Quand on arrive en ville [Pv Azilis, Safina et Houna]

Dernière édition par Shinzô le Sam 12 Sep 2009 - 16:35, édité 1 fois

C'était un jour comme un autre à Urla. En dehors de la pluie qui venait d'arriver depuis un jour ou deux. Beaucoup de gens n'aimaient pas ça, et pourtant, elle était d'une grande utilité pour les plantes et les animaux. Leur offrant de quoi se rafraichir, ou de quoi pousser dans des bonnes conditions selon les cas. Shinzô rangea un livre qu'il venait de finir, sur l'influence de l'alignement des planètes dans la pousse de certains végétaux. Il jeta un œil par la fenêtre de chez lui. Son bétail se portait à merveille, seulement vu que leur nombre diminuait au fur et à mesure de ses repas, il fallait qu'il achète de nouveaux Brrraaas et Bééés afin de les faire entrer en reproduction et augmenter ainsi sa réserve de sang. La seule chose contraignante lorsque l'on était un vampyr. Ce régime alimentaire particulier. Heureusement chaque semaine on pouvait venir acheter du nouveau bétail, à condition d'en avoir les moyens. C'est ainsi que s'équipant du Tenseiga, car son arme ne le quittait que lorsqu'il était chez lui, il partit en direction du centre ville pour trouver son bonheur. Peu de temps après, les cris en provenance des marchands luttant pour vendre leur marchandise lui parvint. Il était agréable de profiter d'une vie calme, ici dans la capitale de la Krasalvie, et de pouvoir lire des ouvrages plus qu'intéressants, tout en s'entrainant. Malgré le fait qu'il avait quitté le service actif, l'habitude de l'entrainement était tellement ancrée en lui maintenant qu'il ne pouvait faire autrement que de continuer, pour ne pas perdre son habileté. Il y avait beaucoup de monde sur la place aujourd'hui, comme souvent lors de ces moments là. Ce qui conduisit à un moment au fait que le vampyr bouscula une demoiselle en voulant laisser passer une autre personne. La rattrapant par réflexe, il la remit debout sur ses pieds. C'était une jeune fille, qui devait avoir aux alentours de seize ans peut-être. Mais à voir son apparence, et avant tout ses oreilles pointues, il n'y avait pas de doute qu'elle devait être elfe. Des yeux d'un violet léger, et des cheveux d'un noir de jets descendants jusque assez bas dans son dos. Et un visage d'une pâleur prononcée.

- Veuillez m'excuser, vous faire chuter n'était point mon intention, mais nous avons qu'un espace exigu entre chaque personne ici.

Azilis malaise, se redressa immédiatement. Qui était ce vampyr qui venait de la rattrapera après l’avoir bousculé ? Pourquoi fallait-il qu'elle fasse encore la conversation ? Elle soupira et se lança :

"Merci."

Elle voulu partir, mais il y avait tellement de gens qu'il était impossible de circuler. Si elle était dans cette situation embarrassent, c'était bien à cause de Molloh ! Celle-ci, aiment voyager, voulait voir Krasalvie. Pourquoi Azilis l'avait-elle écouté ? En colère et en voulant à mort à Molloh, la demi-elfe donna un grand coup de point dans la chose la plus proche c'est a dire : le vampyr.

Au moins avait il eut assez de réflexe pour rattraper la jeune femme qu'il avait bousculé. Ce n'était pas plus mal, car étant donné toute la pluie qui était tombé ces derniers jours et qui continuait de le faire, le sol était loin d'être entièrement propre et salir les habits d'une dame inconnue pouvait quelques fois conduire à des situations plus que désagréables. Surtout si le vêtement s'avérait faire partie des préférés de la personne. Mieux valait éviter toute dispute de ce genre, surtout en public. Shinzô tenait au calme plus qu'à toute autre chose. Seulement, quand pour une raison inconnue, celle qu'il avait bousculé commença à lancer un coup de poing vers lui, il agit par la force du réflexe et des années de combat. Il le stoppa et retourna légèrement le poignet.

- Je puis comprendre que vous n'appréciez point le fait d'être bousculée, mais est-ce vraiment une raison suffisante pour me tenter de me frapper sans autre forme de procès ?

Quand Azilis entendit les paroles du vampyr, elle s'aperçue qu'elle venait de le frapper. Pour la première fois, elle aurait bien voulu disparaître. A ce moment, la jeune fille comprit que ore des forêts de Mère-Nature elle n'était rien. S'il y avait eu des arbres, elle aurait pu sauter pour y disparaître ! S'il y avait eu des animaux, elle aurait pu les appeler pour faire peur à l'étranger ! Et s’ils étaient dans une forêt, rien de tout ça ne serait arrivé ! Elle nu pas le courage d'affronter le regard. D'un coup sec du poigné, La demi-vampyre se libéra et se retourna pour essayer de se failler un chemin parmi la foule.

Lorsqu'elle tira d'un geste sec du poignet pour se libérer, l'ancien membre de la Brigade Noire la laissa faire. Il n'avait nullement l'intention de la forcer à rester. Même si ce genre de comportement l'intriguait beaucoup. Ce n'était pas grand chose qui venait de se passer. Mais la jeune femme essayait de partir apparemment, et c'était cette idée de fuite qu'il ne comprenait pas. Pourtant elle n'avait rien fait de mal, hormis essayer de le frapper. Seulement fuir dans une telle foule n'était pas simple lorsque l'on, était pas habitué, et lorsqu'elle arriva en dehors du rassemblement de gens, elle se retrouva face au vampyr qui lui était déja sorti sans difficulté.

Azilis réussie enfin à sortir de la foule. Mais alors qu'elle se pensait tirée d'affaire, le vampyr qui l'avait ratrappé après l'avoir bousculé, apparue (enfin l'attendait). L'acharnement de se bipède la surprie. Malgré cela, la jeune fille se ressesie vite (et oui elle commensait à avoir l'abitude). Puis couragesement demanda :

"Que me veux-tu ? Je n'ai pas de temps à perdre avec les créatures de ton genre , Azilis, reprie du poil de la bête et continua de plus belle : Se n'est pas parce que tu me ratrappe que j'ai une dète envers toi ! Sois déja heureux que je t'ai dit "Merci", car dabitude je ne pronoce jamais ce mot quand je parle avec les civilisés !"

Cette jeune femme était étrange. Son comportement, ses réactions, ses paroles ne semblaient pas vraiment logiques, ou obéissaient à une logique qui lui échappait complètement. Un terme surtout le poussa à s'interroger. Pourquoi l'avait elle appelé civilisé, comme si elle se distinguait comme cela de lui ? Étrange, vraiment étrange. Une réaction agressive et effarouchée. A l'image des animaux se sentant en danger. Il était donc là l'ennui, c'était quelqu'un qui ne vivait pas naturellement au contact des autres.

- Je tenais simplement à m'excuser dans les formes, rien de plus. Je n'aurais pas du réagir aussi brusquement à ce qui était un geste involontaire. J'allais m'acheter des Brrraaas avant de passer à table chez moi, et je venais vous proposer de partager mon repas, simplement.

Invité

Safina était en vacances... à Urla. Où vouliez vous qu'elle aille ? La vampyr avait attendu des siècles - pardon, des mois - pour avoir quelques jours de tranquillité. Et cela avait été difficile à obtenir. Safina ceci, Safina cela... ils avaient toujours aut'chose à demander, les patrons ! Alors, quand la jeune vampyr était arrivée en Krasalvie par les portes de transfert, elle était de mauvaise humeur.
Et cela avait été agravé par le mauvais temps.
Alors elle avait dû rentrer dans sa demeure de toujours en courant, encapuchonée et surtout trempée. Puis elle avait été mise au courant de la vente de bétail. Cela l'arrangeait vu qu'elle n'avait pas trop envie de chasser par ce temps. Alors Safina, vêtue d'un pantalon de cuir et d'un justaucorps de la même matière ainsi que d'une longue cape noire de jaix, avait quitté sa baraque pour rejoindre le centre ville et assister à la vente...
Et la place était noire de monde. Safina soupira d'exaspération.

* C'est toujours pareil...*

Elle allait s'apprêter à y renoncer quand elle vit un vampyr bousculer sans faire exprès une jeune fille. Et celle ci lui donner un coup de poing. Safina haussa les sourcils, intriguée. OK, ça la regardait pas, c'était pas ses oignons, elle était en vacances... m'enfin l'action, ça l'attirait drôlement... en même temps, c'était pour ça qu'elle était dans les services secrets...
Safina s'approcha donc des deux énergumênes qui s'étaient séparés puis enfin retrouvés. La jeune fille cracha des paroles quelques peu offensantes au vampyr qui s'excusa sans perdre son calme.
Safina les rejoignit avec un sourire détendu et fis d'une voix très calme malgré sa mauvaise humeur :

- Ne vous énervez pas, mademoiselle, ce Vampyr vous a bousculée sans faire exprès et il voudrait juste se faire pardonner de sa mégarde. Rien de plus.

