La fin, Enfin.

Sujet: La fin, Enfin. Mer 14 Mar 2012 - 22:38

Le flot glacé tombait encore du ciel, ininterrompu.
Non, il ne s'était pas interrompu quand la lame avait mordu sa chair, il en était resté indifférant, comme si la mort d'un être qui avait marqué des Âmes physiquement et moralement indifférait la pluie et le beau temps. Le monde s'en fichait, il suivait son cour, quelqu'en soit les événement, simplement parce que la nature le voulait, cette nature en la-quelle il avait toujours cru, celle qui avait dicté son moindre souffle de vie. Maintenant, elle semblait perdre toute crédibilité à sa mort... Far' s'étonnait que lorsque dans un dernier râle d'agonie où il s'étouffait de son propre sang, le monde ne faiblisse pas pour s'éteindre avec lui.
Il reposa la tête au sol, cessant de luter, la pluie et le sang se mêlait pour s'introduire dans tout les orifices possibles, pour tout envahir, pour le dépouiller de sa dernière étincelle de vie.
Le sol était dur, l'eau glacée, le sang bouillant, et alors qu'il était au seuil des portes de la mort, les derniers instants de sa misérable vie lui repassaient devant les yeux.

* * *

Far' marchait dans les rues de Travia, la belle capitale du Lancovit.
Il ignorait bien qu'est-ce qui avait bien pu le pousser à venir ici... En réalité non, il y avait en fait tellement de raison qu'il ne saurait justement la quelle avait fait basculer son choix. Était-ce parce que trop de monde voulait sa mort a Tatumalenchivar, et qu'il n'avait par conséquent que très peu de temps a se consacrer a lui et a ses idéaux? Ou bien était-ce la monotonie du continent qu'il connaissait dans ses moindres recoins, et donc l'envie de changer d'air, de voir autre chose... Comment disait-on? Le dépaysement? Ou alors, et c'est sûrement plus cela que tout le reste, tellement d'acte sombre et déraisonné ont été perpétré de sa part dans ce pays que ce qu'il reste de son âme peine à repenser à ce qu'il s'était passée en ses terres obscure tant leurs atrocités l’écœure...
Dans tout les cas, il était là, et il marchait sans réel but dans de fines ruelles, laissant ses jambes le mener là où elles le désiraient.
Alors qu'il débouchait sur une plus grand avenue, un étrange présentement le saisit, un tressaillement, comme lorsque l'on sens que l'on est observé par quelqu'un ayant des intentions malsaines.
Far' se détourna, et continua à marcher, si quelqu'un voulait s'en prendre a lui, il le verrait forcement venir, faute de le sentir, vu comme la météo était exécrable. La pluie tombait en flux ininterrompue, et de ce fait il n'y avait que quelque personnes dans les rues. Il remarqua que toute le fixait étrangement, comme si il voyait quelque chose que le loup n'avait pas encore vu...
Far' se retourna.
Un vampyr se tenait là, debout en plein milieux de la place, lui aussi le fixait, mais son expression était... Différente.
Far' écarquilla les yeux lorsqu'il le reconnu, il l'avait retrouvé, ici... Et il n'était pas sur son territoire...

Sujet: Re: La fin, Enfin. Sam 24 Mar 2012 - 20:24

"Si tu crois que je t'ai totalement oublier...

...Oublie ce que tu crois."

Non, je n'avais pas oublier. Un vampyr n'oubliait jamais. A quoi nous servait une quasi-immortalité si notre mémoire nous faisait défaut ? Je me souvenais de lui. De la menace féroce qu'il réprésentait pour ma vie et celles des ombres. Je ne sais pas comment j'ai pu trouver le courage et surtout la force pour arriver jusqu'ici. A travia. J'avait repris des forces mais j'avais encore la maigreur sur mon corps, souvenir d'un traumatisme qui avait duré trop de temps. J'avais mis un grande veste, cachant ainsi mon anorexie. D'un rouge malsain et une épaise capuche tombait devant mes yeux aveugles. Rouge, et non blanche comme à mon habitude.
L'horreur d'un unique souvenir m'avait changer. Il restait encore de l'ancien Sai en moi, je le sentais et Tinieblas en rêvait, mais il souffrait encore tellement qu'il se cachait. Pour le moment, je n'étais qu'un esprit vengeur. Ou plutôt, un esprit en quête de paix et pour avoir la paix il me fallait faire ça aujourd'hui. Quel en serrait le prix ? Il était plus fort que moi, plus solide et sans doute mieux préparer. Combien de temps ne l'avais-je pas vu ou senti ? Trop longtemps mais le danger qu'il représentait était bien actuel. J'étais mort déjà une fois et Far'jim m'avait promis par le passé de me tuer un jour. Je n'attendrais pas. J'attaquerai le premier.

Je pouvais sentir l'humidité de l'air. Il ne pleuvait pas encore mais ça ne saurait tarder. C'était un avantage mais aussi une contraitre car ni moi, ni lui ne pourrait nous sentir nettement lorsque le ciel se mettrait à pleurer. Je savais mon odeur très forte, les meurtres que j'avais pu commettre par le passé me collait à la peau mais Far'jim aussi. Il était lycan, et l'odeur de la forêt était assez nette. Si il n'y avait pas tant de monde ici toutefois. J'enfouis les mains dans mes poches, serrant le poignard entre mes longs doigts. La voix suave et grognante du lycan me revient en mémoire et j'eu un frisson de terreur. Des phrases qui lors de notre dernière rencontre m'avait sembler futile. Aujourd'hui, j'en comprenais la teneur.

