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 Myakko Vik'A [M sans spoiler]

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AuteurMessage
Myakko "The Brain" Vik'A


Myakko

Age du personnage : 30 ans

Familier : Spike, un écureuil roux.
Couleur de magie : Bleu nuit
Niveau de magie :
  • Faible
Niveau de combat :
  • Très élevé


Métier : Assassin de la guilde
Résidence : La guilde, quelque part...
Dans le sac : Pas mal de dagues, matériel de crochetages, d'escalades, un passe partout, sa boule de cristal, pas mal de bidule technologique d'infiltration.

Affinités : Tara.

MessageSujet: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeLun 12 Nov 2012 - 21:32

VOUS

Prénom : Axel

Age : Vingt ans

Avez-vous lu les Tara Duncan ? Si oui, quels tomes ? tous jusqu'à ce jour.

Vos activités préférées : Ne pas réviser mes examens, lire, écrire, geeker sur plein de vieux jeux, jouer à LoL, jouer du saxophone, bastonner mes potes au karaté =D.

Vos groupes/artistes de musique préférés : Bullet for my valentine, AC/DC, Plentakill, Thrre Days Grace, Epica...

Vos livres/auteurs préférés : La serie de la Belgariade par David Eddings, Gemmel, Stephen King...

Vos films/réalisateurs/acteurs/séries préférés : Star wars, le seigneur des anneaux, scott pilgrimm vs the world...

Où habitez-vous ? France, en auvergne

Ce que vous préférez dans les forums : Sa faune et sa flore accueillante.

Est-ce votre premier forum ? : Que nenni !


VOTRE PERSONNAGE

Nom : Vik'A

Prénom : Myakko

Surnom : L'arracheuse de baisers.

Sexe : Féminin.

Race : Elfe.

Age du personnage : Environ vingt et un ans humains.

Clan : Neutre.

Métier : Assassin de la Guilde.

Familier : Spike, un écureuil roux.

Histoire :


    En général, les gens ne naissent qu’une seule fois. En général. C’est souvent banal, quelques cris, pas mal de sueur, et un bébé gluant sort de maman. Des fois, c’est un peu plus spectaculaire, genre, avec une césarienne, des situations épiques où si la sage-femme échoue, on perd le bébé. Et des fois, c’est carrément surnaturel, avec une synchronisation totale avec une éclipse, une équinoxe ou n’importe quel phénomène cosmique remarquable. Mais, pour Myakko, rien de tout ça. Une naissance commune sans fioriture, sans rois mages ou autre. Ses parents? Leurs noms importent peu, de même que les quatre premières années de sa vie. Non, la courte vie normale d’elfe de Myakko n’est pas importante.


    Il faisait déjà nuit noire. L’homme marchait tranquillement dans les rues de Tingapour. La lune était à peine visible derrière un voile de nuage noir filandreux, mais les éclairages de la ville fonctionnaient encore à cette heure-ci, tout du moins dans les allées principales. C’était une nuit agréable, une douce brise caressait son visage. Une nuit idéale pour tuer. Un contrat simple, bien payé, sans plus de fioriture que cela. Dommage, il aimait bien les fioritures. Eza était un homme comme ça. Un excentrique. Il aimait faire dans l’original. Mais ce soir il ne se sentait pas d’humeur fantasque, si bien qu’il resterait dans les carcans, tout du moins pour cette cible-là. Un couple. Une famille riche de négociant. Un coup classique pour la guilde. Cet assassinat ne méritait même pas un petit niveau deux, mais on l’avait quand même envoyé lui, qui était désormais capable de se débarrasser de cible de niveau quatre. Mais on l’avait expressément demandé, et grassement payé. Au moins autant que pour un meurtre de rang supérieur. Eza n’était pas plus noble que négociant, il ne savait pas trop ce qui leur passait par la tête. Alors, pour pas mal de crédit mut d’or, on fermait souvent les yeux sur les motivations de l’assassinat. Et puis, il faut bien gagner sa vie non ?
    Il arriva enfin devant la maison. Pas trop grande, correspondant à une classe moyenne. Une famille qui devait bien gagner sa vie sans pour autant succomber aux délires d’une vie de riche. Pour un peu, Eza les aurait plains. Mais pas trop tout de même. Il désactiva les différentes serrures magiques sans trop de soucis, puis crocheta la porte sans bruit. Il aurait pu faire ça les yeux fermés. Il le fit, d’ailleurs, pour son plaisir personnel. Tout le monde dormait dans l’habitation, ce qui ne fit qu’aider notre assassin. Marchant à pas de loup, évitant les grincements du plancher comme s’il avait toujours vécu ici, il fut dans la chambre.

    C’était un joli couple, dans une jolie maison. L’intérieur, de ce qu’il en voyait, était chaleureux et accueillant. Il soupira intérieurement en se disant que c’était toujours ceux qui semblait sympathique qui finissait par mourir sous commande de personnes moins recommandables. Tant pis. Sa lame recourbée luit l’espace d’un instant, en deux mouvements rapides, il leur transperça le cœur sans aucune autre forme de cérémonie. Au moins, ils n’auront pas soufferts. Beaucoup. Il ne comprenait toujours pas pourquoi on l’avait envoyé lui. Un débutant aurait pu s’en charger. Peut-être aurait-il dû demander les motivations exactes de son commanditaire. C’était un peu tard. Il fit volte-face après avoir essuyé son couteau sur les draps, et incanta un rapide carbonus, faisant s’embraser le lit. Voilà qui nettoierait pas mal de trace, et lui donnerait assez d’agitation pour s’enfuir sans problème.

    Mais il ne s’attendait pas à ça. Le couple avait une fille. Ce n’était pas mentionné. Il avait horreur de cela. Non seulement on l’envoyait sur une mission de gamin, mais en plus, elle était mal renseignée. Il modéra son accès de rage en regardant la gamine. Il fallait dire qu’elle était impressionnante. Une jeune elfe de quatre ans, en plein possession de ses moyens, une lueur étrange dans l’œil et un couteau dans la main. Il faillit éclater de rire, et l’ignora, passant à côté d’elle comme si elle n’existait pas. Il passa la porte sans la refermer et s’en fut dans le brouillard naissant. Il allait se renseigner sur son commanditaire. Il avait beau n’être qu’un tout jeune maitre, il méritait un meilleur traitement. Il ne croisa personne jusqu’à son retour à la guilde. Un bâtiment qui ne payait pas de mine, mais qui abritait cette secte de tueur. Son ancien maitre et mentor, nommée Ylia l’attendait devant une poterne, fumant une pipe de vieux tabac terrien, une excentricité qu’elle se permettait entre les contrats, bien que cela puisse amoindrir son endurance. Mais son efficacité faisait taire ceux qui la critiquaient. Elle sourit en le voyant arriver, bouillonnant de rage. Après tout, c’était elle qui lui avait transmis la mission.


    « Bien passé j’imagine ? »

    Il s’arrêta net, lui lançant un regard plus noir que les limbes. Elle trouvait ça drôle, en plus de cela ?

    « Oui. Mais on ne m’avait pas dit pour la fille. Et j’aurais pu honorer ce contrat avec quinze ans de moins. »

    Elle pointa sa pipe vers lui en souriant, faisant onduler sa chevelure blonde en secouant doucement la tête, agitée par un rire silencieux.

    « C’est moi ta commanditaire, et je t’y es envoyé pour une seule et unique raison. »

    Là, c’était le bouquet. Il passa d’abord à la surprise la plus totale, puis à une colère terrible. Il faillit hausser la voix, mais se tint à un chuchotement teinté de reproches.

