Familier : Stella, une louve blanche Couleur de magie : Très bonne question Niveau de magie :
Elevé
Niveau de combat :
Plutôt élevé
Métier : Non définit et souvent illégal, Sangrave à mi-temps. Résidence : Là où mon coeur me guide et où le vent m'emméne Dans le sac : Deux dagues et armes légères diverses, des bandages, de la nourriture en très petite quantité ...
À l’occasion de cet Hiver tant attendu (ou pas) le staff vous a concocté un petit concours ! Celui-ci est un concours d’écrit dans lequel un personnage d'un autre membre que vous aurez choisi ou bien votre propre personnage devra évoluer en respectant un certain thème et certaines consignes que je vous cite ci-dessous :
Le personnage que vous aurez choisi se retrouve sur terre pour X raison (vacance, travail, obligations…) en plein Hiver. Là, sur Terre donc, vous devrez imaginer une situation durant laquelle un Nonsos découvre que ledit personnage n’est pas terrien (il peut l’avoir vu faire de la magie, avoir vu ses oreilles d’elfe… cela dépend du personnage choisi). Or ce Nonsos est Non Manipulable, autrement dit on ne peut lui effacer la mémoire ! Le personnage que vous jouez devra donc, pour ne pas être découvert, inventer des excuses pour justifier son physique, ses actes ou quoique ce soit que vous aurez choisi.
Soyez originaux ! Sur Terre ce sera la période de Noël, les villes seront décorées, il y aura une ambiance festive… Or comme Noël est une fête à l’origine religieuse il va s’en dire qu’elle n’existe pas sur Autremonde, le personnage découvrira donc cet univers. Ce sera l’hiver donc il peut neiger ou non… À vous de voir.
Ensuite en sachant que le personnage que vous choisirez ne vous appartient pas il ne faudra pas trop changer son caractère, histoire qu’il reste comme son propriétaire l’a créé mais à part cela vous être libre de toutes les folies qui vous passeront par la tête ! Encore une fois soyez originaux.
Le texte devra faire un minimum de 300 mots et vous avez 3 semaines (donc jusqu'au 15 janvier) pour l’envoyer à PNJ. Une fois le concours terminé vos textes seront tous exposés dans un sujet de façon anonyme (Soyez donc fairplay, évitez de dire aux autres membres quel personnage vous avez pris et quel est votre texte :3) et un sondage sera fait pour que les membres choisissent le texte qu’ils préfèrent. Pour ce qui est des prix ils seront délivrés comme ceci :
- Le grand gagnant se verra attribué un kit complet pour son personnage ainsi qu’une image dans son rang et… *roulement de tambour*, les droits pour être modérateur de la CB durant une journée entière ! - Le deuxième gagnera un kit complet et une image dans son rang - Le troisième gagnera une image dans son rang
Sur ce, à vos clavier et surtout : JOYEUX NOËL A TOUS ♥
Dernière édition par Miya le Dim 5 Jan 2014 - 1:35, édité 1 fois
Miya
Belle mais triplement cruelle
Age du personnage : 25
Familier : Stella, une louve blanche Couleur de magie : Très bonne question Niveau de magie :
Elevé
Niveau de combat :
Plutôt élevé
Métier : Non définit et souvent illégal, Sangrave à mi-temps. Résidence : Là où mon coeur me guide et où le vent m'emméne Dans le sac : Deux dagues et armes légères diverses, des bandages, de la nourriture en très petite quantité ...
Sujet: Re: 7ème concours : Hiver 2013 Jeu 2 Jan 2014 - 1:17
Bonjour/Bonsoir à tous !
Suite à la demande de certains membres une petite consigne pour ce concours a été modifié ! Il s'agit de la suivante :
Le personnage que vous utiliserez pour votre écrit ne sera plus obligatoirement celui d'un autre membre ! Il peut désormais aussi s'agir de votre propre personnage.
Cette modification prend immédiatement effet et nous espérons qu'un grand nombre d'entre vous participera au concours :)
Nous vous souhaitons avec cela une très bonne Année à tous et nos meilleurs vœux !
Miya
Belle mais triplement cruelle
Age du personnage : 25
Familier : Stella, une louve blanche Couleur de magie : Très bonne question Niveau de magie :
Elevé
Niveau de combat :
Plutôt élevé
Métier : Non définit et souvent illégal, Sangrave à mi-temps. Résidence : Là où mon coeur me guide et où le vent m'emméne Dans le sac : Deux dagues et armes légères diverses, des bandages, de la nourriture en très petite quantité ...
Sujet: Re: 7ème concours : Hiver 2013 Dim 19 Jan 2014 - 2:17
Hello !
Étant donné qu'il y a eu les vacances, les périodes de fête et compagnie nous laissons une semaine de plus aux membres pour s'il y a des retardataires =) Du coup vous pouvez encre participer au concours jusqu'à Samedi soir. Passé ce délai nous exposerons les textes à la vu de tous pour que vous puissiez voter.
Calista Manticore
Age du personnage : 16 ans
Couleur de magie : Argenté Niveau de magie :
Moyen
Niveau de combat :
Plutôt élevé
Métier : Apprentie Voleuse Patentée Lancovienne, pleureuse professionnelle & malchanceuse éternelle Résidence : Un appartement à Travia, &, occasionnellement, un autre à Tingapour Dans le sac : Des poignards tranchants, des fioles diverses, des crayons de couleurs mal taillés, un stylo qui ne marche plus, une boule de cristal plutôt récente, une carte d'AutreMonde, des épingles, des mouchoirs, des bouts de papier qui trainent, des outils de Voleuse, un bloc-note, des élastiques, des barrettes, des bonbons à la menthe, des chewing-gums et des Kidikois. Oui, mon sac, c'est un peu la caverne d'Ali Baba.
Affinités : . . . Haru ? Haru, t'es là, c'est bien toi ?
Tu me laisseras pas, hein, tu partiras pas ? Dis-moi que tu m'abandonneras pas.
Sujet: Re: 7ème concours : Hiver 2013 Dim 26 Jan 2014 - 12:05
Cette fois-ci le délai est bien écoulé ! Seulement 3 participations, quel dommage, et personne n'a profité de la semaine de plus offerte ! Au moins, tous les participants gagneront quelque chose. Bien, trêve de bavardages, laissons place aux œuvres des participants !
Am:
Le froid. C'était le froid qui la frappa en premier. Oh, elle avait déjà eu l'occasion d'en connaître d'aussi mordant, mais il fallait dire qu'elle était allé le chercher, ce froid, dans des régions des plus inhospitalières. Et c'était le temps qu'il faisait régulièrement sur Terre. Planète de tarés. Dylinrae ne savait pas trop si elle devait être heureuse, ou encore plus déprimée.
Ordre de l'Impératrice. Après la tentative de prise de pouvoir d'un opposant à l'empire, la grande dirigeante avait décidé – à sa place- de l'envoyer en vacance. Comme-ci un petit break pourrait lui faire oublier qu'elle avait tué sa sœur. L'elfe voulait juste noyer son chagrin dans le travail, pas dans les vacances. Partir en mission, de quoi lui occuper l'esprit avant d'être en mesure d'affronter enfin ce qui s'était réellement passé. Mais les ordres étaient les ordres. L'Impératrice avait d'abord jeté son dévolu sur Aquaris, mais s'était ravisé un peu plus tard, se rendant compte de l'actuelle époque terrienne. C'était, il fallait croire, plus approprié.
Alors, toute emmitouflée dans la dernière doudoune à la mode, elle fit ses premiers pas sur Terre, dans un beau pays qui répondait au doux nom États-Unis d'Amérique.
Un simple sac à dos sur les épaules, au dessus d'une demie douzaine de couches de vêtement, elle sorti du bar qui servait de porte de transfert dans le coin. Et oui, on ne peut pas vraiment avoir la classe partout. Il faisait nuit, mais elle y voyait comme en plein jour. Il y avait des lumières partout, des rouges, des bleues, des blanches. L'or et l'argent côtoyait le pourpre sur les toits, les lampadaires et sur tout ce qui pouvait accueillir une guirlande. Le ciel brillait de milliers d'étoiles artificielles, car il était malheureusement impossible d'apercevoir les vraies.
Dylinrae savait à quoi s'attendre, elle s'était un peu documentée sur ce qui l'attendait, et ne fut pas surprise en voyant sa première voiture. Elle n'avait cependant pas eu l'idée de s’intéresser aux fêtes du moment, et découvrait la « magie » de Noël. L'agitation ambiante ne l'aidait pas à retrouver un semblant de tranquillité, et le brouhaha qui régnait sur les rues n'arrangeait pas les choses non plus. A quoi avait pu donc penser l'Impératrice ? Les mains dans les poches de son blouson, elle ruminait sur situation, ce qui avait au moins pour avantage de lui faire oublier sa sœur, et avançait sans but dans les rues de cette ville inconnue.
Cependant, parce que cette histoire serait bien peu intéressant sans un peu d'action, la suite réservait quelques surprises pour notre agent secrète.
Tournant à un coin de rue pour s'éloigner des plus grosses artères, Dylinrae s'enfonça dans les boyaux de la cité. Le nez dans son écharpe, ses oreilles dans son bonnet, on ne voyait pas ses traits d'elfe, bien que la cicatrice sur son visage soit quelque peu visible. De quoi la faire passer pour une dure, sûrement. Elle regardait ses pieds qui faisait craquer ça et là les flaques d'eaux gelées, ou pour shooter dans une canette vide qui traînait. Plus elle s'enfonçait dans les petites ruelles, moins la lumière se faisait présente, et toutes les décorations qui pullulaient sur les grandes voies étaient maintenant aussi sporadique que les lueurs d'intelligence de Leyla del Mar (autant pour moi...).
L'elfe naviguait dans les venelles, maintenant aussi sombres que ses propres pensées, dans lesquelles elle s'était perdue, quand elle buta contre quelque chose de mou. Truc mou qui la saisit par le col en vociférant.
« Toi, t'as mal choisi ton moment pour arriver. Mike, empêche le gamin de se barrer. Pas de témoins, comme on a toujours fait.»
Il accompagna ses paroles du doux claquement de son couteau dont il sortait la lame, alors qu'il la repoussait en arrière. Dylinrae sourit, bien cachée sous son écharpe. On lui offrait de quoi se défouler. Un bref regard sur les environs lui indiqua qu'elle traînait vraiment dans les coins les plus mals famés de la ville. Le goudron de la ville était parsemé de trou, les murs étaient sales, et le plus souvent recouvert de graffiti, et les lampadaires depuis longtemps hors service accentuait l'impression de ténèbres ambiants. L'endroit rêvé pour se ressourcer. Ils étaient une dizaine, des jeunes adultes pour la plupart, et avant l'intervention accidentelle de l'elfe, menaçait un gamin qui devait au moins avoir six ou sept ans de moins qu'eux. Quel courage. Il fallait croire que les tares Autremondienne se retrouvait sur Terre aussi..
Reculant d'un pas et essuyant son écharpes là où on l'avait empoignée, elle eut tout le loisir de détailler ses adversaires, qui l'encerclaient doucement en brandissant leurs lames ou leurs matraques. Certains étaient aussi maigres que des esclaves des Salterens, et leur faciès couvert de marques de combat antérieurs auraient pu facilement faire ami-ami avec le dos de l'elfe, qui, elle dut l'avouer, ressentit un peu de pitié pour eux. Ce qui ne l'aurait pas empêcher d'ouvrir la bouche pour leur lancer une réplique des plus cinglantes s'ils n'étaient pas passé à l'attaque.
Le plus grand, et sûrement le plus courageux, ou dénué de toute morale pour attaquer une femme, fondit sur elle, en brandissant son couteau. D'un revers de la main, elle déplaça l'attaque sur le côté, alors que son coude remontait directement sur la tempe de l'homme qui tombait en avant, déséquilibré. Il tomba à terre alors que les autres se jetaient sur elle. Tout alla très vite. Aidée de sa vitesse surhumaine, et de sa force qui l'était tout autant, elle déviait et bloquait les coups multiples qui fusaient de tous les côtés, contre-attaquant dès qu'elle le pouvait, visant les méridiens, à défaut, ou les points les plus sensibles quand elle le pouvait. Après moins de deux minutes de combats, ils étaient tous à terre, inconscients. Le dernier debout, tremblotant, tenait le garçon contre lui, un couteau sous la gorge.
Dégage de là radasse ! Où je bute le gosse !
Pas la plus émue du monde à l'idée de provoquer la mort d'un enfant, la jolie blonde se dit qu'elle pouvait tout de même intervenir, invoquant sa magie et illuminant ses mains d'or scintillant, ayant tous les éventuels témoins à portée de mintus.
« Par le pocus je t'emprisonne, et tu ne fais de mal à personne. »
Dylinrae s'approcha doucement de sa victime maintenant impuissant, déliant les doigts de la lame, et dégageant le garçon de là. Elle asséna ensuite, de façon tout à fait gratuite, un crochet retentissant qui envoya le voyou au tapis. Elle planta ensuite son regard dans celui, émerveillé, du gamin. Tu parles.
« Bouge pas gamin, sinon il t'arrive la même chose.»
Un par un, elle fit oublier la scène de la guerrière formidable à la vitesse incroyable à la bande organisée, qui se réveilleront sans doute avec l'idée d'une bonne beuverie, ou d'une baston qui aurait mal tournée. L'elfe se tourna enfin vers le gamin, incanta... et rien. Voilà qui était embêtant. Elle essaya un amemorus, bien que sa magie soit faible, mais l'enfant était jeune et simplement humain. Et rien aussi. Il n'y avait pas trente-cinq mille explications.
Sur tous les putains de terriens qu'elle pouvait potentiellement croiser sur cette putain de planète, elle était tombé sur un putain de non-manipulable. Elle réfléchissait aux alternatives qui se présentaient à elle, à savoir, l'égorger sur place, quand il ouvrit enfin la bouche.
« Mais c'est énoooooorme ! Comment vous avez fait ça ? Vous avez l'air d'être plus rapide que Bruce Lee et Chuck Norris réuni, et vous pouvez faire de la magie ?! Vous venez d'où ? Vous pouvez m'apprendre ?»
Chouette. Super chouette. Comment elle allait faire pour s'en dépatouiller tiens. Dylinrae soupira, posa ses deux mains sur les épaules du gamin, et le dévisagea avant de planter son regard dans le sien. Elle lui donnait quatorze ans. C'était un jeune garçon au visage angélique, avec de charmants cheveux blonds mi-longs, et il aurait pu être le don Juan du lycée s'il n'était pas recouvert de sang et d'ecchymoses de sa récente altercation.
« Je t'arrête tout de suite, gamin. J'ai pas fait ça pour te sauver la mise, et si tu répètes ça...»
« Ouais, je sais, vous allez me retrouver et me tuer, puisque votre formule d'oubli n'a pas l'air de fonctionner sur moi. De toute façon, personne me croirait, alors je doute de le raconter un jour.»
Ce qui n'était pas faux, cela dit. Seul quelqu'un d'Autremonde pourrait le croire, et il n'y en avait sûrement pas tant que cela dans son entourage. Elle était surprise de le voir déjà aussi mature.
« Bon. C'est déjà ça de pris. Tu connais le coin, gamin ? Je suis sensée être en vacances ici, mais je n'ai aucune idée de quoi faire, à vrai dire.»
Il hocha la tête en souriant, se dégageant de l'emprise de l'elfe d'un mouvement d'épaule. Il ne comptait pas lui dire, mais la compagnie de l'être surnaturel lui faisait plaisir. Et au moins, elle ne lui avait pas fait l'affront de vouloir lui mentir.
« Il est un peu tard pour quoique ce soit, de toute façon. Vous avez un endroit où dormir ? Venez à la maison sinon. C'est petit mais ce sera toujours mieux que rien. Et je m'appelle Sacha.»
Dylinrae leva les yeux au ciel, avant d'accepter l'invitation. Après tout, elle n'avait pas vraiment d'autres idées pour le moment, et le gamin l'intriguait. Elle le suivit donc, marchant un petit quart d'heure sous l’avalanche de question que le gamin pouvait lui poser. Répondant de façon évasive, elle parvint jusqu'à chez lui sans avoir révélé quoique ce soit d'important. Petit à petit, l'excitation du jeune garçon retombait, car il avait comprit que l'elfe ne se sauverait pas, et il aura tout le loisir de l'observer et d'apprendre d'elle. Il poussa la porte de l'immeuble, lui fut monter quelques volée d'escalier, et ouvrit son chez lui. L'appartement n'était pas grand, mais il y régnait une impression de chaleur ambiante, un endroit où il faisait bon vivre. Des souvenirs un peu tristes refirent surface, qu'elle balaya d'un mouvement de tête.
« Tu vis tout seul gamin ? Où sont tes parents ?»
Outch. Un point sensible avait été touché, vu la tête que le jeune Sacha tirait maintenant.
« Désolé gamin...»
« Sacha ! - répéta-t-il rageusement - Mon père est parti, si j'ai bien compris. Ma mère est à l’hôpital. Une maladie qui la cloue au lit, elle est en coma artificiel. Ce serait facilement soignable si j'avais l'argent.. »
Dylinrae ne mit pas longtemps à comprendre comment le gamin s'était attirés des ennuis. Il avait du cran, le gosse, pour aller chercher de l'argent de cette façon. Si elle avait su, elle aurait fait oublier les dettes du gamin. Un regard plein d'espoir se fixa ensuite sur elle. On y venait...
« Dis... Avec ta magie, tu serais pas capable... »
« Désolé gamin, je ne suis pas des plus douées dans ce domaine, je doute pouvoir faire quoique ce soit.
