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 Ceci veut être critiqué.

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Nate Manticore


Nate Manticore

Age du personnage : Nous en avons dix-sept, désormais...

Familier : Nous n'avons pas besoin de ces bestioles, chou. Nous nous suffisons à nous-même.
Couleur de magie : Vert comme nos yeux.
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Métier... Tssss.
Dans le sac : Dans le sac ? Non mais tu rêves. Il est bien trop petit, le sac. Et puis d'abord, qu'est-ce que tu fais à fouiller dedans ?

Affinités : ~ Oh wanna dance with somebody
I wanna feel the heat with somebody
Yeah wanna dance with somebody
With somebody who loves me
Oh wanna dance with somebody
I wanna feel the heat with somebody
Yeah wanna dance with somebody
With somebody who loves me ~


MessageSujet: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeMar 28 Juin 2011 - 7:16

Alors, tout d’abords, autant vous prévenir que je voulais poster ce texte dans la partie critique. Manque de pot, elle existe plus, au dernière nouvelle. Donc, prenez en compte que ce texte veut être critiqué. Compris, Invité ?

Donc, pour en revenir au texte. C’est un début de nouvelle, et même un beau trois-quarts de nouvelle. Je suis un peu trop fatigué pour vous en parler plus en détail, donc, mesdames et messieurs, ladies and gentleman, androgyne, hermaphrodite et asexué, veuillé accueillir la nouvelle petite fille au allumette, j’ai nommé, Éva, de :
Ombre et lumière:
Ombre. Lumière. Éva pense à ces deux mots en jouant avec la bougie sur la table. La main devant, la main derrière. Ombre. Lumière. Par jeu, elle observe l’ombe projeté par sa main sur le mur. Une ombre noire transparente, en forme de main au long doigt. Des longs doigts de pianiste, qu’elle faisait travailler tous les jours, quand ils avaient un piano. Elle éloigne sa main de la bougie. Et voilà l’ombre qui fonce, et deviens plus compacte et plus noire. Un sourire pâle s’étire sur un visage tout aussi pâle. Éva bouge ses doigts. L’ombre bouge aussi. L’annulaire en avant. L’annulaire en arrière. Le majeur tressaute, tandis que l’auriculaire plie et se déplie. Et là, sur le mur, un poisson apparaît. L’ombre des doigts le maintient un instant, et voilà qu’un oiseau le remplace. Le coup s’allonge, et voilà un cygne qui entre dans la danse. L’autre main, jalouse de me pas avoir été invité, se lance dans un tourbillon. Un cheval apparaît, et se jette sur le cygne, qui s’envole péniblement. Le cheval change, devient vautour. Cygne devient chat, Vautour devient chien. Le chien se jette sur le chat, qui se change en tigre. Le chien devient ours.

Interruption. Une voix appelle. Le tigre devient une main gauche, l’ours une main droite. Une femme entre. Est-elle belle? Éva n’en sait rien, et ne veut pas le savoir. C’est une femme, dans une chemise verte, avec un sourire. Son sourire ne reçoit pas en retours celui d’Éva. Il va bientôt falloir manger. Mais comment savoir si c’est la vérité? Si ces paroles ne sont pas qu’un vulgaire tissu d’ombre, que la lueur d’une bougie transforme? C’est pour cela qu’Éva garde le silence, qui lui va d’ailleurs si bien. La voix, si souvent annonciatrice de mauvaise nouvelle, tente d’en dire une bonne. Il ne soupera pas avec nous. Éva frémit, tremble, espère. Puis, se ravise. Il arrive toujours à temps pour le souper. Et avec lui, ses caresses, ses cris, ses coups. La douleur. La douleur vient toujours avec lui. Lui viens toujours pour le souper. La femme à un sourire, un autre, mais bien moins beau, bien moins mensonger. Le sourire d’une femme brisé. On lui a brisé les ailes, on brise maintenant celle de son enfant. Elle quitte la pièce. Elle appellera bientôt Éva pour le souper. Et Éva, elle tremble à l’idée de ce souper. Elle tremble à l’idée de cette main sous la table, qui caressera sa cuisse, remontera sur son flanc, et finalement… finalement, cette main, si douce, lui fera violence. Et on verra, sur les murs, éclairés par une bougie tremblotante, une petite fille, rendu plus petite encore par l’étreinte violente d’un homme. Le bourreau soupire de plaisir, et sa victime, autant de peur que de douleur.

Éva baisse les yeux, sur cette petite bougie qui éclaire une pièce grise, sombre. Il n’y a plus d’autre lumière. Il a arrêté de payer l’électricité pour prouver à la femme qu’il n’hésiterait pas à mettre sa menace à exécution, et a installé un système de lumière dans son bureau, pour y travailler la nuit. Éva n’est jamais entré dans son bureau, mais lui, il est déjà entré dans sa chambre. Elle s’en rappelle. Elle a voulu disparaître au fond de son lit, mais lui, il l’y a trouvé. Il l’a empoigné, la tiré vers lui, et il l’a aimé d’autant de haine qu’elle a alors ressenti pour lui. Mais il ne faut pas s’y méprendre. Elle l’aime, lui, son bourreau, son assassin. Elle l’aime, l’adore, plus qu’elle-même. Si un seul soupçon de rancœur fleurissait en elle, elle le dénoncerait sans remord. Mais elle ne dit rien. La femme devine, mais ne peut parler. Les voisins devinent, mais n’osent pas parler. Et elle, elle le défend. Elle dit non quand ils disent oui. Quand c’est lui qui dit non, elle est soulagée, et remet ses vêtements. Mais quand il dit oui, alors elle pleure. Oh oui, comme elle pleure, sans bruit, sans larme. Et tout doucement, à l’intérieur, elle se flétrit. Elle se fane, elle tombe.

