Nom(s) : Prias Weldon. Mais je ne garde que le nom de ma mère.
Prénom(s) : Lois
Surnom(s) : C'est pas déjà assez court comme ça ?
Sexe : Femelle
Orientation Sexuelle : J'ai toujours dit qu'on tombait amoureux d'une personne, pas d'un sexe
Race(s) : Lycane sortcelière
Âge du personnage : 25 ans
Métier : Policière
Résidence : Actuellement, j'habite dans un appartement plutôt chic à quelques kilomètres au sud de Tingapour
Niveau de magie : Normal
Niveau de combat : Plutôt élevé
Familier : Donald, un canard (ne riez pas)
Histoire : Je suis née dans une petite province du Lancovit, d'un père sortcelier et d'une mère Nonso. Mes parents s'étaient connus à peine cinq moins avant ma conception, et ils ont tenus encore deux ans ensemble avant de se séparer. J'étais trop jeune pour m'en souvenir, mais si j'en crois les témoignages de ma mère et de certains de ses proches, mes parents se disputaient de plus en plus souvent et il était évident que leur couple finirait par se briser à un moment ou un autre. Daniel Prias, mon père, était un écrivain raté qui avait déjà du mal à survivre par ses propres moyens, et il fut contraint de refuser ma garde. Je ne sais pas s'il en était soulagé ou triste, mais je ne préfère pas y penser. Je ne l'ai jamais revu. Ma mère, Evelyn Weldon, était au contraire une brillante avocate et l'exemple même de la petite Nonso qui a bati son succès à partir de rien. Forte et indépendante, elle m'a élevée seule sans jamais se plaindre. Je crois que je l'admire beaucoup.
Je suis restée au même endroit pendant toute mon enfance, dans le petit village de Trouperdu, un petit coin paumé de 150 habitants à peine, où tout le monde se connait et où il n'est pas rare de croiser un ou deux troupeaux de bovins sur la route alors que l'on se rend à la boulangerie. J'exagère, mais très peu. Dans ce village, il n'y a qu'un seul établissement scolaire pour tous les enfants trouperdus, quelque soit leur âge. C'est là que j'ai rencontré Sara Silverson.
J'avais six ans, et elle venait à peine d'emménager ici avec son père. Pour son premier jour d'école, elle s'était retrouvée dans ma classe et, sans que je lui dise quoi que se soit, elle s'est installée juste à côté de moi. Et on a parlé, parlé, encore parlé. Malgré les reproches des professeurs devant notre comportement indiscipliné, on a discuté, et joué, et ri ensemble. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'elle devienne ma meilleure amie. Je crois que je n'ai jamais aimé personne comme je l'aimais elle. J'étais trop jeune et trop proche d'elle à l'époque pour parler d'amour, mais sans doute mes sentiments envers elle s'en approchaient beaucoup.
On avait découvert nos pouvoirs à peu près la même année, et on a construit une cabane en bois dans son jardin à l'aide de la magie à peine quelques temps plus tard. C'était notre endroit secret. C'était là que j'allais la nuit chaque fois que je faisais le mur. On s'y retrouvait, et on continuait nos discussions de la journées, et on riait comme des enfants. Parfois, je lui prenais la main et elle passait ses doigts entre les miens, et on restait assises pendant des heures à fixer les étoiles. D'autres fois, elle s'amusait à me faire des tresses en fredonnant. Elle avait une jolie voix, Sara. Elle me manque encore parfois aujourd'hui.
Une nuit, on avait alors quinze ans, je l'ai rejointe comme à l'habitude à la tombée de la nuit. C'était au temps où maman ne s'était pas encore aperçue de mes sorties nocturnes. J'ai grimpé l'échelle le long de l'arbre et suis rentrée dans la cabane m'asseoir auprès de mon amie. Elle avait natté ses cheveux blonds et regardait dans le vide. Elle n'a même pas bronché quand je me suis installée à ses côtés et, sur le moment, je me suis demandée si elle m'avait vue. Jusqu'à ce qu'elle me dise :
« C'est triste de vivre dans un monde comme le nôtre.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- AutreMonde aurait pu être un monde parfait. Mais notre société est corrompue. »
J'ai haussé un sourcil. C'était la première fois qu'elle faisait part de ses inquiétudes à ce propos. Je lui ai demandé de continuer. Elle l'a fait.
