Familier : Jade, une panthère noire Couleur de magie : Argent Niveau de magie :
Moyen
Niveau de combat :
Très élevé
Métier : Voleuse Patentée. Résidence : Où je serais libre de m'envoler. Affinités : *Elo, je t'aime et c'est pour toujours...
*Owen, mon presque frère.
*Cassis, <3
*Lice, décidément, on se rencontre toujours dans des situations particulière.
Sujet: Her whisper is the Lucifer Lun 30 Mai 2011 - 4:00
Bien, voici une fiction sur Vampire Knight. Je tiens d'abord à dire merci à Mél', ma presque sœur qui m'a écrite toute les notes pour créer cette fiction. Pour ceux qui n'ont pas lu/vu Vampire Knight bah... bonne chance pour suivre (mais Google et Wikipédia sont vos amis !).
Ma super Mél' à créer le personnage de Sayuki. Bien que la relation Sayuki-Yûki n'est pas franchement expliqué, elles se considèrent comme des sœurs.
Précision n°1: Pour le début, des passage du manga ont été réutiliser. Et pour le scénario du début, faut se plaindre à Mél'... Précision n°2 : C'est ma première fiction alors un peu d'indulgence, please. Précision n°3 : Toutes les critiques sont acceptée du moments qu'elle sont fondés. Précision n°4 : Oui, je préfere Zero à Kaname (and so what ?) Précision n°5 : Chapitre 4 en cour d'écriture.
PS: Désolé pour les fautes, quand j'écris, je fais pas attention...
Chapitre 1:
Comme Yûki, je ne me rappelle pas de mon passé. Je suppose que mes parents sont morts. Mon premier souvenir fût des bois et du sang. Des bois lugubres dans lequel je me suis perdue. Je n’étais pas bien grande, environ six ans, mais cela à servit pour attirer un vampire autrefois humain. Un vampire devenue fou par la soif de sang. Terroriser par les crocs qui sortaient de sa bouche, j’ai reculée et suis tombée au sol. Une souche placée au mauvais endroit. Au moment où le vampire allait me bondir dessus, une ombre se positionna devant moi et me protégea. Quelques secondes plus tard, plus de trace du méchant vampire, seule un homme se tenait devant moi. Il essuya son katana avec lequel il avait tué le Level E et se pencha vers moi. -Bonjour, toi. N’ai pas peur, personne ne te fera du mal temps que tu es près de moi. Je m’appelle Kaien. Tu es perdue ? Je vais t’amener chez moi pour que l’on retrouve tes parents. Tétaniser par la peur qui avait si brutalement assaillie quelques secondes plus tôt, je ne réussis qua articulé que quelques mots difficilement arrachés à ma bouche :
-Je…appelle…Sayuki….
Ce fut mon premier souvenir. Ensuite, le directeur ma tout simplement ramené chez lui. Je suis devenue sa fille adoptive tout comme Yûki. Nous fûmes tout de suite amies et plusieurs année s’écoulèrent, insoucieuse. Zero finit par arriver et Yûki et moi fessions tout pour lui redonner le sourire. Surtout moi, il fait l’avouer je suis assez…turbulente. Je passais des nuits entière où je serais ma mains sur son cou pour ne put qu’il sente les crocs de cette vampire mordre dans la chair de son cou. Des nuit entières à caresser ses cheveux argenté pour qu’il s’endorme sans à avoir à penser à cette femme qui a tué sa famille Au commencement, il refusait ce traitement mais il fini par si habituer et si j’avais bien remarqué, cela le calmait et le rassurait.
Et puis viens le jour où nous somment tous les trois entrée au Lycée. Zero faisait la tête comme toujours mais Yûki et moi étions plus qu’excitée. Nous sautions partout et nous avons pris plus de photo que de raison. C’est ce jour-là que Kaien –qui, en plus d’être le père adoptif de Yûki et moi était le directeur de l’académie- nous à demander d’être les gardiens de ladite académie. Il nous avait révéler le projet de faire une Day Class pour les humains et une Night Class pour les vampires aristocrates. Kaname, qui nous rendait visite et plus particulièrement à Yûki, prendrait la charge du dortoir de la Night Class. Kanama-senpai est un vampire de sang-pur et Zero la toujours détestée. Pour ma part, j’ai toujours peur des vampires mais Kaname-sempai ne m’impressionne pas. A vrai dire, seule les vampires de Level E m’effraie. Zero, Yûki et moi devons donc protéger la Day Class s’il y avait un problème et surtout les empêcher de sortir la nuit pour photographier la Night Class. Il est vrai que tous les élèves de la Night Class, fille comme garçon, sont beaux comme des dieux ou déesse.
