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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: OmoisOmoisPartagez
 

 Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.

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Muffy


Muffy


MessageSujet: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeSam 20 Aoû 2011 - 5:07

Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Forest10
{ PV réservé aux personnages suivants : Timothy , Lisbeth, Birthday, Calista, Era & Innocence. Mort de trois de ces personnages dans ce rp }

La saison de Plucho s’était achevée depuis déjà plusieurs semaines. Le temps s’était fait plus frisquet, plus venteux. À cette époque de l’année, caractérisée par une légère déprime en raison de la déclinaison du beau temps, l’autremondien moyen était contre toute attente heureux. La raison en était fort simple : les Sangraves, sbires du cruel Magister, s’étaient reculés dans l’ombre de la scène et les monarques de ce monde brillaient sous les feux de la rampe. Cette situation, favorable au clan de l’adolescente blonde à la mèche blanche, réjouissait les cœurs car un espoir était né. Une folle espérance qui nourrissait les rêves les plus insensés, les plus fous, les plus innocents.

Chacun se gardait bien de le dire de vive voix, cependant les commérages allaient bon train parmi tous les peuples : le bien avait triomphé du mal. Le fou masqué avait renoncé à ses idées de grandeurs et avait soudainement pris conscience de l’incohérence de ses propos au sujet des reptiles ainsi que de la stupidité, de la simplicité exagérée, de ses soi-disant plans machiavéliques. Hélas, hélas ! En endormant ainsi la méfiance de leur peuple, les dirigeants de chaque pays le condamnaient à un trépas certain. Ce que les naïfs considéraient comme une nouvelle ère de paix et de tranquillité n’était en réalité que le calme avant la tempête.

20ème jour de Moincho. En cette fin de journée, Tim Wallander troqua son habituelle robe de sortcelier aux couleurs d’Omois pour des vêtements à la terrienne. En un simple claquement de doigts, une chemise noire légère et un jean bleu pâle presque blanc remplacèrent ses vêtements officiels. Il chaussa des Converse The Cure, un groupe de musique terrienne qu’il appréciait tout particulièrement. La plupart des chansons du groupe abordaient la peine d’amour et bien sûr, cela lui faisait penser à Mary Williams qui habitait désormais au Lancovit. Il n’avait jamais réussi à l’oublier, à la reconsidérer comme une femme comme les autres. Plus exactement, il n’avait jamais voulu faire les efforts nécessaires. Son souvenir, bien qu’accablant, resterait gravé dans sa mémoire à jamais.

Le haut mage se secoua la tête, emmêlant davantage ses cheveux bouclés, puis sortit enfin dehors. Le crépuscule envahissait le ciel et la plupart des passants se pressaient pour rentrer chez eux ou se réchauffer le gosier dans un des nombreux bars de la ville. L’appartement de Tim se situait en effet dans la partie de Tingapour la plus achalandée et la plus populaire des pervers. Bien qu’à peine dix-neuf heures, des putes à peine vêtues se déhanchaient sur les tables des établissements et des transsexuels maquillés comme pour un carnaval soufflaient des baisers tentateurs à ceux qui ralentissaient près d’eux. C’était certes un endroit fort animé de vingt-et-une à six heures du matin, mais Timothy s’y sentait quand même à l’aise. Jamais il n’avait eu recours au service des nombreuses prostituées ni des Drag Queens qui jalonnaient la rue en bas de son immeuble. Toutefois, l’endroit était mal vu et fui des hauts mages. Or, Tim détestait la compagnie de ses collègues, la plupart tous aussi lèche-culs les uns que les autres. Chacun faisait de son possible pour satisfaire l’Impératrice, proposant des tonnes d’idées, dépassant les exigences demandées. Tim, lui, se contentait de faire ce qu’elle lui demandait. Ni plus, ni moins.

L’homme aux Converse quitta donc son appartement et descendit la rue sans un œil pour une fille qui lui avait saisi le bras gauche lorsqu’il s’était trouvé près d’elle. Elle s’était mise à le caresser avec une fausse envie d’aller plus loin et Tim avait simplement passé son chemin en lui jetant un regard froid. Il y était habitué, maintenant. D’ailleurs, il ne le savait pas, mais les putes de la rue se réunissaient et parlaient de lui en secret, avant de commencer le premier service. Elles gloussaient en se demandant qui pouvait bien être cet homme à l’âge bientôt avancé qui habitait dans ce coin de la ville s’il ne profitait pas des services offerts. Tim soupira en mettant les mains dans ses poches. Son appartement était super, mais cette place était réellement douteuse. Il en eut l’énième conviction en entendant un garçon de peut-être dix ans scander près de lui : « Concours d’orgies, messieurs mesdames, à partir de vingt-trois heures ! Je le répète, concours d’orgies ! Faites vos équipes et venez tenter votre chance à l’intérieur ! Minimum dix personnes ! Participez nombreux au concours d’orgies ce soir même ! »

Deux coins de rue plus tard, Timothy sortit enfin de cet enfer de la prostitution et atterrit dans le coin des boutiques de Tingapour. C’était immense. Ici et là s’élevaient des buildings de magasins et une musique entrainante jouait à la radio locale. Le Las Vegas sur Terre était ridicule en comparaison. L’homme aux cheveux frisés se fraya tant bien que mal un chemin parmi la foule compacte et dieu qu’il détestait ce lieu ! Utiliser un Transmitus pour éviter la foule, lui était agoraphobe, lui parut soudain une idée très alléchante… mais il résista au bout de quelques minutes de réflexion. Il n’était pas sorti pour s’amuser. Ni même pour flâner. Son objectif était des plus sérieux. Il était investi, en cette soirée, d’une mission, donnée par nulle autre que Lisbeth, l’Impératrice.

Après dix minutes de marche, Tim sortit de la foule bruyante et atterrit à l’orée de la forêt de Tingapour. On racontait que des créatures immondes y vivaient. Foutaises ! Balivernes ! Timothy savait que la forêt n’était pas sans danger, mais il savait utiliser sa magie avec adresse craignait peu de mourir avalé tout rond – petit patapon (a). Soupirant, il croisa les bras. Sa complice, pour cette mission, n’allait pas tarder à arriver. Elle avait clairement insisté. Elle voulait l’accompagner. Le haut mage trouvait cela très dangereux mais rien à faire. Quand Lisbeth avait une idée en tête, il était impossible de la lui enlever !

Spoiler:
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Lisbeth'tylanhnem*


Lisbeth'tylanhnem*

Age du personnage : Cherche sur Wikipédia.

Niveau de magie :
  • Très élevé
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Imperatrice d'Omois
Résidence : Les scoops vous tiennent au courant, non?
Dans le sac : Par ce que tu crois que je vais te le dire ?

Affinités : Mary Williams : Rivale. Bitch sournoise et encore plus capricieuse que moi.
Timothy Wallander : Amour. Décédé il y a peu.
Calista Manticore : Connaissance. Je l'ai sauvée d'une folle furieuse de vampyre BSH.
Birthday : Haine. Il a tué l'homme que j'aimais.
Assia: Ma soeur.
Dylinrae: Exaspération. Que dire de plus? Elle m'a sauvée je la respecte, mais entre ses expériences de droguée et ses remarques déplaisantes . . .
Alvina: Connaissance. Elle travaille sous mes ordres avec sa meute.


MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeSam 20 Aoû 2011 - 15:53


Un regard menaçant. Pas bon, ça. Surtout venant de la part de l’Impératrice. Le dernier personnage venu se plaindre de la future conduite de Lisbeth sentit le danger, et eut la bonne idée d’abandonner la cause. Dommage, à trois secondes près, il aurait terminé sa vie sous la forme d’une dinde rose gloussante. Ou d’un bovidé. Et oui, elle participait activement à la diversité de la faune omoisienne.

L’Impératrice savait ce qu’elle faisait, et aussi invraisemblable que cela puisse paraître, elle allait accompagner Timothy Wallander lors de sa prochaine mission. Le but de cette mission ? Débusquer un individu dangereux, apparemment caché dans la forêt de Tingapour. Un adolescent fou, ou quelque chose du genre (pour tout dire, l'histoire dudit criminel était assez complexe . . . ). Le but de Lisbeth ? Éviter que Tim ne se fasse une nouvelle fois liquider. Éviter qu’elle ne se fasse un sang d’encre pendant plusieurs semaines. Et peut-être . . . peut-être lui avouer ce qu’elle a sur le cœur. Lisbeth n’avait pas l’habitude d’être aussi lâche, de fuir ainsi ses sentiments. Seulement, même si elle n’arrivait pas à se l’avouer, elle avait peur. Oui, peur. Étrange venant de la part de la femme la plus froide et la plus implacable du continent, non ? Elle avait peur de perdre une nouvelle fois quelqu’un qu’elle aimait. Et elle emm*rde –en passant- les gens qui pensent qu’elle se comporte comme une vraie nunuche. Vous avez quoi contre l’eau de rose hein ?

En route vers le point de rendez-vous où elle devait retrouver le haut-mage, l’Impératrice profita un instant d’une légère brise qui passait par là. Malgré la déclinaison du temps, une belle foule grouillait dans la capitale. Une belle foule joyeuse. Lisbeth sourit. Dire qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce qui causait cette agitation aurait été un énorme mensonge. Aussi, elle partageait l’enthousiasme de la population. Même si . . . tout n’était pas aussi rose qu’elle aurait voulu le faire croire. Une étrange lueur passa dans le regard de l’Impératrice, tandis que l’image d’un personnage masqué bien connu de tous apparaissait dans son esprit. Ce calme n’allait pas durer. C’était certain. Alors elle allait en profiter un maximum. L’image de son ennemi céda place à celle d’un haut-mage chevelu. Beaucoup mieux ainsi.

