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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: Le LancovitLe Lancovit :: TraviaTraviaPartagez
 

 Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella]

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Myakko "The Brain" Vik'A


Myakko

Age du personnage : 30 ans

Familier : Spike, un écureuil roux.
Couleur de magie : Bleu nuit
Niveau de magie :
  • Faible
Niveau de combat :
  • Très élevé


Métier : Assassin de la guilde
Résidence : La guilde, quelque part...
Dans le sac : Pas mal de dagues, matériel de crochetages, d'escalades, un passe partout, sa boule de cristal, pas mal de bidule technologique d'infiltration.

Affinités : Tara.

MessageSujet: Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella]   Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella] Icon_minitimeLun 26 Nov 2012 - 21:55

Tu m’excuseras, j’suis jamais très doué pour les débuts de rp. Ça viendra au fur et à mesure !



    Stella Davens. Myakko n’en avait jamais entendu parler jusqu’à aujourd’hui. Et elle n’en entendrait plus parler pendant très longtemps. Tout du moins, c’est ce qu’elle croyait.

    Le grand maitre avait appelé tôt dans la matinée, et avait passé une bonne demi-heure à lui expliquer la situation. Et même si maintenant, Myakko était légèrement en rogne, elle avait tout retenu. Sa nouvelle cible, Stella donc, était une hackeuse, anciennement au service des Sangraves. Ce n’était déjà pas top, notre assassin n’aimait pas trop avoir affaire à ses gens-là. Non pas qu’elle les désapprouvait, juste qu’ils avaient des méthodes pas toujours très… sympathiques. Toujours est-il, sans avoir plus de détails que cela, notre chère Stella s’est barrée du laboratoire dans lequel elle travaillait. Fut-elle virée ? S’était-elle enfuit ? Elle ne savait pas, mais elle s’en fichait un peu. L’un des sangraves avait donc contacté la guilde, et avait donné un certain nombre d’informations.

    Stella était, sans aucun effort, capable de s’introduire à peu près n’importe où, et qu’elle pouvait donc aisément menacer la Guilde. Rares étaient ceux qui le pouvaient. En général, ils ne vivent pas longtemps, ou bossaient pour elle. Et si Myakko était irritée, c’est que le Sangrave n’avait pas demandé son assassinat, malin qu’il était. Non, il n’en avait pas besoin. Avec des informations pareilles, c’est la Guilde qui le décidait. Et la Guilde ne paye pas un seul sous. Et il fallait que ce soit elle qui s’en occupe. Un assassinat de rang 4 de par son importance, mais peut-être pas dans sa difficulté.

    Une porte de transfert plus tard, elle se mit en quête de sa cible. Une procédure plus que classique. Myakko devait la retrouver, avec la description qu’on lui en avait faite, la filer toute la journée, et improviser quelque chose pendant la soirée ou la nuit, en fonction des informations récoltées. Elle prit un moment pour se grimer de façon méconnaissable. Oh, la magie aurait pu le faire, mais Myakko n’avait pas beaucoup confiance en ses pouvoirs. Ses cheveux cachant ses oreilles et sa cicatrice, des vêtements banals, qu’elle changerait à quatre reprises dans la journée, et un air pathétique. Le mélange parfait pour un repérage.

    L’air était vif et frais, à Travia. La capitale du Lancovit était moins animée que celle d’Omois, mais n’en restait pas moins une ville majeure, à la faune et flore active. Le soleil commençait tout juste à poindre le bout de son museau que Myakko cherchait déjà sa cible, drapée dans sa cape chaude. Il devait fouiller de fond en comble la ville, questionner des myriades de personne de tout milieu. Elle ne savait pas grand-chose de se cible, si bien qu’elle devait rechercher partout, sans omettre la moindre piste. Spike, cachée dans sa capuche, ou sur son épaule, l’accompagnait, bien entendu.

    Après pas mal de pot de vin, d’interrogatoires, et un bon coup de pouce de chance elle finit par tomber dessus, en fin d’après-midi, dans l’une des artères secondaires de la ville. Elle était, particulière. Mais plutôt mignonne, en fait. Drapée de sombre, des cheveux noir de jais coupés courts, pas mal de percing Un style bien à elle, en somme. La filature pouvait commencer. La suivant, ni de trop loin, ni de trop près, le tout était de ne pas se faire repérer. Et pour ça, comme tous les maitres, c’était une experte. La traque pouvait commencer.



