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Chroniques d'AutreMonde :: Planètes/Lunes :: TerrePartagez
 

 Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~

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Jar'tylanhnem Duncan


Jar'tylanhnem Duncan

Age du personnage : 19 ans

Familier : inexistant
Couleur de magie : Violette
Niveau de magie :
  • Très élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Empereur d'Omois.
Résidence : La suite la plus luxueuse du palais de Tingapour
Dans le sac : secret d'État. (de la paperasse, deux ou trois livres, des boules de cristal, des vêtements de rechange, des potions de soin et du poison, un taludi, un DRAC)

Affinités : Mara : sœur jumelle. On se croyait inséparables, jusqu'à ce qu'on prenne des chemins différents, trop peut-être. Malgré tout, on sera toujours là pour veiller l'un sur l'autre.

Tara : sœur ainée & ex-héritière du trône. Meurtre raté. Et pourtant tu t'es acharnée à essayer de me faire confiance. Je suppose que je te suis redevable maintenant. Fait chier.

Magister : "père" décédé. Vous m'avez tout appris. Jusqu'à ce que vous me laissiez tomber. Dommage pour vous.

Selena : "mère" dont j'avais oublié l'existence. Le temps ne se rattrape pas, alors qu'est-ce que ça peut bien faire si l'Amemorus a été levé ?

Amber : tu me crois si je te dis que je suis désolé ? Pour une fois, c'est sincère. Merci pour ton silence et tes confidences.

toi ? (MP si t'as envie d'un lien)

MessageSujet: Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~   Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~ Icon_minitimeSam 26 Jan 2013 - 3:40

Odeurs. Ça sentait l'herbe fraichement coupée, le jardin, l'air frais, le chien, le Printemps.

Bruits. Il y avait les oiseaux, le ronronnement de la tondeuse d'August au loin, les rires d'Ayla, les jappements de Zazar, les Vacances.

Pourtant, Albane savait très bien qu'on était en janvier. Mais il faisait meilleur que d'habitude, presque doux, et elle avait l'impression d'être au printemps. Ah, ce qu'elle avait hâte à juillet ! Maman avait dit qu'ils iraient peut-être en France. Ils, c'étaient elle, Papa, Ayla et Albane, bien sûr. Sans oublier Zazar. Il suivait Alba partout où elle allait. C'était un très bon chien d'aveugle, mais il était aussi adorable et très affectueux. Sa maîtresse l'adorait. Elle était accroupie, étreignant son cou chaud. Il lui lécha la joue, et elle rit. Puis elle se releva et s'adressa à la direction d'où provenait les rires.

-Tu viens, Ay ? On va jouer !

Albane marcha jusqu'aux rires. Elle fermait les yeux, mais elle savait très bien où elle allait. Elle savait qu'elle ne se cognerait contre aucun meuble, parce qu'il n'y avait rien autour. Le jardin était grand, très grand. La petite fille tendit la main devant elle. Elle tâtonna le vide, et finit par toucher sa sœur. Elle lui prit les mains et continua :

-On a qu'à jouer à Alice. Elle ajouta après une hésitation : Et je te laisse être la Reine de Cœur.

Albane parlait du rôle de la Reine comme si c'était un privilège, mais en vérité, elle pensait que le meilleur était celui d'Alice, puisque c'était le rôle principal. C'était une ruse qu'elle avait inventée pour toujours jouer ce qu'elle voulait avec Ayla. Elle espérait que ça allait marcher cette fois-ci.

Elle mit deux doigts dans sa bouche et siffla. Aussitôt, elle entendit des jappements et des pattes lourdes trottiner sur le gazon. Elle porta une main à sa tête et attrapa le bonnet de laine qui couvrait ses cheveux et réchauffait ses oreilles. Il faisait presque doux, mais pas assez pour aller tête nue, du moins d'après leur mère. Puis elle s'accroupit et tâtonna le vide jusqu'à trouver Balthazar. Elle enfonça le bonnet sur le crâne du chien et déclara :

-Toi, tu seras le Chapelier Fou. D'accord ?

Albane attendit une réponse, mais le chien n'aboya pas. Ce n'était pas grave. Comme l'indiquait son nom, le Chapelier était Fou, alors c'était normal qu'il ne réponde pas à toutes les questions qu'on lui posait. Elle réfléchit. Après tout, qu'est-ce qu'elle connaissait des fous ? Elle pensa vaguement à son père. Il répondait à toutes les questions qu'on lui posait. Mais Alexandre O'Nyme n'était pas fou. C'étaient simplement les autres qui ne le comprenaient pas. Albane décida qu'elle ne connaissait rien des fous, alors le Chapelier pouvait faire ce qu'il voulait.

On disait souvent qu'Ayla était la plus autoritaire des deux, mais Alba était tout de même l'ainée. Elle aimait bien décider des jeux. Et puis, elle se disait que puisqu'elle ne pouvait pas voir, elle avait bien le droit de faire ça. Maintenant, elle avait froid aux oreilles. Elle décida qu'elle retirerait le rôle du Chapelier à Zazar tout-à-l'heure. Avant, elle voulait jouer pour savoir s'il l'interprétait bien. Elle était la metteuse en scène, après tout, elle se devait de donner une chance à chaque acteur. Même à ceux qui ne répondent pas aux questions. Même si ses oreilles se plaignaient et que, de toute façon, elle n'avait même pas le loisir de voir son chien avec un bonnet en laine sur la tête. C'était le jeu.

Albane se dit que le Pays des Merveilles devait être magnifique, même s'il était visité par une aveugle. Il y avait bien des choses merveilleuses à toucher, à sentir et à entendre dans le monde. En tout cas, elle imaginait parfaitement Ayla en Reine de Cœur. Elle aimait commander, alors elle devrait accepterait bien. Quant à Zazar... Le metteur en scène devait toujours laisser une chance à tout le monde lors du casting, je l'ai déjà dit.

C'était une belle journée. L'air était vif et frais, vivifiant. On entendait le ronronnement d'une tondeuse au loin, les aboiements d'un chien, et les rires des enfants.
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Wanda


Wanda

Age du personnage : Vingt-deux ans. Elle dit.

Familier : Bloups.
Couleur de magie : Plouf.
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Conseillère technique en explosif et mécaniques, vendeuse d'arme avec permis.
Résidence : Un appart avec son frangin.
Dans le sac : De l'engrais chimique, du charbon et du souffre. Un sachet de sucre aussi.

Affinités : Ariel ! ♥ Arielarielarielarielariel. Ariel. ARIel. AriEL. aRiel. arIel. ariEl. arieL. Leirariel. Aririel, Aelri. Elari. Elria. A-ri-el. ARIEL. A-r-i-e-l. Ariiel ! Arieeeel ! -> Son frangin. C'est beau la famille. (surtout quand ça vire à l'obsession.)


MessageSujet: Re: Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~   Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~ Icon_minitimeSam 26 Jan 2013 - 6:13


Citation :
Rire. Définition : Manifester une gaieté soudaine par l'expression du visage et par certains mouvements de la bouche et des muscles faciaux, accompagnés d'expirations plus ou moins saccadées et bruyantes : Rire de bon cœur.
Rire de bon cœur. Voilà de bien jolis mots, vous ne trouvez pas ! Très gentils. Gentils jolis mignons amusants sympathiques gentils jolis. J’aime bien ces mots, cette expression. Elle sous-entend que le cœur peut rire de façon gentille, mais sans affirmer que le cœur est bon. Les méchants peuvent rires de bon cœur, les gentils aussi. Tout le monde peut rire. Même si les méchants, et bah, leur cœur, il est pas gentil. Mais le cœur peut rire bien, ce qui est bon. En plus, selon maman, ça vous ajoute cinq minutes de vie de rire de bon cœur.