Le soir cédait peu à peu place à la nuit. Une étrange sensation de malaise s’empara de l’Impératrice ? De la peur ? De l’appréhension ? Non. Juste une sensation bien étrange . . . comme annonçant un évènement peu glorieux. Or, Lisbeth était douée d’une intuition féminine très accrue. Elle allait être prudente ce soir. Elle allait devoir faire attention et ne pas prendre trop de risques. Dire ça alors qu’elle allait essayer de retrouver un criminel jugé dangereux lui semblait complètement absurde, mais cela la rassurait quelque part. Car cette fois ci, il n’y avait pas que pour sa vie qu’elle s’inquiétait. S’éloignant du quartier commerçant, l’Impératrice aperçut au dessus d’un pâté de maison, le bout du feuillage sombre des arbres de la forêt bordant la capitale. Bien, au moins, elle ne pouvait pas se perdre.

On lui avait déjà demandé pourquoi cette mission était programmée en soirée, alors que la forêt était soit disant peu accueillante vers ces heures tardives, et que pas mal de choses diverses et variées rôdaient dans le coin. Et bien justement, c’était une de ces choses diverses et variées qu’elle voulait attraper. Une mission du genre effectuée de jour était pratiquement toujours soldée d'un échec. Et puis, tellement de rumeurs circulaient au sujet de cette forêt qu’on pouvait vraiment finir par se demander si au moins l’une d’entre elles était fondée. C’est bien connu, les gens aiment se faire peur . . .

Après quelques minutes de marche rapide, Lisbeth aperçut enfin son partenaire. C’est à ce moment là que, dans les films, les deux personnages courent au ralenti l’un vers l’autre, avec des effets floraux sur l’écran et une musique émouvante. Bwahahaha. Elle riait toujours lors de ces moments. Non, mais franchement, quand on y pensait c’était vraiment stupide. Rien qu’à voir la figure des deux abrutis au ralenti, ça fait peur. Bref, Lisbeth adressa un rapide sourire au haut-mage et prit directement la parole.

« Bonsoir Timothy. Je propose que nous partions immédiatement. J’imagine que vous savez qui est le criminel à arrêter . . . »

Lui tendant deux photos dudit personnage au cas où, Lisbeth n’attendit pas la réponse du haut mage et s’enfonça directement dans la forêt en mode : je suis pressée.


Spoiler:

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Birthday


Birthday

Age du personnage : 17.

Familier : Not yet.
Couleur de magie : The blackest one.
Niveau de magie :
  • Faible
Niveau de combat :
  • Très élevé


Métier : Sangrave.
Résidence : Fortress Grey.
Dans le sac : Knives, dresses & make-up.

Affinités : Magister - Love.
Ava - Frienship?
Mère - Motherfucker.
L'line - Enemy.

MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeSam 20 Aoû 2011 - 22:13

La nuit tombait. Cher crépuscule, comme il t’avait manqué. Voir ces nuages d’un doux orangé tirant sur le rouge était un spectacle onirique à tes yeux. Même enfant, tu l’admirais avec le même regard brillant. Perché en haut d’un grand sycomore – oh, un arbre terrien – caché parmi les feuilles et les branches, tu attendais. Tu attendais que l’effervescence générale qui habitait cette ville de merde cesse pour quelques heures. Les cons allaient faire dodo. De ton poste d’observation, tu pouvais apercevoir toutes les lumières de la ville qui s’étaient déjà allumées. Heureusement, elles ne t’empêcheraient pas de voir les étoiles encore une fois. Le firmament te donnait rendez-vous cette nuit. Comme hier, tu rêvasserais en passant une autre nuit blanche, attendant le bon moment, sans te décider à passer à l’action.

Récemment, des gardes impériaux à quatre bras étaient passés dans la forêt et tu t’étais senti épié malgré l’endroit surélevé où tu te trouvais. Ta cachette était parfaite, nul ne pouvait te voir à moins de savoir que tu te trouvais là. Enfin, tu l’espérais. Tu fermas les yeux, quelques instants. Un vent frisquet soufflait et quelques mèches de cheveux voilèrent tes grands yeux clos. Ta grande robe n’était pas très pratique mais tu détestais porter des pantalons. Tu préférais être efféminé et tu savais que ça en déstabilisait certains. Tu t’en foutais. Si ça pouvait déconcentrer l’adversaire l’espace d’un moment… De la même manière que cela avait déconcentré tes chers parents, par exemple. Ils ne t’avaient même pas reconnu, même ta voix avait changé. Tu n’étais plus l’un des leurs, tu étais Birthday, l’androgyne des Sangraves.

Tes parents. Tu t’étais débarrassé d’eux récemment. Dans la même forêt où tu te trouvais d’ailleurs. Ils habitaient une petite cabane modeste, dans un coin moins sauvage. Tu les avais débusqué et leur avais tranché la gorge avec un de tes plus longs et aiguisés couteaux de ta collection. Ton père, tu lui avais écrasé les yeux dans leurs orbites avec deux doigts, le pouce et l’index. Tu lui avais ouvert la bouche, avait pris sa langue entre tes mains et tiré le plus fort que tu pouvais. Tu la lui avais arrachée après quelques secondes. Et, le meilleur pour la fin, tu avais baissé son pantalon et l’avait castré avec ton couteau, pour finalement frotter ton entre-jambe dressé sur la blessure béante et sanguinolente à souhait. Quant à ta chère mère, tu l’avais baisé jusqu’à ne plus pouvoir respirer. The best thing ever. C’est ce qu’on appelle bander pour sa mère.

Toujours accroché à une grosse branche, les mains en arrière, tu contemplais les arbres au loin. Tu n’avais aucun regret. Jamais tu n’en avais eus. Attentif au moindre bruit, tu les perçus clairement. Des bruits de pas. Des humains à en juger par leur lenteur. À moins que ce soit un animal qui marchait avec prudence ? Peut-être. Avec précaution, tu tiras un couteau propre de ton arsenal et risqua un coup d’œil. Tu vis une silhouette élancée avancer à grands pas, s’enfonçant au cœur de la forêt, suivie d’une autre peu après. Qui étaient-ils ? Tu t’ennuyais sur ta branche. Et tu hésitais toujours à pénétrer dans Tingapour en tant qu’espion, comme ton maître te l’avait ordonné. C’était dangereux et malgré l’amour que tu portais à ton maître, tu ne voulais pas vraiment risquer de te faire prendre. Tu ignorais les conclusions de l’enquête de l’assassinat de tes parents. Qui sait si on soupçonnait un jeune adolescent travesti…

Pendant que les étoiles apparaissaient avec paresse, que le soleil se mourait à l’horizon, tu psalmodias d’une voix mielleuse : « Quand crève le soleil, l’ennemi se montre. Quand crève l’ennemi, la lune luit » Tes forces étaient le combat physique. Ta vitesse était surprenante et chaque couteau lancé ratait rarement sa cible. Toutefois, utiliser ta magie était une toute autre chose. Tu n’avais jamais réussi à combler ces lacunes, ce qui t’handicapait sérieusement lors d’un combat. Voilà pourquoi tu privilégiais l’effet de surprise. Comme maintenant.

T’élançant avec agilité et vivacité, comme un petit singe, sautant d’arbre en arbre, tu vis enfin ta première cible. Un homme inconnu qui marchait derrière une femme. Ricanant, tu lanças ton couteau qui fila à vive allure et atteignit l’homme au cœur. Réussi ! Riant de ton succès, riant comme un fou, rire sinistre, tu observais la scène du haut de la branche la plus basse. Tu saisis un autre couteau, riant toujours à gorge déployée, prêt à tuer aussi l’autre femme. À cause de l’obscurité naissante, tu ne voyais pas de qui il s’agissait. Tu aurais dû.

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Calista Manticore


Calista Manticore

Age du personnage : 16 ans

Couleur de magie : Argenté
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Apprentie Voleuse Patentée Lancovienne, pleureuse professionnelle & malchanceuse éternelle
Résidence : Un appartement à Travia, &, occasionnellement, un autre à Tingapour
Dans le sac : Des poignards tranchants, des fioles diverses, des crayons de couleurs mal taillés, un stylo qui ne marche plus, une boule de cristal plutôt récente, une carte d'AutreMonde, des épingles, des mouchoirs, des bouts de papier qui trainent, des outils de Voleuse, un bloc-note, des élastiques, des barrettes, des bonbons à la menthe, des chewing-gums et des Kidikois. Oui, mon sac, c'est un peu la caverne d'Ali Baba.

Affinités : . . . Haru ? Haru, t'es là, c'est bien toi ?
Tu me laisseras pas, hein, tu partiras pas ?
Dis-moi que tu m'abandonneras pas.

MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeDim 11 Sep 2011 - 19:22

Je Dors Sur Des Roses




Je dors sur des roses qui signent ma croix; la douleur s'impose, mais je n'ose pas manquer de toi.






Vous avez déjà regardé le plafond ?

Je veux dire, vraiment. Attentivement. Fixer pendant des heures & des heures ce putain de plafond, si blanc, si vide. En fait Cally ne le faisait pas vraiment. Elle regardait dans le vague. En direction du plafond mais dans le vide. En fait ses yeux étaient vides. Tout était vide. Sa tête sonnait creux. Son corps sonnait creux. Son cœur sonnait creux.

Ils se remplirent bien vite. De larmes. Un océan de tristesse l'emplit d'un coup. Il avait suffit d'évoquer un seul nom : Malia. Malia, sa meilleure amie. Malia, sa confidente. Malia, une louve si gentille, si joyeuse, si généreuse. Malia, que Cally avait sauvé de la mort. Malia, qui avait donné sa vie pour sa sauveuse. Un retour à l'envoyeuse qui n'était pas nécessaire. C'est Cally qui aurait du mourir cette nuit là. C'était la mission de Cally, pas celle de Malia. Comment avait-elle pu avoir autant de négligence ? Malia l'avait suivie ! Était-elle tellement imbue d'elle-même, tellement sûre qu'elle n'y avait pas fait attention ? Et si finalement elle n'était pas si bonne Voleuse que ça ? Sa meilleure amie était morte à cause d'elle ! C'était sa faute ! Elle avait tué sa meilleure amie ! Pas directement mais elle l'avait tuée !


