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 La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine

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Seow Nevarra


Seow Nevarra

Age du personnage : 98 ans

Familier : Hibou, BlackJack
Couleur de magie : Gris Clair
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Elevé


Métier : Chasseur de Prime

MessageSujet: La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine   La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine Icon_minitimeMar 5 Mar 2013 - 21:13




J'étais en Krasalvie quand Magister m'appela encore pour une mission. C'était quelque chose d'import... enfin, c'était toujours quelque chose d'important. Il faisait généralement appelle a moi, pour des missions suicides, dans lesquels ils n'avaient pas envie de gaspiller des sangraves. Je me demandais qu'est-ce qu'il allait me sortir cette fois si. Je fus un peu déçu par la facilité de la tache. Sauf si il se préparait une mauvaise surprise. Mais même si s'était le cas, connaissant Magister, pas la peine de compter sur lui pour me dire quoi que ce soit.

Ma mission était de récupéré un collier a une certaine "Rein" et la tuer. Le collier était en forme de coeur en plus, non mais vous imaginez !? Et apparemment, Rein n'était même pas une sortcelière, mais juste une nonsos, une simple humaine, sans pouvoir magique ! Là, il y avait vraiment quelque chose de louche. Elle devait surement être protégé par quelqu'un. Avec un peu de chance je pourrai la torturer un peu avant de la tuer, histoire de me détendre un peu. Mais, bon fidèle à moi même j'aviserai sur place. Je pris une des portes de Transfert d'Urla pour me rendre au Lancovit, car elle était censé se trouver là-bas.

Je rejoignis un de mes contacts, qui me prévint qu'elle était dans les bois, mais qu'il ne savait pas si elle était seul. Autant ne prendre aucun risque. me dit en pensé mon familier, Black Jack, un hibou, posé sur mon épaule. Je hochais la tête pensivement. Ça sentait le piège. Pour une fois je n'allais pas foncer tête baissé et à l'aveuglette. Finalement, avoir un familier n'était pas si mal que ça.
Je rejoignis la lisère de la forêt et me transformais en loup. Je laissais BlackJack passait devant moi, au dessus des arbres. Tandis qu'il essayait de trouver ma proie, j'essayait de sentir son odeur. La magie mêlée à l'odeur du porteur une senteur plus pimentée et forte, un nonsos ne sent donc pas très fort. . Je trouvais enfin l'odeur d'un nonsos, et la suivait jusqu'à une clairière.

Où deux personnes s'y trouvaient, l'une était bien ma proie que j'avais vu en photo, l'autre était ... Ah bah j'avais bien raison, il avait bien quelque chose de bizarre, puisque la personne en compagnie de Rein n'était autre que l'Ilne, la sous chef des Ombres.

Ça faisait bizarre de la revoir, après notre dernière rencontre, je ne savais plus trop quoi penser d'elle. Je fis abstraction de mes sentiments contradictoires, pour me réapparaître sous ma forme de vampyr et franchir quelque pas, BlackJack se posa sur une branche assez d'un arbre tandis que je me postais a une centaine de mètres d'elles. On ne sait jamais avec L'ilne.

- Salut L'ilne, ça faisait longtemps !


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Solveig


Solveig

Age du personnage : 16 ans

Familier : Krokmou, un chat noir qui ressemble à Krokmou (parfois je lui rajoute des ailes en tissu et c'est très drôle)
Couleur de magie : Verte
Niveau de magie :
  • Moyen
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  • Moyen


Métier : Étudiante en année sabbatique, future journaliste
Résidence : Autrefois la maison de mes parents en Norvège, maintenant je vais d'auberges en auberges pour découvrir Autremonde !
Dans le sac : plein de livres !

Affinités : Loup sois mon pote stp
sinon j'ai peur d'Isabella Duncan

MessageSujet: Re: La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine   La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine Icon_minitimeMer 20 Mar 2013 - 15:22

Elle aimait sentir l'odeur fraiche des feuilles naissantes et du gibier, grouillant dans la forêt pour celui qui sait voir.

Elle aimait écouter le gazouillis sonore des oiseaux, le bruissement de feuilles de l'animal qui se faufile dans les buissons, fuyant la présence du prédateur.

Elle aimait sentir la brise légère caresser sa fourrure, la terre humide sous ses pattes.

Elle aimait voir le vert tendre partout autour d'elle ; remarquer, ici, un oiseau qui s'envolait, là, un lapin qui détalait, un écureuil qui grignotait. Les formes lointaines étaient floues mais elle repérait le moindre mouvement.

Ses pas feutrés ne faisaient aucun bruit sur le sol tendre. La louve évoluait silencieusement entre les arbres et les buissons, prenant garde à ne pas perdre sa proie de vue. Elle se sentait plus à l'aise sous cette forme que sous celle d'humaine, trop faible et trop fragile. En particulier dans les bois. Tant de dangers peuvent frapper celui qui ne fait pas attention... Mais ici, c'était elle qui faisait la loi.

La chose qu'elle poursuivait ignorait sa présence. Elle devait se faire discrète. C'était chose aisée : ici, elle était dans son élément. Que poursuivait-elle ? Ce n'était pas un animal. C'était... une personne. Un être humain, comme elle. Qui filait-elle ? Pourquoi ? Quand elle était louve, elle avait du mal à saisir ce qui était si préoccupant à ses yeux quand elle était humaine. C'était une femelle... Une femme. Elle ignorait son nom. Elle était jeune. Plus jeune qu'elle. Un louveteau... Elle était faible. Elle l'avait vue pleurer, éclater en sanglots. Pourquoi pleurait-elle ? Il y avait quelqu'un... Un homme, un loup, à terre. Du sang. Sai. Une autre louve, mauvaise.

Elle pleurait parce qu'elle avait vu un homme mourir.

Elle se souvenait maintenant. Il s'appelait Far'jim. Elle ne le connaissait pas personnellement. Il était mort de la main de Sai. Un meurtre parmi tant d'autres. Un meurtre pour le Bien de tous. Sauf qu'il était le petit ami d'Alvina. Sauf qu'il y avait eu cette fille, cette enfant, qui s'était interposée. Qui avait essayé, plutôt. Elle avait assisté à la scène. Elle avait vu la mort. Elle avait vu la lame de Sai se planter dans le corps de Far'jim. La louve chassa les mots horreur, traumatisme et meurtre de sa tête. Tout cela, c'était des mots humains, des mots pour les faibles. Far'jim était un ennemi. Sa mort était une bonne chose. Cette enfant n'aurait simplement pas dû la voir.

Elle avait besoin d'aide, maintenant. Besoin d'aide pour effacer ce qu'elle n'aurait jamais dû voir. Oublier ces images. Continuer à être une créature gaie et innocente. Elle-même se souvenait de la première fois qu'elle avait vu mourir quelqu'un. De la première fois qu'elle avait donné la mort. Non... Ça n'était pas pour cette enfant aux cheveux bleus.

Celle-ci s'était arrêtée dans une clairière. Elle ne l'avait pas vue. Que faire à présent ?

L'ilne reprit forme humaine. Toujours invisible aux yeux de la jeune fille, elle l’observa quelques instants. Ce n'était pas à proprement parler une enfant. L'ilne imagina les sentiments qu'elle avait dû éprouver quand elle avait vu Far'jim mourir. De son courage quand elle avait essayé d'empêcher cela. De la détresse quand elle avait compris que c'était inutile. Du traumatisme qu'elle avait vécu quand elle l'avait vu. Elle n'était pas si faible que cela.

Elle ne savait pas exactement pourquoi elle était là. Pourquoi elle avait suivie cette fille. Elle avait simplement pensé qu'elle devait aider ce cœur fragile.

Elle s'avança enfin à découvert. La fille allait se retourner. Elle savait que sa présence ne serait pas forcément bien accueillie. Surprise, peur, colère. Reproches, peut-être, parce qu'elle n'avait pas agi, parce qu'elle était restée immobile tout-à-l'heure.

La scène fut interrompue par une nouvelle présence dans la clairière. Des bruits de pas, une nouvelle odeur. Une odeur qu'elle... Oh non. NON ! Pitié, mes Dieux... Une odeur qu'elle connaissait. Qu'elle redoutait.

Seow Nevarra se tenait devant elle. Oui, ça faisait longtemps. Pourquoi est-ce que sa voix était si désirable et si détestable à la fois ? Pourquoi est-ce que son cœur cognait contre sa poitrine et qu'elle avait en même temps une irrésistible envie de fuir à toutes jambes ? Pourquoi avait-elle autant envie de l'embrasser que de le gifler ? Pourquoi est-ce que le souvenir de ce baiser, qu'elle s'était pourtant tant efforcée d'oublier, la hantait de nouveau ?

-Toi...

Elle eut envie de crier, de le gifler, de lui jeter tout ce qu'elle avait sur le cœur à la figure. Mais elle ne savait pas, elle ne pouvait pas... Et puis... Non. Elle était une guerrière. Elle devait se comporter comme telle. Pas comme une adolescente qui vient d'avoir un chagrin d'amour.

Elle se posta devant la jeune fille dans un geste protecteur. Elle ignorait ce que voulait Seow, mais qu'il soit là pour elle ou pour l'inconnue, elle ne le laisserait pas atteindre son but. Elle protégerait cette innocente. Elle réussirait au moins ça.

-Qu'est-ce que tu veux ?

Seow était un ennemi, comme Far'jim. Elle devait l'éliminer, comme Far'jim. Elle avait déjà tué, cela ne lui posait pas de problèmes.

Alors, pourquoi est-ce que son cœur battait si fort ?
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Ebony A. Smith


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Age du personnage : 25 ans

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  • Inexistant
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  • Plutôt élevé


Métier : Sous les ordres de Magister tant qu'il paît bien.
Résidence : Nowhere
Dans le sac : Un revolver, un silencieux, un sniper, un couteau militaire, de la corde, de l'essence, des allumettes, un briquet, de l'argent, des journaux, une boule de cristal, des élastiques, un cutter, des teintures, du rouge à lèvre, du parfum, des escarpins, un appareil photo, un carnet, des munitions.

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MessageSujet: Re: La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine   La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine Icon_minitimeJeu 4 Avr 2013 - 0:26



every teardrop is a waterfall.
Strange fruit.” Le grand soleil d'hiver commence à décliner, cédant sa place à son amante la lune. La petite poupée marche, fébrilement, pathétiquement, simplement. Elle ne sait pas où ses pas la mène, sait seulement qu'ils l’emmènent loin de l'horreur. L'horreur toujours fixée devant ses yeux vitreux, vide de sens et plein de larmes. On avait détruit ses utopie à coup de hache. Détruit ce palais de glace, magnifique et si fragile, à coup de poignard ensanglantés. A coup de cruauté. De haine. On avait taché cette mer immaculée, cette mer calme et paisible, de haine on avait troublé ses eaux claires. Elle s’arrête, un instant, nécessitant un appui contre un arbre pour tenir debout. Toujours tenir debout. ll fallait que ça sorte. Il fallait vraiment que ça sorte.