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Karl Heisenberg


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Age du personnage : Vous ne voulez pas savoir.

Familier : Un requin nommé Skrillex
Couleur de magie : Rose
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MessageSujet: Re: Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella]   Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella] Icon_minitimeMar 27 Nov 2012 - 0:07

Cliquètement des doigts sur le clavier, dans un rythme qui dépassait la normale. Ma symphonie électronique se répercutait entre les murs d'une auberge accueillant, -pour mon plus grand bonheur-, une wifi inespérée.
Je massacrais avec soin le clavier de mon ordinateur, imprimant en pixel des mots que mon allié informatique sauvegardait et envoyait directement de l'autre côté de la planète. Ce faisant, j'étais aussi une présence humaine dans un lieu qui commençait à se faire inhospitalier à ma personne. Étaient-ce mes cheveux noirs, la poudre étalée autour de mes yeux, ou les excroissances métalliques qui dépassaient de ma peau, qui créaient dans l'air cette ambiance malsaine ? Je n'avais pas relevé les yeux une seule seconde, mais je sentais l'animosité des personnes autour de moi. Je mettais mal à l'aise, avec mon ordinateur et mon style trop gothique pour ce corps enfantin qu'était le mien. Je mettais trop mal à l'aise pour qu'on ne cherche pas à me faire comprendre que je devais songer à quitter les lieux. Je l'avais parfaitement compris. Mais je ne pouvais pas me permettre de partir immédiatement ; j'avais une distance trop longue entre ici et chez-moi pour ne pas m'énerver à cause de ce fichier qui ne serait pas envoyé. Non. Il fallait absolument que je finisse le travail, et merde à ces petits buveurs qui me voyaient comme un loup dans la bergerie. Ceci était un endroit public, et j'avais totalement le droit d'entrer et de camper ici, si le désir se faisait ressentir. Tabarnaque.
Fronçant les sourcils, je risquais un coup d'oeil au dessus de mon écran. Des yeux s'abaissèrent immédiatement, mais peu intéressée par la tronche de ces reluqueurs, je dardais mon regard vers la fenêtre. L'après-midi était déjà bien installée, et je songeais qu'il serait temps de rentrer nourrir Skrillex. Peut-être. Cela m'obligeait à rendre victorieux tous ces types désirant me voir déserter les lieux. Mm...
Un sourire courut sur mes lèvres, et lâchant, d'une main, le clavier, je ramenais en arrière une des mèches de jais, la projetant contre ma tempe. Mes doigts heurtèrent un piercing, et comme un signal, à ce bruit imperceptible, deux types tournèrent vers moi leur visage. Mon visage impassible, je les affrontais du regard, les forçant à baisser les yeux devant mes propres prunelles noires, vides de tous sentiments. Un verre claqua contre le comptoir, et y accrochant mon attention, je vis le barman sortir une pancarte « après 15h, la wifi est payée. »
Bien, le message était clair. J'étais maintenant prévenue qu'en cas de trop longue stagnation, on n'hésiterait vraiment pas à me ficher dehors. Qu'avais-je fait de si particulier pour qu'on se mette à me regarder comme la peste ?
Je savais qu'aucune informations n'avaient put filtrer quand à mon précédent boulot. Je le savais, parce que j'avais tué toutes les personnes au courant de mon existence. Les cinq chercheurs, qui comme moi, étaient chargés de l'étude de la magie démoniaque. La magie interdite. Ces fluctuations énergétiques négatifs, un gigantesque flux qu'il fallait savoir capter, déchiffrer, analyser. Une compréhension totale de la chose, qui ne pouvait réellement se faire à échelle humaine. Comment transformer la magie, ce terme si rédhibitoire, en science ? Comment transformer l'inconnu en compris ? Ma passion, mon savoir, mes découvertes. Tout, absolument tout, sauvegardé dans mon cerveau, dans une mémoire infaillible. Autiste asperger. Était-ce pour cela que les Sangrave m'avaient aussi rapidement accepter ? Tout retenir, quant à ce qui était le plus important, n'était-ce pas un coup de maître, sur un échiquier aux dimensions de l'orgueil de Magister ?
Il était dommage de constater que le pion venait de se révéler un fou.
Mes lèvres se tordirent en un rictus sauvage, et claquant brusquement mon ordinateur, je me levais, laissant crever les cœurs des individus ici présent par un sentiment de soulagement profond. Je quittais l'auberge.