- Tu vas mourir Sai, et cela seulement parce que tu as tenté de vivre.

- ... je te retrouverai un jour, et je t'exécuterais sans que tu aies le temps d'exercer ta lâcheté.

Et encore tant d'autre qui me firent grogner. Je devais me calmer. Ce n'était pas le moment d'avoir une crise. J'ai tenté de vivre, de vivre heureux... J'en étais mort. Toutefois, j'étais revenu à la vie. J'avais une seconde chance et je ne reproduirais pas l'erreur. Mes ennemis mourraient. Tous. Et lui le premier.

***

Il était là, devant moi.
Il n'avait pas encore senti ma présence. Je ne bougeais pas, immobile comme une statue. Je sentais les gens autour de moi qui me regardaient avec cette peur muette qui m'était si familière. Je sentais leur regard sur ma personnne. Ils avaient sans doute vu mon arme dans mon poing, dont l'argent de la lame devait brillait doucement. Je respirais lentement, tachant de garder mon calme. J'avais peur mais j'étais décidé. Je releva doucement le visage et la capuche retrouva sa place d'origine, découvrant mes cheveux couleur neige qui avait poussé, formant une touffe de cheveux indomptable. Et mes yeux, semblable à deux orbres diamants, fixaient droit devant moi là ou devrait se trouver Far'jim. Une unique goutte de pluie tomba sur ma joue. Je ne souriais pas.

- Far'jim, cher Far'jim... Fis-je de ma voix grave et trainante. Je ne t'ai pas oublié.

Je leva ma lame comme pour appuyer mes propos.

- C'est ta fin.

Sujet: Re: La fin, Enfin. Dim 25 Mar 2012 - 8:23

Je ne l'avais pas retrouvé au Palais. Endroit où pourtant, on m'avait dit qu'il se trouverait. Mes informateurs allaient payer. Je n'avais pas de temps à perdre à le chercher partout ! Le but premier des informateurs, n'était-il pas de savoir tout pour faire gagner du temps à ceux qui le leur demandaient ? On ne pouvait pas leur faire confiance. Comme à personne.
Rageuse, je marchais le plus vite possible entre les gens, zigzagant, évitant de justesse un Familier turbulent. Ce qu'ils pouvaient m'énerver ces gens. Pensaient-ils donc que la vie était belle et jolie ? Que rien ni personne ne viendrait casser leur routine ? Ils rêvaient bien ! Aucun d'entre eux ne présentait de semblant de maturité ! Ils ressemblaient à des enfants de quelques mois, qui venaient d'ouvrir les yeux et de découvrir le monde...

Je tourna au coin d'une ruelle, et commença un long déambulement, tournant et virant dans ce mini labyrinthe, espérant que c'était un raccourcis. Alors que je pensais m'être perdue, je m'arrêta brutalement.
Là. En face de moi, se tenaient debout deux hommes. L'un faisait face à l'autre. Et cet autre, aux cheveux blancs, qui me rappelait vaguement quelque chose, tenait à la main... un couteau. Les quelques passants qui le remarquèrent préférèrent partir au plus vite. Quelle bande de peureux !
Il ne restait maintenant plus personne. A part moi et les deux hommes. Un vampyr et... Je ne voyais pas de quelle race était la deuxième personne. Peu importait.
Je fila me cacher derrière des poubelles et des cartons avant qu'ils ne me voient. L'odeur était infecte mais je voyais et entendais merveilleusement bien. Celui que je n'avais pas identifié s'appelait Far'jim, selon les paroles de l'autre. Et il était dans un beau pétrin.
Pensant que c'était juste un règlement de comptes, je m’apprêtais à partir quand j'entendis quelque chose qui me figea sur place...

Sujet: Re: La fin, Enfin. Dim 25 Mar 2012 - 11:21

[HRP: Vous avez un nouveau message : Alvie ne répondra qu'après la mort de Far'jim, juste après que Sai le tue. Fin du message.]

Cela n'allait pas. Pas du tout. L'ilne ne comprenait pas exactement ce qui se passait, mais elle savait que tout n'était pas rose. Cela avait commencé par la disparition de Sai. L'ilne avait pris peur. Juste après sa nomination de sous-chef des Ombres... Elle se souvenait bien de la conversation qu'elle avait eu avec son chef ce jour-là, et de ses recommandations. Être prudente. La partie devenait dangereuse. Et puis, il y avait eu Seow Nevarra. Elle ne s'était rendu compte qu'après coup qu'elle avait une grosse, très grosse erreur. Elle ne s'était pas fait un ami, mais ennemi, qui connaissait son nom, son grade chez les Ombres, qui collaborait avec les Sangraves et qui pouvait la livrer à tout moment à eux. Il l'avait peut-être déjà fait. Elle avait été stupide. Elle regrettait, à présent. Chaque soir, avant de se coucher, la peur lui tordait le ventre et elle se demandait si le lendemain ne tournerait pas à la catastrophe. Alors, quand on commença à s’inquiéter de l'absence de Sai, au QG, L'ilne pensa immédiatement à Seow et à ses paroles significatives sur le chef des Ombres. Il le connaissait et le haïssait. Au début, elle se rassura en pensant que ce n'était rien, juste une mission un peu longue et ardue, qu'il rentrerait bientôt. Mais le temps passait elle du s'avouer que cela devenait louche. A ce stade d'appréhension, les "et si ?..." arrivent. Et si Seow avait mis ses menaces à exécution ? Non, ce n'était pas possible, Sai était bien plus fort que lui. L'ilne elle-même l'avait envoyé au tapis. Oui, mais si les Sangraves l'avaient aidé ? E si il s'était fait capturé ? Il était certes fort, mais pas invincible. Et si Sai était éliminé... Ce serait L'ilne qui le remplacerait en tant que chef d'équipe. Et elle n'était pas sûre de gagner la partie. Elle n'aurait pas de seconde chance.