Son estomac se contracta, et cette fois-ci, tout sorti. Comme si elle hurlai ce sentiment étrange qui lui dévorai le corps depuis une demi-heure. Cette incompréhension étrange, cette accumulation d'atrocité.Tout sorti. Et ça n'avait rien de très magnifique. Mais c'était dehors. Et si. . . et si. . . Non, Rein, il n'y a plus de place pour le doute, désormais. garde la tête émergée de toute ses émotions qui te dévore, ne ressombre pas. Mais il est trop tard, de ses yeux gonflés, qui avait pourtant un instant de pleurer, coulent de nouveau de longues et belles larmes. Larmes qui coule le long de son menton, trempent ses joue, détrempant son cœur. Cœur a l'agonie, tellement serré depuis l'heure passée.

Mais il faut continuer d'avancer, même si c'est une torture. Tu te rend compte maintenant, petite Rein, tu te rend compte de ton impuissance? Tu te rend compte de ta faiblesse? Alors que faire désormais? Peut tu seulement y remédier? Non, tu ne le peux pas. Tu ne le peux pas. . .

Elle continue d'avancer, un pied devant l'autre, chaque pas plus pénible que le précédent. Tu es faible Rein. Si faible. . . Si faible que tu n'a même pas remarqué que tu étais traquée depuis ton départ. Ta vue est voilée par les larmes, ton odorat obstrué par le sel, ton ouïe par le sifflement strident qui siffle dans ta tête depuis la mort de cet être dont pourtant tu ne savais rien. Et si tu avais bougée? Si tu l'avais stoppée, que serait il arrivé? Cette personne aurait elle pu être de nouveau heureuse? Tant de larmes n'aurait elle put ne pas être versées? Et cette albinos, ce meurtrier, tu le hais non? Oui. Je le vois dans tes yeux et le lis dans ton cœur. même si tu le mens tu le hais. Tu le hais pour t'avoir montré toutes ces choses que tu croyais impossible. Tu aurais préférée vivre dans l'ignorance, tout compte fait.

Mais il faut continuer a avancer. toujours. On a pas le choix, n'est ce pas? Peut importe ce qu'il arrive, ce qu'il est arrivé, ou ce qu'il arrivera, on n'a d'autre choix que de vivre.

Ses jambes semble soudain fauchées par une invisible faux, et la jeune fille se retrouve par terre sans même réaliser sa chute. C'est là qu'elle se rend compte qu'elle peine à respirer. Le goût amer et écœurant de son rejet de tout a l'heure ne voulait pas quitter sa gorge, mêlée a ses larmes salée. Son corps trempé par la pluie tremblait, de froid et de peur. Et la petite était a genoux, la tête baissée, tombant lamentablement contre son torse, offrant sa nuque à tout inconnus qui aurait eu l'envie de s'amuser ce jour là, dans ces sombre bois, a cette heure tardive.

Un bruissement, un frôlement, presque inaudible pour elle, mais un vacarme pour ceux ayant l'ouïe plus fine. Quelqu'un est derrière elle, elle le sent. Son dos frissonne. Ça aussi elle peut le sentir. Cette personne n'est pas humaine. Mais elle reste plantée là, à fixé le sol, à lutter contre la lourdeur de son corps qui l’entraîne vers la terre humide. Quelque chose lui disait. . . qu'elle ne lui voulais pas de mal. Quelle étrange sensation non? De se sentir entourée de bienveillance et de ténèbres de doute a la fois. Des pas s'avance vers elle, devant cette fois. Quelqu'un se tient devant elle, mais elle ne se redresse pas. Pourtant la pression augmente, et ses frissons redoublent. Une vague de froid l'envahit. Une sorte de peur qui la prenait au ventre. Tout son corps lui hurlait de détaler. Mais elle ne bougeait pas. Elle n'en avait pas envie, tout simplement. Ou bien en avait elle assez de fuir. Qui sait. . .

Des éclats de voix, qui pourtant lui semble si loin, survienne. Elle sent plus les gouttes de pluies couler le long de son menton, que le danger qui se tient devant elle.

"Ça suffit" fit elle en un souffle.

Le silence revint, devant les étranges et brèves paroles de la jeune filles. Elle se prit la tête dans les mains, se recroquevillant sur elle même.

"Ça suffit, répéta-t-elle de sa petite voix, je ne veux plus voir ni de larmes ni de cris pour aujourd'hui."


© charney

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Seow Nevarra


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MessageSujet: Re: La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine   La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine Icon_minitimeMer 5 Juin 2013 - 22:40

- Toi...

C'était une voie pleine de rancœur et de colère qui s'adressa à moi. Mais je sentis une pointe de surprise et de désespoir au fond de sa voix. Je savais qu'elle voulait m'envoyer tout ce qu'elle pensait à la figure, c'était presque un besoin pour elle de le faire. Moi aussi, j'en avais envie, mais je ne réussissais pas à mettre un nom sur ce que je ressentais pour elle. Amitié ? Colère ? Dégoût ? Amour ?

- Qu'est-ce que tu veux ?

Elle se mit en posture défensive. Mais j'eus l'impression, qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devait faire. Peut-être que tout cela n'était qu'une malheureuse coïncidence. Ou alors que tout cela avait été organisé par Magister. Je devenais légèrement paranoïaque. Mais je n'avais plus les idées claires, tout ça à cause d'elle, à cause de ce fichu baiser qu'elle m'avait donné, à cause de mes sentiments.

- J'aurais tellement voulu ne jamais avoir croisé ta route.

Je ne disais pas ça pour la blesser, même si j'étais presque sûr que ça la toucherait. Je disais ça, parce que ce n'était que la pure vérité. Si je ne l'avais jamais croisé, j'aurais eu la vie beaucoup plus facile. Maintenant, quoi que je fasse de mal, je me demande ce qu'elle me dirait. Encore une raison de n'avoir jamais croisé la route de L'ilne ; j'aurais pu tuer facilement Rein si elle n'avait pas été là.
Derrière elle, je perçus une voix, tellement douce que même avec mon ouïe de vampyr, j'eus du mal à discerner.

- Ça suffit ... Ça suffit, je ne veux plus voir ni de larmes ni de cris pour aujourd'hui.

Je fis comme si je n'avais rien entendue. Je ne pouvais rien faire de Rein tant que L'ilne était là, il fallait que je m'occupe d'elle en premier. Je soupirais, et me rapprochais à une vitesse surhumaine de L'ilne. Maintenant, elle était assez près pour me gifler ... ou pour n’embrasser. BlackJack, tu peux aller voler près de Rein et regarder si elle porte bien le collier ? Mon familier battit des ailes jusqu’à Rein. Le temps d'avoir sa réponse, je me concentrais sur L'ilne.

- Tu veux savoir ce que je fais là ? Je suis ici parce que je suis fan des fleurs, je suis donc venus pour sentir leur parfums.

J’émis un petit rire et mon sourire en coin ne passa pas inaperçu. Je me moquais d'elle et j'aimais ça.

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Solveig


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MessageSujet: Re: La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine   La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine Icon_minitimeDim 16 Juin 2013 - 11:56


La jeune femme ne put empêcher son cœur de se serrer. Elle comprenait parfaitement ce que le vampyr voulait dire. « J'ai été tellement stupide » songea-t-elle avec amertume. Elle lui avait accordé sa confiance sur un coup de tête. Sans réfléchir, elle avait ouvert son cœur à cet inconnu. Elle s'était dit que, peut-être... Et puis elle l'avait regretté dès qu'elle avait vu son regard amer, entendu ses excuses stupides. Ensuite, elle avait ruminé. Ruminé, ruminé, ruminé. Elle s'était rendu compte qu'elle était tombée amoureuse d'un salopard. Elle s'était maudite, elle l'avait maudit, lui, et tous les autres. Qu'est-ce que Sai et Magister en avaient à faire de sa vie ? Elle avait trouvé tout cela tellement stupide... Puis elle s'était jurée de ne jamais chercher à le revoir.

Et, si jamais par hasard elle le recroisait... Elle l'égorgerait. Après tout, même s'il ne portait pas la cape, c'était un Sangrave au même titre que les autres. Il obéissait à Magister, comme tous les autres. C'était un assassin, comme tous les autres. Elle ne devrait avoir aucun scrupule à débarrasser le monde de sa vermine.

Le problème, c'était qu'elle s'y était attachée, à son salopard.

Cette fille aux cheveux bleus... Qui était-elle ? L'ilne l'ignorait. Une inconnue, une gamine. Une poupée de porcelaine qui avait été brutalement arrachée de son conte de fées. Eh oui, sweetie, c'était cela, la mort. L'ilne ne se rappelait même plus de la première fois où elle avait tué. Non plus qu'elle n'y accordait pas d'importance. Elle ne prenait jamais plaisir à voir un innocent mourir. Et elle n'allait certainement pas laisser Seow prendre cette vie. Peu importe ce qui l'avait conduit là.

Il se foutait d'elle. Ses états d'âme ou ce qu'elle avait pu ressentir pour ce vampyr n'avaient aucune importance. Elle détestait qu'on se moque d'elle. Elle ignorait où il voulait en venir avec sa stupide histoire de fleurs et ce qu'il faisait là. Elle ne croyait pas au hasard. Est-ce qu'il l'avait retrouvée et suivie dans cette forêt ? Que cherchait-il ? Peut-être était-ce cette ordure de Magister qui lui avait demandé de l'éliminer... Elle avait été tellement idiote en lui révélant son nom et son appartenance au clan des Ombres. Une raison de plus pour se débarrasser de Seow. Il était dangereux.

-Ta gueule, connard.

Ça, c'était pour s'être moqué d'elle.

Elle était si près de lui qu'elle aurait pu l'attaquer dans la seconde. Mais elle n'était pas stupide. Elle voulait d'abord savoir ce qu'il était venu faire ici. Et puis... La jeune fille aux cheveux bleus lui faisait de la peine. Elle n'avait pas besoin de voir une autre mort. Elle semblait si fragile... Mais elle allait devoir être forte et prendre sur elle si elle voulait survivre. L'ilne ignorait les intentions de Seow, et elle doutait qu'il en veuille à cette fille, mais elle n'oubliait pas qu'il obéissait aux Sangraves. Peut-être était-il là pour tuer cette inconnue. On ne pouvait pas faire confiance aux meurtriers.

Elle s'adressa à la jeune fille sans quitter le vampyr des yeux.

-Écoute, Miss. Ce salopard est dangereux. Je ne fais que te sauver la vie. Maintenant, si tu tiens à crever...

