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 Son majordome réclame Vengeance

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Solemba


Solemba

Age du personnage : qui sait?

Familier : no
Couleur de magie : Démoniaque, noire strié rouge et or
Niveau de magie :
  • Elevé
Niveau de combat :
  • Moyen
  • Plutôt élevé


Métier : Te torturé
Résidence : Limbes, cercle de la luxure à faire ce que tu veux pas savoir!
Dans le sac : Un long poignard fait dans de l'Onyx, des lignes d'un autre métal rouge sang-brillant traces le contours des gravures qui y sont faites. Il s'agit d'une arme empoisonnée que se plait à lancé Onyx sur tout ce qui bouge.


MessageSujet: Son majordome réclame Vengeance    Son majordome réclame Vengeance  Icon_minitimeVen 21 Fév 2014 - 22:04

Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans l'autorisation expresse de l'auteur.

Cette fic m'est venu en tête après que j'eu écouté Black Butler deuxième saison et la première. Ne connaissant TD que par bouche à oreille, principalement Magister puisque j'ai toujours aimer les méchants des livres, je me suis dit; Et si on appliquait cette idée à Magister?

Résumé;
Prisonnier des Dragons et en caleçon, Magister prononce les Vers Interdits et réveille ainsi un vieux démon qu'il aurait mieux fallu laisser dans le néant. Il revient à la Forteresse, affaiblit, et derrière lui un homme en noir. Son Majordome. Très étrange car cet être sortit de nul part est parfait et sans défaut, flottant cependant autour de lui une aura à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Bien vite cependant, les Sangraves prennent le dessus et les villes d'Autremonde tombent une par une jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'Omaois à défendre. Mais, lorsque l'on fait appel au Mal à l'état Pur, il faut s'attendre à se brûler les ailes. Mais... Magister le réalisera-t-il à temps ou sa soif de vengeance sera-t-elle trop grande?
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Solemba


Solemba

Age du personnage : qui sait?

Familier : no
Couleur de magie : Démoniaque, noire strié rouge et or
Niveau de magie :
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  • Moyen
  • Plutôt élevé


Métier : Te torturé
Résidence : Limbes, cercle de la luxure à faire ce que tu veux pas savoir!
Dans le sac : Un long poignard fait dans de l'Onyx, des lignes d'un autre métal rouge sang-brillant traces le contours des gravures qui y sont faites. Il s'agit d'une arme empoisonnée que se plait à lancé Onyx sur tout ce qui bouge.


MessageSujet: Re: Son majordome réclame Vengeance    Son majordome réclame Vengeance  Icon_minitimeVen 21 Fév 2014 - 22:04

Prologue:

Spoiler:
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Solemba


Solemba

Age du personnage : qui sait?

Familier : no
Couleur de magie : Démoniaque, noire strié rouge et or
Niveau de magie :
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Niveau de combat :
  • Moyen
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Résidence : Limbes, cercle de la luxure à faire ce que tu veux pas savoir!
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MessageSujet: Re: Son majordome réclame Vengeance    Son majordome réclame Vengeance  Icon_minitimeVen 21 Fév 2014 - 22:13


PROLOGUE

Enchainé, prisonnier, n’étant vêtu que d’un simple caleçon et étant à la merci de ses tortionnaires à écailles, le chef des Sangraves mijotait un moyen de s’échapper. Malheureusement, son esprit déjà bien souffrant et embrumé ne parvenait à mettre au point un stratagème pour se sortir de cette embrouille dans laquelle il était tombé. Curieusement, une vieille comptine lui revint en tête, il repensa plus-tard qu’étrangement il ne l’avait pourtant jamais entendu de sa vie, et il ressentit une envie irrésistible de la fredonner;

- "Par le vent et par la mer, qu’Il entende ces vers. Moi que seul le mal régit, que je ni perde la vie. À Lui je fais appel, qu’Il entende ma plainte si belle. Mon âme je lui vendrais si devant moi Il se présentait. Pour ma mort et par mon sang, que s’arrête le temps pour un moment!"

Dès que les paroles furent chantées, le temps sembla réellement se figer. Le chant des oiseaux s’arrêta, des feuilles d’arbres restèrent suspendus dans les airs sans que le moindre vent ne fuse à l’appel. Un frisson glacé parcouru la colonne du chef des Sangraves lorsque devant lui commença à apparaître, tel un mirage dans un désert, une silhouette vaporeuse et noire qui prit de plus en plus une apparence solide. Cette dernière se dirigea droit vers lui.

Deux pas, l’air se glaça. Trois pas, une longue paire d’aile s’étira. Quatre pas, en lui la peur monta. Cinq, fuis!, lui criait son instinct.

Lorsque finalement l’être à l’aura mortel s’arrêta devant lui, Magister eut un choc; ses poignets étaient maintenant détachés et il se trouvait à flotter dans le vide. La peur était toujours présente en lui telle une vicieuse ennemie, mais pourtant il se sentait rassuré en même temps comme s’il se savait en sécurité dans cet étrange endroit. Se redressant de toute sa grandeur, qui semblait minuscule en face de cet être mystérieux. Magister osa alors une question et sa voix, qu’il croyait sûre et ferme, sonna pourtant tremblante et blanche de peur.


- « Qui es-tu et où sommes-nous? »

L’inconnu rigola et le sorcelier fut submergé par une aura sombre et meurtrière, pire que la sienne.

- « Ainsi, un simple mortel ose prononcer les vers interdits, sans même savoir à qui ils sont destinés! Mais où en est rendu ce monde? À sa décadence? J’aimerais tant le voir de mes propres yeux! » déclara la mystérieuse apparition avant d’éclater d’un rire glauque à en glacé le sang du plus courageux des hommes. « Qui je suis? Je suis celui qui fut, celui qui est et celui qui sera la fin de ce monde. L’on me connait sous divers noms. Vous les mortels m’appeler Solemba, à une époque cela signifiait la Mort ou le Destructeur selon la région, mais mon vrai nom est San’griviar Sendor’t’yram Bly’r » siffla-t-il dans un sourire narquois qui révéla ses longues canines blanches et immaculées. « Je suis le plus vieux des démons, emprisonné par les Sages et les Dragons voilà bien longtemps après un long règne de terreur. Mais toi, oh ridicule mortel qui ne sait à qui il s’adresse, qui es-tu et que me veux-tu? » demanda-t-il, la curiosité pointant dans sa voix

Magister se méfiait, jamais n’avait-il entendu parler d’un tel être. Ni dans les livres, ni même dans les légendes. Pourtant, un sentiment de terreur et de danger était bien présent en lui et tout son être criait que cet être, quel qu’il soit, disait la vérité. Il était une créature purement démoniaque, mais en même temps Magister sentait que son interlocuteur n’était pas entièrement de sang infernal mais qu’il était en quelque sorte bâtard sans doute, qui aurait pu le réduire, lui, en un tas de poussière simplement en claquant des doigts. Pesant le pour et le contre, et vu sa situation actuelle, le Chef Sangraves décida de tout déballé. Sans qu’il le lui soit demandé, et sans doute pour l’ennui du dit démon, Magister expliqua comment il en était arrivé à sa situation.

- « Ce que je demande? Que tu me sortes de là! » acheva-t-il finalement

L’autre éclata de rire


- « Ola crétin, je ne suis pas n’importe qui et je n’obéi à personne d’autre que moi. Si tu veux que je te sorte de là, passe un contrat avec moi. Pas un vulgaire contrat pour te sortir de cette situation enfantine, non, je préfère quelque chose qui te rendra plus appétissant. Eh bien quoi? Ne fais pas cette tête, humain! Si tu penses partir d’ici en me laissant le ventre vide, tu t’es trompé d’incantation. Et puis, ne me dis pas que tu ignorais que les démons prenaient, en échange d’un contrat, l’âme du demandant? De toute façon, qu’as-tu à perdre? Ta vie? À te voir, je dirais que c’est déjà fait! Je sens en toi une envie de vengeance, certes plus faible que la mienne, et cela m’intrigue »

- « Un contrat? Mais quel genre de contrat? Et mon âme? Je n’en ai plus depuis longtemps » dit-il, ignorant la plupart des propos de l’autre.

