Familier : Stay, un tigre blanc Couleur de magie : Dorée Niveau de magie :
Elevé
Niveau de combat :
Très élevé
Résidence : Ailleurs Dans le sac : Des armes, de la nourriture...
Affinités : Elles se créent, se brisent, au fur et à mesure que le sang coule.
Sujet: Blood Ven 27 Avr 2012 - 16:40
Bonjour! Voilà, c'est à ça que je passe mon temps d'ennui des vacances ou pas des vacances:
Prologue:
Spoiler:
La pluie tombe doucement sur le capot en un rythme irrégulier. C’est un jour d’automne, le chauffage est poussé à fond dans la voiture. La route est glissante, mais Hannah s’en fiche, elle aime la pluie. Ou peut-être pas. Aujourd’hui, plus rien n’a d’importance pour elle. L’automobile s’arrête a un feu rouge et la jeune fille à un pauvre sourire, les gouttelettes d’eau sur les fenêtres prennent une teinte ensanglantée. Hannah regarde la ville entre les mèches blondes qui s’échappent de ses barrettes pour retomber devant ses yeux verts, assombris par le chagrin. Elle a l’impression de voir sans être vue. De connaitre sans être connue. D’être née puis oubliée. Et cela lui fait mal. Ses parents ont décidé de déménager sans lui demander son avis, comme si elle n’existait pas. Et elle souffre. Son esprit divague, elle a l’impression de ne plus être là. Ses parents paraissent tristes mais elle s’en fiche, seule son âme douloureuse lui importe. Elle entend un petit cri, lentement, elle se tourne ; le bébé, son petit frère, en l’occurrence, s'est réveillé. Lentement elle le rassure, le garçon n’aime pas la pluie. -Chut…là…là…rendors-toi… murmure-t-elle d’une voix douce. Le bébé se rendort. Hannah le regarde ; elle l’aime profondément, il lui ressemble tellement… ses yeux verts restent clos, et ses cheveux blonds qu’il n'accepte pas de couper tombent sur sa nuque. Il est, désormais, tout ce qui lui tient à cœur. Sa mère dort, elle est avachie, la tête sur une valise, un filet de bave coulant sur sa joue. La jeune fille détourne le regard, pour l’arrêter sur son père. Il peste contre le temps, brandissant le poing et menaçant les chauffards de leur rentrer dedans à la prochaine queue de poisson qu’ils lui feraient. Les épaules frêles de la collégienne s’affaissent, et elle pousse un profond soupir de résignation. Elle n'arrive pas à comprendre la manière presque bestiale qu'a son père de se comporter. Car tel un animal, il grogne, empeste, aboie. C’est un coup à se demander si l’envie lui prend de marquer son territoire… Malgré la situation, elle pousse un gloussement stupide ; imaginer son père comme un animal -bien qu’elle n’ait rien contre eux- l’aurait mise, en une situation normale, dans un état de fou rire. Elle pense à ses amis et se demande si eux, ils pensent à elle. Elle a l’impression que non. Une terrible migraine commence à la gagner. Ce n’est, depuis le début du trajet, pas la première fois et encore moins la dernière. Hannah laisse sa tête retomber doucement en arrière, ferme les yeux et s’endort. Elle se reposait depuis maintenant une bonne heure quand quelque chose la réveille ; un affreux pressentiment. Elle a l’impression de fuir, elle ne sait pas quoi. La jeune fille se retourne et son sang se glace ; une ombre se déplace, non loin derrière la voiture. Une forme humaine qui, Hannah ne peut en être sûre, mais, elle a l’impression, que l'ombre, de ses yeux rouges, la fixe, elle. Elle se détourne, la peur au ventre. Puis tend le bras en la direction de sa mère. -Maman ! Maman, réveille-toi ! Hannah sanglote de terreur lorsque, enfin, sa mère émerge enfin de son sommeil. -Mh ? interroge la femme, incapable de parler tant sa bouche est pâteuse. -Que...quelque chose ... derrière la...voiture, balbutie la jeune fille. Sa mère se retourne, et soupire: -Tu as trop d'imagination, Hannah, rendors-toi. Elle ne se rendort pas, cela lui est impossible. Les grands coups frappés à son carreau n'aident pas. Quand elle se retourne elle ne voit rien, aussi, elle décide de garder les yeux rivés sur la vitre. Elle ne voit rien, n'entend rien. Elle commence à se tourner vers sa mère lorsque cela recommence. Elle n'y fait pas attention, ce qu'elle voit la choque bien plus: des taches de sang sur le sol de la voiture, ses propres mains en sont recouvertes. -Mais…qu'est c' que...? Elle n'a pas le temps de finir, de réfléchir, ou de parler, que la voiture dérape et s'embrase.
Bvoui, je sais, ça fait un peu gamin...
Narcisse
Age du personnage : 23 ans
Familier : / Couleur de magie : / Niveau de magie :
Très faible
Niveau de combat :
Très élevé
Métier : Traqueur. Résidence : / Dans le sac : Deux revolvers, aux crosses ciselés de fleurs.
Affinités : William et Saï sont deux proies qu'il a décidé de retrouver.
Sujet: Re: Blood Sam 28 Avr 2012 - 19:00
Bah même pas. Moi ça me plonge dans l'idée que Hannah est seule, profonde. Faut la fouiller. ça a l'air d'être un personnage intéressant. ça me fait penser à Wonderland Deadman. J'aime. Ecris la suite, s'tu veux ♥
Enora Kays
Age du personnage : 17ans
Familier : Stay, un tigre blanc Couleur de magie : Dorée Niveau de magie :
Elevé
Niveau de combat :
Très élevé
Résidence : Ailleurs Dans le sac : Des armes, de la nourriture...
Affinités : Elles se créent, se brisent, au fur et à mesure que le sang coule.
Sujet: Re: Blood Dim 29 Avr 2012 - 13:04
La suite est déjà écrite ^^
Chapitre 1 :
Spoiler:
Quand la jeune fille se réveilla, l’odeur du désinfectant la fit tressaillir, mais ce fut la douleur qui l’emporta ; Hannah se ré-évanouit aussi sec. Sa respiration était hachée, tremblante. Ses cheveux poissés de sang. Une infirmière entra, regarda sa patiente, souleva ses draps pour examiner ses blessures. Les brulures ne cicatrisaient pas bien, les cloques étaient rouges, certaines, percées, étaient entourées par du pu. La moitié droite de son visage était déformée par des cicatrices, et ses cheveux, étaient, de ce coté, réduits à 4centimetres alors que, de l’autre, ils arrivaient sous ses épaules. Après vérification de son pouls, elle repartit. La jeune fille dormit encore quelques heures avant de se réveiller. Elle lutta contre la douleur et examina sa chambre. Les draps blancs sentaient le désinfectant, les murs étaient jaunis, la pièce était surchauffée, elle était seule dans la chambre. Un bouquet avait été déposé a son chevet; Aconit, achillée, basilic, bardane, chardon étaient réunis, Hannah, qui en connaissait la signification, trembla ; ce n’était que mauvais présage. Elle ne le vit que plus tard, un mot, une écriture hachurée, tremblante ; « Je suis plus proche que tu ne le crois. A bientôt » Elle fronça les sourcils, mais qui aurait bien pu… lorsque tout lui revint en mémoire, elle ferma les yeux. Le choc faisait mal. Trop mal. Quand elle les rouvrit, des larmes y perlèrent. Elle secoua la tête, refusant de les laisser couler. Hannah déglutit, elle pensait à ses parents, son frère, sa famille… Elle se leva, s’appuyant sur la table de chevet. Elle se dirigeait lentement vers la porte quand des hurlements retentirent. Accompagnés de coups de feu. La jeune fille trembla, elle n’avait plus de doutes. Elle se précipita sur la porte, tourna fébrilement le verrou, et, pour une fois depuis tellement longtemps, elle laissa couler ses larmes. Des larmes de douleur, de tristesse, de solitude. Dehors, des gens allaient mourir, tout ça à cause d’elle. La porte vibra sous la violence des chocs. Quelqu’un essayait de l’enfoncer, et il n’allait pas tarder à réussir. Hannah couru, en quelques enjambées, elle était devant la fenêtre, lorsqu’elle l’ouvrit, elle fut prise d’un vertige ; elle était au moins au 4eme étage…Impossible de sauter. Elle balaya la salle du regard. Dans l’armoire ? Non, pas assez de place…Dans la salle de bain ? Non plus… « BAM » -Et m*rde ! jura-t-elle, mais qu’est c’qu’il me veut ?! Et la porte céda. Un homme de haute stature et d’une trentaine d’années entra. Il était entièrement vêtu de noir ; une cape noire, un pantalon, un T-shirt, des chaussures et des gants….noirs. D’une main, il poussa la porte qui claqua contre le mur, de l’autre il tenait un AK 47. Hannah écarquilla les yeux de stupeur ; ces armes étaient interdites en France ! Apparemment, le type, là, n’était pas au courant. Il continuait de scruter la chambre du regard, sans pour autant la trouver. Malgré la situation, le visage de la jeune fille rayonnait ; pour une fois elle était heureuse de voir sans être vue. A grandes enjambées, l’homme se rendit dans la salle de bain, quand il revint sur ses pas, il trouva la porte de l’armoire entre-ouverte. Il sourit ; pas si futée la gamine. Ses paroles, murmurées d’une voix de velours, restèrent longtemps gravées dans la mémoire de la jeune fille « Je vais te tuer, Hannah, et lentement…Quoique…je ne suis pas sur que tu résistes longtemps au feu de ce bijou… » Elle dégluti. Qu’avait-elle donc fait pour avoir une existence si horrible ? Les portes de la penderie s’ouvrirent a la volée. Le sourire du meurtrier disparu illico, a par quelques blouses et draps, l’armoire était vide. « Saleté! » cracha-t-il. La jeune fille se retint tout juste pour ne pas couiner le « ouille, méchant » qui lui brulait les lèvres. L’homme chargea son arme, la dirigeant droit vers la porte. -Je vais être clair, petite. Ou tu sors de ta cachette, ou je bute ceux qui sont dehors, j'ai cru comprendre que le petit t'es particulièrement cher...? Elle tressaillit, son petit frère allait mourir... L'homme ouvrit la porte la considérant comme trop longue. Mais la terreur qu'elle lut dans le visage de ses parents, et plus particulièrement dans celui de son petit frère finit de la convaincre. Lentement, elle sorti de dessous le lit, les mains en évidence. Le tueur sourit, satisfait et tira. Peu de temps après que la détonation ai retentit, le père d'Hannah s'écroula en un bruit mat, le teint livide. La jeune fille porta les mains à son cœur, comme si elle partageait la douleur que l'homme avait ressentie. Le tueur laissa tomber sa tête en arrière et parti d'un rire a gorge déployée. Il riait tellement en repensant au tour qu'il avait joué à la famille qu'il en tremblait. Le jeune garçon se pencha sur son père, tentant de le réveiller, mais rien de ce qu'il faisait ne fonctionnait. Qu'il le lèche ou qu'il le gifle, le mort restait mort. L'enfant plissait ses yeux verts, ses lèvres tremblèrent. Lorsqu'il se décida à ouvrir la bouche, ce fut pour pleurer et brailler sa demande:
«Papa!! 'éveille toi!!»
Sa mère se pencha a ses coté, l'attrapant pour le protéger de la scène qui se déroulait sous leurs yeux. L'enfant pleurait moins fort. On entendait de plus en plus l'homme qui ricanait. Hannah avait envie de lui faire ravaler son rire a coups de...a coup de quoi au juste? Elle n'en savait rien, mais elle voulait renvoyer son rire d'où il venait. Son regard dériva vers le sol. Elle fit un inventaire rapide de tout ce qui s'y trouvait; des chaussures, l'AK 47, son père, un verre d'eau renversé. Elle frissonna. Soudain, la jeune fille eut une révélation. Elle avait trouvé avec quoi rendre son rire a l'homme...le flingue bien sur! Elle se précipita sur l'arme. L'homme n'avait plus qu'à aller au diable. Lorsqu'elle la saisit, une sorte d'euphorie s'empara d'elle, elle se sentait si puissante! Elle n'avait plus la peur d'être détruite par l'autre! Mais il ne fallait se laisser distraire, l'homme avait fermé les yeux. C'était le moment ou jamais. Elle brandit l'arme et frappa sur le crâne de l'homme. Qui ouvrit les yeux, stupéfait, il ne riait plus du tout. Hannah soupira et resserra sa prise sur l' AK 47. L'assenant cette fois ci de toutes ses forces sur la nuque. Un horrible craquement la fit tressaillir. Sa mère poussa un cri d'horreur, réveillant son petit frère qui s'était assoupi a force d'avoir pleuré. La jeune fille les fixa; quand est ce que sa mère allait la remercier pour ce qu'elle avait fait? La réponse ne tarda pas à venir.
-Si tu attends que je te remercie, jeune fille, tu peux aller chercher ailleurs. Cet homme ne nous aurait surement rien fait.
La collégienne écarquilla les yeux. Et puis quoi encore? Sa mère réagissait comme ça alors que son mari venait de mourir? Ben satané-mercredi alors. Et si elle, elle mourait, sa mère allait faire quoi? Une fête?
«- Tu as pété un plomb, Maman?! Papa vient de mourir! Tu t'en fous, c'est ça? Et si moi je mourrais? Hein, tu ferais quoi?!» assena Hannah.
Sa mère, pendant quelques instants, paru choquée, mais elle se reprit et lui adressa un tendre sourire.
