AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Chroniques d'AutreMonde :: Planètes/Lunes :: TerrePartagez
 

 Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Andô


Andô

Age du personnage : 22 ans

Familier : Grimm, loup blanc
Couleur de magie : Noire - trace possible de magie démoniaque -
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Elevé


Métier : Sangrave, spécialisation dans les attentats
Résidence : Forteresse grise, chambre 207-A
Dans le sac : Accès interdit

Affinités : Olwen Kaelon : sa coéquipière, et bien plus encore.
Silarion : Ennemi.
Alvina : "en construction"
Neleam : "en construction"


MessageSujet: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeDim 6 Jan 2013 - 21:47

Résumé de l'épisode 1 (Forteresse) :
Il était une fois, deux Sangraves qui vivaient dans une jolie Forteresse de couleur souris. Ils ne se connaissaient pas et chacun menait ses missions en solitaire, pour des raisons bien différentes.
Mais un jour, leur supérieur -une vieille pomme fripée, les envoya en mission ensemble, jugeant qu'ils lui faisaient trop d'ombre en tant que bons éléments. Evidemment cette mission représentait de gros risque : Andô et Olwen devaient aller sur Terre pour trouver une arme explosive et non magique - ce qui intéresse fortement les Sangraves sur Autremonde, gardée en grande quantité par un savant.
La seule aide donnée fut une mystérieuse adresse...
A Paris.






Paris enneigée, le début d'un long voyage

privé Andô et Olwen




Du haut de la Tour Eiffel, Andô sentait le vent s'engouffrer dans son manteau.
Mais cette sensation d'être mal couvert fut vite oubliée.
Car face à lui, se tenait le tout Paris.

Paris.
Une immense capitale.

Elle était légèrement saupoudrée de neige, rendant les toitures blanches.
Cependant, les rues demeuraient grises et fades, à cause de la pollution.
Mais un air de fête se ressentait.
Sur Terre, on était bien en décembre.
D'ailleurs, quelques timides flocons tombaient sur les Autremondiens.

Andô ne s'attarda pas sur ce détail, et regarda des multitudes de lumières clignoter à la file indienne, sur de grands boulevards.
Il s'agissait probablement des voitures terriennes.
L'attention du jeune homme se porta ensuite sur la Seine.
Aussi grise que les rues, comme sur l'hologramme.
Tout le long, les grands bateaux chargés de métaux lourds vus précédemment, avançaient toujours.
Très vite, Andô se lassa de regarder les toitures à perte de vue.
Il se mit à observer du coin de l'œil les autres visiteurs de la tour, juste à côté d'eux.
Ils avaient tous l'air d'être éblouis par la capitale et ses bâtiments grisâtres.
Certains sortait même un appareil photo - terme qu'Andô connaissait car il en avait pris un pour éviter la boule de cristal, pour prendre son ami/parent/copain.
En ayant assez appris sur la mentalité des touristes, le jeune homme indiqua une porte à Olwen et la prit.
Dans l'escalier, il se dit pour la énième fois que cette porte de transfert en haut du bâtiment le plus visité du pays était une idée stupide.
Le vent sifflait et la neige rendait les escaliers glissants.
Andô n'avait pas le vertige, heureusement.
Sinon, à voir la hauteur qui les séparaient du sol, il aurait eu un bon malaise.
Pourtant, plus il descendait, plus il se sentait soulagé.
Il laissa son regard courir le long des poutres de la tour.
Jamais il n'avait vu une construction aussi prétentieuse et entièrement constituée de métal.

Leur mission aussi, d'ailleurs était prétentieuse.
Aucun Sangrave ou terroriste autremondien n'y avait pensé avant son supérieur.
Une arme qui ne serait pas magique.
Une arme non-repérable.
Une arme vraiment protégée.
C'était donc horriblement rusé et dangereux.
Le Sangrave en était réellement conscient.
Leur mission incluait peut être un non retour.
Il regarda Olwen, pensif.
Elle le savait sûrement, elle aussi.

En bas, la foule rendait l'air quasiment irrespirable.
De taille respectable, il se fraya un passage et vérifia si sa coéquipière le suivait.
Tous se bousculaient, beuglaient, pinçaient les lèvres ou pestaient en silence.
Avec tout ce monde, difficile de ne pas perdre quelqu'un ou...
La main d'Andô attrapa un poignet malchanceux et le retourna.
L'avant bras dans le dos, l'individu resta muet.
Calmement, le Sangrave prit le porte-monnaie dans la main fermée.
Sans rien dire, il relâcha le type et continua sa traversée.
Il n'avait jamais été un voleur lui-même - enfin pour cette mission uniquement, mais dans son secteur, c'était un moyen très prisé pour survivre.
Ici, dans cette capitale, la pauvreté et l'indifférence régnaient à parts égales.

- Tu as failli te faire avoir pas un débutant... déclara sa coéquipière. Tu as réagit rapidement par contre, c'est bien, il faudrait éviter de se faire prendre les cartes, non? Bon, on aura besoin d'argent, je vais allez en chercher, tu pourras même admirez une vrai voleuse en action.

Andô la regarda s'éloigner et esquissa un sourire amusé.
Les filles...
Il la suivit de loin, admirant la facilité avec laquelle Olwen s'en tirait.
Une facilité qui pourrait peu être s'avérer dangereuse plus tard.

- Voilà. On aura plus qu'a dupliquer tout cela.

Il acquiesça pensivement et continua de marcher vers un endroit moins fréquenté.
En passant, il remarqua que comme prévu, son jean était totalement conforme.
Tous les individus, qu'ils soient des femmes ou des hommes, avaient un jean.
Les hommes revêtaient de longs manteaux noirs , des vestes, ou des manteaux en cuir comme le sien.
Pour les chaussures, on passait des basquets aux chaussures vernies.
Il trouva alors son déguisement très convenable.
Soit un manteau en cuir, un jean et des basquets noires légères - marque choisie selon les critères terriens modernes.
Pas mal pour un Sangrave.
Il s'arrêta plus loin, une fois qu'ils furent sortis de la foule.
Puis, il sortit leur carte et constata :

- Nous allons aux Champs Elysées, il me semble.

©L'Aurore/Andô
Source de l'image : ici



Revenir en haut Aller en bas
Olwen Kaelon


Olwen Kaelon

Age du personnage : Majeure dans la plupart des pays de cette petite planète qu'est la Terre.

Familier : Un Chatrix machiavélique qui complote contre moi quand je vais trop bien.
Couleur de magie : Rouge feu, histoire d'être discrète...
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Officiellement, voleuse pour le Lancovit, officieusement, personne n'a jamais vu la tête de mon boss.
Résidence : Forteresse grise, What else?
Affinités : Andô > Coéquipier. Accessoirement le mec avec de superbes abdos qui me fournit en champagne. Et qui prémache la viande de son familier. Et qui se fait empoisonné par la première blondasse du village.

MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeLun 7 Jan 2013 - 22:11

 
Paris enneigée, le début d'un long voyage.


 


L
a neige tombait lentement sur les visiteurs de cette tour métallique. Si la vue de l'endroit était magnifique, ce n'était tout même pas un endroit très sur pour une porte de transfert. Bon, d'accord, c'était une porte de transfert clandestine mais tout de même!
Cependant Olwen ne se plaignait pas ; la vue de qu'offrait cette passerelle était presque magique, et niveau magie, elle s'y connaissait un peu tout même.
Hypnotisée par la magie des flocons volants dans le vent, elle s'amusa a les regarder tomber sur le nez des visiteurs, qui préféraient appuyer sur des appareils étranges nommés "appareils photos" que de profiter de ce spectacle.

Olwen et Andô finirent tout de même par quitté ce géant d'acier en passant par les escaliers C'était l'épreuve du feu pour vérifier si elle tenait bien sur les talons malgré les marches glissantes.
La voleuse s'en sorti trèèèèès bien, et ce, sans aucune magie (oui, oui, il vaut mieux préciser dans ces cas là, c'était tellement rare que les sorceliers n'utilisent pas leur magie qu'il fallait presque marquer ce jour d'une pierre blanche). Bon, elle avait peut-être un peu dérapé au début car elle s'était faite poussée, mais sinon, aucun problème et au pire, il y avait la rampe pour qu'elle se tienne (ou bien Andô, n'était-il pas là pour qu'ils s'entraident mutuellement?)

