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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: RuinesRuines :: Le Crépuscule des OmbresPartagez
 

 MK Ultra < Houna >

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Muffy


Muffy


MessageSujet: MK Ultra < Houna >   MK Ultra < Houna > Icon_minitimeDim 22 Aoû 2010 - 21:14

{ MK Ultra *
M U S E



    [ HJ : Je précise, avant de commencer. Je joue un peu Selena, mais dans ce contexte-ci, il s’agit d’un rêve. J’espère ne pas t’avoir dérangée en faisant cela, surtout après ce que je t’ai dit par MP… Mais c’est un rêve, okay ? é_è Et excuse-moi pour l’immense retard (impardonnable). Mais j’ai eu un… léger problème de compatibilité avec Word entre PC et Mac. Désolée !]

    Le repas du soir venait de prendre fin. Les Nonsos, le visage déformé par la peur, s’empressaient de débarrasser les longues tables. Les assiettes étaient emportées, ainsi que les verres. Soudain, un verre tomba sur le plancher de pierre. CRAC ! Le verre, vide heureusement, éclata. Tous se retournèrent : un des Nonsos avait pris trop de choses dans ses mains et avait fait tomber accidentellement un verre. Les Sangraves, attroupés autour, ricanèrent. L’un d’eux, plus grand, s’avança. Sa noire robe, ornée d’un cercle rouge vif malsain, démontrait tout son pouvoir. Ses bottes noires semblaient… encore plus noires que les autres, si une telle chose était possible. Quant à son masque miroitant, qui avait étrangement noirci, il cachait son identité. L’homme se tourna vers le Nonsos pétrifié. Il ne pardonnait pas facilement, oui, même pour ce genre de petites erreurs. Tous retinrent leur souffle… Le chef des Sangraves eut une moue ennuyée, puis ordonna à un Sangrave :
    « Toi, donne-lui dix coups de fouet, ça lui apprendra ». Il ajouta, moqueur : « Tu as de la chance que je sois de bonne humeur, gamin ».

    Car oui, il s’agissait d’un gosse d’à peine douze ans. Comment avait-il atterri ici ? On l’ignorait. Au fond, ce n’était une victime comme les autres. L’enfant se recroquevilla et Magister le laissa là. On s’occuperait de lui. Il quitta la salle à grands pas, bousculant ceux qui n’étaient pas assez rapides pour se tasser sur son passage. Maintenant que la soirée s’amorçait, douce et calme, il lui fallait trouver quelque chose pour s’occuper. Ces derniers jours, il s’ennuyait ferme. Il n’y avait rien à faire, et, le pire de tout : il était en manque d’inspiration. Pas pour écrire, d’ailleurs, il n’aimait pas écrire. Mais pour fomenter un plan machiavélique. Le but : capturer vivante la petite Duncan. D’accord, il avait échoué à maintes reprises. Mais il fallait réussir ! C’était le seul moyen d’obtenir plus de pouvoir et de contrôler AutreMonde. De réduire à néant les dragons, surtout. Alors, voilà, chaque nuit, il s’entêtait à trouver le plan du siècle… en vain. Les idées ne venaient pas. Était-ce parce que sa réserve de magie démoniaque commençait à faiblir ? Si c’était le cas, que faire ? Le Trône de Silur était maintenant vide de magie démoniaque. Et, de plus, il s’agissait d’un simple prototype. Ce n’était pas un vrai objet démoniaque. Donc, pour résumer tout cela, il fallait trouver un objet démoniaque chargé de magie pour trouver un plan génial dans le but de capturer les objets démoniaques. Slurk, trop mélangeant ! Au fond, il ne suffisait que de trouver un objet démoniaque. Super, mais comment ? En allant sur Google ? Ha, ha ! Mais oui ! Il n’aurait qu’à taper : « Emplacement d’objets démoniaques ». Sauf que ça, c’était une solution à la Terrienne. Il lui fallait trouver une meilleure solution. Sans compter qu’il ne savait pas comment se servir de Google. En fait, c’était un Sangrave qui avait vécu sur Terre autrefois, qui lui avait parlé de ce Google. * D’ailleurs, c’est quoi, Google ? * songeait-il, curieux. Il haussa les épaules et poursuivit sa route.

