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 Angie Conley [M]

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AuteurMessage
Gabriel


Gabriel

Age du personnage : 42

Familier : Aucun
Couleur de magie : Bleu marine
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Boxeur professionnel
Résidence : Appartement pas cher à Tingapour

MessageSujet: Angie Conley [M]   Angie Conley [M] Icon_minitimeDim 10 Juil 2016 - 18:12


  
  

  Angelina Blue Conley

  La vengeance est un plat qui se mange froid.

  
Derrière l'écran

  

 Prénom (ou pseudo) : Germaine.

 Âge : 19.

 Avez-vous lu les Tara Duncan ? Si oui, quels tomes ? Les huit premiers.

 Vos activités préférées : Chanter la danse des canards à tue-tête dans ma chambre en balançant mon popotin.

 Vos groupes/artistes de musique préférés : Maroon 5  ♥  

 Vos livres/auteurs préférés : J'en ai beaucoup, je saurais pas dire. Mais j'en profite pour dire que les Conley ont été très inspirés, entre autres d'un bouquin que j'ai beaucoup aimé, qui s'appelle Nous, les Menteurs, d'Emily Lockart ! :-D

 Vos films/réalisateurs/acteurs/séries préférés : LOST. Lost, Lost, et aussi Lost. Oh et, Lost aussi. Et Supernatural. ♥
Mais je regarde aussi TWD, Doctor Who, Revenge, X-Files, OITNB, Buffy, plein d'autres, j'ai vu aussi Heroes, Community, et bref parlez-moi de séries tant que vous voulez, j'aime les séries :-D

 Où habitez-vous ? (Simplement dire le pays.) Sur Mars. Troisième porte juste après le rond point.

 Ce que vous préférez dans les forums : Vous ♥

 Est-ce votre premier forum ? Oui je suis une petite newbie.

  

  
Votre Personnage

  

 Nom : Conley.

 Prénoms : Angelina Blue.

 Surnoms : Angie.

 Sexe : F.

 Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle.

 Race : Thug.

 Âge du personnage : 28 ans.

 Métier : Secrétaire.

 Niveau de magie : Normal.

 Niveau de combat : Plutôt élevé.

 Familier : Aucun.

 Histoire :

Je m'appelle Angelina Blue Conley. Angie, comme on préfère m'appeler le plus souvent. Fille unique d'une grande et riche famille thug appartenant à la haute bourgeoisie et résidant en Spanivia. Riches et distingués de génération en génération, les Conley n'obéissent qu'à une seule et même règle d'or : briller. Éblouir. Épater. Paraître plutôt qu'être. L'apparence plutôt que le sentiment. La réputation plutôt que la vérité. Peu importe les soucis, l'important était de paraître bien. Normal. Sourire chaque fois que l'on est triste. Rire chaque fois que l'on a peur. Danser chaque fois que l'on souffre. Il faut montrer que tout va toujours pour le mieux au sein de notre famille. Que tout le monde y était heureux.

J'étais heureuse. Bien sûr, on connait tous nos petits tracas. Mais je les cachais au fin fond de mon être et ils finissaient par me passer. J'étais heureuse. J'avais des parents aimants et je ne manquais de rien. Mère avait engagé différents professeurs pour qu'ils m'enseignent les sciences, l'histoire et les langues. Père prenait soin lui-même de mon éducation physique. Cultiver le corps et l'esprit. Ainsi étaient les maitres mots. Être beaux, être forts, être intelligents. Briller.  Épater. Éblouir. Chaque jour devait nous rapprocher un peu plus de la perfection. Chaque jour était un jour de pression. De stress. Mais rien ne devait le montrer. Tous les dimanches, nous invitions du monde à déjeuner, à moins que nous ne soyons nous-mêmes invités. Ce n'était pas forcément des personnes que nous aimions vraiment. C'était simplement des familles du même rang que nous, avec qui il était stratégique de bien s'entendre. Parce que ça paraissait bien.

J'approchais de mes dix-huit ans et je n'avais encore trouvé aucun homme avec qui partager ma vie. Pour ma famille, c'était problématique. Très problématique. Si je ne trouvais pas un mari bientôt, on allait commencer à se poser des questions. À penser que quelque chose ne tournait pas rond chez moi, que je finirai peut-être vieille fille et sans enfants. Pour une famille qui ne donnait de l'importance qu'à l'image qu'elle renvoyait, cette situation était impossible. Mes parents décidèrent alors de me trouver eux-mêmes un homme bon et digne de m'épouser. J'acceptais sans protester. Pourquoi protesterai-je ? C'était ainsi que j'avais été éduquée, et il n'y avait rien de plus normal à cela. Après tout, il s'agissait de sauver l'honneur de la famille. Deux semaines plus tard, Mère vint me voir pour me parler.

