Arrivée à la forteresse[libre]

Sujet: Arrivée à la forteresse[libre] Lun 4 Jan 2010 - 19:30

(Cette scène se passe dans le passé, il y a douze ans et c'est libre donc on ne demande pas pour venir, on vient !)
La cristalittes de Nanénako sonna :
_Ici un message du gouvernement de Selenda, annoçait le "gouvernement", nous sommes en guerre, d'une guerre tragique même très tragique ... Nous vous demandons donc à vous et à votre femme de partir au champ de bataille dès demain.Et la boule s'étint.
_Nous ne pouvons pas ! Décréta la femme de Nanénako.
_Mais nous sommes obligés ! Répliqua froidemment et indifférament Nanénako.
_Et les enfants, tu as pensé aux filles !? Hurla presque de douleur la pauvre mère.
_Oui. Tabata. Appela Nanénako.
Et la petite fille descendit.
_Nous partons en guerre, expliqua le père à la petite, tu devras protéger toute seule Celendia et t'occuper d'elle et si nous ne revenons pas, partez loin Celendia et toi.
La petite fille aquieça d'un sgne de tête.
Le lendemain, la mère et le père partirent. *Et Nanénako se sentit triste, très triste.*
Le chef qui était sur un pégase forma les régiments. Nanénako n'était pas avec sa femme ...
La guerre débuta et Nanénako fut mis dans unsac comme un légume qu'on ramasse.
Et il passa de longues heures dans le sac.
Quand il en sortit il se trouvait dans un endroit qu'il ne connaissait pas mais il connaissait la personne en face de lui : Magister.
Et Magister de sa voix de velour dit à l'elfe :

Sujet: Re: Arrivée à la forteresse[libre] Jeu 7 Jan 2010 - 20:09

Bon matin AutreMonde ! Le début de la journée était généralement un moment heureux. Enfin, généralement. Mais votre humeur risque fort d’être changée si on vous réveille... un peu tôt. Précision : un peu trop tôt. C’était ce qui était arrivé ce matin même. Un Sangrave, dont la démarche trahissait clairement son hésitation et sa peur de son Maître, avait osé pénétré dans sa chambre. Bon sang, notre anti-héros le savait : il aurait dû interdire l’accès à sa chambre de façon plus adéquate. Mais il s’était couché tard hier – enfin, très, très tôt ce matin – et n’avait pas pensé à mettre des sortilèges du genre : « Tu veux entrer ? D’accord. Entre et... souffre ». Bref, ce Sangrave était entré et lui avait sorti une phrase comme cela : « OnaunotageonenfaitquoiMaître ? ». Le Maître en question n’avait pas répondu tout de suite. Il s’était extirpé de ses chaudes couvertures et avait commencé à réprimander l’idiot. C’était quoi, cette manière de réveiller un supérieur ? Et puis, on cogne avant d’entrer, bor.. el ! C’est donc furieux que Magister lui fit répéter l’information. Et quand il l’apprit, un sourire machiavélique se dessina sur son visage caché derrière un masque miroitant. Son masque. Cet accessoire allait devenir une légende, un jour. Bon, peut-être pas. Pour l’instant, il le conservait surtout pour se souvenir. De quoi ? De tout. De sa douleur, tant physique et psychologique. Et pour ne pas oublier sa vengeance contre les sauriens qui aurait lieu un jour. Ce moment tant attendu viendrait. Et alors, il serait sans pitié. Tout comme eux n’en avaient eu aucune. Œil pour œil, dent pour dent.