(…)

Mon sac à dos calé contre ma colonne, je comptais distraitement le nombre de mes pas. Il me fallait 768 934 pas pour me rendre jusqu'à mon quartier. 789 011 pas pour arriver sur le seuil de mon appartement. Appartement que j'habitais en partenariat domestique avec un geek d'une trentaine d'année, aux épais cul-de-bouteille lui glissant sur le nez, dont le corps restait le plus étrange qui soit à mes yeux. Le lundi, il pouvait peser cent cinquante kilos, et être tassé au fond du canapé, et le samedi, être proche de l'anorexie. Ni lui ni moi n'expliquions ces extrêmes de son corps, mais il haussait souvent les épaules en disant que ça avait toujours été ainsi, depuis qu'il était enfant, peu importe les traitements subis. Aussi, je m'amusais à parier sur son poids à chaque fois que j'étais supposée le voir. Antoine. Antoine, informaticien au niveau amateur comparé au mien, mais suffisamment intelligent pour le reconnaître et l'assumer. Sous ses cheveux bruns, bouclés, sa barbe mal rasé et ses yeux noirs, il était le cliché même de l'ado-adulte qui passe ses journées devant l'ordinateur. Un chic type.
Quoique l'espèce d'escargot rose et braillant qui lui servait de Familier avait de quoi m'horripiler.
768 569 pas.
Je ne me stoppais pas, mais ce fut à ce moment là qu'un long frisson courut le long de mon échine, dans un pré-sentiment inquiétant. La sensation d'un regard posé sur moi, alors que j'étais persuadée d'être seule. Le sentiment parfait de la proie. Mes mâchoires se crispèrent, mais contrôlant chacun des muscles de mon corps, pour ne pas me trahir, je continuais à marcher normalement, comptant distraitement le nombre de mes foulées. Une impasse à ma droite. Mais une veinure de petites ruelles profilées dans l'ombre d'un pâté de maison, à cinquante trois pas. Y arriverais-je ? Je remontais la sangle de mon sac, et distraitement, glissais mes doigts dans mes cheveux, dans un geste badin.
Qui était-ce ? Un assassin ? Un sangrave ? Si j'allumais ma magie, à la vue des flammes roses bonbon qui lècheraient mes doigts, je calculais mon temps de survie à... 2,8 secondes. Et encore. Si l'autre était peu nerveux. Peut-être un simple stalker ? Mais je n'avais pas l'impression de correspondre à la norme des jolis fille à suivre. Un sourire moqueur s'étira sur mes lèvres, et je vins tapoter contre ma hanche avec mes doigts. Dix pas.
Neuf.
Huit.
Sept.
Six.
Cinq.
Quatre.
Trois.
Deux.
Plongeon de mon corps. Mon bassin s'axa sur un seul mouvement, et expulsant tout le poids de mon corps sur la droite, j'évitais d'entrer en collision avec le mur. Un bruit de précipitation derrière moi. Je fondis dans l'ombre, et attrapant brusquement un couvercle de poubelle, je bondis sur mon adversaire en hurlant un très approximatif cri de guerre, qui s'étrangla dans ma gorge, quand, de plein choc, je percutais mon assaillant. La violence de l'impact me fit voler en arrière, et retomber sur les fesses, sonnée. L'autre avait été aussi surpris de mon attaque, car lui aussi se retrouvait sur le séant. Un craquement dans mon dos m'alerta, lorsque je bougeais.

« Putain de bordel de merde ! Je te jure sa race à sa mère que j't'arrache la tronche si tu m'as cassé mon ordi ! »

Fébrile, j'ôtais mon sac, pour constater de l'état de mon ordinateur.
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Myakko "The Brain" Vik'A


Myakko

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MessageSujet: Re: Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella]   Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella] Icon_minitimeMer 28 Nov 2012 - 15:03



    Elle l’avait croisée alors qu’elle sortait d’une auberge, un sac sur le dos. La chasse prenait enfin son tout sens. Un sourire se dessina sur son visage. Myakko n’aimait pas l’acte final de tuer, mais tout ce qui se déroulait avant était tellement excitant qu’elle en viendrait presque à apprécier les affres de la mort. Souvent, elle se demandait qui, entre son dégoût de tuer, et l’excitation qui vient avant aurait raison de l’autre. Alors, elle deviendrait une tueuse sanguinaire et sans remords, ou quelqu’un de doux comme un agneau. Elle secoua la tête, et évacua ses pensées gênantes. Le moment n’était pas à la réflexion. Fondue dans la masse, étant là sans l’être, la maitre assassin se déplaçait légèrement plus vite, pour la rattraper, puis se maintint à la distance parfaite. Pas trop près pour attirer le regard, mais assez pour suivre avec précision les faits et gestes de quelqu’un.