« Te souviens-tu d'Henry Dubon ? Il est déjà venu déjeuner à la maison avec son père, Hector Dubon. »

J'acquiesçai. Je me rappelais vaguement de lui. Pour autant que je me souvienne, Henry n'avait rien d'exceptionnel. Un peu simplet et d'apparence banale, je ne lui avais trouvé que très peu d'intérêt. Il n'avait pas l'air bien méchant, mais le charme lui faisait défaut. Je peinais même à converser avec lui. Mère afficha un large sourire et m'annonça qu'elle comptait l'inviter déjeuner ce dimanche afin que je fasse mieux connaissance avec lui. Elle ajouta qu'il était l'homme qu'il me fallait. Célibataire, riche et à peine plus vieux que  moi. Il ferait un mari parfait. Je n'étais pas de cet avis. Mais je ne contestai pas. Je me contentai de montrer mon plus beau sourire et d'assurer que tout le plaisir était pour moi. Je crois qu'elle savait que je mentais. Mais ça ne faisait rien. Dans notre famille, le mensonge est habituel. Pire. Il est recommandé.

Je m'habillai donc ce dimanche de la plus belle robe que je trouvai dans mon armoire et attendis l'arrivée d'Henry. Son luxueux tapis volant le déposa à l'heure prévue devant chez nous et il se présenta à nous de manière très courtoise. Le mari parfait, pour reprendre les mots de Mère. On l'invita à s'asseoir à la table tandis que notre pianiste, un jeune thug du nom de Tom, jouait un air mélodieux. Je m'ennuyais tout le repas. Bien entendu, il ne fallait pas que cela se voit. Mais je m'ennuyais. J'étais bien plus absorbée par la façon dont les vingt doigts de notre musicien couraient sur le piano que par les lassantes phrases que m'adressait Henry. Mais je me forçais tant bien que mal à rester polie et sourire jusqu'à son départ. Mère me demanda ce que je pensais de lui. Je répondis ce qu'elle voulait entendre.

« Très bien. Il semble être l'homme idéal. »

Le soir même, je n'arrivai pas à dormir. Je pensais à Henry Dubon et à ses phrases monotones, à son visage plat et ses yeux ternes. Je pensais qu'il était sans doute l'homme qui partagera ma vie, l'homme qui deviendra le père de mes enfants. Celui avec qui je serais jusqu'à la fin de mes jours. Bien sûr, il n'était pas question que je le refuse. On ne pouvait pas envisager que je reste seule. Il fallait briller. Garder la réputation et la richesse. Sauver l'honneur de notre famille. Ne parvenant pas à trouver le sommeil, je sortis de ma chambre et descendis au rez-de-chaussée. Je me dirigeai vers la terrasse pour prendre un peu l'air lorsque j'entendis du bruit dans la grande salle. Alertée et sur mes gardes, j'avançai prudemment vers la porte et glissai un coup d'œil dans l'entrebâillement. Il y avait quelqu'un dans la pièce. Je reculai et partis prendre un couteau dans la cuisine. Puis j'ouvris la porte de la grande salle en grand et tendis le couteau devant moi. Je le rebaissai aussitôt. Tom. C'était juste Tom. Le pianiste. Je soupirai, le cœur battant. Il m'avait fiché une peur bleue. Je cachai immédiatement ma grimace effrayée derrière un ton plus sévère et lui demandai ce qu'il faisait là.

« Rien de grave. Je m'entraîne simplement. »

Il expliqua que mon père lui avait donné l'autorisation de rester le soir tant qu'il le souhaite pour réviser et composer ses morceaux. Peut-être mentait-il. Peut-être était-il juste en train de voler tel ou tel objet qu'il aurait pu revendre pour une belle somme de monnaie. Peut-être. Mais je vis sur son visage quelque chose que je n'avais encore jamais réellement vu sur personne d'autre. Un sourire. Un vrai sourire. Pas un sourire figé dans un mensonge que personne ne croyait vraiment. Un sourire sincère. Et alors, peu m'importait qu'il se soit moqué de moi ou qu'il ait inventé son histoire de toute pièce. Je voulais lui faire confiance. Il me désigna son instrument et me demanda si je voulais essayer. Je m'assis sur le banc près de lui et posai mes quatre mains sur le clavier. Il guida mes doigts sur les touches et m'encourageai tandis que la mélodie catastrophique que je produisais sortait du piano. Ça le faisait rire, et il avait un rire si pur que je riais aussi.

Chaque nuit, je descendais le voir. On jouait ensemble et on discutait. Nous avions une très grande maison et les murs étaient tous insonorisés. Père et Mère n'avaient donc aucune chance de nous entendre depuis leur chambre. J'étais fascinée par celui que j'appelais désormais mon petit pianiste. Fascinée par son rire, ses yeux, son visage, sa voix. Par la façon dont ses doigts couraient sur les touches de son piano. Il me racontait des histoires drôles, et tristes, et vraies. Et je l'écoutais, et je pouvais l'écouter me parler encore et encore, et je lui parlais aussi, et pour la première fois de ma vie j'avais l'impression d'exister. De ne plus être simplement une image, un pantin. Pour la première fois de ma vie, j'avais l'impression d'être plus que de paraître, j'avais le sentiment d'être moi et de pouvoir l'être. J'étais moi et il était lui, mon pianiste, mon cher petit pianiste. Si rieur que j'en riais. Si adorable que je l'adorais. Le jour, bien sûr, je ne disais rien. Personne ne devait savoir que je voyais un de nos employés. Il était mon secret. Tout Conley qui se respecte avait ses secrets. L'important était qu'ils soient bien gardés.

