Afrique> Le début d'une toute nouvelle histoire ...de loups garous....

Les Villageois Dansent Quand Le Loup N'est Pas Là!

Il faisait chaud, très chaud, mais Maelynn, assise sur un banc envahit par la poussière rouge typiquement africaine était habillée tout de noir. L'air calme comme toujours, elle ne transpirait pas d'une goute, ses jambes étaient croisées et elle était toujours aussi glaciale malgré la chaleur environnante.
Je ne connais pas son secret pour ne pas rôtir dans un four, mais en tout cas, il a l'air plutôt utile. ...

Sa peau était pale et sa coiffure toute noire et ébouriffée laissait passer de longues mèches lisses qui lui tombaient jusqu'au nombril.
Elle examina les environs, pas très loin d'elle un petit garçon lançait une pierre dans un arbre, un tout petit oiseau jaune et rouge en tomba, assommé.
Le gosse l’attrapa et courut jusqu'à Maelynn:

- Batulé Batulé, tu veux un oiseau?

Elle haussa un sourcils. Elle ne savait pas pourquoi il l'appelait "Batulé" a vrais dire, elle s'en serait fichue si elle n'était pas venue ici justement pour apprendre les mœurs et coutumes de ce peuple si particulier.

-Batulé, tu as dit? Demandât elle en prenant l'oiseau des mains de l'enfant.

Elle posa son index délicat contre le cœur de l'animal et constata qu'il était toujours en vie.

-Oui! S'écria l'enfant: Batulé, ça veut dire Blanc dans ma langue, ça se prononce Batouuuulé.
Elle acciesca.

-D'accord, je comprend mieux.

Entre ses mains le petit être rouge et jaune sortit de son coma, elle l'observa jusqu’à ce qu'il déploie son petit corp et fiche le camps à tire d'ailes.
L'enfant fit une moue déçue.

-C'était pour le manger, dit il.

-Oh, je ne savait pas.

Elle ne s'excusa pas, elle ne voyait pas pourquoi elle aurait du le faire d'ailleurs, de toute façon elle ne comptait pas boulotter une bestiolle toute pleine de plumes.
L'enfant la fixa encore un bon moment et elle commença a ce demander ce qu'il fichait.
-Il y a un problème?
-Tu a des yeux de sorcière.
Elle haussa les épaules dans un sourire énigmatique.
-Qui sait...
Le gamin fila a toute allure. Elle, elle explora les environs, gouta plusieurs plats trop épicés que les mères de famille lui offraient et se dit que malgré son étrangeté ici, tout le monde paraissait heureux de la voir, tous étaient chaleureux. Alors, elle faisait un effort pour être polie et agréable. Même si ces gens restaient des étrangers.
Ce soir, apparemment, la nuit serait froide, et les villageois avaient préparé un tas de buches immense au quel ils mettraient feu une fois le voile bleu tombé sur le ciel.
Elle leva les yeux vers le soleil orangé qui commençait à disparaitre à l'autre bout de la terre.
La terre, une petite planète avec un nombre trop élevé d'habitant, tous ayant des coutumes et des modes de vie différents.
Maelynn ébouriffa ses cheveux par habitude, entra dans le cabanon qu'on lui avait prêté , et resta au frais jusqu'à la tombée de la nuit.

Bientot il fit glacial et elle fut attirée comme une luciole à l’extérieur ou brulait un feu gigantesque, autour, pleins d'hommes, de femmes et d'enfants étaient assis, un viel homme barbu a moitié nu parlait dans une langue qui lui était totalement étrangère.
Elle remarqua quelques têtes blanches et profita du rassemblement pour observer le comportement de ses hôtes.

Beaucoup de femmes avaient les seins à l'air, leur peau était noire et les enfants enveloppés dans de longs châles colorés avaient le visage peint en rouge, leurs longs cils tombaient sur leur grands yeux noirs et leur donnait un air qui aurait attendrit n'importe qui, sauf Maelynn....
Le viel homme qui devait être le chef s'arretta de parler, puis soudainement, il y eut un éclat de voix, tout le monde se leva la musique se mit en marche, les femmes se mirent a taper dans les mains.
Un homme commença par chanter un drôle d'air qui fit hausser les sourcils de Maelynn, il avait l'air complètement ridicule.