    Il pénétra dans le grand salon des Sangraves, où tous – hormis les Nonsos et les Boueux – avaient le droit de s’y reposer et de discuter. Une sorte de Discutarium… public. Dans la pièce spacieuse se trouvait déjà deux Sangraves, qui parlaient à voix basse et qui se turent carrément en le voyant entrer. Bon, il savait qu’il effrayait ses Sangraves, mais avaient-ils nécessairement besoin de se taire lorsqu’il entrait à quelque part ? C’en était quasiment insultant ! Magister soupira. Il pouvait toujours se rendre à ses appartements. Ah, ses appartements… Exactement là où Selena Duncan avait… disons, séjourné pendant dix jours. Dommage, elle était partie. Mais, bon. La veille, il s’était aventuré à se plonger dans ses souvenirs, et le résultat n’avait pas été… Heu, disons très viril. Et là, vu qu’il y avait deux personnes, se laisser aller encore une fois ne serait pas très bon pour sa réputation de « Méchant d’une série de bouquins ». Alors, il pinça ses lèvres, chose que les deux autres ne purent voir, et décida de s’asseoir. Mais pas à proximité des deux Sangraves. Loin d’eux. Comme ça, il aurait un semblant d’intimité. Oh, bien sûr, il pouvait bien aller dans sa chambre. Toutefois, comme il s’ennuyait, il était curieux de connaître le sujet de la conversation des Sangraves. Était-ce de lui qu’on parlait, raison pour laquelle on s’était tu à son entrée ? Franchement. Pourquoi parlerait-on de lui ? Enfin, il voulait dire, parler de lui, comme ça, quoi. Pourquoi parler en secret de leur Maître commun ? C’était louche. En tout cas. Magister, carré dans son grand fauteuil de cuir, attendit. La discussion ne reprit pas. D’ailleurs, il lui sembla qu’on était parti. Il tourna la tête : eh oui, plus personne. Génial. Maintenant, non seulement on se taisait à son entrée, mais en plus, on le fuyait. Sa cote de popularité montait vraiment en flèche.

    L’homme au masque, maintenant seul, ferma les yeux. Sa respiration, peu à peu, ralentit. Son corps se détendit aussi. Et, soudain, il s’assoupit. Et il rêva. Son songe était très insolite. Il se tenait debout, face à un miroir rectangulaire géant. Son reflet lui fut renvoyé, d’une clarté éblouissante. Et cela, sans le masque. Oh non. Où était son masque ? Sans cet accessoire, il se sentait… nu, à découvert. Il regarda autour : pas de masque nulle part ! Autour de lui, il n’y avait que du vide. Enfin, juste un plancher blanc qui semblait se prolonger à l’infini. Magister revint au miroir. Son propre visage lui fut retourné. Oui, c’était bien lui. Les mêmes cheveux blonds coupés court, le front dégagé. Les sourcils froncés, signe évident de son incompréhension. Et ses lèvres formaient une moue incrédule. Son corps musclé était vêtu de son habituelle robe grise très foncée. Où était-il, enfin ? Il cria :

    « Hé, ho ! Vous m’entendez ? »

    Magister commençait à perdre patience. Il eut envie de frapper le miroir et de le briser, mais à quoi cela aurait-il servi ? À rien. Alors, il se contenta d’attendre, encore et encore. Se passant la main dans les cheveux, quelques cheveux lui restèrent entre les doigts. Il secoua sa main, mais les cheveux, têtus, refusèrent de lâcher prise. Comme s’ils avaient une vie propre… Allons donc ! Mécontent, l’homme abandonna. Il n’allait quand même pas se battre contre des… cheveux. Ceux-ci, enroulés autour de ses doigts comme de minuscules serpents jaunes paille, étaient là pour rester, apparemment. Soudain, Magister vit une silhouette familière approcher. Mince, belle, c’était… oh, par les Limbes ! Selena ! Le Maître des Sangraves, malgré lui, se dandina. Il ne fallait pas qu’elle le voie, surtout sans son masque ! Ce n’était pas encore le moment du dévoilement. Alors, puérilement, l’homme démoniaque se cacha le visage de ses mains, crispé. Une main chaude se posa sur son bras. Oh, misère ! Magister garda ses mains contre son visage, priant pour qu’elle s’en aille… pour cette fois. Mais, lorsque ces mains lui prirent les deux bras et qu’elle lui baissa ceux-ci, Magister n’eut d’autre choix que de regarder la femme de sa vie. Enfin, si on oubliait Amavachirouchiva. Qui, techniquement, est une dragonne, pas vraiment une femme. Bon, d’accord, était une dragonne. Bref, lorsqu’il la regarda, il fut surpris de constater qu’il ne s’agissait pas de Selena. Pourtant, il avait bien reconnu sa fine silhouette et ses cheveux bruns bouclés ! C’est sûr, c’était un rêve. Ce que c’était cruel, les rêves. Car au lieu de voir Selena, il vit… Tara Duncan. * Oh, ne me dites pas qu’elle en vient même à pourrir mes rêves ! * râla-t-il. Certes, l’un de ses objectifs était justement de mettre la main sur elle. Sauf qu’il rêvait, ce n’était pas réel. Et ensuite ? La blondasse lui sourit, et ce, machiavéliquement. Jamais Magister n’avait vu un tel sourire sur le visage de la… « gentille » Tara. La jeune fille sortit de sa poche une amulette, l’incrusta sous sa peau, sous son poignet et un masque miroitant vint lui cacher entièrement le visage. Oh, mince. C’était elle qui avait pris son masque… enfin, son amulette. La voleuse. Magister vint pour la saisir violemment par l’épaule, mais Tara bloqua agilement son geste et lui enleva les cheveux sur ses doigts. Ah ? Elle était sympathique, finalement. Voilà, débarrassé de ces cheveux ! Sauf que ce que dit ensuite Tara ne fut guère rassurant. Sa voix était déformée, était devenue masculine. Supers, les effets sonores. La blonde déclara : « De la même manière que je t’ai enlevé ces cheveux, Magister, un jour, je t’enlèverai ton masque et la vérité sera dévoilée. Tiens-toi prêt ». Puis, elle partit tout bonnement en fumée. Abasourdi, Mag’ n’avait rien dit. Cette voix, bon sang. Tara avait la voix de Danviou ! Comment était-ce possible ? Le fantôme de Danviou était-il revenu pour le hanter ? Ha, ha ! Sottises que tout cela ! C’est alors qu’il se réveilla, quittant le miroir et la vue troublante de son propre visage.

    Il ouvrit les yeux, confus. Bon sang, il s’était vraiment endormi ? Il avait rêvé ? Combien de temps ? La nuit devait forcément être déjà tombée. Le problème, lorsqu’on s’endormait trop tôt, c’est qu’on risquait de se réveiller au beau milieu de la nuit et d’être ensuite incapable de se rendormir. Apparemment, c’était ce qui venait de se passer. Joie totale, yeah. Magister roula les yeux et se redressa sur son fauteuil. Il était toujours seul. En tout cas, ce songe était dingue. Il avait rêvé de Tara qui disait lui retirer son masque un jour. Légèrement inquiet, il leva son poignet à la hauteur de ses yeux. Ouf ! L’amulette d’Amava était toujours bien en place. Non, mais ! Ce n’était pas un rêve, mais un cauchemar.
    « Tara Duncan, je te hais », marmonna-t-il entre ses dents.

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Karin Silavi


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MessageSujet: Re: MK Ultra < Houna >   MK Ultra < Houna > Icon_minitimeLun 23 Aoû 2010 - 18:50

[pas grave du tout^^]

Houna passait à présent son temps dans les couloirs... Elle refusait chaque mission que Magister lui envoyait et elle ne voulais pas risquer de le croiser...Les signes étaient trop évidents... Il avait tuer sa mère alors que celle-ci était l'une de ses plus ferventes sangrave à cause d'une mission ratée... Houna aurait pu comprendre mais elle avait fait quelque recherche et avait découvert que deux personnes étaient sortie vivantes de cette mission : Déria et sa mère. Déria avait rejeter la faute sur la mère d'Houna alors que celle-ci n'était pas responsable et elle avait payer au prix fort les erreurs de Déria... Houna écumait de rage rien qu'en pensant à cette femme. Elle se retint d'envoyer un énorme coup de poing dans le mur, ce qui n'aurait bien entendu servit à rien... Elle passa une main dans ses cheveux noirs de jais coupés en carré plongeant qui lui avaient de nombreuse fois servit en mission pour séduire des gardes ou autres et continua son chemin. Elle croisât deux sangraves qui s'éloignait précipitamment de la pièce où ils pouvaient se réunir. Pourquoi s'en allait-ils comme ça? Qui fuyait t-ils? Ou quoi? Houna décida d'aller jeter un œil là-bas. Arrivée à la porte elle jeta un regard rapide à l'intérieur par pure précaution et bien lui en fit! Il était là, celui qu'elle fuyait depuis une semaines , celui qu'elle aimait depuis plus de trois ans , celui qui lui avait parfaitement fait comprendre qu'il le savait , celui qui avait tuer sa mère...Magister. Il semblait ne pas l'avoir vue... Elle jeta un autre regard prudent, c'était étrange mais il semblait ne pas avoir bouger d'un pouce... Est-ce qu'il...dormait? Elle se décida à entrer, après tout si il dormait elle pouvait l'approcher en toute sécurité... Elle se figea en voyant qu'entre temps il s'était réveiller... Elle le fixa, déglutit et murmura.

-Magister...
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Muffy


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MessageSujet: Re: MK Ultra < Houna >   MK Ultra < Houna > Icon_minitimeDim 29 Aoû 2010 - 20:18


    Il fit volte-face. Son masque vira légèrement au rouge. Bon, pourquoi le dérangeait-on ? Ne pouvait-il pas se reposer en paix ? Apparemment, non. D’accord, d’accord, il allait faire son sociable et parler à cette femme. Ah oui, cette jeune femme-là. Houna. Ha, ha ! À l’instar du Chasseur, elle s’intéressait à lui. Et pas qu’amicalement ! C’était très drôle, de la voir toute gênée en sa présence. Quoique récemment, il ne l’avait guère vue. Elle devait le fuir, se cacher. Encore plus drôle ! Et voilà que, d’un coup, elle venait le voir. Dans quel but ? Pourquoi ne pas se montrer durant environ… une semaine, environ, puis tout à coup, venir à lui ? Cela était louche. Magister trouvait cela louche, mais amusant en même temps. Il ne comprenait pas la fascination qu’il semblait exercer sur les femmes Sangraves. Son visage était masqué, enfin. Quant à sa personnalité, disons franchement qu’elle n’était pas très noble. Peut-être le fait qu’il se rebelle plaisait aux femmes. Qu’il soit cruel les attirait. Curieux, quand même. Lui qui pensait qu’en général, les personnes du sexe faible préféraient les hommes galant, et tout, et tout. Ah bon.

    Bref, oui, il vit bien la silhouette d’Houna se détacher dans l’ombre. Et sa voix, un peu incertaine, prononcer son nom : Magister. Il eut envie de répliquer, taquin : « Présent ! ». Sauf qu’en fait, la blague n’était pas si drôle que ça et que franchement, il n’avait pas envie de rire. Que voulait la brunette ? Lui parler ? Pas trop longtemps, il espérait. Il tenait à passer sa soirée en solitaire. D’accord, il était dans un salon public, mais alors ? Les Sangraves qui avaient subitement quitté le salon prouvaient bien qu’on comprenait assez bien son désir d’être seul. Haha, surtout pas d’humour noir ! En tout cas. Parce qu’il fallait bien répondre de quoi, Magister répliqua, acerbe :

    « Oui, quoi ? »

    Il n’avait pas du tout l’intention d’y aller de main morte. Pas de douceur dans ses paroles. C’était son habitude. Y aller cruellement. Cela déstabilisait toujours. On le craignait et le spectacle était très marrant. Des lacs de terreur apparaissaient dans les yeux de ses victi… de ses interlocuteurs, voilà. Alors, si Houna pensait qu’il allait faire exception avec elle, elle se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’au c… enfin, jusqu’aux fesses. Et pourquoi lui parlerait-il plus gentiment à elle ? Parce qu’elle était follement, irrationnellement, éternellement, amoureuse de lui ? Oh, non ! C’était mieux de la faire souffrir. Comme ça, elle saurait à quoi s’attendre. D’ailleurs, tout AutreMonde était au courant de l’amour qu’il éprouvait pour Selena Duncan. Selena, pas Houna. Légère nuance.

    D’un geste impatient de la main, l’homme lui désigna un fauteuil posé devant le sien, sans un mot. Qu’elle asseye donc ! Qu’ils parlent un peu. Contre le gré de Magister, parce qu’il avait d’autres choses à faire que de perdre son temps avec un de ses Sangraves. Mais bon. Pas vraiment le choix. D’abord, que voulait-elle ? La réponse viendrait sous peu, mais cela l’intriguait beaucoup. Car il était très rare qu’on vienne à lui comme ça. Habituellement, on l’évitait. On ne voulait pas tomber sur lui. Hormis Snow, son bras droit et quelques-uns, on le fuyait, oui. C’était comme ça. Et puis, en vérité, Magister devait avouer que cela lui plaisait bien, de faire peur à autrui. L’effet de supériorité éprouvé alors était… jouissif.
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MessageSujet:    MK Ultra < Houna > Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 18:03

Oui, quoi ?

Très bien....Il ne voulais pas discuter et c'était clair... Houna soupira. Il lui indiqua d'un signe de la main le siege en face de lui. Elle s'approcha et se placa face à lui, dérière le fauteuil. Elle ne pouvais s'asseoir devant lui car elle se savis incapable de tenir face à sa voix aussi près de lui. Elle opta pour une approche assez directe...Elle ne pouvais rester dans cette forteresse où chaque chose, chaque personnes qu'elle croisait lui inspirait la plus grande révultion.

-Très bien, vous n'avez pas envie de me parler et moi non plus, que les choses soit claires.
Elle marqua une petite pause, tentant de déceler quelques réaction chez l'homme masquer mais, justement à cause du masque, elle ne put rien deviner. Mais elle savait pas mal de chose. Elle savait pour Amava, pour Selena, pour Selemba...Bref...Elle était, et elle insisitait sur le passer du verbe, ce que les nonsos qualifiaient de "groupie". Elle se décida à reprendre sa tirade qu'elle avait couper en prennant son courrage à deux mains.

-Vous avez surement remarquer que je refuse sistèmatiquement les missions que vous m'envoyer depuis plusieurs semaines.

Elle regretta immédiatement ses paroles...Elle ne voulais pas etre amenée à le lui dire tout de suite... Elle se mordit la lèvre et attendit sa réaction.
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MessageSujet: Re: MK Ultra < Houna >   MK Ultra < Houna > Icon_minitimeLun 13 Sep 2010 - 3:33


    La Sangrave s’approcha alors et se plaça… derrière le fauteuil. Surpris – mais il n’en laissa rien paraître – le chef des Sangraves leva les sourcils. Certes, il n’était pas vraiment surpris. Car ce que ressentait Houna pour lui était irrationnel. C’était… quelque chose entre l’admiration et l’amour. Admirer le pouvoir qu’il avait. Et l’aimer, lui. Pathétique. Irrationnel. Mais c’était ainsi. La femme s’était donc placée derrière le fauteuil, non dessus, comme il l’avait invitée. Il ne savait pas qu’il l’intimidait autant. Bien sûr, il était intimidant. C’était un fait, un constat. Mais après ? Il était comme tout le monde ici, au fond. Quelqu’un qui s’efforçait de vivre, transportant derrière des souvenirs amers, des souvenirs douloureux. Un lourd passé qu’il cachait. Que des secrets. Un jour, certainement, il enlèverait son masque. Tout le monde saurait qui se cachait derrière. Mais personne ne saurait en entier tout ce qu’il avait vécu. Personne ne pourrait le comprendre. C’était des expériences ineffables. Qu’on ne pouvait expliquer avec des mots. Ainsi était la vie. On le respectait, l’admirait, le redoutait. Quant à l’aimer… Pour tout ce qu’il avait fait jadis, soit on le respectait, soit on le méprisait. De toute façon, respect ou mépris, cela lui était égal. Il se fichait bien de l’opinion publique. Tout ce qui importait, c’était d’atteindre les buts qu’on s’était fixés. C’était tout. Alors, pourquoi des gens… l’aimeraient ? Pourquoi donc ? Qu’avait-il fait pour mériter une telle attention ? Rien de bien joli. Évidemment, l’amour était complexe. On ne choisissait pas qui on aimait. C’était comme ça. C’était donc ce que, apparemment, la brunette ressentait ? Pourtant, ce n’était pas réciproque. Oh, il n’éprouvait pas la moindre étincelle d’amour pour elle. Sauf qu’il pouvait comprendre sa douleur, même s’il n’en montrait rien. Car lui-même était dans une telle situation. Aimer quelqu’un qui ne vous aime pas. C’était à devenir dingue.

