Sans titre écrit pour m'occuper (pas terrible je le corrigerais).
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Kristy D'enrilia
Age du personnage : 19
Familier : Un tigre blanc de la Terre Couleur de magie : Gris clair Niveau de magie :
Inexistant
Niveau de combat :
Moyen
Métier : Putain au service de Magister Résidence : Dans le lit d'un des sangraves Dans le sac : Du maquillage et un couteau
Affinités : Je suis bien trop belle pour vous T-T.
Sujet: Sans titre écrit pour m'occuper (pas terrible je le corrigerais). Dim 9 Déc 2012 - 17:06
Chapitre 1
Dans l'enceinte du château, les bruits de pas résonnaient contre les parois de pierres lisses. Ils faisaient échos à toutes ces personnes inquiètes qui erraient dans les couloirs. Peut-être qu'un observateur attentif aurait même entendu les murmures étouffés des habitants de ce lieu. Pourtant, très peu de personnes se permettaient de parler, les cœurs ni étaient pas, la peur se disait présente. Tout le monde était crispé dans une sensation de malaise, comme si un malheur allait s'abattre sur eux. Et malgré que Maud ne soit pas elfe, elle ressentait aussi cette impression. Mais elle se forçait à n'entendre que le son saccadé de sa respiration et de ses pas trébuchants sur le marbre blanc ! Si elle pouvait encore ce considérer ainsi, elle était servante dans le château. Normalement, tous les jours elle allait s'occuper des lits, ranger les chambres, nettoyer le sol … Une vie simple mais agréable, elle avait des amies, elle n'était pas malmenée et jamais elle ne fut surmenée par le travail. Les habitants du château étaient bons, jamais aucun d'eux n'avaient été désagréable avec elle ! Pour rien au monde elle n'aurait changée sa condition, ses parents humains qui vivaient difficilement dans la forêt des elfes, étaient pauvres et ils l'avaient envoyés ici à ses 5 ans pour qu'on s'occupe d'elle. Alors depuis qu'elle était toute petite, elle avait essayé d'apprécier cet endroit et d'oublier ses parents, ils lui avaient dit de ne pas les chercher. Et aux fils des années, elle y était arrivée, elle se convainquait que ses parents avaient fait le mieux pour elle.. Parfois, elle espérait vivre de grandes histoires à travers le monde, mais elle revenait à la réalité. Elle se contentait seulement de demander des travaux différents... Mais jamais elle n'aurait cru se retrouver dans ce cas là ! Elle transportait une bassine d'eau froide qu'elle essayait vainement de contenir durant sa course effrénée à travers les couloirs. Des larmes coulaient sur ses joues, elle avait peur comme la plupart des personnes ici présentent et pourtant elle trouvait le courage de faire un pas devant l'autre : Elle le devait. Pendant neuf mois elle s'était pourtant préparée à ce qui allait arriver ! Mais comment elle aurait pu prévoir ce qui allait se passer ? Comment aurait-elle pu savoir que … Elle trébucha et s'étala au sol ! Elle secoua la tête et son premier réflex fut de regarder le contenu de la bassine. Elle se permit de respirer quand elle vit qu'il en restait encore assez. Ses mains tremblaient à la pensée de ses dernière paroles , comment aurait-elle pu savoir que l'accouchement serait arrivé maintenant ? Elle coinça ses mains sous ses bras pour essayer de se calmer, elle leva les yeux vers les grandes fenêtres qui longées ce couloir … La pleine lune brillait, inondant de ses rayons l'atmosphère terne de cette nuit. La douce Aria, noble de ce pays et maitresse, avec son mari, du château était dans sa chambre, en train de souffrir. Elle avait sûrement été la personne la plus gentille avec elle … Le cœur de Maud se serra, les souvenirs revenaient en vagues faisaient repartir de plus belle ses pleurs ! Et aujourd'hui, cette femme d'une beauté magnifique, à l'âme si honnête était en train d'accoucher de son deuxième enfant. Cette idée aurait dû rendre heureux tout le monde, mais un problème s'était imposé : Le maitre du château, Oromis, et mari de la belle Aria n'était pas là. C'était un vrai malheur, sans son mari à ses côtés, la maitresse de château ne survivrait sûrement pas ! Elle avait besoin de réconfort, et de plus, on avait besoin du sang du mari pour sauver la femme si l'accouchement se passait mal. Ce qui était le cas. Maud reprit la bassine et reprit un rythme plus lent et elle arrivait petit à petit à reprendre de