Elle savait bien pourtant que le réel place du beau brun avec elle.
La mission maudite, celle qui avait été un sujet de polémique parmi les sangraves hauts placés, celle pour laquelle le vieux avait accepté de trouver les "volontaires", celle qu'il avait choisi pour les faire disparaître.
Enfaite elle le trouvait plutôt pathétique. le vieux hein, pas son coéquipier, lui elle ne le connaissait pas assez et ce n'était pas ses maigres recherches sur lui qui allait l'aider (bon, elle ne s'était pas foulée non plus, mais c'était surtout pour faire style) d'après ce qu'elle aurait comprit, il était doué, surtout en magie, il n'avait pas eu de familier, rien n'expliquait son adhésion chez les hommes habillés de gris, rien sur son histoire, rien sur ses motivations, juste des très bonnes appréciations malgré une insociabilité bien marqué. C'était drôle, on disait aussi d'Olwen qu'elle n'était pas très sociable. Leur supérieur au crâne dégarnis avait bien calculé son coup : il y avait peu de chances qu'ils essayent de se connaître de donc de s’entraider réellement.
Slurk! Il savait vraiment bien ce qu'il faisait!

Une fois au pied du monument, la foule commença à les entrainer loin l'un de l'autre, bon, ce n'était pas qu'elle appréciait sa compagnie ni quoique ce soit, mais il fallait qu'ils restent proches, au pire, la sangrave pensa en riant intérieurement qu'elle pourrait demander à Styx de suivre sa trace, après tout, à l'occasion de cette mission, elle l'avait transformé en un magnifique labrador noir.
Styx détestait cette apparence canine mais se promener avec un chat en laisse n'était pas vraiment habituel ici, d'après ce qu'on lui avait dit et il était inutile de se faire remarqué donc Styx devrait oublier pour un moment son apparence dangereuse. Pour le bien de leur mission.

Lorsque la jeune femme retrouva son "ami" bâti comme un dieu, il était en train de se faire voler le portefeuille par quelqu'un; enfin, avant qu'il ne lui retourne le bras pour le reprendre. Elle imaginait bien son beau regarde d'acier froid dévisageant l'homme qui s'était fait prendre la main dans le sac. Ça lui donnait envie de voler elle aussi et puis, ils avaient besoin d'argent...

"Tu as failli te faire avoir pas un débutant... Tu as réagit rapidement par contre, c'est bien, il faudrait éviter de se faire prendre les cartes, non? elle rit légèrement Bon, on aura besoin d'argent, je vais allez en chercher, tu pourras même admirez une vrai voleuse en action."

Après lui avoir décoché une magnifique sourire (il l'avait mis de bonne humeur donc elle montrait sa bonne humeur à tout le monde en souriant et puis Neo lui avait toujours dis qu'elle était plus belle avec un sourire accroché aux lèvres), elle lui fit un signe de la tête de la suivre et de regarder tout en lui mettant dans les mains la laisse de Styx.
Olwen choisit sa cible en fonction de ses vêtements, tous de marques, d'après les différents magazines qu'elle avait feuilletée. Une fille de bonne famille qui devait être pleine aux as : la victime idéal.
La voleuse marchait non loin d'elle sans trop la regarder, elle semblait totalement absorbée par la vitrine face à elle. Quand la cible arriva, sans même la bousculer ni quoique ce soit, elle passa sa main dans son sac, attrapa le gros portefeuille en cuir, le mit dans son propre sac puis revint vers le beau brun.

"Voilà. On aura plus qu'a dupliquer tout cela."

Second sourire éclatant. C'était simple, mais voler restait un art plongé dans la prudence et la technique alors revoir ses bases était toujours intéressant.

Une fois sortis hors de la foule, Andô sorti sa carte et lui annonça le trajet.

"- Nous allons aux Champs Elysées, il me semble."

La jolie sangrave hocha la tête puis jeta un bref coup d'oeil sur la carte avant d’avancer dans la ruelle qui donnait sur un autre boulevard. Elle aurait bien repris Styx, mais il semblait beaucoup apprécier son promeneur et ne voulait pas changer. Elle leva les yeux aux ciels. Tout ça rien que parce que je t'ai transformé en chien. Tu es puérile mon pauvre.

"Inutile de me rendre la laisse de Styx il ne veut pas te quitter. Il m'en veut de l'avoir transformer en canidé."
Elle soupira tout en regardant son familier. Quel tête de mule!

Une fois dans le boulevard, Olwen commença a détailler tous les passants pour vérifié si ils étaient bien dans la mode du moment. À croire que oui si on se fiait aux regards qu'ils leurs lançaient : les femmes détaillaient et déshabillaient presque Andô du regard, il avait un petit côté bad boy dans sa veste en cuir et le jean bien taillé accompagné de basquets était un grand classique mais le mettait en valeur. De son côté les hommes faisaient de même, avec sa parka kaki à fourrure beige qu'elle n'avait pas fermée, son pull noir légèrement loose qui créait un léger décolleté, son jean bleu moulant et ses bottines noires à talon qui élançaient sa silhouette, son sac ni trop grand, ni trop petit en cuir qui était agrandi intérieurement par magie et bien sur une écharpe blanche rappelant l'écriture (écrite dans une langue terrienne) de son pull.
Oui, à eux deux ils attiraient bien l'attention.

Plus ils avançaient plus le décor était magnifique mais Olwen su qu'elle était arrivée uniquement lorsqu'elle aperçut la grand roue au bout de l'allée.

Ils y étaient. Les Champs Élysée étaient face à eux.
Crédit: Cali' in epicode

Revenir en haut Aller en bas
http://tara-duncan.actifforum.com/t3389-olwen-kaelon#59787
Andô


Andô

Age du personnage : 22 ans

Familier : Grimm, loup blanc
Couleur de magie : Noire - trace possible de magie démoniaque -
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Elevé


Métier : Sangrave, spécialisation dans les attentats
Résidence : Forteresse grise, chambre 207-A
Dans le sac : Accès interdit

Affinités : Olwen Kaelon : sa coéquipière, et bien plus encore.
Silarion : Ennemi.
Alvina : "en construction"
Neleam : "en construction"


MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeSam 19 Jan 2013 - 18:33





Paris enneigée, le début d'un long voyage

privé Andô et Olwen




Quelque chose ne cessait de frôler Andô au niveau du tibia.
Enfin, il n'était pas inquiet, vu que ce n'était autre que Styx.
Styx qui s'était fait transformé en labrador.
Styx qui apparemment ne voulait pas le lâcher d'une semelle, soit parce qu'il est vexé -oui, Andô pouvait bien comprendre qu'un félin soit vexé d'avoir été transformé en canidé, soit parce que sa maîtresse le lui avait demandé, soit parce qu'il l'aimait bien.
Ne sachant que penser, le jeune homme allait demander à Olwen de le reprendre quand celle-ci lui dit :

- Inutile de me rendre la laisse de Styx il ne veut pas te quitter. Il m'en veut de l'avoir transformer en canidé.

Ah.
Il décida alors d'ignorer l'énorme chien et de se concentrer sur leur objectif.
C'était difficile, avec toutes ses dames qui le regardaient étrangement, ce qui lui fit un drôle d'effet.
Entre le malaise et la curiosité.
En observant Olwen de biais, il vit qu'elle aussi était observée de toutes parts.
Slurk!
Leur déguisement était si maladroit?
La Sangrave était pourtant bien dans le thème terrien.
Veste kaki, large pull noir...
Il ne finit pas l'inventaire.
Quelque chose d'autre le déconcerta.
Elle est... elle est magnifique.
Aucun autre mot ne lui vint à l'esprit.
En colère contre lui même de s'être fait avoir, il serra les mâchoires jusqu'au prochain boulevard.
Le sublime d'Olwen avait encore une fois réussi à le surprendre.

Les Champs Elysées.
Ils y étaient.
La grande roue, les arbres scintillants, des voitures... tout y était.
Même le marché de Noël.
Andô ne connaissait pas cette coutume jusqu'à hier soir.
Un gros bonhomme apportait des cadeaux aux enfants terriens et les mettait sous un arbre appelé sapin de Noël.
Comme un conte de fées.
Même à 19 ans, cet Autremondien n'avait jamais eu de véritables cadeaux.
Il n'y avait que Elyone qui lui avait offert des bouquets de fleurs pour ses anniversaires.
Elyone...
Tu me manques.
Ici, tous les enfants ont des cadeaux pour Noël.
Si j'avais su, je t'en aurais offert d'avantage pour tes trop rares anniversaires.
Pardon.

Le coeur gros, il resta à proximité d'Olwen sans rien laisser paraître.
Pour oublié sa tristesse soudaine, il observa les étalages.
Des odeurs sucrées lui parvinrent aux abords de certains stands.
D'autres l'intriguèrent, comme celui où des figurines bizarres trônaient sur une table.
Petit à petit, la foule s'intensifia.
Les nuages gris recouvraient Paris, de manière étouffante et sinistre.
Une basse en provenance d'attraction retentissait jusqu'au ciel, semblables aux battements d'un énorme coeur.
Andô ne se sentait pas du tout à son aise, et cette étrange musique l'angoissait.
Comme si quelque chose se préparait.