    La femme prit la parole. Ce qu’elle disait n’était pas tout à fait vrai. Si elle n’avait pas envie de lui parler, que faisait-elle actuellement, dans ce cas ? Et puis, il voulait bien lui parler, si ce qu’elle avait à dire était important. Pas des choses banales et ennuyeuses, s’entend. Sinon, elle recevrait une correction pour l’avoir dérangé pour rien. Tsst, que les choses soient claires. Même s’il s’ennuyait, l’homme ne voulait pas entendre quelqu’un lui raconter des bêtises. Alors il attendit que l’autre poursuive. C’était elle qui était venue vers lui. Inutile de l’encourager. Il ne l’encouragerait pas à parler. C’était plus drôle ainsi. La voir se forcer à parler. À chercher les bons mots. * Mais oui, mais oui, petite chose, parle donc, que je rie ensuite * ricana-t-il mentalement. Un moment, en silence, passa. Et Houna continua. Enfin, il était temps ! Et ce que c’était amusant, ce qu’elle disait. Évidemment, qu’il l’avait remarqué ! Il avait aussi constaté qu’elle l’évitait. Signes lourds de sens, à vrai dire. Cela ne faisait que confirmer le fait qu’elle l’aimait… beaucoup. Fait plus amusant : elle se mordit la lèvre. Elle regrettait donc ses paroles. Il répondit donc, faussement ennuyé :

    « Bien sûr. C’est fort ennuyant. Comment dois-je réagir face à toi, qui ne m’obéis plus ? »

    Question assez directe. Et puis, qu’est-ce qui lui prenait, à Houna, de parler de ça, d’un coup ? Voulait-elle s’excuser ? Lui demander pardon ? Haha, lui dire carrément qu’elle l’aimait ? Non, inutile : il le savait déjà, même si le sujet n’avait jamais été abordé. N’empêche, c’était pour le moins inhabituel, que quelqu’un vienne le voir, comme ça. Pour venir lui parler de ça. Seule Houna avait un tel comportement. Les autres lui obéissaient au doigt et à l’œil. Même Selemba, son Chasseur, qui l’avait en haute estime, faisait tout ce qu’il lui ordonnait. Elle était efficace. Voilà pourquoi elle comptait parmi les Sangraves auxquels il pouvait le plus se fier. Il savait qu’elle ne le trahirait pas. C’était très bien comme cela. Quant à Houna… Elle le fuyait, tout bonnement. Et c’était drôle. Il se carra davantage dans son fauteuil, puis leva la tête, la dévisageant longuement. Même assis, même placé plus bas qu’elle – elle ne pouvait être à sa hauteur, vu qu’elle était restée debout – il restait cruellement dominateur. Comme toujours. Il affichait un grand sourire, prouvant qu’il savait qu’elle l’aimait. Le masque cachait le sourire, mais bleuit. Eh oui, car il était très sensible au moindre changement d’humeur de son porteur. Ce dernier aimait persécuter et humilier autrui. Il le montrait derechef avec Houna.

