AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

Chroniques d'AutreMonde :: Archives :: Archives :: Autres :: Archives artistiquesPartagez
 

 Nouvelles de Magister

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Ex Magister


Ex Magister

Age du personnage : ???

Familier : Décédé
Couleur de magie : Noire (d'origine démoniaque)
Niveau de magie :
  • Très élevé
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Maître des Sangraves
Résidence : Forteresse Grise, bureau de Magister
Dans le sac : Tout ce dont j'ai besoin se trouve dans le Saint des Saint : mon bureau, dans la Forteresse Grise.


MessageSujet: Nouvelles de Magister   Nouvelles de Magister Icon_minitimeDim 14 Juil 2013 - 1:15

Bon, voici le début d'une nouvelle, hélas, jamais achevée :

Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans l'autorisation expresse de l'auteur.



Le chien de Monsieur Jones


Première partie

Que savez-vous des chiens et autres canidés ? Enfin, que pensez-vous savoir ? Seriez-vous capable de vivre, tout en guettant le moindre signe de leur présence, sursautant au moindre aboiement, au moindre bruissement dans les feuilles, ne dormant jamais complétement, changeant régulièrement de domicile, par peur qu’un jour une chose indicible gratte à votre porte ? Vous vous étonnez de mes réactions face aux chiens, mais que savez-vous d’eux ? Afin de vous expliquer cet effroi si inconcevable, je vous raconterai ce qui fut l’une de mes expériences les plus horrifiantes.

C’était par un calme après-midi d’été, sur une sordide route de campagne. Je me rendais chez le Professeur Jones, ancien éthologue de renommée et ami de longue date. Vous devez certainement le connaître, il me semble, nous avions fait nos études ensemble à l'université de Georgie, puis nous étions partis chacun de notre côté, entretenant tout de même une longue relation épistolaire.

Ce fut d’ailleurs avec une honnête perplexité que j’appris bien plus tard qu’il avait abandonné son traité sur le comportement des canidés. Je pensai alors que la vie quotidienne dans la cambrousse aborigène l’avait lassé et qu’il voulait simplement retourner à la rassurante quiétude urbaine. J’étais donc un brin étonné, connaissant son caractère misanthrope, de recevoir une invitation à sa nouvelle demeure, située dans une modeste commune nommée Cruis. C’est là qu’il résidait, parmi de vieilles bâtisses moyenâgeuses, qui se dressaient tels d’antiques pierres tombales délaissées par un fossoyeur bien distrait.

Ce fut donc à la nuit tombante que j’arrivais à ma destination. Le silence qui régnait dans cette modeste ville n’avait pour seule compagne la solitude qui me vrillait le ventre. Aucune gaieté dans ces rues, aucune fenêtre lumineuse révélant la douce vie d’une famille rurale. La nuit étant vide de gens, mais aussi d’animaux, il n’y avait, pour le coup, pas l’ombre d’un chat. Cette désolation me rendait perplexe et je marchai d’un pas empressé jusqu’au logement du professeur.

Au bout d’une dizaine de minutes, j’arrivai à la hauteur de ce dernier. Les séculaires murs de pierre rendait presque austère cette demeure d’un autre âge. J’ouvris le portail, et les vieux gonds grincèrent dans un sifflement lugubre, résonnant dans le calme ambiant comme un cri déchirant. Je n’étais guère assuré à ce moment-là, et je me hâtai d’escalader les hautes marches du perron, puis de sonner à la porte.

De l’intérieur, je ne perçus qu’une sorte de grondement bestial, poussé par quelque chien de garde courroucé. Me sentant dans mon droit, je laissais échapper un soupir agacé, et sonnai de plus belle. Les aboiements furent d’une telle fureur que je reculai d’un bon mètre. Mon vieil ami ne m’avait pas prévenu avoir ramené un sujet d’étude, j’étais donc déconcerté. Ces murs qui, à l’origine m’avaient paru austères, m’apparaissaient maintenant comme peu engageants. Je n’étais pas le bienvenu en ces lieux.

Je restai là, hésitant, tandis que les aboiements continuaient de résonner dans cet air nocturne. Une brise lancinante agitait les branches des arbres, seuls témoins de ma déconfiture. Acceptant cette dernière, je rebroussai chemin, résigné à passer la nuit dans ma voiture.