Elle meurt, tuée par son amour qui lui coupe ses racines et lui prend son soleil.

Et le signal retenti. La voix de la femme. Ni claire, ni douce. Elle a peur, il a dut téléphoner sur le portable qu’il lui a offert. Il va rentrer. Éva descend l’escalier, en direction de la cuisine. Gris. Noir. Beige. Brun. Blanc. Aucune autre couleur pour ponctuer le lieu. Tout est sombre, tout est triste. Sauf la bougie, qui, à l’étage, attends. Voici la petite dans la cuisine. La femme y est, et trois assiettes sont sur la table. Il va rentrer à temps. Dedans, le repas est froid. De la salade abîmer, du poulet desséché, et du fromage rance. Tout ça, dans une teinte grisâtre. Les verres, celui d’Éva ébréché, sont rempli d’eau. Sauf celui de Lui. Le sien comporte du vin. Un beau vin éclatant, comme un rubis flamboyant. Éva s’assoit, commence à manger, la femme aussi. Le vin tremblote, la porte s’ouvre. Elle ne claque pas, et il entre. Habillé en homme d’affaire, il est petit, et n’a pas beaucoup de cheveux. Un sourire, bienveillant et fatigué, sur un visage du même gente. Elle, elle tremble. Qui le verrait comme un bourreau? Il pose la mallette qu’il porte prêt de lui, et prends la coupe au breuvage vermillon. Il la porte à ses lèvres, la femme mastique un morceau de poulet particulièrement dur en baissant les yeux. Et Éva? Éva, elle, tremble toujours. Le repas s'achève dans un silence de mort.

Éva est dans sa chambre. Il ne l’y a pas suivie, heureusement. Et elle pleure. Sans larme et sans bruit.
La bougie la voit, et tente d’attirer un sourire à l’enfant, et, se jouant de l’amour éperdue que la petite éprouve pour sa haine, fait d’incroyable figure. La voilà qui se veut ronde, puis longue, et enfin se sépare en deux. La petite l’observe. Voilà un feu rose qui brûle, et devient vert, et feu d’artifice. L’enfant sent poindre le sourire, et disparaître les larmes de silence. La flamme appelle ses sœurs. Et le mur se couvre d’ombre, sur un rythme venu des enfers où vont ceux du paradis. L’enfant recule tout d’abords, effrayé, puis ouvre grand les yeux devant le spectacle, aussi beau qu’inattendu. Les formes tournoient, se touchent, s’unisse, s’assemble, se sépare. La petite bat des mains. Les formes deviennent mer déchainé, et poissons gigantesques. La mer s’ouvre, se referme, s’élève vers de noir nuage. Un bateau apparaît à l’horizon, s’approche tant bien que mal, emporté par la tempête.

Éva lui fait signe, et il s’approche. On lui lance une corde d’ombre, et elle grimpe à dessus. Des tigres et des ours, qui se tiennent sur deux pattes, l’accueillent à bord. Elle sourit, ses cheveux sont trempés d’ombre salé. On lui donne une serviette, et on la conduit vers sa cabine. Avant de se mettre à l’abri, elle aperçoit la proue du bateau. Une jeune fille, dans une main une bougie, et de l’autre, mimant un poisson. Comme elle est belle, se dit l’enfant. À l’intérieur, le capitaine du bateau la salut. C’est un ours. C’est un lion. Il lui fait un sourire d’ombre. Et elle sourit. Avec l’ombre, tout est possible. L’hybride fait un signe. Et d’un coup, tous les marin de l’intérieurs se lèvent, et commence à se battre. Éva cri, se cache les yeux. Elle bouscule le capitaine, se jette sur le pont du navire, puis dans la mer.

Les ombres la batte de tout côté, et elle tombe pour de bon, renversant du même coup la bougie qui s’éteint. Elle gémit, se frotte les coude, et se dirige à l’aveuglette vers sont tiroir, puis en sort les allumettes. Elle en craque une, rallume la bougie. Et les ombres reviennent. La mer n’est plus là, et les ombres dansent sur une musique venant du paradis où vont les damnés. Les formes tournoie, se déchire, s’entremêle. Et voilà un ciel de nuage, resplendissant de soleil. Des poissons y volent, sautent, nagent, et retombent vers la mer. Une montagne couverte de forêt s’élève, et des oiseaux y volent. Éva leur fait signe, ils viennent la chercher. Cygnes et vautours s’approche d’elle, et transporte avec eux, un long tissu. Éva s’assoit sur le tissu, et s’accroche comme elle peut. Elle vole, tiré par des oiseaux d’ombre, survolant des nuage d’ombre, assise sur un tissu d’ombre.

