Après midi pluvieuse...[LIBRE]

Une journée pluvieuse, ça changeait un peu des journées ensoleillé que l’on avait pu avoir. Le hic c’est que la pluie ne me rendait pas particulièrement joyeuse. J’étais d’une humeur exécrable quand il pleuvait. Je n’y pouvais pas grand-chose, j’étais comme cela voilà tout. En début d’après-midi, j’avais décidé de sortir un peu, et de ne pas imposer ma mauvaise humeur à ma sœur l’impératrice. Je l’avais donc laissé à ces affaires, et m’était rendue en ville. Mes pas m’avaient dirigée vers La Toda Casa, une taverne de Tingapour. Ce n’était pas un endroit spécialement fréquentable, mais ce n’était pas vraiment mal famé non plus alors je n’avais pas trop de soucis à me faire. Et puis de toute façon même dans le cas contraire, je serais quand même venue.
J’entrais dans l’établissement, et enlevait ma capuche qui me servait à me protéger de la pluie a l’extérieur. Je jetais un rapide coup d’œil dans la salle, il n’y avait pas grand monde. Je m’assis donc à une table au fond de la pièce, près de la cheminée et commanda une boisson chaude alcoolisé pour me réchauffer. En attendant ma boisson, l’envie d’éteindre ma boule me trottait dans la tête, mais ce qui me retint, c’est que je pouvais toujours recevoir à tout moment un appel important. On ne savait jamais ce qui pouvait se passait. Elle resta donc dans ma poche allumée.
Je remerciais le jeune garçon qui vint m’apporter ma boisson et le paya pour celle-ci. Je me mis à la siroter avec délice. J’avais fait pas mal de chemin depuis mon arrivée à Omois. Et même si je n’avais pas osé faire le premier pas au départ, j’avais enfin réussit à voir ma grande sœur et a tout lui révéler. Ça n’avait pas été simple, j’ai dû prendre sur moi, mais au final, je n’en suis pas mécontente. J’avais beaucoup appris sur elle et notre famille, et maintenant j’étais pleinement heureuse. Contre toute attente, l’annonce de mon existence n’avait pas fait vraiment de gros scandales. Et heureusement d’ailleurs, sinon je n’aurais plus osé bouger. Mais comme je m’y attendais, et comme me l’avait rappelé Lisbeth, la famille impériale était loin d’être calme, c’était plutôt mouvementé, chaque jour il se passait quelque chose. Si je disais que je n’aimais pas ça, je mentirais, mais je n’ai pas à me plaindre, je n’avais eu à subir aucune tentative d’enlèvement pour le moment. Et je touchais du bois pour ne pas avoir à faire couler le sang pour m’éviter ça quand ça se présenterait. Je souriais en m’imaginant la réaction de ma chère sœur si elle savait que je me trouvais là.

Je sortis de mes pensées pour observer les personnes présentes. Il fallait de tout pour faire un monde, vraiment...mais certains étaient bien jeunes pour se trouver là. Mais bon c’était leur problème, pas le mien. Je me remis à siroter tranquillement ma boisson.

[Si vous pouviez ne pas deviner tout de suite que Keylo est Sangrave, ce serait sympa. Non, il n'a pas de robe grise ni de masque, il est pas si bête. Non, il ne pue pas la magie démoniaque, il s'est jeté un Anti-Odorus. Merci.]

Flic. Une goutte. Floc. Puis deux. Puis trois. Puis un petite averse. Flic, floc, flic, floc. Et flicflocflicfloc, la pluie s'était installée. Ces derniers jours, il avait fait beau à Tingapour. Sauf aujourd'hui. Un à un, les gens sortirent ou créèrent magiquement des parapluies. D'autres se jetaient des sorts pour ne pas se mouiller. Les autres s'abritèrent à l'intérieur de l'un des nombreux bâtiments de la ville, auberges, boutiques, appartements et autres. Ou se laissaient mouiller par la pluie, tout simplement. Keylo, lui, éviter d'utiliser la magie autour d'autant de monde. Afin que personne ne s'aperçoive que sa magie est noire, qu'il est Sangrave et qu'il faut l'arrêter sinon il va tuer tout le monde. Bien sûr, il pouvait modifier la couleur de sa magie (ce qu'il faisait lorsqu'il était "en gentil"), mais une erreur d'inattention et on le remarquerait. Ça lui était déjà arrivé, il avait dû utiliser un Transmistus pour s'enfuir devant les sortceliers qui accourraient, et il ne voulait pas recommencer. Il était méchant, mais prudent.En attendant, il avait l'air d'un pauvre nonso incapable de se protéger de l'eau, et il grinçait les dents.

Il devait trouver une auberge. Nommée la Toda Casa, dirigée par les frères Toda, d'après ce qu'on lui avait dit. Une mission au compte des Sangraves. Apparemment, un groupe dont le but était de détruire tous les Sangraves, les Ombres, commençait à passer de menace ridicule à problème à régler. On avait envoyé deux Sangraves il y a quelques temps, dans la Toda Casa justement, et on les a retrouvé morts. La mission de Keylo était d'observer cette auberge. Les Ombres avait un lien avec elle, il en était sûr. Un simple éclaireur. Magister ne s'apprêtait pas à attaquer les Ombres mais il préférait les tenir à l'œil.

Un mince sourire se dessina sur ses lèvres. Il se dirigea de son pas tranquille et sûr de lui vers la Toda Casa qu'il venait d'apercevoir. Il poussa la porte.

Assez peu snob pour Keylo, mais pas crasseuse non plus, la Toda Casa ne contenait aujourd'hui pas énormément de monde. Il s'assit à une table vide dans le fond et commanda quelque chose à boire. Quelques instants après lui, une femme, un peu plus de la vingtaine, entra dans l'auberge. Sa cascade de cheveux blonds et ses jolis yeux bleus lui firent penser à l'impératrice, sans les vêtements majestueux. Il l'observa un instant puis son regard se tourna vers la porte qui venait de s'ouvrir.

Est-ce que c’était ça, une journée infernale? Cassie, n’avait eu, jusqu’à lors, aucune raison de qualifier une journée d’une telle façon. Mais là… Tous ses projets de la journée tombaient à l’eau, c’était le cas de le dire. Quasiment toutes les personnes qu’elle connaissait semblé s’être enfuie au Lancovit ou dans tant d’autre région épargnée par cette satanée flotte. Elle marchait dehors, plus ou moins rageusement, à l’abri sous un sort d’imperméabilité, quand tout à coup, celui-ci… se rompit.
Et voici une blondinette trempé de la tête aux pieds en deux seconde à peine.
Cassie resta cinq seconde de plus, à essayer de comprendre ce qui venait de se passer. Mais il n’y avait rien à comprendre, personne contre qui se mettre en colère, ni aucune raison de partir à crier.
Quoique… une personne moins optimiste que Cassie aurait sûrement choisie cette dernière option. Mais elle, non. Elle trouva beaucoup plus étrange à faire.
Elle éclata de rire. Aussi simplement que ça. Les gens dans la rue lui lancèrent des regards surpris. Pourquoi une folle éclatait de rire par temps de pluie, quand le sortilège qui l’empêchait d’être trempé venait de se briser?
Parce que quand tout ce qui pouvait vous arrivez de pire vous arrivez, autant le prendre avec le sourire.
Elle marcha donc joyeusement, laissant les gens pressé de rentrer chez eux la dépasser sans problème. Ses cheveux blonds étaient désormais plaqués sur son visage, et sa tenue déverserait au moins six litre d’eau si jamais il lui venait l’idée de l’essorer. Terry, le petit oiseau qui lui servait de familier s’était depuis longtemps réfugié dans le sac de sa maîtresse, priant tous les dieux du panthéon ornissien (ornis/ορνις= oiseux en grec) de faire cesser la pluie.
Quand Cassie en eut assez de ses lamentation cérébrale et qu’elle réussit le miracle de détourner l’attention du petit oiseau vers autre chose, elle se dit que : être mouillé, ça passe, être trempé jusqu’aux os, ça va encore, mais devoir nager (presque!) pour réussir à se déplacer, ça, ça ne passait plus.
Elle se mit donc en quête d’un endroit où elle pourrait être à l’aise, et pourquoi pas, boire un verre. Bien sûr, elle savait bien qu’elle n’avait pas l’âge pour commander précisément ce qui lui faisait envie, mais on pouvait toujours essayer.
Elle finit par trouver un bâtiment qui pouvait lui convenir, La Toda Casa. L’endroit n’était pas de ceux dont la propreté immaculée et l’incroyable réputation faisait venir tous les riches d’Omois, mais il avait l’air chaleureux et lui convenait.
Elle poussa la porte, secoua sa longue chevelure en se demandant combien de temps celle-ci mettrait à sécher. À l’intérieur, ce n’était pas l’espace qui manquait. Forcément, vue que tout le monde avait choisi que cette journée pluvieuse était parfaite pour rester blottie chez soi.
Elle jeta un rapide coup d’œil dans la salle, tentant de repérer une personne qui lui serait sympathique. Le coup d’œil en question fut sûrement un peu trop rapide, car elle n’aperçut pas Laure, qu’elle avait pourtant rencontrée au Lancovit. Son regard s’arrêta sur deux personnes qui avaient l’aire intéressante, un blond et… une blonde. Après tout, on ne faisait pas obligatoirement dans l’originalité. Elle hésita, puis s’approcha de la femme, tira une chaise et demanda :

- Je peux?

Tout en buvant ma boisson, j’observais les gens présents dans la taverne. Ce n’était pas mon activité favorite mais puisqu’il pleuvait dehors, je n’avais pas grand-chose d’autres à faire.
Un jeune homme blond, assit a une table retint tout d’abord mon attention. Un peu snob mais pas désagréable à regarder. Je ne réussis pas à capter son regard, je ne sus donc pas de quelle couleur était ses yeux, quel regard il avait. Une jeune fille ensuite monopolisa mon attention. Outre qu’elle devait avoir au moins 10 bonnes années de moins que moi, elle semblait perdue. Je me demandais ce qu’elle cherchait ici. Un ami ? Un frère ? Quelqu’un d’autre ? Je m’interrogeais beaucoup sur elle. Elle avait l’air d’une fille qui cherchait l’aventure, juste pour se prouver qu’elle n’était pas une petite fille. Surement l’adolescence qui devait la travailler. Si elle était un tantinet rebelle, je plainait ses parents.
Et puis une voix me sortit de mes réflexions. Une jeune fille blonde se tenait devant moi. Elle aussi devait avoir 10 ans de moins que moi. Mais bon sang ils faisaient toujours rentrer des enfants dans cette taverne ou quoi ? Je la détaillais, elle était trempée comme une soupe. Voilà encore une victime de la rupture du sort d’imperméabilité...je retins mon envie de rire, ce n’était pas vraiment poli, et lui adressa un sourire.

-Oui bien sûr...a qui ai-je l’honneur ?

J’aimais bien connaitre le nom des personnes que j’autorisais à s’assoir à ma table.

Je ne parvenais décidément pas à trouver cette personne. Je trouranis la tête et apercus Cassie, une jeune fille rencontrée au Lacovit. Je décidais de m'incruster dans leur conversation et, me rapprochant, je dis :

- Salut Cassie, que fais-tu là ? Puis j'ajoutais, à l'intention de la deuxième, Boniour, je m'appelle Laure et voici Ombre, en désignant ma jolie vrrrir familière.

Elles tournèrent la tête vers moi et Cassie me sourit.
Je tirais une chaise et m'assis. Et puis zut pour cette personne à trouver, j'en avais asser des jeux débiles inventés par mon maitre, surout quand il étaient légerement dangereux sur les bords.
Ombre qui m'avait suivie s'approcha de Terry, un petit oiseau, familier de Cassie, pour le saluer.

[désolé de ne pas pouvoir faire beaucoup de lignes, mais sans faire expres j'ai tout supprimé et j'ai du réécrire ... :x ]

La réponse de la jeune femme était affirmative, et fut suivi d’une bien normale demande de l’identité, qui ne surprit pas Cassie car elle-même s’asseyait rarement auprès de parfait inconnu.
Pas si rarement que ça, d’accords.
Mais alors qu’elle s’apprêtait à décliner son identité, une voie, qui si elle ne jaillit pas de nulle part, ne la surprit pas moins, l’interrompit.
- Salut Cassie, que fais-tu là ?

Elle reconnut sans trop de peine la voix de Laure, une fille du Lancovit. Qui d’ailleurs n’avait pas fini de parler et continua en direction de l’autre blonde :

- Bonjour, je m'appelle Laure et voici Ombre.

Évidemment, c’était son familier qu’elle désignait, et Cassie en profita :

- Et voici Terry, mon petit oiseau, qui, accessoirement, me sert de familier, tant qu’il peut manger et dormir. Je m’abrite de la pluie, Laure, souri-t-elle, comme tu peux le voir, elle ne m’a pas manqué

Terry sorti bon gré mal gré du sac de sa partenaire quand elle le nomma, histoire de montrer aux personnes concernés sont apparence, avant de replonger à l’intérieur de celui-ci.

- Et toi, tu t’appelles comment?
Le tutoiement était venu en automatique, et elle se demanda un instant s’il gênait la jeune femme.

- Et, dis-moi, Laure, que fais-tu à Omois? Tu ne m’as pas dit que tu vivais au Lancovit, la dernière fois? Et avec le temps qu’il fait, je ne crois pas que tu prends des vacances, déclara-t-elle avec un sourire.

Lisa était trempée de la tête aux pieds. Le matin étant plutôt ensoleillé, elle n'avait pas pensé un seul instant qu'il pourrait pleuvoir ainsi et n'avait donc pas pris ni parapluie ni imperméable.
De plus elle n'avait pas pu rentrer chez elle car elle devait poursuivre pendant toute une journée un Voleur non Patenté qui avait dérobée beaucoup de crédits-muts à l'Empire d'Omois. Et si elle relâchait son attention, sa mission tomberait à l'eau.
Heureusement pour la jeune fille, tout marcha comme sur des roulettes et elle rattrapa le Voleur au bout d'une dizaine de longues heures, alors qu'ils arrivaient à Selenda.
Essouflée et toute trempée de pluie, de boue et de sueur, Lisa ramena le Voleur à Omois.
Elle décida ensuite de rentrer chez elle.
Sauf que pour aller chez son chez-elle, elle devait traverser tout Tingapour, car sa maison se trouvait à l'autre bout de la capitale.

Elle marchait donc dans les rues de la ville et remarqua qu'il n'y avait presque personne.

*Evidemment, qui voudrait sortir par un temps pareil ??*

Malgré ses membres tous gelés, la jeune Voleuse Patentée continuait courageusement son chemin.
Mais au bout du quinzième éternuement, elle en eut plus qu'assez et décida de s'abriter le temps que le mauvais temps passe. Elle se trouvait alors devant une petite auberge. L'enseigne annonçait : "La Toda Casa".

*Toda... Je suis sûre d'avoir déjà entendu ce nom...*

Elle haussa les épaules. Qu'elle connaisse ce nom ou non, cela ne changeait pas grand-chose à sa décision de vouloir s'abriter.
Sans plus attendre, elle poussa la porte de l'auberge et entra. Elle enleva grossomodo les gouttes de pluie qui dégoulinait de ses vêtements trempés et s'avança près d'une table vide.
Elle commanda ensuite un jus de fruits (elle détestait l'alcool) et le but d'une traite.
En se levant pour se rendre aux toilettes, elle glissa sur une flaque d'eau que la pluie avait dû former en ne cessant de tomber des vêtements de nombreux clients.
Elle glissa, donc, chuta et s'étala de tout son long sur une table déjà occupée par trois jeunes filles, faisant involontairement renverser un verre rempli de tzinpaf sur l'une d'elle.

Elle se releva et s'excusa alors, rouge de honte :

"Oh pardon, je suis désolée, je...j'ai glissé et... enfin... Je suis désolée je n'ai pas fait attention !! Oh quelle idiote, vous êtes toute tâchée par ma faute !!"

- Et voici Terry, mon petit oiseau, qui, accessoirement, me sert de familier, tant qu’il peut manger et dormir. Je m’abrite de la pluie, Laure, souri-t-elle, comme tu peux le voir, elle ne m’a pas manqué

Terry sorti d'un sac que tenait Cassie avant d'y retourner.

- Et toi, tu t’appelles comment? Le tutoiement était venu en automatique, et elle se demanda un instant s’il gênait la jeune femme.

- Et, dis-moi, Laure, que fais-tu à Omois? Tu ne m’as pas dit que tu vivais au Lancovit, la dernière fois? Et avec le temps qu’il fait, je ne crois pas que tu prends des vacances, déclara-t-elle avec un sourire.

- Je chercher quelqu'un qui n'est visiblement pas là, répondis-je, agacée, effectivement elle ne t'as pas manquée.

C'est à cet instant qu'un jeune femme, meme une tres jeune femme, s'étala sur la table, renversant du tzinpaf sur mes vêtements.

"Oh pardon, je suis désolée, je...j'ai glissé et... enfin... Je suis désolée je n'ai pas fait attention !! Oh quelle idiote, vous êtes toute tâchée par ma faute !!"

Elle était toute exitée, je lui répondis gentiment :

-Ce n'est pas grave.

Puis j'incantais un nettoyus puis un sechus.

Le temps passait et il n'y avait toujours rien de louche. Evidemment, si les Sangraves avait pour but de tuer quelqu'un, il se ferait discret. Keylo se demanda pourquoi Magister ne planquai pas une scoop dans la Toda Casa, au lieu de l'envoyer mois... heu, s'ennuyer ici. La réponse lui vint immédiatement : la scoop cachée ici avait été détruite lors d'une récente bataille où un elfe avait envoyé contre le mur un homme qui l'avait un peu trop provoqué. Et ils l'envoyaient en remplacement. Génial. Enfin, heureusement qu'il y pensait, il avait oublié de cacher la graine de scoop dans un endroit hors d'atteinte de combats. Il fit mine de se lever et se dirigea vers les toilettes. En passant, il colla discrètement la graine dans un coin du mur. La scoop pousserai et s'incrusterai dans le mur. Complètement invisible, ce genre de chose était souvent utilisé par les espions et le modèle le plus performant provenait des laboratoires d'Omois. Pratique.

En revenant à sa table, il fit comme si de rien était et termina tranquillement sa boisson. A une table, deux femmes, ou plutôt une jeune femme et une jeune fille étaient assises et discutaient avec une autre jeune fille, brune cette fois. La femme était la personne aux cheveux blonds et aux yeux bleus que Keylo avait remarqué tout-à-l'heure, et la jeune fille brune celle qui était entrée après cette dernière.

Une autre fille encore, qui approchait de la majorité et possédait des yeux et cheveux noirs, chuta et renversa du Tzinpaf sur les vêtements de la jeune fille qui s'appelait Laure. Le jeune homme blond avait un air de déjà-vu avec la maladroite, mais qui remontait à plusieurs mois au moins. Il pouvait les observer sans se faire remarquer, vu que la moitié des clients de l'auberge regardaient la table où s'était produit l'accident.

Les deux jeunes filles avaient l’air de se connaitre. En tout cas leur bonne humeur était communicative, malgré cette pluie qui n’arrêtait pas de tomber, je me sentais un peu plus léger en l’écoutant parler. L’une d’elle me demanda en retour mon identité, employant le tutoiement. Ça ne me dérangeait pas, au contraire, j’avais tendance à le faire avec tout le monde, y compris ma sœur alors... c’est avec un beau sourire que je lui répondis.


Tu peux m’appeler Assia

Je les écoutais parler de leurs familiers respectifs, me disant que ce devait être génial d’en avoir un. Je n’en avais pas encore, je ne m’étais lié à aucun animal pour le moment, et je n’étais pas non plus pressé que ça arrive. Si c’était une force d’avoir un familier, c’était également une faiblesse si l’on s’en servait contre nous. Alors non, très peu pour moi. C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’avais jamais eu d’animal de compagnie. Evidement la pluie n’avait pas manqué Cassie donc...ce que je trouvais assez drôle. Une autre jeune fille arriva, trébucha et renversa sa boisson sur laure et s’excusa aussitôt. Un sourire vint sur mes lèvres.

Calme toi dit nous ton nom et assoit toi plutôt avec nous.

Je n’avais aucun soucis pour accueillir à ma...enfin notre table de nouvelles personnes et puis voir du monde me changeai agréablement. Mais restait quelque chose, ou quelqu’un qui me titillait. Ce jeune homme qui restait silencieux à quelques tables de là, seul, qui nous observait. Etre observé ne me dérangeait pas plus que ça, mais au moins si je savais pourquoi. Je ne le quittais pas du regard, puis regarda les filles.

Dites-moi...quelqun le connait ?

Je leur désignais le jeune homme, assis pas très loin. Je m’intéressais a lui et alors ?

[Désolée du gros gros gros retard de plus d'un mois ^^"]

Lisa était morte de honte. Elle aurait aimé disparaître sous terre. Heureusement les jeunes filles autour de la table semblaient plutôt sympathique et l'excusèrent avec gentillesse. Lisa en était très reconnaissante car elle savait que si elle avait été à la place de la fille qu'elle avait trempée, elle se serait mise directement en colère (oui, la jeune Voleuse perdait très facilement son sang-froid).
L'une d'elle l'invita à rejoindre leur table. Lisa accepta avec un grand sourire.

"Je m'appelle Lisa. Et vous ?" (s'adressant à toutes).

Elle n'eut pas le temps d'entendre les réponses, car la jeune fille qui l'avait invitée posa son regard sur un jeune homme qui semblait les observer. Elle demanda :

"Dîtes-moi... Quelqu'un le connait ?"
"Non. Pourquoi ? Tu as le béguin sur lui ?" lui répondit Lisa, moqueuse, adoptant le tutoiement.

Au fond d'elle, le fait qu'il les regardait la gênait un peu. Elle ne savait pas pourquoi. Pourtant il avait une raison très logique de les regarder. Une fille qui renverse du tzinpaf partout, ça attire l'attention.
Mais tout de même, quelque chose la rendait mal à l'aise.
Le visage de l'homme lui semblait familier et pourtant elle était sûre de ne l'avoir jamais vu.
Mais le pire dans tout ça, c'était qu'il lui faisait penser à Lalwend, sa meilleure amie. Pourquoi ? Il ne se ressemblaient pourtant pas. Mais Lisa était certaine qu'il y avait un lien entre lui et Lal'.
Elle haussa les épaules. Tant pis.