Galante pestait.
Elle n'arrivait vraiment pas à comprendre ce fichu poème.
Le premier est isolé,
seule la vue de sa majesté peut le trouver.
Le deuxième dans ses entrailles s'est engouffré,
Mais de son chiffre n'est rentré.
Le troisième, bien qu'alité,
S'en est quand même parti pêcher.
Le quatrième est le dernier,
En son égal s'est caché.
Là où pour la dernière fois ils sont rencontrés,
La Couronne, ils ont caché.
Ben, on risque pas de leur la piquer, leur couronne !
La jeune fille en eut assez, ce poème l'agacait au plus haut point et en plus elle avait faim. Autant aller voir ce qu'il se passait du côté du glacier du coin de la rue.
Toutes les tables étaient prises. Génial. Énervée, Galante partit se balader.
Les passants babillaient, les jongleurs se vantaient, tout ce petit monde criait, gigotait, courait, s'échappait, hurlait. Pour la Voleuse et son Famillier, l'occasion était parfaite. Un gros marchand attirait les passants. Faisant semblant de regarder, Galante s'approcha. Oh, tiens, sa bourse... Dix secondes plus tard, elle fendait la foule, une bourse remplie de crédits-muts or dans la poche intérieure de son manteau de Voleuse. La jeune fille s'acheta deux ou trois trucs et repartit.
Au détour d'une ruelle pas toute neuve, elle remarqua un symbole.
Quatres losanges de quatres couleurs et en dessous trois triangles reliés par un rectangle. Si ce n'était pas les quatres joyaux et la couronne, elle voulait bien manger la selle de son pégase. Brusquement, Cassie se mit à gronder. Sa soeur d'âme sentit un présence dans son dos. Tricrocs ? À portée de mains. Poignard ? Elle sentait Ellipse le long de son avant bras. Ses dagues étaient dans son dos prêtes à être dégainées.
Un peu plus rassurée, Galante se retourna.
- On me demande ?
[Pas plus d'idées pour l'instant...]