Familier : Ewin, un fennec Couleur de magie : Sable Niveau de magie :
Moyen
Niveau de combat :
Plutôt élevé
Métier : Etudiant. M'enfin, j'essaie de l'être. Résidence : Un studio en bordel. Dans le sac : Une dague, de la bouffe, des choses et d'autres quoi
Affinités : ~ L. Je n'aurai pensé qu'une amitié pouvait être si importante. Jusqu'au jour où tu es partie.
~ A. J'aurai du te parler de ma tendance à foirer avant de te parler.
~ C. L'amour, ah, l'amour. Pourquoi vouloir le toucher alors qu'à la fin, on finit brisé.
~ Alex. Un profond respect et une amitié naissante, peut-être réussirez vous à avoir ma confiance.
Sujet: Lorsque la Pluie rencontre le Feu ~ Mer 1 Mai 2013 - 19:40
♥:
Pas génialissime mais j'aime pas commencer >.< Bref, enjoooy ! :3
Un éclair passe dans le ciel et je change de position. Cela doit bien faire une petite heure que j’attends, assis sur ce toit en face de ma cible. A croire qu’ils n’iront jamais se coucher… La nuit tombe petit à petit et le noir m’entoure. C’est beau le noir non ? Certains en ont peur, d’autres passent leur vie à le broyer, mais moi, moi je l’utilise ce noir. J’en fais mon ami, mon coéquipier, je m’en sers comme camouflage, comme instrument. Mais aujourd’hui le noir n’est pas complet. En effet, une petite lueur persiste dans cette maison, mon objectif. Un simple entrainement hein ? Pour moi ça n’incluais pas le fait de devoir attendre des heures que la lumière disparaisse. Non, je pensais qu’en arrivant je trouverais l’objet sur la table posé gentiment avec un petit mot à coté, comme au début de ma formation, un petit vol simple évaluant juste les capacités à escalader une façade de maison et puis celles qui concernent la discrétion. A croire que depuis ma rencontre avec ce O’Nyme les exigences de mes professeurs avaient changées. Ils exigeaient plus, ils voulaient de la difficulté pour moi.
Alors voilà, je me retrouve sur un toit observant la maison qu’on m’avait désigné. Celle d’un homme nommé Alban je crois… Alban n’était qu’un homme qui travaillait au château, un homme très gentil qui avait proposé sa maison comme terrain d’entrainement. Après les conditions du « test » c’était du pur hasard. Il n’avait qu’à « faire comme si de rien n’étais » selon mes professeurs. Quant à mon cas, ma seule consigne était d’attendre la nuit, puis m’emparer du noir pour être le plus discret. Rentrer dans le bâtiment et voler l’objet appartenant à l’Université, ou en gros, fouiller la maison pour trouver un truc quelconque portant le signe de l’Académie des Voleurs. Rien de plus facile n’est-ce pas ? Sauf que mes maitres devaient l’avoir bien planqué histoire de faire durer l’exercice…
Un deuxième éclair perce les nuages et je sens une goutte se perdre sur ma tête. Goutte qui- bien sûr- est rejoint par des centaines d’autres. La pluie glacé me trempe progressivement mais je ne peux pas perdre de vue mon objectif. D’habitude j’aime la pluie. C’est vrai quoi, rien de mieux qu’une fine pluie pour vous rafraichir les idées, et puis la pluie c’est beau, ça transforme des paysages mais là franchement, je ne voulais pas de cette eau qui me dégoulinait dessus. Surtout que l’humidité rend les parois des murs glissant et je n’ai vraiment pas besoin de me casser quelque chose vu qu’un entrainement avec Alexandre m’attends demain et que ce sadique de service va encore trouver le moyen de me faire regretter mon choix de devenir Voleur.
Perdu dans mes pensées, je ne remarque pas de suite que la lumière s’est maintenant éteinte. Bien, je vais pouvoir passer à la seconde étape de mon plan. Après l’observation vient l’infiltration. Descendant de mon piédestal, j’envoie une sorte de grappin accompagnée d’une corde de l’autre coté, je dois recommencer plusieurs fois car la pluie rend la pierre glissante. Une fois le grappin accroché, je la fixe l’autre bout sur le toit où je me trouve. Une fois la stabilité vérifiée, je m’engage dessus et tel un funambule je rejoins l’autre coté. Je me laisse glisser le long de la gouttière et me retrouve sous les fenêtres de la maison. Levant lentement les yeux, je devine que la pièce est une chambre. Une bosse sous les draps m’indique que quelqu’un occupe le lit. Cette personne se retourne et un rayon de lune éclairant son visage me permet de voir que l’homme, Alban donc, dort profondément. Okay, je vais donc éviter de passer par là. Je me dirige alors vers la fenêtre qui se trouve sur le coté droit de la maison. Personne à l’horizon, seul le noir m’y attend. Parfait.