Il était donc sorti de sa chambre, de son sanctuaire... normalement privé. Certains des rares Sangraves qui étaient réveillés à cette heure le saluaient avec crainte, d’autres avec admiration. Il les ignorait, pressé de connaître l’identité de l’inconnu et... ce qu’il foutait ici, quoi. Certes, les guerres sur cette planète étaient fréquentes, mais quand même... Pourquoi l’avait-on amené ici ? Espérons qu’il ne s’agissait pas d’un espion. On ne savait jamais, venant d’Omois. Quoique, le Lancovit pouvait aussi être impliqué. Bah ! Au final, n’importe qui pouvait lui avoir amené un espion. Le Sangrave qui l’avait réveillé lui indiqua timidement que le prisonnier se trouvait dans la salle X – vous connaissez la forteresse par coeur, vous ? Le Chef des Sangraves hocha à peine la tête. Il en avait marre des gens qui ne faisaient que lui obéir. Il n’aurait pas dit non à peu de résistance. Genre, Tara. Non, mieux : Selena. Elle continuait à lui manquer chaque jour, même s’il ne l’aurait jamais avouer. Arrivés à la salle X, Mag’ et le Sangrave découvrirent... un sac. Gros, le sac. Contenant... une personne ? Wow, elle savait retenir son souffle ! Mag’ ordonna que ceux présents s’en aillent. Pas besoin de protection ; il savait très bien se défendre tout seul. Pourquoi pensez-vous qu’il était le Chef, hein ? Une fois les parasites obéissants partis, l’inconnu se libéra. Et se retrouva, déboussolé devant Magister. Ce dernier, amusé par sa réaction, constata que son masque virait au bleu. Il accueillit son « hôte » de sa voix mielleuse et ironique :

- Bienvenue chez les Sangraves !

Il n’ajouta rien. Il se doutait bien que l’autre ne déclinerait pas facilement son identité. Il faudrait peut-être pour cela... le torturer ? Soudain, des images défilèrent dans son esprit. Lui, suspendu par ses poignets ensanglantés à des chaînes incassables. Et un serpent souffrant tout comme lui à quelques mètres. La douleur refusait de partir. Brutalement, il revint au présent. Non, il serait incapable d’infliger de pareilles horreurs à d’autres ; hormis aux dragons, bien sûr. Son visage était caché, mais s’il ne l’avait pas été, une lueur criant vengeance aurait illuminé son regard sombre. Puis, Magister se dit qu’il avait déjà vu cet elfe. Ah, oui. Bien sûr. Quelle mémoire merd... ue. L’elfe était l’un des leurs.

Sujet: Re: Arrivée à la forteresse[libre] Ven 8 Jan 2010 - 11:59

[juste un truc, douze ans auparvant je n'étais pas encore Sangrave ou on peut dire que je venais d'être Sangrave et que je m'étais échappé et pouf ! unge guerre contre des Sangraves et pouf ! Nanénako àla case départ ... Mais en tout cas super le rp]
Le Maître des Sangraves, Magister, avait dû être reveillé ... Mais quand il vit Nanénako son masque se colora de bleu, signe qu'il était heureux ... Etait-il heureux car il avait trouvé une excellente torture pour l'Elfe ? Nanénako était déjà Sangrave depuis peu de temps mais n'était pas encore infécté par la magie démoniaque, Magister ne le reconnut pas tout de suite et dit de sa voix de velour à Nanénako :
- Bienvenue chez les Sangraves !
Nanénako pensait plutôt à "Malvenue chez les Sangraves, aujourd'hui, torture aux serpents et infection de la magie démoniaque. Puis Nanénako pensa qu'Andora, Celendia et Tabata ne savait pas qu'il était un Sabgrave et ... Elles allaient s'inquiéter ... Et Magister reconnut Nanénako. Le peu de sang de vampyr (très peu) et son sang Elfe lui ordonnèrent d'attaquer mais Nanénako était un elfe calme ... Il ne savait que dire devant Magister, il n'avait pas envie de finir au bout d'une broche en train de cuire. Puis, l'Elfe sourit, son Familier, une petite chauve-souris aux étranges yeux dorés du nom de Kanaka l'avait retrouvée et se posa sur son épaule puis transmit la peur qu'elle avait ressenti à l'Elfe qui la prit dans ses bras et la caressa.

