Il n'y a rien qui puisse désigner ce chef d'oeuvre voyons...La modestie de l'auteur est flagrante.

Bijour les geeeeeens 8D Je vous présente ~~une horreur~~ un texte que j'ai écrit. ~~Ames sensibles s'abstenir~~ Si vous aimez les histoires droles, c'est pas ici qu'il faut venir x) Attention, sortez les mouchoirs What a Face

Des pas crissant dans la neige. Des petites gouttes d'eau tombaient le long d'un toit. Tout le monde se réunissait autour de la cheminée. Ce n'était pas un temps à mettre le nez dehors, et pourtant elle y était. Elle voulait la sauver, mais en même temps elle avait peur. La vie de sa fille était là, entre ses mains. Elle devait le faire. Avec une grande inspiration de courage, elle déposa son seule trésor, celle à qui elle avait donné la vie, sur le sol gelé...
Ce jour-là, une partie d'elle était morte...

***

Le reflet dans le miroir était-il le vrai ? La jeune fille s'observait depuis de longues minutes déjà, et peinait à croire que ce reflet était réel. Des années que cela durait... Mais malgré les années, elle ne voulait toujours pas y croire. Ses yeux étaient rouges à force d'avoir pleuré, mais elle ne voulait pas le voir. Elle était tellement dégoûtée par son reflet qu'elle n'osait même pas se regarder dans le yeux. Les larmes recommencèrent à couler le long de ses joues. Son apparence était le seul défaut de sa vie idyllique.
A force de river ses yeux dans son miroir, sa vue avait fini par se brouiller, et elle n'avait pas vu la porte s'entrouvrir et une silhouette animée d'un sourire gêné se poser sur son lit. Elle l'avait vue, mais ne voulait pas se retourner pour la regarder. Elle était obnubilée par son reflet dans la glace, rien d'autre ne comptait pour elle en ce moment. Cela pouvait paraître égoïste, mais elle ne parvenait pas à s'en détourner. Elle avait tellement honte...
La silhouette, qu'elle connaissait si bien mais qu'elle parvenait à peine à discerner tellement sa vue était floutée, attrapa une brosse sur la coiffeuse sur laquelle était apposé le miroir responsable de ses larmes. Elle commença à lui passer la brosse dans ses longs cheveux, et pendant de longues minutes, aplatit les mèches rebelles qui restaient. Pendant ce temps-là, la jeune fille pleurait toujours. Le sel de ses larmes lui piquait les joues, qu'elle avait plus rouges jour après jour. Sa beauté se dégradait de jour en jour. Ses cheveux, qu'elle avait lisses et soignés, étaient devenus ternes et cassants. Ses ongles se détruisaient et son visage, ravagés par les pleurs, s’abîmait et s'asséchait. Elle ne voulait rien faire pour arranger cela. Elle voulait simplement que le monde s'arrête de tourner et tomber dans un profond trou noir. La bête noire qui la démangeait depuis des années se démultipliait. Cela faisait des mois qu'elle déprimait et ne pouvait plus rien faire d'autre que pleurer. Elle avait envisagé de nombreuses possibilités, dont le suicide avait fait partie. Mais elle n'avait pas été assez courageuse pour en finir avec la vie. Elle avait failli... Mais elle ne l'avait pas fait. Elle avait été terriblement naïve de penser que cela aurait pu s'arranger. Ce cauchemar était irréversible.
La silhouette qu'elle avait à peine entrevue commença à fredonner un air que la jeune fille connaissait très bien. Cette chansonnette avait bercé son enfance et l'avait consolé lorsqu'elle se sentait mal. Mais là, entendre cet air ne parviendrait pas à la tirer de sa torpeur. Au contraire, elle fit couler ses larmes encore plus fort. Sa mère la prit dans ses bras et la berça, comme lorsqu'elle était petite.
Elle avait du mal à croire à ce qui lui arrivait. Sa peine pouvait paraître superficielle, voire inutile et ridicule. Mais elle la ressentait réellement et elle lui causait la tristesse la plus grande.

Cela faisait deux ans qu'elle le savait. Deux ans qu'elle vivait ça comme un infini cauchemar, qu'elle ressentait ça sans parvenir à trouver une fin à sa tristesse.
Elle n'en pouvait plus.
Tout simplement.
Elle ne savait même pas comment elle avait pu survivre deux ans en possession de cette information.
Là où elle était née, où elle avait vécu, où elle avait toujours apprécié d'être. Elle pensait en être issue.
Elle s'était trompée. Elle était une étrangère, une inconnue. Personne n'avait jamais réellement su d'où elle venait. Personne ne le savait, mais cela paraissait parfaitement normal. On ne lui en avait jamais parlé, jusqu'à ce jour. Comme s'il s'agissait d'une information parfaitement banale.

Personne, à part sa mère, n'avait l'air de se rendre compte à quel point cela l'avait affectée. Les gens, qui lui paraissaient si proches au départ, lui semblaient de lointains parents à présent.
Et le miroir, celui qui lui avait donné la puce à l'oreille. Parois, elle avait envie de le briser, de passer sur cet objet mort et terne toute la colère et la tristesse qui dormait en elle. Qui ne dormait plus. Qui était à présent éveillée.

Son apparence, n'était en rien semblable à celle des siens. Elle ne faisait pas partie de ce qu'elle avait vécu depuis son enfance. Mais elle ne s'en rendait pas compte. Elle ne voyait pas les regards curieux qui la dévisageaient, elle et ses oreilles courtes.

Ses oreilles, ses yeux, rien n'était pareil. Elle semblait terne à coté de leur magnificence. Elle se sentait fragile et inutile. Elle était une intruse parmi eux, leur puissance et leur beauté. Eux, les elfes, ces voleurs de sentiments...

(La flemme de faire une critique complète U_u MP-moi si tu le veux )

J'aime beaucoup ! ~~Déjà le titre est très bien , c'est ce qui fait tout le charme du livre ! Normal c'est moi qui l'ai trouvé~~ Hum...Alors , normalement , je n'aime pas trop le dramatique-dramatique , étant plus une fana des comédies et des livres ''psychologiques'' U_u ça doit faire peur dit comme cela.Mais il faut avouer , que quand c'est bien écrit , c'est très facile à lire.

Bons points :

-Style d'écriture trop sympa

- Ecriture fluide

-Bonne intrigue , mise en place du suspense ...

Mauvais points :

Hum...Comment dire ? Je n'en ai pas vraiment trouvé mise à part quelques petites fautes d'orthographe pas bien grave.Si tu veux les connaître , n'hésite pas à me les demander.

Tout cela pour dire : J'adore <3 !

Merci : D moi, faire des fautes ? è_é Mais j'ai une orthographe parfait voyons è_é Hum, oui, je veux bien, c'est pas mon habitude de faire des fautes x)

Alors j'ai juste adoré. Le style d'écriture, l'imagination, le suspense, le rtitre...
Je n'ai vu aucun point négatif. Felicitations vraiment.

Merci ^^' J'espère pouvoir poster une suite bientot (:

Désolée du DP ... ^^' Mais voilà la suiiiteuh 8D

A écouter avec cette musique. Je l'ai écrit avec ça en fond, et croyez moi, ça fait pas le même effet avec et sans ^-^

Morte. Elle était morte.
Jamais elle n'aurait pensé pouvoir tomber aussi bas. La mort, c'est pour elle quelque chose de puissant, de tabou à laquelle elle n'avait jamais pensé. Jamais elle n'avait osé, jamais elle n'avait tenté d'imaginer ce qui se passerait, si elle venait à mourir. Sa mère...

La personne qu'elle aimait le plus au monde. ce visage bienveillant, cette douceur qu'elle lui avait toujours fournie, tout cela allait donc disparaitre ? Elle ne pouvait le croire. Non, elle ne voulait pas le croire. La mort... Jamais elle n'avait pensé qu'elle pourrait être si proche d'elle. Non, jamais elle n'aurait pensé une chose pareille. Et si... Non, c'était stupide. Elle n'avait de cesse de s'imaginer des choses. Elle était tellement folle qu'elle pouvait espérer n'importe quoi pour s'en sortir. Folle, mais malheureuse. Plus elle était malheureuse, plus elle était folle. Et plus elle était folle, plus cela la rendait malheureuse. Un horrible cercle vicieux. Elle détestait ça.
Elle n'aimait pas l'idée d'être une victime, d'avoir été piégée pendant des années. Désormais, elle l'était plus que jamais. Elle voulait sortir sa tristesse de son cœur, l'enfermer, la faire brûler, la détruire. La réduire à néant. Désormais, plus rien d'autre n'importait que ça. Le reste n'existait plus. Elle s'était enfermée elle-même dans un enfer glacé, pauvre d'histoires, et ne voulait pas en sortir. Rien n'aurait pu la faire changer d'avis.

Elle ne rêvait même pas d'une vie meilleure. Elle voulait simplement qu'on la laisse tranquille, dans son monde. Qu'on la laisse vivre comme elle pouvait, seule, dans sa tête. Elle ne faisait rien. Ne mangeait pas. Ne dormait qu'à moitié. Et cette moitié était ce qui lui permettait de vivre...
Mais vivre n'était plus un problème pour elle. Elle pensait avoir vécu les choses les plus horribles qui peuvent arriver. Elle pensait qu'elle avait vécu le pire. Mais le pire, ce n'était pas ça. Le pire était à venir...

Le pire... Qu'est-ce que le pire ? Y avait-il une définition à ce mot ? Pire, selon le dictionnaire : le plus mauvais. Était-ce vraiment une définition ? Qu'est-ce que le plus mauvais ? Je pense que cela dépend des personnes. "pire" est un mot mystérieux, qui a un sens propre à chacun. Selon elle, le pire était ce qui lui arrivait en ce moment. Rien ne pourrait arrêter la vague de tristesse dévastatrice qui s'emparait d'elle instant après instant.

Elle lui avait donné la vie, et maintenant elle était morte. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Une fois de plus, la tristesse la ravagea. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était prise de ce sentiment. Des jours, des semaines, des mois ? De toute façon, elle n'avait aucune envie de le savoir. Elle avait l'impression qu'elle ne serait jamais assez bien pour plaire aux autres. Alors elle se cachait. Elle refusait cette chance de revenir à la vie qu'ils lui offrait.

***

Trois grands coups frappés à la porte, qui résonnèrent dans sa tête comme le bruit des portes de l'enfer. Elle ne se sentit pas le courage de se lever, d'appuyer sa main sur la poignée de la lourde porte. Elle voulait rester dans son cauchemar pour l'éternité. Mais elle se força. Ses muscles grincèrent en elle comme des roues mal huilées. Il lui fallut un immense effort pour se lever. Descendre l'escalier, marche après marche. Cet escalier venait lui aussi de l'enfer. Puis marcher, doucement, jusqu'à la porte. Appuyer sur la poignée. Et enfin tirer la lourde porte. Elle avait fait l'immense effort de sortir de son mi-sommeil pour ouvrir cette porte. Elle avait réussi. Et c'est ce qui lui a sauvé la vie...

» Noyer sa colère dans l'alcool est tout un art voyons.
» Qui ne tente rien n'a rien.
» Dessins, dessins partout! -Oh voyons, mon Père!
» Where are you Sai?[pv chef]
» On fait pas ce qu'on veut, ici, c'est moi le chef.