Elle sentait que ses paroles n'allaient pas forcément être bien reçues, mais il valait mieux éviter une énorme dispute en public...

Tout a coup, Azilis se sentit bête, elle s’était énervée contre quelqu'un qui lui proposait de partager son repas. Sa colère se calma. La vagabonde n'avait rien mangé depuis 2 jours et commençait à mourir de faim. Elle entandit alors quelqu'un lui adresser la parole mais n'y fit pas attention. C'était comme même bizarre que cet étranger le lui propose à elle. Méfiante Azilis recula de quelques pas et percuta un pauvre passant innocent, ce dernier pesta avant de repartir. La jeune fille ne c'était jamais trouvé dans une situation aussi délicate avec un civilisé. Se rappelant subitement de l'existence de Molloh, Azilis imagina son familier pouffant de rire en suivant cette conversation. Le bruit d'un bol cassé venant de la maison d'à coté, fit reprendre ses esprits à la demi-elfe. Elle avança, se plantant devant le vampyr.

"D’accord. Je te suis car je n'ai rien à perdre. De tout façons, c'est ça ou devoir voler."

La jeune elfe vampyrique semblait se calmer au fur et à mesure, comprendre que Shinzô n'était ni un ennemi, ni une menace. Alors qu'elle semblait réfléchir à sa proposition, une autre jeune femme, dont les origines étaient les mêmes que les siennes à voir son apparence qui essaya de clarifier la situation. Mais quelque chose semblait bizarre à notre ex-membre de la Brigade Noire à propos de la nouvelle venue. Il ne l'avait quasiment pas entendu arriver, et à peine vu, ce qui prouvait d'une certaine habitude de la discrétion. Ce serait peut-être un point à éclaircir plus tard. Mais il gardait une certaine méfiance sans la montrer dans sa tête. Enfin, c'étant décidé sur quoi faire, la jeune vagabonde répondit qu'elle acceptait la proposition, après un temps de méfiance.

- J'avoue préférer que vous respectiez la loi, je n'aimerais point devoir arrêter et livrer aux forces de l'ordre une jeune femme désemparée. Si vous voulez bien m'attendre le temps que j'achète quelques Brrraaas.

Il disparut un moment dans la foule, se fondant et se déplaçant sans difficulté, malgré le monde présent. L'habitude de devoir passer inaperçu, et de chercher après la cible. Il acheta et paya son futur repas, avant de revenir vers les deux jeunes femmes qui étaient restées en présence l'une de l'autre à s'observer.

- Nous pouvons aller jusque chez moi pour nous restaurer. La proposition vous concerne aussi damoiselle vampyre. Au fait, il me semble avoir oublié de me présenter. Je m'appelle Shinzô.

Celui-ci les conduisit donc jusque sa demeure, un peu à l'écart du brouhaha provoqué par toute l'agitation de la vente de bétail, laissa entrer les bêtes dans l'enclos prévu à cet effet qui était couvert avant la dégustation, s'effaça devant les deux dames et referma derrière elles.

Invité

Safina soupira de soulagement quand elle eut la confirmation que personne n'allait se taper dessus. La Vampyr n'aimait pas la violence surtout si elle avait démarrer pour une raison si... bête. L'elfe-vampyr accepta la proposition du vampyr après un instant d'hésitation et de méfiance et avait superbement ignoré l'intervention de Safina. Celle ci le remarqua mais n'y fit guère attention ; elle eut juste pour réaction de froncer les sourcils comme on l'avait ignorée.
Le Vampyr, après après avoir acheté quelques têtes de bétail, proposa à la vampyr de se joindre à leur repas et il se présenta avec politesse. Safina répondit après qu'ils furent arrivés à la maison de Shinzô :

- Et moi je suis Safina. Safina Eh'dra.

Ok, c'était pas dans ses habitudes de révéler son identité mais comme elle était en vacances... on s'en fichait certainement. Elle remercia Shinzô après un moment de silence :

- Merci de m'avoir invitée, mais vous n'étiez pas obligé de faire cela. Mais bon, cela me permettra de ne pas avoir à chasser !

Après ces paroles, elle sourit innocemment. Ben quoi ? La forêt était proche de chez elle, les autres vampyrs s'en fichaient certainement s'il y avait un Mouuu de plus ou de moins... de plus qu'elle n'était pas souvent là et qu'elle avait pris l'habitude, au grand mécontantement de ses instints de prédatrice, de se nourrir avec une cuillère et une assiette...
Safina se tourna vers l'elfe vampyrique qui n'avait pas placé un mot depuis l'arrivée chez Shinzô, et demanda :

- Et vous ? Quel est votre nom ?

La maison était dans un ameublement et un style qui faisait beaucoup penser au manoirs des petits nobles dans l'époque du XVIIIème sièckle sur Terre. Avec un toit en forme de V renversé recouvert de tuiles, et une grande fenêtre ronde qui était celle du grenier. Cela était pour l'apparence extérieure. A l'intérieur, tout était feutré. D'ailleurs les deux jeunes femmes remarquèrent vite que l'endroit, malgré la présence de tapis et autres tableaux ne faisait cependant pas surchargé et que la lumière rentrait bien à l'intérieur, dispensant presque d'utiliser des bougies pour illuminer la pièce même par ce temps maussade et pluvieux. L'hôte lança une flamme dans l'âtre, afin de permettre de réchauffer un peu tout le monde du déluge extérieur. La vampyre à la discrétion développée se présenta à son tour. Le remerciant de l'invitation à partager le repas.

- Avoir un peu de compagnie pour partager ce repas me changera un peu.

En effet, il devait y avoir de longues années que l'ex-lieutenant de la Brigade Noire n'avait pas eut à faire de discussion pendant un repas. Des années certainement. Dix ? Vingt ? Plus ? Il ne savait plus, cela remontait à longtemps en tout cas. Puis Safina demanda à la jeune vagabonde son prénom. L'un comme l'aute attendaient sa réponse.

Azilis fit une grimace (que les vampyrs ne parurent pas voir), l'intérieur était décoré bizarrement et on s'y sentait enfermé. Mais malgré tout la lumière passait bien, ce qui fini par rassurer la vagabonde. Elle avança et regarda un peu partout, intriguée pars les toiles peintes. Les vampyrs discutaient de choses qui échappaient totalement à la jeune fille. Jusqu’au moment où on lui demanda qui elle était. Ouille ! Il fallait que ça arrive. Mais tout de même elle n’allait quand même pas leur dire qu’elle était la fille d’une elfe et d’un vampyr ! C’était très mal vu la bas ! Surtout qu’elle était la fille d’une elfe bannie ! Alors elle décida de leur juste son prénom :

« Je m’appelle Azilis. »

Elle sentait bien que ça ne suffisait pas aux vampyr.

Tout le monde commençait à sécher un peu alors que la pluie continuait toujours à tomber en extérieur. On l'entendait d'ailleurs distinctement. Shinzô avait toujours eut plusieurs idées en tête évoquées par ses parents concernant la pluie. Comme quoi il s'agissait de la tristesse des dieux qui retombait sur le monde, ou bien encore des cordes lancées pour relier le Ciel et la Terre. Bien sûr, il connaissait aussi les réalités physiques qui provoquaient une situation dépressionnaires et créaient la pluie. Puisque le domaine des phénomènes météorologiques l'avait intéressé un jour. La dernière personne présente se présenta à son tour. Azilis. Eh bien au moins chacun connaissait il le nom des autres, ce qui serait plus simple pour la discussion. Mais il n'eut pas le temps de s'intéresser plus à celle qui l'avait précédemment traité de civilisé, le distinguant d'elle, que l'on toqua à la porte de sa demeure.

- Si vous voulez bien m'excuser, que je vois qui me rend visite.

Il se dirigea vers la porte et l'ouvrit, faisant entrer un courant d'air froid dans la vaste demeure. Face à la porte se trouvait une jeune femme, qui contrairement à eux tous ne semblait être qu'humaine. ses cheveux noirs étaient trempés par le déluge qui tombait à l'extérieur, et ses vêtements semblaient ressortir d'un assez long voyage. Pour éviter de la laisser se faire mouiller, et surtout pouvoir refermer la porte par rapport à l'air froid, il la fit entrer dans le corridor et referma la porte.

- En quoi puis-je aider une damoiselle qui voyage sous cet horrible temps ?