Il dut faire attention à ne pas bousculer les tous petits, les mamies et de se faire écraser le pied par des poussettes.
Il veilla à être bien en vue de sa coéquipière quand il changea de direction pour aller vers un stand où la foule était moins dense.
Un stand de chocolat.

Andô n'en avait jamais mangé.
Pourtant, cette odeur à la fois douce, sucrée et amer lui donnait parfaitement envie.
Il jeta un coup d'oeil à Olwen.
Tant pis.
Il sortit de sa poche l'échantillon de monnaie terrienne que son supérieur lui avait remis.

- Un paquet comme ça.

Une fois le paquet de bonhommes en chocolat acheté, Andô décida de ne plus s'attarder.
La neige tombait de plus en plus fort, et il commençait à avoir froid avec tous ces glaçons dans les cheveux.
Heureusement, le scientifique ne devait plus être loin...

Mais Andô passa au rouge sur le passage piéton.

Dans un crissement de pneu, une voiture lui fonça dessus.
Il esquiva de justesse en reculant d'un bond.
C'était les yeux meurtris par toutes les lumières blanches et le coeur battant, qu'il se faisait harceler par le conducteur.
Il clignait des yeux, regardant autour de lui.
Le pire scénario se produisait.

Olwen avait disparu.


©L'Aurore/Andô
Source de l'image : ici



Revenir en haut Aller en bas
Olwen Kaelon


Olwen Kaelon

Age du personnage : Majeure dans la plupart des pays de cette petite planète qu'est la Terre.

Familier : Un Chatrix machiavélique qui complote contre moi quand je vais trop bien.
Couleur de magie : Rouge feu, histoire d'être discrète...
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Officiellement, voleuse pour le Lancovit, officieusement, personne n'a jamais vu la tête de mon boss.
Résidence : Forteresse grise, What else?
Affinités : Andô > Coéquipier. Accessoirement le mec avec de superbes abdos qui me fournit en champagne. Et qui prémache la viande de son familier. Et qui se fait empoisonné par la première blondasse du village.

MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeDim 20 Jan 2013 - 20:22

 
Paris enneigée, le début d'un long voyage


 


L
e marché de noël face à eux, Olwen était émerveillée. Toutes ces lumières, toutes ces couleurs, ces odeurs, ces bruits, ces rires, ces sourires, la neige qui tombait du ciel et la chaleur qui émanait des mini-maison de bois misent là pour l'occasion. Elle aurait voulu qu'il soit là. Elle aurait voulu qu'il fasse comme lorsqu'il était encore "vivant", qu'il la prenne par la main, qu'il l'oblige à tout regarder, tout sentir. Il l'aurait trainé parmi ces gens en lui prenant la mains comme l'aurait fait un grand frère, il aurait rit de son air émerveillée et lui aurait volé quelques bonbons.
Maintenant et comme à chaque nouvelle expérience, Neo lui manquait toujours autant.
Mais comment vivre sans meilleur ami?
Certes, elle avait Styx, Styx le beau chatrix, Styx la bête féroce qui avait besoin de câlins et de caresses mais bien qu'elle l'adore plus que tout par leur ressemblances : féroce à l'extérieur, chaleureux à l'intérieur; Styx ne serait jamais Neo et c'était bien la seule chose qui lui manquait.

Alors qu'elle suivait le plus possible son coéquipier, la sangrave fut déconcentrée par une personne qui voulait lui prendre aussi son porte-feuille. Mais c'était une habitude par ici ou quoi? Après lui avoir retourné le bras -il n'avait pas réussi à attrapé quoique ce soit, la voleuse professionnelle était bien trop rapide- elle lui lança un regard glacial puis voulu repartir à la suite de son magnfique coéquipier sauf que là, il avait beau être d'une beauté impressionnante (et une répétition évitée, une!) elle l'avait perdu dans la foule et son familier aussi.
Comme l'aurait dit l'un de ses terrien : Et Merde!

Bon il fallait être calme, ne pas paniquer, et surtout, surtout, les retrouvés!
Olwen aurait pu appeler mentalement Styx, mais il avait décidé de lui bloquer son esprit, encore un des signes montrant sa colère envers elle. Ce n'était qu'un tout petit sort de rien du tout, et là elle avait besoin de lui et il n'était pas là. Mais slur alors!

Après quelques minutes de zigzag entre les différents stand, quelqu'un lui tapota l'épaule. La jeune voleuse sursauta en se retournant et vit le visage de son coéquipier lui sourire. Andô qui lui souriait, ou qui souriait tout court, c'était un peu comme si Magister se promenait dans la forteresse grise en maillot de bain rose à étoiles vertes. Vous voyez le problème?
Et puis Styx ne le suivait pas. Deuxième point non-coordonnant...

Dans quel univers parallèle était-elle tombée?

" Alors, Oli, je t'avais perdue, tu étais où?"

Oli? Mais depuis quand il l'appelait comme ça? Elle n'en avait aucun souvenir et une très bonne mémoire donc il y avait sérieusement un problème. Soit il avait débloqué, soit ce n'était pas lui...

Mais bien sur! Ce n'était pas lui! Sauf que ça ne disait pas qui c'était non plus... Une blague du dégarni? Quelqu'un qui les avait suivi? C'était mauvais tout ça, très mauvais...

"Ah désolé Andy, je te cherchais justement. On a du être séparés.

Olwen lui fit un sourire dégoulinant de gentillesse et hypocrisie et puis il n’avait rien dit au surnom qu'elle lui avait attribuée. Elle en était sûre, ce n'était pas son coéquipier.
Maintenant il fallait tuer le faux-Andô avant que ce soit lui qui ne la tue. Enfin si il avait pour ordre/envie de la tuer, mais avec les inconnu qui se font passer pour votre coéquipier avec un sourire mielleux on est jamais sur de rien...

Elle lui expliqua qu'elle avait une envie pressante pour qu'ils s'éloignes du marché où le faux-Andô pourrait voir le vrai et donc comprendre que sa couverture était foutue et aussi pour pouvoir essayer d’appeler Styx qui avait certainement du se rendre compte de son absence à présent.

Le faux lui tendit une main qu'elle prit sans attendre et fit apparaître un faux Styx à ses côtés pour ne pas attirer l'attention de l'inconnu sur son manque de familier.
Malgré que ce soit un faux, cet Andô avait gardé sa beauté éclatante ainsi que le son de sa voix et son odeur, c'était assez dur pour la jeune voleuse de se dire que cet homme n'était pas son coéquipier mais elle se réjouie aussi de voir qu'elle avait démasqué l'usurpation rapidement.
Et puis elle profitait de la chaleur de la main de son faux coéquipier, avant qu'elle ne mette fin à ses jours (et qu'elle sache qui il est vraiment, accessoirement).

Arrivé dans le café, elle demanda (grâce au traductus qu'elle avait lancé sur le café) des boisson puis posa son manteau sur une chaise avant de partir pour les toilettes.
Heureusement que c'était la vrai Andô qui avait la carte et les instruction, peut-importe ce que cherche cet homme, il ne le trouverait certainement jamais.

Une fois enfermée à double tour dans ces toilettes, elle essaya de contacter Styx. Après quelques secondes seulement elle entendit le son rauque de sa voix résonner dans sa tête.

-- Alors on accepte enfin de me parler? Bon je suis pas loin des.. hum Camps Élysée, ou Champs Élysées, je sais plus. Quelqu'un à pris l'apparence d'Andô et me suis en se faisant passer pour lui, je sais pas trop pourquoi. Bon je sais que tu ne peux pas parler à Andô alors juste, laisse-moi tuer ce homme et je viens vous retrouver. Ok?

Connaissant son familier, il n'accepterait pas un meurtre sans qu'il soit là, labrador ou pas.




Crédit: Cali' in

[HRP : C'est assez bof ce que j'ai écrit mais bon, je savais plus trop ce qu'on avait dit sur ce passage donc bon...]
Revenir en haut Aller en bas
http://tara-duncan.actifforum.com/t3389-olwen-kaelon#59787
Andô


Andô

Age du personnage : 22 ans

Familier : Grimm, loup blanc
Couleur de magie : Noire - trace possible de magie démoniaque -
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Elevé


Métier : Sangrave, spécialisation dans les attentats
Résidence : Forteresse grise, chambre 207-A
Dans le sac : Accès interdit

Affinités : Olwen Kaelon : sa coéquipière, et bien plus encore.
Silarion : Ennemi.
Alvina : "en construction"
Neleam : "en construction"


MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeMer 30 Jan 2013 - 15:15







Paris enneigée, le début d'un long voyage

privé Andô et Olwen




C'est mauvais ça... très mauvais.
Andô cherchait un repère.
N'importe quoi, mais un repère.
La neige tombait à gros flocon, brouillant la vue du Sangrave.
Il monta sur le trottoir, ignorant le type furibond qui beuglait toujours dans sa voiture.
Sur le coup, il était tellement désorienté qu'il ne sentait même pas son bras être tiré vers le bas.
Lorsqu'enfin il s'en rendu compte, il se retourna.
Un gros labrador noir, les pattes clouées sur le sol, refusait de poser ne serait-ce qu'une patte dans cette direction.
Styx!
Ne me dit pas que j'ai réussi à t'oublier!