Elle aurait pensé que son retour la rassurerait. Même pas. Une pâleur de fantôme et une maigreur à faire peur, elle se demanda même si c'était le même Sai. Elle ignorait ce qui s'était passé. Quelque part, elle se demandait si elle voulait vraiment le savoir. Elle s’inquiéta. Encore. Elle devrait peut-être se reposer un peu.

Vous l'aurez compris, ce n'était pas un hasard si L'ilne se trouvait ce jour-là à Travia, avec sous le nez un vampyr albinos qu'elle ne reconnaissait plus qui déclarait la guerre à... hé, elle connaissait ce type ! C'était le lycan dont Alvina était tombée amoureuse, mais qui ne voulait plus d'elle. L'ilne n'avait pas apprécié ses airs prétentieux et l'air qu'il avait de se moquer royalement d'Alvie. Quel rapport y avait-il entre lui et Sai ? Jusque-là cachée, la brunette se demanda ce qu'elle était censée faire. La première réponse qui lui vint à l'esprit fut : rien. Attendre et voir comment les choses se passeraient. La deuxième fut de manifester sa présence. Des passants apeurés passaient précipitamment leur chemin. Deuxième option.

-Je ne voudrai surtout pas vous déranger...

C'était tout ce qu'elle avait trouver à dire. C'était nul, et elle pensa une seconde qu'ils allaient tout les deux s'esclaffer. Mais ce n'était pas l'heure de rigoler.

Sujet: Re: La fin, Enfin. Jeu 29 Mar 2012 - 18:19

[On attend Apple encore un peu et si elle ne donne pas de signe de vie, j'éditerais ce message pour répondre. ;)]

Sujet: Re: La fin, Enfin. Jeu 29 Mar 2012 - 18:37

"Aujourd'hui, Rein, tu va assister a un meurtre" Si on lui avait dit ça ce matin là, jamais elle ne l'aurait cru. Pourtant, c'est ce qui allait arriver.

Belle, innocente, marchant en chantonnant dans les rue détrempé de la magnifique capitale. Rein aimait la pluie, elle l'adorait même. La pluie était comme le souvenir d'une mère pour un nourrisson. La pluie était son commencement, la pluie serait la fin d'un autre. Mais ça elle l'ignorait encore. Pour le moment, elle était plus occupé a sauté de flaque en flaque avec ses bottine de cuir, et a penser a ce qu'elle allait faire a manger a Alban ce ce soir. Le soir tombait et les rues commençait a ce vider, mais la jeune fille avait encore du chemin a faire. Bientôt, elle se retrouva quasiment seule dans les rue de Travia. Mais peu lui importait, car le danger était une chose qui lui était inconnue.

Reiny arriva ensuite dans une des grande avenue de Travia, et fut étonnée de n'y trouver que de rare passant. Même a une heure si tardive, ce type de rue était toujours bondé habituellement. Habituellement oui. Mais ce jour là n'était pas un jour habituel. De toute manière, elle devait y passer, sa maison était juste un peu plus loin, dans une ruelle, et puis, vos mieux être seul que mal accompagné non? Néanmoins, sa chanson se fit plus douce, plus hésitante, comme si elle sentait qu'il allais se passer quelque chose de grave. De très grave. Au loin, elle aperçu deux silhouette se découper. Son estomac se serra un peu. Sans savoir pourquoi, une angoisse vint se taper l'incruste dans son cœur. Mais elle ne s’arrêta pas. Car même si cette angoisse était présente, la curiosité aussi la poussait a suivre sa route. Soudain, ses yeux se posèrent sur une lame, brillante tel un éclair fendant les cieux, brandit aux dessus d'un lycan.

Non...! Ça ne pouvait pas être cela! Était elle en train d'assister... a un meurtre? Alala, ma pauvre petite Rein, les dieux ne te gâtent pas. Tu as peur? Tu as peur jeune Nonso? Oh oui, ai-peur, tu a bien raison d'avoir peur. Car crois moi les deux specimens présent devant toi ne sont pas des bisounours, non bien loin de là. Ce sont des êtres rempli a ras-bord de haine et de rancune. L'un a moitié fou, l'autre aux envie meurtrière. Et toi, débordante de naïveté et d'innocence.

"Far'jim, cher Far'jim, je ne t'ai pas oublié"

Elle retint son souffle.

"C'est ta fin"

La lame brilla une dernière fois, comme pour signaler qu'elle aller s’abattre sur l'autre d'un instant a un autre pour lui arraché la vie. Et le lycan restait là, sans résistance, attendant son jugement comme l'on attend n'importe quoi. N'importe qui aurait fuis, histoire de ne pas être pris comme prochaine victime de l'assassin. Rein aurait du fuir, c'était la meilleure chose a faire. Mais elle ne le pouvais pas. Elle lâcha son parapluie, qui tomba sur le sol. La pluie dut couvrir le bruit de la chute car aucun des deux ne bougea. Sans réfléchir, elle s'élança vers les deux garçons.

"ARRETEZ!!" elle crie
Elle dérape avec souplesse et vint se placer devant le lycan faisant de son frêle corps un bouclier inutile. Les bras déployé devant lui, elle plongea ses yeux terrifié dans ceux du vampyr. Aveugle. Albinos. Vampyrique. Terrifiant pour elle. Mais elle se surpris elle même, elle ne bougea pas. La vie de quelqu'un était plus importante que ses peurs.

Le monde semblait s'être mis a tourner autour de Far', il ne contrôlait plus rien, et tout ce qu'il se passait était indépendant de sa volonté.
La maigre foule présente s'était mis à retenir son souffle, tandis que les plus téméraires risquaient des éclats de voix, au détriment de la pluie et du bon sens.
Mais le loup ne les écoutait pas, il n'écoutait plus.
Son passé le plus obscur venait de ressortir par les yeux blanc et sans âme qui lui faisait face. Ce passé qu'il avait toujours fuit, toujours refoulé, celui depuis son réveil sur la plage...

"Far'jim... Il faut que tu te souviennes de tout..."

Mille voix semblaient hurler dans son esprit, il se prit la tête entre ses mains.
Non, c'était faux, il ne fallait pas qu'il se souvienne!

"Tu n'as rien a me dire, et je n'ai rien a entendre de toi.
Pour la simple raison que tu n'a aucune idée de qui tu as devant toi!"

Non, non, non!
Far' hurla, ce n'était rien de plus que ses mots.

"Sai, tu va mourir, ici même, toi et ta Vampyr affamée, et tu ne pourra rien y faire. Sens ton sang couler, et demande toi si il aurait vraiment pu en être autrement."

C'était insupportable.
Insupportable.
Là, le loup n'y pu rien.
Absolument Rien.
Toute une vieille haine enfouie venait de refaire surface, noirâtre et visqueuse, à tout submerger sur son sillage, et l'individu qui auparavant s'appelait Far'jim ne pu luter, et la vile satisfaction de la facilitée que procure la haine le domina.
Totalement.
L'être obscur entièrement dédié à la haine et à la folie qu'il était devenu, se mit en mouvement. Sans aucune distinction entre l'offensif et inoffensif, le bien et le mal, le vivant et le non-vivant.
Absolument Rien.
Uniquement le besoin primaire de tuer, de survivre, et de dominer.
Il se transforma instantanément en Loup, ou plutôt ce qu'il en approchait, tant la vie semblait avoir été dure, il ressemblait presque plus à un ours noir énorme et couvert de cicatrice, vétéran d'une guerre longue et meurtrière.
Mais cet ours était un loup, qu'on le croit ou non, et la haine qui l'animait était bien plus forte que tout ce qu'il pouvait exister et subsister.

Dans un moment comme celui-ci, paradoxalement, la réflexion est bien la dernière chose à laquelle on pense.
Alors, Far' chargea, repoussa violemment le pauvre fétu de paille qui s'était interposé sur son chemin, et rentra un contact avec sa cible, un Vampyr.
Sai.
Le choc fut Brutal.

[J'interviens apres que Sai ait repondu, enfin si il poignarde far']

[HS: Tu peux changer la couleur de ton texte Rein ? J'a peine à lire.
HS ²: Après trois crises cradiaques de mon ordinateur, voici mon texte. Pas terrible...]

Rien ne comptait pour moi à cet instant. Je faisais abstraction de tout, sauf de Far'jim. Ce maudit lycan qui avait était une menace si grave à l'époque... L'époque où j'étais fort et fier. Il y a peu, je suis mort. Ce loup-garou n'était rien comparé au duo de William et Narcisse. J'ai ressucité pourtant. Et désormais, j'étais ma propre menace. Alors que les spectateurs de ma folie meurtrière entraient en jeu, je restais silencieux. Essayant de contrôler mon corps encore fragile et mes émotions si facilement tangibles. Ma magie pourrait tuer tant de monde sans même que je ne le veuille, me tuer moi peut-être. J'ignorais les paroles de L'ilne, aussi insignifiantes que ces gouttes de pluie tombant sur mes joues ; l'odeur très légère de la sangrave qui flottait dans l'air me parut même secondaire ; même cette jeune fille inconnue qui se jettait entre mon adversaire et moi, suppliante... Elle souhaitait que je ne fasse pas couler son sang alors que ce maudit lycan l'avait fait pour moi, Elena et sans doute bien d'autre. La jeune inconnue ne devrait pas rester là. Si elle savait quel monstre elle essayait de défendre !

- La haine engendre la haine, jeune fille... Ne reste pas là. Fis-je d'une voix lente et autoritaire vers l'inconnue.

Un hurlement, bestial et douloureux, me fit sursauter légèrement. Qu'arrivait-il au lycan ? Un éclair de tristesse furtif passa dans mes prunelles vierges alors que je sentais une odeur sauvage dans l'air. Le nouveau Far'jim, celui qui avait essayer de tuer Elena et moi, faisait son apparition. J'entendis un claquement dans l'air et je fus soulager de sentir l'adolescente s'éloignait de mon ennemi. Far'jim aussi se fichait des autres, il n'y avait plus que moi et lui. Je leva mon poignard vivement sans pour autant me déplacer. Je sentis un choc dur contre mon corps, comme si un rocher m'avait frapper. Un rocher de fourrure. Je tomba donc, poussant un grognemen de douleur. Du sang coula de mes doigts, et je compris... que je l'avais toucher. Far'jim m'avait foncé dessus, comme une brute, sans réfléchir. Et ma lame d'argent s'était logé profondement dans son torce de velour. Je laissa tomber ma tête vers l'arrière, me cambrant légèrement, faisant bouger la lame entre la chair ensanglanté du loup. Une douleur vive traversait mon bassin, mais ce n'était rien par rapport à l'orgasme victorieux qui traversa mon coeur. J'avais planté Far'jim. Je... Je n'étais pas faible.