    « Ah oui ? J’aimerais bien savoir laquelle ! »

    « Elle se trouve derrière toi. »

    Interdit, il se retourna avec la lenteur d’une horloge pendant un cours de math. La gamine l’avait suivie. Tout ce temps. Une lueur d’admiration, puis d’intérêt s’alluma dans les yeux d’Eza. Il s’approcha doucement d’elle, la désarma sans mot dire, puis la pris dans ses bras. Elle se débattit comme une diable, le frappant de ses petits poings, grognant comme une bête. Elle finit par tomber d’épuisement, sous la poigne de fer d’Eza qui ignorait les quelques coups qu’il recevait.

    « Voici ta première disciple. C’est souvent celui ou celle qui va le plus loin. Après tout, toi aussi tu as été choisi tôt. Essaye de lui donner autant de chance que je l’ai fait pour toi. Tu en recevras bientôt d’autre. C’est la voie que tu as choisis en devenant maitre.»

    Il acquiesça d’un mouvement de tête, et embarqua sa captive. Au cachot. Ainsi qu’on le faisait pour les disciples prometteurs. Et elle y resterait le temps qu’il faudra.

    Elle y passa le reste de son enfance. Je vous l’accorde, ce n’est pas très épanouissant, mais on était comme ça, dans la guilde. La petite elfe serait une forte tête, et avant de pouvoir la laisser sortir, elle devait jurer allégeance à son maitre. C’était la règle. Sinon, elle mourrait, de toute façon, à l’âge de ses dix ans. Jusqu’à présent, ils n’avaient jamais eu besoin d’exécuter personne, ils finissaient tous par comprendre que la résistance était inutile, si tant d’années de captivité n’avaient toujours pas brisé leur mental. L’art de l’assassin nécessitait une renaissance, un abandon de son « moi » d’avant, pour s’offrir entier à la profession. Bien entendu, le minimum vital d’éducation leur était donné, ainsi que des repas sains et un exercice physique régulier. Il ne manquerait plus qu’ils finissent comme des larves géantes avec le QI d’une huître.
    Chaque jour, Eza passait un peu de temps dans sa cellule avec elle. C’était une pièce tout de même spacieuse, claire, et loin d’être lugubre. Une chambre normale, en fait, avec des toilettes et assez de place pour bouger un peu. Elle n’était pas trop mal lotie. En plus, la boustifaille était loin d’être mauvaise. Au début, à chacune de ses visites, elle essayait de lui sauter dessus et de le frapper. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que c’était inutile. Alors, elle s’asseyait sur son lit, et le fixait, d’un regard froid et meurtrier. Eza aimait cela. Durant les quatre ans qu’elle passa en cellule, elle ne perdit jamais ce regard à son égard, jusqu’au jour fatidique. En général, il ne parlait pas. Il s’asseyait sur une chaise, et soutenait son regard. Des heures durant, s’il le fallait. Jusqu’à ce qu’elle craque, et lui tourne le dos. Alors il s’en allait.
    C’était une guerre mentale, rien de plus. De temps en temps, ils échangeaient quelques mots, quand elle était de bonne humeur. C’était rare, il allait sans dire. C’est ainsi qu’il apprit son nom. « Myakko Vik’A ». Cela sonnait bien à son oreille, et il en était content. Oui, la petite lui plaisait autant qu’elle le détestait. Il ne sut jamais vraiment quand ni pourquoi elle fit le pas. En quatre ans et quelques de captivité, il n’avait jamais vraiment réussi à la briser. Eza, lui, se rappelait encore de la longue et déchirante agonie psychique qu’il avait vécue dans son cas. Non, pas une seule fois, il n’aurait pu dire avoir brisé un peu de sa superbe. Par contre, il se rappelait parfaitement de ce jour-là.

    Elle avait huit ans, et quelques mois. Myakko avait plutôt bien grandie, et les régimes calculés, ainsi que les heures de sport obligatoires commençaient déjà à porter leurs fruits. Elle n’était pas musclée comme un bodybuilder, ni forte, mais, au moins, elle partait sans malus, et n’aurait aucun mal à forger son corps comme il le faudra le moment venu. Eza était rentré dans sa chambre-cellule, comme à son habitude, et s’était assis sur sa chaise, placée en face du lit. Et, comme toujours, ils s’étaient fixés. Il avait fini par prendre cela au jeu, et faisait souvent des grimaces en essayant de la faire rire. Cela avait marché au début, malgré son masque implacable et ses sombres idées de vengeances, mais, plus elle grandissait, moins cela avait d’effet. Elle s’habituait, aussi. Mais, ce jour-là, elle était en forme terrifiante. Depuis longtemps, elle n’avait pu lui tenir tête ainsi. Il ne compta plus les heures, et se plongea amusée, dans son regard, chose qu’il ne faisait plus depuis plusieurs années déjà. Il y lu un conflit interne, qu’il n’avait jamais remarqué auparavant. Il se gratta instinctivement la moustache, car oui, il s’était laissé pousser la moustache. C’était la mode après tout. Puis, au bout d’une éternité, après ce silence intemporel, Myakko se leva. Elle ne l’avait jamais fait. Il fit de même. Elle ne l’avait pas lâché des yeux. Lui non plus. Elle fit un pas, puis deux. Elle n’avait plus qu’à tendre le bras pour le toucher. Intrigué, il la laissa faire. Il se tendit un peu, alors qu’elle attrapait le manche du poignard qui dépassait de sa ceinture. Mais il la laissa faire. De toute façon, elle n’était pas en mesure de le blesser. Myakko monta sa main, portant le fil de la lame entre leurs regards, puis, doucement, tournant la lame vers elle, elle l’enfonça doucement dans son front. Elle grimaça, d’abord, puis raffermit sa volonté. Elle traça alors un étrange signe dans sa chair. Un symbole qu’il connaissait bien. C’était celui de son pendentif. Le sang lui coula le long du nez, mais n’arrêta pas son ouvrage. La marque d’Eza, un simple symbole qu’il s’était plu à dessiner un jour, était sur elle.




    « Je suis prête. »



    Eza garda un calme olympien. Et pourtant, cela faisait beaucoup pour lui d’un seul tenant. Il afficha un sourire victorieux, mais en son for intérieur, il se demandait ce qui avait poussé Myakko à se soumettre ainsi. Enfin, c’était elle seulement soumise ? Il n’en était même pas sûr. Elle avait grandi trop vite, tout comme lui. Mais il ne regrettait pas de lui avoir fait subir ce qu’il avait vécu lui-même.

    « Bienvenue dans la Guilde, Myakko. »

    Il lui retira le poignard des mains, puis la serra dans ses bras. Et alors, il arriva quelque chose qu’elle n’avait jamais fait depuis son arrivée ici. Elle pleura. De chaude larme, chargée d’une signification qu’il ne sut lire. Soulagement ? Chagrin ? Colère ? Eza ne le savait pas. Mais celle qu’il considéra bientôt comme sa propre fille faisait maintenant partie de la famille. Une nouvelle vie commença alors pour elle.