Un dimanche sur deux, Henry venait déjeuner à la maison. Un dimanche sur deux, je devais me préparer pour paraître jolie, intelligente et surtout, surtout, intéressée. Mais Henry, ce pauvre Henry, il n'avait rien chez lui que j'aimais. Il était plat et sans intérêt, aussi pathétique qu'ennuyant, aussi stupide que désolant. Plus les semaines passaient et plus il m'insupportait. Et je me sentais minable de devoir faire semblant de l'apprécier tandis que Tom, mon Tom, jouait imperturbablement sur son piano juste à côté de nous. Plus j'aimais Tom et plus je détestais Henry. Plus je détestais Henry et plus j'aimais Tom. Et en secret, je le dévorais du regard, lui et son sourire sincère qui me donnait envie de rire, et cet éclat dans ses yeux qui me donnait envie de croire à l'éternité. Si seulement on pouvait être éternels.

Mais rien n'est éternel. Quelques mois plus tard, Henry me demandait en mariage. Je ne pouvais pas refuser, pas devant mes parents. Ils me voyaient déjà comme leur plus grande fierté, moi, Angelina Blue Conley Dubon, femme d'un homme riche et prétendument intelligent. Ce mariage, c'était l'honneur de la famille. L'occasion de briller. Ils ne supporteraient pas un refus. Certainement pas pour un petit pianiste. Mais je n'avais aucune envie d'épouser Henry Dubon. Aucune envie de passer le restant de mes jours à ses côtés, à sourire et prétendre l'aimer. J'avais donc un choix à faire. Tom, ou Henry. Sacrifier mes désirs ou la réputation des Conley. Après de longues discussions nocturnes à ce sujet avec mon petit pianiste, je pris enfin ma décision. Quelques jours avant de donner ma réponse à Henry, j'allai voir Mère et lui annonçai :

« Je n'épouserai pas Henry Dubon. »

Devant son visage affolé, je lui expliquai non sans difficulté que j'avais un autre homme en tête. Je lui racontai tout, les yeux baissés vers le sol, fuyant son regard déçu. Je venais de devenir la honte de la famille. Quand j'eus fini, elle resta silencieuse pendant des secondes qui me parurent être des années. Puis elle répondit enfin.

« Bien. »

Je relevai la tête, surprise. Elle me dit que c'était mon choix et qu'elle se devait de le respecter, qu'elle en parlerait à Père et s'assurerait qu'il approuve. Je restai figée quelques temps. Je ne m'attendais pas à cette réaction. Elle tourna les talons et partit dans sa chambre, me laissant seule dans la grande salle, immobile, interdite. Je repris lentement mes esprits et fis de même, le cœur léger.

Le lendemain, Tom ne vint pas. Ni les jours suivants. Au bout de quelques jours, on nous apprit sa mort. Un accident de tapis avait entraîné sa chute mortelle dans un ravin. Je ne voulais pas l'entendre au début, mais il a fallu que j'affronte cette réalité en face. Mort. Il était mort. Mon Tom, mon pianiste, si beau, si vivant, il était mort. Je m'effondrai à genoux sur le sol, en larmes. Jusqu'à ce que Mère m'ordonne de me relever. Parce que j'étais une Conley et que je ne devais pas paraître faible. Je n'étais pas faible. J'étais dévastée. On nous affirma que Tom était ivre au moment de l'accident. Il aurait perdu le contrôle de son tapis et serait tombé. Il y avait un détail cependant qui me perturbait. Tom ne buvait pas. Pas par prudence, mais parce qu'il ne supportait pas le goût de l'alcool. L'histoire ne collait pas. Le matin du dimanche, Mère vint me voir pour me parler. Elle se dit désolée pour la mort de Tom. Je ne la croyais pas. Elle ajouta :

« Il n'y a donc plus de raison pour que tu refuses la proposition d'Henry Dubon. »

Elle esquissa un demi-sourire, très léger, presque invisible, mais je le remarquai. Et je compris. Tom n'était pas simplement mort. Il avait été assassiné. Elle l'avait tué. C'était tellement évident qu'il n'y avait pas même l'ombre d'un doute. Je ne savais pas comment, mais elle s'était débrouillée pour injecter de l'alcool dans son sang et le faire tomber dans le ravin. Mon visage resta quelques instants figé dans une expression d'horreur. Puis je m'efforçai à sourire et à acquiescer sans un mot, et partis me réfugier dans ma chambre. Mère, ma mère, toujours prête à défendre les bonnes manières, les bonnes actions, le respect. Elle était une meurtrière. Je le savais, et je ne saurais dire comment, mais quelque chose me disait que j'avais raison. Est-ce que Père était au courant ? Est-ce qu'il était complice ? Je m'assis sur mon lit, les bras supérieurs croisés sur ma poitrine, les bras inférieurs enroulés autour de mes jambes, et me balançai d'avant en arrière, nerveuse, anxieuse, apeurée, effrayée, détruite.