Sa mine était creusée. Les larmes s'enchainaient, naissaient au creux de ses yeux, vivaient sur ses joues et allaient mourir à la commissure de ses lèvres. Des sillons brillants étaient apparents sur ses joues rosées; ils avaient à peine le temps de commencer à sécher que les pleurs reprenaient de plus belle, et les chemins agrandissaient leur route à chaque nouvelle salve. De grands cernes noirs trahissaient son absence de sommeil; elle préférait rester éveillée à pleurer qu'être de nouveau envahie par ses cauchemars affreux. Mais à force de rester immobile telle une statue glaciale, la jeune fille finit par sombrer dans les doux bras de Morphée.



*******



En plein dans le cœur. L'épée la transperça. Malia tomba avec une infinie lenteur. Sa chute sembla durer une éternité; elle alla s'écraser sur le sol, telle une vulgaire poupée de chiffon. Calista tomba à genoux & se précipita vers le corps de son amie. Elle posa les mains sur son corps, hurlant des Reparus entrecoupés de larmes. Elle pressait sa main contre son cœur, continuant ses incantations avec l'énergie du désespoir, ne comprenant pas qu'elle ne pouvait rien faire. Elle était habitée d'espoirs insensés. Malia leva une main lentement - ses forces étant en train de l'abandonner - , lui faisant signe de s'arrêter. Hébétée, les yeux embués de larmes, Cally la regarda. Ses yeux dorés, d’habitude si vivants & pleins de joie, commençaient à se ternir. Avec beaucoup de douceur, elle lui prit la main et lui expliqua que lors de leur première rencontre, elle l'avait sauvée. Et que depuis, elle était heureuse de la connaitre et de partager tous ces moments avec elle. Elle s'arrêta un instant pour reprendre son souffle, Cally pendue à ses lèvres ( bah oui ça fatigue de parler et de mourir en même temps ! ). Mais aujourd'hui, il fallait qu'elle s'en aille, cette fois-ci pour de bon, et elle n'y pourrait rien. Elle était heureuse de faire ce sacrifice pour son amie, et que c'était un juste retour. La bouche grande ouverte, Cally n'arriva à prononcer aucun son; elle se contenta de faire non vigoureusement avec sa tête, alors que la tête de Malia commençait à retomber. La voix lui revint, et elle se remit à hurler des non désespérés. Les émotions partirent de ses yeux dorés, et c'est désormais un regard vide qui regardait vers le plafond Sa tête pendait mollement au bout de son cou. Un dernier hurlement. Juste un dernier. Un long non. Désespéré face à la mort. Puis ce fut un non entrecoupé de sanglots, tandis qu'elle enfouissait sa tête dans les vêtements de sa meilleure amie. Devrais-je dire ex, vu qu'elle est morte ? Bref. Elle continuait de secouer Malia avec ses mains ensanglantées dans l'espoir qu'elle se réveillerait. Peine perdue. Elle était partie dans un sommeil éternel, mais avec un sourire au bord des lèvres. Malia souriait même dans le mort. Cally se releva et chercha autour d'elle. Aucune trace de Melissa. Elle s'était enfuie. La jeune Voleuse avait le corps recouvert de sang, et l'eau de ses larmes se mélangeait avec le liquide vermeil présent sur ses joues.


La scène revint en arrière, comme une cassette qu'on rembobine, telle une horloge dont on remonte les aiguilles. Juste avant que cette épée d'argent n'aille trouver le cœur de sa lycanne de meilleure amie. Cally fixa Malia alors que l'épée fonçait sur elle. Au lieu de se défendre, elle poussa Malia qui tentait de s'interposer. Et l'épée vint cueillir son cœur à elle. Tout sembla s'arrêter un instant. La respiration coupée, Cally toussa et commença à suffoquer. Elle vacilla et sa chute commença. Elle n'était pas lycanne, l'argent n'avait pas d'effet particulier chez elle - ou normal, c'est selon. Mais c'était son cœur. Et Malia n'avait pas de magie. Personne ne la guérirait. Melissa n'avait aucune raison de faire du mal à Malia, vu qu'elle n'avait pas attaqué Cally quand c'était Malia qui était morte. Malia vivrait donc. Le sourire idiot qu'elle arbora disparut bien vite quand son corps heurta le sol. La jeune Voleuse grogna mais dissimula sa douleur derrière un visage neutre. Malia était affolée, cherchant à sauver sa meilleure amie, hurlant comme Cally à sa place, tandis qu'elle, elle la regardait avec bienveillance et souriait sereinement. Elle pressa sa main et lui dit que ce n'était pas grave. Que si elle l'avait sauvée ce jour là, ce n'était pas pour qu'elle se tue. C'était sa mission, c'était sa mort. Elle vit les larmes couler sur la peau mate de Malia. Elles les essuya en lui souriant et en lui disant de rester forte. Et alors que la tête de Cally commençait à retomber, la denrière chose qu'elle vit ce fut Melissa, revenue, tuer Malia par derrière avec cette fameuse épée...



*******



Cally se réveilla en sursaut, la respiration haletante. Des gouttes perlaient de son front. Plic. Ploc. Plic. Ploc. Elle essuya son visage baigné de sueur d'un revers de la main & poussa un gros soupir. C'était un rêve. Rien qu'un rêve. Allez, petit coeur, revient à un rythle normal, c'était QU'UN rêve.
Une sonnerie. Ca lui faisait presque mal qu'on vienne troubler ce silence. Ti li lit. Ti li lit. Ti li lit. Plic ploc, plic ploc, plic ploc. Nouvelles larmes.



Quelle conne. Non mais quelle conne sérieux. Non en fait elle était pas douée. Vraiment, vraiment pas douée. C'est pour ça que, les yeux embués de larmes, elle avait appuyé par erreur sur accepter l'appel au lieu d'ignorer, sur sa BDC ( Boule De Cristal pour les incultes ). Voilà pourquoi elle marchait dans la forêt d'Omois. Pourquoi ce lieu ? Pas d'envies suicidaires rassurez-vous, mais... Euh, honnêtement ? Elle ne savait pas. Era allait arriver d'une minute à l'autre, et là elle lui déballerait toute sa vie. ublic, sortez les mouchoirs ! Ou pas. Qu'est-ce qu'on s'en tape de l'histoire de cette gamine...

Spoiler:
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http://tara-duncan.actifforum.com/t3957-cally-990-all-that-you-touch-tumbles-down http://tara-duncan.actifforum.com/t1060-calista-manticore
Era Sayan


Era Sayan

Age du personnage : 18

Familier : Mort.
Couleur de magie : orangé
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Aucun. Je suis morte, je ne pense pas qu'un fantôme puisse être embauché . . . ?
Résidence : Une maison au dessus d'un café à Tingapour, autrefois.
Dans le sac : Le néant.


MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeJeu 15 Sep 2011 - 19:04



Se confier. Faire part de ses secrets, ses peines, ses craintes à quelqu'un. Un verbe si facile à prononcer et si difficile à appliquer. Pourtant, il ne lui suffirait que de tendre le bras. Car elle était là. Face à elle. Beaucoup plus fine que ses sœurs, beaucoup plus chère aussi. Le dernier modèle en rayon. Era était tellement absorbée dans sa contemplation, qu’elle n’entendait même plus le bruit incessamment exaspérant des pas de son voisin du dessus. Sort d’isolation à deux balles va. « Petite et fragile boule de cristal, pourquoi ne puis-je donc t’attraper ? » La réponse était si simple. Un mot suffirait à l’expliquer : La peur. La peur d’être jugée à tort, la peur d’être prise pour une folle, la peur qu’on la craigne elle-même, la peur du regard plein de pitié de l’autre. Un seul mot, un seul regard peut vous faire sombrer au plus profond du gouffre au bord duquel vous oscillez dangereusement.
Cependant, malgré la peur, l’envie de parler subsiste, jusqu’à en devenir obsédante. Et cette insignifiante boule blanche prend soudain plus d’importance. Posée sur la table, elle narguait sa propriétaire en scintillant à la lumière du jour : « Trouillarde.». Mais qu’est ce qu’elle en savait, cette abrutie d’appareil ? « Elle a la vie bien paisible, elle. Pourquoi ne suis-je pas née boule de cristal ? Y en a toujours que pour les mêmes. »

Si seulement ta lâcheté avait persisté.

Simple question. Après avoir tendu la main vers sa bdc, l’avoir attrapée, l’avoir brandie d’un air triomphant, l’avoir insultée « Qui est-ce qui ricane maintenant planche à pain ? », qui allait-elle appeler ? La jeune femme regarda son appareil ,la mine déconfite. Il était vrai qu’en passant, sa sœur était portée disparue , très certainement morte et son cousin était devenu un bsh fou sanguinaire pour finir par terminer mort dans le désert des salterens. Il y avait donc un grand vide côté ‘confidents’ et ‘famille’ du répertoire d’Era. Vous vous êtes déjà sentis idiots ? Non pas en public, seuls, dans vos chambres. C’était le cas d’Era à cet instant même. Elle fut prise d’un fou rire incontrôlable. Le genre de fou rire dont vous ne savez pas vraiment ce qu’il vient faire dans l’histoire, et qui donne des allures de fou furieux au protagoniste principal. Bref, c’est à ce moment là que vous pouvez aller aux toilettes, par ce qu’en général le héro rit pendant trente minutes. Seul.
Les visages défilent sur l’écran lumineux. Des connaissances, des amis, des amours, des anciens collègues de boulot, des numéros pratiques . . . Ouais super ! Appelons Free mes amis, ils ont tout compris (si si , Free version magique existe sur Autremonde). Puis, des visages plus proches s’affichent. Lisa, Cremalia, Milla, et enfin Calista (la tribu des ‘a’). Era avait buté sur ce visage fin, encadré par de longs cheveux châtains clairs et doté de grands yeux gris curieux. Calista, sa plus proche amie. Comment avait-elle pu l’oublier durant tout ce temps ? Cela faisait une éternité qu’elle n’avait plus eu de nouvelles d’elle.