    Dans la Guilde, les apprentis avaient deux manières de rentrer dans les rangs. De leur propre chef, aux alentours d’une dizaine d’année, pour les humains, ou plus vieux, pour les races dont la longévité le leur permettait. Ou par présélection. C’était souvent lent, douloureux, mais formateur. Plus des trois quarts des Maitres avaient été choisis à leur naissance. Il fallait dire qu’ils commençaient en général plus jeunes, et qu’ils étaient imprégnés de l’esprit de la Guilde dès leurs premiers jours de liberté. L’entrainement commença donc. Comme tous les autres élèves de la Guilde, elle assistait, selon en emploi du temps particulièrement bien ficelé, à des cours théoriques, nécessaire à toute bonne éducation, a beaucoup d’entrainement physique, aussi bien sur le plan purement corporel que sur le maniement de différentes armes. La dominance allant bien évidemment à la dague, poignard, couteau de lancer et autre stylet. Régulièrement, les Maitres ordonnaient à leurs disciples de se battre entre eux. Certes, pas pour les entrainer à devenir des combattants, ce qu’ils ne seront jamais, mais bel et bien pour leur donner un esprit de compétition fort. Les perdants étaient souvent punis. Certain quittait même l’académie rapidement, incapable de supporter ces traitements. Myakko comprit vite que perdre n’était pas une très bonne solution pour survivre ici. Eza lui donnait des cours particulier, ainsi qu’à une demi-douzaine d’autres apprentis de son âge. Ses rivaux. S’il complimentait l’un d’eux, Myakko s’arrangeait pour lui voler la vedette la prochaine fois. C’était le meilleur élément de son maitre, et elle en était fière. Lui aussi. Quelque fois, par nostalgie, ou peut-être pour lui prouver qu’elle n’avait pas changé, elle se rendait dans sa chambre, s’asseyait sur la chaise de son bureau, et le fixait, sans mot dire, pour repartir comme si de rien était. Etrangement, cela renforçait leur complicité, et de maitre-élève se créa vite une relation Père-Fille. Eza trouvait d’ailleurs ironique qu’elle se soit ainsi rapprochée de lui en sachant pertinemment qu’il était l’assassin de ses parents. Mais elle avait vite compris qu’il avait agis son contrat, et non par plaisir. Ce jour-là, la flamme dans ses yeux s’était un peu adoucie. Un peu.

    Bien entendu, ils étaient aussi entrainés à la magie. Malheureusement, malgré son sang elfique, Myakko ne s’y voyait pas très douée. Elle avait le niveau requis pour ce que demandais le travail d’assassin. Déverrouiller les portes scellées, ce genre de trucs. Mais dès qu’il s’agissait de faire des dégâts avec sa magie, c’est à peine si elle pouvait affronter en duel les apprentis qui avaient à peine débuté. Sa magie bleu nuit, certes très jolie, crachotait sans grand effet. Alors, elle se fit à cette idée, et se consacra uniquement au combat armé. Oh, non, n’allait pas croire qu’elle soit capable de défaire une armée à elle toute seule. Loin de là. Avec une épée, elle est assez maladroite en fait. Elle préfère le poignard, ou les longs couteaux. Et ce sont des armes faites pour se débarrasser vite fait de ses ennemis. Mettez-la en terrain urbain, ou dans un bâtiment, et elle pourrait éliminer n’importe qui sans que personne ne s’en rende compte. Posez la dans une plaine contre quelques guerriers en pleine possession de leurs moyens, et elle aura vite fait de prendre la tangente. Son style tout en esquive, en courbe et en volte est assez efficace contre ceux qui n’en ont pas l’habitude, mais il a tôt fait de s’essouffler contre quelqu’un de compétent. C’est pourquoi elle cherche rarement l’affrontement direct. Et c’est normal, c’est ce qu’elle apprend dans la Guilde. Dans le pire des cas, tout un attirail d’accessoire, fumigène, grappin, cordage et compagnie lui permet de se tirer de pas mal de situation en se servant de son cerveau. Quelques poisons, qu’elle est incapable de fabriquer, mais qui s’achète avec une facilité déconcertante. Les marchés noirs sont décidément une bien belle invention !

    C’est à l’âge de vingt ans elfique qu’elle commença ses contrats. Elle était très jeunes, pour une elfe, mais elle était précoce, et ses années d’entrainements avaient portées leurs fruits. Des cibles faciles, de rang un. Mais, le premier est toujours le plus dur. C’était un soir de pleine lune, la fin de l’été approchait, mais il faisait encore chaud. Eza s’était donc mis à son aise, et avançait avec nonchalance sur les pas de son élève. Non pas qu’il comptait l’aider, mais bien qu’il fallait évaluer sa technique. Oh, il ne se faisait pas de soucis, mais c’était comme ça. Il jeta un œil à sa boule, il n’était pas parti depuis longtemps, elle devait déjà être sur place. Fouillant dans sa poche, il sortit un grappin, et se hissa sur le toit, et, cochon pendu dans le vide, jeta un œil par la fenêtre de la chambre. La cible était un vieil homme, dont la propriété était convoitée par un entrepreneur pas très net du coin. Sans héritier, une mort rapide permettrait de racheter la maison facilement. Seul contrainte, pas de sang. Il fallait qu’on puisse penser que c’était une mort naturelle. Le poison était le plus indiquer pour cela. Eza frissonna, il n’aimait pas le poison. C’était efficace, certes, mais cela manquait de charme, et c’était terriblement douloureux. Myakko était dans la pièce, depuis un moment déjà. Elle s’était assise en face de sa cible, sur le sol, alors qu’il dormait paisiblement dans son lit. Elle tripotait nerveusement sa fiole de poison. Une goute dans l’oreille pour une crise cardiaque aussi immédiate que violente. Le Maitre assassin sourit. Tout le monde hésitait la première fois. C’était ainsi. Il n’avait pas douté que Myakko prendrait son temps pour se décider. Il lui avait fallu une bonne heure pour franchir le pas, à son jeune âge. Sa disciple fut plus brève. Elle se leva doucement, s’approcha doucement de sa victime, qui restait plongé dans son sommeil de plomb. Elle amena la petite fiole, et, d’un petit coup du doigt, fit tomber une unique goute dorée dans l’oreille du vieillard. Satisfait, Eza se prépara à partir, n’ayant pas trop l’envie d’assister à la mort violente qui l’attendait, quand Myakko se pencha sur le futur cadavre. Elle déposa un baiser sur les lèvres de sa victime, qui s’éveilla, lui murmura un mot qu’Eza ne put lire sur ses lèvres, et resta jusqu’à ce qu’il rende son dernier souffle. Puis, elle l’allongea dans son lit défait, se rapprocha de la fenêtre, l’ouvrit, pour s’adresser à son maitre.


    « J’espère que je spectacle vous a plu. »

    Il afficha un sourire désolé, se redressa pour descendre avec sa corde, ne lui lançant qu’un bref :

    « Plus que tu ne le penses. »

    Il l’entendit refermer la fenêtre, et il retourna à l’académie. Il était fier d’elle, elle avait tué. Maintenant, elle allait faire ça avec une facilité déconcertante. Et c’était bel et bien le premier d’une longue série. Elle fut vite connue sous le nom de « l’arracheuse de baiser », ayant gardé cette manie d’offrir un dernier baiser à ses victimes, dès qu’elle le pouvait. C’était devenu sa signature, preuve de sa recherche de style, comme tout artiste cherche à le faire. Les légendes allaient bon train, et au sein de la Guilde, tous les autres disciples étaient persuadés que l’embrasser était signe de mort certaine, si bien que ceux qui s’intéressaient à elle changèrent vite d’avis. Elle n’était pas encore passée compagnon qu’elle pouvait sans faillir accomplir des missions de rang deux, voire trois. Beaucoup des disciples qui commençaient les assassinats finissaient souvent en brochette, ayant eu le malheur d’avoir été trop audacieux, ou pas assez prudent. Seuls les plus malins pouvaient s’en tirer et en faire leur métier. Surtout quand les élèves commençaient à se tirer dans les pattes. Ceux qui s’en sortaient le mieux devenaient les cibles des moins bons. Les moins prudents étaient donc retrouvés morts dans leur lit. Si on retrouvait les coupables, ils étaient, en général, sévèrement punis. Non pas pour le meurtre, mais pour avoir été retrouvés. Puis vint le jour de l’examen pour devenir compagnon. Il avait lieu pour, en général, la vingtième année des apprentis assassins. C’était l’aspiration même de tout disciple. Une fois compagnon, on devenait enfin un véritable assassin. Plus d’entrainement, ni de leçon, on était enfin libre, et on travaillait enfin pour l’argent des contrats, celui-ci allant à la guilde tant qu’ils étaient de simples pupilles. Mais l’examen était dur. Très, très dur.