La pensée que Seow ne pourrait pas atteindre la fille tant qu'elle-même serait là satisfit L'ilne. « À nous deux. »
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MessageSujet: Re: La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine   La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine Icon_minitimeDim 3 Nov 2013 - 15:56

LA LOUVE, LE CHASSEUR
& LA POUPÉE
SEOW, L'ILNE & REIN

Dites dites, qu'est ce qu'il se passe? Pourquoi je me retrouve mélée a vos affaires de grandes personnes? Je n'ai rien fait, rien demandé, rien dit, rien exprimé. Alors laissez moi juste seule, que je puisse relacher la pression, que je puisse évacuer l'amas d'émotion qui s'accumulent dans mon estomac. Ca fait mal, j'ai l'impression que mon corps va se déchirer et que cette vagues de larmes trop contenue va s'évader pour repeindre le monde en noire. Et je ne verrais plus jamais le jaune du sable, le vert de la forêt, le bleu de l'eau. . . le rouge du sang. Non tout sera noir, tout sera sombre et tout les sons seront étouffés par la lourdeur, toute la lumière avalé par les parois visqueuse. Et on n'entendra plus les sanglot, on ne verra plus les larmes. On ne verra plus rien.

Un autre sanglot se perd entre ma gorge et mes lèvres. Partez, partez donc, que je puisse enfin tout relâcher! J'en ai marre de tout contenir, j'en ai marre de faire semblant que tout va bien alors que j'ai envie de hurler. J'en ai marre de jouer la figurante dans votre spectacle ridicule, de jouer ce rôle d'enfant souriante alors que rien ne va plus. J'en ai assez de faire semblant! J'en ai assez de jouer! J'en ai assez que l'on me juge sur mon sourire, que l'on me dise que je suis idiote, ou trop naïve! J'ai vu beaucoup de choses vous savez. Alors cessez donc de croire que je suis intouchables, que je suis trop pure, trop innocente. Mon frère est mort par ma faute bordel. Et des fois, la nuit, quand je revois son visage, j'ai envie de pleurer. Mais je ne pleure pas. Je me dis "Allez petit Rein! Tu es plus forte que ça! Tu ne seras jamais qu'une petite inutile si tu continue a te morfondre!" Et je me force a sourire a mon reflet, a cette inconnue qui prétend être moi, inconnue que je ne reconnais pas.

Et puis merde! Pourquoi je dois jouer ce rôle en premier lieu? Moi aussi j'ai des coup de blues, des crises de colère, et ça fait mal quand ça reste a l’intérieur

"Et qu'est ce qu'il voudrait bien me faire? Je ne le connais pas, il ne me connaît pas. Encore un autre qui me juge sans me connaître, encore un autre qui sait qu'il a raison parce qu'il est plus fort, et les faibles n'ont qu'a se la fermer c'est ça? Je n'ai rien pour vous, pour vous deux. Alors si vous tenez a vous entre tuez, faites donc. Battez vous encore pour voir qui est le plus fort, qui a raison. Mais laissez moi un peu, vous n'avez pas besoin de public."

Mes paroles sonnèrent plus douce que je l'aurais voulu. Tiens, serais-je finalement incapable de dire quelque chose ayant un quelconque poids? On me prendra toujours a la légère, à la toute fin. Et par ces mots je suis sûrement passée de "petite fille " à "petite folle". Félicitation Rein. D'un geste lasse, je replace une longue mèche bleuté derrière mes oreilles, tentant de paraître la plus solide possible. Impossible, tenant compte de mon visage pale, mes yeux rougies, mon corps trop fragile. Mais bon, au dernière nouvelle, la fantasme est toujours gratuit. Ah, ce que ça doit être agréable de pouvoir se tenir face a un adversaire, fière et assurée de sa force! Que ça doit être agréable de savoir que l'on peut changer les choses a l'aide de sa puissance, que l'on peut être écouté, que l'on peut défendre les choses qui nous sont chères, que l'on peutse défendre soit même.

Ah, que ça doit être agréable de ne pas a avoir les membres tremblant a la moindre bousculade, que ça doit être agréable de pouvoir mettre sa force en jeu pour défendre les choses que l'on affectionne. Mais ce n'était pour moi qu'une utopie inatteignable, intouchable, comme les nuages dans le ciel que nul ne pourra jamais touché. C'est comment? Doux? Cotonneux? Ou non? Nul ne saura, comme je ne saurait jamais ce que ça fait, de pouvoir se tenir droite, forte, fière, solide, inébranlable, comme cette louve majestueuse qui défendait la faible petite fille que je suis.
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MessageSujet: Re: La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine   La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine Icon_minitimeJeu 7 Nov 2013 - 21:41