La mine se Sacha s'assombrit, et il baissa la tête. L'elfe fit mine de ne pas remarquer les larmes silencieux qu'il tentait de cacher. Il était tard, si bien que Sacha partit se coucher. Le jeune garçon lui montra donc la chambre où elle pouvait s'installer, et s'en alla rejoindre Morphée. Quel gamin singulier. Le genre dont Dylinrae aurait pu s'attacher si elle en avait encore les capacités. Mais son passé étant ce qu'il était, elle pouvait tout au mieux apprécier sa compagnie, et peut-être, demain, sa qualité de guide. Elle était curieuse de connaître la signification de cette période de fête.
Le lendemain, Sacha lui fit visiter les points intéressants de la ville, les monuments, les panoramas et tous les autres genres de conneries que les touristes affectionnaient, et après une journée des plus remplies, Dylinrae lui offrit le dîner, puisqu'elle avait pris soin de se fournir en argent local, bien entendu. Argent qu'elle avait hésité à donner à Sacha, avant d'écarter cette idée. Pourquoi ferait-elle ça ? Et un gamin qui se retrouve plein aux as d'un seul coup, ça attire l'attention, sur elle comme sur lui. Et elle ne voulait pas vraiment attirer l'attention. Attablés devant un hamburger, un truc typique du coin, il fallait croire, ils discutaient tranquillement.
« Dis moi gamin. Tu as fait le guide pour moi toute la journée, et pourtant, malgré ton manque d'argent, tu ne m'as rien demandé. Pourquoi ? »
« Déjà, tu m'as tiré d'un mauvais pas, et je te dois bien ça. Et puis ce n'est pas mon genre de quémander, et encore moins d'exiger, surtout pendant Noël. »
« C'est le nom de la fête qui se célèbre actuellement ? »
« Vous n'avez pas de Noël chez vous !?-s'exclama-t-il en ouvrant de grand yeux- C'est un peu triste. »
« Et bien, éclaire ma lanterne. Qu'est-ce que c'est ? »
Alors il lui raconta Noël. Il lui raconta avec tant d'emphase, tant de ferveur, que même elle s'en laissa subjuguer. Elle était agréablement surprise par une telle fête, surtout venant des terriens. Les décorations prenaient tous leurs sens, et elle comprenait enfin pourquoi il y avait un sapin décoré dans le salon de Sacha. L'elfe n'avait, hier, pas osé poser la question. La période semblait être synonyme de joie pour tout le monde, même le gamin, quand bien même sa mère était souffrante, bien qu'elle imaginait bien qu'il aurait aimé l'avoir avec lui à ce moment là. Surtout que si l'on en croyait le calendrier terrien, le réveillon approchait, n'étant plus séparé d'eux que d'une petite semaine. Ne lui restait plus qu'à lui trouver un cadeau digne de ce nom...
Dylinrae resta chez le gamin quatre jours supplémentaires, le temps de faire le tour de la ville et de ses secrets. Il l'emmena, aussi, découvrir quelques autres spécialités gastronomiques, et la fit monter dans une voiture, en voyant la curiosité de l'elfe pour ses machines là. Mais vint le moment de partir. Elle aurait pu rester plus longtemps, mais elle avait quelque chose d'important à faire, et l'impératrice, si elle avait imposé le lieu, n'avait pas imposé de durée, et rien ne l’empêchait de rentrer. Et elle allait devoir l'annoncer à Sacha.
« Va falloir que je retourne chez moi, gamin. On a besoin de moi. »
Bon, ce n'était pas tout à fait vrai, mais, il ne pourrait jamais le vérifier. Mais la mine déconfite du gosse l'attendrit. Il aurait sûrement voulu ne pas être seul pour le réveillon, n'ayant pas le droit de le passer à l’hôpital.
« Sois sage, gamin, et peut-être que le Père Noël sera bon avec toi. »
« Je doute qu'il puisse exaucer mes souhaits.T'es sûre que tu ne peux pas rester plus longtemps. . ? »
« Malheureusement non, mais, j'ai bien aimé ce petit séjour sur ta planète, et sois sur que je reviendrais. Et peut être qu'un jour je t’emmènerais dans la mienne. Allez, au revoir gamin. »
Dylinrae ne put s’empêcher de sourire en voyant les étoiles dans les yeux du gamin, l'embrassa sur la joue, et incanta un transmitus, pour couper courts aux adieux. Elle n'aimait pas cela. Descendant du toit où elle savait que personne ne l'aurait vue, ou en tout cas, que personne ne croirait l'avoir vue, elle se rendit à la porte de transfert, réfléchissant à l'accomplissement de son projet. Autremonde n'avait pas changé en ces quelques jours, et elle fut heureuse de retrouver sa planète. Mais elle avait du boulot.
*********
La maison semblait bien vide au jeune garçon depuis que l'elfe était partie. Mais il était incroyablement fier d'avoir quelqu'un comme elle dans ses amis, maintenant. Un pauvre repas sur la table, il s’apprêtait à passer le réveillon tout seul, n'ayant seulement pu voir sa mère endormie, que quelques instants dans la journée. Le téléphone sonna alors. Craignant le pire, car on l’appelait rarement pour des bonnes nouvelles, il décrocha, la voix tremblotante.
« Sacha ? C'est le docteur de ta mère. C'est incroyable. Son état est stable, la maladie s'est résorbée. Je n'avais jamais vu ça de toute ma carrière. Je peux la sortir de son coma artificiel dès ce soir, mais je ne pourrais pas la laisser sortir tout de suite, mais tu pourras passer la nuit avec elle. Le père Noël t'as gâté, ce soir, je crois.»
Le gamin sourit, voyant alors le mot qui était caché sur le socle du téléphone, qui se trouvait dessous le combiné et qu'il ne pouvait voir que maintenant. « Joyeux Noël gamin. »
« Plutôt une elfe de Noël.. J'arrive tout de suite..
Stram:
Leyla nageait quelque part dans la mer de Corail sur la côte est de l'Australie, son regard perdue dans l'immensité sous-marine. Elle appréciait vraiment les mers d'Europe. Elle était d'ailleurs agréablement surprise par la chaleur de celle-ci. Alors que sur toute autre partie de la terre, il faisait un froid de canard, cet endroit frisait les vingt degrés celsius. Elle n'avait jamais étudié le fonctionnement des saisons et températures terriennes, aussi se demandait-elle comment il pouvait faire si chaud et si froid à deux bouts d'une même planète. Malgré tout, elle espérait arriver bientôt quelque part, car elle avait une furieuse envie de faire les magasins. Il lui fallait un nouveau maillot de bain. Oui, je sais, porter un maillot de bain est stupide pour une sirène, mais c'est teeeeeellement bien d'en avoir des dizaines dans son placard pour les admirer. Leyla en avait d'ailleurs un magnifique, argenté, qu'elle adorait porter pour bronzer. Mais elle en voulait un autre. Alors elle nageait. Elle admirait la Grande Barrière de Corail et les poissons multicolores. Vive la niaiserie et les petites fleurs roses !
La plage était en vue ! Enfin. Leyla commençait à avoir mal aux bras. Lentement, elle ondulait dans l'eau claire. Il faisait presque nuit. Elle pouvait aller sur la plage en toute tranquillité, il n'y aurait personne à cette heure-ci. Elle se laissait aller par le courant, ne se lassant pas d'observer les étoiles qui luisaient au-dessus de sa tête. Elle se disait que décidément, la vie était bien belle. Elle était une sirène, la meilleure espèce qui puisse exister, et elle avait assez d'argent pour se payer toutes les fringues qu'elle voulait. Que demander de plus ? Leyla se demandait bien ce qui pourrait la rendre plus heureuse en cet instant précis. Elle avait beau se creuser la tête, elle ne trouvait pas. Alors elle fermait les yeux et se laissait dériver par les faibles courants, la chaleur l'envahissant comme une onde bienveillante. Elle sourit. Pas un sourire de cinéma ou de publicité pour dentifrice, comme elle avait l'habitude d'en faire. Un vrai sourire, un sourire qui voulait dire "je suis heureuse". Et encore une fois, vive la niaiserie et les petites fleurs roses !
Leyla "atterrit" doucement sur la plage de sable blanc. C'était une petite crique, à l'abri du vent et des regards. L'endroit rêvé... Leyla avait presque envie de faire du camping sauvage... Mais non. Il y aurait plein de sable dans ses vêtements et elle n'avait pas apporté sa tente-villa de poche. Et elle avait la flemme d'en fabriquer un autre par magie. Elle irait dans un hôtel côtier, voilà tout. Elle se redressa et s'étira en baillant bruyamment. Elle était tellement fatiguée qu'elle pourrait dormir ici, à même le sol. Non, quand même pas, n'exagérons pas. Mais disons que les magasins attendraient.
Oui, tout était parfait, jusqu'à ce que Leyla réalise qu'il y avait des dizaines de personnes sur cette plage, qui regardait avec des yeux ronds sa queue de poisson. Elle fit un grand sourire (un sourire de cinéma cette fois) aux personnes présentes, qui lui fit perdre absolument toute sa dignité. La boulette ! Quelle cruche elle avait été ! Elle aurait dû se transformer en humaine avant d'être dans la ligne de mire de ces gens. Mais comment aurait-elle pu deviner qu'il y en aurait autant ? Toujours avec son sourire de publicité pour dentifrice, Leyla se transforma sous le regard médusé de ses spectat... victimes. Non, Leyla, tu n'es pas en concert. Reprends-toi. Tu es une sortcelière, non ? Or, tu as appris quoi faire en cas de problème de ce genre. Oui, réfléchis. UN MINTUS. Tu es un génie, Leyla. Et par pitié, enlève ce sourire stupide de ta bouche. Voilà, tu lèves les mains, et tu prononces la formule.
« Par le Mintus, que tout ceci soit oublié, ainsi j'évite de trépasser. »
Bon, ça, c'était fait, qu'est-ce qu'elle voulait faire déjà avant d'être dérangé par ce léger "contretemps" ? Ah oui, trouver un hôtel. Leyla se rhabilla et commença à marcher vers l'autre côté de la plage, jusqu'à ce qu'elle se fasse interpeller par un type habillé d'un costume rouge et blanc complètement ridicule et d'une longue barbe blanche. Celui-ci lui demanda s'"il avait bien vu ce qu'il avait vu". Ne comprenant pas de quoi il voulait parler, la jeune fille lui adressa un sourire charmeur (vu de plus près et sans son manteau ridicule, l'homme en face d'elle était plutôt mignon.) et lui répliqua "Vous avez vu quoi ? Ma beauté ravageuse ? Je sais que je suis magnifique, mais n'en faites pas trop." Visiblement surpris, l'homme chancela. Il ne s'attendait visiblement pas à ça. Puis il se reprit et expliqua qu'il l'avait vu il y a quelques secondes avec une queue de poisson. Quoi ? Le Mintus n'avait pas marché ? Ce n'était pas possible, Leyla ne ratait jamais ses Mintus. Elle observa étrangement son interlocuteur, puis relança le sort une seconde fois. L'homme restait stoïque. Mais qu'est-ce qui n'allait pas ? What's wrong with you, Leyla ? Elle réfléchit à toutes les éventualités disponibles. Peut-être était-ce un sortcelier, qui savait contrer ses sorts sans formule ? Ou... Non ! Il lui semblait qu'elle avait lu quelque chose, une fois, sur les humains Non Manipulables, absolument insensibles à la magie. Évidemment. Cet homme ridicule en était un. Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Que tu es bête, Leyla !
Bref, maintenant, il s'agissait d'inventer une excuse. Réfléchis Leyla, réfléchis. Mais pas trop longtemps, ça pourrait être suspect.
« Euh, je... je m'entrainais. Oui, c'est ça, je m'entrainais pour passer une audition pour le film... Euh... Le film... La Petite Sirène ! Vous savez, il va bientôt sortir un film ! »
Comme L'Homme-Au-Manteau-Rouge ne semblait pas convaincu, Leyla décida d'utiliser quelque chose de plus décisif : son charme. Aussi, sans réfléchir, elle se jeta sur l'homme et l'embrassa fougueusement. Ça au moins, ça devrait le faire taire, se disait-elle. Surpris, il s'écarta d'un bond. Elle prit un vrai sourire d'actrice et lui lança :
« Désolée, je voulais m'entrainer à embrasser le héros du film, et vous étiez le seul cobaye qui m'êtes tombé sous la main. »
Sur ce, elle laissa le pauvre homme pantois, et repartit se chercher un hôtel.
C'est ainsi que Leyla avait embrassé le Père Noël sur une plage d'Australie. Vive la niaiserie et les petites fleurs roses.
Gram:
Plutonium et extrémistes libyens ~ Gra&Ham
Cher journal...
-Quoi? Mais non! On ne commence pas un journal de bord scientifique sérieux et intéressant par «Cher journal»! Corrige-moi ça, ou je prends le crayon. -Bon, d'accord Ham! Ne te fâche pas!
Rapport de recherches du 15 Faicho, 13h56
Suite à la destruction de nos travaux sur les plantes carnivores, nous avons décidé de mettre au point une solution composée principalement de soude, de calcium et d'hydroxyde de sodium, qui reproduit presque exactement la composition d'un ADN de Réticula Carbonari. Seulement, il nous manque quelque chose. Nous ne pouvons pas exactement dire quoi à l'heure actuelle, nos recherches se poursui...
-Je sais! J'ai trouvé! Du chlorure d'argentium! Il nous faut du chlorure d'argentium! Et vite, Gra, sinon ça va péter!
Nous appelons l'assistant, avant de nous rappeler que nous l'avons renvoyé il y a deux jours. Ce sot avait renversé du sulfate de cuivre sur un extrait d'ADN de plante carnivore, provoquant une réaction en chaîne qui avait conduit à la destruction de six jours de travail. Comme quoi, on n'est jamais aussi bien servis que par nous-mêmes. En pestant, nous nous dirigeons vers l'armoire à produits, le tube à essai toujours à la main. Si cet assistant avait été un peu moins benêt, nous n'aurions pas été obligés de chercher ce chlorure d'argentium nous-mêmes. Nous farfouillons dans les flacons, cherchant ce maudit produit, tandis que notre solution commence à faire des bruits étranges. Je grogne:
-C'est de ta faute, Ham. Si tu n'avais pas eu l'idée de mettre de la soude... -Pardon? C'est ton hydroxyde de sodium qui a tout gâché! -Ne nous fâchons pas, cela pourrait mettre le Dieu Canard en colère. -Tu as raison.
La solution, qui à l'origine était bleue, commence à virer au marron. Et en plus, ça empeste. Nous mettons enfin la main sur ce chlorure, et versons quelques gouttes. L'effet produit n'est pas celui que nous avions prévu. La solution devient noire et fait des bulles qui, en éclatant, dégagent une odeur de poisson avarié. Nous avons juste le temps de nous écrier:
-Mais oui! Il fallait du plutonium! Pas du chlorure d'ar... BRAOUM
Rapport de recherches du 15 Faicho, 14h07
Notre labo est fichu. Mais peu importe, nous sommes sur le point de faire la découverte du siècle. Il nous faut juste du plutonium, et nous aurons réussi! Seul problème: nous n'en avons pas. Et nos fournisseurs habituels nous répondent tous la même chose: le seul endroit où nous pouvons trouver ce plutonium est la Terre. Qu'à cela ne tienne, nous irons sur Terre. Mais d'abord, des recherches s'imposent.
Rapport de recherches du 15 Faicho, 14h40
Apparemment, le plutonium est sous haute surveillance sur cette maudite planète. Il semble difficile d'en acheter chez le droguiste. L'endroit le plus accessible nous paraît être ce que les terriens appellent une «centrale nucléaire»...
-Je crois que nous somme prêts à partir, Ham. -Oui, ne perdons pas de temps, direction la Terre!
Nous sortons de la Porte de Transfert, et sommes surpris de trouver la ville illuminée par de petites ampoules et décorée de conifères. Sûrement une autre stupide tradition terrienne.
-Il me semble qu'ils appellent ça Pâques ou quelque chose dans ce genre... -Tu es sûr que ce n'est pas la Fête des pères? -Peu importe.
Nous ne voudrions pas prendre le risque de nous faire repérer. Nous invoquons donc notre magie, afin de modifier notre apparence. Désormais, nous serons Graham, shérif une-tête. Nous sommes bien moins beaux qu'avant, mais ça fera l'affaire.
-Gra, tu es sûr que les shérifs existent? -Mais oui, tu ne te rappelles pas de cette vidéo idiote? Je crois que ça s'appelait un Ouest-airne. -Ah peut être.
Nous cheminons dans les rues pleines de monde, et surtout d'enfants qui cherchent à se faire photographier à côté d'un type bizarre habillé tout en rouge. Totalement inintéressant, aussi nous ne nous attardons pas et prenons le chemin de la centrale nucléaire. Celle ci étant située en campagne, à une dizaine de kilomètres de la ville, nous nous cachons dans une ruelle et lançons un Transmitus. Nous atterrissons au bord d'une route déserte, qui mène à un immense bâtiment duquel sort de la vapeur d'eau. Pas trop mal comme construction, pour des une-tête peu alimentés intellectuellement. Nous nous approchons. Premier problème, des barbelés et des caméras de surveillance. Enfin, si l'on peut appeler cela un problème. Rien ne résiste à notre intelligence, c'est bien connu. Il nous suffit d'un peu de magie, et les caméras sont grillées, les barbelés fondus. Tout cela sans être dans le champ de vision des appareils de surveillance, bien sûr.
La voie est libre, nous avançons et entrons dans un vestiaire. Une guirlande verte est posée sur une rangée de casiers étiquetés «Combinaisons anti radiations». Nous enfilons cette tenue ridicule à contrecœur et ouvrons une énorme porte. Nous avons à peine fait quelques pas dans un couloir blanc et impeccablement nettoyé, qu'une alarme stridente se déclenche. Apparemment, il ne fallait pas ouvrir cette porte. A moins que ce ne soit à cause des caméras.
-Qu'est-ce qu'on fait Ham? -On peut se dissimuler dans cette pièce.
Nous entrons dans ce qui semble être la salle des commandes, retirons notre combinaison et annulons la transformation. Avoir deux têtes est plus reposant. Puis, nous observons les alentours. Plutôt intéressant. Nous aurions aimé étudier ces machines, mais la bande de une-tête en blouse blanche qui entre alors nous en empêche. Ils semblent horrifiés en nous apercevant. Nous nous demandons ce qui peut les effrayer ainsi, avant de nous rappeler que ces pauvres créatures n'ont jamais vu de tatris.
-Par le Mintus que notre venue soit oubliée, et que vous, une-têtes, dormiez!
Tous roulent des yeux et s'écroulent, sauf un, qui reste debout, tremblant de tous ses membres. Fronçant les sourcils, nous réessayons de lui effacer la mémoire. Aucun effet.
-Flûte Ham, on est tombés sur un Non Manipulable. -On fait quoi?
Le une-tête se ressaisit un peu et parvient à articuler:
-Qui.. qu'êtes vous? Que voulez-vous? Et... et qu'avez vous fait à mes collègues?
Nous réfléchissons à la phrase à formuler. Nous ne pourrons pas effacer la mémoire de cet homme, et lui révéler l'existence d'AutreMonde est hors de question. Nous décidons d'opter pour le plan I. I comme improvisation.
-Que sommes nous? Nous sommes heum, des frères siamois. Vous savez, les gens collés l'un à l'autre? J'espère que vous savez, sinon vous ne seriez pas un scientifique digne de ce nom. Hé bien nous, c'est pareil, sauf que j'ai juste la tête de mon frère collée au corps. -Pourquoi c'est moi qui ait la tête collée? Pourquoi pas toi? -Tais toi, Ham. Bien, ensuite, que voulons nous? C'est simple. Du plutonium. Et qu'avons nous fait à vos collègues? C'est heum... de l'hypnose. Très puissant l'hypnose, hein Ham? -Oui, Gra.
L'homme a un air hagard. Il a du mal à parler, on dirait.
-Ghueuh. Hum, euh, bafouille-t-il, pourquoi voulez-vous du plutonium?
Il a apparemment décidé de croire cette histoire de siamois et d'hypnose. Soit il est terriblement naïf, soit il est en train de devenir dingo, soit il est plus préoccupé par son plutonium que par le fait que le type qui est entré par effraction dans sa centrale ait deux têtes. Une fois de plus, nous devons réfléchir à une réponse plus ou moins crédible. Ce qui est assez agaçant. Nous perdons du temps, et notre découverte du siècle ne se fera pas sans plutonium.
-Nous... heum, nous voulons fabriquer une bombe avec du plutonium. -Tout à fait! Nous sommes des extrémistes libyens! -Oui, c'est ça. Des extrémistes libyens.
Il nous regarde d'un air idiot. Là, il semblerait qu'il ait totalement perdu le sens de la réalité. Peut être croira-t-il, avec un peu de chance, que ce n'était qu'un cauchemar. Nous décidons d'en tirer profit:
-Donnez-nous du plutonium, ou nous vous hypnotisons et nous vous ordonnons de vous jeter dans le réacteur.
La sentence semble lui faire l'effet d'un électrochoc. Il se met au garde à vous et nous entraîne vers une salle surchauffée, protégée par un digicode et un scanner rétinien. Apparemment ce type est un haut gradé. Une chance qu'il soit Non Manipulable, finalement. Nous entrons dans ce qui s'appelle « Réserve de plutonium. Ne pas entrer sans autorisation spéciale et sans protection antiradiation ». Faisant fi de l'avertissement, nous entrons en bousculant le scientifique qui ne s'est toujours pas remis de son aventure.
Le plutonium est stocké dans de grandes mallettes ultra sécurisées. Pas assez pour nos géniales compétences de savants. Nous avons tôt fait de récupérer une espèce de petite bonbonne contenant le fameux plutonium. Nous n'avons toutefois pas le temps de célébrer notre victoire. Le nonso semble à deux doigts de faire une syncope après nous avoir vus empocher le produit hautement radioactif. Bon, c'est peut être un peu dangereux, certes. Mais nous n'avons pas le temps. Vite, partons d'ici. Nous nous tournons une dernière fois vers le nonso. Après tout, qu'il garde un souvenir de notre visite ne serait pas si grave, les caméras étant grillées, personne ne le croirait.
-Hum, bon, et bien... au revoir cher ami! Ravis de vous avoir rencontré!
Un petit transmitus, c'est bien plus rapide. Ce pauvre gars n'en est pas à un choc près...
-Au fait Ham... -Oui? -Ça t'est venu d'où cette histoire d'extrémistes libyens? -Mmh? Oh euh, un film! Je crois que ça s'appelait... Retour vers... quelque chose, je ne me souviens plus.
Les votes sont donc ouverts, rendez-vous là-haut avec le sondage ! On compte sur vous, rattrapez le faible nombre de participations et soyez nombreux à voter ! Pensez à nos graines d'écrivains qui ont mis du cœur à l'ouvrage, c'est un minimum de reconnaissance et de respect de montrer que vous avez lu leurs écrits en votant. Ne laissez pas ce sujet traîner par flemmardise !
NB : En plus de vos votes, le Staff attribuera lui aussi des points selon 3 critères, chacun étant sur 2 points : la qualité d'écriture (orthographe et style rentrent dedans), le respect de la consigne et le respect du personnage utilisé.
Voilà, je me répète mais c'est important, votez nombreux !
Solveig
Age du personnage : 16 ans
Familier : Krokmou, un chat noir qui ressemble à Krokmou (parfois je lui rajoute des ailes en tissu et c'est très drôle) Couleur de magie : Verte Niveau de magie :
Moyen
Niveau de combat :
Moyen
Métier : Étudiante en année sabbatique, future journaliste Résidence : Autrefois la maison de mes parents en Norvège, maintenant je vais d'auberges en auberges pour découvrir Autremonde ! Dans le sac : plein de livres !
Je suis très honorée de me retrouver aujourd'hui en compagnie du désormais célèbre Billy le newbie pour cette cérémonie de remise des prix ! En effet, cette belle aventure touche à sa fin, et il est temps de dévoiler le podium... Billy, quelles sont vos impressions quant à ce concours ?
-Yooooo les copains !!! Ben ils étaient tous trop délire ! Pis Leyla D'el Mar X le père Noël trop de lovance comme dit le lézard quewa, je fangirle sur ce couple !!
Mais Billy, tu es un garçon !
-Ah oui c'est vrai !
Enfin, l'heure est désormais venue !
-Avec un paquet de retard, mdr.
Que... Billy, aurais-tu l'amabilité de t'assommer, s'il-te-plait ? ...Merci. Je disais donc... L'heure est désormais venue ! Que d'émotions... Tambours ?
*tadadadadadam*
En troisième place sur le podium, Stram écrit par Amelia Nevarra, empruntant le personnage de LEYLA D'EL MAR ! La médaille de bronze est pour elle ! Elle remporte une image dans son rang ainsi qu'une avalanche de câlins ! ♥
Bonus du Staff : 5, 25 points. (2 en respect du personnage, 1, 5 en respect de la consigne et 1, 75 en qualité d'écriture. Pour information, chaque critère était sur deux points.)
On a trouvé que tu as parfaitement singé Leyla, c'est à hurler de rire, on croirait la lire ! (Et bim une rime.) Mais on déplore l'absence de justification et certains trouvent que tu aurais gagné à mettre plus en avant le côté Noël. Malgré ça, on a adoré l'humour et la folie de la situation. Les fautes sont rares, bravo.
TOTAL : 8,25 !
Suivie de près en seconde place sur le podium par Gram écrit par sa propre soeur (la traitresse) Elya, empruntant le personnage de GRA ET HAM DUCKS ! (Tonnerre d'applaudissements et lancer de culotte de Hyacinthe.) Voici pour elle la médaille d'argent ! Elle remporte avec elle une image dans son rang ainsi qu'un magnifique kit made in TDLFR ! (Et des câlins aussi !)
Billy veut le même ! :
*CLAPCLAPCLAPCLAP* Gra & Ham : OUAIS ALLEZ LA UNE-TÊTE ! Enfin un peu de respect envers notre incommensurable talent dans cette génération de sauvages mal-élevés !
Détails des points :
Votes : 4 points (27% du total des votes.)
Bonus du Staff : 5, 64 points. (1, 95 en respect du personnage, 1, 9 en respect de la consigne et 1, 8 en qualité d'écriture.)
Je crois que tous les adorateurs de G&H ont été gâtés. En tout cas, c'est ce qui est ressorti. Malgré ça, une certaine première S anonyme pinaille sur un détail, je cite : « HYDROXYDE DE SODIUM = SOUDE BARDEL D8 ». (Mais elle t'aime quand même.) On regrette la quasi-disparition de l'esprit de Noël et les mensonges (hilarants, en passant) gâchés par le Transmistus. Mais d'autres trouvent la consigne parfaitement réussie. Et là aussi, les fautes se font très rares, mais une autre anonyme (OK c'est moi, j'admets) chipote sur les espaces manquants avant la ponctuation. (Me tapez pas, hé.)
TOTAL : 9, 64 !
Et le moment que vous attendez tous... En première place sur notre podium de champions, mesdames et messieurs, Am écrit par Myakko Vik'A et empruntant le personnage de DYLINRAE ! Il a bien mérité la médaille d'or ! Il gagne donc une image dans son rang, un kit made in TDLFR et... les droits de modération de la Chatbox pendant une journée entière, la date de son choix ! KICK ET BANN À VOLONTÉ ! Pas de contrôle ! Fuuuuyyyeeez, pauvres morteeels !
Billy a fondu :
*CLAPCLAPCLAPCLAPCLAPCLAAAAAAAAAAAAAP* Leyla : QUOI, C'ÉTAIT PAS LEECHY ? D8
Détail des points :
Votes : 8 points. (53% du total des votes.)
Bonus du Staff : 4, 62 points. (1, 75 en respect du personnage, 1, 25 en respect de la consigne et 1, 625 en qualité d'écriture.)
Dylinrae étant un personnage disparu depuis longtemps, on n'a pas pu vraiment juger si tu l'avais respecté ou pas vu qu'on ne le connaissait pas, mais ça avait l'air très correct. Quelqu'un a demandé comment il se faisait qu'elle sauvait l'enfant sans vraiment se justifier. Si l'esprit de Noël est superbement retranscrit tout au long de la nouvelle et particulièrement à la fin, où sont les justifications grotesques ? Et encore une fois, peu de fautes, on est un forum de boss. 8D
TOTAL : 12, 62 points !
Et voilà, c'est tout pour ce soir ! J'espère que tout ça vous aura plu autant que moi ! Billy aussi a l'air de s'être enjaillé, enfin, laissons-le dormir pour le moment. J'en profite pour remercier officiellement la brillante Leechy (c'est vraiment la peine de donner son vrai pseudo ?) car vous l'aurez deviné, c'est elle qui a réalisé ces magnifiques cadeaux graphiques « made in TDLFR » ! Elle mérite aussi vos applaudissements ! (Et elle va me taper pour le coup de la culotte.)
Allez, encore bravo à nos trois gagnants ! Vos textes étaient géniaux. Et merci à tous ceux qui ont voté. Bonsoir TDLFR ! ♥
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Sujet: Re: 7ème concours : Hiver 2013
7ème concours : Hiver 2013
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