Mes soupçons se confirmèrent bientôt lorsque j'interceptais un message d'un numéro inconnu sur sa boule de cristal en fouillant dans ses affaires à son insu. Il réclamait son argent pour vendredi soir au plus tard en liquide pour son opération de samedi dernier. Samedi dernier. Jour de la mort de Tom. Les mains tremblantes, j'appelai le numéro et tombai sur une voix grave. Empruntant une voix faussement assurée, je me fis passer pour Mère et lui demanda de me rappeler précisément ce qu'il avait fait ce samedi. Je m'attendais à la réponse qu'il me donna. Elle ne m'en fit pas moins l'effet d'un choc. Je raccrochai aussitôt et restai ainsi au milieu de la chambre de mes parents, interdite. Ma mère avait engagé des hommes pour tuer Tom et déguiser le meurtre en accident. Je l'avais deviné, et pourtant je ne voulais pas y croire. Le soir, quand on fut réunis à table pour dîner dans le silence oppressant, je décidai de ne rien dire. Je ne fis aucun scandale et restai polie et courtoise envers mes parents, ne laissant rien paraître sur mon affreuse découverte. Après tout, j'étais une Conley. Quand on est une Conley, on ne montre pas sa haine, on ne montre pas sa peur. On se contente de lever la tête et de sourire.

J'épousai Henry et nous achetâmes aisément une grande maison au prix très coûteux. La maison était incroyablement belle, le jardin immensément grand, nous avions de tout et ne manquions de rien. Tout le monde nous pensait heureux. Nous ne l'étions pas. Nous faisions semblant. Je ne mis pas longtemps à découvrir qu'Henry ne m'aimait pas plus que je ne l'aimais, et cela ne me faisait ni chaud ni froid. En public, nous passions pour un couple amoureux. En privé, nous restions chacun de notre côté à attendre que le temps passe. Je ne m'étais jamais autant ennuyée de ma vie, d'autant plus qu'il était impensable pour des personnes nobles comme nous de travailler. Nous vivions ainsi plusieurs années dans cet havre de paix et d'ennui, dans cette grande et magnifique cage insipide, à se détester mutuellement et à jouer le parfait petit couple.

J'appris la mort de Père un beau matin et assistai à son enterrement avec indifférence. Je ne sus jamais ce qui l'avait tué, mais je ne m'en souciais pas le moins du monde. Peut-être avait-il été emporté par une maladie quelconque, ou peut-être que cette folle qui lui servait de femme l'avait tué, lui aussi. Je me surpris moi-même à ressentir aussi peu d'émotion pour la mort d'un homme que je pensais pourtant aimer, mais c'était ainsi. Je crois que je lui donnais une part de responsabilité dans la mort de Tom. Pour n'avoir jamais su ce qu'avait fait Mère, ou pour ne pas l'avoir empêchée, ou pour y avoir participé, après tout, je n'avais aucune idée de la manière dont il était relié à cette histoire. D'une façon ou d'une autre, il était coupable, et je lui en voulais. Mais encore une fois, je ne montrai rien de mes sentiments à son égard.

Je pensais à Tom. Beaucoup. Je pensais à la vie qu'on aurait eu, tous les deux, sans doute beaucoup plus modeste mais tellement plus heureuse. Et j'étais prête à détruire chaque petite particule de cette gigantesque maison dans laquelle je vivais si cela pouvait le ramener à la vie. Mais on ne peut pas ressusciter les morts. Alors je me contentais de bouillonner intérieurement, sans rien dire. De vouer une haine silencieuse contre tous ceux qui avaient fait obstacle à notre amour. Ma mère, mon père, Henry, tout le reste de la famille. Je leur en voulais d'exister, je leur en voulais parce que malgré tous leurs efforts pour paraître bien, pour briller, ils n'arrivaient jamais ne serait-ce qu'au talon de cet homme si parfait que je continuais d'aimer en silence. Je leur en voulais parce qu'ils avaient détruit ma vie. Et je voulais les faire payer. Mais je n'avais ni la force ni le courage de le faire. Alors j'attendais.

Ce fut le jour où j'appris ma grossesse que je perdis réellement la tête. Ce bébé était l'élément de trop. J'avais décidé d'agir et d'arrêter d'attendre les bras croisés que le temps passe. Lorsque je posai ma main sur le manche du couteau, je savais que j'étais folle. Mais pour rien au monde je ne voulais le relâcher. À l'étage, Henry faisait sa sieste quotidienne. Je montai lentement les escaliers, animée par cette haine féroce qui grandissait en moi au fur et à mesure que je grimpais les marches. Arrivé devant son corps endormi, je restai immobile un instant à le contempler. Il n'était pas si laid, pourtant je le trouvais hideux. J'eus un sourire. Pauvre Henry. En réalité, il était aussi victime que moi de ses origines nobles et de sa famille stricte. Ce mariage était une obligation pour lui comme pour moi. Sa seule erreur avait été de naître. Et pour ça, je lui plantai le couteau dans le cœur.