Sujet: Re: Arrivée à la forteresse[libre] Lun 11 Jan 2010 - 21:49

Oh, comme cela était touchant ! Le Familier de Nanénako venait de se poser son l'épaule de celui-ci. Nan mais sérieusement. Arrêtez ce spectacle émouvant : il allait vomir. Ou plutôt, la jalousie allait s'insinuer en lui. Jamais il ne s'était vraiment remis de la perte de Hûûû. Le pire, c'était qu'il était mort par sa faute. Il l'avait tué froidement. Non, c'était faux. Il avait hésité, puis avait enveloppé le reptile natif du Dranvouglispenchir d'une lumière... meurtrière. Une fois la besogne achevée, il était parti, avec comme seule compagne une chemise démoniaque. Wooooow. Mais c'était grâce à elle qu'il était en vie, aujourd'hui. Jamais il n'aurait pu survivre sans elle. Cela avait été une aide à double tranchant. Sa survie à lui contre la vie de son Familier. Bon sang ! À chaque fois il y pensait, sa douleur et sa peine surgissaient du néant et lui faisaient regretter ses erreurs. Ses grosses erreurs. Voilà où ça menait, la recherche de pouvoir. Pourtant, il n'avait jamais cessé cette quête ô combien ! périlleuse. Il voulait les treize objets démoniaques pour éradiquer les gros lézards puants : les dragons. Il ne laisserait personne lui dicter sa conduite ou interférer dans son projet. Rester froid et indifférent aux malheurs d'autrui, voilà la clé du succès ! Enfin, selon lui. Étonnamment, l'elfe devant lui ne répondit pas. En fait, qu'aurait-il pu bien dire ? « Oh, merci Maître ! J'ai un cadeau de bienvenue ? ». Non, trop stupide. Bon, ben qu'il se taise, alors ! Heu, non. Il devait parler. Magister voulait des réponses. Dans ce cas, il n'avait guère le choix. Il devrait le forcer à parler. À ouvrir sa gueu... sa bouche, quoi. D'accord, il allait parler, si c'était comme cela ! Il s'enquit de sa voix douce :

- Sais-tu pourquoi tu es là, Nanénako ?

En fait, Magister lui-même l'ignorait. On l'avait réveillé très tôt en lui apprenant qu'un otage avait été amené ici. Pourtant, c'était un Sangrave, non ? Pourquoi l'avait-on capturé dans un vulgaire sac ? Peut-être que l'elfe avait eu l'intention de le trahir ? Remarquez : ce ne serait pas la première fois. Des trahisons, il y en avait de chaque côté. Et des jeux de manipulation n'étaient pas en reste. Au fond, tout n'était qu'une question de pouvoir. Ceux qui étaient puissants menaient ceux qui en avaient peu, voire pas. C'était cela, la vie. Si vous croyez que le monde est rose, alors c'est que vous avez les yeux fermés. Bien sûr, il y aurait toujours des chouchoutés de la vie. Ceux qui sont nés avec un monde parfait, autrement dit. Des parents qui les gâtent, des amis parfaits, aucune ombre venant embrunir le tableau. Pour ceux-là, la vie semble idéale. Pourtant, il en était tellement autrement. Un jour ou l'autre, ils le découvriraient. Il y avait également des gens qui se permettaient tout. Ils font mal aux autres, les énervent, les font ch... Hmm, vous avez compris l'idée. À l'évocation d'une telle description, Magister ne pouvait s'empêcher de songer aux dragons. Au fond, il était le seul à avoir démystifié leurs cachotteries. Ces « bébittes » comme on disant dans une province francophone terrienne les contrôlaient. Malins comme ils étaient, ils n'en laissaient rien paraître. Malheureusement, personne ne semblait croire les hypothèses de Mag' à ce sujet. Comme la vie était cruelle, non ? Pourtant, le Chef des sortcelliers gris ne rêvaient pas. C'était la réalité. Il n'était d'ailleurs pas le seul à souffrir de leurs manigances. Tara Duncan, par exemple. Magister ne l'aimait guère, mais à elle aussi, les dragons lui avaient fait du mal. En modifiant sa capacité magique, d'abord. Cela avait causé maints problèmes à l'adolescente. Oui, seul lui pouvait détruire les dragons. Et si possible, avant que ses ennemis - incalculables - l'éliminent, hein...

Sujet: Re: Arrivée à la forteresse[libre] Sam 16 Jan 2010 - 14:08

- Sais-tu pourquoi tu es là, Nanénako ?
*Disons qu'un guignol nommé Magister m'a enlevé*
Nanénako ne voulait pas mourir, ni être Sangrave, il voulait juste vivre une vie tranquille, déjà que les elfes ne l'aimaient pas beaucoup car il se comportait comme un humain, avait un Familier et arrivé à canaliser sa partie Elfe ... Il voulait juste avoir une vie tranquille avec sa famille ... Si Andora était morte ... Et que Nanénako ne revenait pas ... Celendia et Tabata devrait partir ... Seule ... A leur propre mercie ... Son sang d'Elfe bouillona et le peu de chez peu de sang vampyr qu'il avait dans ses gènes se réveilla et lui fit pousser ses dents et il eut des griffes et des crocs ... Mais ça n'allait pas impressioner Magister ... Loin de la ... Ses crocs et ses griffes se retractèrent et Nanénako était en bien piteux état, sa tenue guerrière était toute abîmée et il était plein de boue et sentait mauvais ... Nanénako aimerait bien prendre une douche ... Et surtout dormir un peu ... Une heure ou deux ... Puis Nanénako se décida à dire à Magister :
_Excusez-moi mais pourrais-je me reposer et me doucher ? Et après je serais plus disposé ...
Nanénako avait était capturé à Seborn la première fois et il avait été recapturé pendant cette fichue guerre ...