-AHAH OUMPH

qu'il disait tandis que d'autres tapaient sur leurs djembe en peau de chèvres richement décorés.
Puis, d'un coup, la vraie musique éclata, les gens se mirent a chanter comme s'ils étaient en symbiose, et pour la première fois, Maelynn rougit d'émotion, c'était beau, entrainant, dément, ça aurait fait flipper n'importe qui d'autre, c'était sauvage et vrai, les enfants la tirèrent au milieu des femmes noires qui tapaient dans leurs mains, chantaient et dansaient, et pendant quelques minutes, elle se laissa emporter et dansa sur la musique magique que créaient ces humains.
Elle se laissait entrainer, ne pensait plus, son cerveau était déconnecté. Souvent elle avait cette réaction avec la musique, ça inspirait sa liberté et elle avait l'impression de voler, elle tournoyait avec les autres, son corp bougeait comme celui d'un chat, puis la mélodie changeât et elle se calma enfin, repris ses esprits et sortit du cercle pour s'auto engeuler. Elle s'assit dans le calme, il faisait noire, et ici, la pollution ne cachait pas les étoiles, elle se perdit dans cette vue pendant un bon moment mais soudainement, un craquement se fit entendre a quelques pas.
Surement que personne d'autre ne l'aurait entendu, mais elle, elle était toujours sur ses gardes: on ne savait jamais quand on pouvait tomber sur un sangrave, même au milieux d'un trou paumé sur le continent africain.
Elle ne changea pas sa position d'un millimètre, mais a l’intérieur d'elle tout ses muscles se contractèrent, prêts à servir au besoins.

Afrique> Le début d'une toute nouvelle histoire ...de loups garous.... Loish5

Le soleil tapait sur sa peau brûlée, mais elle continuait de marcher. La jarre à moitié remplie d'eau pesait sur sa tête. Ses pieds nus ne sentaient plus le sable bouillant. Elle avançait, encore et encore. Où ? Même elle ne le savait pas vraiment. Elle leva la tête vers le ciel uni. Loin au-dessus d'elle, un oiseau volait. Lui savait où il allait. Elle décida de le suivre, remuant sa robe de feu et ses cheveux noirs.

Ses pieds la menèrent à un village de cases en terre. Il y avait un vieillard assis à l'entrée de l'une d'elles. Elle marcha jusqu'à lui tandis qu'il la regardait de ses yeux méfiants.

-Je m'appelle Sondaga, dit-elle.

_______

Le son des djembés montait dans la nuit noire et créait une ambiance de fête. Sondaga ne dansait pas avec les autres. Elle préférait rester dans l'ombre et admirer les feux de joie. Alors, elle les regardait de loin, préférant observer dans l'ombre leurs danses et leur gaieté tournoyer sauvagement.

Elle était étrangère au village. Elle était arrivée il y a une semaine, peut-être deux, peut-être trois. Elle disait qu'elle venait d'un village lointain, mais ne parlait pas beaucoup de son passé. La vielle M'chumba était morte peu avant son arrivée, on lui avait laissé sa case. Elle était petite, mais Sondaga, qui était seule, n'avait pas besoin de plus. Elle savait que les gens du village médisaient sur elle, l'étrangère, qui était arrivée un matin sans mari ni famille, avec seulement une jarre d'eau presque vide sur la tête.

Et puis, il y avait eu ces choses étranges. Des traces animales sur le sable tranquille du désert. Des moutons égorgés par un bête mystérieuse. Les morsures ne ressemblaient pas à celles d'un lion ni d'une hyène. D'ailleurs, les hyènes n'attaquaient jamais les troupeaux comme cela, elles se contentaient de charognes d'habitude. Et les plus sages des villageois n'avaient jamais connu de lion qui s'aventure aussi près du village. Le plus ancien de ces sages avait murmuré :

-La Bête... Elle est revenue.

C'était une légende ancienne, très ancienne. La grand-mère du vieux sage la lui avait contée étant petit, et elle la connaissait de sa grand-mère à elle. Cette même grand-mère venait d'un village voisin, où on avait entendu parler de ce fléau. C'était un homme qui était honnête et bon le jour, et qui se transformait en Bête terrifiante la nuit. On avait jamais vu de loup au village, mais on savait que cela existait et on en avait peur.