En effet, le jeune homme avait vraiment oublier qu'il avait une laisse en main, et un Styx vraiment pas content au bout.

- Désolé mon vieux. J'ai perdu...

Il s'arrêta.
Le Familier, soulagé d'avoir été compris, commença à courir, entraînant Andô à sa suite.

Tout défilait à une vitesse affolante.
Les visages, boutiques, enseignes, ballons, jeux, toits, poussettes, voitures, arbres, silhouettes...
Andô courut du mieux qu'il pouvait, esquivant tous les obstacles potentiels, ou les renversant.
Styx ne s'arrêta pas, et avala les mètres sans s'arrêter.
Un éclair noir passait dans la foule, laissant des cris sur son passage.
Le Sangrave avait un bon cardio à la base, heureusement pour lui.
Mais la vitesse à laquelle allait Styx était inhumaine, et petit à petit, il sentit sa trachée le brûler à l'intérieur.
Le Familier tourna à un stand, puis tourna encore.
La vue d'Andô se troubla.
Soudain, deux yeux verts le figèrent.

- Styx!

Le hurlement résonna dans la rue déserte...
et personne ne vit ce qui se passa.

Dans la foule, Andô courait toujours, guidé par un labrador noir.
Ils cherchaient désespérément Olwen Kaelon.
Et il leur fallait impérativement la retrouver, sinon...
Le coeur du labrador se serra, et il essaya d'entrer en contact avec sa soeur d'âme.
Et soudain une voix qu'il connaissait bien résonna dans sa tête :

- Alors on accepte enfin de me parler? Bon je suis pas loin des.. hum Camps Élysée, ou Champs Élysées, je sais plus. Quelqu'un à pris l'apparence d'Andô et me suis en se faisant passer pour lui, je sais pas trop pourquoi. Bon je sais que tu ne peux pas parler à Andô alors juste, laisse-moi tuer ce homme et je viens vous retrouver. Ok?

- Reçu cinq sur cinq, je suis avec ton coéquipier. Ecoute Olwen, il faut vraiment que tu me dises où tu t'es! Tu m'entends? L'adresse est fausse d'après Handau ou je sais plus quoi. Mais ça urge là! On risque notre peau! Y a une folle qui nous a agressé dans une rue! Handau m'a demandé de te prévenir qu'il s'agit d'une Sorcelière assez célèbre et... pas très commode. Je la connais pas, mais il dit qu'elle s'appelle d'Isabella Duncan.


©L'Aurore/Andô
Source de l'image : ici



Revenir en haut Aller en bas
Olwen Kaelon


Olwen Kaelon

Age du personnage : Majeure dans la plupart des pays de cette petite planète qu'est la Terre.

Familier : Un Chatrix machiavélique qui complote contre moi quand je vais trop bien.
Couleur de magie : Rouge feu, histoire d'être discrète...
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Officiellement, voleuse pour le Lancovit, officieusement, personne n'a jamais vu la tête de mon boss.
Résidence : Forteresse grise, What else?
Affinités : Andô > Coéquipier. Accessoirement le mec avec de superbes abdos qui me fournit en champagne. Et qui prémache la viande de son familier. Et qui se fait empoisonné par la première blondasse du village.

MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeDim 3 Fév 2013 - 17:17

 
Paris enneigée, le début d'un long voyage


 


B
on, il fallait maintenant sortir de ces toilettes, sinon sa pause pipi passerait pour une diarrhée ou il penserait qu'elle est constipée, rien de très glamour. En passant devant les miroirs, elle retoucha son maquillage façon terrienne et sorti avec une banane collée à la figure -ou un énorme sourire si vous n'avez pas comprit la métaphore pour du moins... originale-.

Oli s'assit aux côté d'Andô#2 qui avait déjà bu la moitié de sa bierre, un alcool terrien, secrètement,
elle espérait qu'il ne tienne pas à l'alcool et qu'il lui dévoile son plan. Ce serait bien plus pratique, elle n'aurait pas besoin de le trainer dans une ruelle sombre remplie de poubelles et puis pas de menaces, pas de torture, pas de combats, pas de fatigue du au combat, pas de mort, bref la belle vie mais bon, elle n'y croyait pas vraiment, la vie n'était jamais aussi simple.

De son côté, le faux-Andô la dévisageait avec un grand sourire et elle voyait souvent le regard de celui-ci glissé jusque dans son décolleté, intérieur elle soupirait, le vrai n'aurait jamais fait ça, il était vraiment mal informé bien que les informations sur la beau brun ne soient pas accessibles à tous et qu'il y avait beaucoup de choses à dire, mais il était connu pour ne pas être loquace et ne pas montrer un quelconque sentiment, alors pourquoi le faux lui faisait des grands sourire et lui parlait de la pluie et du beau temps comme si c'était normal entre eux.
Elle dirigea la discussion sur la plan, il n'arrêtait pas de dire "On fait comme on avait prévu." pour ne pas griller sa couverture et elle s'amusait à toujours faire semblant qu'elle n'avait pas compris.

Après quelques minutes, ils finirent par sortir et Olwen commença a chercher une petite rue, sombre de préférence, où il n'y aurait personne pour pouvoir tuer la personne qui l'accompagnait tout en discutant avec Styx.
Il avait parlé d'Isabella Duncan, si elle les avait attaqués, elle devait les chercher, les chassés. Ça n'augurait rien de bon. Avaient-ils étaient dénoncés? Ce ne serait pas la première fois mais avec Andô, ils n'avaient rien fait qui faisait tombé leur couverture, ou du moins, elle pensais. C'était peut-être un coup bas du vieux dégarni pour être sur que la mission ne finirait pas suite à la mort de ceux qui devaient l’exécuter...

La voleuse expliqua son plan à son ewig : elle allait trainer Andô n°2 dans une sombre ruelle, si elle en trouvait une (mais c'était quoi ces manies de terrien que d'avoir toujours un peu de lumière et de place dans leurs rues?!), questionner rapidement la personne, la tuer, se débarrasser du corps, retrouver Andô -en espérant qu'il ne se soit pas blesser à cause Isabella, un coéquipier c'est déjà assez inutile comme ça alors autant qu'il soit en pleine forme- et Styx, qu'il lui explique si il avait un plan et si oui, ils iront vérifier l'adresse et appliqueront le plan après, si non, ils iront vérifier l'adresse sur place et aviseront ensuite.
Elle allait donc tuer le faux en donnant l'adresse de la ruelle à Styx pour qu'ils soient proches et puissent se retrouver ensuite.
Styx lui affirma qu'il avait comprit et elle clôtura la conversation avec son chatrix préféré.

Bon maintenant il fallait trouver un ruelle, après s’être engouffrée dans plusieurs rues s'écartant de plus en plus de la foule et des grandes avenues, Oli trouva finalement une petite impasse, avec des poubelles, peu de lumière, peu de place et certainement des rats. Bref l'endroit idéal.

Andô#2 la regarda. Il avait perdu son sourire mielleux, sa fausse bonté et la regardait comme un lion regarderait un morceau de viande, juteux. Olwen aussi perdait ses sourires hypocrites pour un visage dénudé d'expression, à part peut-être la dureté...
Elle le regarda droit dans les yeux en activant sa magie. Face à elle l'apparence d'Andô disparaissait peu à peu pour laissé place à un homme du même age mais blond aux yeux vert, bien moins beau qu'Andô, il avait une belle tête de psychopathe à ce moment.
Psychopathe vs Sangrave?
N'ayant pas remarqué que Styx était un "faux" il essaya de le tuer mais fut suprit lorsqu'il disparu d'entre ses mains.
Sangrave 1 - Psychopathe 0

Oli fut plus efficace, en quelques minutes il était accroché au mur, un poignard sur chacune des extrémités de son corps le tenait aplati contre le mur et ses mains ainsi que ses pieds saignaient abondamment.