Les oiseaux la même jusqu’à une grande maison, et entre à l’intérieur. Là, un être, mi-cygne mi-vautour, la salut, et elle répond à ce salut. Sur les murs, une grande tapisserie. On y voit une jeune femme, portant une bougie dans une main, et mimant un poisson dans l’autre. Comme elle est belle, pense l’enfant. L’hybride, en face d’elle, se lève, déploie ses ailes, et tend une main. Aussitôt, tous les cygnes se précipitent vers la fenêtre. L’hybride tend l’autre, et tous les vautours se précipitent à leur poursuite. ARRÊTEZ! hurle l’enfant. Tous se figent, la regarde. Elle plaque ses mains sur sa bouche, honteuse d’avoir parlé, et se précipite en dehors de la maison. Un précipice se dresse devant elle, et elle se jette à l’intérieur. Elle tombe pour de bon, renverse la bougie qui s’éteint.

Elle se redresse. La boîte d’allumette est a porté de main, et la bougie recommence à illuminer. Et la voilà qui est emporté, sur une musique que seuls ceux qui sont dans l’enfer des bénis alors qu’ils viennent du paradis des damné peuvent entendre s’élève.

Merci de votre compréhension. What a Face

Conseil : Ne cherchez pas de rapport avec la compréhension et le texte *smile*
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Muffy


Muffy


MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeMer 29 Juin 2011 - 0:39

Oui, désolée d'avoir supprimé la partie, mais... elle ne semblait pas très active, donc je l'ai enlevé, désolée. Peut-être que je la remettrai, faudra que j'en parle aux autres... Hem.

Donc, ce sera un plaisir de critiquer ton texte (yeah, une nouvelle - mais c'est quoi, elle est incomplète ? oÔ), je verrai ça dans les prochains jours, si je suis pas trop fatiguée (parce que demain on commence à visiter les déserts o/)

Edit : Dis-moi si tu veux que je critique ce que tu as écrit tout de suite (auquel cas tu ne postes pas la suite tant que je t'ai pas donné ma critique) ou tu préfères l'achever ? Personnellement, je n'aime pas vraiment critiquer un texte incomplet, mais c'est comme c'est ton texte, c'est toi qui vois ;)
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Nate Manticore


Nate Manticore

Age du personnage : Nous en avons dix-sept, désormais...

Familier : Nous n'avons pas besoin de ces bestioles, chou. Nous nous suffisons à nous-même.
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MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeMer 29 Juin 2011 - 4:56

Je vais tenter de la compléter bientôt bientôt, mais si quelqu'un veut donner un commentaire, ne vous gênez surtout pas ^^ Plus particulièrement si c'est contructif
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Muffy


Muffy


MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeMer 29 Juin 2011 - 4:58

Ah okay eh bien si ça ne te dérange pas, je vais critiquer ton texte qu'une fois complété seulement x)

Bonne rédaction Nananère
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Alana Traum


Alana Traum

Age du personnage : 17 ans.

Niveau de magie :
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MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeSam 2 Juil 2011 - 18:22

Je vois vraiment pas pourquoi tu t'adresses à moi en particulier mais oui, j'ai compris u.u
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Wanda


Wanda

Age du personnage : Vingt-deux ans. Elle dit.

Familier : Bloups.
Couleur de magie : Plouf.
Niveau de magie :
  • Inexistant
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  • Plutôt élevé


Métier : Conseillère technique en explosif et mécaniques, vendeuse d'arme avec permis.
Résidence : Un appart avec son frangin.
Dans le sac : De l'engrais chimique, du charbon et du souffre. Un sachet de sucre aussi.

Affinités : Ariel ! ♥ Arielarielarielarielariel. Ariel. ARIel. AriEL. aRiel. arIel. ariEl. arieL. Leirariel. Aririel, Aelri. Elari. Elria. A-ri-el. ARIEL. A-r-i-e-l. Ariiel ! Arieeeel ! -> Son frangin. C'est beau la famille. (surtout quand ça vire à l'obsession.)


MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeSam 2 Juil 2011 - 18:55

... En réalité, simple petite utilisation d'une certaine balise, je vise tout le monde et personne à la fois ^^

Et oui, j'ai la flemme de changer de compte pour préciser ça Nananère
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Muffy


Muffy


MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeDim 3 Juil 2011 - 2:12

J'ai terminé la critique de ce que tu as écrit actuellement (je m'emmerdais alors je l'ai commencée xD) donc tu veux lire tout de suite ou bien tu finis ce que tu as écrit ?
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Nate Manticore


Nate Manticore

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MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeDim 3 Juil 2011 - 3:12

Eh bien... allez, autant la lire tout de suite, histoire de pouvoir apporter les corrections qu'il faut ! <3
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MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeDim 3 Juil 2011 - 3:37

Bonjour Owly \w/

Voici la critique de ta nouvelle alors bonne lecture !

Introduction : Bonne nouvelle ! Tu t’es améliorée depuis la dernière fois ! Mais il y a encore des choses à améliorer. C’est pourquoi, à la fin, j’ai souligné tes forces et tes faiblesses. Je te conseille donc très fortement de travailler sur tes faiblesses puisque c’est ainsi que tu t’amélioreras.

