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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: OmoisOmoisPartagez
 

 Trizek vloaz diwezhatoc'h...*

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Maître du Jeu

Personnage Non Joueur - utilisé par le Staff
Maître du Jeu

Niveau de magie :
  • Très élevé
Niveau de combat :
  • Très élevé



MessageSujet: Trizek vloaz diwezhatoc'h...*   Trizek vloaz diwezhatoc'h...* Icon_minitimeMar 23 Juil 2013 - 2:00



Trizek vloaz diwezhatoc'h...* H3jb

« Capucine »




Au village, on l'a beaucoup plainte, la mère Grouffe. Perdre son mari, si jeune... Tout le monde était d'accord pour dire que l'histoire était tragique. Sans oublier qu'elle avait appris peu après qu'elle était enceinte. Tout Timor-sur-Tange avait été en émoi en apprenant la naissance du petit Hugo. La pauvre femme s'est retrouvée seule dans sa maisonnette, avec une ferme à faire tourner, un bébé sur les bras et personne pour s'occuper d'elle.

Oh, il y a bien le Mathurin qui vient aider de temps en temps, et puis ce Tinihan qui passe plus pour ses beaux yeux que pour autre chose... Mais elle n'a jamais pu se résoudre à remplacer feu son mari. Il faut dire qu'elle est belle, la Honor. Des rumeurs courent comme quoi du sang noble coulerait dans ses veines. C'est amusant à imaginer... Keylo dans des vêtements de velours et prenant un accent distingué.

Parfois, j'ai l'impression d'être la seule à me souvenir de lui. Au village, personne n'en parle jamais. Pas même sa mère. Quant à son petit frère, parfois, j'en viens à me demander s'il est au courant de son existence ! Le pauvre ne l'aura jamais connu. Peut-être que c'est mieux comme ça. Je ne sais pas comment sa mère a fait pour tenir le coup.

Je me souviens encore de la dernière fois que j'ai vu Keylo. Nous avions quinze ans ; c'était après la mort de son père. Il a beaucoup pleuré. C'était son modèle, son héros. Il ne souhaitait qu'une chose : se venger. Il m'a dit qu'il reviendrait bientôt, que je ne devais pas être triste. Je ne l'ai jamais revu.

Depuis, je n'ose plus l'évoquer à voix haute. À vrai dire, j'ai l'impression que tout le monde se comporte comme s'il n'avait jamais existé. Pourtant, moi, je me souviens de lui. Comment oublier son premier amour ?



Trizek vloaz diwezhatoc'h...* Nmyy

« Honor »




Honor se sentait d'humeur étrange aujourd'hui. Comme submergée d'émotions passées. Pas triste, non. Cela faisait déjà treize ans que son Herulf l'avait quittée. Elle avait tourné la page. Oh, elle ne l'avait pas oublié. Elle conservait une photo d'eux deux sur sa table de chevet. Mais elle avait fait son deuil. Elle savait qu'il était heureux en Outremonde. Un jour, elle irait le rejoindre. Écourter les jours qui la séparait de ce moment lui avait effleuré l'esprit plus d'une fois. Mais elle avait désormais un fils qui avait besoin d'elle. Et puis, elle se devait de faire vivre la ferme des Grouffe. À ce jour, ce n'était plus grand-chose : une vache, quelques spatchounes et un champ de manuril qui avait rétréci au fil du temps, Honor ayant besoin d'argent et ne pouvant s'occuper d'une si grande étendue seule. Son fils devenant peu à peu un homme, elle prévoyait de construire des clapiers pour kré-kré-kré et peut-être de racheter la parcelle de manuril vendue. L'avenir promettait de jours heureux, et pourtant Honor ne parvenait pas à effacer cette note de nostalgie qui l'accueillit au réveil.


Trizek vloaz diwezhatoc'h...* Pno

« Hugo »




Comme chaque jour, je me réveille de bon matin. Maman me dit toujours que je ne suis pas obligé de me lever si tôt, mais moi, je tiens à être debout à l'aube pour commencer la journée. Parce que des choses à faire, il y en a ! Nourrir les spatchounes, vérifier les oeufs, changer leurs paillasses... Traire Blanquette, notre bonne vieille vache (je ne voulais pas l'appeler Blanchette, alors voilà !), changer son bac à eau (pas besoin de la nourrir : elle a de l'herbe à profusion, elle !)... Quant aux pousses de manuril, elles ne sont pas encore arrivées à terme.

La journée passe, tranquille. En début d'après-midi, alors que je m'apprête à aller au village pour retrouver des amis, j'entends du bruit dans la cour. Je passe la tête par la fenêtre de ma chambre. Il y a deux femmes, toutes les deux blondes. L'une doit avoir l'âge de Maman. Je descends les escaliers quatre à quatre et cours les accueillir.