J’aime bien ce terme, rire, parce qu’on peut le dire, le crier, le murmurer, il se dit sur le même souffle, le même raclement de gorge, et c’est pratique. J’aime bien les mots comme ça, même si il n’est pas vraiment représentatif de ce qu’il dit vraiment. Rire et rire, c’est différent. Une fois ma maman a lu un poème d’un Monsieur dont je connais pas le nom, en français, et elle m’a dit un des vers. « Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire. » Ça aussi c’est joli, mais je sais pas si ça veut dire grand-chose. C’est l’ennui avec les poètes français, c’est qu’ils parlent pas vraiment français. Ils parlent charabia, comme dirait papa. Mais c’est très joli, le charabia. Ça doit être un dérivé du français, et de l’anglais, et pas être trop compliqué, parce que moi, quand je parle, Papa me dit que c’est du charabia. Donc un jour j’irais en Charabie, et comme ça tout sera bien. Alba est d’accord pour que j’aille en Charabie, selon elle, c’est une bonne chose que je parte loin. Très loin.
Mais pour en revenir au charabe de tantôt, qui parle en vers de verre qui se brisent en éclat de rire, et qui le dit de façon joli en plus, et bah… J’ai un peu oublié ce que je voulais dire. C’est dommage, parce que j’avais envie de vous le dire, mais vous en faites pas, je vais pas me taire pour autant. Et pour en revenir au rire, aussi, c’est parce que là, je suis en train de rire, parce que August, et bah, il m’a soulevé très haut et ça faisait un peu peur mais c’était rigolo et de toute façon moi je ris quand j’ai peur et je ris quand c’est rigolo donc là je ris beaucoup et maintenant je cours, et c’est bien, parce que j’aime courir, et je saute, et c’est drôle, et je saute encore plus haut et c’est encore plus drôle et je tourne et je tourne et je tourne et le monde tourne autour et je tourne à contre-sens et encore et encore et j’ai le tournis et je tombe et c’est drôle mais il faut que je ferme les yeux parce que le monde il a pas fini de tourner. J’aime bien aussi l’expression que le monde tourne à l’envers, mais je sais pas trop ce que ça veut dire en fait. Si le monde tourne dans un sens, il peut pas arrêter pour tourner dans l’autre, c’est un peu logique, non ? Mais le monde des grands est complètement illogique, et c’est une expression de grand, donc c’est normal si ça ne fait pas de sens.

Maintenant le monde il a arrêté de tourner, donc je peux marcher, et c’est drôle parce que c’est comme si ça flottait encore un peu autour de moi. C’est vraiment drôle. Pas loin, il y a Alba, et ça me fait rire aussi – intrusion de l’auteure : C’est pas bien de prendre du LSD, les enfants ! La drogue, c'est mal.-. J’aime ce monde, il m’amuse. Mon bonnet est tombé quand je tournais, alors je le ramasse. Il est rouge, rouge comme mon écharpe, et il y a des fleurs jaune et orange et un ponpon. J’aime beaucoup les ponpons, et j’aime ce mot. Ponponponponponponponponpon… C’est comme bonbon, des mots qui se disent à l’infinifinifinifinifinifini… Ce sont des mots qui donne le tournis, eux-aussi, des mots à dire en tournant.
Tient, voilà Alba qui rapplique. Il faut que j’arrête de tourner, je pourrais la cogner, et ça serait ma faute, ce qui est pas juste. Elle n’aurait qu’à m’écouter venir!

- Tu viens, Ay’ ? On va jouer !

Jouer… J’aime jouer, moi, et je suis en train de jouer, d’abords ! Je suis pas forcé de jouer avec toi, na ! J’ai… j’ai… comment on dit déjà ? Le droit de véto, ha ! Comme mamma elle a dit à daddy quand il lui parlait de jouer. À des jeu d’adultes illogiques et pas amusant, en plus, il paraît. C’est Alba qui l’a dit. Alba elle me touche, c’est l’épaule qu’elle effleure, parce que je suis plus petite qu’elle. Et là elle m’a pris les mains. Ce que j’aime avec ma sœur, c’est que ses mouvements sont très doux. Parfois c’est lent et ennuyant, mais parfois c’est comme la neige, la neige quand on tourne et qui se pose sur vos bras. Doux, tout doux, comme un doudou! Moi j’ai un doudou, rien qu’à moi, et il s’appelle Lemon, et c’est un raccoon, et il est tout doux et tout gris avec des rayures et des yeux bleu !

- On a qu’à jouer à Alice, qu’elle me dit.
Et je te laisse être la Reine de Cœur.

Oh oh! Oh oh hoho ! Je connais pas le jeu, mais Alba, elle a toujours des bonnes idées. Et puis, la Reine de Cœur… Déjà, c’est une Reine, ensuite, de Cœur, et puis on peut voir qu’elle aurait envie de le jouer… ça sera donc moi. Ha ! Na. Comme toujours, quand je suis d’accord avec Alba, et bah, moi, j’applaudis. Je sais pas pourquoi, mais j’ai pris l’habitude, et ça m’amuse, d’applaudir, donc applaudissons ! C’est amusant, de claquer des mains. Clap clap, clap clap!

Et puis, voilà Alba qui siffle, et zouuuh, y’a Zazar qui rapplique. J’aime bien voir ça, c’est amusant. Parfois, j’aimerais bien prêter mes yeux à Alba, pour qu’elle puisse voir ce qui est amusant. Parfois pas. Mais c’est parce qu’Alba, elle est pas toujours gentille, donc moi non-plus. Et voilà que Zazar est baptisé Chapelier Fou, applaudissons ! Mais comme j’ai pas cessé d’applaudir, autant continuer, hein ! Le bonnet, il est un peu de travers, sur Zazar, c’est amusant. Et il a l’air surpris d’avoir un bonnet, ça aussi, c’est drôle. En plus, il ne lui va pas très bien, les couleurs ne sont pas jolis sur lui, c’est plus beau sur Albane. Mais un fou, c’est comme un clown, c’est pas habillé pour faire joli, donc il a le droit, c’est encore plus amusant !

Moi je me rappelle que la dernière fois qu’on a joué avec un chien, Alba et moi, c’était Archie, et que ça s’est pas très bien fini. Zazar il cligne des yeux. Donc il a sûrement répondu à Alba, mais il sait pas qu’elle n’a pas pu le voir ! C’est dommage. J’aimerais bien dire à Zazar qu’Alba le voit pas, mais ça ferait de la peine à Alba de savoir qu’elle ne peut pas le voir, peut-être. Et voilà que ça n’est plus si amusant. J’aime pas quand ça n’est pas rigolo. Quand ça n’est pas rigolo, il faut rire, et ça le redevient. C’est logique, pas comme les grands. Eux, quand ils sont tristes, ils ne pleurent même pas, ils énumèrent toutes les choses qui les rendent triste, plutôt que celle qui les rendent heureux. Donc forcément, ils sont encore plus tristes, après. Ce qu’il faut être bête.

Oh, Alice, je me rappelle un peu. C’est une histoire de lapin qui court parce qu’il n’a pas le temps de dire au revoir et là y’a un vilain Monsieur Morse qui mange des petites huîtres donc le charpentier le traîne en justice et Tweedle Dee Tweedle Dum ils expliquent aux juge mais en fait Absolem il a la solution donc comme les fleurs sont pas de la bonne couleurs et bien il faut les peindre mais les peintres vont un syndicat à cause de la hausse du prix du pétrole dû à une inflation des niveau économique et boursier et à l’embrasement de la Charabie alors le patron est pas content et le juge leurs fait trancher la tête donc on appelle Alice à la barre des témoins et aussi le chat mais on sait pas si le chat est témoin ou non parce que il sait pas si il était là ou pas mais poisson était très bon mais c’était ni Ernest ni Simpson, heureusement, donc en fait le juge c’est la Reine de Cœur. Enfin, je suis pas sûre de moi, mais le chat, il s’appelle Cheshire, et les fleurs elles sont pas comme il faut. La hausse du prix du pétrole, ça, c’est une genre de légende.

En tout cas, l’Histoire, elle se passe en Wonderland. C’est un endroit aux lois un peu bizarre, mais c’est la Reine de Cœur qui les fait, et la Reine de Cœur, c’est moi ! Et on mange des cookies, et les cookies, ils font grandir, et pas la soupe, na! Et ce qui fait rapetisser, je sais pas trop ce que c’est, mais je veux pas être plus petite, moi! Alba, elle a l’air de penser. J’aime bien quand Alba pense, elle est douce comme une plume, dans ces moments-là. Zazar, lui, il a parfaitement compris la situation. Il me regarde comme un sage, c’est plutôt Bouddha. Je sais pas si y’a Bouddha en Wonderland. Peut-être. Est-ce qu’on est en Wonderland ? J’aimerais bien, mais je sais pas si on est déjà arrivé. Et ça serait bien si Alba elle me disait les règles, parce que je sais pas trop c’est comment qu’on joue. Enfin, si, mais non, mais un peu. Si ça me plaît pas, je changerais, na. Mais si ça me plaît, c’est parce que j’ai eu la même idée avant.

Je sautille un peu sur place, mais c’est que le vent, il a commencé à souffler un peu. C’est frais. J’aimerais bien une veste plus épaisse. Mais comme Albane elle a pas de bonnet, moi je dois pas montrer que j’ai froid.

- Dit, Alba, diiit, c’est quoi le jeu ? C’est quoi les règles ? Toi t’es quiii ? On fait comment ? Il est oùùùùù, le Wonderland ? Ernest et Simpson, ils peuvent jouer, de depuis ma chambre ? Et August, et Vroumy, c’est quiii ? Diit ? Et on pourra manger des cookies pour le Eat-meeee, diiiiiit ? Et le Drink-meee, c’est quoiii ? Du lait ? Du jus ? Diiit ?

L’aspect technique, c’est très important ! Maman elle a fait des cookies hier, avec moi, pour les vacances. Ils sont très bon. Et puis Vroumy, c’est la tondeuse, parce qu’elle fait Vroum. Je voulais l’appeler Tristan, mais c’est une fille, donc bon. On fait avec ce qu’on peut, et c’est pas gentil de forcer une fille à s’appeler comme un garçon. C’est comme si Barbie on l’appelait Ken. Mais moi j’aime plus les barbies, hein ! Je suis une grande fille. Et de toute façon, le mieux, c’est les trains, je trouve. Tu peux faire tout un circuit à travers le salon, ou alors, c’est dessiner qui est bien. J’aime dessiner, mais Alba et maman elles aiment pas, parce que je perds mes crayons partout tout par terre. C’est pas gentil de leur part de me gronder, je trouve, c’est pas ma faute, je les vois pas.

- Et Lemon, ça peut être le Cheshire Cat, diiiiit ? Il lui ressemble, d’abords !

Moi j’aime bien appeler les choses par leurs noms. Mes crayons, ils ont des noms, mes couverts aussi, et mon lit, et mes vêtements. Mon écharpe, c’est Clémentine, et mon bonnet, c’est Abricot. J’aime les fruits, aussi. C’est toujours très bon, sauf quand c’est mauvais.
[C'est peut-être la répone la plus rapide que j'ai jamais fait de ma vie \o/ Yeah ! J'aime l'Albalya I love you ]
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Jar'tylanhnem Duncan


Jar'tylanhnem Duncan

Age du personnage : 19 ans

Familier : inexistant
Couleur de magie : Violette
Niveau de magie :
  • Très élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Empereur d'Omois.
Résidence : La suite la plus luxueuse du palais de Tingapour
Dans le sac : secret d'État. (de la paperasse, deux ou trois livres, des boules de cristal, des vêtements de rechange, des potions de soin et du poison, un taludi, un DRAC)

Affinités : Mara : sœur jumelle. On se croyait inséparables, jusqu'à ce qu'on prenne des chemins différents, trop peut-être. Malgré tout, on sera toujours là pour veiller l'un sur l'autre.

Tara : sœur ainée & ex-héritière du trône. Meurtre raté. Et pourtant tu t'es acharnée à essayer de me faire confiance. Je suppose que je te suis redevable maintenant. Fait chier.

Magister : "père" décédé. Vous m'avez tout appris. Jusqu'à ce que vous me laissiez tomber. Dommage pour vous.

Selena : "mère" dont j'avais oublié l'existence. Le temps ne se rattrape pas, alors qu'est-ce que ça peut bien faire si l'Amemorus a été levé ?

Amber : tu me crois si je te dis que je suis désolé ? Pour une fois, c'est sincère. Merci pour ton silence et tes confidences.

toi ? (MP si t'as envie d'un lien)

MessageSujet: Re: Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~   Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~ Icon_minitimeDim 27 Jan 2013 - 17:38

Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~ Th_EllePhoebe01

Albane pencha la tête sur le côté, indécise. Ayla était bavarde. Et elle posait plein de questions dont sa sœur ignorait les réponses. Mais un metteur en scène qui ne connaissait pas tous les acteurs ni même le lieu de sa pièce se couvrait de ridicule. Alba devait y remédier. Au bout de quelques secondes de réflexion, elle annonça gaiement en faisant de grands gestes avec les mains :

-Pour aller au Wonderland, il faut suivre le lapin. Tu sais, celui qui dit tout le temps qu'il est en retard.

Elle tendit l'oreille. Balthazar avait cessé d'aboyer. Comme on était en janvier, on n'entendait aucun gazouillis d'oiseau. Tout était silencieux, mis-à-part le vrombissement que faisait August en tondant la pelouse. Elle pointa un doigt décidé dans cette direction. Ayla avait bien demandé qui était Vroumy ?

-Il est LÀ-BAS ! Tu entends ? En langage Vroumy, ça veut dire : «Je suis en retard, en retard, en retard !» Il faut le suivre... Je suis sûre qu'August sait quelque chose.

Voilà, Albane était partie. Elle était entrée dans son jeu. Elle sautillait, tout excitée. Elle voulait aller au Wonderland. Elle l'imaginait comme un endroit magnifique, rempli de bruits incongrus et d'odeurs délicieuses. Le véritable Pays des Merveilles. Elle avait hâte ! De nouveau, elle tendit la main devant elle et rencontra l'épaule de sa petite sœur. Elle descendit son bras et prit sa main droite. Elle la serra, comme le font les Monsieur quand ils se rencontrent. Sa mère lui avait montré comment on faisait. Puis elle se présenta d'un ton pompeux :

-Enchantée, Madame ! Je m'appelle Alice. Allons voir ce lapin déguisé en tondeuse à gazon !

Albane laissa échapper un rire léger. Elle trouvait drôle l'idée d'un lapin tondeuse à gazon. Il n'y avait pas de lapin chez les O'Nyme, mais elle en avait déjà caressé. C'était tout doux ! Des fois, ça mordait. Mais une tondeuse, c'était froid, métallique. Et ça vrombissait. «Vroum, vroum», comme disait Ayla. Vroumy était donc une chose toute douce qui vrombissait. Elle était aussi froide et métallique, et elle mordait quand on n'était pas assez aimable avec elle. Mais Alba ne se faisait pas de souci : elle était toujours très aimable avec les gens, même avec les tondeuses à gazon.

C'était un bon début d'histoire. Maintenant, il fallait réfléchir à la suite. Le jeu se jouait surtout sur l'improvisation, mais si jamais les actrices n'avaient plus d'idées, prévoir une direction à suivre les aiderait. Eh oui, le théâtre, c'était tout une histoire ! Et Alba voulait s'appliquer. Surtout que sa sœur était un public difficile. Elle n'arrêtait pas de faire des histoires... Bon. Nous avons donc Alice et la Reine de Cœur. Elles veulent aller au Wonderland et, pour ça, elles doivent trouver le lapin en retard qui n'est autre que Vroumy la tondeuse-à-gazon. Bon. Elles n'auront qu'à improviser. Sinon, Ayla n'arriverait pas suivre. D'ailleurs, elle attendait toujours qu'Alba lui explique les Règles. La blondinette abandonna pour un instant le rôle d'Alice pour chuchoter, comme pour empêcher le public de l'entendre :

-Bon, alors, moi, je suis Alice, et on va aller au Wonderland en suivant Vroumy. D'accord ?