l'aplomb malgré que ses tremblement étaient incessant. Elle monta un escalier en colimaçon et arriva devant la porte de l'appartement royale ! Celle-ci était inaccessible, une foule de personnes attendaient devant, murmurant entre-eux. Maud prit une grande respiration pour ne pas paniquer. Toutes ces personnes l'impressionnaient mais elle essaya tout de même de se frayer un chemin à coups de coudes et d'épaules … Les courtisans finirent par s'écarter devant cette humaine qui essayait de parler plus fort que les autres en criant qu'elle voulait entrer ! Elle finit par atteindre le battant de bois et le poussa de toute ses forces pour l'ouvrir et se glisser à l'intérieur. Une fois de l'autre côté, elle le referma et s'autorisa à reprendre son souffle en s'appuyant dessus … Le bois froid la réconforta et l'aida à sortir de sa torpeur. Pour la millième fois, elle admira la chambre: Le marbre au sol était d'un beige accueillant, mais il semblait un peu terne malgré les rayons de la lune. Des tapisseries ornaient les murs, ils représentaient des fleurs, certaines scènes montraient des nymphes, et d'autres des feux où les elfes dansaient autour ! A la faible lueur des bougies, Maud pouvait même voir des fils d'or incrustés dedans. Les fauteuils étaient de bois sculpté d'une manière éblouissante et d'une apparence plus que confortable. Ils étaient recouvert d'un tissus aux allures douces et brillantes qui donnaient une irrésistible envie de vérifier son impression. Le reste du mobilier était constitué d'une coiffeuse, de deux immenses armoires, d'une table basse ainsi que de plusieurs tabourets. Le lit n'était pas visible, et ce n'était pas à cause de la lumière ou des fenêtres qui embellissaient de leurs bordures d'or le mur du fond. Non, il était tout simplement caché derrière un grand voile et Maud pensa que c'était mieux comme ça ! Elle entendait les gémissements de sa maitresse et tout autour, les incantations des magiciens. Elle pensait même entendre les encouragements de Garrow, le fils ainé qui essayait de prendre la place de son père. A cause de sa grande imagination, Maud n'avait aucun mal à voir la scène à son grand découragement … Elle déposa la bassine sur la coiffeuse et mit à tremper plusieurs compresses. Elle ferma les yeux un moment et essaya de reprendre courage, dame Aria était forte, peut-être arriverait-elle à tenir ? Un bruissement derrière elle la fit se retourner pour voir le médecin royale sortir … Il s'approcha d'elle et empoigna la bassine ! Avant que celui-ci de détourne, Maud posa une main sur le bras de l'elfe, malgré qu'elle n'en soit normalement pas autorisé et souffla d'une voix rauque :
-Comment va-t-elle ? … Je vous en supplie, répondez-moi.
Le médecin posa son regard sur la jeune fille et pendant un moment, Maud cru voir passer une profonde tristesse dans ses yeux. Comment devait-elle interpréter ça ? Il ne sembla pas s'incommoder de son geste et en secouant la tête, dit :
-C'est presque finit …
Puis il se dégagea et partit de l'autre côté de la toile. Presque finit ? Que voulait-il dire par là, la reine était sur le point de mourir, ou l'accouchement sur le point de s'achever ? ... Ou était-ce les deux ? Maud alla s'assoir sur l'un des tabourets -les sièges étaient pour les nobles- et fixa le bout de ses chaussure comme si celle-ci détenaient la réponse. Les paroles du médecin l'avait bien plus irrité que s'il n'avait rien dit ! Le doute ressurgissait dans son esprit quand elle avait mit un temps considérable à se convaincre qu'il y avait encore un espoir. Elle sentait qu'elle allait devenir folle, les incantations sonnaient comme une sentence et les paroles de jeune Garrow comme des adieux … Puis la porte de la salle se rouvrit de nouveau et Maud pu apercevoir une fine silhouette se glisser à l'intérieur. Elle rebaissa les yeux, elle savait qui était cette personne et ne fut pas étonné de la sentir s'assoir à côté d'elle. C'était Ellie, l'une des seules autres humaines dans le bâtiment. Il ne lui fallut pas longtemps pour remarquer qu'elle devait être aussi tendu qu'elle : Ses mains agrippaient ses genoux à s'en blanchir les phalanges ! Au grand soulagement de Maud, elle commença la discutions à sa place en murmurant :
-Tu as vu toutes ces personnes devant la chambre ? On dirait des loups attendant le morceau de viandes !