Je crochète aisément la serrure extérieure puis j’ouvre doucement la fenêtre. Je me glisse à l’intérieur de la maison en silence. Tel est la règle du métier. Toujours être silencieux, léger comme une plume mais vif comme un éclair. Tiens en parlant d’éclair, la pluie continue toujours de tomber et je pense qu’un orage arrive droit sur nous. Génial, je déteste les orages. Je fais quelques pas dans le silence de la maison, observant les alentours. Les meubles sont plutôt anciens mais le tout forme un ensemble assez joli. Tiens, je devrais me reconvertir en décorateur d’intérieur vu qu’à force de visiter des maisons, je suis capable de dire quand le design est sympa ou pas. Tss, cet exercice partait vraiment mal. Traversant une autre pièce, je me retrouve dans son salon. Bien, que les fouilles commencent.
Ebony A. Smith
Age du personnage : 25 ans
Familier : // Couleur de magie : // Niveau de magie :
Inexistant
Niveau de combat :
Plutôt élevé
Métier : Sous les ordres de Magister tant qu'il paît bien. Résidence : Nowhere Dans le sac : Un revolver, un silencieux, un sniper, un couteau militaire, de la corde, de l'essence, des allumettes, un briquet, de l'argent, des journaux, une boule de cristal, des élastiques, un cutter, des teintures, du rouge à lèvre, du parfum, des escarpins, un appareil photo, un carnet, des munitions.
Affinités : sign (c) wild hunger
Sujet: Re: Lorsque la Pluie rencontre le Feu ~ Mar 28 Mai 2013 - 0:36
travia ◈ owen & rein
Owen& Rein - quand la pluie rencontrera le feu
« quand la pluie rencontrera le feu, alors ils se pardonneront leurs différences. . . »
uand la pluie rencontrera le feu, le feu s’éteindra. Quand la pluie rencontrera le feu, la pluie s'évaporera. Pourquoi n'y a t-il d'autre échappatoire que l'extinction d'une entité ? Non, je refuse. Défiant les lois de la physique, elle écrit dans son cahier : « Quand la pluie rencontrera le feu, ils se pardonneront leurs aversion naturelle. Et de leurs deux opposition créeront le 5eme élément. »
Elle tend la main. Noir. Vide. Néant. Tout n'est que noir a perte de vue, un océan de noirceur dans lequel seul la caresse de son souffle sous son nez lui indique qu'elle est encore matérielle. Aucun frottement, aucune sensation sur sa peau quand elle bouge ses bras. Lentement, elle lève sa main vers le haut, ou vers la bas qu'en sais je, dans le néant le chaos est roi. Elle lève sa main donc, sa petite main fine. On lui disait souvent qu'elle avait de toute petite main pour son age. C'est vexant vous savez, alors ne dites jamais cela a quelqu'un, d'accord ? Soudain une petite lueur apparaît, lointaine, infime, mais une petite lueur quand même. Son bras se dessine devant elle, la lumière décrit les contour ce cette forme anguleuse qui se tend vers elle. Elle lutte contre le noir, dévore l'obscurité, détruit les ténèbres pour épouser la jeune fille. La lumière s'intensifie, la noie, l'envahit. Tout n'est plus que blancheur. Une grand page blanche, sans encre sans mots. Une grande page blanche d'où tout les souvenirs on été dissout. Une grand page blanche, cette page blanche qu'était désormais sa mémoire. Blanche. Vide. Néant.