Cela faisait maintenant huit mois que nous avions tous commencée l’année scolaire et notre travail de gardiens nous épuisaient. Il faut que nous fassions des rondes la nuit pour vérifier que tout ce passe bien, nous devons nous coucher tard, nous réveiller tôt et bien sûr, nous avions aussi nos obligation scolaire comme les devoirs à rendre en temps et en heures. Cela nous fatigue certes, mais, pour ma part, je m’en contente très bien et je suis heureuse comme ça.
Un cri fit sursauter la jeune fille, la faisant quittée ses pensée.
-Yûki Cross, vous dormez encore. Vous êtes collée, veilliez rester deux heures de plus après les cours. Votre devoir de chargée de disciple n’y changera rien.
Le professeur d’économie n’aimait pas franchement les dormeurs. Sayuki regarda rapidement son voisin de gauche. Zero dormait aussi. La jeune fille lui donnât un coup de coude :
- Zero, réveille-toi. Yûki vient de se faire coller et si je suis toute seul pour contrôler la Day Class à la sortit de la Night Class, ça ne va pas le faire…
L’intéressé ouvrit un œil et se releva d’un bond, juste à temps pour éviter le regard du professeur qui cherchait d’autres dormeurs. Murmurant un vague «merci », il reporta son attention sur le cours plus qu’ennuyeux. Sayuki sourit. Elle était toujours assise à coter de Zero car elle était la seule à ne pas avoir peur de lui et à lui parler franchement. Chose qui pouvait potentiellement aider le jeune homme à ne pas s’endormir à chaque début de cours.
Enfin vint la sonnerie qui signalait l’arrêt des cours pour aujourd’hui. Sayuki salua son amie qui devait effectuer ses heures de colle et, avec un soupir commun, Zero et la jeune fille se dirigèrent vers la porte qui séparait le Day Class de la Night Class Déjà une horde de jeune fille en furie hurlait en espérant qu’un élève de la Night Class la remarque.
-Tu prends à droite, je prends à gauche ?
Zero acquiesça et tous deux séparèrent le groupe de furie en deux, leur interdisant de dépasser une ligne imaginaire qui laissait un couloir par lequel la Night Class rejoindrait le bâtiment dans lequel leurs cours avaient lieux. Sayuki eu un peu de mal à se faire entendre mais finalement, les élèves de la Day Class se rangèrent sagement. Quelques secondes plus tard, les grandes portes s’ouvrirent et les cris s’intensifièrent. La Night Class arrivait. Sayuki les connaissaient tous : Kaname-sempai, le chef de dortoir, Takuma Ichijo, le bras droit de Kaname et aussi son plus fidèle ami, Aidô Hanabusa alias Idol Sempai, un vampire très draguer qui adore l’embêter et ainsi attirer les foudres des élèves de la Day Class, Ruka, Shiki, Rima…Bref, elle les connaissait tous sans exception. Bien sûr, elle avait plus d’affinité avec certain mais elle évitait de trop s’en approcher. Instinct de survie surement. Sayuki continua à retenir les jeunes filles quand Kaname passa près d’elle :
-Sayuki ? -Kaname-sempai ? -Yûki est absente aujourd’hui ? -Elle a été vue en train de dormir par le professeur d’économie et est maintenant en retenue. Zero et moi nous occuperons de la surveillance seule jusqu’à ce qu’elle est terminé. -Merci.
Et le vampire brun s’éloigna. Zero comme Sayuki avait remarqué l’intérêt que portait Kaname pour Yûki mais ni l’in ni l’autre ne savait pourquoi. La Night Class finit par rentrer dans les bâtiments et la Day Class, après quelques derniers hurlements, rentrer dans leur dortoir respectif pour se préparer pour la nuit. Mais la journée n’était pas terminée pour le trio de gardiens. Yûki rejoint Zero et Sayuki est tous se préparèrent pour leurs rondes de nuit. C’était toujours une épreuve car beaucoup de filles de la Day Class voulaient prendre la Night Class en photo, une sorte de collection gigantesque avait commencé. Tous trois se séparent pour mieux couvrir le parc et ainsi pourvoir vérifier que tout soit en règle. Sayuki se dirigea vers la partit qui lui était distribué. Tout était en ordre. Elle monta donc sur le balcon principal pour prendre de la hauteur et s’assurer qu’il n’y avait aucun problème. Des chuchotements lui firent de diriger vers le sud et elle découvrit deux élevés de la Day Class tapis dans les buissons en attendant que les chargée de disciple aille se coucher. Sayuki bondit, saisit une branche et atterrit souplement près des demoiselles.
-Vous avez interdictions de vous promener dans le parc la nuit et d’approcher la Night Class, c’est dangereux. -S’il te plait, ce ne sont que des photos. Sayuki était intangible. Elle puis elle remarqua du pourpre sur le genou d’une des filles. -Mais tu saignes ! Rentre tout de suite, c’est dangereux, c’est vraiment dangereux. Il faut rentrer tout de suite.
Deux ombres apparurent. C‘était trop tard, de élèves de la Night Class apparurent : Aido et Kain. Sayuki sortit tout de suite Artémis, s’interposant entre les filles et les vampires.
-Nous avons été attirée par l’odeur délicieuse du sang et nous somme venue voir ce qui se passait. Aido s’approcha et Sayuki se mit en position défensive. D’une voix légèrement tendue, elle reprit : -Il est interdit de boire du sang humain sur le terrain de l’Académie. De plus, c’est jeune fille vous tout de suite rentrer de manière a soigné la blessure au plus vite.
Aido rit légèrement et s’approcha encore plus.
-Je ne parlais pas de ce sang. Je parlais du tiens, il sent si bon...
Sayuki regarda ses mains, elle c’était écorchée avec la branche de l’arbre et du sang coulait. Aido s’approcha et lui emprisonna le poignet. Il s’approcha de la blessure. Sayuki paniqua :
- Aido, lâche-moi. Aido !
Il venait de la mordre. Les deux jeunes filles s’évanouir, choqué par ce qu’elle venait de voir. Le sang coula dans la gorge du vampire. Sayuki ne pouvait plus bouger, elle était totalement paralysée. Les images de son enfance l’assayèrent. Elle, perdue dans une forêt sombre et inquiétante. Lui, un vampire de Level E qui voulait boire son sang. Elle ne pût hurler. Aido se détacha légèrement mais continua à s’approcher, il s’inclina vers son cou :
-Cela ne dérangerait il si je bois directement dans ton cou ? Le sang parait encore meilleur.
Sayuki ne pouvais pas bouger. Elle voulut crier, mais n’y parviens pas. Elle ferma les yeux, terrorisés. Un coup de vent, une brise sur son visage et elle se sentit tirer vers l’arrière. Un bruit de déclique et Sayuki finit par ouvrir les yeux. Zero avait saisi sa taille et s’était positionné devant elle, une de ses mains toujours en contact avec sa taille, comme pour s’assurer qu’elle restait là. Le déclic était le bruit du Bloody Rose de Zero pointé vers Aido.
-Ne la touche plus jamais. Ne bois plus jamais son sang. Tu mérites de mourir.
La voix de Zero était froide et tranchante. Au moment où le jeune homme allait appuyer sur la gâchette, une main s’agrippant à sa chemise l’en empêchât. Une petite voix encore sous le choc s’éleva.
-Zero, arrête.
Un simple mot. Le jeune homme baissa son arme avec un regard haineux vers le vampire. Sayuki avait raison, le tuer ne serais pas une assez grande punition.
-Le directeur ainsi que Kaname-sempai ne seront pas franchement ravie si il leur manque un élève de a Night Class.
Zero soupira. Sayuki pensait toujours aux autres avant sa propre sécurité. Avoir vu le vampire blond boire le sang de sa coéquipière le révulsait complétement mais il avait toujours écouté Sayuki. Ne serrais-ce parce que la jeune fille savait le calmer, chose qu’il n’aurait pas pensé réalisable un jour. Un nouveau brisement de feuille et un courent d’air. Kaname-sempai, chef du dortoir de la Night Class, se trouvait devant eux.
-Merci, Sayuki. Effectivement, tuer Aido n’aurait certainement pas été une bonne idée, Zero en aurait reçu les… conséquences dirons-nous. Kain, occupe-toi des jeunes filles évanouis. Aido, quand à toi, au dortoir et tout de suite mais avant, excuse toi. Le vampire blond baissa la tête et grimaça légèrement en pensant à la correction qu’il allait recevoir. Il pivota finalement vers Sayuki toujours situé derrière Zero. Seule sa tête qui dépassait du coter du jeune homme aux cheveux argenté était visible. En s’inclinant légèrement, il dit comme s’il récitait une leçon :
-Je te pris de m’excuser, Sayuki. Mon comportement a été inadmissible et je le regrette fortement. Sayuki acquiesça simplement, signifiant qu’elle n’en tenait pas rigueur. -Zero, je te laisse t’occuper de Sayuki.
Kaname regarda une dernière fois les gardiens et s’éloigna. Aido le suivit er Kain se chargea de ramener les jeunes filles évanouis dans leurs dortoirs. Dès que leur ombres eurent disparue, Zero fit volte-face et se baissa pour être au niveau de Sayuki.
-Sayu’, est-ce que ça va ? Je suis désolé, je suis arrivé trop tard et puis pourquoi tu m’as empêché de tirer ? Un vampire a interdiction de boire du sang humain. Ton sang est encore pire. Sayuki ? Sayuki, tu m’entends ?
La jeune fille était complétement figée, tenant sans s’en rendre compte une manche de Zero. Ses souvenirs lui revenaient en mémoire. Le sang, l’odeur, le timbre de la voix tout était si similaire. Un vampire du Level E et elle. Zero finit par empoigner ses épaules et la secoua d’avant en arrière pour la faire réagir. La jeune fille secoua la tête et son regard tomba sur les yeux inquiets de son coéquipier.
-Oups, désolé, j’étais encore dans la lune. Ne t’inquiète pas, ça va très bien. Juste un peu de sang. Je vais à l’infirmerie nettoyer la plait et mettre un pansement.
Sans laisser le temps à jeune homme de répondre, Sayuki tourna les talons et s’enfonça dans la nuit.
Arriver devant l’infirmerie, une silhouette lui sauta dessus. Sous la surprise et pas tout à fait remise de l’altercation avec Aido, Sayuki cria. Une main couvrit sa bouche.
-Chut, Sayu’, ce n’est que moi voyons.
Sayuki ouvrit les yeux qu’elle avait fermé sous le choc et se retrouva nez à nez avec Yûki.
-Yûki ! Ça ne va pas, tu m’as fichue une de ses trouilles…
-Désolé, Kanamé-sempai m’a raconté quand on s’est croisé dans le couloir. Il était suivit par Aido et franchement, je ne donne pas chair de sa peau. Oh, ma Sayu’, je suis tellement désolé, j’aurais dû être là. -Ne t’inquiète pas, Zero est arrivé et le problème a été réglé.
Sayuki sourit malicieusement mais son état d’esprit était complétement différent. Elle fit un effort supplémentaire et cacha son trouble.
-Désolé Yûki, mais il faut que j’aille soigner et laver ça. La Night Class doit être légèrement énervé avec l’odeur de mon sang qui doit de rependre.
La jeune fille acquiesça et s’effaça pour laisser rentrer la « grande blessée ». Une heure plus tard, Sayuki se trouvait dans sa chambre, allongé sous les couvertures de son lit. Sa main avait été bandée et les rayons de lune qui filtrait par la fenêtre au volet mis clos faisaient comme briller le tissu immaculé. Une dernière pensée pour la scène qui s’était déroulé un peu plus tôt et les yeux de Sayuki se fermèrent.
Chapitre 2:
Sayuki marchait lentement dans les jardins de l’académie. Elle contemplait sa main bandée. Elle ne ressentait qu’une légère douleur, rien d’insurmontable. Sa peur et son choc était passés. Seul son cauchemar qui avait disparue depuis tant d’années était réapparu. Toujours le même. Elle perdu, lui la trouvant. Elle trébuchait et personne ne venait la sauver. Le sang gicle et sa vie s’en va. La jeune fille secoua la tête, exaspérer par cette faiblesse qui la suivait jour après jour et nuit après nuit. Un bruissement de feuille et une main se posa sur son épaule. Elle reconnut la personne grâce à son odeur si singulière.
-Qui a-t-il Zero ?
Le jeune homme ne répondit pas, il saisit la main bandée de Sayuki et souleva légèrement le tissu blanc. La plait cicatrisait bien. Cela le rasséréna.
-Je vais bien, ne t’inquiète pas. Et puis merci beaucoup de m’avoir protégée.
Zero ne répondit toujours pas. La jeune fille ne s’en inquiéta pas. Elle connaissait Zero depuis de longues années. Elle était proche de lui, plus que Yûki et elle s’avait déchiffré son silence. Elle savait entendre son silence, lire son silence et le comprendre. Elle sourit et il lui rendit sa main. Tout de marchèrent côte à côte en direction de leur prochain cours.
-Où est Yûki ? Finit par demander la jeune fille. -Elle est avec Kaname. Il voulait lui parler.
Dans un bel ensemble, ils grimacèrent avec une mimique très similaire. Ni Zero ni Sayuki n’appréciait le président du dortoir de la Night Class. Tous deux trouvaient que quelque chose clochait dans l’attention que portait le sang-pure à Yûki mais aucun ne savaient de quoi il s’agissait. Le silence s’installa une nouvelle fois. Cela ne les gênait pas. Ils se connaissaient assez pour ne pas à avoir à meubler le silence. Enfin ils arrivèrent devant le bâtiment où les cours se déroulaient. Rentrant dans la salle de cours sous les murmures des élèves, ils s’assirent à leurs places habituelles. Sayuki ne put s’empêcher de sourire. Bien que cela ne devait pas être connue des gardiens, tous les trois savaient qu’un grand pari avait été lancé entre les élèves de la Day Class. Le pari était simple, il consistait à savoir quelle relation unissait Yûki, Zero et elle-même. Certain penchait pour un triangle amoureux d’autre sur des relations purement basé sur l’amitié. Les thèses se suivaient, plus surprenante les unes que les autres.
Les cours s’achevèrent lentement et la sortit de la Night Class se passait sans problème majeur. Les tournées des gardiens ne signalèrent aucun problème et les lumières des chambres individuels des gardiens finirent par s’éteindre.
***
Sayuki resta au lit le plus longtemps possible avant que le réveille ne la ramène à la dure réalité. On était dimanche et la jeune fille avait des heures de sommeil à rattraper. Après un effort surhumain, elle réussit à s’extirper du lit chaud et si douillet qui l’appelait pour qu’elle aille se recoucher. Elle avait encore du travaille sur la planche. Plusieurs contre rendu des tournées des gardiens n’avaient pas encore été rendues et il fallait qu’elle les demande à Zero pour finalement les rendre au directeur. Elle s’habilla rapidement de son uniforme. Elle affectionnait particulièrement ses habits. Peut-être parce qu’il signifiait qu’elle ne faisait pas partie des vampires, se peuple de la nuit. Vérifiant qu’Artémis était bien à sa place, elle quitta sa chambre. Parcourant un couloir et montant un escalier, la jeune fille se retrouva nez à nez avec Kaname.
-Kaname-sempai. -Bonjour, Sayuki. Que fais-tu en uniforme et debout si tôt pour un gardien ? -Je pourrais te posez la même question, sempai. Je suis en uniforme car j’en ai envie et je suis debout car j’ai plusieurs contre rendu à rendre au directeur.
Sayuki n’était pas spécialement sèche ou froide, elle ne se sentait juste jamais à l’aise seule avec Kaname.
-Et bien je suis ici car il faut que je parle au directeur. Je te laisse donc récupérer tes documents. A plus tard, Sayuki.
La manière qu’il avait de prononcé son nom la fit frissonner. Elle n’arrivait pas à mettre le doigt sur le sentiment qu’elle sentait dans sa voix. Acquiesçant elle reprit son chemin et se retrouva devant la chambre de Zero. Elle frappa rapidement à la porte de bois mais aucune réponse ne lui parvient. Elle recommença mais toujours rien. La jeune fille finit par entrouvrir la porte ouverte. La pièce était sombre et le lit vide. Avec un soupir, Sayuki s’enfonça dans la chambre et s’approcha de la fenêtre. D’un mouvement ample, elle tira les rideaux et ouvrit la fenêtre. L’air avait besoins d’être changé. Voyant le lit défait et vide, elle le refit automatiquement. Elle sourit en pensant que Zero n’allait pas être content quand il verrait ça. Il n’aimait pas qu’elle s’occupe trop de lui. Les seules choses qu’elle avait réussies à lui faire accepter est de lui tenir le cou ou de caresser ses cheveux pour qu’il s’endorme quand il était plus jeune.
-Sayuki ? Qu’est-ce que tu fais ? Je n’aime pas quand tu fais ça, je sais très bien prendre soin de moi moi-même.
Le sourire de la jeune fille s’élargit. Elle avait vu juste, il n’était pas content. Elle se retourna et vit Zero dans l’encadrement de la porte.
-Désolé, reflexe. Et tu devais aérer ta chambre de temps en temps. Il faut que l’air se change. Non pas que ton odeur me dérange, au contraire mais…
Elle s’arrêta en se rendant compte de ce qu’elle venait de dire.
-Ce n’est pas ce que je voulais dire, je voulais dire que, enfin le truc c’est que…
Zero sourit tendrement devant le désarroi de Sayuki. Sourire qu’il prit soin de cacher à la jeune fille.
- Bon, je ne sais pas ce que tu fais, mais moi je vais manger.
Et Zero tourna les talons en se dirigeant vers la cuisine. Sayuki soupira devant la belle boulette qu’elle venait de faire et après avoir refermé la porte de la chambre du jeune homme, le rattrapa rapidement.
-Attends, je n’ai pas encore mangé. Tu veux quoi ? Le directeur est avec Kaname donc je fais le petit déjeuner. -Comme tu veux.
Le jeune homme continuait à avancer en regardant droit devant lui. Sayuki réfléchit quelques instants et trouva enfin un plat qui devrait convenir à Zero.
-Une tarte aux pommes ? -Une tarte aux pommes pour le petit déjeuner ? -Non, ne le dit pas comme ça. Dis : une tarte aux pour le petit déjeuner !
Zero eut un petit rire. L’amour de Sayuki pour les aliments sucré et notamment les dessert à base de pomme ne changera jamais.
-Si tu veux, ça me va.
La jeune fille fit un petit saut de joie et se précipita vers la cuisine. Zero la suivait, un léger sourire sur les lèvres.
***
- Aide-moi à la place de rester planter sur ta chaise. -Mais c’est ton idée. -Oui, mais tu vas en profiter.
Sayuki avait entreprit d’éplucher et de couper les pommes en rondelles pour pouvoir mieux les positionner sur la tarte. Zero s’exécuta avec un soupir. Tous deux commencèrent la dure tache d’épluchage.
-Enfaîte, Zero, j’aurais besoins des dernières contre rendu des tournées nocturnes pour les remettre au directeur. -Pas de problème, je te les donnes après le déjeuner.
Le jeune homme s’immobilisa, tous ses muscles contracter. Il refaisait une crise et Sayuki était trop proche. Il fallait qu’il se retienne, il ne voulait pas lui faire de mal. Jamais.
-Zero, ça va ? Tu n’as pas l’air, aie !
La jeune fille regarda son doigt. Inquiète par la soudaine rigidité de Zero, elle n’avait pas fait attention à son couteau. La lame toucha son doigt et le sang perla. Zero ne put se retenir. L’odeur si délicieuse de l’hémoglobine atteignit ses narines et ses yeux devinrent rouges. Bondissant, il saisit le poignet de Sayuki, la faisait tomber au sol. Bloquant ses poignets avec ses mains, ses lèvres léchèrent son cou. Ses crocs se plantèrent. Sayuki n’avait rien compris, tout avait été trop vite. La douleur dût aux crocs dans son cou la fit lâcher un petit cri. Ses yeux se révulsèrent et elle peina à formuler une phrase :
-Zero ? Pourquoi ?
Elle était en état de choc. Elle ne comprenait rien. Zero était un vampire ? Qu’est-ce que tout cela voulait dire. Elle entendait son sang couler dans la gorge du jeune homme. Non, du jeune vampire. Reprenant enfin ses esprits, Sayuki se débattit.
- Zero, lâche-moi. Tout de suite.
La dernière phrase fût accompagnée par ses mains sur son torse qui essayait de le repousser. Zero finit par se détacher. Il s’emblait s’être rendue compte de ce qu’il venait de faire et son regard exprimait plusieurs sentiments : l’anxiété, la culpabilité, le remord et un brin de peur y faisait aussi partie. Sayuki ouvrit la bouche pour lui crier dessus quand elle se rendit compte de quelque chose. Kaname était dans le bâtiment, elle sentirait son sang et il allait arriver pour savoir ce qui se passe. Zero allait avoir plus que de très gros problème. Refermant sa bouche, elle saisit sans vraiment réfléchir la main de Zero et l’entraina dans une course folle. Il fallait le sauver des griffes de Kaname.
Chapitre 3:
-Crétin, crétin, crétin.
Sayuki ne changeait pas de disque depuis près de trois minutes. Elle avait entrainé Zero dans la chambre du jeune homme. Un endroit où Kaname ne penserait pas à regarder. Du sang coulait encore de l’endroit où Zero l’avait mordu et la jeune fille s’approcha du lavabo que possédait chaque chambre individuelle. Elle rinça la blessure et appliqua un pansement dessus, arrêtant le flux d’hémoglobine. Avisant une petite serviette blanche, elle la saisit et la mouilla. Puis s’approchant de Zero assis sur le sol le dos contre le mur et ses yeux violets exprimant toujours le remords et la tristesse, elle s’assit en face de lui. Il avait encore de son sang sur le bas du visage et Sayuki le nettoya, enleva le liquide pourpre qui commençait à sécher. Il se laissait faire.
-Crétin, crétin, crétin… -Sayuki, je suis tellement désolé. Je…je n’ai pas résisté, ton sang si rouge, si parfumer qui coulait…je n’ai pas résisté. Je m’en veux tellement. -Ce n’est pas pour ça que je suis en colère, crétin. Zero afficha un visage tellement surprit et déconcerté que Sayuki faillit en rire. -Pas pour ça ? Mais pour quoi ? -Je suis fâcher par ce que tu ne m’a rien dit. On a passé quatre années ensemble et tu ne m’as rien dit et moi je n’ai rien vue. Tu es un vampire, bon sang, un vampire, un vampire…
La jeune fille répéta ses mots, choquée par ce qu’elle venait de prononcé et qui s’avérait être la vérité. Le contre coup l’emporta et des larmes finir par couler sur ses joues. Zero était tellement triste et en colère contre lui-même, il ne savait quelle réaction avoir devant ses larmes. Il la prit dans ses bras. Il lui avait fait mal, il l’avait blessé, il avait bu son sang et elle pleurait par ce qu’il ne lui avait rien dit. Le comble de l’incohérence. Soudain, sa gorge se remit à le brule, le sang s’était remis à couler et les yeux de Zero devinrent rouge. Il s’approcha une nouvelle fois de son cou, incapable de résister. Quand ses lèvres ne furent plus qu’à quelque centimètre de Sayuki, une barre de métal lui entrava la gorge, le clouant au mur sur lequel il s’appuyait :
-Zero, je t’interdis de me mordre tant que tu ne m’auras pas prouvé que tu t’accroche à la vie et que tu ne te laisse pas coulé. Avant ça, interdiction de planter tes crocs dans mon cou ou partout ailleurs sur mon corps
Pour le coup, Zero ouvrit afficha une mine surprise et la regarda dans les yeux. Elle ne plaisantait pas. Ses yeux n’affichaient aucune peur, seulement de la conviction.
-Je…je suis désolé, le sang c’est remis à couler et… -Pas grave, mais n’oublie pas ce que je viens de te dire. Quand tu m’auras prouvé ta conviction, je te laisserais boire. -Je ne me le pardonnerais jamais. -Je ne t’ais pas demander ton avis. Zero, un des moyens de t’aider pour retarder ton basculement au Level E, est de boire du sang humain. Alors je le ferais, que ça te plaise ou non. Et puis ne t’inquiète pas, je ne suis pas suicidaire, je t’empêcherais de boire tout mon sang.
Elle esquissa un sourire et se releva, rétractant Artémis qu’elle avait utilisé pour bloquer Zero.
-Maintenant quitte cette air chagrin. Hum… à tu encore faim ?
La jeune fille se sentait maladroite de dire ça mais elle n’aimait pas passer par quatre chemins. Zero leva les yeux vers elle. Un regard et un message passa. Avec un soupir inaudible, la jeune fille s’approcha de la fenêtre et le ferma.
-Où sont les contres rendus ?
Zero indiqua son bureau du regard. Sayuki s’approcha et commença à fouiller. Elle ouvrit le premier tiroir et tomba sur les fameux dossiers.