Sonne, sonne, petite boule de cristal, l’heure est proche, la mort n’attend pas.

Solitude. C’était le seul mot qui venait à l’esprit d’Era en traversant les rues. Les lumières magiques des réverbères n’éclairaient qu’elle. Elle et un chat, par ce que oui, pour une fois il y avait bien un chat un peu plus loin. Son ombre projetée sur le mur faisait un drôle d’effet. Plutôt flippant, l’effet. Glauque même.
La main de la jeune femme effleura le mur, frôlant les pierres aussi glaciales que dures. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas profité d’une balade de nuit. Cela faisait longtemps qu’elle ne prenait plus le temps de profiter de quoi que ce soit.
Mais où allait-elle ? « Vers la forêt . » Dans quel but ? « Un rendez-vous avec Calista ». Pourquoi ce lieu ? « Pourquoi pas ».

Seuls les dieux ne meurent jamais. Tu n’en es pas un.

Sa voix l’avait choquée. Calista, si joyeuse, si vivante, qu’es-tu devenue ? « C’est l’histoire de toute une vie . . .» Et l’inquiétude avait commencé à ronger le cœur d'Era. Elle lui avait parlé, peut-être 5 minutes, ou quelques heures. Quoi qu'il en soit, les deux jeunes femmes s'étaient donné rendez-vous. Alors Era marchait vers son point de rencontre. Et même si elle était inquiète pour Calista, choquée et dérangée de ce qui avait pu avoir lieu dans la vie de cette dernière, elle savait au fond d’elle-même qu’une part de soulagement était présente dans son esprit.
« Pourquoi toi entre toutes dois-tu souffrir bien plus que je n'ai souffert ? Tu m’offres une échappatoire. Une échappatoire que je prendrai, car j’ai peur. Ce soir c’est toi qui va parler, pas moi. Car toi tu n’as pas peur, toi tu affrontes ce que tu as vécu. Pas moi. Alors je me tairai, car même à toi je n’aurais pas le courage de parler. Alors je te réconforterai car je t’aime autant que j’aime garder mes secrets. Et même si la culpabilité me ronge les entrailles, et même si je m’en veux d’être aussi lâche envers le monde, je t’aiderai. Je t’aiderai toi pour ne pas m’aider moi. Je t’aiderai pour que tu t’en sortes à ma place. Car je t’aime autant que j’aime être lâche. »

Sublime coucher de soleil, lorsque ta place à la lune tu cèderas, à sa mort ni plus ni moins tu l’abandonneras.




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Innocence C. Garner


Innocence C. Garner

Age du personnage : 17

Couleur de magie : Rose bonbon
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Je mange des gens à plein temps :3
Dans le sac : Frapper les gens présents sur la CB avec une grosse truite ou une poêle /MUR/

Affinités : Mordre les gens ça nous rapproche pas trop, éwais.
Surtout quand ils meurent derrière, c'est pas méga pratique.

MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeVen 16 Sep 2011 - 17:21

Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Madg




Faim. Une faim dévorante, qui me déchirait les entrailles, m'ouvrait le ventre. Une mer de douleur qui engloutissait mon estomac vide, si vide, une flamme douloureuse qui léchait ses parois, lui qu'on étirait, que l'on tendait si fort, que l'on tordait dans tous les sens. Il me semblait l'entendre crier, m'appeler, réclamer à corps et à cris de la nourriture, et ce bruit résonnait dans mon esprit plein, si plein, trop plein. J'avais faim. Nourriture. Viande. A miam miam. J'avais avalé haché menu-menu tout ce qu'il y avait à bouffer dans les parages. Plus rien. A moins que je ne sorte de la forêt... Impossible. Je mourrais si je le faisais, et le but était de manger pour survivre. ce serait complètement idiot donc. Tiens, au bord de la folie j'arrivais encore à me rabaisser, c'est fou.




Je luttais. Contre la mort, la faim, mais aussi contre moi; moi, ma pire ennemie. Enfin ma pire ennemie c'est surtout mon autre moi. La folle. La tarée. … Mais n’importe quoiiiiii c'que je raconte. On est pas deux. On est une. La même personne, Innocence C. Garner. Ca c'est parce que je commence à sombrer dans la folie. Mais il faut que je lutte. C’est pour ça que mon esprit est trop plein, je livre une bataille imaginaire où mon seul adversaire est moi-même. Je ne sais pas si le plus grand combat se joue dans mon estomac ou le melon qui me sert de tête; c'est si dur... Au moindre mot de travers - melon par exemple. Les melons, c’est beau, c’est rond, et si veeeeert… - je sens que je peux dériver, pour finir par flancher. Papalalapapam pam pam ! Game oveeer. Non, non, mes forces ne m'abandonnez pas ! Je pensais qu'en arrêtant de boire du sang humain j'aurais moins de problèmes. Apparemment pas. Il semblerait que mon organisme soit… accro au sang humain. Et qu’il me pousse à aller vers cet état de folie dans lequel cette cochonnerie me met quand je la « consomme », et donc vers un état primitif, dominé par mes envies, mon instinct (de survie ?) et non par ma raison et ma tête entière. Brolk de slurk. Je vais me balader avec cette m… ce léger problème toute ma vie ? Je suis maudite. C’est moi qu’ai crié comme ça, là ? Cet appel au secours, ce cri de douleur arraché à mes entrailles, il vient vraiment de moi ? Peut être, vu que je m’écroule par terre en m’enserrant le ventre. J’ai envie de me tirer les cheveux. Je crois que je le fais. C’est étrange, parce que j’ai la sensation d’être en dehors de mon corps, sans l’être tout à fait. Les deux à la fois. Je vois par mes yeux, je ne suis pas au-dessus de moi en train de me regarder mais je ne ressens rien, j’ai l’impression de n’avoir aucun corps, aucune matière. Et je me sens glisser vers la folie, comme si je glissais dans les bras de Morphée pour un doux & profond sommeil. Nan, j’veux pas dormir ! J’veux pas dormir j’ai dit ! Je veux pas devenir folle. NAN !




Voilà, j’ai glissé. Ce sont mes dernières pensées. Et elles sont : heureusement que j’ai pris soin de changer mon apparence avant de sombrer, car qui sait ce qui peut se passer cette nuit… J’ai peur. J’ai peur de faire des choses mal, parce que je ne le veux pas. C’était censé être un nouveau départ… Pourvu qu’aucun ado imprudent ou une quelconque personne n’ait l’idée de venir ici pour se faire peur ou je ne sais trop quoi… Parce qu’il verrait dépasserait ses espérances…




Vous avez déjà remarqué combien Maman ressemble à Madame ? C’est fou n’est-ce pas. Comme si toutes les Madame du monde étaient nos mamans. C’est beau. Nous avons des milliards de mamans, toutes différentes, et donc avec différents « usages » pour chacune. J’en parle comme un objet, voire un robot, mais du coup c’est vrai que le monde ressemble à un distributeur de mamans géant. Pourquoi on dit cuisse de mouche ? Des fois j’ai l’impression que les gens ont des problèmes de vue, parce que j’ai pas la cuisse aussi fine que celle d’une mouche moi ! Ce serait inquiétant sinon. Ou moche. Parce que ça ferait bizarre par rapport à mon corps, mais ça c’est d’après les normes établies par l’humain, parce qu’on est comme ça… Des fois je rêve qu’on le soit pas, comme ça, comme nous, et j’aurais une tête de koala avec un bec d’aigle et le truc rouge des dindons, là, sous la gorge. J’aurais un corps de panda, avec la pointe d’un dauphin, ou alors celui d’un alligator avec une queue de lapin. Et je grefferai un bout de spatchoune chais pas où. J’Adoooooore les Spatchounes. AH GLOU AH GLOU AH GLOU ! AH GLOUUUUUUUUUUUUU GLOU GLOU GLOU GLOUUUU ! Je vais vous raconter une histoire. Il était une fois, comme dans tout conte classique. Donc il était une fois une princesse. Une joliiiiiiie princesse avec des cornes de gazelle & tout & tout. Important les cornes de gazelle, pas oublier ! Eh benh c’te princesse elle aimait pas les princes. Non monsieur ! Même si elle était à marier parce qu’elle avait réussi ses nuggets de poulet au ketchup (prochaine étape : le hamburger puis le McFlurry), eh benh elle renvoya chez eux tous les princes qui se présentèrent à elle après l’annonce MSN de son père en SMS accompagné d’un wizz très sonore. Renvoyés. R. E. N. V. O. Y. E. S. Renvoyés. Chez. Eux. PAAAAAAM ! Dans ton dentier p’tit jeunot. Girl power hein ! Quoi elle va se retrouver seule ?! Mais noooon ! Mais non vu qu’elle aime la FEE. Oui. Farpaitement monsieur. Elle aime, elle adore, elle kiffe trop sa race la fée. Et comme c’est réciproque, bah elles se barrent toutes les deux au Pole Nord fuir le roi & elles vécurent heureuses jusqu’à la fin des temps avec les Inuits ! FIIIN ! Zappy end.




Des odeurs. Des bruits. Des paroles, même, pour être plus précise. Des pas. Des feuilles qui craquent sous les chaussures de deux imprudents déterminés. Le silence inquiétant de cette nuit sombre en est brisé. Je ne rigole plus. Je ne raconte plus rien. Il n’y a plus que ça qui compte maintenant. Leurs pas, leurs odeurs, les buits qui se rapprochent sûrement, des bribes de conversation. Tous les bruits trouvent en comme une résonance. Statue immobile, perchée sur un arbre sur lequel je suis montée pour chasser, prédateur redouté, je tend l’oreille et je les écoute sans les voir. Manger - boire plutôt, m‘enfin. Vivre.

Survivre.

Chaque bruit, je l’entend, même le vent qui se faufile entre les minces feuilles et le bruissement de celles-ci. Tout. Je sens les odeurs, celles d'une chair fraiche, tendre, d'un parfum de femme qui en impose, d'un vieux hibou, un peu plus loin, celle d'une jeune fille qui pue la poisse, la mort et la tristesse, et celle d'une autre qui sent la mélancolie et la fuite. Je ressens tout, un frisson parcourt mon échine, et mes doigts glissent sur le bois lisse de la branche, caressent les fins branchages, effleurent les feuilles.

Ca va être un massacre.



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Muffy


Muffy


MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeLun 26 Sep 2011 - 3:56


{ Magnifiques rps, Cally et Era, vraiment <3. Cally, j’étais presque émue par tes mots TT Presque, parce qu’il y avait des marques d’humour (inusitées) qui brisaient le charme et le rythme (à mon avis). Pour Innocence, c’était bien parti mais… c’est parti en gros délire, donc zéro touchant Laughing Era, tes phrases entre chaque paragraphe sont juste superbes et la fin de ton rp est trop triste <3. Putain, je vais pleurer (ou pas) /PAN/ Et vous pourrez (re) constater que je peux être très romantique… (a) & désolée, je sais que c'est court x_x }

Âme esseulée que nul ne désire. Que nul n’a jamais désirée parce que trop étrange et muette. Cheveux emportés par une soudaine et violente bourrasque de vent. Paupières demi closes qui cachent une existence, une histoire. Des yeux qui ont vus le monde. Qui ont trop vus et tout vus. Nez qui a senti l’odeur amère du sang et de la misère. Bouche fanée par les années. Lèvres sèches qui agonisent et qui se scellent à jamais. Cœur qui respire encore et qui lutte contre un trépas inévitable. Vie qu’une lame ennemie a transpercée en une seule et unique seconde. Vie qui s’achève et qui s’éteint comme s’est éteint le jour.

« Si tu as peur, je te serrerai dans mes bras. Si tu es blessée, je panserai tes cicatrices. Si tu meurs, je te sauverai et vaincrai la Mort. Si j’échoue, je te rejoindrai. Et nous serons ensemble à jamais. Toi seule peux guider mon existence qui se noie dans la mélancolie et l’angoisse. Toi seule peux effacer ce passé si sinistre qu’est le mien. Je t’aime, Mary, le comprends-tu ? Je t’aime. Alors ne t’en vas pas et sauve-moi encore une fois. »

Un rire lointain. Quelqu’un criait sa folie. Le monde se brisait et explosait. Mille lamentations. Échos qui éclataient dans la forêt. Aveuglé par le sang et les larmes, il vacilla et chuta. Tomba à genoux. Uniquement retenu que par un fil d’espoir.

« Tu es partie… pourtant, je continue d’espérer. Je veux t’admirer, te manger des yeux comme au premier regard. Je veux caresser ta peau divine et t’entendre gémir, tout bas, ta tête posée contre la mienne. Je t’en prie, reviens. Reviens vers moi, chère et précieuse amie. Reviens et nous pleurerons ensemble et pour une dernière fois nos utopies dévastées. »

Le corps étendu parmi l’herbe haute, oubliant les dangers que recélait la forêt, Tim ferma les yeux. Des pensées, des souvenirs, fourmillaient dans son esprit embrumé. Il grogna, comme pour se donner du courage. Une main s’approcha de sa tête. Avec un faible sourire, le haut mage comprit. C’était elle. Elle était revenue à lui. Une dernière fois. Pour le voir mourir. Mary. Il ne savait pas d’où elle venait, mais elle était bien là. À ses côtés, à genoux. Pleurant, peut-être. Il saisit cette main, la serra, l’embrassa doucement. Et murmura ses dernières paroles : « Je savais que tu reviendrais »
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Lisbeth'tylanhnem*


Lisbeth'tylanhnem*

Age du personnage : Cherche sur Wikipédia.

Niveau de magie :
  • Très élevé
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Imperatrice d'Omois
Résidence : Les scoops vous tiennent au courant, non?
Dans le sac : Par ce que tu crois que je vais te le dire ?

Affinités : Mary Williams : Rivale. Bitch sournoise et encore plus capricieuse que moi.
Timothy Wallander : Amour. Décédé il y a peu.
Calista Manticore : Connaissance. Je l'ai sauvée d'une folle furieuse de vampyre BSH.
Birthday : Haine. Il a tué l'homme que j'aimais.
Assia: Ma soeur.
Dylinrae: Exaspération. Que dire de plus? Elle m'a sauvée je la respecte, mais entre ses expériences de droguée et ses remarques déplaisantes . . .
Alvina: Connaissance. Elle travaille sous mes ordres avec sa meute.


MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeMar 27 Sep 2011 - 21:13

[Oui, moi aussi j’adore franchement vos rps (: ! Et la mort de Tim était belle . . . Et romantique! J'ai été tout de suite inspirée après sa lecture. Quant à toi cally, on voit que tu aimes jouer les perso fous : P. J'ai laissé un doute concernant la mort de Birthday, Muffy, comme je ne sais pas si tu préfères le laisser vivre ou non au bout de compte.]



« Et la goutte de sang, annonçant ta mort, coulait sur ma joue. Et mes larmes cristallines, annonçant la déchirure de mon cœur, coulaient sur ma joue. Et ces mots qui sortaient de ma bouche me tuaient tout autant que de voir ton corps tomber sur le sol : «Je ne l’aurais jamais vaincue, n’est ce pas ? » Odieuse vérité.

Il avait surgi. Lui, l’enfant. Ou plutôt elle, la bête. Celle qui ne vivait plus que par perversité, dont l’esprit était inlassablement lacéré par ces mots. Tuer, tuer, faire couler le sang, faire souffrir. Vengeance et folie. Puis, le meurtre. Et son rire. Ce rire condamnant Lisbeth à une haine infinie.
A peine avait-elle senti le liquide chaud éclabousser son visage qu’elle avait compris. Elle n’eut même pas besoin de se retourner. Elle ne voulut pas se retourner. Comment aurait-elle pu affronter la vérité ? Tout c’était passé si vite. Son regard, étonné, ridiculement innocent avait été attiré par cette bête dans l’arbre. Son regard, apeuré et ridiculement impuissant, avait été attiré par la tache rouge se rependant au sol. Son regard, porteur d’une douleur infinie et ridiculement inoffensif, avait fusillé ses yeux rieurs, ses yeux maudits, s’apprêtant à faire une seconde victime. Elle.

« Tu m’as parlée, à moi, avec un amour que je n’ai pas pu ignorer. Mais qui croyais-tu aimer ? »

L’éclair déchira les ténèbres, impitoyable. Image de sa colère. Image de son impuissance. Image de sa douleur.
La lumière balaya les environs, semblant nettoyer la scène. Elle ne vit pas s’il atteint ou non sa cible. Sa vue était tellement brouillée. A vrai dire, elle s’en foutait bien, de savoir si la bête était morte ou non. Elle ne pouvait plus détacher ses yeux de ce corps, gisant à terre. Si seulement son regard ne l’avait jamais rencontré. Si seulement elle avait pu faire comme si de rien était, continuant sa route, martelant la terre sèche de son pas régulier. Si seulement elle avait laissé ce second couteau la frapper, à son tour. Elle aurait pu mourir avec l’homme qu’elle aimait. Qu’elle plus belle fin pouvait-on espérer ?

« Et plus que ton corps étendu dans une immobilité terrifiante, plus que la certitude que j’avais de te voir vivant pour la dernière fois, ton expression et ce nom sur tes lèvres m’ont achevée. »

Etendu sur le sol, Timothy semblait se parler à lui-même. Les jambes de Lisbeth se dérobèrent, la laissant à genoux devant le corps du haut-mage. Tout juste vivant. Comme lors d’une scène au ralenti, la main gantée de l’Impératrice frôle le visage du blessé. Elle essaie d’activer sa magie. Si elle peut tuer le bourreau, elle peut guérir sa victime. Elle essaie, mais elle n’y arrive pas. Les paroles qu’elle prononce sont embrouillées, incompréhensibles, perdues. La pâle lueur bleue qui se dégage de ses mais va et vient, sans but fixe. Tout cela ne sert à rien. Tout cela ne mène à rien. Tout cela la rend encore plus impuissante. Encore plus vulnérable. Encore plus faible.
Soudain, un geste inespéré. Une main avait attrapé la sienne. Et Lisbeth se laissa faire. Sans comprendre. Sans vouloir comprendre.

« Je savais que tu reviendrais »

Et l’Impératrice comprit. Elle comprit ces derniers mots. Les derniers mots de Timothy. Ils n’étaient pas adressés à elle. Ils étaient pour Mary Williams.

«Je ne l’aurais jamais vaincue, n’est ce pas ? »

Chuchotement dans l’obscurité. Chuchotement inutile, puisqu’il restera sans réponse. A jamais. Et la douleur tiraille tes entrailles. Tu crois mourir, tu veux mourir. Tout ton être brûle, se consume, et dans ta tête se répète inlassablement les derniers mots que tu as écouté. Qui t’as le plus condamné ? Timothy, qui ne t’aurais jamais aimée, ou le garçon, la bête, qui l’as tué ? Question qui restera elle aussi à jamais sans réponse. Des milliers de lames lacèrent ton corps. Tes espoirs sont détruits d’un côté et de l’autre. Ton amour n’était pas partagé, et il n’aura jamais l’occasion de l’être, maintenant. La jalousie et le chagrin te font sombrer. Tu lâches la main de Timothy, le regard vide. Tes larmes ne coulent plus. Tu es résignée. Tellement résignée. Effort inhumain. Tu te relèves. Et tes yeux qui il y a quelques heures à peine, brillaient par le simple fait de le retrouver, semblent si mornes, si fatigués.