« Mon père dit que les gouvernements sont bourrés d'incapables qui ne pensent qu'à se faire du fric. Que nous sommes sous l'emprise de dirigeants égoïstes qui ne cherchent même pas ce qui est bon pour nous. Que nous sommes manipulés. »
Je ne savais pas d'où elle sortait tout ça, mais elle semblait sûre d'elle. Elle a ajouté que son père lui montrait souvent des articles de jourstaux relatant de crimes, assassinats, viols, carnages, pillages et autres horribles nouvelles et qu'il accusait les gouvernements de les laisser se produire. Elle parla de complot, de soumission aux dragons. Elle reprocha aux pouvoirs en place de combattre le mauvais ennemi par lâcheté. Puis elle se tut. Je ne répondis rien, rendue muette par cet élan de haine auquel j'étais loin d'être préparée. Elle posa sa tête sur mon épaule et je posai la mienne sur ses cheveux dorés, et on resta ainsi immobiles sans dire un mot, jusqu'à ce que je reparte chez moi.
Le lendemain, et les jours suivants, elle ne me parla pratiquement plus que de ça. Et chaque fois, j'écoutais sans dire un mot, attentive à ses paroles qui me paraissaient de plus en plus sensées. Elle avait chaque fois de meilleurs arguments, fraîchement rapportés de la bouche de son père, et je finis par partager ses opinions. Et alors, on passait nos nuits, et nos jours, à débattre de toute la misère et la soumission du monde, et comment il faudrait changer les choses. Comment faire de ce monde un monde meilleur. Comment remplacer les gouvernements, et supprimer les éléments parasites. Comment éradiquer le mal au service du bien. On ne savait pas si c'était faisable, et on se disait que nos conversations n'étaient probablement que des paroles en l'air. Mais on se forgea un but et on se promit de s'y tenir. Quand on sera plus grandes, on sauvera le monde. Et elle me tendait le petit doigt, et je le serrai avec le mien, comme le scellement d'un pacte.
J'avais seize ans lorsque ma mère me surprit en train de faire le mur. Elle m'a disputée sévèrement et je n'eus plus le droit d'aller voir Sara en pleine nuit. Et pour s'en assurer, elle a fait placer des anti-Transmitus tout autour de la maison ainsi que des alarmes. Aucun moyen de partir en douce sans alerter la mère Weldon. C'en était fini des débats nocturnes. Mais au moins, j'avais eu le temps de forger mon opinion.
J'ai rencontré mon Familier peu de temps après. Donald, un canard à tête verte. Pas méchant, juste un peu lourd, et terriblement bavard. Aussi doté d'une fâcheuse manie de courir après les canes. Ne riez pas, ce n'est pas une blague.
Le jour de ses dix-huit ans, Sara m'a invitée chez elle pour fêter son anniversaire, avec d'autres amis. Le soir, j'ai dîné avec son père et elle, et on a discuté de ces histoires de monde meilleur pendant tout le repas. Matt Silverson était un sortcelier très persuasif qui avait de bons arguments. Et il était ravi de voir que je partageais ses opinions. Pas une seule fois, ils m'ont parlé d'un éventuel départ, ni d'un quelconque projet pour un avenir proche. Pourtant, le lendemain, ils avaient disparus.