    Stella ne s’arrêta pas. L’elfe en déduisait qu’elle en avait terminé en ville, où qu’elle était pressée pour un rendez vous ou quelque chose du genre. Mais on s’éloignait des possibles lieux de rencontres habituels de Travia, si bien que Myakko se doutait qu’elle rentrait tout simplement chez elle. Tant mieux, cela ne ferait que faciliter les choses. A ces heures si, les quartiers de résidences étaient le plus souvent désert, et aujourd’hui ne fit pas exception. Maintenant, il serait dur de ne pas se faire repérer pendant la filature. Il n’y avait plus de foule pour s’y dissimuler. Mais maintenant, à quoi ? Que pourrait-bien faire un jeune sorcelière contre l’un des plus grands assassins de la guilde ?

    Pas grand-chose. Mais la vie est toujours pleine de surprise. Myakko avait peut-être un peu trop confiance en elle. La rançon de la gloire, surement. Ses pas nonchalants et son allure débonnaire, elle flânait non loin derrière elle quand Stella se jeta dans la ruelle perpendiculaire. Tsss. Elle était bel et bien reperée. Plusieurs options s’offraient alors à elle. La première était de disparaitre. Grimper sur un toit, ou je ne sais quoi du genre, et poursuivre la filature de puis les airs, jusqu’à obtenir le domicile exact. L’autre était un peu moins subtil. Et Myakko se sentait d’humeur à affronter Chuck Norris au bras de fer. Et de le battre. Sa marche devint course, et la chasse se fit intense, bestiale. C’était maintenant que le vrai jeu commençait. Ce à quoi elle ne s’attendait pas, c’est à de la résistance. Elle ne réagit pas assez vite devant le cri guerrier à moitié étranglé de son agresseur. Même si agresseur était un bien grand mot. Le choc la fit tomber en arrière, un peu sonnée.

    On l’avait attaquée, avec… un couvercle de poubelle. Cette pale imitation de Cap’taine Lancovit manqua de la faire éclater de rire si elle ne devait pas réagir vite, et bien. Apparemment, sa cible se préoccupait plus de son ordinateur qui se trouvait dans son sac plutôt que de la possibilité de perdre sa vie. Myakko se mit à penser à toute vitesse. Attaquer, ici et maintenant ? Ou s’amuser un petit peu ? Foncer tête baissée n’avait pas marché, sa cible s’étant montrée un peu combattive. C’était rare, il fallait l’avouer. Elle allait donc la jouer… plus fine. Sa voix se fit plus aigue que d’habitude, son regard courroucé. Elle se releva d’un bond, et à grand renfort de gestes extravagants, elle entama sa tirade.


    « Pardon ? Vous espèreriez que je me soucie de votre stupide machine alors que c’est vous-même qui m’avez attaqué en pleine rue sans aucune raison ? Si vous avez cassez votre ordinateur, c’est à vous et à vous seule que vous devez vous en prendre ! Et estimez vous heureuse que je ne portais moi-même rien de fragile, parce qu’en plus d’explication, je vous aurais demandé réparations !»

    Son rôle était déjà tout écrit. Elle s’appelait Ruby Tal’Istem, une jeune elfe qui commençait ses leçons de voleuse patentée. Elle devait s’entrainer à suivre des gens au hasard, et elle avait choisi Stella. Quand celle-ci s’est propulsée au coin de la rue, elle a cru que celle-ci était tombée et venait voir si tout allait bien. Il n’y avait aucune raison de l’attaquer. Certes, c’était une filature suspecte, mais, c’était compréhensible. En tant que novice, elle avait choisi Stella pour son aspect particulier. Elle perdit son masque de colère, et soupira un bon coup, retournant au calme.

    « Excusez moi de m’être emportée. Il est vrai que je vous suis depuis longtemps. C’est pour mon entrainement de voleuse patentée, vous comprenez. Il faut croire que je suis encore trop nulle pour une filature.

