Terroriser toute une plage de vacanciers, une affaire de pro' [PV: Mère et fille <3]

Ô doux soleil. . . J’aimerais que tu puisses me chatouiller, caresser le corps indéfiniment. . . Que ton ensoleillement est doux, sur cet endroit si modeste. . . La planète bleue n’est pas si mal après tout. Bruissement de vagues. Le sable, si chaud. . . J’enfouis volontiers mes pieds dedans, jouant de mes doigts de pieds avec ses grains. . . Une main, coquine, passe sur sa surface, en attrape une poignée, et laisse retomber frénétiquement son contenu. Bruissement de vague. Le vent, me frôle d’abord timidement, puis son écharpe parfumée d’une odeur d’iode se referme sur moi, m’incitant bientôt à ouvrir les yeux. Bruissement de vague.

***

Je me relève paresseusement, m’appuyant sur les coudes. Je suis sur une plage. *Wah, le scoop !* [. . .]
Reprenons. Je suis sur une magnifique, et immense plage française, dans le sud-ouest du pays. Je ne sais plus trop où, mais qu’importe. J’avais eût un besoin primordial de vacances. Toute seule, en tête à tête avec Pom, et ma crème solaire. Oui, c’est ça. Sans ma chère jumelle Deino Silcen, ni de mon demi-vampyr préféré. Je ne me pensais pas capable d’être si loin de lui pendant quelques jours, puisqu’une journée passée en mission sans le voir est déjà compliquée à gérer émotionnellement.
J’ouvre mes yeux sur le paysage très beau qui s’offre à moi. L’océan Atrantique. Enfin Atlantique. Et secondairement à un monsieur enrobé, couvert de coups de soleil, qui n’arrive pas à s’étaler de la crème solaire dans son bas dos. Ne ris pas, Lice, c’est déjà une situation difficile pour Monsieur, n’en rajoute pas. . . Je glousse. C’est sûr, je ne suis pas toute seule sur cette grande et large plage dorée, de nombreux vacanciers, jeunes, petits, grands, enfants, vieux, il y a de tout ici. J’étais arrivée à un hotel chicos à deux pas de là, qui avait accès à la plage, il y a environ deux jours. Depuis, mon quotidien est très, hum, reposant. Cool. Plage, bronzage, cocktails à gogo au bar, manger, dormir, re-plage, baignage. . . Je n’irais pas dire à Haru que des adolescents boutonneux –ou non-, en passant devant moi on lamentablement essayé de me draguer, m’ont sifflé, etc. . . C’est amusant de voir ces jeunots essayer de se la péter devant moi, une des Terreur des océans, une des plus dangereuse pirate d’Autremonde. Alors, soit, je fais la bécasse qui rigole à leurs blagues pitoyables et je les envoie douloureusement balader cinq minutes plus tard, soit, ben. . . Je les envoie se faire voir aussi. Hè hè. Que je suis diabolique. Un joli bikini, ~~décolleté comme il faut~~, les lunettes qui vont bien avec, et hop ! C’est parti pour se marrer toute la journée, pour voir les mines déconfites des gamins qui n’ont pas réussi à charmer le cœur de la belle. Je ne leur facilite pas la tache. . .
Je ne suis qu’une jolie méchante fille charmeuse. Où est vraiment le mal de s’amuser un peu ? Mais bon, pas question de s’amuser plus avec eux, mon cœur n’appartient qu’à Haru. Ayant fini mon inspection des environs, je me retourne, tel un morse avachi sur la banquise. . . Sauf que là, c’est sur son transat et sa serviette douce, moelleuse, si douce. . . Rah. . . Le bonheur total. Pourquoi ne pas piquer un petit somme. . . Je crois somnoler, ce n’est pas si mal. . .

[. . .] Quelques minutes plus tard je me réveille lentement. Je ne sais pas pourquoi, j’aurais pu rester un peu plus longtemps endormie. . . C’est sûrement à cause du soleil trop chaud ou au vent qui force légèrement plus. Je me lève, m’étire dans un bâillement bruyant, et noue autour de ma taille le paréo assorti au bikini. Marchant nonchalamment sur le sable cuisant, je slalome entre les serviettes étalées, prenant parfois le plaisir de mettre du sable dessus. J’arrive bientôt au bar, redemandant ce que j’avais demandé la dernière fois. Attendant ma boisson, je m’assoie sur un tabouret haut, qui, par malheur pour les autres, tourne. Alors, suivant le mouvement, je tourne, tourne, comme une pauvre gamine. Ce truc m’éclate. J’ai la tête qui commence à tourner, alors, sous les yeux ahuris des clients et du personnel, j’arrête mon jeu. J’en ai rien à faire qu’il me prenne pour une idiote, alors, le sourire jusqu’aux oreilles, je demande impatiemment au barman si il a bientôt fini, où si il est entrain de le fabriquer, ce coca. Il bégaye, regardant furtivement ma silhouette de haut en bas, louche sur ma poitrine, me dis que « Oui, oui, bien sûr ». J’ai le sourire carnassier. Pauvre petit.

Après avoir descendu le soda, et éventuellement le barman, moralement, je retourne tranquillement au transat, bouquiner des revues féminines. Que certaines sont gogoles. . . Franchement, qu’est ce que j’en ai à faire, de la vie amoureuse de ces stars de cinéma, qui sont considérées comme les plus belles femmes de Terre ? Les actrices Autremondiennes sont elles aussi réputées pour leur beauté. . . Et voyez vous comment réagit déjà la gente masculine à l’arrivée, pour être modeste, d’une fille autremondienne ? Je ne vais pas me décrire aujourd’hui, mais j’ai mon potentiel. Les Nonsos terriennes doivent vraiment s’ennuyer pour s’intéresser à ce genre de trucs. Enfin, bon, j’ai toujours le nez plongé dans ces magazines. . .

L’impression que le vent forçait se révélait être juste. Peut être qu’il y a déjà une heure ce n’était qu’un hasard, mais là, de nombreuses rafales créent ce que l’on appelle des « moutons » sur la surface de l’eau. Pour faire simple, les vagues grossissent au fur à mesure que l’on attend, et elles commencent dangereusement à grignoter de la plage. A moins que ce ne soit la marée. Mais en l’espace de deux minutes, leur taille avait doublée, voir triplée. . . Je me relève légèrement, maintenant assise. Je vois les gens commencer à paniquer, moi, je n’en ai rien à faire. Les tempêtes, le vent, les vagues immenses, je connais ça. Et ce n’est pas ces bébés de l’Atran. . . De l’Atlantique qui vont me faire peur. Quelques vacanciers, souvent des familles avec des enfants commencent à remballer leurs affaires, prétendant qu’il va pleuvoir. Et alors ? Le parasol peut avoir un double service. . . Pourvu que ces idiots l’aient imperméabilisé. . . Quelle idée. Un parasol terrien imperméabilisé. Mais, je sens bien qu’il se passait quelque chose d’anormal. Cela fait un peu mauvais film d’horreur terrien, des nuages sombres tournent autour de la plage, l’ensoleillement devient moins fort, si bien que je soulève mes lunettes, inutiles maintenant. Je reste là, à observer la situation, la commentant mentalement, retournant parfois à ma lecture. Seulement, une ou deux minutes après que j’eus enlevé mes lunettes, une sorte d’éclair immense traverse le ciel, m’éblouissant. Je jure, il n’aurait pas put venir plus tôt cet idiot ?! Je me frotte les yeux, et, découvre la surprise générale. Tout le monde s’était tu, même le doux bruissement des vagues semblait s’être arrêté. Bientôt, une, deux, trois, pleins de personnes hurlèrent de terreur. Là, sur la plage, était étalé de tout son long, un. . . Dragon. Heureusement, enfin je crois, il n’a pas écrasé quelques humains au passage. Grand, bleu aux reflets turquoise, un beau spécimen. Enfin, si on y portait plus d’attention, ce n’était pas un dragon ordinaire, il semblait un peu différent. Mis à part que ce n’était pas un dragon, mais une dragonne. Je riais presque, alors que tout le monde sur la plage courrait en hurlant, j’étais tout à fait calme. Un dragon. Quoi de plus normal pour une autremondienne d’en voir un ? C’est grands reptiles étaient souvent maladroits, et puissants, mais certains auraient très bien put faire une fausse manœuvre, et. . . Atterrir sur la plage où je me trouve, et pourrir mes vacances. Les petits nonsos inconscients de la magie n’allaient pas oublier de si tôt le dragon affalé sur le sable. . . Me levant, je me dirige vers lui, enfin elle, et lance, ma langue fourche en action :

« T’aurais pas put faire un peu attention à mieux maîtriser ton transmitus, ma vielle ?! »

Bon. Tout le monde connait mon problème: Je ne contrôle pas ma magie....
J'étais donc,ce matin,bien décidée à la contrôler,et à réussir un transmitus.
Ma mère disait que c'était la faute de mes Hormones. Mais bon,elle me disait ça depuis mes 14 ans. Et ça me déprimais.
J'avais un don surpuissant, j'avais tout pour moi,sauf le contrôle de ma magie...et quelques autres défauts sans importance.

Colérique,excentrique,folle sur les bord,soupe au lait,Hystérique,et j'en passe.
Et à 17 ans,toujours impossible de contrôler cette foutue magie. Mais aujourd'hui,j'y arriverai, oui,j'en étais sûre. Devant ma maison je serrai les poings face au quelques arbustes que mes parents avaient plantés bien avant ma naissance,si j'en dégommais un ou deux,ce serai pas trop grave....si?
Deux des arbres s'envolèrent et ma mère sortit de la maison en grognant, les ailes lui apparaissant déjà dans le dos.
Ok,bon,peut-être que c'était plus grave que ce que je ne pensais. Je filai à toute vitesse entre les pins toujours debout,grimpant et sautant d'arbres en arbres. évitant avec souplesse les coups que m'envoyait ma mère,ainsi que les branches cruelles,prêtes à me donner une correction à sa place.
Alma se mit à voler haut dans le ciel au dessus de moi,poussant des cris sur aigus quand ma mère s'approchait trop. Elle avais bien pigé,que si ma mère me tombait dessus ,elle souffrirai aussi.
Mes beau cheveux auburn balançaient dans mon dos,fouettant mes côtes.
La dernière fois que ça m'était arrivé,j'avais perdu un cm de cheveux, à cause de mes écailles tranchantes.
L'aura dorée qui m'entourait se reflétait sur les feuilles et les aiguilles des arbres. Quel bonheur tout de même,de briller à ce point. Mon esprit se mit à vagabonder au fur et à mesure de ma course, se demandant si tout les autres demi dragons étaient aussi beau que moi.
Non je ne suis pas modeste,mais je ne prend pas forcément ça pour un qualité non plus.
Mes souvenirs de pirates me revinrent en têtes.
Les nuits que j'avais passé à me battre en compagnie de mes amis,la terreur que j'avais fait régner, et me voila à 17 ans, rentrée chez moi,à me bagarrer comme une gamine avec ma mère.
Ça me foutait les jetons,si ça se peut,j'allais terminer vielle fille.
J'en connaissait des tonnes,des canons comme moi qui avaient mal finis. Non,je ne devais pas continuer comme ça.
Traumatiser voler et piller: Oui
Me bagarrer avec ma mère et terminer vielle fille à chats: Non
De toute façon j'étais allergique aux chats, donc ça me ferais plus qu'un problème.
Si au moins je pouvais utiliser mon charme de Vampyr.Mais de drôles de zozos l'avaient interdit hors de Klarsavie (omg,j'ai oublié comment ça s'écrit)
Non,j'allais arrêter de me bagarrer avec ma mère et j'allais redevenir pirate.
Comme avant, quand tout le monde me donnait du "mademoiselle" ou du "Madame" pour être plus poli quand je mettais ma dague sous leur gorge.
La bonne odeur du brulé et du sang,le chaos.
Je me rendis compte que ça me manquait un peu. J'avais bien des tendances sadiques. Maintenant j'en était sure. Dire que je croyais faire partie du camp des gentils!
Et s'est alors que mes muscles se contractaient que je su que la peau d'un homme contre la mienne me manquait, que cette bonne camaraderie aussi, et que j'étais en manque de personnes réelles,je n'étais pas faite pour être solitaire.
Révélation soudaine ,ne pouvant pas être ignorée.
Arrêt brusque.
Hurlement
Volte face.

-STOP

Collision.

-STOOOP

Peur,sang gloups....ma mère fiche la trouille,tout sauf elle...
Je redémarrai à toute vitesse et arrivai bientôt à un Lac. Sans réfléchir je plongeais et c'est seulement à ce moment la que je le rendis compte que j'avais plongé entièrement dans l'eau.
Et que je me mis à hurler sous l'eau.
Je me transformai en Dragon sous l'eau et en sortit la tête.
Ma mère s'affola et tira sur ma patte.

-Hiiii du chauuud!

Et c'est ainsi que Alma et moi on disparut , dans un endroit chaud.
Sur une plage...
SUR TEERRE
J'ai le droit de dire oups? Je ne me contrôlai plus,j'étais trop près du sol pour faire battre mes ailes,et encore,si je le faisais, je créerai une tempête de sable,et pleins de gens crèveraient par ma faute.
Je me laissai tomber lourdement sur le sol, parmi plus ou moins milles gens qui hurlaient.
Please,faite que je ne sois tombée sur personne,c'est pas facile de récurer le sang en dessus des écailles. Quand ce fut véritablement la panique,une fille assez jolie s'approcha de moi. Soit une cinglée,soit une Autremondienne.