Le dimanche suivant, j'invitai Mère à déjeuner. Quand elle arriva, je la débarrassai de son manteau en m'excusant de l'absence d'Henry, qui devait se rendre en urgence chez son père. Mère me crut et m'assura qu'elle comprenait. Elle s'assit sur une des chaises de la grande table et j'amenais le plat. Je la regardais le cœur battant tandis qu'elle piqua sa viande avec sa fourchette et enfourna un bout dans sa bouche. Elle avala son morceau et ne put s'empêcher de critiquer.

« Tu aurais dû le réchauffer un peu, ton plat est froid. »

Je n'y fis pas attention et continuai de la fixer de mes yeux haineux. Elle remarqua que je ne mangeais pas, je lui répondis simplement que je n'avais pas faim. Elle haussa les épaules et finis son plat sans un mot. La flamme dans mes yeux dansait, fière et furieuse. Elle posa ses quatre mains sur la table et me dit :

« Cette viande avait vraiment un goût spécial. Puis-je te demander quel animal c'était ? »

Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire malsain tandis que je répondais :

« Ton gendre. »

Son expression se figea et, pour la première fois, je vis sur son visage autre chose que son insupportable sourire faux qu'elle affichait constamment. J'y vis de la surprise, du choc, de l'incompréhension, mais surtout, surtout, de la peur. Et j'explosai de rire. J'étais folle. J'étais folle à lier, et j'aimais ça. Ça me faisait du bien. Pour la première fois depuis la mort de Tom, je redécouvrais le plaisir. Mère se leva de table en renversant sa chaise, affolée, et commença à courir vers la porte d'entrée pour fuir. Elle perdait tous ses moyens, et ça me rendait plus hilare encore. Je me relevai, le couteau en main, et la rattrapai avant qu'elle ne s'éclipse. Elle se débattit jusqu'à ce que je lui enfonce la lame dans le ventre. Alors elle tomba, les yeux grands ouverts dans une expression de terreur. Je la regardai, emplie de haine, et lui crachai au visage :

« Tu aurais dû me laisser Tom. Mais tu me l'as pris, tu l'as tué, il est mort et tu l'as tué. Maintenant meurs, pour ta peine. »

Ses yeux s'écarquillèrent et elle gémit sans parvenir à articuler un mot. Puis elle cessa de respirer et je soupirai. J'enfermai le corps dans une des chambres d'amis et entrepris de verser de l'essence dans toutes les pièces de la maison. Puis j'invoquai un Élémentaire de Feu et le laissai flamber le bâtiment tout entier. Au départ, je ne voulais pas m'enfuir. Je voulais rester là, au milieu des flammes, à brûler lentement. Je voulais me consumer pour me punir des actes terribles que j'avais fait. La mort semblait si belle, si douce, si attrayante. Je m'assis dans un coin du salon et regardai fascinée la façon dont les flammes dansaient et dévoraient les meubles. Et puis, par miracle, je parvins à trouver la force de survivre. Je ne sais pas ce qui m'y poussait. La peur de mourir, l'espoir de vivre, peut-être. Je me relevai et échappai de justesse aux flammes tandis que je courais pour m'éloigner le plus loin possible de la maison. Quelques minutes plus tard, elle était entièrement détruite. Je sortis ma boule de cristal et, d'une voix faussement terrifiée, appelai des secours. Ils arrivèrent quelques secondes plus tard à l'aide d'un Transmitus et mirent fin au feu qui continuait de dévorer les ruines. J'avais simulé des larmes et les suppliai d'aller secourir ma mère et mon mari restés coincés à l'intérieur. Ils trouvèrent le corps entièrement brûlé de Mère mais pas celui d'Henry, et pensèrent que les flammes l'avaient déjà réduit en cendres. On ne m'accusa jamais pour mes crimes, l'incendie passa pour un malheureux incident.

Désirant m'éloigner le plus loin possible de mon passé, j'achetai une nouvelle résidence au Lancovit dans laquelle je m'installai seule. Je me fis aussi avorter, refusant de porter l'enfant de l'homme que j'avais tué. Je décidai de prendre un emploi dans un bureau, comme secrétaire comptable, qui ne m'épanouit pas le moins du monde mais qui a au moins le mérite de m'occuper. Je ne voulais plus entendre parler du reste des Conley et avais coupé les ponts avec toutes mes anciennes connaissances. Mais on ne chasse pas le naturel sans s'attendre à le voir revenir au galop. Toutes ces années à vivre dans cette famille ont laissé des traces sur mes habitudes : je n'ai encore et toujours qu'un mot d'ordre. Briller. Mais surtout, surtout, paraître normale. Paraître bien. Pour mes voisins, je suis une jeune femme souriante et agréable, qui discute volontiers de la pluie et du beau temps et qui cuisine des tartes aux pommes pour les grandes occasions. Mais ils ne savent pas. Personne ne sait. Personne ne s'imagine qu'au fond de moi vit cette jeune fille brisée, détruite, folle. Personne ne sait ce que j'ai fait, ce que je suis. Personne ne m'entend pleurer, crier, déchirer mon cœur pour le faire saigner. Et personne ne pourra jamais effacer ces images affreuses qui hantent mon esprit et que j'ai honteusement plaisir à regarder.