Le démon rigola, appréciant sans nul doute ce qu’il prenait pour de l’humour alors que ce n’en était pas le cas.

- «Voilà ce que je te propose, en échange de ton âme, que je dévorerais qu’à la fin de ta misérable existence de mortel, je resterai à tes côtés et obéirai à tes moindres désirs. Mais prends garde, je ne suis pas n’importe qui et ma patience à ses limites. Si tu joues les suicidaires dans le but de rompre le contrat, ça ira mal pour toi! De toute façon, tu ne pourrais m’échapper… Avec ce contrat, mes pouvoirs, mon enveloppe humaine entière et moi-même serons à ton service. Tu en sors gagnant, sauf à la fin bien sûr lorsque je te mangerai. Alors, qu’en dis-tu humain? »

Durant un long moment Magister médita. Ce démon ne pouvait être n’importe qui, il sentait l’électricité de sa magie lui picoter la peau, son aura le terroriser comme s’il n’était qu’un vulgaire moucheron et son intuition lui disait que le démon ne lui disait pas tout, mais qu’en même temps il ferait mieux d’accepté, sinon tout cela tournerait très mal. Il n’était pas idiot, il savait qu’il venait d’embarquer dans une situation impossible à imaginer, et encore moins à décrire, mais d’un autre côté cela semblait être un coup du destin. Entre ses mains il aurait un pion de plus. Un pion dont il sentait qu’il possédait un pouvoir immensément grand, peut-être plus puissant que le sien! Alors comment dire non à cela, puisque s’était peut-être par se démon qu’il atteindrait enfin sa vengeance tant convoité. Mais avant il devait sortir de sa fâcheuse situation actuelle…

- « J’accepte le contrat » murmura Magister alors qu’un craquement immense retentit tel la détonation d’une bombe en même temps qu’une lueur vive l’enveloppait et que montait dans l’air le rire sinistre de Solemba et ce, avant même qu’il ne fasse la moindre demande.

Il reprit conscience là où il avait prononcé les vers, sa situation étant toujours la même. Pourtant, il sentait brûler au creux, où se joignaient son cou et son épaule droite, une sensation de brûlure toute à fait désagréable comme si y avait apposé une marque au fer rouge. Il sentait qu’était posé sur lui un regard, et que cette personne attendait quelque chose. Mais quoi?

Redressant la tête, le Chef des Sangraves aperçu deux dragons qui discutaient, donnant parfois de léger coups de tête dans sa direction. Se mordant la lèvre, Magister se demanda pourquoi Diable le démon ne faisait rien, puis cela lui devint clair. Les démons étaient rusés et mauvais, jouant sur les mots. Solemba ne devait pas faire exception et se dernier attendait qu’il fasse les premiers pas, bouclant ainsi la boucle et leur contrat par la même occasion. Il se racla la gorge, attirant l’attention des dragons qui le regardèrent, curieux.


- « Solemba! Par notre entente, je t’ordonne de me libérer et d’éliminer ces deux foutus sang-froid! » tonna sa voix

- « À vos ordres, my Lord » susurra une voix portée par le vent et qui glaça d’un seul coup l’air ambiant.

De nouveau la silhouette vaporeuse apparut, mais cette fois accompagnée d’un lourd brouillard sombre, mélange de brume et de plumes noires, de plus une horrible odeur de soufre monta au nez du dit maître. Des cris montèrent du brouillard, des cris qui auraient pu glacer le sang de Magister si celui-ci ne l’était pas déjà par le froid qui s’était maintenant installé comme si nous étions en hiver.