Le titre : Un titre sobre. Une antithèse si je ne m’abuse. Ce titre peut sembler cliché, mais c’est en réalité très bien trouvé, étant donné qu’il y a maintes antithèses dans ton texte. (3/3)

Le texte en général (l’idée de base, les péripéties) : Je vais parler tout d’abord de ta petite introduction, placée juste avant ta nouvelle. Tu mentionnes la « nouvelle petite fille aux allumettes ». Pourquoi ? Je connais dans les grandes lignes ce conte, que j’aime bien d’ailleurs, alors je me demande : s’agit-il d’un remake ? Peu clair de ce côté-là ; veille à expliquer davantage en intro’ ton idée de base pour tes prochains textes.

Après lecture de cette nouvelle de trois pages Word (police Georgia, taille 12), je comprends un peu mieux l’allusion avec La petite fille aux allumettes. La petite fille innocente persécutée par son père qui trouve un réconfort avec le feu… Oui, je vois l’analogie. Je n’ai rien contre le fait que tu te sois inspirée d’une histoire déjà créée, car cela permet au lecteur de découvrir ta vision. Mais comme je l’ai dit précédemment, tu aurais dû le préciser car cela peut être nébuleux pour certains.

Je n’ai pas grand-chose à dire pour l’histoire en elle-même : c’est cliché, mais puisque c’est basé sur un conte, c’est normal (la fille innocente persécutée, c’est du gros déjà-vu xD). La seule chose que je n’aime pas, c’est qu’Éva joue avec les ombres avant le repas et elle joue encore avec les ombres après le repas : un peu répétitif, voire lassant, même. Je comprends que tu veuilles demeurer dans le contexte ombres et lumières afin que tout tourne autour de cette thématique, mais personnellement, j’aurais aimé du changement.

À aucun moment, le mot « viol » n’est écrit. Non, il faut le deviner ou plutôt, il s’impose de lui-même. Mais c’est parfois tellement évident… Trop évident, même. La fin du second paragraphe, par exemple. C’est trop… comment dire… trop « dit ». Sans cela, j’aurais quand même compris ce qui se passe entre le père et la fille. Il faut choisir : soit être cru, soit ne pas l’être. Tu as décidé de ne pas l’être, jouant avec les symboles du père qui représente l’ombre ; l’enfant, la lumière. Alors veille à ce que le texte entier suive la même direction.

Ce qui est bien, c’est que tu as parfaitement saisi la dure réalité du viol. Et oui, même si un enfant se fait violer par un de ses parents, il l’aime quand même. Certes, une partie de lui le déteste. Mais l’autre l’aime. Curieuse créature que l’être humain, n’est-ce pas ?

Bref, varie les occupations de la fille, parce que sinon ça revient au même. Elle pourrait faire autre chose avec les ombres, non ? Bon, ça m’a l’air un peu compliqué dit comme ça… xD Je pense que le problème avec ton texte, c’est qu’il est trop long. Une nouvelle de trois pages, c’est amplement suffisant (car elle est encore inachevée). Surtout que ton idée n’est pas très développée, dans le sens qu’il n’y a pas beaucoup de péripéties. Un texte de deux pages, ça aurait été parfait. Sincèrement. Au-delà, tu risques les répétitions inutiles. (Moi, par exemple, avec un tel synopsis, je me serais sans doute arrêtée à une page, donc bon…)

NOTE : 2 /4 (Manque d’idées supplémentaires pour aller plus loin que les jeux d’ombre et texte trop long pour une telle histoire – si tu veux garder les trois pages, varie, quoi).

Les techniques d’écriture (rythme, épuration, économie de mots, figures de style) : Bon, je suis au regret de te dire… qu’il y a beaucoup à faire de ce côté-là !

Mais allons-y en douceur : parlons des figures de style. Assez nombreuses. Dans ton cas, j’ai remarqué beaucoup d’antithèses, en lien avec le titre du texte, bien évidemment (« La bougie la voit, et tente d’attirer un sourire à l’enfant, et, se jouant de l’AMOUR éperdue que la petite éprouve pour sa HAINE, fait d’incroyable figure »), de personnifications (« Elle meurt, tuée par SON AMOUR qui lui COUPE ses racines et lui PREND son soleil. »), etc. (Désolée, flemme de poursuivre l’analyse !) Une phrase m’a littéralement séduite : « Si ces paroles ne sont pas qu’un vulgaire tissu d’ombre, que la lueur d’une bougie transforme? » Magnifique, juste magnifique. Tu as fait beaucoup d’efforts à ce niveau-là, ça se voit, alors bravo ! :]

Maintenant, les choses à améliorer. La chose qui saute aux yeux, c’est clair comme de l’eau de roche : les erreurs d’accord. Accord du nom, accord du verbe, accord de l’adjectif ! Je n’ai pas compté mais… il y en a ! Es-tu certaine d’avoir révisé ton texte avant de le poster ? Je ne sais pas pour toi, mais à quatorze ans, je savais parfaitement que l’adjectif « brisé » devenait « brisée » placé après le nom « femme » ! xD Rédiger un premier jet, le travailler par la suite, c’est bien, mais s’il comporte de nombreuses fautes, la qualité en est détériorée. Peut-être auras-tu envie de passer ton texte sur Word ou sur BonPatron pour que ces deux outils détectent automatiquement tes erreurs, mais franchement, je te conseille de le faire par toi-même. Tu apprendras de tes erreurs et tu t’amélioreras bien mieux. En outre, il s’agissait parfois de bêtes fautes de frappe qui auraient tout de suite été repérées et corrigées après une simple relecture. J’ai souligné toutes les fautes que j’ai trouvées dans ton texte, libre à toi de les corriger, de voir ce qu’il ne va pas. Si tu as des questions, n’hésite pas.

Il faudra également revoir ta ponctuation, car parfois, tu mettais tes virgules où il ne fallait pas en mettre. Par exemple, cette phrase :

« Et on verra, sur les murs, éclairés par une bougie tremblotante, une petite fille, rendu plus petite encore par l’étreinte violente d’un homme. » (Pourquoi mettre une virgule après le mot « murs » ? Elle est complètement inutile x))

Et il y a aussi le dialogue de l’enfant à la fin : ARRÊTEZ ! Tu as oublié les guillemets.

Ce n’est pas tout. Il y a des tournures de phrase très bizarres qui m’ont laissée perplexe, je l’avoue. Les voici :

- À l’intérieur, le capitaine du bateau la salut. C’est un ours. C’est un lion. (Un peu plus tard, tu dis qu’il s’agit d’un hybride, donc une créature mi ours, mi lion. Pourtant, en lisant, je pensais que l’ours se transformait en lion… Et je trouve d’ailleurs que cela respecterait davantage ton histoire d’ombres, tu ne trouves pas ?)
- Et voilà un ciel de nuage, resplendissant de soleil. (« Un ciel de nuages » … Un ciel nuageux conviendrait mieux, à mon sens. Et « resplendissant de soleil », ça ne se dit pas vraiment. Écrire dans le soutenu, c’est magnifique, mais il faut savoir doser ses mots.)
- Une montagne couverte de forêt […] (Couverte de forêts ? Car le déterminant « de » sous-entend plusieurs forêts. Tu veux dire qu’il y a plus d’une forêt sur la montagne… ? Je trouve cela étrange…)
- La voix, si souvent annonciatrice de mauvaise nouvelle, tente d’en dire une bonne. (Confusion. Le « une bonne », que signifie-t-il ? Que la voix tente de dire une bonne nouvelle ou qu’elle tente de dire une « bonne mauvaise » nouvelle ? (Le « bonne mauvaise », c’est une expression québécoise, je pense, dans le sens « Ah ! J’en ai une bonne à t’raconter ! »)
- Les verres, celui d’Éva ébréché, sont rempli d’eau. Sauf celui de Lui. (Ah, là, là ! Ça ne va pas ici ! La première phrase peut à la limite passer mais pas la seconde. Pourquoi ne pas plutôt dire « Sauf le sien » ? N’essaie pas d’être trop complexe dans tes phrases parce que comme tu peux le voir, ça ne rend pas tout le temps bien).

Passons aux mots ou phrases inutiles (tu t’es améliorée sur ce point) :

- Elle […] se précipite en-dehors de la maison. Un précipice se dresse devant elle, et elle se jette à l’intérieur. (Donc, la fillette se précipite dehors. Un précipice se dresse devant elle. Là, c’est correct. Ce qui ne l’est pas, c’est le reste de la deuxième phrase. Elle ne peut pas se jeter à l’intérieur, elle s’y est déjà précipitée ! Répétition. De plus, ne voulais-tu pas plutôt dire « l’extérieur » ?)
- Est-elle belle? Éva n’en sait rien, et ne veut pas le savoir. (Le « et ne veut pas le savoir », je le trouve de trop.)

J’ai relevé deux leitmotive dans ton texte :

Le premier : Une jeune fille, dans une main une bougie, et de l’autre, mimant un poisson. Comme elle est belle, se dit l’enfant. / On y voit une jeune femme, portant une bougie dans une main, et mimant un poisson dans l’autre. Comme elle est belle, pense l’enfant.

Le second : sur un rythme venu des enfers où vont ceux du paradis. / les ombres dansent sur une musique venant du paradis où vont les damnés / sur une musique que seuls ceux qui sont dans l’enfer des bénis alors qu’ils viennent du paradis des damné

Bien joué ! Personnellement, j’aime bien les leitmotive, ça donne un certain rythme au texte même si ça peut sembler redondant à la lecture. Le premier n’apparaît qu’au milieu et vers la fin de ta nouvelle. Un leitmotiv, ça doit apparaître tout au long de la création littéraire et faire avancer le récit. Bon, dans ton cas, ce n’est pas si dramatique mais la prochaine fois que tu en utilises un, essaie de l’incorporer plus de deux fois. Trois fois, ce serait idéal.

Le second leitmotiv apparaît trois fois… Il est bourré d’antithèses, super ^^. Pour la première phrase, au lieu de « rythme », mets donc « musique ». Les phrases d’un leitmotiv doivent vraiment se ressembler. Encore pour la première phrase, j’avoue ne pas très bien la comprendre. C’est surtout le « où vont » qui me gêne. Qui vont où ? Le « vont » porte à croire qu’il s’agit des enfers qui vont au paradis. Mais ça n’a pas vraiment de sens…)

NOTE : 1 / 3 (Beaucoup de fautes d’accord et de frappe, erreurs de ponctuation, phrases étranges qui doivent être retravaillées. Tes belles figures de style rattrapent le tout…)

Verdict : Un texte bien, dans l’ensemble, mais sans plus. Les efforts ont été axés sur les figures de style mais pas vraiment sur le reste, ce qui est dommage. Les jeux d’ombres, bien qu’originaux par la façon dont tu les décrivais, sont redondants. Ça te donne 6 / 10, ce qui est mieux que la dernière fois, hein :] Voici tes points forts et tes points faibles :

- Points forts : Les figures de style (essaie de les varier un peu et ce sera merveilleux) et le réalisme du récit.
- Points faibles : La grammaire et la ponctuation.

Voilà, j’espère t’avoir aidée. Comme je l’ai dit plus haut, si tu as des questions, des commentaires à faire sur ma critique, tu peux le faire, ça ne me dérange pas. Après tout, ce n’est que mon point de vue, ça ne veut pas dire que j’ai raison sur tous les points.

Oh, et voici ton texte, avec fautes en tout genre soulignées :

Citation :
Ombre. Lumière. Éva pense à ces deux mots en jouant avec la bougie sur la table. La main devant, la main derrière. Ombre. Lumière. Par jeu, elle observe l’ombe projeté par sa main sur le mur. Une ombre noire transparente, en forme de main au long doigt. Des longs doigts de pianiste, qu’elle faisait travailler tous les jours, quand ils avaient un piano. Elle éloigne sa main de la bougie. Et voilà l’ombre qui fonce, et deviens plus compacte et plus noire. Un sourire pâle s’étire sur un visage tout aussi pâle. Éva bouge ses doigts. L’ombre bouge aussi. L’annulaire en avant. L’annulaire en arrière. Le majeur tressaute, tandis que l’auriculaire plie et se déplie. Et là, sur le mur, un poisson apparaît. L’ombre des doigts le maintient un instant, et voilà qu’un oiseau le remplace. Le coup s’allonge, et voilà un cygne qui entre dans la danse. L’autre main, jalouse de me pas avoir été invité, se lance dans un tourbillon. Un cheval apparaît, et se jette sur le cygne, qui s’envole péniblement. Le cheval change, devient vautour. Cygne devient chat, Vautour devient chien. Le chien se jette sur le chat, qui se change en tigre. Le chien devient ours.

Interruption. Une voix appelle. Le tigre devient une main gauche, l’ours une main droite. Une femme entre. Est-elle belle? Éva n’en sait rien, et ne veut pas le savoir. C’est une femme, dans une chemise verte, avec un sourire. Son sourire ne reçoit pas en retours celui d’Éva. Il va bientôt falloir manger. Mais comment savoir si c’est la vérité? Si ces paroles ne sont pas qu’un vulgaire tissu d’ombre, que la lueur d’une bougie transforme? C’est pour cela qu’Éva garde le silence, qui lui va d’ailleurs si bien. La voix, si souvent annonciatrice de mauvaise nouvelle, tente d’en dire une bonne. Il ne soupera pas avec nous. Éva frémit, tremble, espère. Puis, se ravise. Il arrive toujours à temps pour le souper. Et avec lui, ses caresses, ses cris, ses coups. La douleur. La douleur vient toujours avec lui. Lui viens toujours pour le souper. La femme à un sourire, un autre, mais bien moins beau, bien moins mensonger. Le sourire d’une femme brisé. On lui a brisé les ailes, on brise maintenant celle de son enfant. Elle quitte la pièce. Elle appellera bientôt Éva pour le souper. Et Éva, elle tremble à l’idée de ce souper. Elle tremble à l’idée de cette main sous la table, qui caressera sa cuisse, remontera sur son flanc, et finalement… finalement, cette main, si douce, lui fera violence. Et on verra, sur les murs, éclairés par une bougie tremblotante, une petite fille, rendu plus petite encore par l’étreinte violente d’un homme. Le bourreau soupire de plaisir, et sa victime, autant de peur que de douleur.

Éva baisse les yeux, sur cette petite bougie qui éclaire une pièce grise, sombre. Il n’y a plus d’autre lumière. Il a arrêté de payer l’électricité pour prouver à la femme qu’il n’hésiterait pas à mettre sa menace à exécution, et a installé un système de lumière dans son bureau, pour y travailler la nuit. Éva n’est jamais entré dans son bureau, mais lui, il est déjà entré dans sa chambre. Elle s’en rappelle. Elle a voulu disparaître au fond de son lit, mais lui, il l’y a trouvé. Il l’a empoigné, la tiré vers lui, et il l’a aimé d’autant de haine qu’elle a alors ressenti pour lui. Mais il ne faut pas s’y méprendre. Elle l’aime, lui, son bourreau, son assassin. Elle l’aime, l’adore, plus qu’elle-même. Si un seul soupçon de rancœur fleurissait en elle, elle le dénoncerait sans remord. Mais elle ne dit rien. La femme devine, mais ne peut parler. Les voisins devinent, mais n’osent pas parler. Et elle, elle le défend. Elle dit non quand ils disent oui. Quand c’est lui qui dit non, elle est soulagée, et remet ses vêtements. Mais quand il dit oui, alors elle pleure. Oh oui, comme elle pleure, sans bruit, sans larme. Et tout doucement, à l’intérieur, elle se flétrit. Elle se fane, elle tombe.

Elle meurt, tuée par son amour qui lui coupe ses racines et lui prend son soleil.