« Adieu. »







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Birthday


Birthday

Age du personnage : 17.

Familier : Not yet.
Couleur de magie : The blackest one.
Niveau de magie :
  • Faible
Niveau de combat :
  • Très élevé


Métier : Sangrave.
Résidence : Fortress Grey.
Dans le sac : Knives, dresses & make-up.

Affinités : Magister - Love.
Ava - Frienship?
Mère - Motherfucker.
L'line - Enemy.

MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeVen 14 Oct 2011 - 20:16

Le Jouvenceau Sans Nom

Un cri silencieux empreint de douleur. Un dernier appel éclata dans l’air, une main levée en quête d’espoir. Le corps d’un homme tombait au loin. Dix corps, cent corps. Tous le même. Le même pantin manipulé par les mêmes mains. Mais toi, tu avais coupé les cordes. Tu avais coupé la souffrance, le bonheur, l’existence même de cet homme. Comme on t’avait coupé la joie à ta naissance. Comme ta chienne de mère t’avait abandonné. Comme des étrangers s’étaient occupés de toi. Comme ces mêmes étrangers t’avaient battu lorsqu’ils avaient découvert ta vraie nature. Comme tu t’étais vengé sur eux. Comme tu avais baisé leurs cadavres ensanglantés. Comme chacun de tes gémissements sourds se répétaient par milliers, faisant écho à ton malheur. Toi, tu avais souffert. Toi, oui, toi le jouvenceau sans nom. Toi, tu avais été rejeté. La douleur d’autrui ? Moindre. Dérisoire face à la tienne. Seul toi comptais. Seul toi pouvais comprendre. Ton monde chimérique avait remplacé la réalité. Dans ton monde, les limites n’existaient pas. Il ne fallait plus rêver, il fallait l’être. Être ce que tu voulais. Le plaisir avant tout.

Tu fermas les yeux. Ainsi, tu pouvais mieux l’entendre. La voix de ta créatrice. « Mon fils, tu pleures ? Arrête de geindre. Je t’en prie. Sois fort. Tu es un homme, maintenant. » Et, toujours dans ta tête, tu lui répondais : « Non, Mère. Je ne suis désormais ni homme, ni femme. Entre les deux. Je suis un monstre qui vit en marge de la société et qui n’appartient qu’à lui-même. Comme tous les incompris de ce monde, tu vois. Je me nourris de la peur que je m’inflige et que j’inflige aux autres parce que je ne sais faire que cela. » « Mon fils, qu’as-tu fumé pour tenir de tels propos ? » « J’ai fumé le parfum amer de la réalité, Mère. Il empoisonne chaque être. Vois comme il s’est emparé de mon âme. C’est un poison. Une substance toxique qui parcoure mes veines et qui serre mon cœur comme mille mains avides. Je n’existe plus. Je ne suis plus qu’une ombre maudite et sinistre qui erre dans ce monde, rêvant mille utopies brisées. Je suis condamné à mourir, parce que tu m’as donné la vie. Je te hais pour cela. Vivre, c’est souffrir. Tu le savais, n’est-ce pas ? Mais tu m’as quand même mis au monde. Alors admire quel monstre je suis devenu et pleure. Je lécherai tes larmes sur tes joues. Mais attend. Attends, Mère, que je te fasse avaler ce couteau jusqu’à ton cœur. Là seulement, tu pourras pleurer et regretter tes conneries. »

Tu essuyas tes larmes du revers de ta main, toujours perché sur ta branche. « Un con a planté la graine et tu as arrosé la terre. De ce péché, je suis né. Un plant fragile et asexué. Me voici dans ce monde pourri. Puis, Mère, tu es partie loin de moi. Tu m’as abandonnée, salope. Comment as-tu osé ? On ne se sépare pas de son enfant. Jamais. Et mon père ? Un bel enculé. Lui aussi, il est parti. J’ai hâte de le retrouver. Je le ferai jouir comme jamais je n’ai fait jouir un homme. Je sais, ce sera un inceste. J’imagine que ça me fera éjaculer plus vite que d’habitude. Non, je blague, Mère. Je me fous d’être incestueux. Toi aussi, je vais avoir envie de te violer quand on se verra. Tu es aussi sur ma liste, tu sais. J’ai déjà éliminé mes parents adoptifs. Il ne me reste plus que vous. Rien ne pourra m’empêcher de vous tuer. Le plus amusant, c’est que je vous aime, au fond. Oui, je vous aime. Mais j’ai quand même l’intention de vous assassiner. Pour que vous payiez le prix. On n’échappe pas à son bourreau. Ne l’oubliez pas. »

Tu encaissas le coup en serrant la mâchoire. Une attaque frontale de magie. Les voix de tes parents s’élevèrent, toujours dans ta petite tête : « Nous ne l’oublions pas. Merci de nous avertir de ton passage. Nous ferons un pique-nique. Nous mangerons, comme une vraie famille, ensemble pour toujours. Nous pourrions même aller nous baigner au lac près de la maison, qu’en dis-tu, cher enfant ? Tu pourrais nous y noyer. » « Voyons, c’est tout naturel que je vous en informe. Je n’aime pas arriver à l’improviste, vous le savez bien. Vous noyer ? Quelle horrible agonie. Non, je préfère vous égorger comme un barbier sénile le ferait puis vous fourrer comme un bon fils se doit de le faire. » Tu ricanas. Tu baissas les yeux et constatas enfin tes blessures. Des plaies béantes s’ouvraient sur ton torse humide de sang. Ta robe était foutue. Mais tu tenais encore debout. Dans tes poches attendait patiemment un Transmitus. Tu vérifias s’il y était encore. Horreur. Tes poches étaient vides. Et tes couteaux ? Merde. Envolés. Tout cela dû au choc du coup envoyé par la mystérieuse femme.

Tu n’avais pas le choix : tu devais chercher tes couteaux et le Transmitus. Frustré, tu donnas un furieux coup de poing sur une branche près de ta tête. Tu te doutais que tes effets personnels se trouvaient en bas, sur le sol de la forêt. Habilement, tu sautas de ta branche comme un singe mais l’atterrissage, à cause de tes blessures, ne fut pas sans heurt. Tu étouffas un cri de douleur. Haletant, tu tendis la main et attiras grâce à un sort d’attraction tes couteaux. Non loin, un homme parlait tout seul. Ta victime ? Sûrement. C’était pathétique. Ne pouvait-il pas se taire et crever comme il le méritait ? Et le Transmitus, maintenant ? Tu n’y voyais rien, merde. Tant pis. Tu allais devoir t’en aller à la Nonso. La honte. Cahin-caha, tu partis. Tu t’enfonças plus loin dans la forêt, le corps mutilé, mais surtout le cœur brisé : tu n’avais pas pu t’amuser avec le corps de l’homme que tu avais poignardé. Et ta mission était un échec. Pas grave… tu reviendrais un jour à Tingapour…

Spoiler:
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Calista Manticore


Calista Manticore

Age du personnage : 16 ans

Couleur de magie : Argenté
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Apprentie Voleuse Patentée Lancovienne, pleureuse professionnelle & malchanceuse éternelle
Résidence : Un appartement à Travia, &, occasionnellement, un autre à Tingapour
Dans le sac : Des poignards tranchants, des fioles diverses, des crayons de couleurs mal taillés, un stylo qui ne marche plus, une boule de cristal plutôt récente, une carte d'AutreMonde, des épingles, des mouchoirs, des bouts de papier qui trainent, des outils de Voleuse, un bloc-note, des élastiques, des barrettes, des bonbons à la menthe, des chewing-gums et des Kidikois. Oui, mon sac, c'est un peu la caverne d'Ali Baba.

Affinités : . . . Haru ? Haru, t'es là, c'est bien toi ?
Tu me laisseras pas, hein, tu partiras pas ?
Dis-moi que tu m'abandonneras pas.

MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeSam 12 Nov 2011 - 1:33




Encore. Encore une fois. Le corps au loin tomba une nouvelle fois avec une infinie lenteur, sa silhouette noire se découpant sur l'immensité verte avant de disparaître dans les hautes herbes souillées par le liquide vermeil qu'il laissait échapper et qui coulait doucement, presque paisiblement. Avant de s'évaporer dans de profondes abysses d'où il ne reviendrait plus jamais. Il s’enfonça et se fit engloutir par l'enfer chlorophylle. La scène, comme un spectacle d'ombres, se superposa avec celle de la mort de Malia. Elle voyait la fin de son amie, son corps gisant dans une flaque de sang, sa tête pendant mollement au bout de son cou gracile. Elle voyait ses larmes salées se mêlant au sang de la louve. Mais ce n'était pas un jeu, un spectacle. Ni une macabre illusion. C'était l'affreuse vérité; et elle lui revenait encore en plein dans la figure. On coupait les fils et le pantin, dénué de toute volonté, allait s'écraser sur le sol quasiment dans le silence. On entendit juste les herbes ployer sous le corps, sous la Mort. Silence choqué. Le monde sembla s'écrouler tandis qu'elle tombait à genoux, deux larmes solitaires coulant sur chacune de ses joues pâles.


« Maman, je t’attends. Je sais que tu es vivante. Je le sais. »


Obscurité. L'espoir fait vivre, dit-on. Et la seule chose qui la retenait, c'était le mince espoir de revoir sa mère. Elle se persuadait elle-même qu'elle savait que sa mère reviendrait, s'y accrochant désespérément. Mais elle ne faisait que se voiler la face, se protégeant inconsciemment derrière son mur de mensonges. Calomnies. Elle se mentait à elle-même. Depuis combien de temps s'enfermait-elle ? Depuis combien de temps son regard se faisait-il si inquiet, si fragile, fuyant ? Depuis quand tressaillait-elle au moindre bruit, s'immobilisant aussitôt, tendant l'oreille pour, à chaque fois, entendre sa propre déception dans le silence qui lui répondait ? Depuis quand s’allongeait-elle pendant des heures dans l'entrée dans l'espérance qu'elle rentre ? Depuis quand ne laissait-elle plus la lumière du jour caresser sa peau, s'éclairant d'une bougie à la flamme lasse, faible et à l'éclat terne ? Ne comprends-tu pas qu'elle ne reviendra jamais, que la fatalité l'a emportée là où elle ne pourra jamais plus te retrouver, là ou tu ne pourras pas l'attraper ? Nuit. Au moins, dans les ténèbres, ses larmes étaient invisibles.


« C’est pas vrai. Tu mens. Je peux pas y croire. Je veux pas y croire. »


Elle hurlait. Elle criait. Elle gémissait. Elle pensait qu'avec le temps elle ne sentirait plus les larmes. C'est faux. Chaque pleur, on le lui arrachait violemment du coeur, on lui ôtait quelque chose d'elle-même. Jusqu'à ce qu'on lui ôte tout, qu'elle soit vide, juste un cocon creux traînant son chagrin sourd et son amour pendu pour un pâle fantôme. Elle refusait de croire l'odieuse vérité. Et en même temps, elle pleurait. Car cela faisait longtemps qu'elle savait que c'était fini, repoussant l'échéance, refusant de voir ce qui était pourtant évident. Lamentations inutiles. Gémissement pathétiques. Sa cousine lui avait tout balancé. Et ses murs protecteurs avaient explosé, pulvérisés par ces mots si durs, si... Impossibles. Comment pouvait-elle prétendre savoir ? Nouvelles fabulations. Elle réclamait le cadavre; disparu, lui dit-elle. Englouti dans un néant inconnu, tout comme le corps qui mourrait plus loin.


« Pourquoi j’ai pas pu te sauver ? Pourquoi t’es morte pour moi ? »


Un coeur solitaire. Un amour à sens unique, nourri d'attentes éperdues. La femme tomba à terre près de l'homme qu'elle aimait profondément, alors que lui en désirait une autre. Triste vérité, coeur brisé. Hallucinations blessantes. Elle s'était jetée tout comme Cally s'était jetée sur Malia. Elle se penchait sur lui tout comme elle s'était penchée sur elle pour partager les derniers instants de sa trop courte vie. Elles partageaient l'affreux souvenir d'avoir vu & vécut leurs morts, ainsi que d'avoir un sommeil hanté par les cauchemars allant de paire. Et elles considéraient aussi la faute comme leur, ayant amené les deux autres vers une mort certaine, sans le vouloir, sans avoir rien pu faire. Seulement, ce soir, une des deux serait doublement punie.


« T'aurais pas dû m'appeler... »


Peut être Era était-elle là, non loin. Peut être même serrait-elle sa main. Mais elle ne sentait rien. Étendue sur ce lit émeraude, elle tentait d'apercevoir le ciel entre les feuillages bleutés.





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Era Sayan


Era Sayan

Age du personnage : 18

Familier : Mort.
Couleur de magie : orangé
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Aucun. Je suis morte, je ne pense pas qu'un fantôme puisse être embauché . . . ?
Résidence : Une maison au dessus d'un café à Tingapour, autrefois.
Dans le sac : Le néant.


MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeDim 4 Déc 2011 - 11:58



Si tu étais la mort . . .

Si tu étais la mort, aurais-tu fais ainsi durer ma souffrance ? J’ai laissé la morsure du froid m’embrasser, j’ai laissé tes crocs me lacérer. C’est mon heure, je le sais. Pourtant, symphonie infernale, le flux qui me maintient en vie résonne encore dans me tempes. J'ai pourtant été vidée de se sanguinolant fluide qui retient toute vie. Si tu étais la mort, m’aurais-tu abandonnée dans l’herbe rougeoyante comme tu l’as fait ? Mon corps, devenu inutile, a rencontré le sol, a laissé la verdure caresser sa joue, le vent courir sur ses cheveux et la lune éclairer ses derniers instants. Alors pourquoi, pourquoi suis-je encore là ? J’aimerais tant te dire adieu, toi, univers sombre, j’ai été tes fondations tu as été mon toit. Laisse-moi m’écrouler, laisse l’essence même de mon existence s’effondrer. Je ne suis plus d’aucune utilité. Si tu es la mort alors fais-moi crever.

J’ai hurlé des noms. Beaucoup de noms. Mais les silhouettes se sont fondues une à une dans l’horizon. J’ai eu beau supplier, personne ne s’est retourné. La solitude m’a rongée, je souriais mais mon cœur saignait. J’étais une héroïne de tragédie, ma vie était contrôlée par une main obscure, une destinée autonome, qui chaque jour m’injectait son venin. Que faire ? Je me plaisais dans ma souffrance, dans mon rôle tragique et ma vie héroïque. Je ne voulais pas me battre, ni me défendre, je voulais que quelqu’un fasse les choses à ma place, je voulais voir une main se tendre. Ainsi, j’ai toujours été seule. Mais cette nuit dans la mort, je ne le suis plus. J’ai vu, illusion fugace, un autre corps tomber et son âme aller vers là où serait bientôt ma place. Je n’étais pas seule à mourir ce soir là. J’ai vu, illusion éphémère, un autre corps familier et désespéré toucher la terre. Je n’étais pas la seule à souffrir ce soir là. Si tu étais la mort, aurais-tu pris la peine d’exaucer mon seul souhait comme ici tu l’as fait ?

Mes yeux se voilent, j’ai froid et pourtant la brulure à mon cou est poignante. Mes sens s’endorment petit à petit, le froid laisse là mon cœur endormi. Reste la douleur. Le feu s’estompe, petit à petit. Le liquide sanglant qui coule ne s’arrête pas lui. Je vois et je ne vois plus. L’écho d’un cri lointain parvient à mes tympans, la pâle sensation d’une main qui tente de me faire revenir désespérément. J’ai été, je suis, et je ne serai pas.


« Donne-moi ta main. »
« Qu’est-ce que tu m’veux ? »
« Ta main. »
« Pourquoi ? »
« Ma bourse s’y trouve. »
« T’as qu’à t’en prendre à toi même ! Y a pas idée de se trimballer comme ça sans faire attention à ses affaires ! Vas-y dénonce moi à la police, ils ont déjà trop de gosses de mon genre sur les bras pour s’occuper de mon cas. »
« Beurk, tu es habillée n’importe comment et en plus tu craches par terre, vraiment une sale gosse. Je vais t’apprendre les bonnes manières, aussi vrai que je m’appelle Sally Sayan ! »
« Il est moche ton nom. »




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Innocence C. Garner


Innocence C. Garner

Age du personnage : 17

Couleur de magie : Rose bonbon
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Je mange des gens à plein temps :3
Dans le sac : Frapper les gens présents sur la CB avec une grosse truite ou une poêle /MUR/

Affinités : Mordre les gens ça nous rapproche pas trop, éwais.
Surtout quand ils meurent derrière, c'est pas méga pratique.

MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeSam 24 Déc 2011 - 3:18





Un nouveau corps qui tombait entre mes mains meurtrières. Un nouveau corps qui s'effondrait dans mes bras souillés. Un nouveau corps dont je volais la vie d'un baiser mortel. Encore et toujours le même corps qui mourrait contre moi et dont je capturais les derniers souffles pour mieux m'emparer de sa vie. Une bouche qui s'entrouvrait pour laisser échapper les derniers instants de l'existence. Un cou qui retombait en arrière pour fixer le ciel, que l'âme allait rejoindre sous peu. Des yeux qui me fixaient une dernière fois, mêlant effroi et supplication. Pourquoi tes iris ne reflétaient-ils pas cela ? Pourquoi sentais-je que j'apaisais ton âme fatiguée, perdue, seule ? Je me noyais dans tes prunelles océan en y lisant ta lassitude et ton soulagement. Je t'avais donné ce que tu désirais. Jamais encore je n'avais fait le bien; mon existence n'avait été remplie que de malheur, et j'étais la pâle faucheuse, le corbeau de la mort, déversant larmes salées et cris terrifiés. J'étais le sombre annonceur de la chute, le messager, un malheureux présage. Sous mes pas hésitants nombre de personnes avaient trépassé. Oui, j'étais la Mort.


Je relâchai mon emprise sur ton corps, qui, je le sentais, s'alourdissait du poids de la fin. Je te regardai une dernière fois avant que tes yeux ne se décolorent et que ta dernière expiration ne retentisse, sombre glas de la fin. J'étais sincèrement désolée. Je ne voulais pas que tu finisse comme cela, tragique figurante dans la longue série de mes assassinats. Immobilisée dans la posture de la détresse. Fragile statue pétrifiée, fantôme blafard monté là-haut trop tôt. Achevée par ma morsure glacée, tombée entre mes bras ensanglantés, ton fluide vital absorbé par mes lèvres assoiffées, jamais rassasiées. Jusqu'à la dernière goutte vermeille. J'avais partagé tes derniers instants. J'avais senti ton cœur fou cogner dans ta poitrine plus fort qu'il ne l'avait jamais fait, comme pour rattraper tout le temps qu'il ne pourrait plus t'animer à l'avenir. J'avais entendu le moindre de tes souffles saccadés, entrecoupés, haletants et puis le silence du dénouement de ton film dramatique. J'avais écouté, crispée, ton sang qui ruisselait dans tes veines battantes, et je m'étais approchée, prédatrice redoutée, inexorablement attirée par ton cou si tendre, offert, puis mes crocs immaculés s'étaient bien vite plantés, laissant dans ta chair tendre la marque glaciale de ma brûlure enflammée. Puis je t'avais abandonnée à ton triste sort, laissant ton sang s'écouler et teinter les hautes herbes qui t'accueillaient.


Je levai lentement mes yeux, observant le ciel lugubre. C'était une nuit noire. Comme ce soir maudit. Je fermai mes paupières lourdes, le vent balayant mes cheveux ténébreux, assaillie par une vague de souvenirs douloureux.



« Innocence. Tu es un monstre. Une bâtarde. Un être impossible tellement il est horrible. Tu es inutile, horrifiante, choquante tellement ton mélange est une insulte au monde entier. Tu n'aurais jamais dû exister. Tu es une erreur, Innocence, tu m'entends ? Une erreur de la nature. »

La claque fusa, sa main puissante s'écrasant sur ma joue pâle, y laissant une trace incendiaire, honteuse garantie de mon exclusion définitive. Mes yeux brumeux cachés par ma frange de cheveux désordonnée, je baissai les yeux, refusant de croiser ce regard rempli d'animosité. Honte, confusion, tout se mélangeait, mais ce qui me submergea, ce fut cette vague de colère inattendue, cette tempête de rage, de ressentiment qui montait, mêlée à d'autres sentiments hostiles. Insurrection. Contestation. Dissidence. Je relevai finalement la tête, et provoquai volontairement mon supérieur, mutine, presque malicieuse : Ca faisait du bien, n'est-ce pas ? Combien de fois s'était-il retenu de me frapper ainsi ? Une nouvelle gifle partit. Un léger rictus s'étala sur mes lèvres sanglantes. Rebelle. Insoumise. Qu'avais-je à perdre, à présent, à part mon temps ? Je ne l'avais que trop laissé filer en étant obéissante et en rêvant vainement d'un avenir meilleur toutes ces années. Allez-y, frappez-moi. Je n'ai plus que ça. La douleur. C'est tout ce qui me prouve que je suis encore en vie dans ce putain de bas monde.



Je rouvrai mes yeux vifs, m'arrêtant là dans ces souvenirs amers, et reculai lentement dans les herbes émeraudes. Quelqu'un criait. Ma tête tournait. Et je m’enfonçai dans la forêt pour finalement disparaître entre les ombres, tandis que les cris, insupportables témoins d'une souffrance aiguë, continuaient de retentir dans la clairière, déchirant le silence de la nuit.


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Lisbeth'tylanhnem*


Lisbeth'tylanhnem*

Age du personnage : Cherche sur Wikipédia.

Niveau de magie :
  • Très élevé
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Imperatrice d'Omois
Résidence : Les scoops vous tiennent au courant, non?
Dans le sac : Par ce que tu crois que je vais te le dire ?

Affinités : Mary Williams : Rivale. Bitch sournoise et encore plus capricieuse que moi.
Timothy Wallander : Amour. Décédé il y a peu.
Calista Manticore : Connaissance. Je l'ai sauvée d'une folle furieuse de vampyre BSH.
Birthday : Haine. Il a tué l'homme que j'aimais.
Assia: Ma soeur.
Dylinrae: Exaspération. Que dire de plus? Elle m'a sauvée je la respecte, mais entre ses expériences de droguée et ses remarques déplaisantes . . .
Alvina: Connaissance. Elle travaille sous mes ordres avec sa meute.


MessageSujet: Re: Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.    Meurs, petit con, jouvenceau indigne de ce monde, embryon de catin. Crève parce qu’il ne te reste plus que ça à faire de ta sale existence de merde.  Icon_minitimeLun 2 Avr 2012 - 19:59










La randonnée des Limbes.


« Cet enfer est paradisiaque. J’aime ces flammes qui dansent, ravageant ces esprits jusqu’à l’outrance. Elles passent, repassent, glissent et ne laissent vivre que la mort. Je veux voler la chaleur qu’elles ont dérobée à ces corps. Je veux admirer pour l’éternité ce sublime vide qui sévit dans leurs âmes. Pourquoi ne m’a-t-on pas réservé le même sort ? Délicieux supplice qu’est la Fin, somptueuse échappatoire à cet univers si crétin. Cet enfer est paradisiaque. Je t’entends alors, toi silence, dans cette forêt immense : tu te fais violence pour répondre à mes supplications avec patiente. Que dois-je en déduire ? Que je n’y peux plus rien ? Que l’abandon a su me séduire ? Je te sens, sourire ironique. Que vient faire là ce mince plissement de lèvres, cette ouverture laissant paraître de belles dents blanches souriant avec fièvre ? Que viennent faire la ce haussement de sourcils moqueur et ces yeux railleurs ? Observez-moi, Dieux, Diable, Démons, Divinités, rire contre ma volonté. Oui, je ris, m’abandonne à l’abandon. Cet enfer est si paradisiaque, que je ne veux plus fermer les yeux. Je veux voir et me noyer dans ce spectacle sanguinolent, je veux graver à jamais dans ma mémoire le visage des deux démons qui ce soir, ont fait couler le sang.»

Elle tenait encore sa main fermement. Sa froideur était telle qu’elle en devenait insolente. Agenouillée dans l’herbe rouge, sa tenue tachée de sang, elle observait plus froidement même que cette main la scène qui se déroulait devant ses yeux. Les cheveux étonnamment verts d’une jeune femme étaient étalés dans l’herbe, près de Timothy. Une fraction de seconde suffit à l’Impératrice pour comprendre qu’elle était morte. Encore.
« Mon amour, il semblerait que tu ne sois pas seul ce soir. Comme c’est drôle, toute ta vie tu as été entouré de solitude, mais tu es mort accompagné . . . »
Derrière la nouvelle morte, se dressait une autre fille, aussi raide que silencieuse, aussi blanche que pouvait l’être un cadavre. Sans un regard pour ce qui l’entourait, sans un instant même de considération pour celle qui devant ses yeux crevait, le cadavre vivant se retourna pour être accueillie de nouveau seule dans la forêt. Lisbeth tendit une main hésitante vers la créature aux cheveux verts et dégagea d’un geste délicat, les étranges cheveux qui cachaient la morsure rougeoyante d’un vampyr dans son cou.

« Bienvenue dans la foire aux monstres ma chère. Le vampyr, la bête, deux pauvres petits monstres dans la sauvagerie acculés. Il fallait qu’ils choisissent ce soir pour s’évader de leurs cages longtemps fermées. Applaudissez, mesdames et messieurs, le spectacle est terminé. Les proies sont mortes, les artistes éclipsés. Lancez vos pièces dans mes mains, jetez moi votre plaisir à la figure, tuez-moi ! Je suis le clou de ce spectacle. L’avez-vous apprécié ? Cherchez-vous encore le miracle ? Voulez-vous réentendre le fouet de la mort qui claque ? Voulez-vous contempler à nouveau les acrobates qui du haut de leurs perchoirs emportent leurs victimes vers cet endroit inaccessible et si noir? Les dresseurs de fauves ont fauté. Leurs bêtes n’étaient pas maitrisables, n’ont pas été maitrisées. Pourquoi n’applaudissez-vous pas ? Le silence se fait dans le chapiteau noir comme la nuit. Bienvenue dans la foire aux monstres ma chère, c’est ici que commence ta descente vers la folie.»

Figée dans une drôle de position, une main tenant désespérément celle d’un mort pour ne pas le laisser partir, l’autre posée sur le cou d’une morte pour tenter de la faire revenir, Lisbeth ne savait plus quoi faire. Elle avait un bug, un énorme blocage, un problème technique au cerveau. Comment en était-elle arrivée la ? Tout s’était passé si vite. Que s’était-il donc passé par ailleurs ? Autant commencer par là. L’Impératrice n’avait que quelques bribes de mémoire subsistantes des dernières minutes venant de s’être écoulées. Pour tout dire : c’était le vide. Un vide terrifiant, un vide effrayant, un vide dans lequel elle s’était profondément empêtrée. Elle pouvait presque sentir son corps en chute libre dans ce gouffre de noirceur et éprouver la sensation angoissante de ne jamais en voir le bout. Mais que s’était-il donc passé ?
« Aidez-moi … »
Faible chuchotement, tu es inutile et impuissant. Tu ne sers à rien, tout comme la personne qui te murmure.
« Aidez-moi ! »
Paroles frappées d’une stupeur grandissante, êtes vous témoins de la brutale prise de conscience de votre maîtresse ? Marquez-vous la gifle sèche qui fuse dans son esprit ? Le violent retour à la réalité d’une femme aurait tout souhaité sauf comprendre ?
« AIDEZ-MOI !!! »
Hurlement déchirant les entrailles de la nuit. La triste réalité à ton esprit s’est montrée. Tu vois tout. Tu sais tout. Tu comprends tout. Ce n’était pas un songe, mais la vérité, ils sont tous morts. Et où était donc passé son tueur ? Elle avait besoin de le voir mourir lui aussi, une vengeance digne de la peine qu’il lui avait infligé, qu’il lui infligeait encore. Elle voulait voir le sang de cette ordure couler, l’entendre crier, souffrir, pleurer, gémir. Après elle aurait mis fin à ses propres jours. 4 morts tragiques auraient eu lieu ce soir. Et son fantôme serait revenu hanter la pauvre et la misérable existence de Mary Williams. Car Lisbeth a toujours été hargneuse, et le sera toujours. Mais soudain, un mouvement. La jeune morte était secouée désespérément. Par qui ? Une blondinette, fragile et inquiète, plus jeune que sa nièce mais habitée par une tristesse plus intense même que celle de Lisbeth. Qui était-ce ? « Petite enfant en larmes, ta venue me désarme. »

« Il y a encore quelque chose qui subsiste dans ce monde déserté. Une âme errante persiste et me fait revenir à la réalité. Ma folie attendra encore un peu, quelqu’un a besoin d’aide. Si jeune, si fragile, comment puis-je la laisser ainsi sans le moindre remède ? Gamine, je te sauve pour que tu puisses faire de même. Ne me déçois pas, recommence, mange, vis et aime. »

Femme sans âme, tel un pantin articulé, Lisbeth attira vers elle cette gamine encombrante et emmenant avec elle les deux décédés, par un transmitus quitta la scène macabre pour atterrir au milieu des gardes omoisiens toute de sang trempée.






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