C'était n'importe quoi. On ne pouvait même plus appeler ça une bagarre. Une fille s'était jetée entre le vampyr et l'autre. Une autre essayait de les arrêter par de simples mots. Et maintenant, l'autre homme s'était transformé en loup garou. Alors c'était un lycan, hein ? Voilà qui changeait bien des choses...
Il s'était élancée de la manière la plus courageuse mais surtout de la plus idiote au monde qui soit, vers son adversaire. Et le vampyr lui avait planté la lame de son couteau dans le flanc. Ça n'avait rien d'étonnant. C'était si facile de le tuer.
J'hésitais : aller le secourir ou rester là à contempler ? Je pris la deuxième option. Il y aurait bien un moment où ce serait mon tour. Et puis pourquoi lui venir en aide ? Je ne le connaissais même pas. On m'avait appris à regarder et à n'intervenir seulement si le duel prenait une trop grosse ampleur. Il fallait être sûr de soit quand on arrêtait deux personnes en train de se battre, la rage pouvait leur monter à la tête et ils pourraient nous attaquer.

Toujours cachée derrière mes poubelles, je vis une flaque de sang se disperser autour du vampyr et du lycan. Elle grossissait à vue d'oeil.
Le vampyr me faisait face et je pouvais voir son visage : Sai Niwa. Le chef du Clan des Ombres... Quelle belle surprise !
Et qui était son adversaire ? Un Sangrave ? Non, je ne le reconnaissais pas et le petit, ou oserais-je dire le grand Sai Niwa n'oserait pas l'affronter seul, au cas où une horde de Sangrave serait dans les parages.

Vu sous cet angle, me jeter dans la bagarre devenait tentant... Très tentant. J'avais au moins le mérite d'être en bonne santé et de savoir ce que je faisais. Je pouvais, non j'allais m'en sortir. Alors autant en profiter et m'amuser un peu, non ?
Sortant de ma cachette, j'empoignais quiconque se mettait en travers de mon chemin et je l'envoyais valser violemment derrière moi, tel un boulet lancer à grande vitesse...

[Bon si ma réponse va paraitre courte, j'en suis navrée, jai le syndrome de la page blanche ne ce moment et madame inspiration n'est pas là quand on en a besoins ><']

Alvina en avait marre. Vraiment marre de sa vie. Far'jim ne lui avait pas donenr de réponse. Et elle commençait à en avoir plein la tête. Elle devait aussi gérer la meute. Et elle n'avait pas de nouvelle de son frère. Pour un peu elle aurait mis fin à sa vie tellement elle en avait marre. Savie devenait un enfer. Elle avait eu une mission de l'Impératrice pour Isabella Duncan, pour retrouver une jeune Lycane et la ramener sur le Continent Interdit. Ca n'avait pas été facile. Heureusmeent qu'elle pratiquait la magie en fait... L'Assomus avait été efficace...

Elle était à Travia. Elle avait demandé un léger congé et Kyara la remplacait dans se missions. Elle avait vraiment besoin d'une pause, vraiment besoin. Mais elle n'était pas en vacances, loin de là. Elle cherchait Far'jim. Elle avait un très mauvais pressentiment. Elle marchait dans Travia et plus elle s'approchait d'un endroit, plus elle sentait que la Mort n'était pas loin. Il fallait qu'elle aille voir. Plus elle s'approchait, plus elle sentait l'odeur de Far'jim. Mais pas que lui. Un Vampyr, L'ilne aussi, une Sangrave et une Nonso ! Que faisait une Nonso ici ! Elle pouvait se faire tuer...

Elle s'approchait silencieusement et se posta à côté de L'ilne mais u moment où elle vit tout le sang au sol avec le Vampyr sur Far'jim... Elle sentit le monde s'arrêter. Far'jim venait d'être poignardé avec un poignard en argent. Elle ne pouvait pas le croire. Les larmes lui montèrent des yeux d'un coup sans qu'elle puisse les contrôler et elles coulèrent à flot. Elle fit quelques pas, tremblante. Et elle se mit à courir vers eux. Il était en train de mourir ! Elle chopa le Vampyr sans difficulté et l'envoya valser plus loin, loin de Far'jim. Elle s'agenouilla près de lui, il avait encore le poignard dans la poitrine.

- Far'jim ! Reste avec moi ! Me laisse pas !

Elle sanglotait fortement et caressait la fourrure de Far'jim. Elle ne savait pas quoi faire. L'ilne était là mais elle savait qu'elle faisait partit des Ombres, donc sous l'ordre du Vampyr... Elle ne pouvait pas prendre le risque...

Mort. Désespoir. Pleurs.

L'ilne contemplait le corps étendu au sol, silencieuse. Far'jim était mort comme il avait vécu. En monstre assoiffé de sang et de vengeance, dont même l'Amour n'a pu venir à bout. Quels regrets méritait-il ? La mort de quelqu'un est toujours atroce, mais L'ilne ne parvenait pas à éprouver de peine pour lui. Elle pensait davantage à Alvina. Elle l'imaginait, apprenant la nouvelle et sombrant dans le désespoir et la folie. Elle ne voyait que trop bien la tristesse folle qui s'emparerait d'elle. Elle l'avait déjà vécu. Mais cette fois, ce serait bien pire.