Crédit: Cali' in







Revenir en haut Aller en bas
http://tara-duncan.actifforum.com/t3389-olwen-kaelon#59787
Andô


Andô

Age du personnage : 22 ans

Familier : Grimm, loup blanc
Couleur de magie : Noire - trace possible de magie démoniaque -
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Elevé


Métier : Sangrave, spécialisation dans les attentats
Résidence : Forteresse grise, chambre 207-A
Dans le sac : Accès interdit

Affinités : Olwen Kaelon : sa coéquipière, et bien plus encore.
Silarion : Ennemi.
Alvina : "en construction"
Neleam : "en construction"


MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeMar 5 Fév 2013 - 22:53





Paris enneigée, le début d'un long voyage

privé Andô et Olwen




Styx, j'espère que tu sais où tu vas...
Courir, encore et toujours.
Andô s'aidait à présent de magie, malheureusement faible sur Terre, car Styx était encore en train de foncer, depuis d'interminables minutes. Le Sangrave ignorait ce que Styx savait sur la position de sa maîtresse. Il espérait bien qu'il ne se trompait pas de boulevard et que les flics n'allaient pas essayer de les embarquer pour désordre public. Non pas qu'ils lui font quelque effet, mais parce qu'Isabella les repérerait d'un seul coup.

Depuis le début, Andô sentait que quelque chose n'allait pas.
Il était effectivement inquiet pour Olwen.
Pourquoi?
Il n'en savait rien.
Peut être qu'il ne voulait pas de mort supplémentaire...
Et là, la chose qu'il voulait à tout prix éviter se produisit, sans qu'il puisse faire quoi que ce soit.
Il se rendit compte qu'il commençait à accepter Olwen comme coéquipière, malgré lui.
Et de ce fait, il ne voulait pas qu'elle meurt en mission.
Problématique, quand on refuse de se lier à quelqu'un pour ne plus avoir à surmonter la perte d'un être cher.

Encore un tournent pris à pleine vitesse...
Il faillit se prendre le coin du mur, et quelques pieds de chaise au passage.
Bien sûr, il s'était habitué à la vitesse de Styx, mais son corps lui, ne suivait plus. La magie noire d'Andô allégeait son poids et gonflait légèrement ses muscles. Ce n'était pas la première fois qu'il mettait cette technique à l'oeuvre. Mais il sentait qu'au fur et à mesure des ans de courses, il arrivait à utiliser de moins en moins de magie, et se renforçait.
Oui, avoir un bon cardio en temps que Sangrave, c'était pratique et gardait en bonne santé.

Puis, ils arrivèrent enfin à Olwen, avec un temps record d'un quart d'heure de course sur les Champs Elysées.
Andô ralentit enfin, dans la petite rue à l'écart, pleine de détritus.
Olwen était de dos, et cachait une vision tout ce qu'il y avait de plus sordide.
Quand le jeune homme arriva à son niveau, les mains noir d'encre, son regard se posa sur l'imposteur.
Il était d'une pâleur fantomatique, et littéralement accroché au mur.
Ses yeux verts de serpent ne laissaient pas échapper une seule goutte de douleur, mais restaient fixes et menaçants. Les deux iris se tournèrent vers le jeune homme, tandis que celui-ci posait sa main sombre juste à coté de sa tête, sur le mur de pierre.
L'expression d'Olwen à ce moment là, marqua Andô au plus profond de sa mémoire.
Implacable et infiniment dangereuse.
Il glissa la main dans une poche de sa veste, et elle revient armée d'un long poignard effilé.
- La question ne se pose pas, quant à la réponse, elle se doit immédiate.
Dans un râle, l'imposteur répondit :
- J'ai pris ton apparence, mais la brunette est futée...
Il esquissa un sourire en coin :
- Vas-y, fais ton sale boulot. Tu ne vas pas l'obliger à le faire, c'est un peu salissant non? Même si j'avoue qu'elle m'a déjà bien amoché...
- Ce serait trop facile de t'en tirer comme ça. Car vois-tu...
La lame se posa lentement sur la joue du psychopathe.
- On va d'abord te faire parler.


©L'Aurore/Andô
Source de l'image : ici



Revenir en haut Aller en bas
Olwen Kaelon


Olwen Kaelon

Age du personnage : Majeure dans la plupart des pays de cette petite planète qu'est la Terre.

Familier : Un Chatrix machiavélique qui complote contre moi quand je vais trop bien.
Couleur de magie : Rouge feu, histoire d'être discrète...
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Officiellement, voleuse pour le Lancovit, officieusement, personne n'a jamais vu la tête de mon boss.
Résidence : Forteresse grise, What else?
Affinités : Andô > Coéquipier. Accessoirement le mec avec de superbes abdos qui me fournit en champagne. Et qui prémache la viande de son familier. Et qui se fait empoisonné par la première blondasse du village.

MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeDim 10 Fév 2013 - 12:39


[Saison 1- Episode 2]
Paris enneigée, le début d'un long voyage
Andô & Olwen


Alors qu'elle gardait la tête froide et réfléchissait à l'ordre des questions qu'elle allait poser tout en regardant son adversaire souffrir et perdre son sang, elle pensait aussi à Styx, et un peu à Andô -il fallait l’avouer... . À cause de l'histoire à propos d'Isabella qui les recherchait, elle avait un peu peur pour leur vies (oui parce que, avoir peur pour son familier c'était totalement concevable et puis au final, bien qu'ils n'aient pas beaucoup parlé, elle avait un bon pressentiment sur lui, elle ne voyait pas comment expliquer ça, mais c'était ainsi et donc elle espérait qu'il ne se fasse pas tuer, encore blessé ça passerait -sauf si ça le rend moins beau (xD)-).
C'est à ce moment là qu'ils arrivèrent. En voyant Styx, elle avait juste envie de le prendre dans ses bras et de le caresser, mais ça ne collerait définitivement pas avec le visage impassible et le côté froid, dangereux et mauvais qu'elle s'était donnée. Imaginez Magister accourir près d'un labrador pour le caresser alors qu'il vous torturait, vous êtes bien d'accord que ça serait bizarre.

Au grand plaisir du chatrix, Olwen lui rendit sa fore initiale et puis alors qu'elle allait s’apprêter à parler, son coéquipier fut le plus rapide. Armé d'une lame il avait commencé à parler :

- La question ne se pose pas, quant à la réponse, elle se doit immédiate.
- J'ai pris ton apparence, mais la brunette est futée... 
Vas-y, fais ton sale boulot. Tu ne vas pas l'obliger à le faire, c'est un peu salissant non? Même si j'avoue qu'elle m'a déjà bien amoché...

- Ce serait trop facile de t'en tirer comme ça. Car vois-tu...

Il posa son arme sur la joue de leur adversaire.
- On va d'abord te faire parler.

Olwen le regarda sans expression mais elle aurait bien voulu faire son spitch aussi... Elle fit apparaître une nouvelle arme dans ses mains et se colla presque à l'homme attaché au mur.
L'interrogatoire commença.

Je ne vais pas tout vous décrire, ce serait sordide, sanglant et vous risqueriez de faire des cauchemars car même si Oli et Andô n'étaient pas des bouchers, ils n'étaient pas non-plus des enfants de coeurs et finirent évidement par tuer leur victime à la fin de la série de questions. De toute façon, vu dans quel état il était, il n'aurait pas pu survivre bien longtemps à cause du poison des chatrix. Autant abréger ses souffrances maintenant qu'il ne leur servait plus.
Pour faire un petit récapitulatif les questions étaient assez simple du genre :"Qui es-tu?", "Pourquoi tu voulais me tuer?", "Comment tu nous as trouvé?"...
L'homme en question était enfaite le frère d'une personne qu'avait tué Oli puisqu'il avait failli dire à tout le monde qu'elle faisait parti des hommes vêtus de gris et il voulait le venger. Ensuite il la suivait depuis quelques temps mais il la perdait toujours et ce fut par un "coup de chance" qu'il l'avait retrouvé. C'était aussi lui qui avait prévenu Isabella.
Une fois toues ses informations recueillies, la voleuse-tueuse s'occupa de mettre fin à ses jours en lui enfonçant une lame au niveau du coeur puis elle laissa à Andô le soin de faire disparaître le corps avant de retransformer Styx en innocent labrador à la grande déception de celui-ci qui se cacha derrière Andô pour éviter son sort fatal. C'était sans compter sur la ruse de la magnifique voleuse qui réussi, comme toujours, son coup.

