Excursion chez les poubelleriens [Les spatchounes enragés]

Je jette un détritus à la tête du beau gosse de la bande. Il a l'air assez vénère, du coup c'est encore plus drôle de l'emmerder. J'espère qu'il va répliquer, ce serait marrant que ça finisse en baston. Au pire je provoquerai la vampyr, ou p'tet' même le gosse blasé. Ca pourrait être drôle de finir dans la prison d'Omois pour avoir jeté une peau de banane à la tête d'un héritier impérial. Enfin à supposer qu'on puisse me mettre en prison. 'Faut dire qu'à part une certaine flic, personne a jamais pu me choper. Et s'il y arrive, ce serait uniquement grâce à la maudite magie. J'en jette aussi un à la tronche de la meuf que j'ai déjà pu voir chez les nonsos coincés aux menthes religieuses*.
Bon bref, établissons une première analyse de la situation. Je lève les yeux. Le ciel est blanc. Le sol est blanc. Tout est blanc. Ca fait mal aux yeux quand même. Bon heureusement, y'a des montagnes d'ordures de toutes les couleurs qui tranchent sur cet environnement immaculé... qu'on peut jeter à la figure des gens ! Gens qui ont l'air plutôt surpris, voire saoulés pour ceux qui ont déjà voyagé dans une autre dimension*. Moi je trouve ça drôle. Surtout les p'tits triangles jaunes à pattes qui nous agressent. Ils sont pas bien dangereux mais plutôt nombreux et vénèrent. Quand on shoote dedans ça fait un petit bruit de pet, c'est marrant.
Bon sinon comment j'suis arrivée là ? Bah j'étais pépère (j'embêtais personne pour une fois hein, promis !) dans les jardins du palais d'Omois, et je papotais avec un sortcelier assez porté sur les conneries (du coup forcément on s'entendait bien), qui cherchait de l'inspiration. Ah je ne vous ai pas dit ? Il vient de l'hôpital psychiatrique que j'ai fait sauter avec l'aide de Grille-Pain, mon adorable superduck. Du coup on est bien pote, on a partagé la même pièce quand on était en camisole... De fait, en bonne samaritaine je l'ai un peu aidé. J'suis plutôt satisfaite du résultat. Moi j'aime bien les voyages interdimensionnels... J'suis un peu déçue des habitants à chaque fois mais bon. Un jour je trouverai celle des beaux gosses. Bon après pour ça il me suffit d'aller dans les limbes.
Ah oui et sinon qu'avons-nous fait ? Bah je lui ai juste suggéré d'agrandir la taille des pouf-poufs... Mais oui vous savez, ces poubelles à pattes qui se déplacent et qui avalent les déchets ! Bah maintenant elles avalent les gens. Enfin seulement au niveau des jardins du palais, il avait pas mal de magie le mec, mais pas autant que la grande courgette ! Rien qu'à l'idée qu'elle puisse utiliser ses pouvoirs pour agrandir toutes les pouf-poufs de la planète, mes yeux brillent, m'enfin elle le fera jamais elle est trop nulle pour accepter ce genre de suggestions pourtant intéressantes. Bref, du coup les pouf-poufs se sont mis à gober les gens, dont ceux que j'attendais à la base (soit un certain nain accompagné d'un tatris). Et évidement : moi. Elles m'ont eue par surprise ! Mais après il faut dire que ça m'intéressait aussi. Quoi, ne me dites pas que savoir où partent vos détritus ne vous intéresse pas !
Bref, après avoir passé la mini porte de transfert située dans la pouf-pouf qui m'a chopée, j'ai découvert que ma connerie du jour avait fait pas mal de victimes ! Et ça j'ai bien kiffé... Toute contente, j'ai sauté sur mes deux potos et je leur ai expliqué que cette idée géniale venait de moi. De qui d'autre cela pourrait-il venir ?

* Event Gwendalavir. (Précision pour mon filleul. ♥)

Isy

excursion chez les poubelleriens

les spatchounes enragés

YOLO

Jamais t’aurai pensé finir dans une dimension toute blanche avec des tas d’ordures de tous les côtés. Bordel, tout ça parce que t’étais au mauvais endroit au mauvais moment ! A la base, tu passais voir Mara au palais l’air de rien, mais il a fallu que tu croises Jar. Ah, et aussi, vous vous étiez « rapprochés ». On pouvait éventuellement considérer votre relation comme une amitié, tu penses. Et bref, vous étiez en train de discuter dans les jardins du palais quand un pouf-pouf nettoyeur d’une taille anormale est passé à côté de vous. Et vous a aspiré. Une seule question réside dans ton esprit depuis. COMMENT UN POUF-POUF NETTOYEUR A FAIT POUR ASPIRER DES HUMAINS ALORS QU’ILS SONT SENSÉS AVALER DES PUTAINS DE DÉCHETS ? Hrm, bref, tout est blanc par ici. C’est donc là que les détritus sont envoyés. Dans une dimension toute blanche, seulement colorée par les montagnes de merdes de toutes les couleurs. Sympa.

