Muffy
Sujet: Les « Peauaime » de Muffy <3 Mar 5 Oct 2010 - 4:02 | |
| Bon, ben, j'écris pas que des longs pavés, moi. Mais aussi des poèmes <3 Comme mon alien verte, j'écris surtout du dramatique et du tragique. Je parle de la mort, du rabaissement psychologique. En fait, je suis plus inspirée avec ces thèmes qu'avec des thèmes joyeux. Et si vous vous intéressez un tant soit peu à la poésie, vous verrez que ces thèmes sont très récurrents x) Ces petits trésors poétiques ne sont pas à s'approprier. Un peu d'honnêteté en ce bas monde, merci. Donc, on ne copie pas. Alors, bonne lecture =P Les commentaires sont bien sûr acceptés : D Et si vous n'aimez pas, ne dites pas : « c'est laid », mais plutôt : « je n'aime pas ». C'est tout.
Ton truc pour écrire de tels chef-d'oeuvres ? > je m'asseois dans un endroit silencieux (ma chambre, la bibliothèque), j'écoute des chansons douces un moment, et j'essaie de trouver de l'inspiration. Une fois trouvée, j'enlèves mes écouteurs et j'écris. J'écris toujours dans le silence, ou presque. Car comme on dit : écrire, c'est hurler en silence.
Requiem d'Espoir
Au gré de la nature
- Spoiler:
Tombe, tombe la pluie, Que tes larmes s’écrasent sur ma peau.
Brille, brille le soleil, Que tes rayons meurtriers incendient les feuilles de l’arbre qui agonise.
Souffle, souffle le vent, Que ta brise réchauffe le cœur de l’enfant égaré.
Tombe, tombe la neige, Que tes flocons glacent mes paupières closes.
Meurt, meurt l’espoir, Que la Mort enfin me cueille.
Rejetée, mais aimée
- Spoiler:
Leurs paroles, comme des couteaux, viennent écorcher mon cœur derechef, Ce cœur qui agonise depuis si longtemps, Mais qui essaie de guérir en votre présence, Votre présence, la lumière qui me fait oublier les ténèbres, M’emplit de joie et d’espoir.
La chaleur de vos sourires triomphe de leurs regards glacials, Votre bonne humeur efface de ma mémoire leurs visages enlaidis par la jalousie et la cruauté, La douleur s’estompe et je vois décoller l’aigle, Il me libère de ses serres acérées et je puis dire que le ciel m’appartient de nouveau.
Je m’envole à mon tour, Je ne me cacherai plus, je n’ai plus peur d’eux, Le monstre de la solitude s’est embrasé des flammes du bonheur, Dorénavant, je ne marcherai plus seule sur le sentier tortueux de la vie.
Ton départ
- Spoiler:
Dans ce vaste ciel étoilé, J’essaie de trouver des réponses à mes questions, Les étoiles me chantent une berceuse infinie, Mais chaque nuit une tristesse m’envahit, Je ne puis l’oublier, la mettre de côté, Car ton visage reste gravé dans mes souvenirs, Et cette douleur me ronge de l’intérieur, Seul ton sourire peut me guérir, Mais tu as choisi de partir, Je n’ai pu te retenir, J’en paie maintenant le prix, Mon âme se détache peu à peu de mon esprit.
Mes regrets me mutilent encore et toujours, Lorsque je t’appelle, seule ton ombre me répond, Mon cri devient écho, Ma voix devient silence, L’eau à mes pieds reflète mon chagrin, L’éclat pâle de la lune fait briller mes larmes, Je ne peux les arrêter et elles meurent au creux de mes lèvres.
Je finis par m’enfoncer au milieu des vagues glaciales, Elles m’emprisonnent tel un étau et je sombre La lumière blafarde de l’astre nocturne illumine la surface de l’eau troublée, Dans les profondeurs marines, je meurs doucement, Quelle fin paisible, Ton regard me hante tandis que tout devient obscur, Mes paupières se ferment d’elles-mêmes, La Mort me cueille, je sens son souffle me délivrer Elle me murmure avec douceur un funèbre chant, Alors je te rejoins, toi qui m’attends depuis si longtemps.
La petite fille aux cheveux d’or
- Spoiler:
Une petite fille s’aventure seule dans ces bois, On dit qu’un monstre tapi l’y attend, Mais en elle, elle a foi Et sur des sols jadis foulés elle entreprend, Sa dernière marche d’espoir, Elle ne cesse d’y croire, Espérant que là-bas, on la sauvera Mais seul l’attend le trépas.
Elle marche comme si elle dansait, Murmurant les vers d’un poème oublié, Elle avance dans la sombre forêt, Chantant les louanges d’un preux chevalier, Ses longs cheveux d’or flottent au gré du vent, Et son esprit est accablé de songes d’antan.
Arrivée au pied du pommier, Sa main s’empare du fruit empoisonné, Elle écarte ses lèvres pour le croquer, Mais un cri horrible interrompt son geste inachevé, Une bête sortie tout droit des Enfers, Avec ses cornes noires et son regard dur et amer, S’avance, titubant, Il l’avertit verbalement : « ne mange point ceci, mon enfant ! » Et la fillette, étonnamment calme, lui jette froidement : « Te croire serait selon moi une erreur de jugement ». Le monstre, d’un rouge flamboyant, réplique cependant : « Chaque humain avant toi m’a dit les mêmes paroles insensées, Et, vois-tu, n’est plus de ce monde pour les raconter ». L’enfant insouciante croque malgré tout le fruit Et le savoure sans un bruit.
La créature de feu l’observe manger, Sachant d’ores et déjà ce qui va se passer, Il fuit alors ce lieu maudit, Tandis que la condamnée pour toujours s’évanouit.
La petite fille est encore allongée, Au pied du pommier, Dont les fruits sont meurtriers.
Elle était partie un beau matin De son petit village qui fourmillait de bovins, Son nom était Laura, Elle ne reviendra pas ; à jamais sonnera le glas.
Lointaine amie, mène ta dure vie !
- Spoiler:
Indifférence, ignorance, Attitudes lourdes de sens, Soudain, connaissance ; nous menons la danse, C’est là que tout commence.
Nos liens s’entrelacent, Nos liens jamais ne se défassent, Nous deux dans la place ? Les gens se déplacent.
Une amitié est née, Gravée pour l’éternité, Nous sommes inséparables, Nullement sociables, mais affables Un océan nous sépare Mais tes mots me guident, tel un phare.
Un unique endroit nous relie, Un espace virtuel dénué d’ennui, J’ai envie de m’y rendre jour et nuit, Rien que pour y lire ce que tu as écrit.
Un jour, tu ne te cacheras plus, Tu cesseras d’être perdue Égarée pour l’instant, accablée de maints tourments, Même si l’existence n’est pas chose facile, Tu seras plus forte que toutes les personnes viles, Qui ont osé te rabaisser, te mutiler Non, jamais tu ne les oublieras, Mais en ton cœur la peur disparaitra.
Une amitié s’est forgée, Immortalisée pour l’éternité, Nous sommes unies, Nullement extraverties, mais amies Amies pour la vie, Ma très chère Leechy.
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Idryl T'allen
Sujet: Re: Les « Peauaime » de Muffy <3 Mer 6 Oct 2010 - 12:13 | |
| J'aime beaucoup tes poèmes, bravo! :D
Mon préféré c'est celui de la petite fille aux cheveux d'or
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Aline Shannon
Sujet: Re: Les « Peauaime » de Muffy <3 Mer 6 Oct 2010 - 12:42 | |
| Pourquoi tu fais pas des rimes croisées ? Je trouve que c'est mieux, dans un poème. Sinon, ça va, je préfère le poème : "Lointaine amie, mène ta dure vie !" aux autres... Enfin c'est mon avis... |
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