Sujet: Errance [ PV Muffins <3 ] Sam 27 Nov 2010 - 21:09
Ethel trainait dans les rues de Travia. Marchant à deux à l'heure dans cette ville surpeuplée. Des enfants jouaient dans le peu de neige qu'il y avait, les gens contents et pressé couraient à moitié pour rejoindre leurs maisons. Comme si resté deux minutes de plus dans le froid allé les tuer... Ethel s'en fichait pas mal, ses joues toutes rouges lui donnaient un peu de couleurs, pour une fois. De nombreuses personnes la bousculée, personne ne la remarquée, mais bon, on peut pas dire que ca la changé de d'habitude. De toute façon, au yeux des autres elle n'avait jamais existé.
Mais justement, aurait elle voulu ne pas être invisible ? Elle se sentait si différente, triste et seule au milieu de cette ville joyeuse. Si la vie ne contient aucun bonheur et aucun plaisir, vaut elle le cout ? Ethel y avait si souvent réfléchis... Mais pourtant, elle se sentait heureuse quand elle regardait le monde qui l'entourée, elle se sentait heureuse pour beaucoup de choses simples, surement qu'elle l'était car elle était tous simplement libre.
Seule dans ses pensée, Ethel se rendit compte que la neige tombait de plus en plus. Ses cheveux trempés par les flocons lui tombaient dans la figure, les gens ne faisant attention à rien ni personne marchaient d'un pas encore plus pressé. Sans savoir ni pourquoi et ni comment, Ethel fut projeté dans une grande flaque de neige et d'eau par la foule. Honteuse et trempée, elle essaya de se relevée, vacillante, Ethel regarda autour d'elle avec un air degouté.
On ne pouvait pas faire attention à elle cinq minutes ? Franchement, quel bande d'égoïste ! Quand on fait tombé quelqu'un on s'excuse ! On l'aide a se relevé !
Mais peut être qu'au fond il n'y avait qu'elle que l'on n'aidait pas...
Birthday
Age du personnage : 17.
Familier : Not yet. Couleur de magie : The blackest one. Niveau de magie :
Faible
Niveau de combat :
Très élevé
Métier : Sangrave. Résidence : Fortress Grey. Dans le sac : Knives, dresses & make-up.
Affinités : Magister - Love.
Ava - Frienship?
Mère - Motherfucker.
L'line - Enemy.
« Bienvenue à Travia, Omois ! » Quatre mots prononcés par nul autre que Fleurtimideaubordd’unruissautlimpide (enfin, un truc du genre, hein >_<), l’espèce d’intendant du Château Vivant du Lancovit. Autrement dit, le cyclope qui accueillait tous les visiteurs se risquant à mettre le pied dans ce monde de fous. Fleurtimideaubord… enfin, lui, paniquait à chaque nouvel arrivant des Portes de Transfert du Lancovit… Un cyclope stressé 26 / 26, donc, car il y a avait pratiquement une arrivée à chaque minute. Il n’avait donc pas une vie facile, facile… Mais s’apitoyer sur le sort de cette créature est non seulement terriblement ennuyant, mais aussi inutile. Chacun avait sa fonction et au fond, cela plaisait à tout le monde. Parlant de fonctions. Notre jeune héros (souvent bourré, m’enfin, actuellement, il ne l’est pas… pas encore, du moins) venait d’être engagé comme jourstaliste (traduction terrienne : journaliste) de la populaire émission « Flash AutreMonde : 26 heures en 15 minutes ». C’était tout nouveau, en fait. Les studios se trouvaient à Tingapour, Omois. Alors, que faisait Attle Feather à Travia ? N’était-il pas supposé travailler, supposé récolter les informations recueillies par les cristallistes, les petites entités magiques « caméras espions » ? Eh bien non ! En ce glacial jour de Kaillos (l’équivalent de l’hiver terrien), Monsieur Feather prenait ses vacances ! Dernièrement, il avait réalisé un brillant reportage sur les mines de sel de Salterens et sur l’héritière au trône d’Omois, Tara’tylanhem Duncan, « croisée » par une nuit particulièrement « chaude », si vous voyez ce que je veux dire – non, ils n’ont pas couchés ensemble ; c’est juste qu’Attle avait beaucoup, beaucoup, beaucoup bu cette nuit-là. Bref, après ces travaux bien appréciés de ses supérieurs et de la population autremondienne, on lui donna un congé de quelques jours. Après une brève réflexion sur le choix de ses courtes vacances, le jeune brun opta pour Travia, où il n’était allé qu’une ou deux fois.