Et le signal retenti. La voix de la femme. Ni claire, ni douce. Elle a peur, il a [u|dut[/u] téléphoner sur le portable qu’il lui a offert. Il va rentrer. Éva descend l’escalier, en direction de la cuisine. Gris. Noir. Beige. Brun. Blanc. Aucune autre couleur pour ponctuer le lieu. Tout est sombre, tout est triste. Sauf la bougie, qui, à l’étage, attends. Voici la petite dans la cuisine. La femme y est, et trois assiettes sont sur la table. Il va rentrer à temps. Dedans, le repas est froid. De la salade abîmer, du poulet desséché, et du fromage rance. Tout ça, dans une teinte grisâtre. Les verres, celui d’Éva ébréché, sont rempli d’eau. Sauf celui de Lui. Le sien comporte du vin. Un beau vin éclatant, comme un rubis flamboyant. Éva s’assoit, commence à manger, la femme aussi. Le vin tremblote, la porte s’ouvre. Elle ne claque pas, et il entre. Habillé en homme d’affaire, il est petit, et n’a pas beaucoup de cheveux. Un sourire, bienveillant et fatigué, sur un visage du même gente. Elle, elle tremble. Qui le verrait comme un bourreau? Il pose la mallette qu’il porte prêt de lui, et prends la coupe au breuvage vermillon. Il la porte à ses lèvres, la femme mastique un morceau de poulet particulièrement dur en baissant les yeux. Et Éva? Éva, elle, tremble toujours. Le repas s'achève dans un silence de mort.

Éva est dans sa chambre. Il ne l’y a pas suivie, heureusement. Et elle pleure. Sans larme et sans bruit.

La bougie la voit, et tente d’attirer un sourire à l’enfant, et, se jouant de l’amour éperdue que la petite éprouve pour sa haine, fait d’incroyable figure. La voilà qui se veut ronde, puis longue, et enfin se sépare en deux. La petite l’observe. Voilà un feu rose qui brûle, et devient vert, et feu d’artifice. L’enfant sent poindre le sourire, et disparaître les larmes de silence. La flamme appelle ses sœurs. Et le mur se couvre d’ombre, sur un rythme venu des enfers où vont ceux du paradis. L’enfant recule tout d’abords, effrayé, puis ouvre grand les yeux devant le spectacle, aussi beau qu’inattendu. Les formes tournoient, se touchent, s’unisse, s’assemble, se sépare. La petite bat des mains. Les formes deviennent mer déchainé, et poissons gigantesques. La mer s’ouvre, se referme, s’élève vers de noir nuage. Un bateau apparaît à l’horizon, s’approche tant bien que mal, emporté par la tempête.

Éva lui fait signe, et il s’approche. On lui lance une corde d’ombre, et elle grimpe à dessus. Des tigres et des ours, qui se tiennent sur deux pattes, l’accueillent à bord. Elle sourit, ses cheveux sont trempés d’ombre salé. On lui donne une serviette, et on la conduit vers sa cabine. Avant de se mettre à l’abri, elle aperçoit la proue du bateau. Une jeune fille, dans une main une bougie, et de l’autre, mimant un poisson. Comme elle est belle, se dit l’enfant. À l’intérieur, le capitaine du bateau la salut. C’est un ours. C’est un lion. Il lui fait un sourire d’ombre. Et elle sourit. Avec l’ombre, tout est possible. L’hybride fait un signe. Et d’un coup, tous les marin de l’intérieurs se lèvent, et commence à se battre. Éva cri, se cache les yeux. Elle bouscule le capitaine, se jette sur le pont du navire, puis dans la mer.

Les ombres la batte de tout côté, et elle tombe pour de bon, renversant du même coup la bougie qui s’éteint. Elle gémit, se frotte les coude, et se dirige à l’aveuglette vers sont tiroir, puis en sort les allumettes. Elle en craque une, rallume la bougie. Et les ombres reviennent. La mer n’est plus là, et les ombres dansent sur une musique venant du paradis où vont les damnés. Les formes tournoie, se déchire, s’entremêle. Et voilà un ciel de nuage, resplendissant de soleil. Des poissons y volent, sautent, nagent, et retombent vers la mer. Une montagne couverte de forêt s’élève, et des oiseaux y volent. Éva leur fait signe, ils viennent la chercher. Cygnes et vautours s’approche d’elle, et transporte avec eux, un long tissu. Éva s’assoit sur le tissu, et s’accroche comme elle peut. Elle vole, tiré par des oiseaux d’ombre, survolant des nuage d’ombre, assise sur un tissu d’ombre.

Les oiseaux la même jusqu’à une grande maison, et entre à l’intérieur. Là, un être, mi-cygne mi-vautour, la salut, et elle répond à ce salut. Sur les murs, une grande tapisserie. On y voit une jeune femme, portant une bougie dans une main, et mimant un poisson dans l’autre. Comme elle est belle, pense l’enfant. L’hybride, en face d’elle, se lève, déploie ses ailes, et tend une main. Aussitôt, tous les cygnes se précipitent vers la fenêtre. L’hybride tend l’autre, et tous les vautours se précipitent à leur poursuite. ARRÊTEZ! hurle l’enfant. Tous se figent, la regarde. Elle plaque ses mains sur sa bouche, honteuse d’avoir parlé, et se précipite en-dehors de la maison. Un précipice se dresse devant elle, et elle se jette à l’intérieur. Elle tombe pour de bon, renverse la bougie qui s’éteint.

Elle se redresse. La boîte d’allumette est a porté de main, et la bougie recommence à illuminer. Et la voilà qui est emporté, sur une musique que seuls ceux qui sont dans l’enfer des bénis alors qu’ils viennent du paradis des damné peuvent entendre s’élève.
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Alya M'angil


Alya M'angil

Age du personnage : 15

Familier : Lynux, chat.
Couleur de magie : Violette
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Espionne de Krasalvie
Résidence : Omois
Affinités : ... Tous morts TT

MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeDim 3 Juil 2011 - 22:07

Introduction : Mon nom est Alya //PAN// Aheum. Non, sérieusement, je ne sais que mettre, sinon que j'ai bien aimé dans l'ensemble mais qu'il y a quelques points à revoir. Si tu veux une critique détaillée et utile, toutefois, mieux vaut se reporter à celle du dessus o/

Le titre ( 1 / 3 ) :

"Ombre et lumière" . Comme l'a dit Muffy, c'est une antithèse (bravo Alya (y)). Mais c'est surtout un titre, un leitmotive, un thème etc ... bien connu. On ne sait pas vraiment à quoi s'attendre et je dois avouer que j'ai eu un peu peur, sentant venir le truc super cliché vu et re-vu xD Mais le reste a été une bonne surprise, qui surpasse bien le titre. Approprié mais peut mieux faire, donc.

Le texte en général (l’idée de base, les péripéties) ( 2.5 / 4 ):

L'idée de base, je l'ai trouvé excellente. Remanier les contes classiques de manière glauque, j'ai toujours aimé ça *__*

Pour ce qui est des péripéties, il n'y en a pas vraiment, non ? J'ai trouvé les trois derniers paragraphes répétitifs et redondants. Je me doute bien que c'est fait exprès mais ... Je n'accroche pas. Le rythme jusqu'ici était parfait mais s'épuise sur la fin. Le dénouement se profile flou et peu intéressant.

Comme l'a souligné Muffy, la petite fille innocente persécutée ... C'est cliché. La petite Eva gagnerait à avoir une personnalité plus développée. Dans ton texte, elle paraît froide, distante et énigmatique puis vulnérable et enfantine, un contraste étrange. Mais puisque tout ton texte est une antithèse, ça peut passer. Et puis je n'ai pas été très claire, aussi xD

Je trouve que ta manière d'insinuer le viol est parfaite. Imaginer ce qu'il se passe sans être sure, se demander et se re-demander "suis-je tordue ou .... ?", génial (y)

J'ai aimé dans l'ensemble mais la fin m'a désintéressé. Si tu avais incrusté plus de péripéties, c'aurait été excellent. Mais pour un simple jeu d'ombre, comme l'a dit Muffey, inutile de garder les trois pages.


Les techniques d’écriture (rythme, épuration, économie de mots, figures de style)
( 1.75 / 3 ):

La première chose que l'on remarque, c'est évidemment les figures de style. Les antithèses et les personnifications, essentiellement. Je les trouve très appropriées à ce genre de texte un peu étrange, glauque, tout en insinuation. Du coup, l'ensemble est assez planant tout en restant réaliste, et j'adore ça. En revanche une de ces figures m'a ennuyés :

"sur un rythme venu des enfers où vont ceux du paradis. / les ombres dansent sur une musique venant du paradis où vont les damnés / sur une musique que seuls ceux qui sont dans l’enfer des bénis alors qu’ils viennent du paradis des damné"

Je l'ai trouvé redondante, incompréhensible et lourde. L'essentiel de tes phrases étant courtes, légères, claires, celle ci casse tout et n'a pas l'air du tout naturelle.

Pour ce qui est du rythme, comme dit au dessus, le début est très bien mais la fin m'a ennuyé. Trop de répétitions, le fameux leitmotive qui me chagrine et, de plus, tes fautes d'orthographes/frappe/grammaire présentes tout le long du texte commencent à se faire sentir.



Verdict : 5.25 /10



- Points forts : Les figures de style, of course *_* Certaines sont superbes.

- Points faibles : Attention à grammaire/orthographe/tournures ! Et certains passages sont un peu lourds. Le rythme, vers la fin, est à revoir.
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Muffy


Muffy


MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitimeLun 4 Juil 2011 - 4:09

Bonne critique, Sheep Nananère

J'ajouterais que pour faire davantage original (à bas les clichés è_é), il serait intéressant de réécrire l'histoire du point de vue du père, du violeur. Écrire l'histoire sur la victime, c'est plutôt facile. L'écrire sur le bourreau, c'est plus difficile, il faut expliquer pourquoi il fait cela (car non, ce n'est pas juste " pour le fun "), il y a une raison derrère ça (Freud ON) ; enfin, c'est qu'une idée en l'air x)

Ah, et aussi, deux leitmotive (au singulier, c'est leitmotiv ;)) dans un même texte, je trouve ça trop lourd.

N'hésite pas à poster la suite de ta nouvelle, avec les corrections, on te dira si c'est mieux \w
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MessageSujet: Re: Ceci veut être critiqué.   Ceci veut être critiqué. Icon_minitime

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