Père (potentiel) : Will Torance, Dark Vador, Voldemort, Len Kagamine, Break, Sebastian Michaelis.
Père (désiré par sa mère) : Break.
Mère : Cassie Manticore Williams.
Femme de sa mère : Calista Manticore.
Mère (bis et potentielle) : Calista Manticore, Lya Niliay, Noisette (chat), Sweetie Todd.
Femme : Ezabel.
Filles : Albane Nathanaëlle O'Nyme, Ayla Nephelie O'Nyme.
Fille adoptive : Leyla D'el Mar.
Ancienne belle-mère : Muffy.
Demi-soeurs : Lya Niliay, (Filles de Voldemort) : Leyla D'el Mar, Camila Sun Barmie.
Demi-soeur adoptive : Jenna.
Demi-cousine : Kaïnara.
Demi-tantes : Lyoree Di Sielle, Tiva D'Enato, Lisa Grey.
Tantes (jumelles de sa mère) : Lya Niliay, Molly Penderwick.
Quart-de-tante : Owen Del Sabler.
Grand-mère (maternelle) : Era Sayan.
Grand-tante (maternelle) : Lice Silcen.
Grand-père (maternel) : Owen Del Sabler (Pupitre).
Arrière grand-mère (maternelle) : Crémalia Sarwen.
Sujet: Writing is my life ♫ Sam 4 Fév 2012 - 8:09
En fait, je poste ici pour que vous me disiez si ce RP correspond à l'évaluation:
Sujet:
>> Thème <<
Tu es un enfant blessée par la vie. Tu as un crayon dans les mains, une feuille de papier sous les doigts, et de l'espoir plein le cœur. Tu ne sais pas écrire, mais tu sais dessiner. Tu as l'occasion de recréer un monde sur cette feuille de papier, tes premières esquisses tracent cette réalité dont tu rêves. Et si pour une fois, c'était à un enfant de dominer le monde?
>> Consignes <<
- Tu peux écrire à la 3ème ou à la 1ère personne. - Tu peux parler de ce que tu as subis. - Peu importe où tu te trouves et avec qui tu es. - Décris nous ce monde que tu inventes sur le papier. - Décris chaque pensée de l'enfant. - Tu as deux mois. - Je te fais confiance, les 20 lignes seront respecter.
Mon RP:
Your life may be hard but never more so than mine
Prologue
Je regarde la feuille de papier. Blanche. A l’époque, mon chez moi, c’était un petit village d’Afrique et les seules choses blanches, c’était les moutons. Et les hommes. Certains hommes. Les méchants. Ceux qui venaient fouetter maman quand elle n’avait pas payé. Payé quoi ? Je n’en sais rien. Mais je sais qu’à cause d’eux, maman est morte. Elle avait des traces rouges dans le dos. Son sang coulait. J’étais terrorisé. Je le suis toujours à chaque fois que j’y repense, d’ailleurs. Maman toussait. Fort. Trop fort. Elle a fini par cracher du sang également. J’avais commencé par lui apporter de l’eau mais elle avait refusé en souriant. Je ne le savais pas encore mais ce fut son dernier sourire.
Je ne sais pas vraiment dessiner. Je décide donc de tracer sans vraiment faire attention, au rythme de mes souvenirs. Je prends un premier crayon. Rouge.
Chapter 1 : Red blood
Je regardais autour de moi. Personne. Pourtant, je l’avais entendu, ce bruit ! Je n’étais pas fou ! Je m’approchais un peu plus de mes moutons et caressait la tête du plus proche. J’espérais sincèrement que personne ne tenterais de me les voler. C’est que, malgré mes huit ans, je n’étais pas bien costaud. J’étais bien plus doué pour parler, car une gentille dame m’avait appris de nombreux mots de vocabulaire, ce qui explique que je parlais aussi bien comparé à mes camarades. Jetant un regard au soleil, je constatais qu’il se couchait lentement. Il était grand temps de rentrer. […]
J’entendais des cris. Encore. Je serrais ma chemise de toile, angoissé. Cela durait plus longtemps qu’avant. Un autre cri. Plus puissant. Plus déchirant. Par le trou qui nous servait de fenêtre, j’aperçus les gens du village, l’air inquiet. Je savais que je n’avais pas le droit. Elle m’avait fait promettre. Mais… Je fermai les yeux. Inspirai. Expirai. Poussai la porte branlante. Des hommes blancs avaient une sorte de gros serpent qui se multipliait à la main. J’appris bien plus tard que cela s’appelait un fouet. Ils l’utilisaient pour frapper maman. Je criai. Me jetai sur eux. Je tombai sur l’homme le plus grand en hurlant et pleurant. Trop surpris au début, il reprit ses esprits, grogna et me baffa. Mais pas une petite baffe. J’eus l’impression que mon être entier résonnait.
- Konan !
Maman… Le son me parut lointain.
Satisfait, j’admire les gouttes rouges. Prend le deuxième crayon. Jaune.