    Eza était surexcité. L’examen de cette année promettait moult rebondissements. Son sourire en tranche de courge ne devait rien augurait de bon pour les disciples. C’était ce que ceux qui avait la chance de le croiser se disaient. Et ils avaient raison. Un à un, tous les élèves étaient convoqués par leur maitre, et se voyait délivrer leur cible. Et quelle cible ! Même Myakko ne s’y attendait pas, vu la tête qu’elle afficha quand il lui en donna le nom. Et sur ce coup-ci, elle était seule, et il ne pourrait pas la suivre. La chasse commençait demain. Enfin, pour ceux qui suivaient les règles.

    Et Myakko n’était pas comme ça. Sa surprise feinte de tout à l’heure était là pour cacher l’horreur qui l’avait envahie. Pendant toutes ses années, elle avait fait ce qu’on attendait d’elle. Elle aurait pu s’enfuir. Mais elle était restée. Elle était devenue l’une des meilleures. Mais la triste vérité, c’est qu’elle n’aimait pas tuer. Ses personnages, aimaient cela, c’était primordial de le faire croire. Mais au plus profond d’elle-même, elle détestait ce qu’elle faisait. Pourtant, elle continuait. Pour une raison qui la dépassait. Si elle n’effectuait pas le contrat, quelqu’un d’autre le ferait nécessairement à sa place. Et pour rien au monde, elle ne voulait que plus de gens n’ait à tuer quelqu’un. Au fond d’elle-même, elle savait que c’était utopiste et complétement stupide. Il y aurait toujours des gens pour le faire. L’autre raison, c’est qu’elle ne pouvait pas quitter la guilde. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, c’était son foyer, et elle n’avait nulle part où aller, ni aucune compétence à faire valoir à part celle de meurtrière. Elle s’y était résignée. Un jour peut-être, elle pourrait quitter cette vie, et en découvrir une autre. Mais elle avait trop peur pour cela. L’échec n’était pas une option. Elle redit encore mentalement le nom de sa cible. Pourquoi lui ? Pourquoi devait-elle éliminer l’une des rares personnes qu’elle estimait en ces lieux ? Bien entendu, c’était un meurtrier, comme elle. Mais il était bon, et méritait sa place autant qu’elle. Si l’on en suivait la logique des choses, il devait tuer un autre disciple, et un troisième devait l’éliminer elle. C’était parfaitement bien joué de la part de ses supérieurs. Les plus faibles étaient éliminés ou ne parvenaient pas à honorer leur contrat, qui avait un délai d’un mois pour s’accomplir. Les plus forts, ou les plus chanceux, restaient en maitre absolu. Une stratégie d’élitisme efficace.

    Mais elle le ferait. Que pouvait-elle faire d’autre ? Elle se retira dans sa chambre, dont elle avait obtenu les clés au mérite. Les meilleurs étaient toujours récompensés. Elle aiguisa chacune de ses lames, prépara ses poches, et réfléchit à la marche à suivre. Tuer sa cible et échapper à son assassin. Ou tuer les deux, pour être tranquille. Mais elle ne savait pas qui il était, alors, il aurait surement l’initiative. Mais celui qui la surprendrait n’était pas encore né. Tout du moins, parmi ses confrères. Elle connaissait chacune de leurs faiblesses, chacune de leurs forces. Bien entendu, c’était pareil de son côté, mais certaines personnes ont plus de forces que de faiblesses… Elle enfila sa tenue préférée, et se mit en chasse. Si Myakko était la meilleure, sa cible n’avait pas grand-chose à lui envier. Il se nommait Darius. Le nom n’avait pas beaucoup d’importance, mais elle ne l’oublierait pas. Si tout se passait comme prévu, l’ensemble des disciples de son niveau longeraient les murs et manqueraient de peu les crises de paranoïa. Le tout était de savoir quand partir en traque, et quand attendre tranquillement. Les premiers jours seraient les pires, alors, elle allait se faire petite. Elle s’installa sur les toits de la Guilde, assistant ainsi à des assassinats qui n’aurait pas dû être vu. En général, ceux qui parvenaient à tuer leur cible disparaissait de la Guilde, pour se cacher dans le vaste monde, au grand désespoir de celui qui devait les éliminer. S’il n’était pas déjà mort. En moins d’une semaine, un quart des disciples avaient été retrouvé ou ramené morts. Ils n’avaient pas perdu de temps.

    Il mit un moment à retrouver sa cible. Il fallait avouer qu’il était très doué pour éviter de se faire repérer, et usait d’un déguisement trompeur. Elle eut énormément de chance de tomber dessus ainsi, alors qu’il se laissait aller à sortir son familier, qu’elle reconnut immédiatement. Un manque élémentaire de prudence. Elle était bien contente de ne pas en avoir un. C’était rare pour les elfes, mais pas impossible. Ils sont considérés comme chasseurs, si bien que les animaux les évitent. Mais Myakko n’était pas une chasseresse. Tout du moins, si, mais pas le même genre. Elle ne le lâcha alors plus d’une seule semaine. Il fallait croire qu’il se pensait hors de danger. Après tant de mort, il supposait surement que son assassin à lui l’était, ou qu’il ne serait pas assez bon pour l’avoir, lui. Mais on parlait de Myakko. Toujours est-il qu’il partit de la Guilde tout de même. Pour la Terre. Myakko n’y était jamais allé. Cela lui ferait une bonne occasion. Pour des vacances plus que pour se protéger, Darius s’y rendait. Si ce n’était pas pure protection, Myakko n’aurait surement pas pu le retrouver. Enfin, retrouver vite.

    La porte de transfert passée, elle atterrit dans un monde tout a fait nouveau pour elle, et elle faillit repartir aussi sec. Les premières frayeurs passées, elle finit par presque apprécier ce monde plus que le sien. Mais là n’était pas la question. Elle suivit Darius jusqu’en Allemagne, où il rendait en fait visite à sa famille, un petit couple de sorcelier qui s’était retiré dans une petite maison de campagne prêt de la forêt noire. C’est dans cette forêt qu’elle fit sa connaissance.
    Elle le suivait. Elle ne voulait pas le tuer aujourd’hui, mais elle ne voulait pas le perdre pour autant. Il se baladait souvent dans la forêt, sans se soucier de l’heure du jour ou de la nuit. Il ne l’avait encore jamais remarquée, mais elle était prudente. Elle le croisa alors qu’elle se posait dans un arbre, alors que Darius s’asseyait dans une clairière proche. Le premier contact fut un véritable choc, et elle faillit s’écrouler de sa branche en hurlant. Elle se contint au prix d’un effort titanesque, et en se mordant la main jusqu’au sang. Il ne fallait pas se faire repérer.



    Spike.



    Il s’était perché sur son épaule, et la regardait avec béatitude. Un sentiment paradoxal la parcouru alors. La même allégresse qui lui caressait le cœur tel un souffle chaud et doux, et celui, glacé de la poigne de la peur de la faiblesse. Un familier n’était pas toujours une aide. Et c’était quelque chose qu’elle pouvait risquer de perdre. Elle tendit doucement la main vers lui, caressant son pelage roux, et sa queue touffue. C’était un bel écureuil, qui semblait déborder d’énergie et d’amour pour elle. Elle avait aimé ses parents, elle aimait Eza, d’une autre manière, mais elle aimait déjà cette boule de poil rousse qui partageait maintenant son esprit. Ils firent connaissance tout le reste de la nuit. Il était adorable, et, doucement, la main froide qui lui enserrait le cœur fondit doucement pour la joie d’avoir un compagnon à qui elle pouvait tout dire. Si Darius avait décidé de partir ce soir-là, elle l’aurait surement perdu. Mais il n’en fit rien, au grand soulagement de Myakko. C’est un soir de la semaine qui suivit qu’elle se décida enfin à passer à l’action. La lune n’était pas pleine, mais suffisamment lumineuse pour qu’une elfe puisse se déplacer dans le noir sans aucun problème. Darius était encore sorti pour une de ses balades nocturnes qu’il appréciait. Elle y avait beaucoup réfléchis, et elle avait pris une décision qui lui couterait peut-être la vie. Elle l’attendit dans sa clairière favorite, debout, au milieu de l’herbe qui leur arrivait mi genou. Darius sourit en la voyant, il l’aurait reconnue entre mille. Il s’approcha doucement, mais le reflet lumineux dans sa main indiqua à l’elfe qu’il savait pourquoi elle était la et qu’il ne se laisserait pas avoir facilement. Elle s’était montrée pour lui laisser cette chance. Elle ne voulait pas l’assassiner. Elle devait le tuer, mais elle le ferait de façon « honorable ».