-Merci, Zero. Je vais les rendre et continuer la tarte. Ca ne te dérange pas de l’avoir pour le déjeuner à la place ?
Le vampire ne répondit toujours pas, le regard devenue fixe. Seul son visage bougea d’un millimètre vers le bas pour revenir à sa place.
-Bien, alors à tout à l’heure.
Elle se pencha vers lui et embrassa sa joue. C’était la première fois qu’elle avait un tel geste envers lui. Elle ne savait pas pourquoi elle l’avait fait. Peut-être parce qu’elle ressentait la détresse et la tristesse de Zero et qu’elle voulait l’aider.
-Ne fais pas de bêtise. Je reviens dès que j’ai rendu les dossiers.
Elle quitta la chambre alors que sa dernière phrase résonnait dans la pièce puis dans l’esprit de Zero. Comment pouvait-elle accorder autant de désinvolture à un faite si grave ? Il avait bu son sang et elle, elle le protégeait. Elle l’avait protégé de Kaname qui n’aurait pas manqué de le battre pour l’avoir mordu. Elle lui offrait même son sang en échange de sa survie. Un ricanement s’échappa de ses lèvres. Une humaine qui voulait protéger un vampire en lui offrant son sang. Ridicule. Il n’était qu’un monstre à visage humain. Un tueur. Une créature de la nuit. Plusieurs minutes s’écoulèrent. Peut-être bien même une heure. Zero réfléchissait, les yeux dans le vide. Sa décision était prise : il ne voulait plus jamais faire de mal à Sayuki. Plus jamais. Il sortit son Bloody Rose de sa veste. Désactivant la sécurité, il pointa le canon vers la poitrine. Il ne lui ferait plus jamais de mal. Son doigt sur la gâchette commençait son chemin vers la mort. Il appuya lentement. Quelques millimètre et tout sera fini.
-ZERO, NON !
Sayuki venait de rentrer dans la chambre et avait bondit sur Zero, faisant s’envoler le Bloody Rose qui rebondit sur le sol et se perdit dans un coin sombre de la pièce. Sayuki se retrouva assise sur les jambes étendue de Zero. Qu’importe, il supporterait son poids.
-Sa… Sayuki ?
Le vampire semblait complétement abrutis. On aurait dit un robot.
-Mais qu’est ce qui t’a pris ? Qu’es ce que tu ne comprends pas dans la phrase « ne fais pas de bêtise » ? A moins que tu n’aies pas compris que se suicidé rentrait dans la catégorie bêtise, et même grosse bêtise du genre que je ne te pardonnerais jamais ?
Sayuki était devenue hystérique. Elle n’arrivait pas à croire que Zero avait essayé de se tuer.
-Pourquoi ?
Les larmes s’entendaient dans sa voix. Le visage du vampire devint inexpressif, comme tant de fois.
-Parce que je ne veux plus jamais te faire de mal, Sayuki. Parce que je suis un monstre à visage humain qui ne fera que te boire ton sang et ta vie.
Des perles d’eau salées roulèrent le long des joues de la jeune fille. Elle ne trouvait pas ses mots. Comment pouvait-elle faire comprendre à Zero qu’elle n’était pas blessée, que ce n’était pas grave ?
-Zero…
Elle inspira.
-Ne refait jamais ça. Promet le moi. Ça n’a pas d’importance que tu n’aies mordue ou que tu me mordras. Tout ce que je veux c’est que tu te battes. Que tu te BATTES !
Elle avait hurlée le dernier mot et avait commençait à frapper le torse du vampire avec ses poings. Les larmes brouillaient sa vue. Elle le frappait inlassablement de ses poings et finit par s’effondrer, en pleurs dans ses bras. Son front contre son torse et répétant inlassablement cette phrase :
-Bats toi, Zero, bats toi. Je t’en supplie.
Zero referma ses bras sur la silhouette qui pleurait. Il ne voulait pas lui faire du mal, il ne voulait pas la faire pleurer. Il avait encaissé les coups sans broncher, sa punition il supposait. Recueillant Sayuki dans ses bras, il se pencha vers elle et lui souffla à l’oreille.
-Chut, petite Sayuki. Je me battrais. Pour toi.
Les pleurs de la jeune fille finirent par se tarirent, la laissant vide de force.