J'aurais dû me douter de quelque chose avec la façon dont Sara m'a étreinte juste avant que je rentre chez moi, après le dîner. Elle m'a serrée longtemps contre elle, doucement mais fermement, comme si elle ne voulait plus me lâcher. Je me rappelle sa respiration profonde, et son parfum fruité, je me souviens avoir plongé ma tête au creux de son coup et avoir espéré que ce moment dure toujours. Un instant, j'ai désiré l'embrasser. Mais je n'ai pas bougé, et elle a fini par me lâcher. Elle m'a souhaité une bonne nuit et je suis partie. Je ne l'ai plus jamais revue.
Personne ne savait où ils étaient partis. Ils n'avaient laissé aucune trace et aucun moyen de les contacter. Je n'ai pas pleuré. Pas une seule fois. J'étais déçue, triste, en colère et je ne comprenais pas. Mais je n'ai pas pleuré. J'ai repensé aux discussions avec Sara, à nos débats nocturnes et à nos promesses scellées au petit doigt. Ma meilleure amie avait disparu, mais nos idées restaient encore bien ancrées dans ma tête.
Et la solution qu'on cherchait, j'ai fini par la trouver.
J'approchais de mes dix-neuf ans quand je pris ma décision. Mais je n'étais pas imprudente. Ça allait être difficile, je le savais. Ça allait même être dangereux. Alors il fallait que je m'éloigne de mes proches. J'ai saisi la première occasion pour simuler une dispute avec ma mère. Ce n'est pas facile d'énerver l'avocate Weldon, mais j'ai réussi, en tirant sur la corde sensible. Mon père. Mon père, qu'elle aimait autant qu'elle haïssait, et sa relation si passionnelle qu'elle ne trouvait plus de goût pour aucun autre homme. Il m'a fallu peu de choses avant que la tempête éclate. J'avais rarement vu maman aussi en colère, et ça ne s'arrangeait pas au fur et à mesure que je l'attisais volontairement. Puis, arrivée au summum de la colère, je suis partie avec Donald et j'ai claqué la porte derrière moi, laissant ma mère seule dans sa maison trop grande pour elle, debout et interdite au milieu du salon. Elle non plus, je ne l'ai plus jamais revue. Ça m'a brisé le cœur, mais là encore, je n'ai pas pleuré.
J'ai pris la Porte de Transfert et je suis arrivée à Tingapour. Je me suis permise un peu de repos et de tourisme, puis je me suis engagée dans la police. On m'a d'abord formée, j'ai appris à me battre, à être forte et à gérer n'importe quelle situation. J'ai aussi appris à manier les armes blanches et les armes à feu. J'ai d'abord pris une chambre à l'hôtel avec mon modeste argent de poche, puis j'ai économisé sur mes salaires pour m'offrir un appartement en banlieue. Ma nouvelle vie commençait.
Et je n'ai pas cru si bien dire. Un jour, j'avais alors vingt-deux ans, je suis partie en mission avec un de mes camarades et ne demandez pas comment nous nous sommes retrouvés en course-poursuite dans la forêt d'Omois. Nous étions à deux doigts d'attraper le malfaiteur lorsqu'une chose m'a sauté dessus. La première chose que j'ai vu, c'était une gueule immense et deux rangés de crocs acérés. J'ai voulu me débattre, et fuir, mais la bête était plus forte que moi. Elle m'a griffée au corps et mordu à l'épaule, et j'ai eu tellement mal que j'ai cru que j'allais mourir. J'ai appelé à l'aide, mais mon coéquipier, ce lâche, s'était barré. J'ai réussi à attraper mon flingue dans ma poche et, avant que le loup (parce que c'était un loup) ne me déchiquette le visage, j'ai tiré. Il a poussé un hurlement et il a fui, blessé. Et je me suis laissée tomber à terre.