« T’aurais pas put faire un peu attention à mieux maîtriser ton transmitus, ma vielle ?! »

Bah c'est que à la base, je ne comptais pas faire de transmitus.
Je fis sortir des flammes de mes narines pour lui montrer qu'elle pouvait me parler avec plus de respect,surtout si elle ne comptait pas terminer en casse-croûte. Non mais sérieux. On me parle pas comme ça à moi, on me donne du madame,ho ><". Ça faisait déjas assez mal à mon ego que d'attérir au plein milleux d'une plage pleine d'hystériques.
Je fis ma voix la plus douce (avec un petit accent d'hystérie) et je lui dit.
-Hum. Qui te dit que je n'ai pas fait exprès?
Bon ok. Ça se voyait, c'était flagrant quand même, je soupirai et une fois la plage vide, je me transformai en humaine-Vampyr , invoquant un bikini fait de perles rouges et orages, assortis à mon teint et à mes yeux vairons, tout le contraire du dragon bleu et violet. En général,les formes humaines des dragons ressemblaient un minimum à leur forme reptilienne.

-Bon, dis-je d'une voix lasse, je vais en faire quoi de tout çes humains traumatisés?

Je remarque la dragonne souffler bruyamment, je suppose donc que je dois l’agacer, sûrement. J’ai un petit sourire mental, et, Pom qui n’avait encore rien fait de mal jusque là, se roule dans le sable comme un chien, vu, que c’était, ben, un chien justement. . . Nous aurions préféré nous abstenir de ce déguisement ridicule, ça aurait été marrant de voir la tête des Terriens en voyant un griffon immense blanc, mais bon. . . C’était à mon grand dilemme interdit.
Elle me répondit de sa voix rocailleuse ;

-Hum. Qui te dit que je n’ai pas fait exprès ?

Oh oh ! Je n’ai rien dis ma grande. Et j’en suis d’ailleurs sure que tu n’as pas fait exprès, qu’y a-t-il de marrant à faire fuir toute une pla. . . Nan, c’est trop marrant en fait, mais les dragons sont des êtres bien grands et maladroits, donc, ça ne m’étonne pas trop. La grande dragonne bleue qui était devant mes yeux se transforme en un soupir en. . . Une jeune femme bien différente. Je la détaille rapidement. Ses cheveux longs, auburn, ses yeux, que j’avouerais très beaux, vairons, rouge et jaune, son bikini assorti qui couvrait sa corpul. . . Hum, rien du tout, bref, une silhouette svelte, quoi. Je me demandais même si ce n’était pas son apparence initiale, parce qu’un dragon n’a pas que ça à faire de se trouver une apparence humaine si complexe. . . J’ai devant moi un IMNI, Individu Marchant Non Identifié, donc, je m’ordonne la prudence, bien que la jeune femme devant moi ne paraisse pas bien agressive, mais plutôt paumée.

-Bon, dit-elle d’une voix déjà plus douce que sa voix reptilienne, je vais en faire quoi de tous ces humains traumatisés ?

Ben, je ne sais pas moi, cocotte, les rattraper un a un, et leur administrer un léger Mintus. . . C’est sur que pour être traumatisé, ils vont l’être. Mais le truc là, c’est qu’en deux secondes, mademoiselle venait de gâcher mes vacances ! Non seulement elle va avoir à faire à de pauvres terriens horrifiés, aux autorités d’Autremonde, mais à une pirate enragée. . . Mais le pire ! C’est que là, moi sur cette plage, je vais aussi trôner dans les suspects ! Moi qui veux me la jouer toujours incognito parce que je suis recherchée dans pas mal d’endroits sur Autrmonde, là, elle venait presque de m’offrir sur un plateau d’argent. Il faut vraiment qu’on récupère un à un tous les humains, et qu’on leur fasse oublier ce qui c’était passé, je ne peux pas me permettre de laisser cette affaire à la vue de tous.

« Et bien, écoute moi. Je devrais dire que TU vas aller les récupérer et leur foutre un Mintus, mais là ! Tu me mets dans l’embrouille. Doooonnnc. . . Comme je ne veux pas trop avoir de problèmes, perso, je vais te filer un coup de main. Mais là, on va vraiment devoir se dépêcher, ça devient chaud, ok ? Ah, au fait, moi c’est Lice. »

[HS: Excuse moi pour le temps que j'ai mis à répondre, mais je n'ai pas eu vraiment l'occasion de le faire plus tôt...]

» Hamster de mère en fille
» Mag', ou comment être le fantasme vivant de toute jeune fille qui se respecte. [M] [Lyoree ♥]
» Des vacances ? A la plage seulement !
» Yeaaaah ! ♥ La plage, le soleil tout ça -si y'en a- ~
» quand une mère s'inquiète...[pv]