Les aboiements s’éloignèrent puis se turent, remplacés par le doux murmure du vent s’engouffrant entre les épis de maïs, mais l’atmosphère, loin de me paraître douce et naturelle, m’oppressait davantage. C’était le calme avant la tempête, le répit accordé au malade avant sa mortelle agonie, c’était pour moi la respiration sifflante d’une créature inénarrable, n’attendant qu’un seul relâchement de ma part pour me dévorer. Cet environnement me semblait de plus en plus hostile, si bien que je me mis soudain à courir, dévalant les sombres ruelles, déboussolé, le regard fou. Le cœur battant à une allure déraisonnable, la sueur perlant sur mon front, je fuyais l’inexplicable.

Je ne peux, même à l’heure actuelle, expliquer mon comportement d’alors. Etait-ce la sinistre atmosphère créée par cette pénombre envahissante, cette placidité morbide et ce sombre aboiement ? Ou bien, hypothèse plus sinistre encore, mon instinct avait-il déjà perçu l’inavouable ? Quel que soit la raison, je n’aurais pas dû m’arrêter dans mon élan, mais prendre la voiture, et quitter cette ville au secret insondable.

Mais plus je me rapprochais de mon véhicule, plus les battements de mon cœur ralentissaient, reprenant un rythme normal. Mes pensées se firent plus claires et l’urgence de ma situation me parût dérisoire. Comment un érudit tel que moi, ayant étudié les sciences les plus occultes, fit face à de nombreuses situations effroyables, pouvait s’être laissé aller à une si grande panique ? C’était tellement ridicule que cela me fit presque sourire. Le fait d’avoir à portée de main, un moyen d’échappatoire, me fit perdre toute prudence, et, l’espace d’un instant, j’envisageai presque de retourner chez Jones, afin de le forcer à m’ouvrir.

Cette idée, pour une obscure raison, je l’abandonnai tout de suite. Je n’avais pas spécialement peur des chiens, enfin, pas à ce moment-là, mais quelque chose dans le comportement de celui-là me donnait la chair de poule. Un détail que j’avais entendu, juste avant les aboiements, mais qui m’avait paru si peu probable que je n’y avais pas prêté attention. Ce détail, je ne vous le révélerais pas de suite car il ne prendra toute son importance qu’à la fin de mon récit. Mais avant que je ne reprenne mon récit, voici un petit indice : les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être
.
Revenir en haut Aller en bas
http://tara-duncan.actifforum.com/t3140-magister-ou-comment-devenir-l-ennemi-public-numero-un#56324
Avalyvy'ia


Avalyvy'ia

Age du personnage : 16 ans dAutremonde

Familier : Vinda, une espèce non-identifiée.
Couleur de magie : Dorée
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Elevé


Métier : Ai presque fini mes études pour les Services secrets d'Omois (et suis donc en phase pratique) mais tu crois bien que j'ai des couvertures, pas conne hein!
Résidence : Omois et une maison de campagne à Selenda
Dans le sac : Une demi-douzaine d'armes, une bourse de crédits-muts, de l'eau, une brosse à cheveux.

Affinités : -Mystéria :je ne te connais pas bien mais on a un voleur à rattraper toute les deux je te rappelles!
-Janny :ben toi alors, si tu crois que je vais me laisser cracher dessus, tu vas avoir des surprises.
-Sveltana :alors là, je te fais pas confiance du tout, en fait, je ne fais jamais confiance aux gens qui me nomment "petit apéritif".
-Hana Sendo: je pense franchement qu'on pourra être copines quand on sera rentrés d'Outre Monde!

MessageSujet: Re: Nouvelles de Magister   Nouvelles de Magister Icon_minitimeDim 14 Juil 2013 - 19:11

C'est super bien! Il faut que tu écrives la suite!
Une seule remarque à faire: le vocabulaire utilisé est assez soutenu. Il faut donc choisir à qui tu veux faire lire la nouvelle: des adultes, des ados ou des enfants? Car même pour certains ados, le langage sera difficile à comprendre.
De plus, je pense que ce serait bien de connaitre le narrateur: qui est-ce?
Revenir en haut Aller en bas
 
Nouvelles de Magister
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La Magister Academy
» Qui est Magister ? [Attention spoilers]
» Fanfiction avec Magister dedans - Ange d'un jour
» Fanfiction Selena/Magister
» le choix devra être fait [pv magister]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chroniques d'AutreMonde :: Archives :: Archives :: Autres :: Archives artistiques-
Sauter vers: