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 The life doesn't stop along the way

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AuteurMessage
Nate Manticore


Nate Manticore

Age du personnage : Nous en avons dix-sept, désormais...

Familier : Nous n'avons pas besoin de ces bestioles, chou. Nous nous suffisons à nous-même.
Couleur de magie : Vert comme nos yeux.
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Métier... Tssss.
Dans le sac : Dans le sac ? Non mais tu rêves. Il est bien trop petit, le sac. Et puis d'abord, qu'est-ce que tu fais à fouiller dedans ?

Affinités : ~ Oh wanna dance with somebody
I wanna feel the heat with somebody
Yeah wanna dance with somebody
With somebody who loves me
Oh wanna dance with somebody
I wanna feel the heat with somebody
Yeah wanna dance with somebody
With somebody who loves me ~


MessageSujet: The life doesn't stop along the way    The life doesn't stop along the way  Icon_minitimeSam 3 Déc 2011 - 5:46

[Ce rp est la suite de celui-là, by Timothy, Cally et Era. Respect, mes frères :face :]


L’eau est chaude, tout contre sa peau. Sa chevelure trempée est lourde, mais flotte, supprimant en bonne partie le poids. Ses doigts sont tout fripés, pour avoir passé trop de temps dans le bain. La salle de bain semble remplie d’une brume légèrement opaque, celle de la vapeur d’eau.

Cassie force son corps à bouger. Elle sort de son bain, toute dégoulinante, dans cette étouffante chaleur. L’eau coule sur le sol, l’élémentaire d’air prends conscience qu’il est censé travailler et se dépêche de tout sécher.

La voilà devant la glace, encore toute couverte de buée. Elle s’habille, jupe grise sombre, chemisier légèrement plus clair, longues tresses de chaque côté. Elle était résolument incapable de s’habiller en noir. Tout simplement parce qu’elle… peut-être qu’elle n’avait pas assez de lien avec son maître. Parce qu’elle ne le connaissait pas assez. Et parallèlement, parce qu’elle le connaissait suffisamment pour trouver que le noir n’était pas une bonne couleur pour lui. C’était un homme en gris. Pas de Men in Black. Juste un mec un peu bizarre, louche sur les bords, qui n’avait jamais réussi à sa caser avec une fille.

Juste un mec un peu bizarre qui s’était fait tuer à coup de couteau dans le dos. Okay, un seul coup, quoi qu’en dise les journstaux, qui déclarait généralement grand minimum douze, mais c’est tout de même choquant. De savoir que ça peut arriver à un monsieur tout le monde. Qui foutait on-ne-sait-quoi dans la relativement belle et assurément grande forêt d’Omois. D’ailleurs, les journstaux avaient aussi parlé de l’autre fille qui avait été tué. Era… Sanay ou Sayan ?

Bref, une fille. Jeune. Qui vivait encore il n’y avait pas long. Mais qui aujourd’hui… Aujourd’hui n’était plus ce qu’elle était avant.

Ça vous fait toujours une telle sensation, dans le fond de la gorge, dans le plexus et aux temps, quand vous savez que quelqu’un est mort? Une sensation dure à décrire. Ce n’est pas comme un poids. C’est comme si on appuyait dessus, d’une façon oppressante et fluide à la fois. Dans les tempes, c’est comme si des demi-cercles vous encerclait ces parties-là de la tête, et serrait. Un peu, mais pas trop. Et toutes ses sensations donnent un résultat désagréable, douloureux, dérangeant. Quelque chose qu’on voudrait bien oublier. Quelque chose qui ne se laisse pas oublier.

La blonde fixe son reflet. Oui, on peut voir qu’elle a pleuré. Mais sûrement plus parce qu’elle était choqué, que par tristesse. La mort est une vérité à laquelle elle n’a quasiment jamais été confrontée. Pas comme ça, en tout cas. Comment est-ce qu’on peut disparaître comme ça? Comme si quelqu’un rayait votre nom, dans un grand cahier, et qu’à partir de là vous cessiez d’exister. La petite blonde déglutie. À sa façon, sans le savoir, elle est synonyme de vie. Et la vie n’aime pas penser à la mort.
Détournant la tête comme si elle pouvait en même temps détourner ses pensées, elle continue de se préparer. Khôl noir, rimmel, mademoiselle se fait belle. Rien de trop flagrant, après tout, c’est un enterrement. Son maquillage est presque anodin, de ce que quiconque peut porter en ville ordinairement.

Maintenant, elle se sent prête. Elle attrape sa veste – parce que oui, même si Timothy était mort en été, le cadavre avait été conservé… longtemps. La faute à Lisbeth, apparemment. Après, quant à savoir pourquoi elle gardait un corps… c’est une autre histoire. – et son foulard – noir, le seul truc de cette couleur… mais il était tellement beau dans cette teinte… - et sorti dehors. Go to the palace of Omois, avec une fauvette au sexe non-identifié sur l’épaule. Pour les non-initiés, il s’agit de Terry, son oiseau familier.

Cassie ne m’y pas trop de temps à atteindre le palais d’Omois. Elle avait appelé un tapis, mais avait finalement choisi de s’y rendre à pied. Il y avait donc un pauvre petit chauffeur de tapis qui attendait sa cliente, en se demandant ce qu’elle pouvait bien foutre, et pourquoi elle ne voulait pas se dépêcher. Pas de chance, mon mignon.

Dans le palais, la petite claustrophobe eut un peu de mal à se repérer. Surtout qu’elle aurait tout donné pour sortir d’ici, non seulement à cause de la trop petite taille des pièces – à son goût – mais aussi à cause du mode "enterrement" que tout le monde semblait avoir voulu adopter. Oh, come on, vous ne connaissiez même pas les morts, arrêter de tout faire pour plaire à l’impé’ !

Heureusement, la dilution se faisait à l’extérieur. Quoique, heureusement… il se mit à pleuvoir juste après un discours de Lisbeth, auquel Cassie n’avait absolument pas prêté attention. Parce que tout un blabla sur "un mage héroïque, brave, incroyable, terriblement navrant qu’il soit mort…" donnait l’impression que Lisbeth n’avait presque jamais adressé la parole à Timothy. D’ailleurs, est-ce qu’elle le connaissait, ou il était juste un instrument, pour elle ? Bonne question.

Cassie avait tenté de chercher des visages connus, avant que la pluie ne tombe. Mais apparemment, personnes de ses connaissance n’était là. Dommage.

Elle n’avait pas vraiment envie de passer cette journée seule.

Une fois que les sorts anti-pluie furent jetés, Lisbeth fit un autre discours, bien plus bref, sur la jeune femme. Bah, au final, elle s’appelait bel et bien Era Sayan.

Tandis que le monde autour d’elle commençait à discuter – youhou, vous êtes pas au courant que c’est un enterrement, ou quoi ? Faut respecter les morts, quand même (même si on se doute que Lisbeth ne les a fait enterré que maintenant parce que la date de fraicheur était quelque peu dépassé, on se tait !) – Cassie finit par… être triste. Ouais, quand même.

C’est pas tous les jours qu’on enterrait votre maître et son familier. C’est pas tous les jours qu’il vous faut comprendre que la mort existe bel et bien.

C’est bizarre comment ça fait mal dans la gorge, quand on réalise ça. Ça vous donne l’impression de trembler, même si vous ne tremblez pas.
Cassie ne se gêna pas pour laisser couler quelques larmes. Elles furent trois à venir.

L’avantage, quand on se maquille peu, c’est qu’on n’a pas de trace noire dégoulinante près des yeux.
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The life doesn't stop along the way
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