En débarquant dans la cour, je vois qu'August, notre beagle, m'a devancé. Il leur fait la fête à grands renforts de jappements et de filets de bave. En m'approchant, je me rends compte que la plus jeune est aveugle. Oh zut. C'est bizarre, elles n'ont pas l'air du coin... Et elles ont des airs de bourgeoises. Je les aborde avec un grand sourire en guise de bienvenue.

-Hey ! Vous venez voir ma mère ?

* :
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Lisbeth'tylanhnem d'Omois


Lisbeth'tylanhnem d'Omois

Age du personnage : Demander son âge à une femme est impoli.

Familier : Aucun.
Couleur de magie : Pourpre.
Niveau de magie :
  • Très élevé
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Souveraine du plus grand empire d'Autremonde.
Résidence : Le château impérial d'Omois.
Dans le sac : .

Affinités : - Jar :

- Mara :

- Tara :



MessageSujet: Re: Trizek vloaz diwezhatoc'h...*   Trizek vloaz diwezhatoc'h...* Icon_minitimeJeu 1 Aoû 2013 - 0:56

Trizek vloaz diwezhatoc'h...* Tumblr_lpaebzZnAR1qazmn8o1_500
Harmonie venait de descendre du Tapis Volant. Elle n’était pas vraiment fan des moyens de déplacements Autremondiens mais elle fit l’effort de garder son calme pendant le voyage. Elle n’avait dis que peu de chose et avait soigneusement évité de ne pas bouger, sinon, elle aurait eu l’impression de tomber. Elle n’a jamais pu expliquer sa peur d’être dans les airs, même si elle ne voyait pas. Mais, pour sa famille, elle avait miraculeusement réussi à passer au dessus de tout ça. Une fois au sol, elle garda au fond d’elle la joie qu’elle avait eu d’enfin atterrir, tout en étant  aussi calme. Sa mère lui prit le bras, comme d’habitude et elles se mirent à marcher. Harmonie s’était dite qu’elle pouvait dire à sa mère de la lâcher et qu’elle pouvait marcher seule, mais elle était sûr que sa mère l’aurait mal pris, comme si elle voulait se rebeller, alors elle garda encore une fois le silence et se contenta de ne pas réagir.

Elle avait toujours cette démarche de Princesse. Même si elle ne voit pas, on aurait dit qu’elle regarde devant elle, toujours la tête haute, le dos toujours droit, elle ne se plain jamais. Elle ne s’était pas non plus plainte quand un chien s’était amusé à la saluer avec sa bave, bien au contraire. Elle avait lâché sa mère aussi vite qu’elle le pu et s’était mise à caresser le chien. Harmonie aimait bien les chiens, c’est une première. C’est pas comme sa mère, elle semble ne pas être fan des animaux, surtout les chiens en fait. Elle était si concentrée qu’elle n’avait pas écouté le petit garçon qui était venu la saluer, elle ne savait pas non plus que c’était sa mère qui lui avait répondu. Bah dis donc Harmonie, c’est pas très gentil. C’est même mal élevé, ça ! Réveille toi Brolk de slurk, tu as pas fait tout ce chemin pour caresser un chien quand même ! Silence la narratrice, je fais ce que je veux, toi tu dois juste raconter è_é Oui bah écoute hein, tu devrais peut être arrêter de m’écouter, il y a ta mère qui te parle, toi t’es parti dans l’espace on dirait.


« Harmonie !! »

« …. Pourquoi tu parles aussi fort ? Je n’ai jamais eu de problèmes d’auditions, mais si tu continues ainsi, je serais sourde ET aveugle »

Elle avait bien pris soin d’insister sur le mot et, juste pour être sûr que l’enfant en face sache qu’elle était aveugle. Quoi ? Harmonie n’écoute pas, mais ça veut pas dire qu’elle entends pas. Elle se leva et prit le bras de sa mère. Elle était décidément trop feignante cette fille. –Ah ben merci è_é. -Ce n’est que la stricte vérité et c’est aussi ainsi qu’elle n’avait pas vraiment écouté le petit garçon en face, qui avait proposé d’entrer. Prise dans ses pensées, Harmonie se raidit quand sa mère avança. Hortense l’interpela et la sortit de sa transe. Enfin, si je peux dire. –Dites les lecteurs, vous trouvez pas Harmonie un peu culotée ? J’vous assure quoi, elle prend le bras de sa mère et trois secondes plus tard, elle est dans un autre monde. En plus, faut dire qu’elle a bien fait ch*** à Hortense pour venir, et qu’est-ce qu’elle fait ? Le premier truc qu’elle fait, c’est caresser un chien qu’elle connait pas. Admettons, le chien est arrivé le permier, donc. Mais le deuxième truc, c’est qu’elle s’occupait même pas de ce qui l’entourait. Dis la Narratrice, c’est bientôt fini de me vanner là ? En plus t’es même pas drôle.Oh hey, écoute, si mon travail te plait pas la blondinette, t’as qu’à te trouver une autre narratrice.C’est pas l’envie qui m’en manque, le problème c’est que t’es dans ma tête, je peux pas me débarrasser de toi. Sois plus gentille, sinon je te colle une description de Mary sue.

**

Hortense et Harmonie étaient maintenant dans le salon de la petite maison, l’odeur de la campagne ne déplaisait pas à Harmonie. Ca lui changeait de l’odeur quotidienne des usines et des voitures terriennes. C’est vrai  quoi, rien de tel qu’une odeur de bouse de vache pour se sentir bien.-Continue, tu nous intéresse la narratrice.Cette fois c’est décidé, voila la description mary suesque ! La magnifique blonde était assise Impérialement sur le canapé. Elle avait croisé les jambes avec la grâce d’un paon et toute la légèreté d’un flamant rose. Sa belle peau de porcelaine était légèrement bronzé à cause des quelques rayons de soleil qu’elle avait reçu pendant le voyage, mais en fait, elle était encore plus belle ainsi. Ses deux mains jointes divinement, son visage tourné vers l’avant. Tandis que sa longue chevelure soleil lui tombait le long du dos harmonieusement, ses superbes lunettes noires lui cachaient les yeux. Pourtant, elle possédait de si beaux yeux verts, malgré son accident, sa beauté de déesse était restée intacte. Heu, qu’est-ce que je peux dire sur ses formes ? –Moi je suis très contente de ta description, tu me flattes tellement que maintenant je rougis.- Bien fait pour toi, tu te retrouves comme une tomate, ta mère va sans doute trouver ça bizarre.


« Harmonie ? Est-ce que ça va ? Tu es toute rouge. Tu as chaud ? »

Qu’est-ce que je disais ?

« Non, tout va très bien maman. »

Un garçon arrive soudain dans la salle avec sa tante, c’était Hugo-soudain, en fait on devrait dire enfin, c’est pas la vitesse qui l’etouffe-toi ce qui t’etouffe, narratrice, c’est le respect.Va dire bonjour à ta tante au lieu de jouter verbalement contre moi.- Harmonie entendait les joues de sa mère contre celle de sa tante. Honor s’approcha doucement et fit la bise à sa fille. Elle lui dit de sa douce voix qu’elle était très heureuse de la voir.

« Comme tu as grandiiis, tu es une jeune femme maintenant ! »

Hortense se rassit aux côtés de sa fille et reprit :

« Harmonie sera toujours mon petitbébéàmoi »

Puis elle lui tira affectueusement les joues.Dis la Narratrice, es-tu obligé de raconter tout ce qui se passe dans la salle ? é__è-Bien sûr, c’est ça, une narratrice externe. Je suis omnisciente, je sais tout et je vois tout.Personne n’aime les gens qui voient tout et qui savent tout è_éDis donc, tu n’as rien remarqué de bizarre ?Non.Ton cousin n’est pas là.Ah oui ! Il est sûrement sortit traire les vaches. Non, je n’ai vu personne traire les vaches, tu ferais mieux de demander.Mais si il est pas là, il est où ?Je sais pas moi, demande à sa mère, c’est la mieux placée pour savoir, il me semble.Je croyais que tu savais tout.Je sais tout sur toi, oui.Je vois, je vois.- Après quelques secondes d’hésitations qui ont suivis le rire général, Harmonie se décida finalement à prendre la parole.

« …Honor ? »

« Oui ? »

Sa mère prit la parole d’un coup après avoir sèchement avalé le thé qu’avait apporté Hugo.

« Harmonie, c’est Tante Honor, pour toi. »

« Mais non Hortense, ce n’est pas grave, alors Harmonie qu’est-ce qu’il y a ? »

Elle se décida à poser la question suprême à 10000 Crédits mus or.

« Où est Keylo ? »

L’atmosphère de la salle se refroidit d’un coup.

« Je ne connais pas de Keylo. Qui est-ce ? »

Elle resta de marbre face à sa réponse –qui ne faisait que confirmer mes soupçons-C’est pas le moment de la ramener è_é

« … Ton fils ? »

Honor eut un air étonnée, tandis qu’Hortense elle, avait l’air d’un merlin frit. Le petit Hugo, lui, plissait les yeux. La jeune tante posa sa tasse et répondit avec un calme olympien.– tu avais sans doute senti à son intonation qu’elle ne comprenait pas-

« Je n’ai qu’un seul fils et c’est Hugo. »

La jeune fille resta de glace, cette fois ci. Elle ne comprenait pas. Elle tentait de cacher son étonnement tant bien que mal quand ta mère interrompit le silence en demandant une autre tasse.
Narratrice, tu es consciente que y’a un problème, là ?Non, tu crois ?
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