Sujet: Re: Arrivée à la forteresse[libre] Dim 17 Jan 2010 - 3:32

La question que venait de poser Magister était… eh bien oui : stupide. En fait, c’était surtout de pure forme. Une guerre contre les Sangraves se jouait là-bas. Les nouvelles recrues de Magister étaient loin d’être compétentes. Plusieurs l’avaient rejoint en espérant allonger leur durée de vie. Cependant, en ayant su ce qui les attendait en ralliant l’ennemi des dragons, ils auraient préféré mourir ! Car les missions étaient difficiles, mortelles et rares étaient ceux qui revenaient glorieux. Dans ces cas-là, leur Maître les faisait fouetter par un Sangrave expert en torture – il préférait regarder que faire souffrir, mais sa seule présence était en fait une vraie torture ! – et leur disait à voix basse : « Vous avez échoué ? Voici votre récompense ! ». Donc, il n’aimait pas vraiment torturer lui-même, mais appréciait que d’autres le fassent. Voilà, fin de l’explication. Ce qui nous amène à Nanénako. Il était un elfe, pour sûr. Cela, Mag’ l’avait remarqué. Pourtant, l’être avait un Familier. Il s’agissait d’une magnifique chauve-souris. La noirceur de son apparence séduisait l’homme au masque. Enfin, pas question d’être jaloux ! Ce n’était qu’un Familier, après tout. Mais ça ne changeait rien : l’elfe avait un Familier. Un privilège – enfin, pas pour eux – que peu d’elfes avaient, puisque ces compagnies de vie portaient très souvent leur choix sur des humains. Mais cela arrivait, certes, que des elfes en possèdent. Bien.

La suite plut beaucoup au Maître. Sa vic… Son hôte se transforma. De gigantesques crocs jaillirent de sa bouche et des griffes remplacèrent les ongles. Heu… Un Vampyr ? Mais il avait des oreilles pointues, nan ? Ah ! Un hybride ! Un sang-mêlé. Un mélange d’elfe et de vampyr. C’était très rare. De plus en plus intéressant… L’homme pouvait lui être utile. Tant mieux ! Il allait oublier tous ses proches et devenir un espion à sa solde : un Sangrave. Comme les Sangraves que Magister avait engagés récemment s’étaient révélés nuls, la chance tournerait peut-être avec lui. Malheureusement, la démonstration de Nanénako fut de courte durée, car il reprit son apparence habituelle. Dommage. Tant de puissance disparue en un rien de temps. Magister, au moins, n’avait pas besoin d’afficher continuellement sa puissance : tous la connaissaient. Hé, hé. La question de l’elfe… enfin, de l’hybride surprit le Chef. « Me reposer et me doucher » ? HA. HA. HA. Mais pourquoi pas ! Vous prendrez une chambre avec vue sur la mer, tant qu’à y être ? « Plus disposé »… Imbécile, c’était exactement ce que Magister ne désirait pas ! Il voulait que les kidnappés soient dans un piteux état. Ce n’était pas un hôtel, la Forteresse Grise ! C’est donc malice que la réponse fusa :

« Non, à moins que… tu ne t’installes ici. Ta puissance m’intéresse beaucoup. Toi et moi pourrions accomplir beaucoup de choses. »

C’était le discours habituel. « Rejoins-moi, on va tuer des tas de gens ! ». Mais l’homme masqué ajouta, sombre :

« C’est toi qui décides. »

Autrement dit : « Si tu refuses, prépares-toi à souffrir ! Et tu ne sortiras pas de cette forteresse de toute façon ! ». Niark, niark ! Malgré cela, l’être ne semblait nullement effrayé par lui – chose assez vexante. Ce serait difficile de l’allier à sa cause. Mais il voulait un elfe / vampyr dans ses rangs. Les elfes avaient un tel esprit combatif et les vampyrs, une force incroyable. Combinées ensemble, ces deux races atteignait une puissance quasiment jamais acquise. Enfin, jamais acquise par un humain qui ne cherche pas la puissance. Parce que quand on cherche, on trouve. Magister en était la preuve vivante. N’avait-il pas réussi à avoir la chemise démoniaque, sans parler de la culotte ? Y’avait pas à dire : c’était lui le meilleur !