Il y a un mot pour ça. Je crois que je suis une psychopathe.

Mais j'aime ça.

 Description physique : J'aurais bien aimé être brune aux yeux verts. Mais je ne le suis pas. Comme tout Conley qui se respecte, je suis blonde et j'ai les yeux bleus. Chaque membre de chaque génération des Conley se doit d'être ainsi. Je n'échappe pas à la règle. Ma mère est blonde, mon père est blond, mes cousins, mes oncles, mes tantes, mes grands-parents sont blonds. C'est ainsi. On n'est pas un vrai Conley si l'on n'a pas les cheveux d'or et les yeux océan. J'en étais longtemps fière. Maintenant je déteste ça. Je déteste l'idée de faire partie de cette famille qui a ruiné ma vie, qui m'a rendue telle que je suis à présent. Bien sûr, je pourrais les teindre, avec ou sans magie, je pourrais aisément changer leur couleur. Mais une part sans doute un peu masochiste de moi aime se regarder dans le miroir et contempler toute l'horreur de mes origines. Et après tout, que je sois blonde ou brune, que mes yeux soient bleus ou verts, je suis née Conley et je reste Conley. C'est inscrit dans mon sang, même si ça me répugne.

Pour le reste, j'ai un visage plutôt fin et le teint clair. Pendant des années, on me le dissimulait presque sous plusieurs tonnes de couches de maquillage. Chaque matin, Mère m'entraînait dans sa salle de bain personnelle et des professionnelles m'appliquaient pendant trois heures des centaines de crèmes et autres poudres. Mais aujourd'hui, c'est fini. Depuis que je vis seule, j'ai jeté tous mes produits de beauté à la poubelle, ne gardant que le strict minimum. Je n'ai rien contre le fait d'être jolie, mais je ne veux plus avoir encore à obéir aux ordres de ma mère. Je ne veux plus écouter sa voix calme et posée qui continue de m'ordonner doucement à l'intérieur de ma tête de m'apprêter et de paraître exemplaire. Je ne veux plus paraître exemplaire. Je ne veux plus de toute cette folie des apparences, de ces couleurs artificielles, de ses bijoux trop lourds, de ces vêtements trop extravagants. Parlons-en, des vêtements. J'ai aussi lâché mes anciennes habitudes vestimentaires. Je n'ai pas touché à une robe depuis quelques temps, et je commence même à porter des pantalons et des hauts bon marché. Quant aux bijoux, je les ai tous revendus. J'ai simplement gardé mon alliance, dont j'avais la plus grande envie de me débarrasser, mais que je continue de porter au quatrième doigt de ma main supérieure gauche, pour faire croire que j'aimais l'homme que j'ai épousé. Pour faire croire que je n'avais aucune raison de le tuer et pour éviter de faire planer un quelconque doute sur moi. L'hypocrisie. C'est sans doute le domaine où j'excelle le mieux. J'ai d'ailleurs toujours le sourire aux lèvres. La plupart du temps, du moins. Je souris quand je suis triste, je souris quand je suis énervée, je souris quand j'ai peur. Je souris aux personnes que je n'aime pas. Parce que c'est ce que j'ai toujours appris à faire.

Parlons de mon corps, maintenant. Je suis plutôt fine. Quand je vivais encore au sein des Conley, garder la ligne était extrêmement important. Il fallait manger sain et de manière plus que raisonnable. Faire du sport, aussi, beaucoup de sport. À présent, je ne fais plus trop d'exercices, excepté un jogging chaque matin, plus pour m'occuper l'esprit que pour prendre réellement soin de mon corps, mais je continue de manger en faible quantité. Par conséquent je ne peux pas dire que mes formes soient véritablement imposantes, que ce soit au niveau des fesses ou de la poitrine. Enfin, je mesure précisément cent soixante-treize centimètres. Cela vous avance bien de le savoir, j'imagine.