Chapter 2 : Yellow sand
Du sable. Dans ma bouche. Autour de moi. Je crachais. Regardai aux alentours. Abandonné. En plein désert. Je fus pris d’une violente quinte de toux en tentant de respirer l’air sec. Recrachai le reste de grains jaunes. Avalai difficilement ma salive. Ca allait mieux. Un peu. Je décidai de ne pas m’affoler. Tout le monde savait qu’en s’affolant, on se déshydratait encore plus. Et visiblement, ils ne m’avaient rien laissé. Pas un seul rocher à proximité. Je soupirai. […]
Je marchais depuis plusieurs heures maintenant. J’avais du mal à avancer. Mais je continuais. Pas question d’abandonner ! […]
Je ne ressentais plus rien. Le soleil brûlait ma peau, mais je ne le sentais pas. Ma gorge, sèche, aurait dû me faire souffrir. Mais non. Je ne voyais plus. Je savais que les prédateurs se jetteraient bientôt sur moi. Et je n’avais pas envie de mourir de cette façon. Non. Je tentais de me redresser. Retombai. […]
Une sensation d’eau fraîche me réveilla. Je n’osais pas ouvrir les yeux. J’étais forcément au ciel. Eux seuls pouvaient se permettre de jeter l’eau, si précieuse. Un coup de pied dans le ventre me fit ouvrir les yeux. Un homme était penché sur moi. Il se caressa le menton, l’air pensif puis se redressa, m’attrapant au passage par le col de ma chemise. Je me retrouvai debout, hébété. Entrevis des hommes et femmes dans une sorte de cage. Compris. Un marchand d’esclaves ! J’amorçai un mouvement. Manquai de perdre l’équilibre.
L’homme m’envoya dans la cage. Je levais les yeux. Nulle pitié dans leurs regards éteints. Nous étions une dizaine. Quatre hommes. Deux femmes. Une adolescente et ses deux petits frères. Un adolescent. Moi. Nous n’avions pas de chaînes, mais c’était tout juste. Le chemin dura plusieurs jours. Le marchand nous donnait une cuillerée d’eau chaque matin et chaque soir. A travers les barreaux. Nous avions également droit à une petite assiette de céréales, à partager entre nous. Tous les deux jours. […]
Je regarde les courbes jaunes. Souriant, je prends le dernier crayon. Bleu.
Chapter 3 : Blue Ocean
Ca y est. J’avais vu la mer pour la première fois. Et pour la dernière, sans doute. J’eus à peine le temps d’admirer cette immensité bleue. Le marchand nous embarqua dans une grande caisse en bois percée de gros trous. Il nous avait laissé un gros sac de grains et une cruche d’eau. J’allais me jeter dessus quand l’un des hommes me retint fermement par le bras et me jeta un regard dur. Je compris alors que tout cela devait durer pour tout le voyage. Nous devrions donc réduire davantage nos portions. Je léchai mes lèvres sèches et m’assit, dos au bois. […]
Le marchand nous a emmenés dans un endroit étrange, plein de fumée. Là, il a commencé à lancer des prix au hasard. Des acheteurs sont bien vite arrivés. Dégoûté, je les vis d’abord prendre les femmes, puis l’adolescente. Je me mordis la lèvre. J’aurai aimé les aider. Mais j’étais trop faible. Bien trop. Soudain, des cris retentirent. Tout le monde tenta de s’enfuir. Pas moi. Ni les autres prisonniers. Nous essayions de comprendre ce cirque.
Tout à coup, des hommes en bleus, des policiers, apparurent, comme par magie. Ils tirèrent des coups de feu et tout se calma soudain. Saisissant le marchand par les bras, ils le menottèrent, et firent de même avec tout le reste du groupe. Sauf nous. Un moustachu nous regarda, plein de pitié. […]
On nous plaça, les adolescents, les enfants et moi, dans un orphelinat. On m’a assuré que je serais adopté. L’adolescent est parti. Un homme, un peu fort, l’a pris sous son aile. Moi, c’est un couple de vieilles personnes qui se sont intéressées à moi. Comme je ne savais pas encore écrire, elles m’ont demandées un dessin. Sur ce que j’ai vécu.
Je regarde les ondulations bleues. Ca y est. C’est fait.
Épilogue
Le vieux couple est arrivé. Je prends mon dessin avec moi. Commence à marcher vers eux. Trottine. Court. Je leur tends le dessin. La vieille dame le regarde. A les larmes aux yeux. Je souris. Tristement. Un jour, elle m’a lut « Le Cancre » de Jacques Prévert. Vous ne vous êtes jamais imaginé ce qu’était le visage du bonheur ? Pour moi, c’est un enchevêtrement de couleurs. Sans queue ni tête. Eh bien, mon dessin ressemble à ça. Un mélange de rouge, de jaune, de bleu, se croisant parfois pour se mélanger, prenant des virages incongrus, virevoltant sur la feuille. Et pourtant, tout ça, c’est mon passé. Et malgré tout, j’en suis fier.