    Sa voix se brisa presque en prononçant ses mots. Un classique de l’étudiante qui manque de confiance en soi. Un déguisement comme un autre. On oubliait vite les gens qui manquaient d’assurance. En général. Parfois, il arrivait que justement, cette faiblesse soit tape à l’œil. Il s’agissait alors de la doser de manière à se trouver dans le juste milieu. Elle s’épousseta les jambes, puis arrêta de regarder ses pieds pour lever les yeux vers son interlocutrices à l’apparence si excentrique. Elle prit garde à ce que ses cheveux restent bien devant sa cicatrice tatouage. Il y a des signes qu’il vaut mieux ne pas montrer.


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MessageSujet: Re: Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella]   Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella] Icon_minitimeLun 3 Déc 2012 - 8:42

« Pardon ? Vous espèreriez que je me soucie de votre stupide machine alors que c’est vous-même qui m’avez attaqué en pleine rue sans aucune raison ? Si vous avez cassez votre ordinateur, c’est à vous et à vous seule que vous devez vous en prendre ! Et estimez vous heureuse que je ne portais moi-même rien de fragile, parce qu’en plus d’explication, je vous aurais demandé réparations !»

Une elfe... ?
Une elfe qui avait osé prononcer ces paroles scellant mon inimitié à son égard : « stupide machine ». Un élan de rage palpita dans ma poitrine, se liant à la nécessité de respirer, dans un implacable besoin de lui écraser la tête contre le bitume. J'inspirais un bon coup, forçant ma gorge à avaler cette goulée d'air, crispant ma gorge, et dilatant mes poumons. Qu'elle ose seulement la menacer, et ce serait la plus terrible des idioties qu'elle ait fait dans sa vie. Une rage noire, pestiférée, qui coulerait dans sa vie, traquerait ses déplacements, et noierait son existence sous l'intelligence des machines. Qu'elle essaie seulement.
Mes ongles enfoncés dans la chair tendre de mes paumes repliées, mon esprit Asperger s'était lancé dans cette analyse faciale, tandis que l'autre débitait des paroles dont je n'écoutais que le sens.

« Excusez moi de m’être emportée. Il est vrai que je vous suis depuis longtemps. C’est pour mon entrainement de voleuse patentée, vous comprenez. Il faut croire que je suis encore trop nulle pour une filature. »

Je ne pouvais pas la croire. Mes yeux avaient accrochés chacune des micro-expression de ladite Voleuse, mais rien n'avait laissé apparaître la moindre culpabilité de mensonge. Et pour le peu de logique qu'il me restait, j'estimais que c'était d'autant plus étrange. J'avais passé trop de temps avec les humains pour comprendre qu'on ne disait jamais réellement la vérité. À quoi bon être sincère lorsqu'on s'adressait à quelqu'un que l'on ne connaissait ni d'ève ni d'adam ? À quoi bon être sincère envers quelqu'on pour qui l'on ne ressentait rien ? Et assuremment, cette fille n'était aussi rien pour moi que je n'étais quelque chose pour elle. Mes yeux s'écarquillèrent, et j'entrouvrais mes lèvres. J'avais perçu dans ses dires des intonations ensorcelantes, capable de confondre et dissiper les craintes. Il s'avérait juste de penser que n'importe qui pouvait tomber dans le charme d'une étudiante. Mis à part un n'importe qui atteint du syndrôme d'Asperger, psychopathe, et misanthrope. Je réfutais toute possibilité de me laisser attendrir.
Et elle avait dit « stupide machine. »

« Tu te fous de moi ? Va te faire voir, sale gosse ! Non seulement tu me prends en filature, ce qui me donne totalement le droit d'aller porter plainte contre toi, tu te la joues victime, et en plus tu t'la joue marie madeleine : tu te trouves nulle ? T'as bien raison. Va chialer ailleurs ! »