    « Salut Myakko. Cela fait longtemps que tu es la ? »

    Il affichait un sourire narquois de celui qui pense qu’il va s’en sortir.

    « A peu près depuis que tu es dans le pays. J’ai du avoir, quoi, un petit quart d’heure de retard ? »

    Il perdit son sourire. L’elfe en déduit qu’il ne s’était pas douté de sa présence ici avant qu’elle ne se montre. Myakko dégaina sa lame préférée, une dague courbe un peu plus longue que la moyenne, qu’elle tenait à l’envers, contre son bras, pour se s’en servir pour parer, et un coutelas plus court dans l’autre, principalement la pour frapper, bien qu’elle le tenait de la même façon. Il sortit lui-même son arme au grand jour.


    « Alors, viens faire ce pour quoi tu es venue. »

    Il la chargea. Il était connu pour être un bon guerrier. S’il n’avait pas été un assassin aussi doué, il aurait pu facilement devenir un combattant hors du commun. Mais, ses compétences en avaient décidé autrement, si bien qu’il ne put jamais exploiter ce côté-là. Il était adepte d’un style plus agressif, à une lame, plus longue que ses dagues, qu’il tenait comme une épée. Elle esquiva la charge en roulant sur le côté, puis le combat au corps à corps commença. Il était bon. Elle aussi. Le bruit des lames qui s’entrechoquait donnait le tempo de leur danse mortelle effrénée. Leurs mouvements étaient si rapides que seul l’éclat de la lune sur la lame était discernable dans les voltes et les esquives des deux combattants. De temps en temps, ils s’éloignaient un peu pour se lancer divers projectiles qui sortaient de leur poche, ou des jets de magie. Pour Darius uniquement, la magie, Myakko ne préférant pas compter dessus. Si bien qu’elle attendait passivement derrière son bouclier bleu que l’averse magique s’arrête. La défense était l’une des seules choses qu’elle parvenait à maintenir quand il s’agissait de magie. Ils échangèrent ainsi nombre de coups sans parvenir à se blesser plus que quelques égratignures. Il était temps de passer à une version plus agressive de son style. Oubliant sa propre protection, elle commença à effectuer des attaques terriblement audacieuses, profitant de la surprise de frappes aussi peu conventionnelles. En l’espace de quelques secondes, Darius était couvert de plaies. Elle aussi. Bien entendu, les deux adversaires avaient été assez bons pour éviter de se faire toucher par un coup potentiellement mortel. Mais déjà, les blessures se faisaient plus sérieuses. Si le début de l’affrontement ressemblait presque à un jeu, il n’en était maintenant plus rien.

    Les premières gouttes de sang annonçaient toujours le début du vrai combat. Avant, ça comptait presque pour du beurre. On échangeait des coups, mais, la férocité, la soif de victoire, l’envie de sang, la rage, la colère, la peur n’était pas là. Maintenant que les premiers sangs ont coulé, tous ces sentiments se mélangeaient en un immense typhon de destruction, qui les emportait de ses vents dans l’ivresse de la bataille. Même si Myakko n’aimait pas tuer, elle aimait ce moment. Elle aussi, elle aurait dû devenir une guerrière. Ils haletaient l’un comme l’autre, fatigué de leurs efforts. Aucun n’avait vraiment réussi à prendre l’avantage sur l’autre de façon significative. Mais Myakko avait plus d’un tour dans son sac. Vous aviez noté les guillemets pour le « honorable » plus haut ?


    Elle se désengagea du corps à corps, faisant deux trois pirouette arrière, et sa dague vint trancher un petit fil à peine visible. Ceux qui ont de l’honneur finissent toujours par mourir bêtement. Myakko n’en avait pas très envie. Un nombre peu croyable de piège se déclencha alors en même temps. Une averse d’objets tranchants, de pieux, de cordes effilées, de fumée plus ou moins toxiques surgirent du sol et des arbres environnant, épargnant uniquement la zone où se trouvait Myakko. Elle avait prévu son coup, et cela lui avait prit l’après-midi, pendant laquelle c’était Spike qui surveillait Darius. Elle resta sur ses gardes le temps que la fumée se disperse. Sa cible était surement morte et elle savourerait sa victoire en rentrant dès ce soir à l’académie. Mais, en fait non. Elle était plaquée au sol, le lourd Darius assise sur elle. Il était mal en point mais en vie, et prêt à lui prendre la sienne. Un rictus de haine lui barrant le visage, il se pencha sur son cou vulnérable, une petite dague entre les mains. Il ricanait. Elle était dans la mouise. Elle s’écria alors, la voix pleine de détresse et de peur :


    « Attends ! »

    Il arrêta son geste, mais maintint la lame contre sa gorge.

    « Une dernière volonté ? »

    « Exactement. Tu sais comment je suis. Embrasse-moi. »

    Il éclata d’abord de rire devant l’ironie de la situation, puis s’exécuta. Il fallait avouer qu’elle faisait envie, belle comme elle était, à sa merci… Le baiser dura longtemps, elle y prit un plaisir malsain. Chacun jouait avec la langue et les lèvres de l’autre alors que toute la fureur du combat se changeait en passion ardente. Il lâcha un de ses bras pour caresser sa petite poitrine, alors que sa main parcourait sensuellement son dos. Elle réalisa, qu’une partie d’elle-même avait toujours été attirée par Darius, bien qu’elle ne l’ait jamais montré ni avoué. Dommage. Elle brisa doucement leur étreinte et le contact de leurs lèvres pour murmurer dans un sourire :


    « L’hésitation est à l’origine de la défaite. »

    Il la regarda sans comprendre, mais elle aida sa capacité de réflexion en lui plantant un de ses propres poignards dans le dos, puis le dégagea de sa position dominante d’un coup de pied bien placé. Elle le larda de deux ou trois coups létaux supplémentaires pour faire bonnes mesures, et l’abandonna là. Oui, quiconque l’embrassait courrait à une mort certaine… Un goût amer sur la langue, elle retourna en Autremonde, pour faire son rapport à la guilde, et recevoir son nouveau titre. Il n’était que dix à avoir survécu sur les quarante de départ. Triste vie.


    Sa vie de compagnon débuta après les félicitations d’Eza. Son implacable élève et fille lui avait encore une fois démontré ses talents. La vie serait très vite douce pour elle, au vu de son évolution. A force d’entrainement, et d’assassinat toujours plus prodigieux, elle parvint au rang de maître, après une cérémonie pompeuse et incroyablement longue. Cela fait maintenant quelques années qu’elle a obtenu ce titre. Relativement riche, elle s’est résignée à sa vie de tueuse. Le grand maitre lui a ordonné d’aller ce choisir un disciple, auquel se rajouterait les volontaires désireux d’apprendre, mais qu’il laissait toujours le choix du premier au maitre. Il était donc temps pour elle de se mettre en route. Ne sachant pas trop par où commencer, elle se décida d’abord quelques vacances, histoire de profiter de ses crédit-muts d’or, et de se vider un peu la tête de toutes ses morts. Accompagnée de Spike, elle traversa les pays les plus fréquentables d’Autremonde. Ses derniers pas la mènent au Lancovit, où elle stationne actuellement. Pour combien de temps ? Personne ne saurait vraiment le dire.

Description physique :


    Il faisait beau ce jour-là. Une matinée ensoleillée sur l’ensemble du continent impérial. La chaleur serait étouffante un peu plus tard, mais pour le moment, les habitants de Tingapour profitaient d’une douce brise qui allégeait les ardeurs de l’astre solaire. Le tumulte habituel et le trafic aérien battait son plein dans les rues, bruyantes à souhaits. L’environnement parfait pour Zek, qui évoluait dans cette agitation constante comme un poisson dans l’eau. Il était l’heureux propriétaire d’un bazar, où il vendait tout un bric-à-brac d’objet plus ou moins ancien, plus ou moins magique, et plus ou moins légaux. Et dans l’ensemble, son bouiboui tournait bien. Trop bien même. Il fallait dire que ce sournois personnage savait y faire avec la clientèle… comme avec les fournisseurs. On venait le voir pour acheter un simple collier, et on ressortait avec le collier, trois bagues, un grimoire et une potion pour faire pousser les ongles de pieds. Une vie saine de négoce. Quand il n’était pas à la boutique, il partait filouter les autres marchands. Les moins bons. Et il y en avait un paquet. Zek avait le coup d’œil. Il pouvait donner une estimation quasi parfaite de la valeur réelle d’un objet, multipliant pas cinq, dix voir cinquante fois le prix d’un objet qu’il aura extorqué pour trois bouchées de pain à la boutique d’à côté.

    Oh, Zek pouvait depuis longtemps prendre sa retraite, riche comme il était. Il y pensait d’ailleurs, il aurait peut-être dû depuis un moment d’ailleurs. Toujours est-il qu’il adorait son métier et qu’il ne se voyait pas croupir dans une maison en attendant que le temps passe. Alors il continuait. Ce matin-là, il trainait dans les quartiers sombres, pas loin des boutiques faisant office de marché noir. Il avait réussi à tirer un bon prix de sa dernière trouvaille, un bijou manifestement enchanté, dont il avait réussi à tripler le prix d’achat, et cherchait maintenant quelque chose à refourguer plus tard, flânant entre les échoppes et triturant des dizaines et des dizaines d’objets. Au détour d’une ruelle, il comprit qu’il était suivi. Oh, il avait l’habitude, ce n’était pas la première fois. L’ombre le suivait de loin, faisant mine de s’arrêter pour regarder quelque chose dès qu’il faisait de même. Un amateur, surement payé par un concurrent qui en avait marre de se faire avoir par ce cher Zek. Au vu de son comportement, Zek n’aurait aucun mal à le semer. Il sourit, comme à chaque fois qu’il sentait le couperet de la mort au-dessus de lui et qu’il l’esquivait avec aisance. Il pressa le pas, imperceptiblement, prenant moins le temps de discuter avec les vendeurs, en prenant garde cependant à ne pas paraitre pressé. Son suiveur ne devait pas savoir qu’il l’avait repéré, c’était la clef du succès. Il tourna à un coin de rue, dans laquelle il comptait se carapater et le perdre dans le dédale de la ville et ses méandres. Mais il ne fit que trois pas.
    Elle était là, devant lui. Et il savait qu’il était déjà mort.

    Il la voyait parce qu’elle était seule en face de lui, sinon, il ne se serait jamais attardé sur sa personne dans une foule. Elle n’avait rien de particulier qui attirait le regard. C’était là l’idée de l’assassin. Ressembler à n’importe qui. Des cheveux longs, noir de jais, qui brillaient peu, étant très mat, des prunelles bleu clair moqueuses, presque insultantes, surmontée d’une petite lueur de plaisir malsain dans ses pupilles en amande. Un regard de tueur de sang-froid. C’était une elfe, cela se voyait à ses traits fins, mais elle avait volontairement retiré la pointe de ses oreilles et avait grossi certaines saillies de son visage, afin de se rendre moins gracieuse, moins attirante que la moyenne elfique. Magiquement sans doute. Zek ne douta pas qu’elle puisse être belle sans son déguisement. Mais il fallait avouer que celui-ci était efficace. Seule une étrange cicatrice, noircie à l’encre, comme un tatouage, sur son front pouvait la distinguer d’une autre, mais il pouvait être facilement dissimulé derrière ses cheveux ou un simple bandeau. La meilleure description aurait été de dire que c’est un N penché sur le côté, barré d’un trait en son milieu. Elle l’avait délibérément laissé à sa vue pour le narguer. Ironie mortelle. Le reste de son corps était à la hauteur du reste. Dans ses vêtements sombres et serrés, on pouvait distinguer sa poitrine existante sans être imposante. C’était important pour l’infiltration, et elle devait surement les maintenir à l’aide de bandage. Des courbes gracieuses, sans être provocantes, qui attireraient le regard si elle se décidait à les mettre en valeur. Mais ce n’était pas le cas. Chacun de ses mouvements laissaient entrevoir sa musculature entrainée qui travaillait. Dommage qu’elle travaillait à sa perte. Zek fit un pas, et lui présenta ses bras ouvert. Il était mort, de toute façon. Alors, autant y aller comme il avait toujours fait.
    Elle sourit, dévoila ses dents blanches, narquoise. L’ensemble de son être semblait se moquer de lui. Elle se rapprocha du marchand, jusqu’à avoir son visage à quelques centimètres du sien. Son souffle chaud croisait celui de Zek. Elle déposa un simple baiser sur ses lèvres closes, avant de faire volte-face. Elle s’enfuit en marchant tranquillement alors qu’il s’effondrait, la gorge tranchée. Au moins, il n’était pas mort n’importe comment. Et c’est le sourire aux lèvres que Zek termina sa vie.


Description morale :


    Ses pas résonnaient dans le couloir. Il marchait d’un pas vif, celui de quelqu’un sûr de lui. Il était bien en retard d’une petite heure. Un classique avec lui. C’était un artiste, et un artiste se doit d’être toujours en retard s’il veut être pris au sérieux. Il passa la porte sans frapper. Il jouait un jeu dangereux, mais il savait que son maitre l’avait à la bonne. Et les espiègleries de Maitre Eza avait fait sa renommée et donnait tout son charme à sa personne.

    « Grand maitre »

    « Assieds-toi Eza. »


    Il ne se fit pas prier, une jambe posée sur le genou de l’autre. Ses vêtements extravagants qu’il portait à l’académie lui avaient valu le surnom de Claquevent, à cause du bruit que tout son attirail faisait quand il sortait avec de grands gestes théâtraux et exagérés. Loin d’être vexé par ce sobriquet, il le portait fièrement et en rajoutait toujours plus. Mais aujourd’hui, il revenait de mission, il était donc « sage », portant une tenue d’assassin plus que classique, pratique et usuelle. Le grand maitre se pencha en avant sur son bureau, son visage dissimulé derrière son capuchon. Même si Eza connaissait son vrai visage, puisqu’il l’avait connu avant son intronisation au rôle suprême de chef de la Guilde des Assassins.


    « J’espère au moins que tu as fait ce que je t’ai demandé »

    « Oui Maitre, je commence quand vous voulez. »


    Eza pu sentir le sourire de son maitre à travers le tissu. C’était une bonne chose qu’il soit content.

    « Eh bien, faite ! »

    Eza prit une grande inspiration, s’enfonça dans sa chaise, et entama son discours.

    « Myakko Vik’A. Elfe actuellement âgée de cinquante-quatre ans, intégrée à la guilde depuis qu’elle en a quatre. Recueillie par mes soins. Orpheline après exécution de ses parents par moi-même, aucunes recherches effectuées de ce côté-là, que ce soit sur notre, ou sa volonté. Elle s’en fiche. Faits magiques mineurs, faits d’armes exceptionnels. Familier Ecureuil Roux Terrien.