 Description mentale : Je suis menteuse, lâche et hypocrite. J'essaie de briller sous des lumières artificielles, je me fabrique une vie qui ne sera jamais la mienne, je me cache derrière un visage qui ne me ressemble pas. Je fuis la douleur en tentant de l'ignorer. Je ne veux pas la montrer, parce que je ne veux pas lui faire face. Je ne veux pas autoriser ces images macabres à envahir mon esprit. Mais parfois je suis seule, et faible, et épuisée de toujours faire semblant, alors je les laisse, je les accepte, et je m'enivre de leur noirceur, et je me délecte de chacune d'entre elles avec un plaisir coupable que je n'oserais jamais m'avouer. Puis je les repousse, comme chaque fois, et je retourne derrière mon masque innocent, comme chaque fois. Et j'essaie d'oublier ce que je suis, comme chaque fois. Aux yeux des autres, je suis Angie Conley, une pauvre thug victime d'un malheureux accident dont elle s'est relevée courageusement. Une jeune femme chaleureuse et amicale, toujours le sourire aux lèvres. Mais ce n'est pas ce que je suis. Je suis mal, et misérable, rancunière, insensible. J'ai le cœur brisé, déchiré, détruit, il s'effondre en miettes et j'essaie vainement de recoller les morceaux. Mais ils ne tiennent pas, et chaque jour qui passe l'abîme un peu plus. J'ai arrêté de vivre à l'instant même où il est mort. À présent, ce n'est plus que de la survie. Et je survis, mais mal, et je souris, mais mal, et je n'y arrive pas, je n'y arrive plus, je n'en peux plus, mais je tiens debout, sans trop savoir comment. Je me contente de briller, comme j'ai toujours appris à le faire. Je me contente de paraître. Je continue de m'instruire sur des sujets divers et variés qui ne m'intéressent pas, de lire des livres et écouter des musiques qui ne me passionnent pas, de discuter joyeusement avec des personnes pour lesquelles je n'ai aucune affection. Mais au fond de moi, je sais qu'elle est là, la véritable raison de mon mal-être. Ce n'est pas parce que j'ai perdu mon petit pianiste. Ce n'est pas parce que j'ai tué Henry et Mère. Ce n'est même pas parce que je me suis débarrassée de mon bébé alors qu'il n'était même pas encore né. C'est parce que je m'entête à vouloir enterrer mes sentiments, ma haine, ma colère, à vouloir refouler ma vraie nature, celle qui cogne contre mes parois intérieures pour que je la laisse sortir mais que je repousse chaque fois un peu plus parce que je n'ai pas le courage de l'accepter. Celle qui m'a poussée à poursuivre mes violentes envies de vengeance, celle qui m'effraie, qui voudrait satisfaire toutes ces pulsions meurtrières qui la remuent, celle qui désire honteusement presser entre ses mains le crâne d'un importun et admirer le liquide écarlate qui s'en écoule. Je m'oblige à la rejeter au plus profond de moi-même, mais elle me tue à feu doux. J'ai peur qu'elle éclate, j'ai peur qu'elle brise cette carapace que j'ai mis beaucoup d'efforts à forger, j'ai peur qu'elle ne se dévoile aux autres, j'ai peur qu'elle ne se dévoile à moi-même. J'ai peur de ce que je suis, alors je m'oublie, j'avance. Je lève la tête et je souris.

 

 
Votre perso est interviewé !

 

« Que pensez-vous des Sangraves ? »
Les Sangraves sont des criminels. J'en suis une aussi. Nous ne sommes pas si différents. Mais ils sont le cadet de mes soucis. J'ai bien d'autres questions à me poser.

« Vous trouvez quelqu'un dans une très mauvaise situation qui pourrait le conduire à la mort. Vous pouvez le tirer de là, mais c'est à vos risques et périls, vous pourriez succomber vous aussi. Que faites-vous ? »
Que m'importe de mourir ? Je suis déjà morte. Mais je suis lâche. Égoïste. La vie d'héroïne n'est pas pour moi. Je n'ai plus peur de voir les gens mourir.

« Vous vous trouvez devant une table sur laquelle sont disposés quatre objets : une part de gâteau, un couteau, un vieux grimoire et un bijou resplendissant. Vous ne pouvez en prendre qu'un seul avec vous. Lequel choisissez-vous ? »
Je ne veux rien. Et je voudrais tout. Je voudrais le gâteau pour paraître bonne vivante. Le couteau pour laisser penser que je continue à me défendre et vouloir rester en vie. Le bijou pour montrer que je fais encore attention à mon apparence. Le grimoire pour me donner l'image d'une personne curieuse et cultivée. L'image, toujours l'image. Paraître est plus important qu'être.

« Seriez-vous capable de tuer si vous pensiez avoir de bonnes raisons de le faire ? »
Je l'ai fait. Je ne veux plus le refaire. Je veux une vie normale, pour autant qu'elle me soit possible.

 

  
Vous et le forum

  

  Etes-vous le 2ème, 3ème ou 4ème compte d'un membre déjà présent sur le forum ? Lisa.

  Si vous avez répondu non à la question précédente, comment avez-vous connu le forum ? Pouet.

  Avez-vous des idées ou des remarques à nous faire partager pour améliorer le forum ? Si oui, lesquelles ? Pour l'instant ça roule.

   Si vous êtes nouveau, souhaitez-vous qu'on vous attribue un parrain ? OUAIS.

  Exemple de RP : Beuh.


  

  
Autre

  

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  Code 2

  

  
Fiche codée par Fangs de Never-Utopia

  
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Solveig


Solveig

Age du personnage : 16 ans

Familier : Krokmou, un chat noir qui ressemble à Krokmou (parfois je lui rajoute des ailes en tissu et c'est très drôle)
Couleur de magie : Verte
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Étudiante en année sabbatique, future journaliste
Résidence : Autrefois la maison de mes parents en Norvège, maintenant je vais d'auberges en auberges pour découvrir Autremonde !
Dans le sac : plein de livres !