Ce que tous ignoraient au village, c'était que Sondaga ne s'appelait pas Sondaga. Sondag voulait dire soleil dans leur langue, et la jeune femme avait trouvé ce mot joli. Car elle ne parlait pas non plus cette langue à l'origine. Et ce teint de peau n'était pas non plus le sien.

L'ilne avait pris ces précautions autrement que pour observer les coutumes locales à son aise. On lui avait appris qu'un Sangrave s'était réfugié sur Terre, dans un village perdu dans le désert d'Afrique. Une femme... Elle serait facile à retrouver. Même si elle s'était déguisée elle aussi, il y avait peu d'étrangers au village. Si ce n'était pas le cas, L'ilne la reconnaitrait à sa peau blanche et à ses yeux vairons.

Elle était là, devant elle. Elle dansait autour du grand feu avec les autres. Elle se mouvait comme une vraie Africaine. Puis elle s'assit dans le sable, essoufflée. Sondaga avança jusqu'à elle. La femme l'avait visiblement entendue. Tant mieux, elle n'aurait pas peur d'elle.

Elle s'assit à côté d'elle et la fixa de ses yeux noirs curieux.

-Tu as des yeux de démon.

Les muscles toujours aussi tendus que la corde d'un arc, Maelynn sentit l’intrus, ou en l’occurrence, l'intruse s'assoir a coté d'elle.
La jeune fille pris le temps de l'observer.
Sa peau était brune comme du chocolat, ses grand yeux noirs et profonds étaient parés de longs cils et ses long cheveux noirs tombaient sur ses épaules.
Elle la fixa étrangement comme un peu plus tôt un petit garçon noir l'avait fait, jusqu’à ce qu'elle parle enfin.

-Tu as des yeux de démon.

Elle avait dit ça d'une drôle de manière, si Maelynn avait des yeux de démons, cette femme était bien plus étrange qu'elle.

La jeune sortcelière haussa un sourcil.

-Je te retourne le compliment, tes yeux sont aussi noir que le fond d'un puits.

Maelynn n'aimait pas cette façon dont elle la regardait, comme si elle avait quelque chose à lui reprocher, comme si elle la méprisait, avec toutefois une once d’intérêt et de curiosité dans son regard.
Et puis, si se faire traiter de sorcière ne la dérangeait pas , puisque en soit, elle en était une, l'associer à un démon ne flattait pas son égo.
Elle passa sa main dans ses cheveux par tic et feignit de se détendre.
Elle était pourtant toujours aussi crispée, mais son visage s'est anormalement laissé aller, adouci, a tel point qu'elle paraissait presque vulnérable, comme si elle avait fermé les yeux pour s'endormir, qu'elle avait quitté le poste de garde.
C'était presque tentant.
Malheureusement, seul un imbécile se serait laissé prendre.
Elle baissa ses paupières, et au bout d'un long de moment de silence ou personne n'avait bougé, elle ouvrit un œil, son vert.
Elle surprit l'autre jeune femme toujours occupée à l'observer.
Le fait qu'elle reste a coté d'elle la dérangeait.
Elle ne pouvait pas aller danser avec les autres indiennes? Maelynn se donna une claque mentale, "Les autres africaines, Maelynn, pas les indiennes, tu confond tes ethnies !"
Soit, si elle était noire, elle n'avait pas du tout le comportement que l'adolescente avait pu observer chez les autres africaines. Elle avait plus l'attitude de quelqu’un qui observe votre fonctionnement pour tirer quelque chose de vous.
Mae savait bien que la plus part des femmes du village étaient pauvres et que souvent elles arboraient un air de chien battu dans l'espoir de recevoir une pièce de sa part.
Mais jusqu'ici, jamais elle n'avait déboursé un centime.
Alors, avec son tact légendaire, Maelynn planta son regard dans celui de l'africaine et demanda:

-Qu'attend-tu exactement?

(Désolé que ça soit si court et baclé, mais j'ai pas beaucoup de temps, je ferai mieux après :()

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