Alors que tu reprends tes esprits, tu reçois une peau de banane en pleine face, lancée par une fille que t’as déjà vue quelque part. Tu fronces les yeux, puis c’est le déclic.

Gwendalavir. L’elfe un peu tarée sur les bords, aux cheveux bleus. C’était quoi son nom, déjà ? Est-ce que tu l’as su à un moment, en fait ? Boarf, c’est qu’un détail. En attendant, t’enlèves le truc qu’elle t’as lancée sans faire de commentaire, ben c’est vrai, elle est juste un peu dérangée. Tu tournes la tête vers Jar, qui lui aussi en as reçu une. Tu réprimes un fou rire naissant dans le creux de ta gorge, et te tournes vers la malpolie. Puis tu regardes autour, comptes. Onze. Tu regardes les têtes, réfléchissant à celles que tu connais. Il te semble avoir vu le blondinet, c’est pas le copain de Lisa celui-là ? Jar évidemment, l’elfe tarée, et puis… Oh. Bon ben niveau personnes politiques, vous aviez dans le lot un héritier impérial et un prince. Rien que ça.

« Jar, t’as intérêt à me dire que tu sais comment on sort de cet endroit. S’il-te-plaît. »

Pour rien au monde tu ne serais restée une seconde de plus dans ce lieu puant, surtout que t’étais pas rassurée avec un Archange et un Jar à côté. Puis, une folle aussi. Et d’autres gens bizarres, un tatris, deux vampyrs… Un nain, tiens. Et dire qu’ils s’étaient tous retrouvés dans les jardins au même moment.

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[Je pense pas que ce soit Jar qui se soit pris une peau de banane, à mon avis c'est Ewlan que Laara désignant en parlant du beau gosse de la bande :p du coup jvais considérer que c'est pas arrivé]

Excursion en terre poubelle

ft les spatchounes enragés

Jar détestait les poufs-poufs nettoyeurs. Il ne les aimait déjà pas beaucoup depuis qu'il avait trébuché contre l'une des poubelles ambulantes en plein Tingapour, ce qui lui avait valu de se retrouver couvert de déchets, en plus d'une magnifique chute. Il se demanda si Amber se souvenait de cet épisode, puisque c'était ainsi qu'ils s'étaient rencontré. À se demander comment elle avait bien pu tomber amoureuse de lui dans de pareilles circonstances.

Quoi qu'il en soit, ces saletés de boites de conserve sur pattes renfermaient en elles un portail dimensionnel, dans lequel disparaissaient les déchets qu'elles avalaient par terre. Elles n'étaient pas supposées s'attaquer aux êtres humains. Hormis quand un connard imbécile s'amusait à les faire grossir, jusqu'à ce qu'elles deviennent suffisamment grandes pour absorber les malheureux qui passaient par là.

Voilà ce qui était arrivé à Jar, mais ça, vous l'avez déjà lu dans les deux posts précédents, alors je ne vais pas épiloguer. J'ajouterai simplement qu'en plus de tout ce blanc aveuglant (quoique, ça commençait à aller mieux, l'aveuglement était peut-être dû au voyager interdimensionnel) et des montagnes de déchets qui les entouraient, il régnait dans cet univers une odeur insupportable de poubelles. Les autremondiens n'en avaient pas l'habitude, puisque chez eux, les poubelles n'existaient pas. Chaque déchet se retrouvait absorbé instantanément par un pouf-pouf dès qu'il était produit. Ils n'avaient jamais imaginé non plus que de simples déchets pouvaient prendre autant de place - ces énormes piles auraient pu être des immeubles, voire une ville entière. C'était à la fois impressionnant et répugnant.

Il avisa rapidement le reste des victimes de cet incident saugrenu. Quelle ne fut pas sa surprise de voir que le prince des démons en personne avait atterri avec eux, en ces lieux pour le moins particuliers. Il y avait également un blond à l'air idiot et une elfe aux cheveux bleus qu'il avait peut-être déjà vus quelque part. Les autres ne lui disaient rien, quoi qu'il y avait tellement de monde au Palais qu'il pouvait très bien les avoir croisés en les oubliant aussitôt après.

Quand Amber se reçut une peau de banane en pleine figure, il ne cacha pas un sourire moqueur. Il aurait moins ri si ç'avait été lui (et l'elfette aussi).

Visiblement, c'était à son tour de sauver ses sujets d'un merdier dimensionnel. Génial. Il aurait juste préféré atterrir dans une dimension un peu plus classe.

« Bien sûr. Il suffit qu'on trouve un autre portail dimensionnel et qu'on le franchisse dans l'autre sens. Ça ne devrait pas être difficile, étant donné qu'un portail se crée à chaque fois qu'un pouf-pouf avale un déchet sur Autremonde pour le transférer ici. »

Il parla suffisamment fort pour que tout le monde l'entende. Il ne s'adressait pas seulement à Amber, mais aussi à tous les omoisiens qui avaient été aspirés avec eux, afin de les rassurer et de n'engendrer aucun mouvement de panique.

« Ça ne devrait pas être difficile », enfin, en théorie. Il n'en voyait aucun autour d'eux. Et les montagnes de déchets leur cachaient ce qu'il y avait autour. Il se tourna vers le fils du roi des démons - qui ne manquait pas de charme, soit dit en passant.

« Prince Archange, veuillez accepter toutes nos excuses pour cet incident invraisemblable. Indubitablement, il s'agit d'une défaillance de la part de nos services de maintenance. Je veillerai à ce que les responsables soient punis dès que nous serons rentrés au Palais. »

Mais ils n'eurent pas le temps de chercher un portail de retour plus longtemps, puisque des créatures surgirent de derrière les montagnes pour les attaquer, en les criblant de déchets. Canettes de soda, peaux de bananes, boules de cristal défoncées, c'est que ça faisait mal, ces conneries ! Leurs attaquants avaient une drôle d'apparence : c'étaient des triangles jaunes avec des pattes et un œil unique, en deux dimensions. Leur chef (facile à repérer, il hurlait plus fort que les autres) était vêtu chiquement, avec un chapeau haut de forme et un nœud papillon noirs.

Jar créa rapidement un bouclier qui les engloba tous les onze. Les déchets rebondissaient désormais contre une sphère protectrice violette.

« Merveilleux, maintenant on se fait attaquer par des Doritos sur pattes. »

Note 505 : Nouvelle dimension

Après avoir quitté la marsupiale, nous avions pris la direction des jardins du palais pour attendre le procès auquel nous étions censés assister. Alors que nous avons ouvert nos pétales pour profiter des rayons stellaires et déployé nos racines dans le sol, nous avons entendu un cri de Yodul. Nous avons à peine eu le temps de replier nos racines et nos pétales pour nous enfuir que nous avons été avalé. Nous n'avons pu anticiper cette agression car nous ne pouvons percevoir les pensées autour de nous lorsque nous nous reposons. Ainsi nous nous sommes retrouvés dans cet environnement qui, nous nous en apercevons tout de suite, ne possède ni terre dans laquelle plonger nos racines, ni rayons stellaires à capter, seulement un sol immaculé et une lumière blanche à laquelle nos yeux s'habituent de suite.
Nous sommes rassuré que Yodul ait été avalé avec nous, car nous aurons un moyen de nous exprimer auprès de ces personnes. Nous reconnaissons l'un des représentants autremondiens parmi eux, que nous avons pu apercevoir parfois. Avant que nous demandions à Yodul de l'interroger, celui-ci s'adresse à toutes les personnes présentes et nous écoutons ses explications. Nous percevons cependant malgré notre retenue de l'inquiétude et nous ne sommes de fait pas rassurés quant à la manière dont nous allons retrouver la planète des non-végétaux.
Alors que le groupe subit à nouveau une agression, nous repérons autour de nous des pensées que nous connaissons bien... Nous nous plongeons alors immédiatement à l'intérieur de cet esprit dérangé et nous sommes alors rassurés. La marsupiale ne s'inquiète pas, alors nous non plus.
Nous nous plaçons au milieu du groupe de façon à être protégés, car nous, de même que pour Yodul, ne serions pas capable de nous protéger.

Chez les poubelleriens

Ewlan ne réagit pas lorsque la peau de banane atteint son visage et contempla avec un agacement apparent l'espèce d'épouvantail bleu. Qu'est-ce qu'elle voulait celle-là ? Tâter de ses crocs ou quoi ? Quoique, au vu du regard qu'elle lui lança, c'était pas ça qu'elle avait envie de tâter. Mais bon, c'était pas le moment de se préoccuper de ça, il avait autre chose à faire, à savoir retourner sur sa planète pour retrouver la seule personne qui l'intéressait en ce moment.
Il contempla la petite troupe d'un air blasé et songea que cette histoire serait pas simple et se terminerait pas vite. Il ne connaissait même pas celui qui s'adressa à eux d'un air autoritaire. Au vu de la réaction des autres, il comprit qu'il s'agissait d'un personnage important. Il songea que les portails pouvaient apparaître n'importe où et de manière aléatoire, ils auraient peu de chance d'arriver à passer dans l'un d'eux. Mais bon, il s'agissait d'une histoire de magie (encore !), et il décida de laisser les sortceliers se débrouiller avec. Lui, il suivrait.
Il reçut une nouvelle peau de banane dans la figure. Son agacement menaçait de se transformer en colère lorsqu'il se tourna vers l'elfe d'un air menaçant, mais il se rendit compte qu'il ne s'agissait pas d'elle puisqu'elle était occupée à sauter au cou d'un diseur en hurlant "Mauriiiiiiice !". Il regarda autour de lui et perçut du mouvement. Il attrapa au vol un autre détritus qui volait dans sa direction et le renvoya, touchant quelque chose qu'il ne discerna pas bien au premier abord. Un... triangle jaune. Il roula des yeux. Allons bon il ne manquait plus que ça.

Isalia (c) 16

excursion chez les poubelleriens

les spatchounes enragés

yolo

Tingapour, qui était d’habitude une ville calme, ne manquait pas de panache en ce jour. Plus précisément, un malheureux incident dans les jardins du palais s’était produit et une dizaine de personnes avaient été aspirées, tout comme toi, par des poufs-poufs nettoyeurs. Vous voilà à présent dans une dimension parallèle. Bien que la lumière t’aveugles au début, les couleurs apparaissent petit à petit et tu aperçois des montagnes de déchets colorées.

La situation est très vite analysée, et tu pousses un soupir méprisant. Soit il y a eu un problème technique et dans ce cas les Omoisiens sont des incapables, soit un imbécile a eu l’idée d’agrandir les poufs-poufs, ce qui leur a permis d’absorber quelque chose de plus… conséquent.

Bien, tu te retrouvais donc avec Jar’tylanhnem Duncan comme seul visage connu à tes yeux. Il y avait aussi une elfe bleue particulièrement étrange, un vampyr aux airs de bourge, et une brune qui venait de se recevoir une peau de banane en pleine figure. Ce genre de péripéties n’arrivaient donc qu’à toi.

Le jeune héritier impérial t’adresses la parole et alors que tu t’apprêtais à répondre que le service faisait vraiment n’importe quoi et que tu comptais bien retrouver personnellement les coupables, une véritable armée de déchets commencent à vous lancer des détritus de toutes sortes. Plus réactif que toi, Jar prévoit un bouclier vous englobant tous. Et les déchets en forme de Doritos, puisque Jar a bien résumé la chose, continuent de vous lancer tout et n’importe quoi. Heureusement, les déchets se cognent contre le bouclier violet.

« Je me chargerai personnellement de trouver une punition adéquate, Jar’tylanhnem Duncan. Aussi, j’espère qu’il s’agit d’une problème technique ou les coupables se souviendront de cette journée. Le continent aussi.»

Sans trop lui parler familièrement, tu fais bien comprendre au jeune homme que l’on entendra parler de cet incident. Tu n’aimes pas réellement que l’on vienne contrarier tes plans de la journée, surtout sachant que tu avais un rendez-vous avec une importante personnalité politique.

Tu actives ta magie, sur tes gardes. Le puissant filet de magie noire quitte le bout de tes doigts, attaque les Doritos puants, en neutralisant certains. Il faudrait avancer dans le même temps, et gagner du terrain. Aussi tu t’avances un peu plus que les autres, traverses le bouclier de l’héritier et en crées un, sphère translucide noire t’entourant.

« Je propose que nous nous dépêchions de trouver un portail dimensionnel pour partir de cet endroit. Pour cela, nous devrions peut-être nous charger de faire diminuer la hauteur de ces montagnes de déchets, tu proposes. »

Sans attendre l’approbation général, un sort silencieux sort de ton corps, la magie se loge contre les détritus et la hauteur des montagnes baissent considérablement. Vous aurez une vision plus claire pour apercevoir un portail, à présent.

camo©015

 Chez les poubelleriens
Toujours peu habituée à sortir par autant de lumière, Aarici'a cligna plusieurs fois des yeux avant de pouvoir les garder ouverts sans avoir une larme de sang. Elle observa tout ce beau monde. Elle ne connaissait personne, ce qui n'était pas très étonnant, en dehors de l'héritier impérial et du... prince des démons en personne. Surprise, elle le dévisagea. Alors là, ça, c'était une surprise.
 En bonne scientifique, elle essayait déjà de comprendre ce qu'il avait bien pu se passer. Une autre dimension ? Un lieu inconnu d'AutreMonde ? Une autre planète ? Elle n'avait pas eu le temps d'observer la nature de la téléportation : portail, porte de transfert ? Cela permettrait de faire le chemin inverse plus facilement, ou d'au moins avoir un indice sur leur localisation. Jar Duncan répondit à sa question avant qu'elle ne puisse la poser à la personne la plus proche d'elle. Bon. Ils se trouvaient donc dans une autre dimension. La dimension des poubelles...
Fascinée par leur environnement, elle sortit son carnet de note et s'empressa d'y écrire ses observations. Il est vrai qu'elle ne s'était jamais intéressée à la manière dont les déchets étaient traités sur AutreMonde. Ils avaient la réponse : ils étaient tout simplement envoyés ailleurs depuis toujours, et formaient des montagnes de détritus. Elle s'interrogea alors sur le concepteur des pouf-poufs. Celui-ci devait maitriser une technologie surdéveloppée ! Une technologie qui permettait de déplacer des objets à travers les dimensions ! Époustouflant... Cela révolutionnait le concept de téléportation. Les portes de transfert faisaient pâle figure à côté. Evidemment, elle tut ses réflexions, mais songea qu'elle étudierait les pouf-pouf de plus près en rentrant.
Elle n'était absolument pas sur ses gardes et le projectile la toucha en pleine tête. Elle en lâcha presque son carnet de surprise. Ses sens s'étaient amoindris depuis qu'elle était une vampyr normale, et elle redécouvrait la vie de ceux qui ne pouvaient pas tout percevoir autour d'eux. C'était désagréable et perturbant. Frustrée, elle rangea son carnet et observa la réaction des autres. Elle finit par se poster à côté du Diseur de Vérité, qu'elle choisit de protéger.
A la suggestion du prince des démons, elle lança elle aussi des sorts pour diminuer la taille des montagnes de déchets, et resta vigilante quant aux triangles menaçants.  

© CN.JUNE, NEVER UTOPIA

Le poubelvers

ft les Spatchounes enragés

S'ils avaient su, Ace & Jeff ne se seraient jamais rendus aux jardins du palais d'Omois ce jour-là. Ils devaient retrouver là-bas des amis rencontrés dans une taverne à Hymlia, un nain et une elfette, à qui ils avaient vendu des superducks et qu'ils avaient trouvé tellement sympathiques (et atypiques) qu'ils avaient gardé contact. Seulement, ils ne s'attendaient pas à ce qu'ils soient réunis dans la dimension des poubelles. À leur connaissance, personne n'en était jamais revenue - quoi qu'en dise le prince Jar de son petit air supérieur. Bon. Surtout, garder son calme. Ne pas paniquer. Après tout, ça ne signifiait pas qu'ils ne seraient pas les premiers à se sortir de là vivants. Voilà ce qu'ils se répétaient l'un l'autre, en chuchotant pour ne pas être entendus de leurs deux compagnons, Herberg le nain magique et Laara l'elfe folle.

Bien à l'abri dans la sphère protectrice du prince, ils observaient désormais avec inquiétude l'autre prince - le démon - attaquer les autochtones sans ménagement.

- Pardon, énonça alors Ace, mal à l'aise, mais peut-être devrions-nous tenter de communiquer avec ces créatures, plutôt que de les attaquer ainsi ? Nous ne connaissons même pas leurs intentions, et après tout, c'est nous qui avons attaqué les premiers en envahissant leur univers.
- Excusez mon frère, Vos Altesses, il ne sait pas ce qu'il dit.
- Je sais parfaitement ce que je dis.
- Non, tu ne sais pas. Alors laisse faire ceux qui s'y connaissent au lieu de nous ridiculiser.
- Je ne pense pas que quiconque ici s'y connaisse en poubelles.
- Ah oui ? Et pourquoi est-ce qu'il n'y aurait pas d'éboueur ici, je te le demande ?
- Euh... Non mais de toute manière, même les éboueurs n'ont jamais exploré le poubelvers.
- Sérieusement, tu pouvais pas trouver un meilleur nom ?
- Il est très bien, mon nom.
- Non, il est nul. Par contre, ma question était très intelligente, alors je vais la reposer : est-ce qu'il y a un éboueur dans le groupe ?

Le poubellien
les Spatchounes enragés

Encore une fois, je me retrouve dans une situation abracadabrante. Et encore une fois, je ne vais pas trop me poser de questions et simplement suivre le mouvement. Au moins, cette fois, je ne vois Lisa Grey nulle part. C'est une excursion en terre poubelle tout ce qu'il y a de plus normal, pas de ship douteux à l'horizon. Bon par contre, je vais éviter de trop me faire remarquer, je n'ai pas très envie que le prince impérial me reconnaisse.

Je n'ai pas trop compris pourquoi ça s'est mis à parler d'éboueur alors qu'on se fait attaquer par des doritos géants, mais bon, pourquoi pas. De toute façon je n'en connais aucun.

...Attendez une minute.

- Moi ! Je suis éboueur ! Ou plutôt j'étais. Le terme exact, c'est technicien de maintenance au service de gestion des poufs-poufs, mais c'est à peu près pareil.

Génial, tous les regards sont maintenant tournés vers moi. Oui bah ça va, tout le monde ne peut pas être prince des démons dans la vie.

- Mais, euh, j'ai aucune connaissance sur la dimension où atterrissent les déchets. Personne en a, vu que personne en est jamais revenu.

Je crois que j'ai jeté un léger vent de déprime sur l'assistance.

- Euh... Je peux toujours essayer de communiquer pacifiquement avec eux.

Activant mon propre bouclier, je me détache du petit groupe pour aller parler à celui qui semble être le chef. Vous savez, celui avec le chapeau haut de forme et le noeud papillon, Jar l'a décrit tout-à-l'heure.

- Bonjour monsieur. Nous venons en paix. En fait, nous sommes perdus. Vous pouvez arrêter de nous attaquer s'il-vous-plait ?

Ma piètre tentative ne provoque aucune réaction chez mes interlocuteurs. Ils continuent de m'envoyer des bouteilles vides et des épluchures de pomme de terre, qui rebondissent contre le bouclier doré.

- J'crois qu'ils parlent pas notre langue.

Une voix aux accents robotiques s'élève alors et je me retourne à nouveau en sursautant. Les déchets ont cessé de pleuvoir, et le chef Doritos s'adresse à moi en me fixant de son oeil unique.

- Bien sûr que si, nous parlons votre langue. Nous l'avons apprise en déchiffrant les magazines jaunies et autres prospectus que nous recevons du ciel. C'est donc vous qui nous envoyez ces montagnes d'objets étrangers ?
- Euh... C'est-à-dire que... Oui ?

Le Doritos grandit alors en se colorant de rouge, comme si sa colère s'était traduite physiquement.

- Vous entendez ça, mes amis ? s'indigna-t-il en s'adressant à ses drôles de congénères. Ce sont les envahisseurs qui provoquent la ruine de notre pays depuis tant de siècles ! Ils se servent de notre univers comme d'une décharge où ils peuvent larguer leurs déchets comme bon leur semble. LE GLAS DE LA VENGEANCE A SONNÉ.

D'un geste du doigt, il jette sur moi un éclair qui traverse mon bouclier et me toucha de plein fouet. J'essaie de m'enfuir, mais je ne peux plus remuer les pieds. Ils sont en train de se changer en pierre !

- FUYEZ ! ai-je tout juste le temps de crier avant que mon corps ne se soit complètement statufié.

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les spatchounes enragés

yolo

Ok, alors tu te balades tranquillement dans les jardins et la seconde d’après tu te retrouves dans une dimension parallèle, avec des triangles jaunes ridicules te lançant des déchets en pleine figure. Ou plutôt, vous lançant. Parce que bien sûr, vous êtes une dizaine à avoir atterri ici. Tu soupires, écoutes les deux princes en arborant ton air impérieux et suis le groupe, avançant pour réduire les montagnes de Détritus.

Soudain, un tatris débarque en faisant une remarque très intéressante à laquelle tu avais pensé sans trop te faire remarquer. Il demandait aussi si quelqu’un était éboueur et c’est un blond à l’air idiot qui a répondu que oui, puis en fait ben non. Ben alors, tais-toi non ? Bref, il se balade et va parler au chef Doritos, ce dernier apprend que les déchets arrivent dans leur monde par notre faute, et tu sais aussi que le blondinet aurait dû se taire puisque les triangles jaunes passent à l’attaque. Ils redoublent d’effort pour vous inonder de déchets, ne réalisant pas que vous êtes protégés par la magie de l’héritier Jar.

Tu observes la situation, remarques aussi que tout le monde reste groupé. Cela ne servira à rien, il faut couvrir plus de terrain, vous serez plus efficaces. Ah mais brolk, le blond a été statufié! Bon, plus tard là c'est pas le plus urgent.

« Je vais faire un rapide tour de la zone pour voir s’il n’y a pas de porte ou quoique ce soit qui y ressemble. »

Aussitôt dit aussitôt fait, tu incantes un bouclier et quittes le groupe. Les Doritos sont déchaînés et tu préfères économiser ta magie alors tout en ayant une sphère protectrice tu te faufiles entre les montagnes, sautes, cours, observant la zone grâce à ta vitesse surhumaine qui te permet d’esquiver les attaques de ces cinglés. M’enfin, si on y réfléchissait bien, c’est vous qui envoyez les déchets dans leur monde, ce sont donc eux les victimes. Peut-être faudrait-il tenter de faire une trêve, de négocier un traité ? Bon, c’est aux princes de s’occuper de ce merdier.

En attendant, t’espères trouver une porte au plus vite.

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YOLO

Jamais t’aurai pensé finir dans une dimension toute blanche avec des tas d’ordures de tous les côtés. Bordel, toLa situation a très vite dérapé, tu ne comprenais plus rien. Un tatris est arrivé, un diseur de vérité également d’après ce que tu savais de leur apparence. Il y avait aussi un homme blond qui s’était avéré utile mais avait plutôt fait empirer la situation. C’est pas faute d’avoir essayé. (je pars du principe qu'Amber capte pas qu'il est statufié elle est perchée) Toujours aux côtés de Jar, tu examines les lieux en plissant les yeux. C’est donc ici que vos déchets sont envoyés. Etrange.

Un vampyr part explorer la zone et tu penses que c’est une bonne initiative, tant qu’il ne se perd pas cet abruti. Puis, le tatris suggère au prince Archange que tu regardes avec admiration, au passage, de parler de manière pacifique avec les cheddar triangulaires. Pas bête, mais pas forcément intelligent sachant qu’ils veulent nous réduire en miettes. La seule solution ici, c’est de trouver la sortie, et rapidement en plus.

Tu pousses un soupir exaspéré, joignant tes forces à celle des autres en détruisant les montagnes de déchet comme l’avait suggéré le prince des démons ou en neutralisant certains Doritos.

Tu n’avais aucune idée de la façon dont vous alliez vous sortir de là, mais une chose est sûre : Jar n’allait quand même pas rester sans rien faire ! Le connaissant, il avait une idée. Non ? Même pas une toute petite idée… ?

« Le tat... – attendez, c’est quoi vos noms ? tu demandes en t'adressant au tatris, bref vous avez raison, il faudrait arrêter de les attaquer et chercher le moyen de rentrer, c'est inutile de se bagarrer contre des triangles jaunes, et c’est ridicule. »

Alors que tu commençais à être blasée par la situation dans laquelle vous étiez, le prince Archange avait l’air de s’apprêter à parler mais au même moment, tu reçois un éclair lancé par un Doritos, et commence à sentir ta jambe se statufier. Dans un mouvement de panique, tu cherches ton ami des yeux.

« JAR AIDES MOI »

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yolo

Un tatris vient te suggérer de parler calmement aux triangles jaunes, mais tu n’en avais absolument pas envie. Il fallait que tu rentres à Omois, la journée avait été fatigante mais là ça virait à l’épuisant. Cependant, le tatris n’était pas bête pour le moins du monde surtout lorsqu’il parla d’éboueurs. Même si c’est à partir de là que tout a dégénéré, vu que le blond a l’air idiot avait fait n’importe quoi. Bon.

Respires.

De plus, les Doritos attaquaient et l'homme avait été statufié. Tu incantes un sort, tentant de déstatufier le blondinet.

Tu tournes alors la tête vers le tatris tout en avançant lentement devant le groupe toujours protégé par Jar. D’ailleurs celui-ci semblait accompagné par une jeune femme brune… Hmm. On verra les scoops plus tard, l’heure n’était pas aux potins.

« Et bien, ces créatures n’ont manifestement aucune envie de communiquer avec nous. Comme vient de le dire cette damoiselle, tu montres la pseudo-amie de l’héritier d’un mouvement de tête. c’est inutile de se battre contre elles. Donc, arrêtons de leur lancer des sorts, protégeons-nous seulement et trouvons un moyen de sortir d’ici. »

Tu t’apprêtais à surenchérir en demandant au groupe de faire diminuer davantage les montagnes de déchets mais le vampyr qui était parti exploré la zone revint d’une allure… vampyresque.

« Vous avez trouvé quelque chose ? tu demandes, poli.
– Il y a une zone où les triangles ne sont pas encore arrivés, on peut essayer d’y aller sans se faire voir afin d’être au calme et réfléchir à un plan. »

Le vampyr (qui était charmant, on devait bien le dire) avait posé cette question au groupe entier, aussi tu te permets juste de donner ton avis, laissant le choix aux autres :

« Je propose qu’on s’y rende en se rendant invisible, de cette façon ils ne nous verront plus. Même si on prend le risque de ne plus se voir les uns les autres, et si l'un d'entre nous se perd il envoie des gerbes de magie dans le ciel. »

Ce n’est pas parce que tu es prince qu’il faut tout diriger, puis vous êtes dans un autre univers. Vous pouvez bien tout vous permettre. Alors, laissez la possibilité aux autres de choisir ensemble votre plan était la moindre des choses.

Soudain, alors que le groupe allait sûrement agir sur le plan qu'ils avaient choisi, le chef Doritos se trouvait au pied du bouclier créé par Jar. Et donc le bouclier du groupe, mis à part toi. Le chef était accompagné d'une douzaine de triangles jaunes et frappaient de leurs éclairs contre la paroi de la sphère. Ça allait mal finir, vraiment.

camo©015

J'avais pas vu que mon cher Maurice était avec nous. Du coup je lui saute dessus en criant joyeusement son surnom. Il doit être en train de lire dans mon esprit, du coup je lui dis mentalement que je suis contente de le voir ici mais que je regrette que ma connerie ait pu lui causer du tord (pour l'instant non mais au vu des triangles jaunes peut-être que oui). Il est bien la seule personne que je n'aurais pas aimé envoyer ici. Bon c'est pas grave, je n'ai plus qu'à veiller sur lui.
J'observe avec un sourire au lèvre le coincé tenter de sympathiser avec le peuple triangulaire et finir statufié. Bien fait ça lui apprendra à se reposer sur la maudite magie pour se protéger. Je suis ravie de voir que celle-ci est inefficace contre leurs attaques. Parce que du coup ça va devenir bien plus drôle. On va voir ce qu'ils vont faire tous ces petits sortceliers.
Moi je commence à trouver ça marrant, il faut éviter les éclairs et manger les triangles. Je me transforme en louve et je bondis joyeusement sur un triangle pour le gober. Je le recrache aussitôt, dégoûtée. Je devais m'y attendre, ils ont un horrible goût d'ordure ! C'est pas grave je peux juste me contenter de les mordre à mort. C'est ainsi que je commence à courir partout, à éviter les éclairs et à les mordre. Cette histoire devient très drôle.
Peu importe ce que font les autres je n'aurais pas de mal à les retrouver à l'odeur, même s'ils sont invisibles.

Isy

Chez les poubelleriens

Tu es bien content que l'Héritier Impérial et le Prince des Démons se retrouvent coincés ici avec vous puisque tu n'as pas besoin de réfléchir et de trouver une solution pour l'ensemble du groupe. Tu aurais pu partir en solitaire et laisser les autres se débrouiller tout en cherchant par toi-même comment sortir d'ici, mais puisqu'ils étaient là autant les laisser gérer tout ça.
Du coup tu acceptes volontiers la proposition de Archange, en précisant que tu n'as pas de magie et qu'il va falloir que quelqu'un te lance un sort pour te rendre invisible. Quant aux gerbes de magie, tu n'en auras pas besoin puisque tu ne les perdras pas, grâce à ton odorat lupin.
Tu attends donc qu'on te jette l'invisibilus et tu suis le vampyr qui vous amène à l'endroit sécurisé.

Isalia (c) 16

Note 506 : Nouvelles pensées

Nous étendons notre champ de perception et entendons des pensées que nous n'avons jamais pu entendre auparavant. Ce ne sont pas des pensées autremondiennes, elles ont comme une couleur différente. Nous demandons rapidement notre racine à Yodul où nous y posons précipitamment quelques notes de sève à propos de ces nouvelles réflexions que nous pouvons percevoir. Elles sont empruntes de surprise, mais surtout de rancoeur. Nous avons déjà perçu ce sentiment auparavant, mais comme bon nombre d'entre eux, nous n'en avons pas encore compris l'origine ni la raison. Nous savons juste qu'il est dirigé vers "nous", les "envahisseurs".
Lorsque nous voyons l'un des autremondiens se changer en pierre, nous nous focalisons directement sur son flot de pensée. Nous constatons qu'il ne s'arrête pas de réfléchir, nous en déduisons donc que les sortilèges des nouveaux êtres ne tuent pas, et cela nous rassure.
Nous écoutons attentivement ce que propose le limbien. Nous acceptons par le biais de Yodul, qui nous lance alors le fameux sort d'invisibilité. Nous observons, fasciné, les êtres autour de nous disparaître. Heureusement nous ne pourrons pas les perdre grâce à leurs pensées que nous ne cessons de percevoir. Nous pourrons d'ailleurs vérifier que personne ne s'égare et prévenir Yodul au cas où.

 Chez les poubelleriens
Aarici'a approuva totalement la proposition du Prince des Démons et accepta de suivre le vampyr jusqu'à la zone où ils seraient en sécurité. Elle lança un invisibilus à ceux qui le demandait ainsi qu'à elle-même. Elle se posta donc à proximité du Diseur de Vérité qu'elle avait décidé de suivre et marchait à sa vitesse, enfin tout du moins essayait en devinant vaguement ses mouvements grâce à ses sens et aux détritus qu'il remuait avec ses racines. Cependant, elle se rendit compte au bout d'un moment qu'elle ne détectait plus ses mouvements. Elle lança alors un sort de visibilité autour d'elle pour tenter de retrouver le diseur. Elle le repéra quelques mètres derrière elle, son gnome étant introuvable. Malheureusement, elle le rendit également visible pour les triangles jaunes survivant à la louve bleue, qui se dirigèrent vers le végétal pensant. Elle accourut auprès de lui et s'empressa de dégager les détritus qui s'étaient coincés dans ses racines et qui l'empêchaient d'avancer. Elle se plaça entre lui et les projectiles qu'ils lui envoyaient et le rendit à nouveau invisible. C'est là qu'elle fut frappée par l'un des éclairs. Elle se sentit se figer petit à petit, ses membres refusant de lui obéir, et elle jeta un regard désespéré autour d'elle, mais il n'y avait plus personne. Elle espéra seulement que le Diseur pourrait rejoindre le groupe sans problème.

© CN.JUNE, NEVER UTOPIA

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