Est-ce que ça suffisait comme règles du jeu ? «Ça ira pour le moment» songea la petite fille. Elles espérait qu'Ayla suivrait et ne poserait pas dix milles questions sur qui était Lemon et qui était Ernest et Simpsons. La main d'Alba était toujours dans celle de sa sœur. Elle attendait qu'elle la conduise jusqu'à August et Vroumy. Pardon... Jusqu'au Lapin Blanc.

Mais dans ce cas, quelle était la véritable identité du jardinier ? Qui se cachait derrière le mystérieux pseudonyme de Lemon ? Où étaient cachés les cookies ? Cela, seul Hercule Poirot le sait.
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MessageSujet: Re: Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~   Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~ Icon_minitimeSam 9 Fév 2013 - 6:59

~ Alice & the Queen of Hearts :


C’est drôle! C’est même très drôle! Quand Alba réfléchit, elle met sa tête exactement comme Zazar. Ça suffit à me faire rire, c’est si amusant. En fait, tout me fait rire. Tout tout tout tout tout… Rire me fait rire, pleurer me fait rire… Rions, rions, triste marionnette, le spectacle n’est pas près de se terminer! Je crois que c’est dans un livre d’Alba, ça. Avec des gens-marionnettes, ou quelque chose d’amusant comme ça.

-Pour aller au Wonderland, il faut suivre le lapin. Tu sais, celui qui dit tout le temps qu'il est en retard.

Donc il faut qu’on attende l’arrivée d’un lapin en retard? Mais si on l’attend, il va mettre du temps à venir, et ça ne sera plus amusant! Il faut donc qu’il arrive en avance, mais pas trop, sinon, c’est comme le train, on va le manquer. Maman elle n’aime pas qu’on manque le train, donc elle court, elle cri, et même, ça la décoiffe. C’est drôle de la voir avec ses cheveux blonds tout ébouriffé, mais elle, elle n’aime pas. Alba aussi à souvent les cheveux tout ébouriffé.

Moi j’aurais bien aimé avoir les cheveux blonds. J’aurais été comme une princesse, et j’aurais eu les yeux bleu ciel et la peau claire et les joues roses (et pourquoi pas quelques mèches blanche à la Tara) et j’aurais eu des robes roses et rouge et jaunes et mauves et bleu et tout le monde m’aurait beaucoup aimé et même que quand il aurait fallu me marier, et bien il y aurait eu de telle foules de prétendants qu’on aurait dû tous les mettre à la queue leu leu et que ça aurait fait une file si grande qu’ils y en aurait eu jusque dans la rue et ça aurait gêné la circulation et il y aurait eu des embouteillage mais moi j’aurais voulu d’aucun d’eux et j’aurais attendu en chantant Someday my Prince will come. Et puis il serait venu.

Mais je me trompe de Disney! Nous on est dans Wonderland, pas dans Snow-White, et puis, Snow, elle est brune foncé. Mais Snow-White, c’est comme un dérivé d’Albane… C’est une affaire de hasard ? Alors pourquoi Alice est blonde ? Pourquoi tous les contes ne parle-t-il que d’Albane, de princesse blonde et pure, de beauté aux yeux bleu ? C’est pas juste. C’est une conspiration contre les brunettes, moi je dit!

-Il est LÀ-BAS ! Tu entends ? En langage Vroumy, ça veut dire : «Je suis en retard, en retard, en retard !» Il faut le suivre... Je suis sûre qu'August sait quelque chose.

Alba elle sait tout! Mais elle a raison. Vroumy, c’est le lapin blanc. Et puis, c’est plus amusant de courir après des lapins en métal que de conjecturer à propos des plans machiavéliques des blonds (je vous le rappelle, Magister est blond!). C’est plus facile, aussi.

Ma sœur me serre la main. C’est comme quand papa il invite un autre papa. Enfin, comme quand il a invité le papa de Valentine, parce qu’ils devaient parler de chose de grand et que Valentine et moi on a pu jouer. Valentine, elle est pas blonde, elle est châtain cendré. C’est très joli. Ses cheveux sont brillant, un peu métalliques. Et soyeux aussi, comme les miens ou ceux d’Albane.

-Enchantée, Madame ! Je m'appelle Alice. Allons voir ce lapin déguisé en tondeuse à gazon !

Alba elle rit. C’est joli, c’est comme les grelots. Alors je ris aussi.
- Moi je suis la Reine, celle de Cœur. Et viiiiite, sinon Vroumy va s’échapper !

Vroumy, il faut se dépêcher, sinon August, il la cache, et c’est pas pratique à trouver. Parce que le garage il est fermé après le passage d’August. Il a une clef. Une très belle clef. Et il l’accroche très haut, même que je ne peux pas la prendre, et Albane non-plus. Peut-être que… Non, sans importance. Là, il faut se dépêcher, pas penser. Penser, c’est quelque chose qu’il faut faire au bon moment, au bon endroit. Et je déclare qu’ici, ça n’est ni le lieu, ni le moment. Là, je suis en train de tenir la main d’Albane, point à la ligne, virgule, et point. Pointillé ? J’aime bien les pointillé, c’est facile de tracer par-dessus. Il faut qu’on se dépêche, avant que Vroumy ne disparaisse dans son trou, mais, Alba, elle se dépêche pas, là. Elle pense, c’est pas bien! C’est pas le lieu. C’est pas le moment! On a une tondeuse à lapin à rattraper! Non. Pas une tondeuse à lapin. Un lapin à gazon? Oui, voilà. Il faut se dépêcher de rattraper le lapin à gazon. C’est mieux.

Je me demande si il arrive à Vroumy de caracoler dans les près.

Et puis non, un lapin, ça ne caracole pas.
-Bon, alors, moi, je suis Alice, et on va aller au Wonderland en suivant Vroumy. D'accord ?

Ah ? Elle vient seulement de s’en rappeler? C’était simple, mais bon. Ma sœur doit être en train de vieillir. Maman m’a dit que les vieilles personnes, elles perdaient la mémoire. Est-ce qu’Alba est une vieille personne? À partir de quand on est une vieille personne, aussi ? Est-ce que moi, demain, je serais une vieille personne? Est-ce que la Reine de Cœur est une vieille personne? Ah non. J’ai pas envie de perdre la mémoire, moi. Ça doit pas être très très très amusant. Ça ne donne pas envie de rire.

Et puis non. Ma sœur n’est pas une vieille personne. Ses cheveux sont blond, et les blond, ça n’est jamais vieux.

- Bien sûr Alice, et il faut qu’on se dépêche, que je pépie - ou comment découvrir que c’est vraiment strange que de conjuguer pépier à la première personne, dans la tête d’une môme en plus. À l’avenir, je ne l’indiquerais pas, mais Ayla ne fait que pépier, gazouiller, babiller et co. Parfois elle hurle, aussi. – Sinon Vroumy le lapin à gazon il va disparaître ! C’est pas bien, si il disparaît! She ? He ? She or He ? It ? Hu… Alb… Alice ? C’est quoi que je dis ? She, he, or it ?

J’aime pas ne pas savoir, mais c’est louche. Vroumy, c’est une tondeuse de sexe féminin, la tondeuse, c’est un objet, et le lapin, c’est un mâle. Je crois. Parce qu’il est pas beau, dans le dessin-animé. Et les filles, elles sont toujours jolies, ou alors ce sont des mâdââme, et alors c’est normal qu’elles soient pas belle, parce qu’une mâdââme, dit comme un bâillement, c’est moche. Comme Cruella.

- Est-ce que Cruella elle vole encore des dalmatiens ?