Pour un voyage ereintant c'en était un!Cela faisait trois jours que je marchait sans m'arreter et moi même ne comprenanit pas par quel miracle je tenait encore debout...J'était arrivée en krasalvie et une pluis drue se mit à tomber, se transformant rapidement en un déluge digne des film terriens qui parlait de la fin du monde.Au bout de quelque minutes il m'apparu que je ne pouvait continuer ainsi mais, tétue comme je suis, je rassembla mes forces pour avancer encore.Voilà comment je m'était retrouvée devant un maison, complétement vidée de mes forces, c'est à grand peine que je pû toquer pour demander le gite au habitants.Un hoimme ouvrit la prote et me demanda en suoi il pouvait m'aider.Moi pendant ce temps je luttait pour tenir debout.Ma fièrté l'emporta et je me contint encore.

-Pourriez vous m'offrir le gite et le couvert le temps que mes forces se reprènent du long voyage que je vient de faire?

En effet, le temps à l'extérieur était vraiment horrible. Et manifestement, rester sous ce temps trop longtemps pouvait vous transformer en pauvre âme trempée et frigorifiée jusqu'aux os. Celle qui lui faisait face semblait fatiguée, pour ne pas dire exténué à voir les traits qui tiraient son visage, et à entendre sa respiration qui était courte. Elle demanda le gîte et le couvert. Ce que le vampyr voulait bien lui accorder, car cela aurait été un grand défaut d'éducation que de refuser.

- Je vous en prie, nous allions justement nous mettre au repas, il y a amplement assez de nourriture pour une personne de plus. Je vais vous chercher de quoi vous sécher, et il y a un feu qui crépite dans la pièce principale.

L'hôte disparut donc le temps d'aller chercher de quoi pouvoir aider la jeune femme qui avança dans la demeure et tomba sur Safina et Azilis déjà attablées. Que de personnes différentes réunies à une même table. Le détenteur du Tenseiga revint donc avec une serviette.

- Je suppose que vous mangerez plus de la viande que boire du sang, je me trompe ?

Simple question de déduction, puisqu'elle était humaine, après si elle souhaitait effectivement plus un autre met, la jeune femme le ferait certainement savoir. On entendit un bruit de mécanisme léger. Shinzô vit bien que ses convives s'interrogeaient.

- Ne vous inquiétez pas, c'est juste le repas qui est en cours de préparation.

Il leur sourit, alors que des parties de la tables s'ouvraient et descendaient avant de revenir avec des assiettes remplies de viande prédécoupée pour Houna et Azilis, et des verres de cristal rempli de sang avec une étrange pompe devant les places de Safina et du propriétaire des lieux. Les pompes servant aux vampires pour se resservir du sang. C'était toujours plus propre lorsqu'il y avait des invités que de s'abreuver directement à la source.

- Je m'appelle Shinzô et voici Azilis et Safina.

Azilis était resté de marbre devant la détresse de l'humaine. C'était sa faute si elle n'avait pas su économiser son énergie. Quand ils s'assirent tous à table, la vagabonde lança un regard plein de méprit à Houna qui tremblait comme une feuille. Quand on lui présenta le morceau de viande elle le saisie brusquement et sortit un couteau pour découper en tranches sa nourriture. Elle piqua le premier morceau et le mordit à pleine dents. Comme ça faisait du bien de manger de la viande ! Depuis son voyage elle n'avait avalé que quelques fruits trop mures.

Tout le monde semblait rester silencieux et ne pas forcément vouloir engager la conversation. Cela était étonnant du point de vue de l'ex-lieutenant de la Brigade Noire. Avec des gens d'horizons si différents les uns des autres, il était certain que cela allait mener à de vastes conversation sur la vie quotidienne de chacun d'entre eux. Après tout, cela n'avait rien de dérangeant que des membres de différentes espèces mangent ensemble, puisque les uns et les autres montraient un respect réciproque. La jeune vagabonde qu'il avait bousculé semblait manifestement affamée, ce qui pouvait se comprendre, si comme était venu à le penser Shinzô, elle n'avait pas put bénéficier d'un vrai repas durant longtemps. Mais ce calme ajouter à l'ambiance déjà peut-être un peu trop lourde que faisait planer sur la ville le ciel nuageux déclenchant des trombes d'eau au dessus de leur tête. Dans une tentative de relancer la parole, le Vampyr posa une question pour le moins, bateau.

-Le repas vous plait il ?

Quand Azilis eu fini son morceau de viande, elle répondit au vampyr :

"Oui. _Azilis s'essuya la bouche_ Mais je me serais attendu à se qu'elle soit plus saignante. Se qui ne m'aurais pas déplu. » rajouta t elle en sourient.