Comme Travia, la capitale du Lancovit, se situait au nord d’AutreMonde, la température y était évidemment moins clémente question chaleur. De gros flocons tombaient joyeusement, chutant au milieu d’une foule dense, compacte. C’est ce qu’Atlance constata en sortant hors du Château Vivant, suivant le flot de gens. Des gens grossiers. On jurait des « mais slurk, tu pouvais pas regarder où tu vas, toi ? » et des « et chiotte, t’as raison ; t’es tellement hideux que c’est étonnant que je ne t’aie pas remarqué plus tôt, hein ! ». Et gniah, gniah, gniah. Attle n’appréciait pas ce genre de… discussions. Il fallait dire que, malgré ses airs de rebelle fini, il prenait soin de bien parler – normal, vu son métier, direz-vous. En fait, après quelques bouteilles, son langage n’était plus vraiment… le même. Mais bon, quand il n’était pas saoul, il détestait que les gens s’expriment aussi mal et soient aussi malpolis. C’était à se demander s’ils avaient été élevés ! Le jeune homme, vêtu d’un chaud pull vert forêt et d’un pantalon brun, aurait pu passer pour un Elfe, mais puisqu’il n’avait pas les fameuses oreilles pointues, on devinait après observation que tel n’était pas le cas. Ses longs cheveux bruns virevoltaient au gré de l’impitoyable vent. Les mains dans les poches, il tentait d’ignorer (c’était dur) la foule. C’était dur, vu qu’il était en plein dedans, pour dire la vérité. D’accord, il aimait bien la foule et s’éclater comme un enfant (car il était très sociable), mais là… ça ne lui tentait pas. Alors, dès qu’il pourrait s’esquiver, il le ferait et se dénicherait un bel hôtel sympa et coquet pour le week-end.
La foule avançait, marchant dans les rues animées par les commerçants. On riait, on faisait du shopping en bonne compagnie… C’était la belle vie, quoi. Attle, malheureusement, serait seul pour les prochains jours. Il était sociable, certes, mais du nombre élevé de personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie, il ne s’était jamais lié avec personne. Pas vraiment d’amis intimes, rien que des connaissances. Pas vraiment de petite amie, rien que des putes « until night do us part », genre. Pas vraiment de petit ami non plus, parce qu’il n’était pas homosexuel, ni bisexuel. Enfin, c’était vraiment LE détail intéressant. Bref, on aurait pu le croire misanthrope si on ne le voyait pas chaque nuit faire le clown au bar. D’ailleurs, il devait forcément y avoir un bar à Travia… Irait-il se saouler ce soir ? Probablement. N’était-il pas en vacances ? Et en vacances, on peut s’autoriser toutes sortes de conneries : on était en vacances. Un sourire rêveur en pensant à ce soir, Attle remarqua enfin la fille à ses côtés. Une jeune fille, très jeune fille apparemment. Cheveux noirs, regard triste. Oh, sympa. Une déprimée de la vie. Bah, ça ne servait à rien de lui parler, à ce genre d’individus était rarement sociable. Elle se contenterait de lui souffler des petits mots, genre : salut, oui, bye. Pas terrible, comme conversation.
Ça y était, maintenant, il se sentait bousculé. En fait, il l’était. C’était frustrant. Il se retint de gueuler qu’il en avait marre. Il se retint bien fort. Ah, puis le géant à côté (un bon deux mètres et demi !) l’énervait pas mal avec son satané rire gras. Vivement qu’il puisse trouver un bon hôtel… La neige, molle, se collait sur ses cheveux. L’homme, impatient, secoua la tête, l’enlevant. Malgré cela, il en resta un peu. Bon, tant pis. Ses mains étaient au chaud dans ses poches de pantalon, pas envie de les sortir pour enlever les flocons les plus résistants – et les plus collants. Et ce serait inutile : il y en aurait toujours plus, donc. Parlant d’inutilités. Ses pieds, chaussés de petites bottes de cuir, écrasaient sans pitié la « sloche », mélange de neige et d’eau brunâtre. Dégueulasse. Une chance que personne n’était tombé dedans… Oh, tiens, en pensant ça, la fille jugée pas sociable tomba justement… le visage en premier ! Ah, pas de chance ! Une chance que ça ne lui était pas arrivé… Quelle honte, quand même. Un sourire mesquin aux lèvres, Attle poursuivit son chemin, sans un regard. Ben quoi ? Il ne la connaissait même pas. Leur seul lien était qu’ils avaient fait route au cours de leur périple à travers cette route trop peuplée.