    Pauvre petite chose ! Elle aussi en avait vécu, des choses. Oh, pas aussi horribles que lui, c’était certain. Ce qu’il avait vécu était unique. La première de toute l’histoire. Quel honneur. Pas de quoi s’en vanter. Ah ! Et puis, à quoi bon de s’apitoyer sans cesse sur le passé ? La vie était faite pour les vivants. Pas pour les morts. Sauf qu’on ne pouvait s’empêcher d’y penser, aux morts. Inévitablement. C’était comme ça. Bref, non, elle n’avait pas eu la vie rose, Houna. Il s’était renseigné sur son compte. C’était la vie d’une défunte Sangrave, Sangrave qu’il avait punie par la mort. À cause de l’échec d’une mission, avec Deria. Deria avait survécu. Pas la mère d’Houna. Et alors ? La vie était injuste. Et on finissait tous par mourir un jour ou l’autre. Alors si cette femme n’était pas morte ce jour-là, ça aurait été un autre. Point à la ligne. Il ne le regrettait même pas. Et Houna, dans tout ça ? Elle savait qui était le meurtrier de sa génitrice. Forcément, elle le savait. Mais elle l’aimait. Amour… ou haine ? Certains diraient que la ligne était mince entre ces deux concepts. Mais lui… Non, lui n’approuvait pas. Car jamais, au grand jamais, il n’aimerait les dragons. Il les haïssait, du plus profond de son être. D’une haine impossible à imaginer. Oh, il avait déjà tué des dragons par le passé. Ceux qui l’avaient torturé, par exemple. Et un paquet d’autres. L’assassin d’Amavachirouchiva avait péri, grâce à Chem. Le frère de sang de la dragonne avait trépassé. Et l’avait torturé, aussi. Juste parce qu’un humain – lui – avait découvert l’existence des deux objets démoniaques que les reptiles gardaient. Ah, ils étaient fous, les dragons. Mais un dragon vivait encore. Chem. Le dragon bleu qui lui avait donné trop de pouvoir. Pouvoir dérisoire comparé à celui qu’il avait actuellement, mais quand même…

    Il aurait aimé tuer de ses propres mains le dragon noir. Mais bon. Il était mort de toute façon. Inutile d’y penser. La mort. La naissance. La mort. La naissance. Les abîmes de la pensée, comme disaient les philosophes terriens. La création. La destruction. Lui, il préférait détruire. Il aimait détruire la vie. Éliminer ceux qui le gênaient. À tout prix. Se débarrasser des gêneurs avant que ceux-ci ne se débarrassent de lui. Belle mentalité. Mais elle était néanmoins vraie. Sur ce monde, soit on envoyait le monde en OutreMonde, soit on y était envoyé soi-même. C’était ça, survivre. Survivre, ce n’était pas dire : « j’ai échappé à plein de misères et je suis heureux dans la vie ». Non, c’était plutôt : « j’ai tué ceux qui se sont dressés sur mon chemin et j’ai continué de vivre ». Échapper aux misères quotidiens, ce n’était que de la chance. Rien de plus. Lui, il n’avait guère eu de chance. Jour après jour, il s’enfonçait dans les ténèbres. Seul. Ne s’avouant nullement vaincu. Non, il ne baissait jamais les bras. Il persévérait vers son but. C’était dur. Mais c’était ça, la survie.
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MessageSujet: Re: MK Ultra < Houna >   MK Ultra < Houna > Icon_minitimeMer 29 Sep 2010 - 18:14

« Bien sûr. C’est fort ennuyant. Comment dois-je réagir face à toi, qui ne m’obéis plus ? »

Houna du se retenir pour ne pas lui décrocher une magnifique droite ce qui, d'une part à cause de la distance qui les séparait, était totalement innutile et, d'autre part totalement suicidaire. Elle entreprit donc de se calmer et digèra longuement la réplique couverte d'orgeuil qu'il vennait de lui servir. Il s'imaginait donc que tout le monde se devait de lui obeïr?! Donc d'accord elle lui avait "donner" son allégance pur et simple...Mais quand même! Bref... Elle inspira profondément et s'arma de courage. De toute façon elle devrait passer par cette case à un moment où à un autre...

-C'est justement la question de mon obeissance que je viens remettre en cause...


Houna venait de franchir le pas... Cet..."entretient" allait surement mal se finir mais bon...Elle ne supportait plus tout ce gris...Elle ne mettait plus sa robe grise que pour sortir de sa chambre, et expérimentait d'autre couleurs qu'elle n'avait jamais portée, elle ne voulais plus tuer pour lui...Bref...ça ne pouvais plus continuer ainsi...
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MessageSujet: Re: MK Ultra < Houna >   MK Ultra < Houna > Icon_minitime

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