Ce dernier sourire trahie ses origines : en souriant, elle avait découvert ses canines. Or ses canines étaient un peu trop longues pour appartenir à une elfe. Mais même si elle n'était pas si longue que ça, on pouvait facilement deviner qu'elle n'était pas qu'une elfe.

Après avoir repris quelque force houna se mit à manger sans dire un mot car elle était habituée à la solitude,aussi se fut avec un réel étonnement qu'elle entendit son hôte poser une question.

-Le repas vous plait il ?

-Oui.
répondit l'autre jeune fille avant de s'essuyer la bouche.

- Mais je me serais attendu à se qu'elle soit plus saignante. Se qui ne m'aurais pas déplu.

Elle sourit et houna découvrit avec stupeur des canines bien trop longues pour être humaine...ou quoi que se soit d'autre.Elle avait demander le gite à des vampyrs...la classe!Elle devint alors plus méfiante, sur ses gardes et répondit à la question de son hôte par une simple petite phrases.

-Rien ne m'a parut meilleur que cela.

Par definition le language d'houna était assez soutenu.Elle en avait pris l'habitude pour ne pas froisser son maitre...

En effet, au niveau des races, on ne pouvait pas dire que la jeune Houna soit en majorité. Et malgré le fait qu'en réalité personne de ce petit groupe ne se connaissait réellement, il y avait tout de même un point commun liant les autres, ils étaient soit totalement, soit partiellement Vampyr. Ce qui aurait put mettre mal à l'aise certaines personnes, mais manifestement pas la jeune femme face à eut. Sa manière de répondre tira un léger sourire à l'hôte des demoiselles en présence. Une telle tenue était toujours quelque chose qui lui plaisait lorsqu'il en était en présence. Cependant un point de détail le chagrinait.

- Je suis ravi de que cela puisse vous plaire, mais il ne me semble pas avoir saisi votre nom.

Et pour cause, puisque jusqu'à présent, la jeune femme ne l'avait pas donné.

Azilis aimaient de moins en moins la sorcelière. De toute façon elle détestait les être vivants au sang humain. Elle détestait aussi les vampyrs, les elfes, les nonsos... surtout les nonsos parce qu'ils ne respectaient jamais la nature. Mais bon, elle était bien obligée de les supporter. Quand le vampyr demanda à l’humain comment elle s'appelait, Azilis se rendit compte qu'elle ne connaissait pas le nom de sa voisine. La vagabonde se tourna vers la sorcelière.

Lorsque le vampyr me demanda mon nom j'eu un stupide reflexe.Je dû me retenir pour ne pas répondre "en quoi ça vous aiderais de savois mon nom?!" et se rabbatit sur une réponse plus sobre.

-Houna, juste houna

La réponse était légerement sybilinne mais houna n'y preta pas d'attention.Elle continua à manger sans plus se préoccuper des ses compagnons de tables.Elle était de mauvaise humeur...Elle n'aimais pas être dans un maison remplie de vampyr car, si ils l'attaquait elle serrait submerger par leurs nombre.

Houna. Il était au moins agréable de pouvoir mettre un nom sur ce visage. Mais à voir la manière dont la jeune femme se tenait, elle était soit pas très rassurée, soit sur ses gardes. Ce qui pouvait être compréhensible. Elle était une étrangère, dans une maison inconnue, entourée de personne qu'elle ne connaissait pas. Et dans un pays où le nombre d'humains au kilomètre carré devait frôler le zéro.

- Soyez tranquille, demoiselle. Vous ne risquez rien en cette demeure. C'est un terrain neutre et je ne tolèrerais aucun combat d'aucune sorte. Nous sommes réunis pour partager un repas tranquillement, et nous savons tous nous comporter de manière civilisée.

Son ton était resté calme et aimable, mais on sentait bien que derrière, tous devraient respecter cette simple règle de bienséance, quelque soit la race de la personne. Il voulait juste que tout se passe bien.

Azilis soupira discrètement. Ce vampyr était trop aimable avec l'humaines à son goût. Le "juste houna" laissait penser que la sorcelière cachait quelque chose. La presque-elfe essuya son poignard avant de le ranger avec les autres armes, c'est à dire : 2 dagues, 3 poignards, quelques fléchettes empoisonnées, une sarbacane et un arc miniaturisé. Le tout fabriqué à la main, d’ailleurs on le remarquait facilement. La vagabonde attrapa rapidement le gobelet vide se trouvant devant elle et le fit tourner dans ses mains pour mieux l'examiner.

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