Bah oui. Je viens d’y penser. Mais je vous rassure, je ne suis pas resté inactive. J’ai guidé Alice pas trop loin de Vroumy avant de m’arrêter sur cette question existencielle. Parce que la Reine, elle est Reine, donc elle sait tout, donc je voulais pas me ridiculiser. Dites. Pourquoi on dit que le ridicule ne tue pas, mais qu’on meurt de honte? Vroumy s’est immobilisé, alors j’en profite pour faire les présentation à distance.

- Voici Vroumy,
que je dis. Vroumy, miss Alice. Miss Alice, Vroumy.

Et Vroumy, elle/il recommence à ronronner pour confirmer mes dires. Est-ce qu’un lapin, ça ronronne ? Alors c’est comme un chat ? Comme Lemon ? Lemon c’est donc le chat. Le chat raton-laveur. Pourquoi c’est laveur, le nom ? Oh! Lemon et le nom, ça se ressemble un peu ! J’aime les mots qui se ressemblent.

Alors alors alors Alba, c’est quoi la suite ? On a Vroumy, Vroumy est là. Je suis là, Alice, Albane et Ayla aussi. Cruella patiente dans la salle d’attente avec le ridicule et les dalmatiens, et les points d’interrogation se balade librement au Urgence. Chez moi, c’est efficace, on les traites le plus rapidement possible.

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Jar'tylanhnem Duncan


Jar'tylanhnem Duncan

Age du personnage : 19 ans

Familier : inexistant
Couleur de magie : Violette
Niveau de magie :
  • Très élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Empereur d'Omois.
Résidence : La suite la plus luxueuse du palais de Tingapour
Dans le sac : secret d'État. (de la paperasse, deux ou trois livres, des boules de cristal, des vêtements de rechange, des potions de soin et du poison, un taludi, un DRAC)

Affinités : Mara : sœur jumelle. On se croyait inséparables, jusqu'à ce qu'on prenne des chemins différents, trop peut-être. Malgré tout, on sera toujours là pour veiller l'un sur l'autre.

Tara : sœur ainée & ex-héritière du trône. Meurtre raté. Et pourtant tu t'es acharnée à essayer de me faire confiance. Je suppose que je te suis redevable maintenant. Fait chier.

Magister : "père" décédé. Vous m'avez tout appris. Jusqu'à ce que vous me laissiez tomber. Dommage pour vous.

Selena : "mère" dont j'avais oublié l'existence. Le temps ne se rattrape pas, alors qu'est-ce que ça peut bien faire si l'Amemorus a été levé ?

Amber : tu me crois si je te dis que je suis désolé ? Pour une fois, c'est sincère. Merci pour ton silence et tes confidences.

toi ? (MP si t'as envie d'un lien)

MessageSujet: Re: Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~   Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~ Icon_minitimeSam 16 Fév 2013 - 23:03

Se dépêcher... Qu'est-ce qu'Ayla - pardon, Alice - était pressée ! Mais sa sœur - elle voulait dire la Reine - avait raison. Si elles ne se pressaient pas, August allait ranger la tondeuse à gazon dans le garage - ou plutôt, si elles ne se pressaient pas, le lapin blanc allait disparaitre. Albane se demanda brièvement ce qui signifiait "blanc" dans le monde des voyants, puis elle se souvint qu'elle ne s'appelait pas Albane mais Alice. Oh là là, elle se trompait tout le temps ! Elle répondit à la question de la Reine sur le genre de Vroumy d'un ton évident :

-On dit it. Le lapin est un monsieur.

Mademoiselle Alice sentit la Reine de Cœur l'entrainer quelque part. Elle marchait sans savoir précisément où elle allait, mais elle entendait le bruit de moteur de la tondeuse s'intensifier au fur et à mesure qu'elles marchaient. Soudain, la Reine s'arrêta. Alice l'imita. Qu'y avait-il ?

- Est-ce que Cruella elle vole encore des dalmatiens ?

Si elle avait eu des yeux, Albane les aurait levé au ciel. Mais elle n'en avait pas, et elle ne s'appelait pas Albane. Elle ignorait si Alice avait une petite sœur, mais si elle n'en avait pas, elle était chanceuse. Elle n'était pas habituée. Elle s'étonna donc de cette question. Quel rapport Cruella et les dalmatiens avaient avec Vroumy le lapin à gazon ? Toutefois, elle lui répondit car elle était bien élevée :

-Non... Elle va en prison à la fin, souvenez-vous, Majesté. Elle y est toujours, mais elle se console avec les rats de sa cellule.

Alice raconta cela car elle savait qu'il fallait être gentille avec les Reines. Surtout avec celle de Cœur, car si par malheur vous n'étiez pas aimable avec elle, elle vous tranchait la tête. Puis elle se demanda si elle était censée le savoir le savoir à ce moment de l'histoire. Oh ! tant pis. Il fallait être encore plus polie que d'habitude avec les Reines, voilà tout. En vérité, elle ignorait s'il y avait des rats dans la cellule de Cruela D'Enfer et si elle en avait fait ses amis ou si elle fabriquait des manteaux de fourrure avec. Mais elle était sûre qu'elle était en prison. Ils le disaient à la fin du dessin animé. Même qu'on entendait un gyrophare de police. Mais... Tout cela n'avait aucun rapport avec le Wonderland. Albane... enfin, Alice doutait même qu'il y ait des gyrophares là-bas.

Le ronronnement de Vroumy s'arrêta à ce moment-là. La Reine de Cœur saisit cette occasion pour nous présenter.

- Voici Vroumy. Vroumy, miss Alice. Miss Alice, Vroumy.

Alice aurait aimé tendre la main à Vroumy pour la serrer, comme avec Sa Majesté, et lui dire qu'elle était enchantée de faire sa connaissance, mais premièrement : elle doutait que Vroumy ait une main - une patte, à la limite - et deuxièmement : elle n'avait pas l'impression d'être si près que ça du lapin à gazon. Elle fit part de ce problème à la Reine.

-Votre Majesté... Pourquoi ne nous approchons-nous pas de Vroumy ? Il faut le suivre !

Le, parce qu'Alice avait déjà éludé la question du genre tout-à-l'heure. Elle s'avança alors vers le bruit du moteur qui avait repris. Ses pas étaient hésitants ; elle craignait de trébucher sur quelque chose. Malheureusement, elle n'avait pas la laisse de Balthazar pour la guider. Puis elle entendit le moteur s'arrêter encore une fois. Vroumy n'était pas très bavard, en ce moment !

-Attention, les puces ! avertit une voix qu'Albane reconnut comme celle d'August. Il était loin, alors il criait un peu. Je vais vous écraser !

Alice était redevenue Albane à cause d'August. Elle s'empressa de corriger cela : elle s'appelait Alice et elle ne connaissait pas ce gentleman, mais il ne devait pas le savoir. Elle songea que les doubles-identités étaient compliquées. Elle entendit le son de quelqu'un qui a sauté et qui atterrit. August venait de descendre du lapin à gazon. Puis le bruit de pas qui marchent sur l'herbe se rapprocha d'elle. Et de nouveau la voix grave d'August :

-Désolé, je ne peux pas vous laisser jouer avec la machine. C'est dangereux, OK ? Je vais la rentrer au garage. J'ai fini de tondre. Vous avez de la chance, les puces : vous avez un gazon tout propre ! Mais jouez pas trop dans le valamou*, OK ? Vous allez vous salir.

La voix d'August était belle et agréable à entendre. Alice aimait bien l'écouter. Elle lui faisait un peu penser à celle de son père. Depuis combien de temps ne l'avait-elle pas entendue ? Hum... Elle avait l'impression qu'elle était en train de confondre ses deux identités. C'était compliqué ! Tant pis. Alice devait bien avoir un père, elle aussi. Où en était-elle ? À August, voilà. Elle disait qu'elle aimait bien sa voix, et elle l'aimait bien tout court, d'ailleurs. C'était dommage qu'elle ne l'aie jamais rencontré. Elle avait remarqué qu'il disait souvent "OK" dans ses phrases. C'était drôle. Comme elle était la grande sœur - mince, c'était encore les identités qui s'emmêlaient -, elle répondit :

-D'accord. Merci, August !