Sujet: Re: Arrivée à la forteresse[libre] Dim 17 Jan 2010 - 11:45

La seule chose à faire était de rejoindre Magister ...
C'était la seule solution pour pouvoir protéger Celendia et Tabata.
Si Magister aimait bien Nanénako ... Il pourrait de temps à autre s'occuper de ses filles ...
Sa démonstration de vampyr avait l'air d'avoir plus à Magister ...
Il se retransforma puis dit à Magister :
_Je suis là, Maître, parceque vous le voulez et je suis votre esclave et complétement à vous.
Nanénako ne pouvait pas rester très longtemps en vampyr mais l'Elfe tint bon.
[grave de chez grave manque d'inspiration]

Sujet: Re: Arrivée à la forteresse[libre] Lun 18 Jan 2010 - 3:45

[ HJ : Tu peux répondre si tu veux, sinon, je vais locker. ]

La réponse du jeune elfe / vampyr était plus que satisfaisante. Son esclave complètement à lui. Super ! C’était ce qu’il recherchait. Quelqu’un qui ne poserait pas de questions quand on lui demanderait d’aller exécuter une mission suicide. Il le ferait, voilà tout. Son apparence vampyrique était sublime. Un peu une sorte de Selenba, mais version masculine. Évidemment, il était peu probable que Nanénako ait déjà goûté au sang humain. Parce que cela était très néfaste pour eux. Qui aurait envie de boire un liquide qui diminue votre durée de vie et qui vous empêche de prendre des bains de soleil, hein ? Le sang pour les Vampyrs était une vraie drogue. Si l’on était en manque, on souffrait énormément. Si l’on en prenait, on devenait puissant. Puissant, mais à quel prix ? Si le Chasseur ne l’avait pas rejoint, jamais elle ne serait devenue ainsi. Elle serait restée faible et serait mariée à ce Dragosh. Dégueulasse. Il préférait être fort qu’être prisonnier des liens du mariage. Enfin, cela dépendait évidemment avec qui. Mais elle refuserait, bien sûr. Pour quelles raisons accepterait-elle donc d’unir sa vie avec celui qui l’avait tant fait souffert ? Pourtant, pendant ces fameuses dix années, elle avait été heureuse, d’une certaine manière. Elle avait oublié Danviou, son mari défunt. Elle n’avait fait que… vivre. Jour après jour. Et lui n’avait cessé de l’admirer, un désir croissant naissant dans son cœur. Un cœur brisé. Maintenant, elle était partie. À moins de la séquestrer derechef – ce qui n’était pas recommandé, histoire de ne pas se faire arracher la tête par la fille la moins normale du monde – il ne la reverrait plus à ses côtés. * Ah, Selena ! Si tu savais combien je t’aime… et que je te déteste, en même temps. Parce que tu as fait naître en moi un tel sentiment… * songeait-il, revenant brutalement au moment présent.

La nouvelle recrue le regardait toujours, debout, près du sac. Magister vit très bien qu’il épuisait ses forces en restant sous cette forme. Tant pis, qu’il fasse ce qu’il veule ! Ce n’était pas son corps, après tout. Son masque bleuit et l’homme répondit, d’une voix douce, voire féminine :

« Bien, je suis content de voir que tu as pris la bonne décision. Tu peux aller te reposer, à présent. »

Magister appela un Sangrave, demeuré à l’extérieur de la pièce. Ledit Sangrave reçut l’ordre de reconduire Monsieur à sa chambre où il pourrait se remettre du voyage. Tous deux partirent donc. Magister soupira d’aise. L’entretien s’était bien conclu : il avait un nouveau pion sur son échiquier.

Sujet: Re: Arrivée à la forteresse[libre] Sam 30 Jan 2010 - 15:51

Tu peux fermer (Cel et Nanénako sont fait par la même personne ^^)

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