    Profil psychologique numéro 1, Ruby Ment’Is

    A première vue, Ruby semble être une jeune elfe taciturne, lassée par sa morne vie, et qui n’aspire à rien d’autre qu’à glandouiller dans son coin. Peu gracieuse, elle ne cherche pas la compagnie masculine comme le ferait un membre de sa race, car quand elle essaye elle échoue lamentablement. Son manque d’assurance frise le ridicule, et elle bégaie quand elle parle devant un groupe trop important. Le moindre échec l’effondre, alors autant dire qu’elle est souvent au fond du trou. Elle renonce encore plus vite qu’elle entreprend les choses. Une sous merde quoi. Profil utilisée comme couverture lors d’assassinat en pleine rue, ou dans les bas-fonds.

    Profil psychologique numéro 2 : Camil Vent’Ura

    Le charisme transpire de Camil. C’est une elfe qui sait y faire, terriblement attirante, aguichante, et qui a les mots justes quand ils sont nécessaires. Elle ne recule devant rien pour obtenir ce qu’elle veut. Son charme irréel lui offre une côte exceptionnelle avec la gent masculine, humaine comme elfique, ou tout autre race ayant un minimum de désirs rationnels. Profil utilisé pour les assassinats de haute voltige, l’infiltration en zone noble ou riche.

    Dernier profil psychologique : présumée Myakko Vik’A»


    Le Grand maitre leva la main, surpris.

    « Présumée ? »

    Eza déglutit, avant de reprendre.

    « Oui. Ses déguisements sont tellement travaillés, qu’il m’est impossible de savoir si ce qu’elle me montre ici, parmi nous, est son caractère naturel, ou un autre profil qu’elle a inventé pour nous. J’ignore donc si c’est son « moi profond » ou non. Je la soupçonne fortement de nous montrer une façade incroyablement réaliste et travaillée. »

    Le grand maitre sourit de plus belle. Elle était vraiment intéressante cette petite. Mais après tout, il ne nourrissait pas de grand dessein pour elle sans savoir qu’elle avait un potentiel immense.

    « Donc. Présumée Myakko Vik’A. C’est une de nos meilleures élèves depuis longtemps, et elle le sait. Elle est méthodique, mais souvent avec des stratagèmes originaux qui lui valent l’admiration de ses confrères. Elle a obtenue d’ailleurs des résultats impressionnants à l’examen de compagnon. Le nombre de meurtre qu’elle effectue de sang-froid ne semble en rien affecter son psyché. On aurait dit une tueuse née. Elle ne s’occupe pas de savoir si la cible mérite ou non la mort, et ne refuse aucun contrat qu’elle ne pense pouvoir accomplir. Ses rares échecs l’ont seulement fait redoubler d’ardeur, et malgré la hausse de difficulté, elle s’est toujours acquittée de ses contrats.
    Myakko ne semble pas se préoccuper de la compagnie d’autrui, qu’elle considère comme secondaire et comme outil. Elle m’a cependant laissé entendre qu’elle comptait bien avoir un disciple un jour et qu’il serait à la hauteur de ses attentes. Moins que les deux autres que nous lui donnerions. A ce jour, je ne l’ai vu démontrer attirance pour quelqu’un uniquement pour obtenir quelque chose. Elle ne semble pas aimer les gens sans arrière-pensée. Seule sa loyauté envers nous, ses maitres, semble non feinte. Elle a d’ailleurs refusé le contrat sur votre tête, que je lui avais proposé pour tester sa loyauté. Je ne sais pas grand-chose sur ses goûts, mais je sais qu’elle n’hésite pas à dire quand quelque chose ne lui va pas. De façon expéditive, souvent. Elle estime beaucoup les bons éléments, et j’imagine que c’est surement le seul sentiment positif qu’on peut la voir émettre à l’égard d’autrui. C’est en bref, un excellent produit de notre guilde. »


    Eza reprit une position sérieuse, plantant son regard dans l’obscurité du capuchon.


    « Je la recommande en tant que Maitre. »

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Avez-vous des idées ou des remarques à nous faire partager pour améliorer le forum ? Si oui, lesquelles ? Pas encore, je crois. (Facultatif)

Exemple de RP :!

    Une journée particulière pour notre chère elfe que cette journée-là. Elle fêtait son anniversaire. Je ne pourrais vous dire le combientième, mais cela commençait à faire. Eza l'avait appelée tôt dans la matinée, et les nouvelles de son "père" l'avait ravie. C'était bien la seule personne qui pouvait lui souhaiter. Mais cela suffisait à son bonheur. Aujourd'hui, elle s'autoriserait quelques petites folies. Son compte en banque était plus que florissant, mais elle ne s'avilissait pas dans le luxe, ne s'octroyant quelques déboires en de rares occasions. Et cette journée en était une belle.

    Spike sur les épaules, elle s'était rendue sur Terre. Elle aimait bien la Terre. Au début, elle avait du faire un énorme effort de volonté pour y rester, mais maintenant, elle y allait avec une facilité déconcertante et un plaisir constant. Elle était habillée comme on devait l’être dans cette étrange planète, afin de ne pas attirer l’attention. Cette journée, et surtout ce soir, seront des moment comme elle n’en avait pas vécus depuis longtemps. Elle commença donc tranquillement en se rendant dans un de ces bars préférés, pour s’assoir confortablement dans son fauteuil de cuir rouge favoris, sirotant une bière fruitée. Le décor était chaleureux et le barman la connaissait bien, de même que quelques habitués. Elle n’avait plus qu’à attendre que quelqu’un morde à l’hameçon. Et il y avait toujours quelqu’un pour cela.


AUTRE

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Danette au Chocolat


Danette au Chocolat

Age du personnage : 17 ans

Familier : Un serpent.
Couleur de magie : Violet très foncé.
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Sangrave
Résidence : Une maison à Omois.
Dans le sac : De quoi faire peur aux enfants ...

Affinités : Selena Duncan: Je pense que j'aimerais bien lui arracher les cheveux et m'en servir comme perruque pour poupée.
Keylo: Il est tellement stupide, mon dieu.

MessageSujet: Re: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeLun 12 Nov 2012 - 23:01

Bienvenue Myakko
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Sacha


Sacha

Age du personnage : 15 ans

Familier : Il ne peux pas en avoir.
Couleur de magie : Noire. Une fille lui a donné un barcelet qui cache la couleur de sa magie au yeux des autres. Seul ceux qui utilise eux-même la magie démoniaque et ceux qui sont plus puissants que lui ne tombe pas dans le piège.
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Apprenti Sangrave à ses heures perdues et sinon ... flemmard
Résidence : Une chambre dans la Forteresse Grise et une maison près de la côte du continent Interdit
Dans le sac : Deux boules de cristal(une qui marche l'autre qui à un trou au milieu), des stylos sans encre, un calpin, des crédits-muts, des clés, un miroir cassé, de la nourriture peu fiable pour un humain, des bonbons, une carte d'AutreMonde, des vêtements, de la nourriture pour chouettes, un livre de sciences-fiction, des couteaux, un pot de Nutella, un portable(qui ne sert à rien vu qu'il a une boule de cristal), tout au fond: AutreMonde pour les Nuls.

Affinités : Sveltana Darr'en: Cousine de Janny. BSH. Pourquoi j'ai l'impression qu'elle va me sauter dessus à tout moment?

Fyre Blaze: <3

Aarici'a: Elle l'aime. Mais lui? (il a accessoirement la Brigade Noire au trousse à cause d'elle)

Mysteria: Il a besoin de la besoin de VP mais ne l'accepte pas vraiment. Surtout qui la trouve un peu agaçante.

Kyo: Vu la haine qu'il a envers les Sangraves, ça ne va pas être le grand amour entre eux.

Crystal D'ell ba: Il essaie de la recruter chez les Sangraves.

Roxane P: en construction.