Hahah, ouais, un périple. Pour cela, il pouvait bien la regarder une dernière fois, jouir de son humiliation… Tournant sa tête (de salaud) vers l’arrière, Atlance la regarda. La regarda, elle. Elle faisait pitié, il fallait dire. Et… elle était plutôt jolie, en fait. Ses beaux cheveux noirs – salis par la boue, huhu – lui conféraient un certain charme. Ouais et alors ? Alors… quand on vient d’être humilié, rien de davantage humiliant que quelqu’un venant nous rappeler ladite humiliation. Quelle bonne idée, ça. Parce qu’il n’était pas de bonne humeur suite à la frustration provoquée par… disons, l’ardeur de la foule, il allait se défouler sur elle. C’était injuste, malpoli même. Sauf que ça lui ferait du bien. Qui n’avait jamais fait du mal à autrui pour se sentir supérieur ? Bref, s’approchant d’une démarche assurée, les mains dans les poches, un sourire arrogant collé aux lèvres, il la regarda de haut. Il était un peu plus grand qu’elle et la dominait facilement. D’une voix sarcastique, il commenta, arrivé près d’elle :
« Hé, joli shampooing que t’utilises, dis donc ! Des produits aussi dispendieux ne sont bons que pour des filles de ta classe, je t’assure ! »
C’était vraiment insultant. Mais en même temps, c’était du Atlance Feather, donc, compréhensible. Car malgré sa sociabilité, il aimait bien sortir ce genre de phrases ch*antes et inappropriées. Autour d’eux, la foule continuait de s’amasser. La journée promettait d’être longue et animée, comme elle avait débuté. Par dizaines, les gens s’arrêtaient à l’avant des boutiques, commentant telle chose et bloquant la voie à d’autres. Travia n’était pas aussi grande que Singapour, mais… elle était peuplée, ça, on pouvait le dire !
Un garçon. Devant elle. Qui lui parlais. Enfin l'insultais plutôt... Il se prenait pour qui se grand bouffon ? Okay il était beau. Okay il avait du charme avec ses cheveux bruns, mais vu sa remarque l'intelligence lui manquait surement ! Enfin.. Il avait réussi à anéantir le peu de dignité qui lui rester en deux secondes... Mais bon, elle n'allait pas se laisser faire, encore une fois ...! On la prenait toujours de haut, ce n'était pas une raison suffisante pour réagir ? Droite comme un piquet, elle lui lança un regard de défi.
"Si t'es pas content t'as qu'a te casser, retourner à tes activités futile, tu sais, genre insulter les gens qui t'on rien fait ! "
Ouh la réplique pourrie. Ethel avait pris un petit air hautain qui lui ressemblait si peu. Pourquoi elle se mettait dans tous ses états pour un garçon ? Pour lui en plus ? Encore il lui aurait dis holala comme tu es belle, mais là son commentaire c'était vraiment méchant ! C'était même pas contre elle, c'était juste pour le simple plaisir de faire chier. Elle aurait du ne rien répondre, partir dans le sens inverse histoire de ne pas passer devant lui. Elle pouvait encore le faire d'ailleurs, mais elle aurait l'air de quoi ? D'accord le ridicule ne tue pas, mais quand même... Et Ethel n'osait pas se l'avouer, mais elle avait terriblement envie de mettre un nom sur son visage moqueur. Instinctivement elle baissa la tête, elle avait honte. Honte de intéresser à lui ou honte de ce qu'il lui avait dit ? Elle toucha ses cheveux, la boue qu'il y avait sur ses mains après ca lui donnait envie de pleurer. Et pour la première fois de sa vie, elle aurait vraiment voulu être belle. Ou du moins présentable.
Être laide ne l'avais jamais autant dérangé, normalement on ne l'a voyé pas, et même si il se foutait complément de sa gueule, Ethel sentait le regard du jeune homme posé sur elle.
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