«-Mais non, ma chérie, tu sais bien que j'aimais énormément ton père et qu'il n'en est pas moins de toi.» La jeune fille ferma les yeux. C'est pour ça qu'elle ne vit rien venir. Qu'elle ne vit pas sa mère s'approcher. Sa mère venir et l'assommer. La femme sourit. Elle avait bien dit à sa fille qu'il ne leur aurait rien fait. Le «père» d'Hannah était une gène! Oh que oui, une gène tellement immense pour laquelle toute cette mascarade avait été montée. Pour qu'il se fasse tuer, et qu'il leur laisse le champ libre. Enfin. Alors que la femme passait la main dans ses cheveux, elle se remémorait le passé. ooo L'appel du vieux juge retentit. «-Affaire suivante. Mademoiselle Lydia Nolwel!» La jeune femme s'avance, ses longs cheveux noirs formant un halo obscur autour de son visage. Qui s'accordait parfaitement avec son court tailleur noir. Ses yeux étaient d'un vert étrange, profond. Du genre qui vous glaçaient le sang et qui vous nouaient les tripes d'appréhension lorsque vous les apercevez. Une couche de maquillage rouge carmin recouvrait ses lèvres, rendant le spectacle captivant. Elle avait commis un crime, raison pour laquelle elle se trouvait ici. Encore. Sauf que, cette foi ci, sauf erreur de sa part, personne ne la soutenait. D'une certaine façon, c'était logique. Elle venait de décimer une centaine de personnes. Mais tout de même! C'était fichtrement vexant! Le juge reprit la parole. - Avancez-vous. Je pense, j'en suis sur, même, qu'ici, personne ne doute de votre culpabilité. La jeune femme retrousse les lèvres, dévoilant des canines étrangement pointues. -Vous avez tué une centaine de personnes innocentes, continua le juge, imperturbable, le reconnaissez vous? Elle acquiesce vivement. A quoi est ce que ça servirait de mentir, après tout? L'homme qui travaillait dans ce milieu depuis une vingtaine d'années, parut surprit; d'habitude, les conda...enfin, les suspects essayaient de les induire en erreur. Le verrou sur la porte céda bruyamment, la porte s'ouvrit à la volée. Un courant d'air s'infiltrant dans la pièce fit tressaillir les spectateurs. L'homme, avant d'entrer avait tué ceux qui se chargeaient de la sécurité et qui étaient postés a l'extérieur de la pièce, en entrant, il avait éclaboussé, du sang des gardes de l'intérieur, une femme ronde au visage rouge qui s'évanouit. Il se fraya un chemin dans l'assistance, il était autant, voir plus terrifiant que l'accusée. Wahou, il avait fait vachement fort. Ses cheveux étaient coupés courts, ses yeux étaient noirs et son sourire confiant. Une cicatrice courrait du haut de sa pommette jusqu'à son menton. Il sorti une arme de son blouson de cuir, la pointant directement vers le juge. -Ou vous laissez cette femme sortir sans aucun problème, et vous lui accordez une nouvelle identité. Ou, au cas où vous refuseriez, je vous fait sauter la cervelle, est ce clair? Des cris horrifiés parcoururent l'assemblée. Le vieil homme déglutit, c'était la première fois de sa vie qu'il était ainsi menacé. Devant une assemblée entière, qui plus est. Il porta courageusement son visage au même niveau que celui de l'autre. -Pl...Plait-il? Vous pensez pouvoir laisser une meurtrière en liberté? L'autre lui adressa un sourire ironique, plein de mauvaise foie. -Non! Pas du tout! Je ne pense pas le moins du monde! Je sais que c'est comme ça que ça va se passer. Et plus vite que ça! Le juge passa les mains sous son bureau, espérant appuyer sur le bouton qui appellerait la sécurité. Le sourire de son agresseur s'accentua. -Ah oui. J'avais oublié. J'ai coupé ce dispositif avant d'entrer.
Le juge avait capitulé pour éviter de mourir, et il avait accordé une nouvelle identité à la jeune femme. Ce qui ne suffisait apparemment pas à l'homme qui repeint les murs de la salle avec la cervelle des jurés. Yerk. Voilà comment la mère d'Hannah avait été sauvée. Elle s'appelait dorénavant Célia Puyis. Puyis était un nom lu dans un magazine, et Célia son deuxième prénom. Ensuite, elle s'était teint les cheveux en blond et avait fait pareil pour sa fille. Elle s'était inventé un passé normal et avait «reconstruit» une vie avec le beau père d'Hannah pour se rapprocher de sa cible. Son plan était parfait.