Quelques instants plus-tard, traversant le brouillard devenu cramoisie, une silhouette humaine marcha droit vers le sorcelier noir. Les yeux s’ouvrant difficilement, Magister s’écroula dans les bras puissant de son libérateur lorsque ce dernier, attrapant les chaînes qui le retenait, arracha ses liens. Magister s’était attendu à ce qu’il entende un cœur battre, quel ne fut pas sa surprise lorsqu’il n’entendit absolument rien et qu’il réalisa que son potentiel sauveur ne respirait même pas! Les bras de Solemba se refermèrent sur lui et le soulevèrent comme s’il n’était qu’un enfant. La tête posé au creux de son épaule, les yeux se fermant de fatigue, le sorcelier n’entendit presque pas les étranges paroles sombres, mais ô combien rassurantes!, du démon. La dernière chose qu’il vit fut cependant une longue crinière ébène et des yeux rougeoyants comme mille braises qui se posaient sur lui et dans lesquels brillaient une joie perverse et malsaine comme s’il atteignait enfin un but depuis longtemps fixé. Magister perdit connaissance, ou s’endormit plutôt selon ses dires, alors qu’ils disparaissaient dans le brouillard et qu’arrivaient les renforts dragons.


À des milles de là, alors qu’il dormait paisiblement, le vieux dragon bleu à la barbe blanche tressailli. Il le sentait, il le savait. Quelque chose de mauvais venait de refaire surface, quelque chose qui aurait dû rester enfui durant encore de nombreux siècles. Redressant la tête, frissonnant de la tête jusqu’au bout de sa queue, le dragon pensa un instant à Magister, mais son esprit le nia automatiquement. Le sombre sorcelier ne pouvait aller jusque-là, toutes vengeances avaient ses limites et on ne pouvait oser faire appel à un tel pouvoir, surtout si ancien et destructeur. Mais quelque chose lui dit qu’il ferait mieux de rassembler un conseil, juste pour vérifier que le Destructeur était toujours là où il devait être; dans le néant! Refermant les yeux, le dragon tenta de se rendormir, mais toujours dans sa tête lui parvint des cris, mais ce qui le gardait réveillé était ce rire. Ce rire qu’il avait déjà entendu par-delà les siècles alors que son propre alleu lui parlait de ce monstre. Un monstre aux côtés duquel Magister ressemblait à un sauveur…




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Solemba


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Niveau de magie :
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Niveau de combat :
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Métier : Te torturé
Résidence : Limbes, cercle de la luxure à faire ce que tu veux pas savoir!
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MessageSujet: Re: Son majordome réclame Vengeance    Son majordome réclame Vengeance  Icon_minitimeDim 2 Mar 2014 - 5:26


Un Bain sous la couleur du Souvenir

S’agitant dans les couloirs, les Sangraves ne s’arrêtaient que rarement mise à part pour reprendre leur souffle. Ils n’avaient pas arrêtés de courir depuis la nuit tombante et le couloir qu’ils ne cessaient d’arpenter sentait la mort et le soufre. Ils tenaient chacun une poignée du chaudron en fonte, ce dernier était rempli d’un liquide poisseux et épais qui avait la couleur du sang, mais la texture de l’argile ayant longuement séjournée dans l’eau.

- « Tu y crois toi? On fait ça depuis le début de la nuit, traîner des chaudrons! » fit le plus grand des Sangraves, celui qui était à droite et qui frôlait quasiment le mur

- « Le majordome du maître l’exige. Comment aller contre lui? Il me fait tellement peur! Bon sang, tu n’as pas remarqué les frissons qu’à Magister quand il entre dans la pièce? Et puis, si ce Solemba dit que cela peut aider le maître… Il n’est pas dans une grande forme depuis son retour il y a deux mois! » lui répondit le plus petit alors qu’il s’arrêtait, incapable de continuer à cause du poids du chaudron. « Bon sang, mais qu’est-ce que c’est que ce truc? »

- « Tu te souviens de son arrivée? Je n’avais jamais vu le maître dans un état aussi déplorable, accroché qu’il était à ce type… on aurait cru que s’il se tassait ça en était fini de Magister! Et nos plans… Bon sang! Pas un qui a échoué! »

- « Alors messieurs, l’on préfère bavarder plutôt que de venir en aide à nôtre maître? Décidément, la loyauté n’est plus ce qu’elle était de mon temps » siffla une voix qui pétrifia les deux hommes.

- « Pitié monsieur Solemba! On… On faisait seulement que reprendre notre souffle! » tenta d’implorer le premier auquel répondit seulement un rire cruel

- « Pitié? Mais quel mot idiot! » s’exclama le majordome est sortant de l’ombre dans laquelle il s’était caché, n’ayant pas perdu une bride de conversation.

Dans le silence de la nuit, deux grands cris perçants résonnèrent, mais personne n’osa sortir voir ce qui se passait. Depuis deux mois exactement, ces cris étaient devenus familiers ainsi que la disparition de certains Sangraves. Si au début l’inquiétude avait perlé comme coulait une rivière du haut d’une montagne, elle s’était évaporée avec l’intervention de leur chef.

Les pas du majordome claquaient dans le silence des couloirs. Les flammes des bougies se ravivaient à son approche et s’éteignaient après son passage comme si sa venue apportait la vie, mais que son départ n’attirait que la mort. Le regard du démon était soucieux. Pas qu’il était accaparé des dires des deux larves qu’il venait d’exterminé, mais par l’état de son Maître. Depuis leur retour, l’était de Magister avait été en s’améliorant, mais depuis peu elle déclinait et cela l’inquiétait. Il se doutait que la Résistance, mené par cette satanée héritière de Duncan!, y était pour quelque chose. Ou du moins, l’un des infiltrés.

- « Elle commence à me peser un peu sur les nerfs cette blondie.. » marmonna le démon avant d’arriver devant la chambre de Magister.

La porte était grande, taillé dans un bois d’ébène et strié de fines gravures d’or représentant le langage elfique. S’était lui qui s’en était chargé. La traduction, littérale, était à en glacé le sang, mais peut pouvait la lire.

Une douce odeur sucrée sortait de sous la porte, faisant frémir les cavités olfactive du démon. Il avait laissé Magister seul, couché dans son lit ou plutôt emmitouflé comme un saucisson dans une quantité inimaginable de couverture. Se servant de sa cuisse pour soutenir la marmite, la tenant aussi d’une main, il ouvrit la porte et entra, la refermant d’un léger coup de pied. Il posa la marmite à côté du lit avant de poser ses fesses sur le bord de ce dernier.

Son regard se posa sur Magister. Sa respiration était basse, douce, mais légèrement sifflante alors que son corps battait vite de battements irréguliers. Quelques frissons de froid parcourraient encore son corps. D’une main douce, le démon caressa la joue du masque doré.

- « Jeune Maître, réveillez-vous… » murmura-t-il

Dans sa couche, Magister s’agita et le démon se redressa, tirant doucement sur les couvertures pour déprendre son pactisant, puis les descendit aux chevilles de ce dernier.
   
- « Plus qu’un effort jeune maître. Un bain et ça sera tout, vous irez mieux demain » murmura le démon

Magister grogna, attrapa les couvertures et retira de nouveau les couvertures sur lui.

- « Tu disais ça aussi hier, et vois comment je suis aujourd’hui… »  

Le démon soupira et d’un seul coup, arracha les couvertures d’un geste violant, arrachant une exclamation de surprise à Magister qui se redressa, le masque virant au pâle sous la surprise. Solemba l’attrapa par la cheville, le tira d’un coup avant de le prendre dans ses bras comme si le chef des Sangraves était une vulgaire femme sans défense.

Le démon se dirigea alors vers la salle de bain où se tenait un élémentaire d’eau. Un frisson parcouru sa surface aqueuse lorsque le démon entra dans la pièce. Il tourna la tête vers le duo. La vision était plutôt amusante; Magister se débattait comme un poisson hors de l’eau, tirant les cheveux de Solemba et tentant de le repousser pour qu’il le lâche, mais rien n’y faisait. Le démon tirait la gueule comme un homme fatigué des caprices de son fils ou de sa copine.

- « Un bain, chaud, et vite… » ordonna le démon d’une voix énervée

- « Non, pas de bain du tout! » cria presque Magister en tombant presque des bras du démon, se retrouvant allonger dans ses bras sur le ventre

- « Si, un bain » argumenta Solemba

- « Non! Et c’est un ordre! Je ne prendrais pas de bain… » s’entêta le Chef des Sangraves en mettant sa main dans le visage de l’être avec qui il avait fait un pacte.

- « Jeune maître… Ne me forcez pas à vous bâillonner… » menaça le démon, sérieux avant de lâcher son maître, ne le tannant que par les hanches, puis il le déposa lentement au sol

Magister soupira, haletant lentement face au haut le corps qui le prenait. Il s’était trop énervé et, son masque qui était rouge, pris lentement la couleur d’un vert malade. Le chef des Sangraves ferma les yeux, tentant de retenir la bile qui menaçait de sortir. Une main vint caresser son dos, une main douce et aimante.

- « Maître… Faites ce que je vous dis, le remède que j’ai préparé fera disparaître… »

Le démon n’eut pas le temps de finir sa phrase que Magister se releva et, peinant, s’accroupit par-dessus les toilettes et rendit le peu que contenait son estomac; de la bile. Tremblant, en sueur, le criminel frissonna lorsqu’il sentit une débarbouillette humide lui essuyer la bouche. Levant le regard, il aperçut Solemba à ses côtés, le regard presque trop compatissant. Ou était-ce de la rage refouler de ne pouvoir soigner son pactisant?

Lentement, il passa un bras autour du torse du masqué et le releva, le serrant contre lui pour éviter qu’il ne tombe et se cogne la tête. Pendant ce temps, l’élémentaire avait déjà rempli la baignoire d’une eau tiède.

- « Maintenant maître, vous vous déshabillez et vous entrez dans le bain. Je reviens le temps de le dire » murmura San’griviar avant de laisser son maître contre la baignoire.

Il partit chercher la marmite qu’il avait ramenée plutôt. Lorsqu’il rentra de nouveau dans la salle de bain, il trouva Magister, toujours habillé, assit et le dos accoté contre la baignoire. Soupirant, le démon déposa son fardeau en face de l’homme qu’il attrapa par le collet et, le temps que Magister comprenne ce qui lui arrivait, il se trouvait maintenant assit dans l’eau tiède, qui lui sembla aussi froide que de la glace, et une substance étrange se mit à couler sur sa tête. Autre détail qu’il remarqua rapidement; il était aussi nu qu’au jour de sa naissance!

Son masque tourna pratiquement au rose sous la gêne et Magister ramena ses genoux contre son torse pour tenter de son mieux de cacher ce qu’il ne voulait pas montrer au démon, malgré qu’il fût déjà trop tard.

L’étrange substance de San’griviar lui avait versé sur la tête empestait; il avait une odeur de soufre et de sang, mais aussi d’urine et de décomposition. Sa texture semblait gélatineuse, mais ressemblait plutôt à celle de la chaire en putréfaction depuis de nombreux jours. Gélatineux et suintant d’un jus étrange.

Magister s’était attendu à ressentir une nausée puissante face à la dernière concoction de son démon de compagnie, mais il fut surprit, qu’au contraire, elle partit. Plus son diable de majordome lui massait le cuir chevelu ou lui enduisait le dos, plus il se sentait bien. Il fut lentement soulever par le démon qui avait passé un bras sous les siens. Pour une fois, Magister se laissa faire. De toute façon, il ne se sentait pas la force de réaliser.
Était-ce un autre effet de cette chose rouge? Peut-être, peut-être pas, mais le sombre Sorcelier sentait ses forces s’amenuiser jusqu’à totalement disparaître. Il n’était plus qu’une poupée de chiffon répondant aux commandes de celui qui le manipulait, incapable de se tenir sur ses jambes sans lui.

Finalement il fut replongé dans l’eau qui lui sembla plus chaude et le démon le rinça entièrement, allant même jusqu’à lui plonger la tête sous l’eau pour lui rincer la tête. Peut-être n’avait-il pas songé à ordonner à l’élémentaire de s’en occuper, ou préférait-il faire sentir à Magister toute sa faiblesse et son impuissance?

Quoi qu’il en soit, Magister fut sorti de l’eau avec douceur, puis enveloppé dans une serviette chaude. Le démon allait le reprendre dans ses bras lorsqu’il se prit une gifle magistrale.

- « Ne refait plus jamais cela! Tu m’entends? Me déshabiller comme ça et me jeter dans le bain… Quand je dis non, c’est non! » siffla Magister entre ses dents, son masque prenant une couleur rouge.

Les cheveux collés au visage, le démon tourna son regard vers Magister, moitié surprit moitié en colère. Il fallait dire que le sorcelier n’y avait pas été mollo avec la force!

- « Quoi qu’il en soit jeune maître, je n’en tiendrais pas compte de cet ordre s’il nuit à votre santé. De par notre pacte, je me dois d’avant tout, tout faire pour que vous ne soyez ni malade ni mourant. Même si je dois allez contre vos ordres » répondit le démon avant de soupirer. « Maintenant arrêter de faire l’âne, il vous faut vous reposez. Et ne pensez pas vous mettre en pyjama, vous comprendrez demain pourquoi » ajouta le démon avant de soulever l’humain dans ses bras et de l’emmener dans sa chambre.

Il le déposa sur son lit et habrilla lentement son corps nu avant de s’asseoir à ses côtés. Ils restèrent longtemps ainsi, dans le silence le plus profond et dans la noirceur la plus total. Seul le feu mourant offrait une lumière tamisée et allongeait les ombres de la pièce. Magister tournait le dos à son démon, alors que celui-ci portait sur lui un regard bienveillant de protecteur. Lentement, le démon lui caressa la tête.

- « Faites de beaux rêves jeune maître. Je suis désolé si je vous ai fait le moindre mal plutôt, mais demain vous irai beaucoup mieux et je saurai alors quel mal vous frappe… » murmura le démon avant de se retirer.

Magister se retourna pour demander au démon quel était ce mal, mais à sa stupéfaction le démon avait disparût. S’était comme si les ténèbres de la pièce l’avait engloutit. Son regard mi fiévreux se posa alors sur le feu qui crépitait avec une vie nouvelle, sans doute soufflé par le démon qui ne voulait pas que son maître ait froid. Se rallongeant, Magister resta un moment les yeux ouverts, méditant les dernières paroles de Solemba, mais rapidement le sommeil le gagna et l’attira dans les profondeurs de son esprit.


***


Longtemps plus-tard, le sombre démon réapparut dans la pièce, semblant sortir tout droit du plafond se trouvant au-dessus du lit de son maître. Il lévita un moment par-dessus le corps de Magister, à quelques centimètres de lui, leurs visages dangereusement proches. Dans les yeux de la créature démoniaque brillait d’une rage difficilement contenue. Si le maître des Sangraves avait eu la malchance de se réveillé à ce moment précis, il serait mort de peur après s’être fait dessus comme un jeune enfant face à un vampyr buveur de sang humain.

Le démon s’installa sur le bord du lit, caressant la tête de maître d’une main pratiquement dur et mauvaise. Il avait de la difficulté à s’empêcher de prendre cette vermine et de la rouer de coups jusqu’à ce qu’elle le supplie d’arrêter.

La seule chose qui le retenait, s’était sa pitié pour son état actuelle. Soupirant, l’être des limbes finit par se calmer et sa main se fit plus douce dans les cheveux de l’humain jusqu’à être semblable à la caresse d’un amant.

Pourquoi tant de rage contenue? Parce que depuis deux mois, à lui seul il avait soumis pratiquement tout autre monde. Ne restait que les Limbes, la Terre et bien sûr la Terre des dragons. Bon, il restait une partie d’Omois qui résistait inlassablement à ses attaques, étant mené par cette fichu Tara. Le démon se souvenait encore du premier siège qu’il avait mené, au feu qui montait haut dans le ciel nocturne…


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