Exécrable. Absolument exécrable.
Attrapant mon sac, ayant constaté de l'état de mon ordinateur, je laissais glisser mes yeux sur le faciès de l'elfe, imprimant dans le disque dur qui me servait de mémoire ses traits, mon regard caressant chaque parcelle de son visage. Qu'elle soit Patentée ne lui donnait aucun droit sur ma liberté de pas, et si je la retrouvais à me suivre, bien que ne me fondant pas un seul espoir sur ma capacité à la battre physiquement, -j'avais déjà du mal avec des gamines de quatorze ans-, je savais que j'étais capable d'embrasser son existence, de la pister, de la retrouver, et de l'écraser sous les informations que je dénicherais d'elle. Qu'elles soient faussées ou non, je m'énerverais jusqu'à ruiner sa vie. Ma propre rancune, immédiatement, m'étonna, et je me détournais légèrement. Plus que d'habitude, la présence d'une créature vivante et intelligente me mettait non seulement mal à l'aise, mais aussi furieuse.
Naturellement, j'étais en colère.
Mais était-ce normal que ce soit à ce point exacerbé ?
Glissant mes doigts sur les plis de mes poches, j'effleurais du bout de mes phalanges la présence rassurante de la drogue au fond de mes poches. Fumer serait consolant, satisfaisant, nécessaire à me calmer de l'énervement provoqué par l'autre. Mais peu justifié. Et je ne pouvais pas me permettre de fumer « ça » devant une pseudo ou futur Voleuse Patentée, sous risque de transmettre des informations défavorables à mon compte. « Shootée », « junkie » en faisaient partie.

« T'es toujours là ? Tu as besoin d'une nounou, peut-être ? Tes parents ne sont pas là pour te dire d'aller jouer dans le bac à sable ? »

Je tordais mes lèvres dans un sourire amer, à peu près aussi heureuse qu'une fourmi écrasée sous une semelle. Cette elfe provoquait un sentiment proche de l'effroi et de l'indignation, oscillant entre la colère et la terreur. Je n'appréçiais pas les humains, mais je les supportais. Et les elfes qui se baladaient dans votre ombre, avec une aura aussi meurtrière que la sienne, ça n'aidait pas à aimer à la folie.

« C'est simple à comprendre, non ? »

Mes yeux bleus, vides d'expression, je les projetaient dans un regard englobant son être.
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MessageSujet: Re: Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella]   Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella] Icon_minitimeDim 9 Déc 2012 - 18:52

Spoiler:

    Elle lâcha un hoquet de surprise, non feint. A vrai dire, elle n'avait jamais vu quelqu'un réagir aussi durement à son petit numéro. Son adversaire dans cette joute de finesse, car c'est ainsi que Myakko voyait la chose, avait d'abord paru en colère pour se calmer et venir à la surprise, mais était bien vite passé à un autre registre un peu plus violent. Les répliques acerbes qui plurent sur Myakko était plus cassantes que Laurence Boccolini au top de sa forme. L'assassin se demanda presque si elle n'avait pas fait une erreur dans le choix de son personnage. Mais, maintenant qu'il y était engagée, elle ne pouvait en sortir sans crier gare.

    Alors, elle s'effondra et fondit en larme. C'était l’option la plus plausible pour elle. Si son adversaire se montrait toujours et encore sans coeur, elle s'en irait en l'ignorant. Et elle reprendrait la traque, mais sans fioriture. Sinon, le jeu continuerais, peut-être. Elle l’espérais. A peine ses genoux eurent touché le sol que ses glandes lacrymales travaillaient à plein régime, faisant couler flot sur ses joues, faisant baver son maquillage. Un main sur le sol, l'autre pour se tenir la tête, elle était agitée de soubresaut réguliers, selon le rythme de ses pleurs. Puis, elle releva les yeux, en colère. Passé le premier choc, les représailles.

    Même quand on est une potiche timorée, on peut se montrer haineuse. Surement plus qu'avec n'importe quel autre rôle. La pauvre Ruby qu'elle incarnait subissait chaque jour les quolibets des autres étudiants sur ses mauvais résultats. Dans une spirale infernale, elle encaissait sans mot dire jusqu'à ce que le trop plein envahisse son cerveau de la colère la plus pure et la plus juste.


    « Ptet qu'ils ne sont pas la pour me montrer le bac à sable, mais moi, au moins, ils m'ont appris à m'habiller correctement. Je vous suis si je veux, et vous pouvez aller porter plainte sans aucun soucis, puisque je doute que quelqu'un vous prenne au sérieux quand vous avez assez de métal sur la tronche pour forger une dizaine de dague. Cela fait parti de mon apprentissage de toute façon, et moi plus tard, je servirais le Lancovit. Chose que je doute possible pour vous. »

    Elle se redressa en essuyant ses larmes d'un revers de manche, reniflant bruyamment. Elle avait les lèvres pincées et un regard dur malgré les larmes encore aux embrasures de ses paupières.

    « Quand on essaye d'attaquer quelqu'un a coup de couvercle de poubelle, c'est qu'on doit pas être très malin de toute façon.»



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MessageSujet: Re: Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella]   Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella] Icon_minitimeLun 21 Jan 2013 - 1:56

La première fois que j'avais touché un ordinateur, j'avais l'impression d'avoir découvert Dieu. Sous mes doigts, un corps parfait, au confort adapté, à l'intelligence idéale pour mon esprit dérangé. Que la machine ne soit pas humaine, pas aussi autonome, et soumises aux informations avait fait son charme. L'ordinateur était mon objet, mon objet parfait, et jamais je n'aurais cru une adaptation aussi admirable. De ce fait, parce que l'ordinateur relevait pour moi d'une partie même de ce que j'étais, je n'acceptais pas qu'on insulte ce qui était pour moi la chose la plus mémorable de l'invention et du progrès. Les ordinateurs étaient des esclaves divins, et m'enticher à eux fut ma plus belle expérience.

Je ne tolérais pas qu'on insulte une partie de ce que j'étais. Je ne le tolérais pas, car cela paraît ma vie alors d'un odieux mensonge dont je ne pouvais seulement accepter la présence. Et cela était hors de question, elfe ou pas, Voleur Patenté ou pas, gamine ou pas. Mes yeux se plissèrent dans une expression que colère, qui s'amplifia brutalement quand mon homologue inhumaine se mit brutalement à déverser ces réactions lacrymales. Réactions physiques, sentimentales, dont j'étais bien incapable de faire preuve, et cela m'irrita à la manière d'une pointe de jalousie. Je serrais les points en la voyant chuter au sol, énervée, mais sans parvenir à trouver quoi que ce soit à dire. Alors, furieuse, et lâche dans ma haine, je me détournais, attrapais mon sac, et vérifiant la pose sur l'épaule, me détournais en me bouchant les oreilles, faisant mine de m'éloigner.

« Ptet qu'ils ne sont pas la pour me montrer le bac à sable, mais moi, au moins, ils m'ont appris à m'habiller correctement. Je vous suis si je veux, et vous pouvez aller porter plainte sans aucun soucis, puisque je doute que quelqu'un vous prenne au sérieux quand vous avez assez de métal sur la tronche pour forger une dizaine de dague. Cela fait parti de mon apprentissage de toute façon, et moi plus tard, je servirais le Lancovit. Chose que je doute possible pour vous. »

Mes doigts écartés sur mes oreilles, ils n'avaient pu représenter un obstacle suffisant aux sons des mots, et ceux-ci prenaient leur sens dans ma tête. Alors je me retournais vers elle, un air glacé sur le visage, affirmant et revendiquant mon envie de la massacrer à coup de marteau, histoire de la transformer en bouillie pour bébé. J'entrouvrais mes lèvres, pour asséner quelque chose, -quelque chose de mortel, furibond, et destructeur-, mais la gamine n'avait pas fini.

« Quand on essaye d'attaquer quelqu'un a coup de couvercle de poubelle, c'est qu'on doit pas être très malin de toute façon.»
« Pour juger mon intelligence, chérie, il faudrait que tu sois un peu plus qualifiée que ça. Les gens ont tendance à minimiser ce qui paraît évident. Je suis intelligente. Et je le revendique. Maintenant, tu m'excuseras, je n'ai pas de temps à perdre avec une mioche qui se la tape en essayant de camoufler une cicatrice sur son front avec ses cheveux. Tu veux que je te dise ? C'est laid, ton truc. »

Il y avait très certainement beaucoup de puérilité dans mes dires, mais je n'avais plus tellement envie de passer en mode « tu es une adulte, alors ignore la ». Au contraire. Je contemplais la cicatrice qui, dans ses mouvements déplorés, avait été tout à fait dévoilée. Mes prunelles en ciselèrent les bords, et imprimèrent la forme. Je la mémorisai. Puis soudain je cillais. Réaction informatique. Réaction d'une machine qui se souvient.

« J'ai déjà vu cette marque. »

Je désignais la marque qui ornait le front de la gamine avec un petit mouvement sec du menton, mes yeux dardés dessus.

« Un type. Un assassin, recherché par les Sangraves. J'étais chargé de le chopper. »

Un sourire glissa sur mes lèvres.

« Pourquoi t'as la marque d'un pendentif appartenant à une des proies de Magister charcutée sur le front, toi ? »
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Myakko "The Brain" Vik'A


Myakko

Age du personnage : 30 ans

Familier : Spike, un écureuil roux.
Couleur de magie : Bleu nuit
Niveau de magie :
  • Faible
Niveau de combat :
  • Très élevé


Métier : Assassin de la guilde
Résidence : La guilde, quelque part...
Dans le sac : Pas mal de dagues, matériel de crochetages, d'escalades, un passe partout, sa boule de cristal, pas mal de bidule technologique d'infiltration.

Affinités : Tara.

MessageSujet: Re: Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella]   Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella] Icon_minitimeVen 25 Jan 2013 - 2:02

    La provocation eut l'effet escompté, retardant le départ de sa cible. Alors qu'elle se bouchait les oreilles telle une gosse qui fait semblant de ne pas entendre, les insultes de Myakko firent retourner celle qui l'avait si méchamment rabroué. Si les yeux de Stella avaient été des dagues, Myakko, enfin, Ruby plutôt, serait déjà morte. Tout se passait ainsi que Myakko l'avait souhaité, sur ce coup là. Enfin presque. Elle n'avait pris garde à sa cicatrice. En soi, ce n'était pas grave. En temps normal, ce n'était pas grave. Mais là, cela l'était. Qu'on lui dise qu'elle était laide, elle s'en fichait aussi, elle représentait bien trop pour elle pour que cela l'affecte. Mais que l'on parvienne à remonter jusqu'à Eza, c'était autre chose.

    Malgré tout son self contrôle, Myakko fut surprise, terriblement surprise, ouvrant des yeux gros comme des oeufs de poule, le souffle presque coupé. Et l'autre souriait. L'elfe se reprit, mais ce n'était pas passé inaperçu. Ne lui restait guère d'option. La rue était déserte, et malgré d'éventuel témoin, la tuer ici et maintenant était possible sans trop de risque. N'était pas né celui qui l'attraperait. Mais elle sentait que supprimer Stella serait manquer quelque chose... C'était comme si elle bloquait la source d'un fleuve au lieu d'exploiter celui-ci avec un moulin à aube.

    Elle n'allait pas la tuer. Tout du moins, si celle-ci se montrait coopérative. Elle avait des infos, énormément d'informations. C'était pourquoi on voulait la tuer. Mais on pourrait aussi l'enrôler. Sa voix prit un ton neutre, alors qu'elle se relevait, toute trace de chagrin effacée, laissant place à un visage froid, neutre, à la limite du dérangeant.

    « Okay gamine, jouons franc jeu. Si tu fuis, tu es morte. Alors, bouge pas, s'il te plaît.»

    Un éclair de métal dans la main, et l'un de ses dagues s'y trouvait, tombant de sa manche vers sa paume. Juste au cas où. Et pour prouver ses dires, aussi.

    « Je ne suis pas Ruby, pas plus que je ne suis apprentie voleuse. je suis de la classe au dessus, aussi bien pour l'apprentie que pour le voleuse. D'où la marque. Maintenant, je vais te proposer un choix qui n'en est pas vraiment un.»

    Elle s'approcha nonchalamment, son regard glacé à l'affût de la moindre tentative de fuite.

    « Tu en sais trop, j'imagine que tu t'en doutes. Les sangraves t'ont vendue et c'est moi qui me tape le boulot, sous ordre de la Guilde. Te restes donc deux possibilités. Soit nous donner ton savoir, tout ce que tu sais, aussi bien sur nous que sur eux, voir, qui sait, bosser pour nous, puisque je sais parfaitement que tes compétences sont plus que fondées, malgré les dires de "Ruby". Ou alors, la certitude pour nous que tu ne diras rien à personne. A savoir, la gorge tranchée, le coeur transpercé, la strangulation, comme tu préfères. A toi de voir.»

    Elle avait balancé ça avec une absence total d'émotion. En mission, elle était Mission. Et quand bien même elle aurait préféré ne pas avoir à tuer quelqu'un, elle le ferait s'il le fallait. Et ses sentiments, jamais, jamais ne prendront le pas sur un contrat. Elle pourrait tomber amoureuse et tuer son aimé de sang froid si la guilde le lui ordonnait. En elle même, elle se faisait presque peur. Au fond, elle espérait vraiment ne pas avoir à lui trancher la gorge.

[/verdana]
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Embrasser n'est pas jouer. [PV Stella]
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