Affinités : Loup sois mon pote stp
sinon j'ai peur d'Isabella Duncan

MessageSujet: Re: Angie Conley [M]   Angie Conley [M] Icon_minitimeDim 10 Juil 2016 - 18:40

Oh, une petite newbie choupinette cannibale I love you Bienvenue !

Bon eh ben tu as de la chance, parce que tout est bon dans ta présentation. Je te valide, amuse-toi bien :D

(Lost Cool Cool Cool)
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Gabriel


Gabriel

Age du personnage : 42

Familier : Aucun
Couleur de magie : Bleu marine
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Boxeur professionnel
Résidence : Appartement pas cher à Tingapour

MessageSujet: Re: Angie Conley [M]   Angie Conley [M] Icon_minitimeDim 10 Juil 2016 - 18:42

Yeeees jsuis rose :D merci ma Coin Coin <3 <3 <3

(Cool)
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Coleen Gowhen

Fruit de la passion en décomposition
Coleen Gowhen

Age du personnage : 21 ans

Familier : /
Couleur de magie : /
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Serveuse & Etudiante.
Résidence : J'donne pas mon adresse à des inconnus.
Dans le sac : Un peu d'argent, une brosse à cheveux, les clés de son appart, un élastique à cheveux, une trousse à maquillage, quelques livres de cours et une photo de Candice et elle.

Affinités : Candy : ex qui vient encore hanter ses nuits

MessageSujet: Re: Angie Conley [M]   Angie Conley [M] Icon_minitimeDim 10 Juil 2016 - 21:42

Aaaah Emilie de Ravin  Lisa a vu Matt.
Amuses toi bien avec Angie ♥
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Gra & Ham Ducks

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Gra & Ham Ducks

Age du personnage : 39

Familier : //
Couleur de magie : Jaune
Niveau de magie :
  • Plutôt faible
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Scientifique
Résidence : Tatran
Dans le sac : Rien dans le sac, tout dans le laboratoire. 8)

Affinités : Ace & Jeff > Retournez à la maison, on veut revoir Kaloo !

MessageSujet: Re: Angie Conley [M]   Angie Conley [M] Icon_minitimeDim 10 Juil 2016 - 22:54

Merci Coco <3
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Laara

► WORLD.END.ER ◄
Laara

Age du personnage : 93 années de chaos

Familier : Emeraude, tigre vert femelle décédé.
Couleur de magie : Bleu très foncé
Niveau de magie :
  • Très faible
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Fleuriste / plantiste
Résidence : QG = fleurplanterie à Brontagne, mais toujours en vadrouille.
Dans le sac : Mini-gun et ses munitions, un bazooka et ses roquettes, des grenades, une brouette, une hache, la broyette de L'ilne, le sabre de L'ilne, des fumigènes, des explosifs et des couteaux.

Affinités : • Kota : Ah si je pouvais me le refaire, lui !
• Mitsuki : Bah il est passé où ?
• Enorth : Lui aussi je me le referais bien.
• L'ilne : Bon bah... j'l'aimais bien quoi.
• Alvina : Hein ? C'est qui ?
• Kyara : Elle mérite que mon dédain celle-là.
• Alvaro : Je l'ai crevé MOUAHAHAHA.
• Keylo : Aucun souvenir !

MessageSujet: Re: Angie Conley [M]   Angie Conley [M] Icon_minitimeMer 13 Juil 2016 - 21:41

Purée Rouf ton perso pète la classe j'ai dévoré son histoire, je suis amoureuse ! ♥_♥
Je me demande avec lequel de mes persos je fais tenter un lien.......... è_è
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https://chroniques-am.actifforum.com/t4933-laara-paix-et-amour https://chroniques-am.actifforum.com/t2431-laara-s-akil
Lisa Grey

Voleuse Patentée // Gaffeuse Professionnelle
Voleuse Patentée // Gaffeuse Professionnelle
Lisa Grey

Age du personnage : 26

Familier : Blanche, ma louve
Couleur de magie : Bleue
Niveau de magie :
  • Faible
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Voleuse Patentée au service d'Omois
Résidence : Un petit cottage à Tingapour
Dans le sac : Deux couteaux, un crochet, un tournevis, une corde et un grapin, deux mousquetons, une aiguille, une paire de gants, une lampe torche, un tube de colle, une paire de ciseaux, un stylo, une pomme, une bouteille d'eau, une boule de cristal, le dernier album des Drive Shaft, quelques crédits-muts, un stick à lèvres, une peluche canard, deux paquets de mouchoirs, un trousseau de clés.

Affinités : Keykey est mon âme soeur. #Keysaforever

MessageSujet: Re: Angie Conley [M]   Angie Conley [M] Icon_minitimeMer 13 Juil 2016 - 21:49

Yes merci Rouf ♥♥♥ Ouiiiii je veux un lien avec n'importe qui de toi ♥♥
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