Elle avait compris, maintenant. Vroumy... Le Lapin Blanc... Le garage... Wonderland... Alice était une demoiselle intelligente. Elle savait lier les choses entre elles. Elle attendit d'avoir entendu August remonter sur Vroumy le lapin et aussi que celui-ci ronronne de nouveau pour parler. Elle parla très vite à la Reine de Cœur :

-Majesté ! Cet homme veut nous empêcher de suivre le Lapin Blanc au Wonderland... Nous devons y aller sans qu'il ne nous voie. Sinon, vous ne pourrez plus jamais rentrer dans votre Palais !

Parce que oui, Alice et la Reine devaient aller au Wonderland pour que Sa Majesté retrouve son Palais, son Roi, son Valet de Cœur et sa Cour. - Sans oublier la Princesse. - Il était très important que Queen Of Hearts ♥ et Prince Of Hearts ♥ soient réunis, sinon Stooge Of Hearts ♥ ne pourrait jamais leur apporter du thé et jouer de la musique pour qu'ils dansent. Si jamais tout cela ne pouvait se produire... Ce serait terrible. Oui, c'était une chouette quête.

Bonne chance, Alice !


* :
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August W. Season

I feel the daring of music ♫

August W. Season

Age du personnage : 27 ans

Familier : Aucun
Couleur de magie : Pas de magie
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Jardinier des O'Nyme
Résidence : Un appartement près de Sheffield
Dans le sac : Des râteaux à la pelle.

Affinités : Alexandre N. O'Nyme => patron

Ayla et Albane O'Nyme => filles du patron

Lisa => Je t'aime, mais... Chut è_é

Lucie Rubis Scarlett => Et paf, une baffe 8D

MessageSujet: Re: Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~   Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~ Icon_minitimeLun 11 Mar 2013 - 18:07
















Par une belle journée de printemps...

Encore une petite journée ordinaire. Remarque, non, elle n'était pas si ordinaire. Le printemps arrivait. Cela me faisait bizarre de voir un peu les rayons du soleil. La chaleur me redonnait du courage pour aller travailler. Je saluais les autres domestiques, qui étaient tous affairés préparer le repas, où à faire le nettoyage de printemps. Quant à moi, j'allais tondre la pelouse, ce que je n'avais pas fait depuis des mois. L'hiver, ça ne sert à rien de tondre. C'est dommage, j'aime bien tondre. Je crois que c'est le moins épuisant. J'ai juste à rester assis sur la tondeuse et à faire attention de ne rien écraser.

Je ne pensais pas que j'aurais si peu de mal à m'y habituer. A mon travail, je veux dire. Et puis, je ne suis pas seulement jardinier. En théorie, si, mais je m'occupe parfois aussi des petites. Je les adore, elles sont adorables. Elles me font tellement penser à May plus jeune. Ça y est, j'en deviens nostalgique ! Je préférais arrêter de penser aux bons souvenirs qui me feraient penser aux mauvais et tentai de me rappeler où j'avais mis la clé du garage.

Ah, oui, je me souviens. Je perds la mémoire parfois. Je m'en souviens car Ayla aimerait bien l'attraper, mais je l'accroche trop haut pour elle. J'attrapai la clef et ouvris le garage. Là encore, j'essayais de me souvenir où j'avais mis la clé de contact de la tondeuse. Sur le trousseau de ma voiture. Il faudrait que je pense à écrire où je mets chacune des clés, sinon ça risque de devenir vraiment compliqué.

Je démarre la tondeuse. Comme d'habitude, elle fait un boucan de tonnerre. Elle doit avoir au moins 10 ans. Ça fait plusieurs fois que je me dis qu'il faudrait en racheter une autre, mais je ne peux pas le demander au patron, car il est parti. Où, je n'en sais rien. J'ai tenté de demander à Albane et Ayla, mais elle m'assurent qu'elles n'en savent rien. Je ne les crois pas. Mais elles sont fortes pour mentir. Presque autant que moi.

Le moteur cale. Cette tondeuse commence vraiment à dater. J'entendis des éclats de voix que le bruit du moteur avait masqué et tournai la tête. Alba appelait sa soeur. Je serais bien aller jouer avec elles, mais j'avais du travail. Je rallumai la tondeuse.

Il faisait beau, le printemps était là, le bonheur, quoi ! Sauf cette tondeuse qui n'arrêtait pas de caler... J'observais en coin les petites qui jouaient. Elles étaient si créatrices pour l'invention de jeux ! Moi aussi, j'étais pareil, étant gamin. Je m'en souviens encore très nettement, comme si c'était hier. Je pense que j'ai gardé une partie de mon âme d'enfant. C'est ce que me dis souvent May. Elle, elle fait plus de choses que font les jeunes : sortir en boite, avec ses amis, aller au cinéma. Je n'avais jamais été branché là-dessus.

Comme je voyais que les petites s'approchaient de moi, je leur criai :

- Attention les puces ! Je vais vous écraser !

J'avais dit ça presque en riant, car je savais que ça les amusait quand je passais la tondeuse. Mais c'est sur que ça les amuserait moins si je les écrasait. Enfin, je ne suis pas stupide. Je sais éviter les obstacles, alors je sais aussi éviter les petites filles.

- Désolé, je ne peux pas vous laisser jouer avec la machine. C'est dangereux, OK ? Je vais la rentrer au garage. J'ai fini de tondre. Vous avez de la chance, les puces : vous avez un gazon tout propre ! Mais jouez pas trop dans le valamou, OK ? Vous allez vous salir.

Je disais parfois des mots de patois savoyard sans m'en rendre compte. Et oui, toute rockeuse qu'elle était, ma mère venait de Savoie. Elle m'avait un peu appris à le parler, et depuis, j'en disais parfois naturellement. Ça faisait parfois bizarre.

Je rentrai la tondeuse dans le garage, et me rendit dans le coin où j'allais quand je n'avais plus rien à faire dans le jardin. Là se tenait un ampli, et une basse.
Je ne vous l'ai pas dit, mais je rêvais de composer mon propre groupe de rock, comme ma mère. Chez moi, je n'avais pas la place d'installer mon matériel, alors, comme personne ne venait jamais dans le garage, je m'en occupais ici. Mais il me manquait toujours des musiciens. Difficile de faire salle comble avec un bassiste en guise de groupe de rock.

Je laissais la musique m'envahir. Une musique grave, douce et profonde. j'aimais la basse tout simplement car c'est un instrument secondaire. Je ne voulais pas être sur le devant de la scène. La célébrité ne m'intéresse pas. Pour moi, l'important est d'être là où on veut être et de faire ce qu'on veut faire. Et là, mon instrument entre les mains, mes rêves dans la tête, j'étais heureux. C'est pour ça que je voulais faire ça.








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Wanda


Wanda

Age du personnage : Vingt-deux ans. Elle dit.

Familier : Bloups.
Couleur de magie : Plouf.
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Conseillère technique en explosif et mécaniques, vendeuse d'arme avec permis.
Résidence : Un appart avec son frangin.
Dans le sac : De l'engrais chimique, du charbon et du souffre. Un sachet de sucre aussi.

Affinités : Ariel ! ♥ Arielarielarielarielariel. Ariel. ARIel. AriEL. aRiel. arIel. ariEl. arieL. Leirariel. Aririel, Aelri. Elari. Elria. A-ri-el. ARIEL. A-r-i-e-l. Ariiel ! Arieeeel ! -> Son frangin. C'est beau la famille. (surtout quand ça vire à l'obsession.)