Janny Edelweiss: Il l'a déteste un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout? Enlevons la dernière et optons pour la deuxième solution, les autres viendront après.

Andô: à cause de lui, il a un avis de recherche sur le dos dans tout Omois.

Enorth: Un BSH trouillard qui l'utilise comme bouclier vivant. Nous sommes, par SA faute enfermé avec un zombis cannibale en état de décomposition avancée dans une salle déserte de casinos. Vous vous demandez pourquoi je ne l'apprécie pas plus que ça?

MessageSujet: Re: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeMar 13 Nov 2012 - 8:22

Bienvenue.

P.S: les autres auront remarqué que je n'ai pas essayé de le recruter.
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Mystie


Mystie

Age du personnage : 14

Familier : Kimy, mon petit lapin gris
Couleur de magie : Bleue ciel
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Voleuse Patentée
Résidence : Une chambre dans l'aile droite du Palais du Lancovit
Dans le sac : Ce qui était dans le tien.


MessageSujet: Re: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeMar 13 Nov 2012 - 9:10

Bienvenue Myakko! J'adore ta présentation! même moi je n'ai pas réussi à écrire autant! l'histoire, les descriptions, tout est remarquablement bien écrit!!!
J'ai hâte de rp avec ton superbe personnage!


sacha, bravo tu fais d'efforts *applaudit Sacha*
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Lou M'enil


Lou M'enil

Age du personnage : 200 ans

Couleur de magie : Vert
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Elevé


Métier : Assistante de T'avila (Les capacités diplomatiques et sportives sont toutes deux requises...)
Résidence : Petite suite à Seborn, au palais de T'avila
Dans le sac : Lames de Cendres, potion de soin, arc en bois blanc, flèches, boule de cristal, corde en mailles de Keltril, barre de céréales et à la Vlir, feuilles de Kax, porte-monnaie, graines, photographie, agenda, liste noire

Affinités : Enorah : Amie
Solénie : Amie disparue
Lisbeth : Ennemie
Laara : Adversaire
Alice : Complice d'un braquage de banque
Mystéria : Complice d'un braquage de banque
Mattis : Connaissance (sangrave mystérieux)
Myakko : Connaissance (relation spirituelle)
(Kiliar : Elfe noir, capitaine du Manda, décédé )

MessageSujet: Re: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeMar 13 Nov 2012 - 12:49

Bienvenue gardien xD je trouve ta présentation trop légère *rires*  

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Amelia Nevarra


Amelia Nevarra

Age du personnage : 250, mais en paraît 20

Familier : Pourquoi faire?
Couleur de magie : Bleu pâle
Niveau de magie :
  • Très faible
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : BSH en fuite, c'est un métier?
Résidence : Nul part. Partout. Veux-tu vraiment le savoir?
Dans le sac : Une boule de cristal, une dague ou un poignard, des bonbons venus de la terre, une fiole de sang humain, un papier avec des vieux numéros de téléphone, une photo souvenir de ma mère, une mèche de mes cheveux, une lettre que je dois envoyer depuis des années mais j'oublie tout le temps de le faire, un papier ignifugé et indestructible avec l'adresse et le numéro de cristal de Liam, un pot de teinture pour cheveux, des vêtements de rechange, mon vieux doudou de quand j'étais petite, une luciole dans un pot, une lampe torche, une vieille bougies, des papiers de bonbons, des paquets de mouchoirs, une brosse à dents, du dentifrice, une vieille carte d'anniversaire reçue pour mes 13 ans, un vieux foulard, un flacon de parfum et une boîte de maquillage.

Affinités : Liam => <3


MessageSujet: Re: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeMar 13 Nov 2012 - 18:25

Bienvenue : D Tu m'en voudras pas, je l'ai pas lue èé.
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Myakko "The Brain" Vik'A


Myakko

Age du personnage : 30 ans

Familier : Spike, un écureuil roux.
Couleur de magie : Bleu nuit
Niveau de magie :
  • Faible
Niveau de combat :
  • Très élevé


Métier : Assassin de la guilde
Résidence : La guilde, quelque part...
Dans le sac : Pas mal de dagues, matériel de crochetages, d'escalades, un passe partout, sa boule de cristal, pas mal de bidule technologique d'infiltration.

Affinités : Tara.

MessageSujet: Re: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeMar 13 Nov 2012 - 18:27

Non, je n'en voudrais pas à ceux qui n'ont pas le temps de la lire :).
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Tsubasa Hiruna


Tsubasa Hiruna

Age du personnage : 19 ans , Maintenant ^^

Familier : aucun
Couleur de magie : noir
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Mercenaire
Résidence : Une maison dans les Limbes
Dans le sac : Mon arc , un long manteau , des mangas , des chips et de l'eau salé x)

Affinités : Lisbeth => l'impératrice d'Omois qui m'a engagé , limite contre mon gré , et qui me prend pour son esclave ! Personne que je déteste et auquel , j'adore lui faire des coups tordus

Selena => Ma mère de coeur . Je l'aime plus que tous au monde et je la protégerai de tous mon âme ^^

MessageSujet: Re: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeMar 13 Nov 2012 - 19:32

Bienvenue ^^
J'ai enfin pu finir d elire entièrement ton rp :)
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Solveig


Solveig

Age du personnage : 16 ans

Familier : Krokmou, un chat noir qui ressemble à Krokmou (parfois je lui rajoute des ailes en tissu et c'est très drôle)
Couleur de magie : Verte
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Étudiante en année sabbatique, future journaliste
Résidence : Autrefois la maison de mes parents en Norvège, maintenant je vais d'auberges en auberges pour découvrir Autremonde !
Dans le sac : plein de livres !

Affinités : Loup sois mon pote stp
sinon j'ai peur d'Isabella Duncan

MessageSujet: Re: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeMer 14 Nov 2012 - 15:18

Bienvenue Myakko ! cheers

J'ai enfin lu ta présentation entièrement :O Et c'est GÉNIAL ♥ Félicitations ♥ Tu m'as tenue en haleine. Juste un peu long é_è Par contre, ton code 1 est faux et tu t'es trompé sur l'exemple de RP. Il ne s'agit pas de réfléchir aux RPs que tu pourras faire mais d'écrire un RP, pour montrer ton niveau. =)
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Myakko "The Brain" Vik'A


Myakko

Age du personnage : 30 ans

Familier : Spike, un écureuil roux.
Couleur de magie : Bleu nuit
Niveau de magie :
  • Faible
Niveau de combat :
  • Très élevé


Métier : Assassin de la guilde
Résidence : La guilde, quelque part...
Dans le sac : Pas mal de dagues, matériel de crochetages, d'escalades, un passe partout, sa boule de cristal, pas mal de bidule technologique d'infiltration.

Affinités : Tara.

MessageSujet: Re: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeMer 14 Nov 2012 - 15:24

Je fais cet histoire de rp ce soir alors ! =D
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Solveig


Solveig

Age du personnage : 16 ans

Familier : Krokmou, un chat noir qui ressemble à Krokmou (parfois je lui rajoute des ailes en tissu et c'est très drôle)
Couleur de magie : Verte
Niveau de magie :
  • Moyen
Niveau de combat :
  • Moyen


Métier : Étudiante en année sabbatique, future journaliste
Résidence : Autrefois la maison de mes parents en Norvège, maintenant je vais d'auberges en auberges pour découvrir Autremonde !
Dans le sac : plein de livres !

Affinités : Loup sois mon pote stp
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MessageSujet: Re: Myakko Vik'A [M sans spoiler]   Myakko Vik'A [M sans spoiler] Icon_minitimeMer 14 Nov 2012 - 17:28

Eh bien c'est parfait =D Quoi ?! Seulement 14 lignes ? Waa... :O J'ai hâte de voir ce que donneront tes RPs I love you
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Myakko Vik'A [M sans spoiler]
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