Et qu'est ce qu'il voudrait bien me faire? Je ne le connais pas, il ne me connaît pas. Encore un autre qui me juge sans me connaître, encore un autre qui sait qu'il a raison parce qu'il est plus fort, et les faibles n'ont qu'a se la fermer c'est ça? Je n'ai rien pour vous, pour vous deux. Alors si vous tenez a vous entre tuez, faites donc. Battez vous encore pour voir qui est le plus fort, qui a raison. Mais laissez moi un peu, vous n'avez pas besoin de public. Elle était intelligente cette petite, et doté d'un assez bon sens de la logique et de la psychologie. Ça me faisait presque de la peine de la tuer. Je haussais mentalement les épaules et finit par soupirer. Tout ça commençait à se compliquer un peu trop à mon goût. J'aurais pouvoir juste m'approcher de Rein, la tuer sans trop faire de bavure et repartir avec ce collier plus que débile. Je croisais les bras, me demandant alors ce qui allait se passer. En attendant, je détaillais un peu plus L'ilne. Celle-ci semblait plus forte, plus sur d'elle, même si en ce moment ce n'était pas forcément le cas. Elle paraissait troublé, quelque chose que je pourrais peut-être exploiter plus tard.
Saviez-vous que chaque être peut avoir un élan de romantisme ? Vous savez ce sentiment qui vous rend doux, compréhensif parfois même gentil. Je pense franchement que c'est une des pires choses qui peut arriver, surtout pour un vampyr. Tu ferais mieux de partir L'ilne tout ça ne te concerne pas. Je tiens pas à me battre, et sache que je me ferais pas avoir deux fois. Je te laisse partir si tu le souhaite. Tentative un peu désespéré je l'avoue. Mais j'avais pas vraiment de me battre une nouvelle fois, surtout pour un truc aussi stupide qu'un collier. Pourtant elle ne bougea pas d'un poil. J'aurais pu lui briser la nuque tout simplement, cette idée m'a traversé l'esprit. Ça aurait d'ailleurs simplifier les choses, mais je fis quelque chose de complètement différent -et de complètement stupide au passage-. Je penchais pour l'embrasser et posais mes lèvres sur le siennes. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'était une des seules manières de savoir si oui et non elle me faisait de l'effet. Un baiser brûlant et très agréable je dois bien l'avouer, jamais je n'aurais pensé que je me sentirais comme ça après, aussi bien. Presque apaisé. Je ne sais pas si elle allait dire ou faire quelque chose, mais en tout cas elle n'en eu pas le temps ... ma lame en argent s'enfonça profondément au creux de son ventre. J'avais au moins réussi à la surprendre. Je me penchais pour murmurer à son oreille. Je suis désolé. Le pire c'est que j'étais sincère. Je lui avais laissé une chance, elle avait eu tort de ne pas la saisir. Je la poussais un peu du bout de doigt, pour qu'elle tombe au sol, et comme un lâche je n'arrivais pas à la regarder dans les yeux. Je me tournais vers Rein, qui se trouvait à quelques mètres de moi. Je l'attrapais par la bras et la relevais d'une mais douce, mais ferme. Pourquoi prendre autant de précaution ? Elle était censé mourir avant la fin de la journée. Peut-être me faisait-elle penser a une poupée, une poupée de porcelaine, qui pouvait se briser au moindre coup de vent. Je passais un doigt sur sa joue si douce et le fit glisser lentement jusqu’à son menton. Qu'est ce que je vais pouvoir faire de toi ? Avant de répondre à cette question j'arrachais son collier d'un coup sec pour le glisser dans ma poche. Mon attention se reporta sur Rein, elle paraissait si fragile, j'avais pourtant l'impression qu'elle n'avait pas peur, ou alors c'est juste qu'elle ne réalisait pas vraiment ce qui se passait.

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Solveig


Solveig

Age du personnage : 16 ans

Familier : Krokmou, un chat noir qui ressemble à Krokmou (parfois je lui rajoute des ailes en tissu et c'est très drôle)
Couleur de magie : Verte
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Étudiante en année sabbatique, future journaliste
Résidence : Autrefois la maison de mes parents en Norvège, maintenant je vais d'auberges en auberges pour découvrir Autremonde !
Dans le sac : plein de livres !

Affinités : Loup sois mon pote stp
sinon j'ai peur d'Isabella Duncan

MessageSujet: Re: La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine   La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine Icon_minitimeMer 20 Nov 2013 - 19:17

 
 
Je me retiens de lever les yeux au ciel. Finalement, j'ai eu tort. La petite princesse est restée dans son joli conte de fées. Mais bordel, ouvre les yeux ! Qu'est-ce qu'il voudrait bien te faire ? Oh, je ne sais pas, te tuer, par exemple... Il serait temps que tu m'écoutes. Et si je te laissais tranquille, comme tu en as tant envie ? Ce serait drôle, n'est-ce pas ? Je pourrais partir quelques temps, me promener dans la forêt, et puis revenir contempler ton cadavre encore chaud en riant... Non, je ne peux pas lui balancer ça. Elle a déjà assez peur de moi. Encore moins le faire. Je ne peux pas l'abandonner, quoi qu'elle dise ; je ne suis pas aussi cruelle, non... Non ? Même si une petite voix en moi trouverait ça amusant, je ne suis pas un monstre. Elle pourrait être la dernière des harpies que je serais encore là. Aussi faible et sotte qu'elle soit, elle mérite de vivre.
 
 Comme pour détromper la naïveté de la jeune fille, Seow en profite pour me demander de partir. Cette fois, je ne prends pas la peine de me retenir pour lever les yeux au ciel. Moi non plus, je n'ai pas envie de me battre, chéri. Mais tu vois, ce n'est pas moi qui m'apprête à attaquer une pauvre fille qui n'a rien demandé. Maintenant, je sais ce qu'il fait ici. Il veut la fille. J'ignore pourquoi mais je n'ai pas l'intention d'attendre de découvrir ce qu'il a intention de faire d'elle. Finalement, il n'est pas si malin que ça s'il pensait que je capitulerais s'il me le demandait poliment. Mais j'imagine qu'il ne l'a fait que pour la forme.
 
 Le moment décisif se rapproche. Celui où l'on en a assez des bavardages, où le suspens s'intensifie et où l'action toque à la porte. Il est trop proche de moi, c'est dangereux. Il a peut-être l'intention de m'assener un coup mortel directement. Mais je pourrais parer ça facilement. Pas malin, comme je le disais. En fait, je pourrais même tourner ça à mon avantage. Si j'attaque vite, et que je le surprends en me transformant rapidement, je peux peut-être...
 
 Il se penche vers moi et je n'ai pas le temps d'esquisser un mouvement de recul que ses lèvres rencontrent les miennes.
 
 Un frisson glisse sur mon dos. Mon cœur s'affole, mon cerveau stoppe net. Adieu stratégies d'attaque, adieu haine, adieu méfiance. Elles s'endorment au fond de moi. Elles tentent faiblement une résistance : « Et si c'était un piège ? » Mais je les repousse. Je m'enfuis dans la passion brûlante du baiser. Si je ne suis pas un monstre, lui non plus. Et puis le contact électrique de ses lèvres... Il n'a jamais cherché à me tuer, qu'ai-je à craindre de lui ? Son souffle qui chatouille ma joue, tout près de mon oreille... Il ne veut rien non plus à cette fille, il ne la connait même pas. Et le battement de son cœur, juste là... Il a lui-même avoué  ses sentiments, l'autre fois...
 
 Il se détache de moi et je ne peux m'empêcher de le regretter. Pourquoi le regretterais-je ? Je voudrais parler, mais le trouble empêche les sons de sortir de ma bouche. Puis sa lame s'enfonce dans ma chair.
 
 Je me retiens de hurler. La douleur est atroce, elle me consume de l'intérieur. Un gémissement m'échappe contre mon gré. Je me rends compte que je suis incapable de hurler. Je m'accroche à lui, je voudrais me jeter sur lui, approcher mes doigts de son cou pour l'étouffer, mais mes mains sont trop faibles. Il se penche à mon oreille, et je peux sentir son souffle sur ma joue, comme lorsqu'il m'embrassait. Je fulmine en moi, mais je suis incapable du moindre geste ni même de la moindre parole.
 
 « Je suis désolé. »
 
 Je voudrais le tuer. Là, maintenant. C'est le moment parfait. Mes yeux l'incendient, mais il évite mon regard. Lâche. Putain, qu'est-ce que j'ai été conne ! Il me pousse du bout des doigts, comme s'il répugnait à me toucher, comme s'il n'assumait pas ce qu'il vient de faire. Je tombe en arrière. Mon dos ne ressent même pas le choc de la chute. La douleur est trop forte. Je parviens à redresser la tête de quelques millimètres pour apercevoir le poignard en argent planté dans mon ventre. Même cet effort m'arrache un soupir. Je n'en avais pourtant pas besoin : seul l'argent peut m'infliger une douleur pareille. Même si je parviens à retirer la lame de ma chair, la plaie ne se refermera pas comme elle l'aurait fait si elle avait été causée par une autre lame. Elle continuera à me détruire, même si l'argent ne me brûlera plus. En plus, ce salopard n'a même pas poignardé mon cœur. Je vais mettre une éternité à mourir.
 
 J'ai été conne, tellement conne... J'aurais dû voir le coup venir... C'était tellement évident... Pourquoi a-t-il fallu que je tombe dans le panneau ? Tu croyais vraiment à cette histoire de sentiments à la con, L'ilne ? Depuis quand tu marches dans ces histoires ? Il n'y a pas de sentiments, pauvre folle. Juste un con qui se fout de ta gueule. Et toi qui cours. 
 
 Et maintenant, tu gis à terre, la respiration saccadée, ton sang se répandant sur la terre humide. Ton meurtrier est à deux pas, mais il ne se préoccupe même plus de toi. Toi, qui ne peux rien faire. Bon sang, quelle fin pathétique.
 
 Je ne sais pas qui surmonte l'autre. Douleur ou haine ?
 
 Mes mains remontent jusqu'à mon ventre. Mes gestes sont tellement faibles... Elles atteignent la poignée. La saisissent aussi fermement qu'elles le peuvent. Je serre les dents tandis que je retire doucement le poignard de ma blessure. La douleur ne se calme pas autant que je le voudrais. Je souffre toujours le martyr, mais je ne ressens plus les brûlures fulgurantes de l'argent. Qu'est-ce que ça change ? Je vais mourir de toute manière. À moins que Seow n'ait l'intention de me soigner après s'être débarrassé de la fille. Ce serait bien son genre. Un geste aussi imprévisible que son baiser, mais nettement moins malin. Je ne sais pas s'il en serait capable. Je peux toujours tenter ma chance. Peut-être a-t-il réellement des sentiments pour moi. Ou peut-être se doutera-t-il que j'ai l'intention de le tuer ensuite. La différence, c'est que moi, je le regarderai dans les yeux. Et j'y prendrai plaisir.
 
 J'incline la tête à droite pour les regarder, ma joue contre la terre. Seow tient la fille par le bras. Je ne peux plus rien pour elle, désormais. Quelle conne j'ai été, encore une fois, d'avoir essayé de m'interposer. Elle ne comprenait même pas ce qui lui arrivait. Il a posé un doigt sur son menton. Regarde, regarde-moi, pauvre folle. Je vais mourir pour toi. Et ça ne servira à rien, puisque tu vas mourir aussi. Tu comprends, maintenant ?
 
 « Qu'est ce que je vais pouvoir faire de toi ? »
 
 Est-ce que tu hésiterais, chéri ? Est-ce du remords que je perçois dans ta voix ? Tu arraches brutalement son collier pour le ranger dans ta poche. Mais qu'attends-tu, qu'attends-tu donc ? Ne la regarde pas avec cet air, je pourrais le confondre avec des regrets.
 
 -T-tu... articulé-je en essayant de reprendre mon souffle. Tu ne sais même pas pourquoi. Tu es en train de tuer la fille que tu aimes, et tu ne sais même pas pourquoi.
 
 Mon regard dérive vers la poche où il a enfoui le collier. Une mission pour le Maître Masqué, j'imagine. Dont il ne sait rien. Elle pourrait servir à faire exploser l'Univers, il n'en saurait rien et il continuerait à obéir aveuglément. Je lève les yeux vers lui. Regarde-moi, bon sang. Est-ce que ma tentative désespérée suffira à le faire renoncer ? Que se passerait-il si elle marchait ? La vie de cette fille serait sauvée. La mienne aussi, par la même occasion. Et peut-être, peut-être qu'il se repentirait.
 
 Je ne sais pas ce que ça signifierait. Je divague. Je n'ai aucune chance qu'il m'écoute. Mon regard se tourne vers la fille qu'il tient à sa merci. Toi. Aide-moi. Sors-nous de là. Je ne sais pas, n'importe quoi, de la magie, peut-être ? Un élan de courage et de génie insoupçonnés ?
 
 Mes yeux affolés passent de l'un à l'autre. Seow, la fille, Seow, la fille, le sang qui se déverse par terre, la blessure que je ne veux pas regarder, Seow, la fille, Seow, la fille...
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Ebony A. Smith


Ebony A. Smith

Age du personnage : 25 ans

Familier : //
Couleur de magie : //
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Sous les ordres de Magister tant qu'il paît bien.
Résidence : Nowhere
Dans le sac : Un revolver, un silencieux, un sniper, un couteau militaire, de la corde, de l'essence, des allumettes, un briquet, de l'argent, des journaux, une boule de cristal, des élastiques, un cutter, des teintures, du rouge à lèvre, du parfum, des escarpins, un appareil photo, un carnet, des munitions.

Affinités : sign (c) wild hunger

MessageSujet: Re: La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine   La Louve, le Chasseur et la Poupée de porcelaine Icon_minitimeDim 9 Mar 2014 - 0:54

LA LOUVE, LE CHASSEUR
& LA POUPÉE
SEOW, L'ILNE & REIN

Je suis comme spectatrice a la scène ou je joue pourtant. Tout est allé trop vite. Sans que je ne puisse réaliser se qu'il se passait, premier acte d'une tragédie ou sang larmes regrets se mêlent. Je regarde la mer pourpre grandir au sol, tel un miroir, reflétant le visage désespéré de la louve. Les braves ne meurent jamais, non? Alban m'avait toujours dit ça. Dans les livres aussi, les braves, ils ne meurent jamais, non? Je le sais très bien. C'est faux, les braves partent en premiers, puis viennent les chasseurs et enfin les lâches. C'est un monde de lâche, dans lequel on vit. Pour y survivre, il faut mentir, fuir, se cacher, puis recommencer. La vie est combat permanent. Non, c'est un monde de barbare où l'on vie. Où les braves protègent les lâches des chasseurs. Et la louve mourra en protégeant l'innocente, l'idiote, la pure. Moi. Inutile. Faible.

Allez. Pour une fois. Échanger les rôles. Faire quelque chose de fou. Et qu'ils aillent se faire enculer, les gens d'en haut, qui définissent les règles.

Mes yeux suivaient son doigt, je respirais difficilement. S'il l'avait voulut, il aurait pu me briser la nuque sans que je ne m'en rende seulement compte. Je tremblais de tout mes membres. Mon heure avait bel et bien sonner cette fois. Est ce que j'avais dit au revoir a Alban en partant ce matin? Au moins, j'aurais enfin compris quelque chose, dans ce monde de brute, il faut être fort, ou mourir.

Ma respiration se fait encore plus difficile, je me surprend a invoquer sa pitié de mes yeux bleus cristallins, suppliant du regard de la manière la plus pitoyable qui soit ce monstre qui se penchait sur moi comme un fauve au dessus de sa proie. Il me tuerait. Je le savais bien. Les gens d'ici règlent tout par les crocs les griffes ou quoique ce soit d'autre. Mais je ne veux pas, je ne sais pas ce qu'il y a de l'autre coté, et s'il c'était noir, si je ne voyais plus rien, si je perdais la raison? Et si je revoyais Matt, me reprocherait il son sacrifice inutile? Serais-je capable de garder la tête haute en face de lui tout en sachant que j'aurais gâcher la vie qu'il m'avait offerte en sacrifiant la sienne?

Non, il fallait que je lutte, au moins, que je fasse quelque chose, n'importe quoi, que j'essaye au moins! Même si c'est vain, si c'est idiot, comment savoir si on n'essaie pas?

Dans un élan de panique, je m’échappe donc de son emprise pour me précipiter au coté de la louve, profitant des quelques secondes que la surprise du chasseur devait m'offrir pour arracher sas hésitation la lame de son flanc. Mes mains étaient colorées de pourpre, et bizarrement, je ne ressentais pas ce malaise que j'éprouvais habituellement. Il était encore chose de la plaie de la lycanne, mais je me reteins d'y penser d'avange. Au lieu de cela, je me remit sur mes pieds et brandit le petit couteau en face de moi, pointé vers le vampyr, comme un bouclier, comme un miracle qui me protégerait des coups. Mes mains tremblaient encore plus. La lame tremblait aussi, vous imaginez le tableau?

Naive encore, jusqu’à la fin. Tu apprendras Rein, que brandir une arme, ne rend pas forcement fort. On naît faible. On meurt faible.

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