Maud grimaça devant la comparaison … C'est vrai que les courtisans l'agaçaient un peu, mais de là à les voir comme des loups affamés. Elle décida de répondre calmement :
-Ne dit pas que tu ne ferais pas pareil si tu ne pouvais pas être là, ça serait un mensonge. Ils veulent seulement savoir ce qui arrive à leur maitresse ou amie.
Ellie sembla se rembrunir devant ces paroles. Elle devait être d'accord sur le principe mais peut-être pas sur le fait que les courtisans n'étaient pas des « loups ». Contrairement à Maud, elle n'appréciait pas les elfes, elle avait été emmené ici de force et n'appréciait en rien ces êtres. Elle lui répétait qu'ils cachaient leur véritable nature, mais que derrière leur courtoisie, ils étaient barbares. Mais finalement, elle aussi, elle ne donnerait sa place pour rien au monde ! Mais Ellie finit par relever la tête et en plongeant ses yeux bleu dans ceux marron noisette de Maud, demanda :
-Tu penses que Dame Aria va survivre ? …
Maud ne répondit pas tout de suite. Elle ne savait pas, elle ne savait plus. Et quelque part, elle n'avait pas envie de savoir ! L'ignorance était souvent le meilleur des choix devant l'inconnu. Un moment passa avant que Maud soupire doucement, en répondant d'une voix qui déraillait un peu :
-Je mentirais si je disais qu'elle a de forte chance de s'en sortir… Elle aurait pu accoucher sans maitre Oromis, elle aurait été assez forte pour ne pas être s'inquiéter de son absence. Mais tu sais aussi bien que moi qu'elle a des problèmes, elle perd trop de sang et le seul à pouvoir stabiliser son état, c'est notre maitre. Les magiciens ne peuvent rien faire, ce genre d'hémorragie est courante chez les elfes et la seule action qui sauve la mère et l'enfant, c'est de transfuser un peu du sang du père. Les liens génétiques sont quelque chose dont j'ignore le fonctionnement chez les elfes …
Ellie hocha la tête, mais elle savait déjà tout ça. Elle avait seulement espéré que Maud l'aurait réconforté. Elles sentaient que la tension montait dans la salle, les gémissements d'Aria devenaient de plus en plus forts. Maud ne put s'empêcher de prendre la main d'Ellie pour la serrer dans la sienne. Cette journée allait tout changer, absolument tout si dame Aria les quittait. Par pitié, faites que quelqu'un leurs viennent en aide, faites que cette tragédie ne se produise pas… Puis la maitresse du château cria pour de bon, un frisson d'horreur parcourut le dos des deux jeunes humaines. Bon sang, pourquoi les avait-on choisi elles et pas d'autres servantes plus âgées et elfes. Ni l'une ni l'autre en avait la moindre idée, et pendant ce moment de supplice, elles auraient volontiers préféré être à mille lieux d'ici … Puis les cris s'arrêtèrent pour laisser place aux petits cris d'un nouveau né. Maud et Ellie en oublièrent de se serrer la main, l'enfant était né ! Elles se levèrent d'un geste synchronique, les lèvres étiraient dans un sourire de contentement. Le voile se leva pour laisser passer le médecin royale … Les sourires ne restèrent pas, le visage grave de l'elfe ne présageait rien de bon. Et elles avaient peur de savoir ce qu'il allait dire :
-La reine est morte.