Sursaut. Elle ouvre les yeux brusquement. Elle sent la sueur perler sur son front. Elle sent sa respiration s'affoler en elle. Elle sent ses membres secoués par des tremblement. Frôlement. Crissement. Frottement. La peur lui saisit le ventre. Des pas dans le grenier. Est-ce un fantôme ? Un esprit ? Un vampyr sangrave venu une fois de plus pour tenter de la tuer ? Elle n'était pas idiote la Rein, naïve, insouciante, mais loin d'être idiote. Elle savait que quelque chose en elle ne tournait pas rond chez elle. Et que tout le monde fasse comme si de rien n'était, cela l'agaçait plus que la protégeait. Mais elle ne disait rien, comme à son habitude. Et continuait de redouter le moment il fallait souffler la chandelle le soir, de peur qu'un assassin dissimulé dans l'ombre ne profite de l'obscurité pour se faufiler vers sa gorge pour trancher la délicate peau pèche, étouffant cris de peur, cris de douleurs, étouffant les pleurs.
Il y avait quelqu'un. Il y avait quelqu'un dans sa maison.
Panique silencieuse, un hoquet de frayeur se perd dans sa gorge. Alban se réveillerait n'est ce pas ? Alban avait la magie. Alban la protégerait. N'est ce pas ? Le pluie battante s'écrase contre la vitre de sa fenêtre, estompant quelques peu les crissement et les pas qui continuait au dessus de sa tête. Elle fixe le plafond, espérant peu être que celui-ci ne cède un peu son opacité pour dévoiler le fantôme marchant sur son plancher. Un éclair illumine la pièce une seconde, son corps tressaille tant ses nerfs sont tendus. Durant cet instant d'effroi, elle craint de voir apparaître ce meurtrier imaginaire qu'elle avait tant de fois redouter.Puis, quand la douce lumière de la lune repris ses droit sur la fulgurance de l'éclair, sans que l'aucun monstre ne soit dévoilé par celui-ci, son cœur se calma un peu, et repris un rythme a peut près normal. Elle se sentit soulagée quelques secondes, mais ce soulagement ne dura pas, car déjà reprenait ses pas sur sa tête, balayant son bien être éphémère. Il fallait qu'elle y aille. Il fallait qu'elle prenne ses responsabilité. Qu'elle fasse face, pour une fois, qu'elle affronte la réalité.En était elle seulement capable ? Sa faiblesse lui revint en mémoire. La faiblesse de son corps, la faiblesse de son esprit. Mais il fallait qu'elle soit forte. Il fallait qu'elle change. Elle ne laisserait plus personne mourir pour elle encore une fois.
Elle sortit ses longue jambes fines et nues des draps de satin, silencieusement, délicatement, l’étoffe caressant ses cuisses en un frôlement si doux. Ses pied se posèrent au sol, et elle vacilla quelques instant, encore dans l'étreinte du délicieux Morphée. Elle enfila simplement un jean sous sa chemise de nuit, et partit a la découverte de la maison qui lui semblait inconnue tant l'éclairage était différent du soleil de la journée. Elle arpenta le long couloir du rez-de-chaussé, toujours guidées par les craquement a l'étage, le souffle court, le cœur battant. Avant de monter les escaliers, elle attrapa un balai, ce balai toujours ranger dans le coin de l'entrée, dont personne ne se s'était jamais servi et dont ne se servirai sans doute jamais. C'était la sa chance d'obtenir son heure de gloire. Armée du long manche de bois, elle gravit les marches une a une avec précaution. Elle sentit un courant d'air, faisant frissonner sa peau. Toute espoir que ce ne soit que fruit de son imagination envolé, sa démarche se fit moins sur. Elle poussa la porte, qui, compatissante, se retint de laisser échapper cet horrible grincement qu'elle avait l'habitude de faire. Elle entra dans la pièce, tentant de dissimuler tant bien que mal sa respiration haletante. Une silhouette se dessinait dans l'encadrure de la fenêtre. Une silhouette de dos. Une silhouette masculine. Plus grande qu'elle. Elle failli hésité, mais s'ordonna d'agir avant que sa peur ne gagne sur sa détermination. C'était maintenant qu'elle devait agir. Après, il serait trop tard. Elle s'approcha silencieusement de la silhouette, trop occupée a vider précautionneusement ses tiroirs pour noter la présence de la jeune fille, et lui abattit le manche en bois sur la tête, mettant dans ses petit bras toute sa détermination.
Pourtant, ce fut la choses la plus inutile a faire. Car la silhouette ne bougea pas.
Spoiler:
désolée du retard x.x, hâte que tu réponde <3
Lorsque la Pluie rencontre le Feu ~
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