. Ils auraient pu se jeter dans les bras l'un de l'autre, si il n'y avait pas eut ces fichus pirates et les soldats Omoisiens...

- J'dois être maudit...