MessageSujet: Re: Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~   Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~ Icon_minitimeVen 3 Mai 2013 - 5:37

Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~ Tumblr_m231v0LjNW1qfnjpoo1_500


J’aime les cerises. C’est rouge. J’aime le ketchup. C’est rouge. J’aime les fraises. C’est rouge. J’aime, heu… le sang. C’est rouge.
C’est pas qu’Ayla aime ça, hein! Je tiens le dire pour elle. Mais c’est que moi, je ne m’appelle pas Ayla. Je suis, heu… Rosae. Dame de Cœur. Rosae de Cœur.
Je porte une robe. Toute de velours rouge. Elle est belle, très belle. Des cœurs sombres sont brodés, et il y a de la dentelle dorée. Quand je tourne, ma robe gonfle autours, et on voit le jupon blanc en dessous. Ça fait un bruit très doux. Vous l’entendez? J’aime bien, même si… ça n’est pas rouge. Un son peut être rouge, bien sûr. Mais celui-là serait plutôt… d’un ivoire un peu plat, terne, vous voyez ? Pas trop brillant, entre une teinte œuf et opaline… Vous voyez, je ne suis pas Ayla. Ayla ne connait pas le terme opalin. Mais elle serait tout de même capable de vous décrire ce que c’est.

Je me demande si Ayla a une personnalité. Elle s’imprègne d’un personnage, elle joue un rôle, et laisse ce rôle se jouer d’elle… Mais ce n’est pas une réflexion convenable pour le corps que j’habite. Je ne connais pas Ayla. C’est étrange. Je suis elle, et pas vraiment.

Le rire qui sort de ma gorge est enjouée. Je ne sais pas comment rire comme ça. Mais Ayla sait. En fait, qui contrôle son corps ? Elle ou moi ? Je n’ai pas voulu rire. On peut donc en déduire que c’est Ayla. À moins qu’elle n’ait instauré un mode automatique, pour paraître… ordinaire ?
Ayla est-elle ordinaire ? A vrai dire, elle veut être blonde. Un souhait banal, à cet âge. On peut donc en déduire qu’elle est normale. Mais une enquête ne se résume pas à un indice. Ayla m’a. Moi. Ayla n’est donc pas normale. C’est à creuser.

J’aime… J’aime les roses. Parce qu’elles sont rouge. Et parce que leurs épines vous écorchent les mains et vous font saigner.

Votre souffrance est mon bonheur, ô humbles pantins désarticulés.
Riez, ô riez mes pauvres marionnettes, cette tragicomédie n’est pas prête de s’arrêter.
Et quand le rideau tombera, telle une pluie de rose, vos têtes rouleront dans les coulisses.
Et à jamais la scène de brûler sous mes pas.


J’ai éclaté de rire en tournant dans l’herbe. Le froufrou du vent et des herbes qui volent, comme le froissement d’une robe de dame. Infinifinifinifinifinifini… Je répète ça quand je tourne, parce que ce mot, il tourne autour de moi, et il me serre dans ses bras, me serre fort, me tient serré, et me fait tourner, tourner tourner tourner tourner… Et puis l’infinifinifinifini serre trop fort ses long bras, ses bras si fins, si forts, long à n’en plus finir… Transparent, un peu, coloré, légèrement. Teinté arc-en-ciel. Irisé, susurre Rosae. Et puis ses bras se sont refermé autours de mon cou, et c’est dur de respirer, et il sert si fort… Et il m’emmène là-haut. Mon lieu secret, rien qu’à moi. Maman n’y va pas, Papa n’y va pas, et même Alba, Alba qui pourtant est blonde, blonde comme une princesse, blonde comme une danseuse, comme une actrice, comme une chanteuse, comme une étoile… Et même Alba n’y va pas. Cet endroit, on dit que pour s’y rendre, il faut prendre la deuxième étoile à droite, et qu’après c’est tout droit jusqu’au matin. Mais pour moi c’est plus simple, je m’accroche aux ailes des mots, et les mots m’y amène. On appelle ça Neverland, et moi je me demande si ce n’est pas ça, la Charabie. Mais je ne crois pas, parce que le Neverland, c’est très particulier. C’est comme… comme une plume, toute douce, toute mignonne. Et comme une perle aussi, toute ronde, toute chaude dans la bouche –moi, enfant, je suçotais les perles. Bloquée au stade oral ? Je dirais pas… pas trop.-, et comme une couette, lourde et rassurante, et comme de la pluie sur une fenêtre fermé, fraiche et musicale, et comme un toboggan arc-en-ciel, et des balançoires éclairs, et des structures nuages… Peut-être qu’une journée, une journée où je serais grande, mais pas trop, et où Alba sera grande, mais pas trop, je l’amènerais au Neverland. En attendant, je dois la guider au Wonderland, et c’est pas gagné, parce que je viens de m’étaler par terre, le mot, il m’a fait trébuché, et je me suis éraflé, et j’ai mal, et je pleurs, mais en silence, ou pas trop fort en tout cas, parce que j’aime pas qu’Alba m’entende pleurer, parce que c’est comme quand j’étais toute petite. Encore plus petite que maintenant, mais je suis grande, là, non ? Mais je ne serais jamais aussi grande qu’Alba, et en plus, on me traite de naine (de chou, précisément) parce qu’il paraît que je suis riquiqui. J’aime le mot riquiqui.

Mes mains sont rougies, et, quelque part, dans les coulisses, Rosae soupire, goutant son verre de sang, constitué d’un éclat de rire, qu’il serait bien un jour de visiter le Murderland.

Alba elle a avancé. Elle veut pas trébucher, mais c’est ridicule, parce que quand Alba trébuche, moi je tombe. Mais il faut que je me dépêche, il faut que je la rejoigne. Une Reine ne peut se laisser distancer par ses inviter. Et puis, comme le dit la Reine Rouge, on court pour rester à la même place. Cette phrase n’a strictement aucun sens dans ce rp, tout comme celle-ci : c’est mon équivalent personnel de "Où est Charlie", excepté que cette fois, Charlie est une phrase complètement hors-sujet par rapport au reste, et, ce que j’admire, c’est ma capacité à écrire ça sans même le réaliser consciemment alors que pourtant j’essaye de me souvenir d’écrire à la première personne, ce qui, dans le cas d’Ayla, se révèle fréquemment compliqué. Mais moi, ma place, c’est à côté d’Alba, donc je peux courir. Déjà que je n’ai pas répondu à Alba parce que je suis tombée avant… Elle aurait pu m’attendre, quand même. Où elle ne m’a pas entendu ? Peut-être que j’améliore mon envol : j’arrive désormais à ouvrir mes ailes en silence ?²
Comme Alba se rapproche de Vroumy, un monsieur… Bill, le lézard-assistant du Lapin – ou son esclave personnel, avec Mary-S… Ann, j’ai jamais su. (omg. Mary Ann, jamais Sue. … Si, pour un cerveau fatigué qui s’est levé à six heures –le corps, pas le cerveau. ‘Sont indépendant, chez moi.- expressément pour visiter l’orthodontiste alors qu’on est en vacance, cette joke existe!)-, et Vroumy, probablement prévenu par Bill, parce que Bill, avec le Dodo, bah, il est gentil, s’arrête un instant. Et puis Bill, il parle, mais la traduction anglais/charabe (le charabe est la langue officielle du Wonderland, je ne l’avais pas déjà dis ?), ça donne plutôt :

-Attention, attention, la Reine accompagnée d’Alice se présente ! Écartez-vous, prenez garde, écartez-vous !


Là, Bill se poste au côté de son Maître, et le Lapin nous fait la révérence.

-Votre Grâce, pourriez-vous pardonner mon Maître qui doit se dépêcher d’arriver à l’heure chez la Duchesse ? Il ne peut se permettre d’arriver en retard, ce serait, hélas dangereux. Mais il se fera un bonheur de vous assister lors d’un procès. Je l’accompagne de ce pas chez lui. Il a fini sa visite. Et puis, j’ai le bonheur de vous annoncer que la pelouse est impeccable pour la partie de croquet. Toutefois, n’envoyez pas les hérissons dans le valamou*, vous les saliriez.


Alba remercie Bill. C’est bien, ça n’est pas le travail d’une Reine. Alba peut donc le faire pour moi. Alba peut réfléchir aussi, je lui en donne le droit. Et puis j’aime quand elle réfléchit. Mais elle n’a pas le droit de penser plus que moi !