J'avais mal, extrêmement mal. Tout le côté gauche de mon cou jusqu'à l'épaule saignait, sans parler des griffures sur mon ventre et ma poitrine. Mais il y avait plus que ça. Je sentais quelque chose me brûler tout le corps de l'intérieur, et je hurlais. Pendant un long moment, j'ai cru que j'étais en train de mourir. Puis... je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé. Je me suis retournée, je me suis mise à quatre pattes, je crois que j'ai rendu mon déjeuner, et puis je me suis transformée. J'ai grandi, grossi, mes jambes et mes bras sont devenus des pattes et ma bouche s'est allongée pour devenir une gueule. J'ai hurlé à la mort et j'ai laissé mon esprit féroce prendre le dessus pour aller chasser. Je n'ai pas compris tout de suite ce qu'il m'arrivait, trop préoccupée par cette soudaine transformation pour réfléchir, mais j'ai su après que j'étais devenue une louve-garou. Une lycane, comme on disait.
Le soir même, je suis rentrée dans mon petit appartement, j'ai serré Donald dans mes bras et j'ai fixé le vide pendant des heures à réfléchir. La douleur avait totalement disparu et mes plaies s'étaient refermées, mais je me sentais mal. Différente. Et je n'étais pas sûre d'apprécier ce nouvel état.
Mes collègues dans la police m'ont regardé d'un mauvais œil quand ils ont su. J'ai senti leur peur. C'était justifié, je peinais encore à maitriser la bête qui sommeillait désormais en moi. Mais j'ai appris doucement à le faire et maintenant je m'en sors plutôt bien. J'ai même réussi à en faire une force plutôt qu'une malédiction, et au moins, la plupart des gens évitent de me chercher des noises.
Aujourd'hui, j'ai vingt-cinq ans, je suis toujours une lycane flic et je n'ai pas oublié mes promesses de changer le monde. Je n'ai pas revu Sara, ni ma mère, ni personne d'autre de ma vie d'avant. Je mentirai en disant qu'ils ne me manquent pas, mais c'est sans doute pour le mieux. Je suis célibataire, j'ai déjà vécu quelques aventures par-ci par-là sans que ce soit vraiment sérieux. Mais à vrai dire, ce n'est pas ma plus grande préoccupation. Je veux révolutionner notre société. Supprimer le mal, n'y laisser que le bien. Je veux sauver le monde. Et quels que soient les moyens que j'emploierai, je compte bien aller jusqu'au bout et atteindre mon but.
Description physique : La voix qui m'a interpellée vient d'une femme qui m'observe calmement. Je la dévisage, agacée. Avec toute la mauvaise volonté du monde je pourrais dire qu'il s'agit d'un laideron, mais je serais malhonnête, et tout le monde sait que je ne suis pas comme cela. Loin d'être aussi jolie que moi (qui le serait ?), elle ne doit certainement pas laisser les hommes indifférents. Ses cheveux lisses et noirs sont attachés en une queue de cheval et descendent jusqu'au milieu de son dos. Ses yeux de jais, qui traduisent une force d'esprit mise en avant par ses sourcils légèrement froncés, me fixent sans fléchir et me donneraient envie de baisser les miens si je n'avais pas un esprit de contradiction si fort que je soutiens son regard avec amusement.
Je me fais la réflexion qu'avec sa peau mate, elle ne doit pas bien craindre les coups des deux soleils d'AutreMonde. J'observe avec fascination qu'il n'y a aucune imperfection sur sa peau et deux hypothèses me viennent : soit un sort de beauté l'entoure, soit il s'agit d'une louve.
D'une taille moyenne, elle se tient droite, bien campée sur ses jambes, les bras croisés. Une forte autorité émane d'elle, ainsi qu'une sorte de puissance sauvage. Je me méfie, elle pourrait me donner du mal si on devait s'affronter. Parce qu'il est bien sûr évident qu'un combat se prépare, étant donné qu'elle porte l'uniforme de la police d'Omois et que moi je dois faire partie des criminels les plus recherchés.
Je grogne et me transforme en louve bleue. Elle fait de même, et une grande louve noire prend sa place. Youhou, une lycane, ça va être une super bagarre ! Sûre de mes capacités, je bondis vers elle en imaginant quelle vacherie je pourrais lui balancer une fois qu'elle sera hors d'état de bouger, mais un jet de magie m'arrête brutalement. Eeeeh c'est de la triche ! La sachant louve, je ne m'étais pas méfiée, pensant qu'elle était privée de magie, mais en fait il s'agit d'une sortcelière mordue ! Je l'aurais bien insultée si j'avais pu parler, mais le pocus m'en empêchait.
~ Laara S'akil, louve psychopathe Description mentale : Lois ne fléchit pas facilement. Moralement, en tout cas. Tout ce que vous pouvez lui dire, tout ce que vous pouvez lui faire, en général, ne l'atteint pas. Sans doute aura-t-elle le coeur brisé pendant deux jours. Mais elle ne pleure pas, elle reste droite, debout sur ses deux jambes (ou sur ses quatre pattes), elle reste forte. Lois n'est pas faible, et elle vous crachera dessus si vous osez lui dire le contraire. Elle n'est pas faible, du moins pas comme on peut l'entendre. Son moral est d'acier. Elle peut s'attacher très vite aux gens et se consoler tout aussi rapidement de les perdre. Vous n'êtes pas indispensable. Vous n'êtes même pas irremplaçable. Qui que vous soyez. Si vous l'abandonnez, elle se tournera vers d'autres personnes. Si vous l'insultez, elle tentera de vous rendre la pareille et on n'en parle plus. Vous pouvez la blesser, vous pouvez la rabaisser, mais les soleils continueront de se lever le matin et c'est tout ce qui importe, au fond. D'autant plus que Lois n'a pas tellement d'empathie pour les autres. Elle sait aimer, elle peut vouloir faire plaisir à certaines personnes, mais le mal des autres ne lui fait ni chaud ni froid. Après tout, on finit tous par tomber un jour ou l'autre. La vie continue.
En revanche, Lois est facilement influençable. Vous n'aurez besoin que de quelques bons arguments pour la convaincre que tel ou tel choix est juste, que telle ou telle façon de penser est la bonne. Elle fournira certainement d'autres arguments contraires en retour mais réfléchira aux autres et finira très probablement par penser que vous n'avez pas tort. Lois est loin d'être bête, mais disons que son esprit est aussi manipulable que de la pâte à modeler. Et avec un peu de méthode et de pratique vous pouvez en faire quelque chose d'utile. Qui sait ? Vous pourrez même en faire une arme. Il faut dire que Lois est un bon soldat. Déterminée à atteindre ses buts, convaincue que la fin justifie les moyens. Si vous vous déclarez comme son chef et qu'elle trouve ce statut légitime, elle obéira à tous vos ordres docilement, sans broncher, à condition qu'ils aient un sens à ses yeux. Et elle fera du mieux qu'elle peut, prête à tout sacrifier et à se dépasser pour arriver à ses fins. Vous pouvez en être certain.
Lois n'a pas beaucoup d'amis. Il y a certaines personnes qu'elle apprécie et avec qui elle veut bien passer du temps, mais elle ne fait pas forcément l'effort d'en chercher. La solitude ne lui fait pas peur, elle la laisse totalement indifférente. Elle ne va vers les autres que lorsque c'est réellement nécessaire et ne dit que ce qu'il y a à dire. Lois peut rester des heures à débattre d'un sujet passionnant avec un camarade, mais s'il n'y a plus rien à raconter, elle ne raconte rien. Ses phrases sont souvent courtes et pesées, rarement un mot de trop. Elle préfère toujours aller à l'essentiel et éviter les détours inutiles. En général, Lois est plutôt franche. Dis ce que tu penses, penses ce que tu dis. S'il n'y a aucun réel intérêt à être hypocrite, à quoi bon se forcer ? Mais il y a certains cas où mentir est la seule solution et dans ces cas-là Lois ne s'en prive pas. Si c'est dans son intérêt, si ça lui permet d'obtenir ce qu'elle veut, elle le fera. Et elle n'aura aucun problème avec ça. Elle n'est pas une excellente menteuse, mais disons qu'elle ne se débrouille pas trop mal comme ça.