Lorsqu'ils sortirent de la petite ruelle, Olwen prit soin cette fois à bien suivre son coéquipier et surtout de ne pas le perdre, puis ils se dirigèrent vers un réseau de transport souterrain appelé le "Métro". Après avoir eu un peu de mal à acheter les billets, ils passèrent les barrières étranges pour se perdre devants le grands choix de directions. Ils s'assirent donc quelque part pour créer un itinéraire qui les emmèneraient à bon port. Bon, en réalité, c'est surtout Olwen qui avait draguer quelques personnes semblant savoir où elles allaient pour avoir ses réponses puisque le plan ne ressemblait en rien aux plans autremondiens et qu'ils n'avaient pas eu de formation pour vivre sur Terre et devaient donc apprendre sur le tas. Sur cinq personnes, seul la dernière avait vraiment été utile puisque les autres pressés lui avaient surtout laissé leurs numéros de téléphone. Comme si elle allait leur téléphoné... Elle remercia donc celui qui les avait aidé avec un grand sourire. Si sur autre monde, elle ne montrait jamais ses sentiments et tout et tout, ici, elle avait besoin d'aide et donc il fallait remercier comme il se devait ceux qui l'aidaient.
Ils prirent ensuite le bon chemin pour arriver au bon metro. La voleuse n'avait pas vraiment prévu que le départ serait aussi mouvementé et elle tomba littéralement dans les bras d'Andô puisqu'il était contre une des parois du céhicule. Elle remarqua qu'il était très confortable. Beau, musclé et confortable ; elle avait de la chance mais du quitter son étreinte lorsque le train se stabilisa. Elle lui adressa un petit sourire désolé et vérifia si Styx allait bien, elle l'avait transformé en un insecte et l'avait mis dans son sac à main.



[hrpg: Argh 850 mots, faut vraiment que je me motive pour en faire 1000]


© Olwen Kealon / Paradox


Revenir en haut Aller en bas
http://tara-duncan.actifforum.com/t3389-olwen-kaelon#59787
Andô


Andô

Age du personnage : 22 ans

Familier : Grimm, loup blanc
Couleur de magie : Noire - trace possible de magie démoniaque -
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Elevé


Métier : Sangrave, spécialisation dans les attentats
Résidence : Forteresse grise, chambre 207-A
Dans le sac : Accès interdit

Affinités : Olwen Kaelon : sa coéquipière, et bien plus encore.
Silarion : Ennemi.
Alvina : "en construction"
Neleam : "en construction"


MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeMar 19 Fév 2013 - 21:35





Paris enneigée, le début d'un long voyage

privé Andô et Olwen




Andô n'avait pas franchement l'habitude de torturer les gens, mais le petit speech de départ, le ton froid et calme étaient le béaba du savoir des Sangraves dans cette catégorie. Bien sûr, une bonne expérience pouvait faire la différence : un Sangrave débutant n'arriverait surement pas à terroriser un Haut-Mage, tandis qu'un Supérieur pourrait bien arriver à lui faire avouer, de la bêtise au mensonge, passant même par ses quatre-heures interdits ou les sous-vêtements de sa maitresse.
Nos deux Sangraves réussirent à soustraire des informations à l'individu, même si la tâche ne fut pas aisée car le type était perfide et méprisant jusqu'au bout des... du restant des doigts.

Ainsi, il était un ennemi d'Olwen...
Après avoir nettoyer les tâches sanguinolentes de sa partenaire et les siennes , Andô tâcha de faire disparaitre le corps. Là encore, les principes de bases étaient de rigueur : on brûle sans autre forme de procès et on nettoie les poussières pour faire joli. C'est simple et efficace.
Il rangea son arme dans sa veste et éteignit sa magie, décolorant ses mains. A présent, ils pouvaient partir presque tranquillement du lieu du crime, comme deux honnêtes citoyens après une dure journée de labeur - le Sangrave avait souri en lisant une description de la fameuse démocratie, quelques heures plus tôt, dans un journal terrien mis à disposition.

Ils quittèrent donc la ruelle, laissant derrière eux les rats comme seuls témoins, et se dirigèrent de nouveau sur les Champs. La foule avait quelque peu diminué, tout comme la neige, qui tombait de temps en temps à petits flocons.
Métro.
L'indication était écrite en rouge sur un étrange panneau vert, au relief élégant. On pouvait la voir de loin, située juste à côté d'une place, ornée d'une statue de bronze. Là, il y avait également de grands piliers gris rayés dans la longueur, couronnés d'une espèce de cage en verre surplombé par un cône finement décoré.
Le "visiteur", ayant prit connaissance de chaque place et boulevard, se surpris à éprouver un certain soulagement.
Ils avaient trouvé le métro de la place Clémenceau.

Encore une chose que le Sangrave détesta à Paris.
Mis à part le monde qu'il y avait, le métro était sous terre.
Qui dit sous terre dit piège.
Et qui dit piège dit danger.
L'odeur était indescriptible pour un Autremondien. Malgré le passé d'Andô dans un lieu où l'horizon n'était que boue, il n'arrivait pas à s'habituer à cette senteur tiède, sale, polluée et humide à la fois.
De grands roulements résonnaient, faisant trembler le sol.
Les gens allaient n'importe où, n'importe comment, se rentraient dedans, couraient et sautaient par dessus des barrières. Pour des étrangers comme eux, cela pouvait paraitre vraiment bizarre voir même inquiétant.
Ils achetèrent des billets - Andô laissa Olwen se débrouiller car il ne savait absolument pas comment il fallait faire, un morceau de papier relativement épais avec une rayure sur le verso.
Ils firent encore un bon trois cent mètre avant d'arriver aux barrières.
Dubitatif, le Sangrave observait les autres.
On insert le billet dans l'encoche, il ressort et on passe.
Après avoir franchi les barrières de métal sans problème, il s'assit sur un banc pour étudier l'itinéraire avec Olwen. A vrai dire, il savait déjà où aller, mais la question restait "comment?".

Sa partenaire effectua un nouveau tour de force devant lui.
Un battement de cils, un sourire charmeur, une pincée d'embarras et un soupçon de politesse suffirent à faire flancher cinq terriens.
Assis sur son banc métallique, il la suivait des yeux, pensif.
Il se leva quelques instants plus tard, rangea le plan puis rejoignit sa partenaire qui avait visiblement finit son travail.

Noir, lumière, noir, lumière, noir, lumière.
Toujours le même enchaînement, toujours le même son fuyant et les mêmes roulements. Le wagon était empli d'une autre odeur inconnue, le mélange de sueur, de tabac et de fatigue. La lumière blanche et vive, empêchait les passagers de dormir, à quelques exceptions près.
Essayant vainement de se remémorer la matinée, Andô n'arrivait pas à détacher son esprit de son moyen de transport, qui le préoccupait fortement. Il remarqua un plan constellé de petites lumières rouges et vertes en haut d'une porte - si on pouvait appeler cela une porte, vu la difficulté à laquelle on pouvait l'ouvrir. Sur le plan étaient notées des noms sans signification pour lui, mais l'un d'eux lui tapa dans l'œil : Gare de Lyon. C'était bien là-bas que les deux collègues se rendaient.
Andô se détendit un peu, entendant à chaque fois une voix féminine annoncer le nom de l'arrêt. Au moins, il n'oublierait pas de descendre.
En parlant de femme...
Il se mit à songer à Olwen, ce qui l'agaça légèrement, tout simplement parce qu'il avait bien d'autre choses à faire, comme penser à leur itinéraire suivant. Mais non, sa partenaire était finalement l'une de ses préoccupations principales.
Pourquoi? Il n'arrivait pas à formuler une réponse correcte dans sa tête.
Il sentait encore les doigts d'Olwen se poser sur lui lorsqu'elle tombait, sa légèreté, et son parfum...
Noooooon!
Irrité, il finit par crisper les mâchoires et renonça à toute forme de réflexion, plongeant son regard dans son reflet sur la vitre rayée.

Encore une gare!
Mais cette fois-ci, immense.
Andô était presque admiratif, sauf qu'une fois qu'on est passé par le palais d'Omois, on est très vite blasé. Il ne s'attarda que très peu sur la taille du bâtiment cependant, il se basa surtout sur le contenu, passages, issues, panneaux... etc. Puis vérifiant qu'on le suivait, il chercha un accueil pour qu'on puisse le renseigner.
Quelques minutes plus tard, ils avaient toutes les informations ainsi que les tickets pour voyager vers la grande ville de Lyon. Evidemment, la magie n'y était pas pour un rien, mais ils s'étaient bien débrouillés quand même : deux tickets de première classe payés avec de l'argent dupliqué et une destination commode, à 12h53.
Le jeune homme compris rapidement que sans valise, prendre le TGV était louche. D'un claquement de doigt - ou presque, deux valises se matérialisèrent devant eux, lorsqu'ils furent hors de vue des caméras de surveillance.
Pam pam palam.
- Cette partie vous est décrite rapidement cher lecteur, mais elle n'est pas très intéressante donc nous ferons tout notre possible pour que ce désagrément soit dédommagé au plus vite.
Une annonce résonna dans toute la gare, et croyant à une sorte de radio terrienne, Andô ne s'en préoccupa pas. Tout était prêt, il ne restait plus qu'à embarquer.