Elle détacha son regard du cadavre du lycan pour observer autour d'elle.

Il y avait Sai. Au cœur de la scène, il attirait l'attention de tous. Il semblait profondément touché, comme... essoufflé. Ce n'était pas de la peine, mais une vive émotion provoquée par ce qu'il venait d'accomplir. L'ilne le sentait fier de son acte, mais c'était une fierté triste, comme regrettée. Elle ignorait pourquoi il avait tué Far'jim, mais devinait un dur affrontement entre les deux hommes. La haine avait été palpable pendant le duel.

A quelques pas se tenait une jeune fille aux cheveux bleutés. L'ilne sentait qu'elle était humaine, mais ne possédait pas de magie. Tout comme elle. Elle n'avait rien pu faire lors de l'affrontement. Supplier les deux rivaux n'avait pas suffi. Elle avait été écartée, comme un insecte agaçant. On sentait le profond traumatisme qui la secouait. Voir mourir quelqu'un, devant ses yeux, était choquant. Même L'ilne, que la mort et le danger guettaient à chaque pas, ne restait pas indifférente. Elle comprenait cette jeune fille. Elle aurait voulu l'aider, mais ignorait comment réagir.

Déboula brusquement une autre jeune fille, complétement différente de l'autre. Si la première dégageait douceur et fragilité, celle montrait la dureté et l'impitoyable volonté qui l'habitait. Brune aux yeux dorés, L'ilne sentit la lycanthropie en elle dès que son effluve parvint à son nez. Une autre odeur l'entourait : celle de la magie démoniaque. Elle frappait violemment chaque personne qu'elle rencontrait, l'envoyant valser comme si on la gênait dans son chemin. L'ilne ne comprenait pas son comportement, mais décida qu'elle était dangereuse. Elle devrait s'occuper d'elle.

Une dernière personne arriva alors. L'ilne la reconnut tout de suite. Alvina.

Alvina était là. Que faisait-elle ici ? C'était une catastrophe. Elle se jeta sur le corps de son amour, éclatant en sanglots. Une puissante tristesse émanait d'elle, et L'ilne ne pouvait qu'imaginer ce qu'elle ressentait. Ce fut elle qu'elle décida de secourir. Elle aurait pu soutenir la jeune nonso, ou arrêter la Sangrave. Mais elle avait décidé que c'était Alvie qui avait le plus besoin d'aide. Elle s'agenouilla près d'elle. Son visage était calme mais grave. Sa voix fut douce lorsqu'elle essaya d'apaiser son amie.

-Alvie... Il est parti. Tu ne peux rien. Il sera heureux, en Outremonde.

Elle posa une main apaisante sur l'épaule d'Alvina.

[HS: Hm... C'est pas terminer, si ? Qui dois répondre cette fois ?]

[soit Far'jim soit Rein]

[je crois que c'est a moi, je répondrais dés que je peux]

[Déjà fini ? Oh naaan Eden s'est même battue ! Je sens que ça va être drôle avec L'Ilne et Alvina Twisted Evil

]

[Ouaip, on attend que Apple réponde. =) Je posterais ensuite, et à ce moment la on sera proche de la fin. ^^ Désolé en passant de ma faible activité en ce moment...]

[Rein m'a dit que je pouvais posté sans l'attendre, même si c'était à elle a la base. Et sorry du double-post, mais en même temps s'était pour Up le sujet. =)]

Le sang coulait, effrayant par sa quantité, tel une vile flaque d'écume vermeil, tout autour de lui. Et la blessure ne se refermerait pas.
Non, pas cette fois.
Cette fois, la malédiction qu'avait été sa race, pourtant tellement apprécié sur ce qu'il avait semblé être sa courte vie, cette fois, elle ne le sauverait pas.
Lui mourrait, et les autres continuerait à vivre, indifférant pour certain, triste pour d'autre.
Et alors que tout les lumières du monde s’obscurcissait, une voix, une seule, tellement lointaine et terriblement familière se fit entendre.

-Far'jim! Reste avec moi! Ne me laisse pas!

C'était Alvina, celle qu'il croyait avoir été la seule lumière de sa vie...
Et elle l'avait été, au début, mais plus maintenant, plus à la fin, la fin des fins.
Les contes de fée n'existait pas, il n'avait jamais existé, jamais dans ce monde qui tendait la jambe chaque seconde pour ne rater aucune occasion de faire trébucher quelqu'un.
Non, jamais.
Il ne devait pas mourir sans avoir éclairé Alvina sur ce point, si essentiel si elle voulait continuer à vivre dans le commun des mortels, peut-être même avec quelqu'un d'autre.
Il usa de ses dernières forces, pour entrouvrir ses paupières, et souffler entre deux gorgée de sang, à l'oreille de Alvina qui s'était penchée sur lui, caressant sa rêche fourrure en sanglotant.

-Sache, ma Louve... Que l'amour n'est jamais éternel, il ne l'a jamais été, et que qui que puisse encore aimer, ou quand tu reprendra gout à cela, demande toi simplement combien de temps cela pourra encore durer, car comme la vie, l'amour est éphémère.

Il leva une patte griffue pour agripper l'épaule de la jeune femme, et la ramener encore plus proche, l'oreille collée a sa bouche, il chuchota dans un dernier effort.

-Et s'il te plait, n'en veut pas trop à Sai, et donne lui mon éternelle reconnaissance. C'est ce que j'ai toujours voulu, en finir avec ma vie et ce qu'elle représentait pour beaucoup trop de personne. Et enfin en finir avec toute cette haine...