-Majesté ! Cet homme veut nous empêcher de suivre le Lapin Blanc au Wonderland... Nous devons y aller sans qu'il ne nous voie. Sinon, vous ne pourrez plus jamais rentrer dans votre Palais !


… Quoiiii ? Bill, le fidèle Bill, un traître à la solde de… de… Du Roi de Pique ? Quelle honte ! Mais comme il doit pas me voir, ni m’entendre, moi je fais juste murmurer :

- Je vis entouré de traître. Off with his head. Et pendant qu’on y est, faudrait aussi trancher la tête de Cruella. C’est pour la fondation Brigitte Bardot, on sait jamais, si elle se met en tête d’investir dans le bébé phoque.

C’est confortable, le bébé phoque. En plus, c’est mignon. C’est tout blanc, tout chou, tout duveteux… Accessoirement, ça attire la pitié, donc les gens donne de l’argent. Moi, si j’étais dans le livre d’Alba, avec Blondie-Sue-Super-Héroïne, je voudrais un familier bébé phoque. Moi je parie que, contre la peluche rose qui bouffe les gens, c’est le bébé phoque qui gagne, parce que derrière-lui, il y a la foule de ses fans. Super-technique-du-regard-chou-de-la-mort, et Pan! Plus de peluche rose sanguinaire… En fait, le bébé phoque, c’est un genre de Mary Sue à l’état sauvage.
Et puis, là, tandis que je réfléchissais à la puissance des bébé phoque, et bah, BAM, y’a une idée qu’a frappée. Nananananèreuuuh, moi j’ai pas besoin de penser pour avoir des idées.

- Mademoiselle Alice… Moi je sais il est où, le terrier de Vroumy. Il suffit de s’y rendre, pour passer en Wonderland… Non ?


Je sais, mon parler royal, il est pas au top. Et puis, ma voix hésite, c’est pas bien. Mais chut, insignifiant mortel. J’ai dit. Et puis, ça n’est plus à moi de jouer.

La démarche princière, le corps droit, la tête haute, tenant fermement la main d’Alice, Rosae guide celle-ci à travers les méandres du jardin. Les traces du lapin son claire, il s’agit de les suivre, et un être entraîné à la chasse aux petits animaux mignons et inoffensifs à exécuter de façon cruelle, telle que milady Rosae n’a aucun mal à les repérer. Et puis enfin, face à la forteresse du leporidae, Rosae stoppe sa marche. On entend la musique, celle qui traverse toute les frontières. La musique des fleurs du Wonderland.

- Voici son terrier, damoiselle Alice.³


Je sautille de joie. On va passer au Wonderland, on va passer au Wonderland! J’en oublie presque mon bobo à la main.

- Allez, allez on y va, Alice ! On traverse la frontière, on rejoint le Wonderland!


Yeeeh ! Je me sens toute aussi excitée que Mary quand elle rencontre Ib, sympathise avec, et comprends qu’il lui suffit de sacrifier Garry pour rejoindre ce monde fantastique et beau. Pleine de joie, d’enthousiasme ! Yeeeeh !

Et puis, au Wonderland, les sanglantes roses embrassent de leurs épines brûlantes les petites filles trop mignonne, ou trop blonde.

Le pays des rêves, non ?

²:
*:
³:
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Jar'tylanhnem Duncan


Jar'tylanhnem Duncan

Age du personnage : 19 ans

Familier : inexistant
Couleur de magie : Violette
Niveau de magie :
  • Très élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Empereur d'Omois.
Résidence : La suite la plus luxueuse du palais de Tingapour
Dans le sac : secret d'État. (de la paperasse, deux ou trois livres, des boules de cristal, des vêtements de rechange, des potions de soin et du poison, un taludi, un DRAC)

Affinités : Mara : sœur jumelle. On se croyait inséparables, jusqu'à ce qu'on prenne des chemins différents, trop peut-être. Malgré tout, on sera toujours là pour veiller l'un sur l'autre.

Tara : sœur ainée & ex-héritière du trône. Meurtre raté. Et pourtant tu t'es acharnée à essayer de me faire confiance. Je suppose que je te suis redevable maintenant. Fait chier.

Magister : "père" décédé. Vous m'avez tout appris. Jusqu'à ce que vous me laissiez tomber. Dommage pour vous.

Selena : "mère" dont j'avais oublié l'existence. Le temps ne se rattrape pas, alors qu'est-ce que ça peut bien faire si l'Amemorus a été levé ?

Amber : tu me crois si je te dis que je suis désolé ? Pour une fois, c'est sincère. Merci pour ton silence et tes confidences.

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MessageSujet: Re: Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~   Chapter 1. Alice & the Queen of Hearts ~ Icon_minitimeDim 23 Juin 2013 - 15:55

Alice n'avait jamais imaginé auparavant que la vie d'une reine puisse être aussi compliquée. Ses sujets ne cessaient de la trahir ! Pauvre d'elle ! Cruella était donc complice avec le traitre qui assistait le lapin à gazon... Peut-être son but secret était-il de le kidnapper pour empêcher Alice de lui courir après et de tomber dans le trou ! Non ? Mais bien sûr que si, voyons. Si la demoiselle ne trouvait pas le trou, pas de passage secret... et pas de Wonderland. Les plans sournois de cet infâme étaient ainsi dévoilés. Appeler Hercule Poirot n'avait même pas été nécessaire... Miss Alice était dans la place !

Tout de même... Leur trancher la tête, n'était-ce pas un peu excessif ? Alice avait horreur de ce genre de violence. Les têtes tranchées, ça n'étaient pas pour les petites filles. Où Ayla... hmm, où la Reine de Coeur avait-elle appris de telles monstruosités ? Peut-être était-elle comme ça depuis qu'elle était devenue reine. C'était tout bonnement affreux.

Sa Majesté connaissait donc le chemin pour rentrer au royaume... Great ! Le voyage en devenait plus facile. Alice se laissa guider par Sa Majesté, qui déclara solennellement en sandybrown qu'elles étaient arrivées devant le Terrier. Quelle élégance dans le parler ! Il était digne d'une reine.

Gagnée par l'excitation de la souveraine, un large sourire aux lèvres, Alice frappa dans ses mains. Elle étendit le bras et ses doigts rencontrèrent la porte du garage - je veux dire la porte du Terrier du Lapin Blanc. Mais... qu'entendait-elle ?

Ça alors ! Albane ignorait d'où provenait la musique, mais le mystère était tout aussi excitant que la visite du Wonderland. Elle devait absolument le percer ! Et continuer le jeu en même temps. Parce qu'elle allait découvrir le Wonderland, quand même, c'était trop amusant pour qu'elle abandonne le rôle d'Alice.

-Votre Majesté ! J'entends la fanfare du royaume de Cœur qui acclame votre arrivée !

Une fanfare ? Non, ça ressemblait plus à du rock. Indécise, elle demanda :

-Mais... Est-ce qu'il y a une guitare dans votre fanfare ?

Elle souvint alors de l'assistant du Lapin Blanc et de la serrure verrouillée du Terrier. Hm, c'était problématique. Peut-être que sa Majesté avait une solution. Les reines étaient censées avoir des ressources en cas de souci. Elles n'allaient certainement pas laisser tomber le Wonderland alors qu'elles étaient si près du but.

-Il faut entrer. Et pour entrer, il faut la clef. Peut-être que vous savez où elle se trouve ? Vous m'avez l'air habile, Votre Majesté.

Flatter Ayla était un bon moyen de la rendre docile. Elle qui se plaignait toujours d'être la moins aimée... Albane avait toujours trouvé ça stupide. Ce n'était pas de sa faute si son papa préférait lui raconter des histoires à elle et pas à sa peste de sœur ! En rajouter avec des Votre Majesté pouvait aider aussi. Elle se sentirait supérieure.

Allez, Votre Majesté, trouvons la clef du Terrier pour percer le mystère de la fanfare du Wonderland !


T.T :
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