Comment adresser la parole à une inconnue et devenir amie avec. [Terminé]

Dernière édition par Eliana le Dim 27 Oct 2013 - 12:42, édité 2 fois

Comment adresser la parole à une inconnue et devenir amie avec.
Feat N'aomé T'alimar

Eliana appréciait à sa juste valeur les rues de Tingapour. De la taverne où l'elfe était venue se détendre, on apercevait une des tours du Palais Impérial. Il était évident qu'elle devait se remettre au travail mais elle avait pris une demi-journée de congé. Promis, cet après-midi, elle bossera, et pas qu'un peu. Eliana était une sangrave très compétente. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle avait la possibilité de prendre autant de jours de congé. Magister accordait plus de vacances aux sangraves qui travaillaient le mieux. Elle appela le serveur et commanda une autre breubière. Elle la but d'un trait puis se leva. Elle se dit que c'était une meilleure idée de se remettre au boulot. Elle allait incanter un transmitus mais elle changea d'avis. Une idée l'en dissuada. Peut être pourrait t-elle faire un peu de recrutement ? Elle avança vers le Palais, où l'on trouvait beaucoup de gens. Magister lui avait exactement dit : "Quand tu as du temps libre, recrute des sangraves. Ça t'occupera". Et bien, c'était exactement ce que faisait Eliana. Du recrutement. Elle avisa une elfe plus vieille qu'elle, mais de peu, qui passait par là. Elle était blonde aux yeux bleus. Eliana lui adressa la parole. Elle se racla la gorge.

-Bonjour, Damoiselle. Qui êtes-vous ?
La sangrave posa la main sur son sabre. Elle connaissait parfaitement le tempérament bagarreur des elfes. Et lorsqu'ils étaient énervés, il y avait un véritable carnage. Adresser la parole à un/une elfe pouvait être dangereux si ils étaient déjà énervés avant et auraient donc besoin de se défouler sur quelqu'un. Ça lui arrivait souvent, à elle. Il était difficile de se contenir quand on était énervé. Eliana espérait que ça n'arriverait pas à l'elfe devant laquelle elle se trouvait. Mais maintenant, elle ne pouvait plus reculer. Elle allait faire de la pub aux sangraves.

-...
Elle ne savait vraiment pas quoi dire. L'elfe violette n'était pas douée pour les discours. Surtout pour les discours improvisés. Elle n'avait qu'à proposer à son "amie" de discuter dans dans un endroit plus approprié.

-Accepterez-vous de discuter autre part ? Dans une taverne, par exemple...

La sangrave lui cacha qu'elle avait déjà passé presque toute la matinée dans une taverne. Elle indiqua à l'elfe l'enseigne d'un bâtiment sur laquelle été écrit "A la taverne de l'Aragne". Elle attendit la réaction de l'autre.

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HRP:

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feat Feat Eliana

Alors que je marchais dans les rues de Seborn, ma boule vibra.
C'était mon père.
Il était très nerveux et m'avais crié quasiment d'aller lui chercher une... bague chez un certain commerçant Omoisien. Après m'avoir gueulé à la figure les coordonnées , il raccrocha. Sans plus de façons.
Mais Pour qui il se prenait???
Après quelques minutes de réflexion, je me mis en route pour Omois, bien décidée à savoir le pourquoi de son attitude, lui qui était en général toujours... chiant! Mais du style très très ennuyant.
Quand je vins sur le marché, je tournai en rond pendant UNE HEURE!
Il n'y avait pas le magasin qu'il m'avait indiqué, et ça me GONFLAIT!
Alors que j'allais essayer une dernière boutique, une voix féminine m'interpella:

- Bonjour, Damoiselle. Qui êtes-vous ?

Je me retournai avec vivacité. Une Elfe violette se tenait devant moi. Je me raidis, car c'étaient les Elfes les plus vifs et forts de notre pays. Hum, prudence.
Comme je ne répondais pas, elle rajouta.

- Accepterez-vous de discuter autre part ? Dans une taverne, par exemple...

Mais qui était-elle? Ce n'était qu'une inconnue et elle m'adressait la parole. Mais... si je me souviens bien, en plus d'être forts, les Elfes violets étaient les plus snobs. Et là, elle prenait une passante au pif. J'en déduits qu'elle n'avait pas vu mon familier (qui était posé sur une pierre, en train de se reposer un petit peu), que j'avais rencontré depuis peu, si non elle... et! mais attendez, qu'est-ce que...
Mais oui, elle avait un familier! Un corbeau sur son épaule. Bon, je vais ravaler mon discours, alors, inutile de vous embêter...
Comme je ne répondais pas, elle me jeta un petit regard insistant.
Mouais, bon, c'est pas que je savais pas me défendre, mais c'est pas super prudent d'adresser la parole à une inconnue.
J'allais refuser quand une poussée dans mon esprit me fit répondre oui. Et puis slurk, hein, j'en avais marre de tourner en rond.
J'acceptai, tout en demandant mentalement à mon familier de venir.
Il vint illico. Je soupirai, je ne l'avais que depuis peu de temps, et la communication était... spéciale.
Ensembles, nous entrâmes dans la taverne.
Une ambiance fêtarde y régnait et deux Elfes (une noire et une violette) dansaient sur une scène.
Je commandai une breubièrre et m'assis devant une table, ainsi que... que... que qui, d'ailleurs?

- Excusez-moi, Damoiselle, demandais-je, mais je ne vous connais pas. Vous êtes...?

Puis, me souvenant de sa question, je lui dis:

- Oh, je n'ai pas répondu à votre question, moi, c'est N'aomé T'alimar. Que faisiez-vous ici?

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L'elfe qu'Eliana avait interpellé hésita. Elle lui lança un petit regard insistant. Si l'autre elfe n'acceptait pas, qu'elle le dise ! Heureusement, après un petit moment d'attente, elle accepta. La sangrave supposa qu'elle appelait son familier, un ara. Chic ! Raven et lui allaient sûrement bien s'entendre. Elles commandèrent toutes deux des breubières (enfin, Eliana hésita à en prendre plusieurs mais se ravisa : elle était avec quelqu'un). La fille lui demanda qui était-ce et ce qu'elle faisait ici. Eliana répondit avec plaisir.

—Enchantée, Damoiselle N'aomé. Je suis Eliana D'Asya. Je ne fais rien de spécial ici. En fait, je me promène.
Finalement, elle n'avait pas envie de recruter. Elle considérait désormais N'aomé comme son amie. Elle avait envie de passer du temps avec elle. Elle finit sa breubière et en commanda une autre. Puis une autre. Puis encore une autre. Bon, ok ça faisait un peu ivrogne, surtout qu'elle était déjà légèrement pompette, mais tant pis. Elle les but toutes, les unes après les autres, et demanda à N'aomé ce qu'elle faisait ici, elle.

—Et toi, qu'est ce que tu fais ici ? T'es venue pour boire ?
Ok, là, elle faisait peur et ressemblait à une espèce de bourrée. Sa voix devenait nasillarde à cause de l'alcool. Elle eut un petit coup de fatigue, qui passa mais qui pouvait revenir.

—Pfiouh... J'suis crevée, moi... J'vais rentrer. Passe-moi ton adresse et ton num'.
Elle allait repartir mais finalement, elle n'en avait pas envie. Elle voulait se balader avec son amie. Si elle était fatiguée, elle pouvait toujours se reposer dans une auberge.

—Oh pis nan, finalement j'ai pas envie. Amène-toi, on va se balader.
L'elfe vacilla. Elle avançait en zigzagant. Elle prit appui sur son amie.

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Alors que nous étions dans l'établissement depuis un moment, l'Elfe violette se prenait plusieurs choppes de bière. Pfiouh, j'avais jamais vu un (ou une, peu importe) Elfe boire autant. Et pourtant, la bière, je connaissais!
J'avais arrêté de compter au bout de la vingtième.
Alors qu'elle finit sa énième choppe, elle me dit d'une voix de bourrée:

- Et toi, qu'est-ce que tu fais ici ? T'es venue pour boire ?

Hum, pas vraiment, nan, mais c'était une bonne idée.
Bon, cela dit, j'en avais pris une... ou deux...*
J'allais lui répondre mais elle rajouta:

- Pfiouh... J'suis crevée, moi... J'vais rentrer. Passe-moi ton adresse et ton num'.

Ben tiens! J'veux bien, moi, mais faut pas abuser, quand même. Aussi saoulée, elle pourrait le gueuler dans toute la ville, et des gens que j'ai pas spécialement envie de me taper s'en serviraient.
Puis elle me dit:

- Oh pis nan, finalement j'ai pas envie. Amène-toi, on va se balader.

Ah, ok.
Elle se leva et voulu marcher. Après avoir zigzagué entre le tables, marché sur une tentacule d'un... être dont je ne savais pas la race, bousculé deux, trois personnes, je lui offris appuis sur mon épaule, appuis qu'elle accepta volontiers.
J'appelai les familiers qui nous suivîmes.

Quand nous sortîmes de la taverne, je me dis que finalement, c'était sympas d'être avec une Elfe, ça faisait longtemps que je n’avais pas été avec.
Oh, et puis merde, hein, mon père pouvait aller se gratter pour sa commission. Chuis pas facteur, moi!
Je posai Eliana, comme elle s'appelait, sur un banc.
Je la sentais qu'elle était... et bien, dans un sale était. Je ne savais même pas si elle savait différentier le sol du plaf... hrmm, du ciel.
Mouais, bon, elle allait sans doute me gueuler dessus, ou prendre ses armes (ce que je ne voulais pas spécialement, d'ailleurs), mais tant pis.
Je pris un verre que j'avais sur moi, dans une poche, et invoquai de l'eau fraîche qui le remplit.
Après un instant d'hésitation (si elle était furieuse, mieux valait savoir courir vite), je lui jetai au visage. Elle me regarda d'un air un peu hébété.
Je dis tout de suite après:

- Excusez-moi, Damoiselle, mais vous étiez vachement bourrée.

Bon, cela dit, ce n’était pas parce que le truc fonctionnait avec moi quand j'étais pompette, que ça allait fonctionner avec l'autre, mais fallait tenter le coup. Et puis, si ça fonctionnait pas, elle serait trop bourrée pour répliquer... enfin, j'espérais... très fort.
Discrètement, je me rapprochai de mes dagues si l'autre voulait répliquer... juste au cas où.
Skylor m'envoya une pensée inquiète, mais je le rassurai.

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Les deux elfes sortirent de la taverne. Eliana s'assit sur un banc, et N'aomé resta debout. L'elfe allait lui proposer de s'asseoir, mais son amie fit quelque chose... d'étrange. Elle sortit un verre et le remplit d'eau.
Oula, qu'est-ce que tu vas faire avec ça, hein ?, pensa l'elfe violette. Puis elle se fit arroser le visage. C'est ce qui la rendut furibonde. Elle était rouge de colère. Elle regarda N'aomé d'un air hébété. Celle-ci lui expliqua son comportement pour le moins... bizarre. Quoi qu'il en soit, Eliana n'appréciait pas ça. Mais alors pas du tout. D'une vitesse surhumaine, elle sortit son sabre. C'était là l'arme avec laquelle elle était le plus adroite.

Cette elfe, elle l'appréciait pourtant. Elle la trouvait gentille. Elle songea que la trucider n'était peut être pas une bonne idée. Elle rangea donc l'arme qui avait de toute façon été contrée par les deux dagues. Elle était très fatiguée. Si bien qu'elle voulut se lever, se leva donc et... se rassit. Contre sa volonté. Elle était tellement fatiguée que son corps ne lui obéissait plus. Elle fit un effort surhumain (ça tombe bien, ce n'était pas une humaine) pour se lever et se diriger vers l'auberge la plus proche. Elle demanda une chambre à deux et se jeta sur le lit de sa chambre. Elle se mit sur le dos pour faire face à N'aomé et commença à lui poser des questions sur sa vie.

-Sinon, tu fais quoi dans la vie ?

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J'eus vraiment peur quand l'Ele prit son sabre d'un air furieux. Bon, d'accord, je réagissais de la sorte aussi quand je me prenais de l'eau dans le visage, sauf que moi c'était avec mon cher arc.
J'étais prête à partir le plus vite possible, mais tout d'un coup, l'elfe violette se rassit, baissant ses armes.
Sans un mot, elle se leva péniblement et se dirigea vers un petit bâtiment assez sale et qui ne dégageait pas spécialement le luxe. Je la suivis. Je ne savais pas ce qui me poussait à la suivre, sûrement le contact avec des personnes de ma race.
Skylor me fit comprendre à l'aide d'images que ce n'était pas seulement ça. C'était vrai, je l'aimais bien, cette Elfe violette.
Content, Skylor vola dans le ciel, accompagné par le corbeau d'Eliana. D'ailleurs, celle-ci franchit la porte de l'auberge miteuse.
Un comptoire en bois vieux se tenait misérablement au mieux de la pièce. Une porte dirigeait vers des toilettes, et un grand escalier menait vers l'étage.
Eliana demanda une chambre à deux. Puis partit. Je lançai deux pièces de bronze au commerçant (un vieux sortcelier trapu qui nous jetait des regards perçants) et partis à toute vitesse sur les pas de ma congénère qui s'affalait sur le lit (propre, pour une fois). Elle me regarda et me demanda:

- Sinon, tu fais quoi dans la vie ?

Ah, je croyais qu'elle allait me poser des questions sur ce que j'avais fait peu de temps avant. Peu importe, vaut mieux qu'elle me demande ça. Et, curieusement, je lui répondis en toute franchise.

- J'étais Elfe enquêteuse, avant, mais depuis peu, je suis garde du corps d'Harmonie de Rosen, qui habite au Lancovit, donc pour lui assurer une sécurité, je dors chez elle, mais j'ai assez souvent des jours de congé, quand elle est en sécurité la plus totale... comme ici. Et toi?

Je savais que jamais personne n'était en sécurité la plus totale, mais presque, mais bon... Et j'avais décidé de la tutoyer, ce serait plus facile.

Dernière édition par Eliana le Ven 6 Sep 2013 - 21:28, édité 1 fois

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Son familier s’envola en compagnie de Raven. Le corbeau avait fermé son esprit à Eliana, et sa maîtresse lui autorisa à jouer avec son ami. N’aomé paya, ce qu’Eliana avait oublié de faire. Elle afficha un air quelque peu étonné devant la question d’Eliana, puis se décida à répondre.

« J'étais Elfe enquêteuse, avant, mais depuis peu, je suis garde du corps d'Harmonie de Rosen, qui habite au Lancovit, donc pour lui assurer une sécurité, je dors chez elle, mais j'ai assez souvent des jours de congé, quand elle est en sécurité la plus totale... comme ici. Et toi? »

L’elfe inventa le mensonge le plus total. Enfin, il y a quelques années encore, ça aurait été la vérité.

« Et bien, je suis garde au Palais. Comment s’appelle cet... ara, je suppose ? »

N’aomé et Eliana semblaient se ressembler en certains points. En tout cas, c’était bien la seule personne à part Alva, son amie d’enfance, qu’elle appréciait.

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[bon, déjà, désolé pour le retard, je n'avais soit pas l'inspi soit pas le temps]

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Elle me demanda comment s'appelait Skylor, et je lui répondis, tout naturellement.

- Il s'appelle Skylor. Je suis assez surprise que tu connaisse cette race terrienne, mais pas moins contente.

À ce moment là, du bruit me parvint. Il venait de... de dehors. Curieuse, je me rapprochai de la fenêtre. C'était des personnes de la taverne qui étaient sorties, saoules, et s'engueulaient... très très fort. Bon, cela dit, avec un nain bourré dans la foulée, ça aidait aussi... mais par contre ça aidait pas des masses les types avec lesquels il s'engueulait. Les haches non plus n'aidèrent pas. Surtout quand un ou deux hommes se les prirent en pleine face. Mais que faisait la sécurité? En tout cas, ça valait le coup.
Je dis à Eliana:

- Regarde, y'a ds types qui se tapent sur la gueul... sur la face. Moi, j'y vais, tu viens?

Je fonçai à la porte, et descendis l'escalier. Mais me rappelant le cas d'Eliana (je ne savais pas la capacité à dé-saouler de ma congénaire), je me repris et vins aider l'Elfe violette à descendre. Une fois ceci fait, je courus dans la rue. Là, le nain avait lancé ses deux haches (je supposais, à la vue des quelques corps inanimés et un peu... euh, sanglants, par terre, que le propriétaire des haches les avait lancées plusieurs fois) mais elles étaient trop enfoncées dans le mur d'un établissement pour les récupérer. Donc c'était à la main. Une foule dense s'était regroupée autour du combat, mais presque tous étaient humains et je pouvais voir distinctement les combattants saouls. Curieusement, la magie n'était pas de la partie. À un moment, le nain poussa un cri (qui nous fit frissonner tous et évanouir quelques-uns trop sensibles) et se jeta sur ses assaillants. Les nains étant très... denses, tout le monde entendit quelques côtes se casser. Mais quel beau combat! Toute à mon excitation, j'avais oublié Skylor. Celui-ci, bêtement, se planta... juste au milieu du combat. Je lui intimai furieusement de revenir, mais, effroyablement, son aile se brisa. Une fulgurante douleur me traversa le bras. Aïe, faut aller le rechercher.
Je poussai quelques personnes et vint au centre du large cercle. Avec rapidité, je récupérai Skylor. Le problème: le nain se jeta à présent sur moi. Je l'évitai avec grâce, donc il tomba sur... la foule. Furieux, il relança l'assaut. Ah slurk. Je me précipitai hors du cercle et mis Skylor hors de danger. Pus, je bandai mon arc... qui se cassa suite à l'assaut du nain. Mon sang bouilla dans mes veines. Ah non hein! Je pris mon arc dans ma poche et sortis les dagues. Je rencontrai le regard d'Eliana. Je lui demandai de m'aider. Et puis, je supposai qu'elle allait quand même s'éclater.

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Elle répondit à Eliana :

« Il s'appelle Skylor. Je suis assez surprise que tu connaisses cette race terrienne, mais pas moins contente. »

La jeune elfe ne savait que répondre. Elle décida finalement de dire la vérité, car comme on disait souvent sur Terre : « Faute avouée, est à moitié pardonné. » Elle prit une choppe de breubière qui trainait sur le bureau, la but, et elle se sentit perdre tous ses moyens.

« Euh... en fait, je t’ai menti tout à l’heure, mais je considère désormais que tu es digne de confiance. Alors voilà : je suis sangrave et... ET J’EN SUIS hic FIERE ! »

Elle avait braillé la dernière phrase mais –heureusement-, personne n’avait entendu.
Puis soudain, sans prévenir, elle sentit une pression dans tout son corps. Elle fila aux toilettes et vomit tripes et boyaux. Mais ensuite elle se sentit mieux et entendit N’aomé dire :

« Regarde, y'a des types qui se tapent sur la gueul... sur la face. Moi, j'y vais, tu viens ? »

Puis elle fila dans l’escalier mais le remonta de suite. Elle voulut soutenir Eliana, mais celle-ci répondit :

« Non mais en fait ça va mieux. Et puis tu peux être familière avec moi, ça ne me gêne pas le moins du monde. Et tu sais, j’ai fait quelques voyages sur Terre, je connais certains animaux de là-bas. »

Elles coururent toutes deux dans la rue et là, Eliana vit la scène. C’était... attrayant, pour une elfe. Elle eut envie de se battre puis son attention se porta sur Skylor et Raven. Le corbeau revint vers sa maîtresse ; l’ara, lui, se planta au milieu des combattants. Son aile se brisa. Ainsi, évidemment, N’aomé dut sentir la douleur elle aussi. Elle poussa les gens, et Eliana prit peur. Elle récupéra son familier, mais le nain se jeta sur elle. Elle mit Skylor à l’abri et banda son arc, mais le nain le brisa. N’aomé sortit ses dagues. Elle rencontra le regard d’Eliana. Et puis elle lui demanda de l’aider.

« Avec plaisir! »

Eliana dégaina son sabre. Elles se battirent contre le nain, mais il était coriace.

« -Il est fort cet abruti !
-C’est qui que tu traites d’abruti ? C’est qui ? C’EST QUI ? » hurla le nain.

Le combat était difficile, surtout que le nain lança un énième assaut.

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J'avais eu l'aide d'Eliana qui était très... enthousiaste. Mais même avec son aide assidue, le nain, était limite trop fort, en plus de l'aide de deux autres personnes.

Décidément, j'adorais me battre, là, avec tous les regards des personnes qui braillaient des paris mais restaient pas très proches... juste pour ne pas faire partie des dommages collatéraux.

Au bout d'un moment, je réussis à battre un humain qui tomba avec un gros BOUM! Mais un autre suivait tout de suite après, et me toucha à l'épaule. Je sifflai de douleur et, hors de moi, avec l'autre bras, je ... hrmm, en tout cas il était encore vivant, à défaut d'être très très beau à voir.

À ce moment là, encore une fois, le nain me prit d’assaut.
Sauf qui réussit à me faire crouler. Et mon épaule se déboîta. C'était plus fort que moi, je poussai un cri. Qui fut suivi d'un cri de victoire du nain. Et des acclamations de la foule.

Bon... moi, j'en avais assez! Avec un dernier effort je pris ma dague... et je fis gicler le sang du nain. Il hurla et s'évanouit. Hum... pas très glorieux pour un nain...
J'étais à bout de souffle (je maudis la densité du nain). Je pris un sabre qui était à terre et me redressai. D'un air dangereux et silencieux je traversai la foule.
Je ne savais pas si Eliana me suivait mais peu importait, pour l'instant, il fallait atténuer la douleur... et le sang qui coulait, faisant suinter le tissus de ma manche.

Une fois dans la chambre de l'auberge, je m'écroulai sur le lit. Et je fis comme le nain... je m'évanouis.

Lorsque je me réveillai, je n'avais plus mal à l'épaule. J'ouvris les yeux. Eliana était devant moi. J'essayai de me souvenir de quelque chose. J'avais une sorte de trou dans ma mémoire.
Soudain, tout me reviens. Le nain, la baston...
Je me demandais pourquoi je m'étais lancée dans cet acte stupide. Et un détail me revint à l'esprit...la déclaration d'Eliana... sur ça... euh... "sangravité"? Rhôô, n'importe quoi!
Je lui souris.

- Merci, dis-je. Merci si c'est toi qui m'a soignée, ou merci d'être restée. Hem... je n'avais pas fait attention à ta déclaration, tout à l'heure. Mais ça ne m'indispose pas. enfin, je n'ai rien à dire sur ça mais ça ne me gêne pas. Hem... je ne me souvien pas de grand chose... tu sais me décrire la fin du combat?

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Si y'a un problème, Kyla:

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N’aomé fit tomber l’un des humains. Mais un autre la frappa à l’épaule. Et le nain la lui déboîta. N’aomé cria. Et le cri de Skylor fit écho. Celui de victoire du nain vint ensuite.

« N’aomé ! »

Elle frappa le nain, qui s’évanouit en hurlant. Elle se dirigea vers l’auberge, en compagnie d’Eliana. La foule se tut, prenant peur. C’est sûr que deux elfes qui vous regardent comme si elles allaient vous massacrer, ça fait peur. Elles rentrèrent à l’auberge. N’aomé s’écroula. Et s’évanouit.

« Par le Réparus ! »

•••••

N’aomé ouvrit les yeux.

« -Merci. Merci si c'est toi qui m'a soignée, ou merci d'être restée. Hem... je n'avais pas fait attention à ta déclaration, tout à l'heure. Mais ça ne m'indispose pas. Enfin, je n'ai rien à dire sur ça mais ça ne me gêne pas. Hem... je ne me souviens pas de grand chose... tu sais me décrire la fin du combat ?
-Oui, c’est moi qui t’aie soignée. D’accord, je vais tout te raconter. Le nain t’a déboité l’épaule, tu l’as assommé, il s’est évanoui, tu es rentrée à l’auberge, et tu t’es évanouie à ton tour. Et puis je t’ai soignée. »

○○

[Non, ce n'est pas grave, de toute façon j'allais la faire venir.]

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Ah. Oui. C'est vrai, le stupide nain. Je ne me souvenais plus que c'était lui qui m'avait déboîté l'épaule. Hum...
Et bien... restais plus qu'à espérer qu'il soit embarqué par les gardes de Timgapour l'aient embarqués. Mais en attendant, la vie ne s'arrêtait pas, hein?
Je n'avais plus du tout mal à l'épaule. Je bougeai prudemment l'articulation, la vis tourner et, en pleine forme, je sautai sur mes pieds.

- Bien, dis-je, merci encore. Qu'est-ce qu'on fait? Je ne sais pas pour toi, mais moi j'ai faim. Et ce n'est certainement pas dans le restaurant de cette auberge pouilleuse que je vais manger. Donc, je vais chercher un établissement en ville, histoire de se remplir l'estomac.

À ce moment là, une vieille femme vint dans la chambre. Aussi tôt, je mis mon arc devant son nez. Elle me jeta un regard mauvais et furieux (à mon avis, elle avait entendu ma remarque et n'avait pas apprécié. L'isolation était faible, ici) et prit le drap qui couvrait la paillasse du lit.
Je ne fus pas surprise de voir un cloporte qui s'échappait.
Je remis mon arc.

Nullement gênée, je dépassai la femme, la tête haute, le regard défiant mais sûr de gagner.
Je sortis de la chambre. J'entendis des murmures furieux et agités. J'éclatai de rire. Un rire franc.
Je savais que ça n'avait aucun sens, le regard étonné d'une femme me le confirma mais... fis augmenter ma crise de fous rire. Ouh là, ça faisait du bien. Je n'avais pas de raison apparente mais ça faisait du bien.
Je partis de l'auberge avec un pas léger. Une fois dans la rue, je pris un restaurent qui me paraissait pas trop cher, mais qui quand même bien. Je m'assis en terrasse.
J'interrogeai Eliana.

- Et... fais-tu ton... euh, "travail" depuis longtemps? Et, si je puis demander, est-ce que tu es... proche de ton patron?

Allusion à son rand de sangrave. Bah oui, j'allais pas lâcher devant tout le monde qu'elle était adepte de l'ennemi n°1! J'ajoutai:

- Ne t'inquiète pas, je ne suis pas dans une... usine concurente. Je ne suis pas du tout dans le milieu La preuve:

Je sortis mon contrat de garde du corps. Histoire qu'elle ne se dise pas que j'allais la dénoncer direct à la police. Ce n'était pas mon genre, je ne m'en mêlais pas. Je n'aimais peut-être pas spécialement Magister mais je reconnaissais sa puissance. Puis j'ajoutai encore une fois:

- Bien sûr, si tu es tenue au secret professionnel, je comprendrais tout à fait. Faut juste me le dire et ne pas me planter là comme une merde. Bien que je ne pense pas que tu le fasse.

Je souris et passai ma commande à la ronde serveuse brune qui vint.

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Dernière édition par Eliana le Sam 26 Oct 2013 - 16:01, édité 2 fois

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N’aomé testa son épaule. Evidemment, Eliana ne s’attendait pas à ce qu’elle parte se batte sans même vérifier que son épaule était bien emboîtée. La voyant tourner, N’aomé sauta sur ses pieds. Elle semblait en pleine forme.

-Bien, dit-ellemerci encore. Qu'est-ce qu'on fait? Je ne sais pas pour toi, mais moi j'ai faim. Et ce n'est certainement pas dans le restaurant de cette auberge pouilleuse que je vais manger. Donc, je vais chercher un établissement en ville, histoire de se remplir l'estomac.
-Euh, N’aomé ? On a certainement entendu ta déclaration. Je ne pense pas que ça plaise à nos hôtes...

Trop tard. Une vieille femme à l’œil mauvais regarda N’aomé furieusement et souleva la paillasse. Un cloporte s’en échappa. Eliana faillit le lui faire remarquer mais se retint. Elle avait beau être sangrave, elle n’avait pas envie de s’attirer des ennuis. N’aomé fourra son arc devant la figure de la vieille. Elle avait l’air sacrément paranoïaque, quand même... Bon, Eliana pouvait se taire, elle n’aurait pas mieux fait.

Les deux guerrières sortirent, la tête haute, un regard défiant envers la femme, qui n’osa pas répliquer. Ça n’étonna pas Eliana que d’autres clients entrent dans la même chambre sans même que les draps soit changés. Soudain, N’aomé éclata de rire. Eliana, qui regardait dans la direction opposée, se retourna brusquement, ouvrant de grands yeux interloqués. Elle se demanda ce qui passait parfois par la tête de N’aomé. Cette elfe était parfois pleine de mystère. Elles partirent toutes de l’auberge, avisèrent un restaurant et s’assirent en terrasse. N’aomé interrogea Eliana :

-Et... fais-tu ton... euh, "travail" depuis longtemps ? Et, si je puis demander, est-ce que tu es... proche de ton patron ? Ne t'inquiète pas, je ne suis pas dans une... usine concurrente. Je ne suis pas du tout dans le milieu. La preuve :
Elle sortit un contrat de garde du corps. Apparemment, sa cliente était Harmonie de Rosen. Eliana ne la connaissait pas. Elles passèrent toutes deux leur commande.

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En entendant ça réponse, je compris qu'Eliana n'avait, apparemment, pas eu beaucoup de scrupules à m'annoncer cela. Je supposais, soit qu'elle j'avait jamais dit ça et qu'elle ne savait pas ce qui allait arriver si quelqu'un le disait à Magister (je n'en n'avais pas spécialement peur mais je reconnaissais bien volontiers ça puissance) (elle aurait sans doute cuit sans une jolie poêle à frire, Eliana), soit qu'elle avait un truc qui la protégeait. Où alors elle était bien bourrée.

Cependant, je voyais que ça la gênait et je fis:

- Merci pour les réponses, mais je vois bien que tu n'es pas très à l'aise, donc, autant ne plus en parler.

Je dirigeai la conversation sur un autre sujet pendant que les serveuses... et bien, servaient les boissons.

...

Après une petite heure de parlotte, de boisson (que j'essayais, pour une fois, le moins alcoolisée possible), nous quittions le petit bar, après avoir payé la note (Je m'étais fort insurgée en voyant la note. Après deux, trois engueulades et quelques flèches encochées mais nullement parties, nous avons pu ne rien payer du tout. Qu'il est ~~arrogant, débile, salopard~~ gentil, ce ~~foutu~~ Tatris!) nous rejoignîmes le parc. Nous déambulions, les oiseaux/familiers voletant derrière, et le vent frais secouait nos cheveux au gré de sa force. J'étais silencieuse. Je ne savais pas exactement quoi faire. Je décidai tout simplement de le demander à Eliana.

- Que veux-tu faire, Eliana? Je n'ai pas grand chose à faire, même si je ne veux pas spécialement rentrer à midnuit.

[Je propose, pas spécialement tout de suite, mais de tout doucement clôturer le RP, non?]

Comment adresser la parole à une inconnue et devenir amie avec.
Feat N'aomé T'alimar

Pourquoi avait-elle dit ça ? Ok, elle lui faisait confiance, mais de là à lui confier des choses top-secrètes, franchement, elle se demandait ce qui lui était passé par la tête.
-Merci pour les réponses, mais je vois bien que tu n'es pas très à l'aise, donc, autant ne plus en parler.

Ah, ça, oui, elle n’avait pas très envie de parler. En plus, se connaissant, elle sentait qu’elle allait encore lâcher une énormité. Enfin, les serveuses arrivèrent. Eliana, qui avait, comme d’habitude, commandé une boisson alcoolisée -bah oui, vous imaginiez qu’elle allait commander un jus de crogroseille ? C’est pas son genre-, la but d’un trait et bavarda avec N’aomé pendant une bonne heure. Puis elles quittèrent le bar, après ne pas avoir payé la note. Elles rejoignirent le parc. Elles ne disaient rien, elles se contentaient de courir, courir et encore courir. C’était l’outremonde sur Autremonde*. Eliana était heureuse. Mais elle ne savait pas quoi dire, et elle n’allait tout de même pas passer sa vie ici ! Alors, N’aomé demanda :

- Que veux-tu faire, Eliana? Je n'ai pas grand chose à faire, même si je ne veux pas spécialement rentrer à midnuit.
-Ben écoute, je sais pas, ça te dirait du shopping entre filles ?

Ben oui, fallait s’y attendre. Eliana est une grande fan de shopping.

* : Equivalent autremondien du « paradis sur terre » 8D

[Oui, je pense qu’on ne va plus tarder à le clôturer]

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Comment adresser la parole à une inconnue et devenir amie avec.

feat Eliana

Donc, nous étions dans le parc, entrain de courir, faisant une sorte de... course. Mais je m'étais arrêtée et je lui avait demandé ce que nous pourrions faire, vu que ça devenait franchement chiant. Donc, je lui avais demandé, tout naturellement, ce que nous pourrions faire.
Elle proposa que nous allions faire du shopping, entre filles. Oui, bonne idée. Mais moi, je préférais les grande balades dans le monde, adorant voyager. Aussi, je proposai:

- Ma fois, ce serait sympa! Mais, j'ai une autre idée. Si tu veux bien, bien sûr. J'adore voyager, et on pourrait aller dans divers commerces... dans divers pays. Le voyage est gratuit, de toute façon, qu'est-ce que ça change?

J'appelai Skylor mentalement et il vint me rejoindre, faisant siffler au passage certains patents.

Code par K'Aya de Never-utopia.

[Je sais, je sais, réponse merdique, mais j'ai dans l'idée que ça clôture]
[Je propose, si Eliana accepte, de clôturer le RP et d'en faire un autre autre part... peut-être pas à l'instant mais dans pas longtemps, ça irait?]

Comment adresser la parole à une inconnue et devenir amie avec.
Feat N'aomé T'alimar

- Ma fois, ce serait sympa! Mais, j'ai une autre idée. Si tu veux bien, bien sûr. J'adore voyager, et on pourrait aller dans divers commerces... dans divers pays. Le voyage est gratuit, de toute façon, qu'est-ce que ça change?

En effet, c’était une plutôt bonne idée. La mode omoisienne ou elfique, à force, c’était un peu barbant. En plus, chez les sangraves, il n’y avait aucune mode, tous étaient habillés pareils, pratiquement, et Eliana était déjà l’une des seules à ne pas porter la cape grise, ou presque pas. Elle avait envie de redécouvrir le shopping, mais dans d’autres contrées. Eliana sortit de ses pensées et répondit :

-Oh oui, la bonne idée ! J’ai bien envie de changer un peu de mode, ça me fera du bien.

Mais elles n’allaient pas partir aujourd’hui, il commençait à se faire tard, et Eliana était fatiguée. Elle dit au revoir à N’aomé.

-Bon, je pense qu’il est temps d’y aller pour toi comme pour moi. Rendez–vous demain, 13 heures, à la porte de transfert d’Omois. A plus !

Elle lui fit un petit signe de la main et incanta un Transmitus en disant sa destination « Forteresse Grise » dans sa tête, faisant un sortilège informulé comme le lui avait appris Magister. Elle disparut.

[C'est exactement ce que je me disais en lisant ton post]
[Donc, Eliana a accepté et je propose qu'on fasse le rp à Travia]

(c) Crown for Never Utopia

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