Il pointa Ellie et lui marmonna d'une voix tremblante de prévenir la cours du décès royale. Ellie resta un moment figeait, les larmes montant à ses yeux bleus. Mais les pleurs du fils ainé la réveillèrent et elle partit d'une démarche mal assurée vers la porte qu'elle ouvrit pour se faufiler de l'autre côté. Maud était retombée dans son siège … La reine était morte ? Le médecin était repartit de l'autre côté de la toile, il revint avec un petit bébé dans les bras. Il l'avait rincé, seul quelques traces de sang restaient ce qui n'atténua en rien sa beauté. Les enfants elfes sont souvent irrésistible mais celui-là avait quelque chose de spéciale … Avant qu'elle n'est pu dire un mot, le médecin le déposa dans ses bras d'un air sérieux en déclarant :
-Après la mort de sa mère, cet enfant va avoir des jours difficiles. Je connais certaines personnes dans ce château, peut-être que quelqu'un serait capable d'attenter à sa vie. Protégez-le. C'est pour ça que je vous ai choisi. Vous n'êtes pas elfe, et pourtant vous vous occuperez de lui sûrement mieux que toutes autres servantes. Vous ne connaissez pas la douleur de perdre l'un des votre. Vous êtes la seule à pouvoir s'occuper d'un enfant elfe sans le détester ou en vouloir à sa vie car n'en doutez pas, il sera maudit d'avoir tué sa mère en naissant.
Comme pour ponctuer ses paroles, des plaintes à déchirer les cœurs retentirent dehors ! Maud ne mit pas longtemps pour comprendre que l'elfe en face d'elle essayait tant bien que mal de retenir ses pleures. Elle aussi elle avait envie de pleurer sa maitresse, mais les grand yeux verts du bébé dans ses bras l'en empêchèrent. Comment pouvait-il en vouloir à ce petit bonhomme. Puis les cris s'amplifièrent et le sauveur de ce bébé empoigna Maud par le bras pour l'emmener vers le fond de la salle !
-Vous devez disparaître pendant plusieurs jours, prenez cette porte et marchez toujours tout droit ! Vous ne devez plus être là quand tous les nobles entreront dans cette chambre, dépêchez-vous !
Maud était un peu sonnée, mais un instinct lui dicta de serrer un peu plus fort le bébé dans ses bras et de prendre la minuscule porte cachait dans le mur. Celle-ci se referma juste après elle dans un bruit sourd et Maud commença à marcher en fixant le bébé. Il jouait avec le drap qui le recouvrait, il était si innocent, il semblait si fragile ! Maud se mordit la lèvre inférieur en descendant les marches du couloir toujours aussi droit. Elle savait où elle était, dans les passages secrets du château. Celui-là devait servir à dame Aria et maitre Oromis de s'enfuir en cas de problèmes. Mais qu'en avait-elle à faire ? Les larmes coulaient silencieusement sur son visage. Mais cette fois-ci, elles n'étaient pas celle d'une jeune fille apeurées, mais plutôt celle amers d'une perte dont ne mesurait pas encore l'étendu. Maintenant, la question était plutôt, que devait-elle faire ? Elle sentit la main du bébé sur sa joue, il semblait étonné de la voir pleurer ! Et lui, pourquoi ne pleurait-il pas, comme tout nourrisson à sa naissance ? Lui, il était calme et la regardait d'un air qui semblait déjà démontrer son intelligence. Maud posa ses yeux sur le cou de l'elfe. Un collier un peu trop grand pour lui brillait de mille feu: Il était en or. Elle le prit et sourit devant les motifs en fleurs finement taillaient, le pendentif était magnifique. Elle le retourna pour lire le prénom :
-Elias … Tu te nommes Elias Tinùviel.
Le bambin sourit et commença à rigoler en agitant ses menottes ! Maud rigola doucement, au moins une chose qui semblait s'être correctement passé: Elias aimait son prénom. Elle sécha ses larmes et regarda devant elle, 50 marches plus bas, il y avait une porte … Pauvre garçon, il allait avoir une vie si difficile ! Elle se promit que tant qu'elle vivrait, elle resterait à ses côtés. A partir d'aujourd'hui, tout allait changer … Elle arriva devant la porte et n'hésita pas à pousser le battant qui grinça. De l'autre côté, il y avait une chambre. Une chambre petite et poussiéreuse ! Rien ici ne convenait au rang du jeune elfe … La salle était encombrée par des caisses, et même quelques armes … Il n'y avait qu'un lit et une minuscule armoire comme tout mobilier … Une seule petite lucarne faisait rentrer les rayons de la lune dans le haut de la pièce. On pouvait apercevoir qu'elle était pleine et Elias sembla impressionné pas cet astre éternel qui avait vu toutes ses générations défiler en dessous de lui. Maud embrassa le front du nourrisson.
-J'espère que tu vivras assez longtemps pour encore l'admirer Elias … Je l'espère sincèrement.
Sans titre écrit pour m'occuper (pas terrible je le corrigerais).