Et contrairement à ce qu'il croyait, c'était plus facile à dire qu'à faire. La grande horloge numérique affichait 12h48 et courant presque avec sa valise, le Sangrave cherchait le bon quai.
Or, il y en avait une dizaine.
Un énième panneau étrange sur lequel défilait des chiffre l'intrigua mais il n'avait pas le temps de s'en préoccuper. Les pancartes se confondaient, les individus aussi.
Pam pam palam.
- Les voyageurs en direction de Lyon Part-Dieu sont priés de se rendre au quai E. Départ dans cinq minutes.
Andô faillit bousculer un type lourdement armé, dans son élan. A ce moment là, il comprit, non pas que le type était un soldat, mais que les gens couraient pour avoir leur train et pas parce qu'ils étaient fous.
Et là, miracle! Le quai E!


©L'Aurore/Andô
Source de l'image : ici




Revenir en haut Aller en bas
Olwen Kaelon


Olwen Kaelon

Age du personnage : Majeure dans la plupart des pays de cette petite planète qu'est la Terre.

Familier : Un Chatrix machiavélique qui complote contre moi quand je vais trop bien.
Couleur de magie : Rouge feu, histoire d'être discrète...
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Officiellement, voleuse pour le Lancovit, officieusement, personne n'a jamais vu la tête de mon boss.
Résidence : Forteresse grise, What else?
Affinités : Andô > Coéquipier. Accessoirement le mec avec de superbes abdos qui me fournit en champagne. Et qui prémache la viande de son familier. Et qui se fait empoisonné par la première blondasse du village.

MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeSam 2 Mar 2013 - 0:03


[Saison 1- Episode 2]
Paris enneigée, le début d'un long voyage
Andô & Olwen



Olwen entrevu durant quelques secondes la mâchoire de son coéquipier se crisper pendant leur petit trajet en métro parisien. Elle pensait qu'il devait sans doute se sentir comme dans une cage dans ce compartiment, collé contre d'autres personnes qui ne soupçonnaient même pas leur véritable identité. Ils ressemblaient à des amis? Non, les amis auraient des discussions... Des connaissances peut-être ou bien des gens qui ne se parlent pas. Bizarre non?
Styx, depuis son sac en pur cuir de vache, un met délicieux pour les dragons à ce qu'il paraît, lui disait qu'il aimait bien son coéquipier mais qu'elle devrait faire des efforts pour plus lui parler, le connaître. Quels en seraient les intérêts? L'amitié avait pour elle une connotation sacré puisque son ami le plus cher était Neo.
Plus qu'un ami, il était à la fois, son grand frère, celui qui lui disait quoi faire, celui qui la faisait progresser, lui remontait le moral, la faisait rire, séchait ses pleurs, lui apprenait tout ce qu'elle ne savait pas. Dire qu'il allait peut-être bientôt se réveiller si les nouvelles potions du chaman fonctionnaient...
Elle sourit inconsciemment un quart de seconde avant de se reprendre : pas de faux espoir Oli! Sauf qu'elle comptait tellement sur ce liquide pour pouvoir se blottir à nouveau dans les bras de son ami, pour pouvoir partir en mission avec lui, quitter les sangraves sans doute, rester avec lui à sourire à tout moment...
La voleuse se rendit compte que son discours était presque celui d'une fille amoureuse, ce qu'elle n'était pas. Elle aimait Neo, mais n'en était pas amoureuse, il était comme son frère, penser à lui comme un potentiel petit ami était complètement absurde.
Alors qu'elle aurait pu divaguer encore longtemps sur ce sujet, elle remarqua que son beau brun ténébreux de coéquipier sortait du wagon et le suivi de près afin de ne pas (encore) se perdre dans cette foule.
Quitter Paris était urgent.

Devant l'architecture de la gare Olwen resta quelques seconde à l'admirer, ça n'avait rien a voir avec le château vivant de Travia qu'elle aimait beaucoup, ni l’ostentatoire palais de Tingapour qu'elle avait visiter à plusieurs reprise, mais l'effet restait tout de même puissant. On sentait le passé qui était dans le présent. Les anciens bâtiment donnaient toujours cette impression.
Pour que cet intérêt architectural soit utile, la sangrave repéra tous les endroit possibles pour la fuite, les plus proches de la porte, ceux qui pourraient leur permettre d'atteindre un train même avec un détour, là où ils pourraient se cacher.
Olwen n'avait pas l'habitude de penser pour trois. Styx, Andô et elle ne devaient pas se séparer sauf en cas de problème majeur car sinon elle ne pourrait pas retrouver celui que son chatrix, désormais coccinelle (et après on se demande pourquoi il n'aime pas les métamorphoses animales), aimait bien.
Après avoir payer les billets la voleuse vit deux valises, enfin deux sacs de voyages arriver à leurs pieds. Elles n'étaient certainement pas volés, il avait du les faire apparaître grâce à la magie. Olwen lui fit un petit sourire de remerciement de attrapa l'un des deux, qu'elle modifia légèrement afin qu'il soit assorti à sa tenue et le porta à bout de bras.
Styx en avait vraiment marre d'être cloitré dans un chose en peau de bête morte et demanda, obligea plus exactement, sa moitié d'âme de le faire sortir de là. Lorsqu'elle ouvrit son sac, Oli vit sur sa boule de cristal qu'elle avait reçut un message. Ce devait être de sa famille ou du chaman. Elle espérait autant qu'elle craignait la seconde solution. Quoiqu'il en soit, ce n'était pas le moment de regarder ses messages sur un ustensile magique.
Olwen suivait toujours son compagnon lorsqu'elle fut surprise de le voir courir et du donc partir à sa suite, avec des talons et un sac lourd, heureusement qu'elle avait été entrainée... , et fit en sorte de ne pas le perdre dans la foule (encore, à croire que de courir au milieu de gens pressés était leur activité favorite durant cette mission).
Elle aperçut uniquement le nom du quai, le E, comme l'indiquait leurs billets avant de s’engouffrer à son tour dans la seconde machine. Bon, voyager en transports public restait dangereux, mais au moins vu le nombre de gares/trains/possibilités de transport, Isabella prendrait du temps à les retrouver.
Une fois leurs billets validés, Olwen les prit quelques seconde afin de vérifier leurs place puis fit signe à Andô de la suivre et les guida à bon port.
Contrairement à ce qu'on pouvait voir dans les films terriens, il n'y avait pas de compartiments, ce qui dérangeait bien la voleuse mais il y avait peu de monde dans ce côté du train. Elle donna sa fausse valise au beau brun pour qu'il la mette au dessus d'eux, dans l'emplacement prévu à cet effet et elle s'assit contre la fenêtre. Si elle avait sur ce qui allait se passer ensuite, elle aurait choisit la place côté couloir, mais la magie de la vie, c'est bien de ne pas savoir ce qui va se passer ensuite...
Une fois le train en marche, elle put estimer le nombre de personnes présente dans ce wagon.
C'était en pleine semaine, au milieu de la journée alors ils étaient huit en tout et les autres étaient espacés.
Bien.
Après avoir au préalable fait en sorte que les nosos ne puissent pas s'approcher d'eux par magie, elle sorti sa boule de cristal puis ouvrit le message.
Elle n'aurait pas du enlever son manteau et son pull parce qu'elle avait trop chaud à l'intérieur, elle n'aurait pas du être coincée entre le siège d'Andô et la vitre, elle n'aurait pas du laisser ses mouchoirs dans son manteau parce que lorsqu'elle ouvrit le message, ce fut ses craintes qui devinrent réalité. Neo n’allait pas mieux. Il allait même plus mal qu'avant.
Les doigts crispés sur l'objet de cristal, elle poursuivit sa lecture jusqu'au bout pour assimiler tout ce qu'elle venait de voir.
Neo n'allait pas mieux. Le chaman proposait de mettre enfin fin à ses jours pour qu’il puisse gagner l'outre monde en paix et qu'elle arrête de payer des sommes faramineuses pour l'en empêcher. Sa vie reconstruite avec lui ne verrait pas encore le jour et tout ce dont elle avait rêvé depuis quelques mois venait de se briser en éclat.
Les larmes coulaient déjà le long de ses joues et Styx s'était installer sur sa main pour essayer de la réconforter.
Olwen pris soudain conscience de où elle était, avec qui, pourquoi et laissa l'objet de cristal sur son siège avant de partir précipitamment de son fauteuil, se cognant contre les genoux d'Andô, les yeux complètements fermés, le visage ravagé par ses pleurs et malgré tout finit par pouvoir sortir de leur rangé mais après? Ils étaient dans un train! Aucune issue était possible sans éveiller de soupçons chez les nonsos.
Elle avait besoin d'air et finit par se trouver une place dans le fond, près d'une fenêtre ouverte et pleura quelques minutes sans fin. Elle avait besoin de quelqu'un pour la consoler, toujours être seule dans ces conditions devenait intenable, insupportable, invivable.
La seule personne ici était Andô qu'elle connaissait depuis deux jours, qui ne parlait pas beaucoup, restait très renfermé sur lui-même, semblait caché un lourd passé. Quelqu'un comme elle en somme.
Avec toute la volonté qu'elle avait encore, Oli s'était levée. Son visage était toujours aussi beau mais ses yeux étaient rouges et les marques de passage des larmes étaient toujours là. Elle savait bien qu'en le voyant elle allait se remettre à pleurer comme une madeleine mais peut importait sa réputation pour le moment, elle avait besoin d'être consolée.
Lentement, elle s'assit de nouveau sur son siège sans buter dans les genoux de son coéquipier. La boule avait changé de place, elle espérait qu'il avait lu, qu'elle n'aurait pas à lui raconter.
Le moment fatidique arriva, elle croisa son regard et le peu de calme que la tueuse avait rassemblé éclata en mille morceaux et elle fondit en larme sans une seule parole. Sa tête se posa presque naturellement sur l'épaule du brun, comme si sa place avait été là depuis le début, dans ses bras.
Une fois le visage dans le cou de son coéquipier, elle se calma un peu, l'odeur et la chaleur de sa peau la rassuraient bien que les larmes ne se clamaient pas.
Olwen eut une petite pensée pour le tee-shirt du beau brun qui sera mouillé avant la fin du voyage. Styx était toujours sur son épaule à lui transmettre des ondes rassurantes.

[HRPG : Bon, les fautes, je verrais ça en rentrant de vacances ^-^ Sinon record battu : 1427 mots xDD]

© Olwen Kealon / Paradox

Revenir en haut Aller en bas
http://tara-duncan.actifforum.com/t3389-olwen-kaelon#59787
Andô


Andô

Age du personnage : 22 ans

Familier : Grimm, loup blanc
Couleur de magie : Noire - trace possible de magie démoniaque -
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Elevé


Métier : Sangrave, spécialisation dans les attentats
Résidence : Forteresse grise, chambre 207-A
Dans le sac : Accès interdit

Affinités : Olwen Kaelon : sa coéquipière, et bien plus encore.
Silarion : Ennemi.
Alvina : "en construction"
Neleam : "en construction"


MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitimeMer 13 Mar 2013 - 0:35




Paris enneigée, le début d'un long voyage

privé Andô et Olwen




Assis dans le TGV, le Sangrave sentit la pression descendre d'un cran. Désormais, ils étaient tranquilles pour quelques temps, disons deux heures.
" Adieu, vieille peau..."
L'imagination débordante d'Andô se manifesta, et le fit sourire, très intérieurement toute fois. Autant ne pas se mettre à sourire machiavéliquement devant tous ces nonsos, et voir la police débarquer, la vieille peau en question avec. Il imaginait Isabella, furax, les yeux verts fluorescents, les insulter de tous les noms et se baladant dans le métro parisien, sous les yeux des terriens ainsi que des contrôleurs.
"Qu'est ce qu'on lui a mis..."
Le front bouillant, il ferma les yeux un instant, tandis que le paysage se mit à bouger.
Il regrettait de s'être trop dépensé durant cette escale à Paris, car les effets secondaires se faisaient déjà ressentir... la fatigue, et accessoirement, les courbatures. De toute façon, le compartiment était silencieux, les passagers largement espacés, pas besoin d'être d'avantage sur ses gardes.
Il sentit la magie de sa partenaire se diffuser dans l'air, ce qui finit de l'apaiser.
Tout à coup, l'idée de paraître insouciant à sa coéquipière faillit lui faire ouvrir les paupières.
"Pfff... "
Mais non, sa flemmardise et son je-m'en-foutisme du moment prirent l'avantage, le plongeant dans des rêves vides.

Du mouvement le sortit peu à peu de sa somnolence.
Son regard gris s'ouvrit sur un ensemble flou, puis sur sa coéquipière. Celle-ci passa devant lui, se prenant dans ses genoux, et partit précipitamment vers l'autre bout du compartiment. Les yeux encore embués, le Sangrave constata une boule de cristal allumée sur le siège voisin. Par politesse d'abord, il n'y toucha pas et se contenta de se retourner.
Olwen Kaelon, assise devant sur une vitre baissée, restait là, le visage caché par ses cheveux.
Sous un courant d'air, les mèches s'envolèrent.
Laissant place aux larmes.

Le jeune homme s'était retourné, perplexe.
"..."
Quelque chose ne tournait pas rond.
Cette fille était devenue, dans son esprit, une personne de caractère et qui semblait... aussi dangereuse que lui. Et tout à coup, cette idéologie s'était effondrée.
"C'est impossible..."
Son attention se porta sur la boule de cristal, et instinctivement, il la prit dans sa main. Un long texte s'affichait, de la même façon austère et claire qu'une missive.
Il entama rapidement la lecture.
Au fil du temps, sa curiosité manifeste le fit presque culpabiliser ; malgré cela, il savait pertinemment qu'il n'y était pour rien, Olwen ayant fondu en larmes devant lui.
Elle aussi devait regretter.
Il posa délicatement la boule de cristal sur la table, signe traître mais limpide.

Ce n'était pas la première fois qu'il tentait de consoler quelqu'un, mais à chaque fois, son cœur se serrait. Il s'en voulait tout d'abord, puis sa sœur l'avait guérit.
"C'est normal, grand frère. Moi aussi je pleure quand tu es triste. "
Certes, ce n'était pas sa petite fille de sœur chérie à qui on avait tiré les cheveux qu'il allait chercher à réconforter, mais une femme au bout de ses forces, seule fasse à un sombre choix, une issue fatale. Pourtant, il ne se décourageait pas, loin de là. Il essayait de comprendre ; il avait déjà eu un meilleur ami, des petites amies, des frères et sœurs.
Et la vie de ces derniers entre ses mains.
Il connaissait cette douleur, cette souffrance, qui rongeait de l'intérieur jusqu'à ce qu'il ne restât plus une miette de bonheur, pour laisser le vide.
Il ne souhaitait cela à personne.
Et surtout, à sa coéquipière.

D'ailleurs, Andô se dit qu'il devait vraiment faire le point sur sa relation étrange avec cette dernière avant de s'emmêler dans ses idées.
Une amie? Loin de là. Pour le jeune homme, ils étaient à la fois unis par les évènements et lointains ; il en était rassuré. Alors, une simple connaissance à oublier dans les annales? Non, jamais il n'oublierait cette fille. Une collègue? A peu près, mais... le terme ne lui semblait pas approprié.
Puis vint la question que la plupart des lecteurs se poseront : Andô est-il amoureux? Franchement, cette idée était pour lui inenvisageable, et il se fit peur à lui-même. Le jour où il tomberait amoureux de quelqu'un, la fin de sa vie suivrait sûrement, accompagnée d'une ou deux bouteilles de trop.
"Non, jamais. Je ne peux plus..."
Il raya d'office la fraternité, avec un gros marqueur indélébile.
Du coup, il ne restait plus rien.
"Mais qui est-ce alors? Andô! Réfléchit quoi! C'est pas si compliqué..."
Si, c'était compliqué, et il s'en rendit compte à la fin de sa phrase.

Sa coéquipière passa devant lui. Andô croisa alors son regard chagrin, et se fut trop tard pour se rendre compte qu'elle allait craquer.
Son éprouvante carrière de mouchoir commença ce jour là.
La tête de sa coéquipière posée sur son épaule, le Sangrave resta silencieux un moment. Et c'était sûrement la meilleure chose à faire en attendant qu'elle se calme.
Andô serrait la main d'Olwen, ce qui équivalait à toutes les paroles du monde.

Quand la Sangrave relèvera la tête, elle le trouvera endormi.

[ Retournons aux normes, voici un timide 842 mots x)

Voici le lien de l'Episode 3 (eh oui on continue!) où les relations entre les deux Sangraves vont s'approfondir, dans des hôtels : https://chroniques-am.actifforum.com/t3646-parce-qu-il-faut-bien-dormir-hotels-pv-ando . Autant vous dire qu'on va bien se marrer à écrire tout ça ! x)
]
©L'Aurore/Andô
Source de l'image : ici


Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




MessageSujet: Re: Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]   Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Paris enneigée, le début d'un long voyage ♪[PV Olwen]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Un duel contre toi. [Hôtels // PV Olwen]
» Retour d'un long voyage.
» Voyage paris
» ♪♫ Bateau... sur l'eau ♫♪ [FINI]
» La dernière chance [New-York PV // Olwen]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chroniques d'AutreMonde :: Planètes/Lunes :: Terre-
Sauter vers: