Mon roman: HEL

Jonas avancait dans la ville comme si de rien n'était. Sauf que ce n'était pas le cas. Quelque chose d'épouvantable c'était produit. Les gens derrière lui commencait a murmurer, a parler devant l'atrossité devant leurs yeux. Ceux de Jonas étaient noyés de larmes. Comment avait-il pu poser ce geste? Tuer une personne lui donnait la nausée et son coeur manquait des battements a la simple idée d'oter la vie a un être vivant et pensant. Pourtant, le mal était déjà fait: le corps d'un gamin de 10 ans était la, avec des traces de doigts autour de son cou. La trace de SES doigts. Il ne respirait plus, il était mort. Mort. Mort!! MORT!!!!

Il mit ses mains dans les poches de son manteau et marcha plus rapidement, contre le courant des gens qui ce dépéchaient a aller vers le métro. Jonas tremblait comme une feuille sous le vent capricieux de l'automne. Michael Jonas avait du tuer un gamin de 10 ans pour sa survie. Et sa le rendait malade. Il faillit se laisser tombé au sol sous cette soudaine douleur mais resta debout. Et son cerveau continuait a le torturer, en représaille. Le visage souriant puis rempli de peur hantait sa tête. Le cri de désespoir qu'il avait lancé aussi. Le tout c'était passé en moins d'une minute. Une minute qui avait tué un enfant. Un enfant qui n'aurait plus jamais l'occassion de rire ou de jouer. Et de connaître les merveilles que recellait le monde.

Le gamin avait échapper une balle et lui, en se penchant pour la prendre, un coup de vent fort souffla. Souleva ses cheveux et dévoila un tatouage. Ce qui fit changer l'attitude de l'enfant du tout au tout. Pourtant, le tatouage n'était pas laid. Même plutôt beau et envoutant. Mais dans les parages, ce symbole avait une très grande signification. Il allait crier. Jonas l'en empécha mais il s'échappa. Il le rattrapa, voulu lui parler mais il voulait rien entendre. Il allait crier. Avertir tout le monde. Alors il avait mit sa main autour de son cou, pour sa propre survie...

Michael secoua la tête pour faire partir ses pensées qui nuisait a ses chances de rester de ce monde mauvais, mais de ce monde tout de même. Ses cheveux longs bougèrent peu et ne dévoilèrent même pas l'existence possible d'oreilles. Et de l'existance du tatouage. Les gens souvent lui jetèrent un regard en coin mais sans plus. Fallait dire aussi qu'avec des cheveux blancs comme la neige pour un visage de 20 ans, c'était difficile de passer inapercu. Même avec l'invention de la teinture, c'était très rare de faire exprès de mettre du blanc. Finalement il arriva dans son appartement. Son refuge. Mais il y avait une surprise. Une mauvaise d'après Jonas. Car il voulait oublier. Car il sombrait lentement mais sûrement.

-Alors Michael, toujours a cacher aux gens ce que tu es réellement?

Jonas n'écouta pas la voix et continua de marcher dans son appartement avant d'arriver a la chambre a coucher. Il s'étendit sur le dos, avec son manteau de cuir toujours sur lui. Il ferma les yeux, ne voulant pas la voir. Il savait trop bien c'était qui lui parlait de la sorte. Une seule personne osait parler ainsi avec lui. Car il étrippait les autres, mais elle, il ne le fesait pas. C'était aussi une mauvaise idée. Alors...

Alors un poignard se placa sur sa gorge. Michael ne réagit pas. Il resta de marbre. Jonas savait que trop bien qu'elle n'oserait jamais le tuer. Même pour sauver sa propre vie.

-Tu n'as pas changer Usängrenn, pas même pour tout l'or du monde.
-Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeller Usängrenn, tu sais bien que je déteste ce nom.
-Pourtant, c'est bien ton nom, Usängrenn Michael Jonas.

En ayant plus qu'assez, il fit un mouvement trop rapide pour que l'oeil humain puisse le voir. En moins de deux secondes, la situation avait changer du tout au tout. C'était maintenant la jeune femme qui avait le poignard sous la gorge et Jonas qui avait le contrôle de la situation. Mais au lieu de la tuer ou tout simplement de la blesser, il lâcha l'arme et la laissa se planter dans le plancher. Il se laissa tomber sur le lit, les yeux bleus fermés remplis de larmes. La jeune femme, car c'était bien une femme, se colla contre lui et commenca a lui caresser les cheveux. Dès le contact, Jonas retourna sa tête a l'opposé de la femme pour lui faire comprendre qu'il ne voulait pas. A chaque fois, c'était la même chose. On entendit alors un soupir et un grondement outré avant de la voir se soulever du lit et de s'accoté contre le mur au fond de la pièce. Les yeux de chats de l'inconnue étaient fixés sur le gars étendu sur le lit. Puis une voix brisa le lourd silence.

-Pourquoi tu est venue Amariz?
-Je suis venue car on t'a appeller là-bas.
-Tu le sais bien, jamais je n'y retournerai.
-Ce n'est pas un choix, mais une obigation doublé d'un ordre.
-La personne qu'ils ont connus n'est plus. Je ne suis plus Usängrenn. Je suis Michael Jonas. Je serais un poids lourd pour eux et en plus inutile. Alors retourne là-bas en disant que je suis mort. Il n'y a plus de Usängrenn.
-Très bien, mais la prochaine fois je serais obliger de t'y ramener. De gré ou de force.

Puis Amariz disparue de la pièce et Jonas s'endormit, remplis de remords, dans un sommeil hanté par les cauchemars trop nombreux. De son passé et de son présent. Tout ce qu'il aurait voulu effacer. La folie commencait doucement en changer tout. Pour le rendre PIRE encore de ce qu'il était maintenant.

Jonas se fit réveiller par le bruit strident du réveil-matin. Il était tout simplement pas encore habitué après 3 mois en sa seule compagnie. Fallait dire aussi que l'alarme n'était pas des plus agréables et devait être capable de sortir du sommeil en un tour de main le plus paresseux et ronfleur humain. Il regarda l'heure avec ses yeux encore rempli de sommeil. Jordan voulait encore dormir. Mais ce qu'il vit le fit réveiller bien net. 11h50!!! Jonas allait être en retard pour son rendez-vous amoureux!!! Pourtant, il semblait pas s'être endormit tard la veille. Il se dépécha très rapidement et courra dans la rue pour arriver là bas a temps. De justesse d'ailleurs. Dans un parc.

Mais pour rien. Il y avait personne. Au lieu d'y avoir une jeune femme rousse au yeux d'un bleu encorceleur, il n'y avait que du vide. Un soupson de solitude mélé d'incompréhension s'installa. Et sa bouche goutâ encore une fois depuis un certain temps l'amertume. Accentuant un peu plus sa folie qui couvait en lui. Comme a chaque fois, il alla s'asseoir sur un banc en particulier et commenca a ce morfondre. Comme tout les jours. Alors une jeune fille d'environs de 6-7 ans s'approcha de lui en marchant de gauche a droite, en s'éloignant.

-Jour et nuit et nuit et jour je te suivrai,
Jour et nuit et nuit et jour je te pourchasserai
Jour et nuit et nuit et jour je te trouverai,
Jour et nuit et nuit et jour et je te prendrai.

Puis la fille s'éloigna, ayant attirer l'attention de Usängrenn au plus au point. Cette petite mélodie ne lui était que trop familière. Il la suiva de loin et quand elle tourna dans une ruelle, il la suivi sans penser au danger.

Pourtant, il aurait dû. Car dès qu'il mit les deux pieds dans la ruelle, il sentie une douleur derrière sa tête, s'effondra et ce fut le noir total. Il eu juste le temps de penser:

*Encore?!?*

Quelques heures plus tard...

Jonas se réveilla par la douleur qui lui occasionnait un affreux mal de tête. Il n'ouvrit pas les yeux et placa ses deux mains au niveau des tempes. Tout ses membres étaient douloureux et semblaient ne pas vouloir l'écouter. Alors Usängrenn resta dans les ténèbres une longue période, à calmer sa douleur en écoutant le vent souffler. Minute, du vent? Pourtant, il ne l'entendait pas avant. Peu importe, Michael réglerait ce détail plus tard. Il ouvrit subitement les yeux.

Usängrenn était dans la ruelle, allongé sur le sol poussiéreux. L'odeur des poubelles se fesait très forte, plus que pour une personne ordinaire. Il se releva lentement et prudemment, en prenant le soin d'enlever la poussière coller contre son manteau. Tout semblait là, mais en passant sa main sur sa poche, il ne sentit pas son papier. Jonas figea sur place. Sans ce papier, il était dans de beaux draps et boujours les enfers... Ce papier représentait la seule chose qui lui restait de son passé apart les souvenirs et si un humain voyait sa... Il ne put dire que ceci, très approprier a la situation qui pourrait coûter la vie de Michael:

-Et merde!!

Il secoua la tête. Non, il savait comment le retrouver. Son papier et son sang-froid. Avant que cela cause des dommags iréparrables et le mettes dans un bourbier encore pire qu'il était déjà. Michael Jonas devait se dépécher a mettre son plan à exectution, celui qui ce formait dans sa tête a vitesse grand V. Car il était déjà tard et perdu dans les ténèbres de la ville...

Pendant la nuit...

Jonas courrait le plus vite possible. Dix fois plus vite que le plus rapide des humains en gros. A chaque tournant, il accélérait encore plus et profitait de sa connaissance du terrain pour aller là ou il voulait. Et surtout, accompagner de ses ''amis'' engagés pour le ramener de force ou le tuer.

Mais ils avaient son papier. Son précieux souvenir. La fillette avait été qu'une simple diversion pour que ses salopards prennent ce qui comptait a ses yeux. Ce papier, cette photo. Cette lettre. Des larmes coulèrent et accéléra encore plus. 10 kilomètres et il était arrivé.

Encore un coin de tourné et les autres se rapprochaient plus encore. Merde, il y avait des chances qu'ils le rattrapent avant d'arriver a l'endroit pour son plan infaillible. En fait, son plan était pas inffaillble du tout mais il fallait qu'il fasse quelque chose avant que ce qui a perdu arrivent au pire endroit qu'il soit.

Puis une odeur le fit sursauté et s'enfargué dans les fleurs du tapis. L'envoya face première dans le mur de brique. Qui eu plus de dommage que lui mais quand même.

-Ouch...

L'odeur était toujours là. Plus forte, plus pressante. Il frémissait de désir. Pourtant, il aurait dû fuir. Partir et prendre ses jambes a son cou. Mais non. Il restait là comme un pur idiot. Cette odeur lui rapellait tellement de chose. Par contre, il vit les elfes qui lui couraient après tomber en silence, mort. Puis il fut envelopper dans le noir en entendant tout doucement avant de sentir quelque chose le froller:

-Usängrenn...

Il se réveilla tout en sueur dans son lit, torse nu. Son souffle tremblait tandit que son ''rêve'' défillait a nouveau dans sa tête. La sensation de...

Il déplaca sa main le long de sa gorge pour y trouver deux petits trous en parralèle. Jonas blêmit. Avant de se rassurer. Ce n'était pas grave. Puis un mouvement dans son lit attira son attention. Amariz était là, dans son lit, entièrement nue, dévoilant ses formes généreuses. Elle souriait et ses yeux brillaient étrangement. Comme si...

-Il est temps que tu te réveille vraiment. OUVRE LES YEUX!!!
-Usängrenn...

Micheal ouvrit doucement les yeux pour tomber sur elle. Elle. Hel.

-Il y a longtemps que l'on ne c'est pas vu, n'est-ce-pas? Trop longtemps...

Hel le frôlla doucement de ses lèvres, se qui le fit frissonner, comme dans le temps. Son souffle glacial lui toucha le cou et lui fit ouvrir très grands ses yeux. Usängrenn savait qu'il ne révait plus. Elle lui tendit sa photo et son papier.

-Je me suis occupée d'eux personnellement. Mais je m'attendais pas à ce que tu sois aussi maladroit pour foncer dans le mur...

La femme se mit a rire doucement, comme Jonas l'adorait. Puis ce fut le noir a nouveau. Il perdit a nouveau connaissance.

Il entendait des voix autour de lui. Des voix choqués et apeurés. Pas de lui, oh non. Mais de l'horreur autour de lui. Jonas se sentait bien, n'ayant étrangement plus mal. Ce qui lui fit du bien. Après tout, au nombre de fois où il avait souffert, il avait bien le droit une fois de ne pas avoir mal, non? Puis, il se décida a montrer qu'il était conscient.

Usangrënn ouvrit lentement les yeux, la lumière l'aveuglant de toute part. Des lumières bleus et rouges. La police. Aïe. Comment tout expliqué? Il essaya de s'asseoir quand une main l'en empécha. Il regarda la personne. Amariz. Que faisait-elle ici bon sang! Elle semblait contente qu'il n'aille rien, mais comment en être sûr avec elle? Il le sentait, c'est tout.

-Enfin Jonas! Je me demandais s'il faudrait t'enterrer ou pas! s'écria-t-elle.

Il fut stupéfié. Pour la première fois, elle l'appelait sous son nom d'emprunt, témoins ou pas. Il avala de travers et répondit a mi-voix:

-Tu m'enterrais et je te décapitais, simple non? Et... tu as finalement accepter mon choix?
-Non, mais si je t'appelle par ton nom ici, je donne pas cher de ta peau.

Claire, nette, frette, sec, elle venait de donner une raison implacable. Bon, ont dirait bien que cela serait la première et la dernière fois qu'il l'entendrait l'appeller ainsi. A son grand désespoir. Il se permit de fermer les yeux a nouveau. Micheal voulait pas voir dans les yeux d'Amariz la tendresse qu'elle avait pour lui et son désir. Non. Il voulait juste oublier, sombrer et laisser le temps refermer ses blessures avant de se donner a nouveau a une femme.

En un tour de main, Amariz régla tout les problèmes et l'emmena chez lui, pour son bonheur. Il ne pensait qu'a cet instant dormir dans son bon lit chaud et de relire sa lettre qui était accompagné d'une photo qu'il chérissait plus que tout. Vite, pensait-il, vite chez moi, je prendrais un bain chaud et me coucherais... Merde, et elle la dedans? Le problème et la solution a la fois. Il soupira. Adieu le repos qu'il avait prévu.

Elle l'aida a s'étendre sur son lit, ce qu'il le surprit un peu. Pour ensuite commencer a le déshabiller. La veste disparue de son corps, suivit de sa chemise, ses bottes, ses chaussettes... Mais quand arriva le tour de la ceinture, Jonas ne voulait pas, oh non. Lui qui avait cru que c'était juste pour l'aider a dormir... Il se débatti comme il put mais avec son état de faiblesse plus la volonté d'Amariz, sa ceinture et le reste partit. Il eut la force de se retourner et refusa de regarder Amariz. Elle était dangereuse, cette fille là!

-S'il te plaît... la supplia Amariz
-Si c'est juste pour une partie de jambes en l'air que tu m'as sorti de ce bourbier, oublie sa, répliqua Jonas, sur un ton dur. De toute facon, je veux pas et je n'ai pas la force de le faire. Alors oublie sa rapidement.
-Mais pourquoi tu veux pas avec moi?

Il était désarsonner par la question. Pourquoi? Il n'osait pas le dire, puis ce décida. Il dirait la vérité. Mais ne spécifirait pas complètement, pour sauver sa peau.

-Je t'aime simplement comme amie, de plus, j'ai déjà quelqu'un dans mon coeur. Alors non, je peux pas.

Il attendit un coup ou quoique ce soit d'autre. Rien. Amariz était partie. Elle n'avait pas supportée la vérité et elle était partie pleurer sa douleur ailleurs. Il soupira faiblement de tristesse avant de s'endormir. Amariz allait maintenant l'éviter, mais il n'y pouvait rien si elle était tombée amoureuse de lui alors qu'il ne ressentait rien pour elle.