Le loup qui avait ôté tant de vie, venait de perdre la sienne dans un dernier râle, et tout ceux qui l'avait aimé, pleurait.

Une douleur dans les reins, vive et continue. Un gémissement rauque s'échappe de mes lèvres. Je ne sentais pas mon sang, juste celui de Far'jim qui s'écoulait rapidement de sa blessure. Je savais très bien qu'il avait peu de chance de survivre, voir même aucune. J'en éprouvais un mélange de plaisir et de dégoût. C'était un premier pas pour redevenir le chef des Ombres que j'étais autre fois, et non sa pâle copie, son fantôme... Cependent, une question me vient en tête : était-ce vraiment une bonne chose ? Je me souviens des paroles du vampyr que j'avais rencontré il y a quelques mois maintenant. Son nom était... Shinzou ? Shinzô ? Ou quelque chose dans le genre. Qui était cette personne qui devait me faire stopper cet Autremonde de douleur et de sang, cet Autremonde de grandes guerres et de petites batailles. Qui était-telle ? Pas Elena, ni Deino, pas non plus Tinieblas, encore moins Will et son putain de "jumeau" Narcisse. Même le futur cadavre de Far'jim ne semblait me toucher assez pour me pousser à jeter les armes au sol et à rêver d'un ailleurs. Je fermais les yeux, haletant face à la douleur.

J'étais Sai.
J'étais né pour combattre et mourir en combattant.

- Vraiment ? fis-je sans vraiment me rendre compte.

Un nouveau gémissement glissa alors de moi, mélange de douleur et de peur mal dissimulé, alors qu'une lycanne attrapa fermement mes cheveux. De par une seule main, elle m'envoya au loin et je viens m'écraser contre le mur de la ruelle. Un filet de sang glissa le long de mon front. Je manquai de perdre connaissance. Quel piètre soldat je devais faire. Je collai mon dos contre le mur plus ou moins rapidement par crainte que la jeune femme ne m'attaque de nouveau mais elle ne pensait déjà plus à moi. Elle... pleurait ? Et là je compris l'horreur. J'avais tuer si souvent mais jamais encore je n'avais eu a attendre la souffrance de leurs proches. Je tuais quelqu'un qui n'était pas qu'un ennemi. Aux yeux des autres, il était peut-être un ami, un frère, un amant... Les sanglots de la lycanne me firent oublier un instant le danger qui avançait vers nous comme un boulet de canon, repoussant tous ceux se trouvant sur son passage si j'en jugeais par le bruit qui me parvenait. L'odeur de ce danger était sangravienne.

Je me redressa légèrement, glissant ma main dans mon sac pour récupérer une de mes fioles d'acide mais... les dernières paroles de Far'jim me stoppèrent. "L'amour n'est pas éternel" voulut-il faire savoir tout d'abord à celle qui devait être sa petite amie. Il voulait qu'elle en aime un autre. Je me souvenais pas avoir eu un jour cette pensée pour Elena. J'aurais voulu qu'elle m'aime pour toujours, par égoïsme puisque personne ne m'avait jamais aimer ainsi avant elle. Il avait une grande âme, ce Far'jim. Il était devenu un monstre - sans que je ne sache vraiment pourquoi - mais alors que les secondes défilaient, le rapprochant toujours plus de l'OutreMonde, il était redevenu celui que j'avais connu. On ne savait jamais ce qu'il avait dans la tête à l'époque (et encore aujourd'hui), il était sombre mais je pense sincèrement qu'il était bon... et qu'il l'était de nouveau. Qu'il devait me haïr. Je n'avais pas tuer avec une haine particulière, simplement par le besoin de conservation. Conservation des Ombres, conservation de l'ancien Sai... J’espère qu'il me pardonnera en OutreMonde et qu'il serait un paix, enfin.

Ce fut sa fin.

- Adieur Far'jim, chuchotais-je dans un souffle.

Une nouvelle douleur dans mes reins me rammena à la réalité alors que je voulais me redresser une fois les fioles en main. Je gémissai une série d'injure.

- L'ilne... Appellais-je avec angoisse.

* :

J'y suis presque, je vais bondir sur Sai, le blesser encore plus. Je vais pouvoir rapporter ce maudit chef des Ombres à Magister. Même s'il ne me la pas demandé, il sera content, il me fera confiance, j'aurais peut-être même une récompense. Et nous allions en finir avec notre pire ennemi.
Il est déjà blessé, ce ne devrait pas être trop dur de l'assommer et de le kidnapper.

Mais une chose est plus rapide que moi ; elle me projette contre un mur et je perds connaissance. En fait, je ne tombe pas vraiment dans les pommes. J'entends encore ce qu'il se passe autour de moi, mais je n'arrive pas à me relever, ni même à ouvrir les yeux.
Saleté de . . . lycanne ! Son odeur me parvient, et je sens que c'est une lycanne. Elle vient secourir Sai qui n'est plus en état de se sauver lui même. Il a tuer Far'jim, un loup-garou, un confrère. Et la lycanne le sauvait... Sai et moi sommes ennemis, je ne lui ai jamais parlé, mais nos camps se font la guerre depuis longtemps et il a tué un lycan, je ne peux pas le laisser s'en sortir comme ça. Mais je ne peux pas bouger non plus...

Il y eut des bruits de course précipitée, puis plus rien. Un grand silence. Comme si le monde s'était arrêté de tourner.

-Sache, ma Louve... Que l'amour n'est jamais éternel, il ne l'a jamais été, et que qui que puisse encore aimer, ou quand tu reprendra gout à cela, demande toi simplement combien de temps cela pourra encore durer, car comme la vie, l'amour est éphémère. Et s'il te plait, n'en veut pas trop à Sai, et donne lui mon éternelle reconnaissance. C'est ce que j'ai toujours voulu, en finir avec ma vie et ce qu'elle représentait pour beaucoup trop de personne. Et enfin en finir avec toute cette haine...

Alvina le regarda dans les yeux, jusqu'à ce qu'ils s'éteignent. Elle ne voulait pas détacher son regard de son corps, bien qu'au fond d'elle même, elle sentit que son âme partait de son coeur. Elle ferma quelques minutes les yeux en signe de deuil. Elle ne pouvait pas s'attarder ici devant son corps alors qu'elle souffrait elle même. Far'jim n'avait peut-être pas tord. Elle devait laisser passer ce passage de sa vie. Elle ne s'en sentait pas capable, mais elle demanderait à ce qu'on lui efface tout ceci de sa mémoire. C'était le seul moyen.

Elle leva la tête vers L'ilne, la remerciant d'un hochement de tête. Elle avait été la pour elle. Elle se tourna vers le Vampyr qui avait tué Far'jim. Elle se rappela les paroles de ce dernier. Et le Vampyr, Sai, devait souffrir. Il était sacrément amoché. Elle se leva et sapprocha vers lui. L'ilne lui avait déjà donné une potion de guérison, mais elle pouvait lui offrir bien plus que ça. Elle n'en voulait plus à Sai. Et elle sentait la détresse de L'ilne. L'ilne faisait partie de sa meute. Et elle devait l'aider.

Ses mains s'illuminèrent d'une légère lumière rouge, couleur du sang. Elle sourit légèrement à L'ilne, et prononça son incantation :

- Par le Reparus que se calme la douleur, que ces plaies et son mal disparaissent sur l'heure.

Alvina regarda Sai guérir assez rapidement grâce au Reparus. Elle baissa le regard et prononça un faible <> pour ce qu'elle lui avait fait. Elle regarda L'ilne un court instant, mais ne prononça aucune parole.

Sujet: Re: La fin, Enfin. Lun 4 Mar 2013 - 19:47

LOVE IS WAR

Elle avait tout vu défiler devant ses yeux. La haine. L'amour. La rage. La rancœur. La mort. La trsitesse. Les larmes. Le doute. Mais elle n'avait pas bouger. Devant cette manifestation de la violence des sentiments humains, elle n'avait pu s'opposer. Elle était trop faible pour cela. Elle le savait. Et ça la rendait folle. Folle de ne pouvoir s'interposer alors que les loups s'entretuait. Qu'aurait elle pu faire? Sa capacité physique ne dépassait pas la simple mobilité de son corps. Chaque personne ici présente aurait pu briser chacun de ses membres comme s'il ne s'agissait que d'une allumette. Elle n'aurait rien pu faire. Elle n'a jamais pu rien faire. Elle était. . . inutile. Oui, vraiment inutile. Elle n'était que spectatrice de la tragédie ridicule qui se jouait devant ses yeux.

Quand enfin tout s’arrêta, quand les pleurs, les cris, les sanglot cessèrent, il ne resta plus qu'un pesant silence. On aurait dit qu'il tentait d'écraser la jeune Nonso contre le sol. Tout son corps tremblait, secoué par d'incessant spasmes de panique. Elle peinait a respirer tant ce qu'elle avait vu l'avait choquée. Les images du corps sans vie du loup défilait en boucle dans sa tête. Le sang rependu sur le sol pavé était comme tatoué a ses paupière.

Son estomac se contracta et elle sentit quelque chose remonter dans sa gorge. Mais elle fit en sorte que rien ne sorte. Elle ferma les yeux, tenta de calmer sa respiration haletante et se remit debout avec difficulté. Elle vacilla quelque instants, ses jambes ne voulant apparemment plus lui faire l'honneur de la porter, tellement elle était pitoyable, avant de réussir à retrouver son équilibre.D'une démarche frêle, elle s'approcha du corps sans vie, et s'assit a coté de celui-ci. De sa main tremblante, elle ferma les yeux du défunt, toujours fixé sur le ciel, et murmura une courte prière.

"Qu'avait il fait pour mériter la mort?" murmura-t-elle en un souffle.

Elle se releva et se tourna vers le vampyr blessé, affalé sur le sol, soutenu par une autre lycanne.

"Et toi, qui est-tu pour te donner le droit de lui donner la mort?"

Des larmes commencèrent a couler le long de ses joues déjà trempées par la pluie. Des larmes silencieuses, que l'on ne pouvait pas voir. Elle ne comprenais pas elle même ce qu'elle faisait, ni ce qu’elle disait. Comme si quelqu'un d'autre parlait à sa place. Ce dont elle était sur, c'est qu'elle en voulait plus voir quiconque souffrir pour une bonne dizaine d'années. Elle ne comprenait surement rien a ce qu'il se passait. Elle ne savait même pas ce qu'était les "Ombres". Pourtant elle était là, elle se tenait debout devant ce vampyr écroulé, qui aurait pu la tué sans même qu'elle réalise qu'il avait bouger, et elle parlait doucement, simplement. Comme si sa voix avait pu apaiser tant de cœurs a l’agonie. . .

» Enfin...
» Enfin !
» Bye ♪ [END, ENFIN !!!!]
» Enfin... (pv: Sanzo)
» Enfin des vacances!