Quands deux être se rencontre et decouvre qu'ils ont enormément point commun.... (PV)

Sonnerie. Signal de la fin des cours, et du début de la liberté. Surtout que c'est pas d'une super journée que je sort. Certe j'avais peaufiner mon Carbonus mais j'avais aussi fait sauté la moitié de la salle. Résultat, une heure de retenue et une bonne dose d’engueulade. Mais c'est aussi ce qui rends la magie passionnante. Son imprévisibilité, c'est surement ça qui me plait le plus. Je soupiras en sortant de la salle de classe et découvrit dans la foule ma bande de pote qui m'attendait. Instinctivement, je sortit l'une de mes nombreuse sucette et la fourrai dans ma bouche. Mes amis ne tardèrent pas a me rejoindre et le plus grands d'entre eux, qui me dépassait d'une tête me frotta énergiquement la tête. Je grognai.

-Alors, Lollipop? Tu tes fait passer un savon? me taquina-t-il.

-La ferme, répliquai-je sèchement.

Ils éclatèrent de rire et je fis de même. Il avait beau passer leurs temps m'enquiquiner, j'adorais mes pote. On était toujours ensemble, je ne pouvais me passer d'eux, et il ne pouvait ce passer de moi. Enfin je crois. Tandis que nous enchainions blague sur blague, l'un de mes amis me demanda comment s'était passer ma colle. Un sourire malicieux vint sur mes lèvres. Je m'accrochai a une des colonne des long couloirs du Chateau Vivant et me mis a tourbilloner autour en imitant ma prof. Mes potes éclatèrent de rire. Satisfait, je continuais plus fort, tandis qu'ils riaient au éclat. Soudain une voix résonna dans mon dos.

-Si vous avez le temps de faire ces pitrerie, c'est que vous avez le temps de réviser vos Carbonus, non? siffla une voix pincée qui me fit sursauté.

Je me retournais d'un bond et vis le visage froids du professeur que j'imitais. Je perdis l’équilibre et tombais a la renverse. Mes amis ne riaient plus. J'esquissai un sourire gêné tandis que mes amis s'éclipsait discretos. Bande de lâche.

-Ehééée, fis je en souriant, je suis désolé mademoiselle! Je... je ne vous imitait pas!! Pas du tout!

Elle haussa un sourcil, pas convaincu. Je détournai le regard et celui-ci ce posa sur une jeune fille au long cheveux noir. Ses yeux était bleux comme la mer et ses cheveux noir comme la nuit. Et elle était particulièrement belle. La plupart des fille de ma classe avait souvent le visage deformer pas des mimique exagéré, et elle passait leurs temps a me tourner autour (ce qui m’agace énormément), mais je n'avais jamais vue celle-ci. Son expression était neutre, ce qui était tout a son avantage. Un gros coup de livre sur la tête me tira de ma béhatitude.

-Aieuuuhh!!! gémit je.
-Et n'oubliez pas de réviser vos Levitus pour demain!

-Oui Madame! répétait je avec un sourire exagéré.

Sur ce elle s’éloigna aussi vite qu'elle était arrivé. C'est ça vielle sorcière, va embêter d'autre sérieux étudiant. Un gémissement venant de mon sac a dos attira mon attention, je l'ouvris et en vis sortir mon petit Wint tout ensoleillé. Une expression attendris sur le visage, e lui caressais la tête.

-Bien dormis Wint, lui dis-je avec douceur.

Pour toute réponse il poussa un petit cris joyeux et vient se frotter contre mes joue. Petite boule de plume, va.

La Reine la remercia et Lice sortit de la salle d'audience. Elle revenait victorieuse d'une mission de Kraksalvie où elle avait dût avoir à faire à une troupe de Sangrave. Et comme d'habitude, c'était la jeune chasseuse de prime qui s'y collait pour faire un rapport à Titania, alors que Deino restait tranquillement au bateau, à embêter Sai. Pas elle, pas juste. Elle fit une moue boudeuse, telle une enfant de cinq ans. Tinieblas, la jolie petite démone devait bien s'amuser aussi. Elle soupira en passant une main dans ses cheveux suie. Sa jumelle ne changerai jamais, bien qu'elle lui ressemblât pour beaucoup. Lice avança dans les couloirs, se frayant un passage entre les jeunes sortceliers, certains étaient bien plus petits qu'elle d'autres étaient plus grand d'une ou deux têtes. Jamais elle ne serais vue ainsi, en tant qu'écolière. Elle n'aurait pas supporté le train train quotidien. Pourtant, trouvait-elle, Lice se débrouillait plutôt bien en magie, grâce à l'enseignement que lui avait porté sa mère. Sa mère... Elle lui manquait tant. Elle était en quelque sort l'idôle de la pirate, elle avait quitté ses riches de parents, se rebellant et devenant pirate, elle s'était débrouiller pour avoir une vie plutôt aisée -bien qu'elle avait emporté quelques bourses de crédits-muts or avec elle au cas où-.

Lice s'assit quelques minutes dans un jardin non loin de là, elle en avait marre de tout ce monde, même si le Château Vivant était énorme, il ne pouvait rivaliser avec l'étendue si vaste et tant aimée des océans. Elle rapetissa Pom, qui commençait à arracher les magnifiques plates-bandes, le laissant à la taille d'un gros matou. La griffonne eut un rire ironnique lorsqu'elle entendit la comparaison grotesque. La jeune fille ferma les yeux, profitant de la chaleur réconfortante des rayons de soleil sur son visage.

Après quelques heures de repos, elle se releva, et mit Pom sur son épaule, se serait bien plus pratique ainsi, bien que son poids était excessivement lourd. Retournant dans les couloirs colorés d', elle voulut sortir du château afin d'aller faire du "shopping" comme disaient les terriennes, un petit ravitaillement... Ben, en armes. Mais alors, une conversation attira son attention -rimes ^^-, et en regarda l'auteur. C'était un jeune étudiant, qui imitait quelqu'un, un professeur sûrement. Il avait de beaux cheveux blonds en bataille, ses yeux d'une couleur dorée attirante. Il ne devait être plus âgé que Lice, car il ne la dépassait que de quelques centimètres. Et pour la première fois de sa vie, son coeur se mit à battre plus rapidement. Elle porta une main à sa poitrine, sentant la palpitation effrénée. Elle s'obligea à garder une impression calme et détendue, de peur que quelqu'un n'est remarqué son vertige. L'adolescent, distrait la regarda, et elle reprit sa marche tranquille dans les couloirs. Il fut vite reprit par un coup de manuel sur le crâne. La pirate ne put se retenir de pouffer. Mais lorsqu'il sortit une petite créature plumée de son sac, Lice ne put retenir son exclamation. On aurait dit Pom bébé! Ses plumes blanches dans le désordre, le regard doré innocent de l'animal. Comme attirée, elle s'approcha à pas lents de l'animal et du jeune homme. Sa soeur d'âme siffla, essayant de la faire revenir à elle même, en vain, elle n'entendait que son coeur battre plus fort. Elle voulut porter une main jusqu'à la boule de plume, mais elle fut arrêtée par son regard. Elle ne put s’empêcher de rougir en croisant le regard or du garçon. Pom relâcha dans son esprit des "Lice tu es une pirate, la Terreur des Mers, reprend toi!, ou encore des "Tu te ridiculise". Elle coupa vivement le contact avec la griffonne blanche, se tournant dans sa direction. Elle se raidit alors en se souvenant d'où elle se trouvait.

Tandis que Wint et moi jouant gaiement, la jeune fille qui avait attiré mon attention s'approcha, comme attiré par ma petite boule de plume. Je ne la vis pas arriver de suite, trop occupé a chatouiller Wint qui me mordillai le doigt. Son regard croisa le miens et je ne pus m’empêcher de sourire en voyant ses joue se teinter de rouge. Mais ce qui me fis encore plus sourire était son familier. C'était un griffon blanc comme neige, mais même si il n'était pas de la même espèce que Wint, il lui ressemblai terriblement. En plus grands je veux dire. Je m'approcha de lui et m'exclamais:

-Wowwww!!! On dirait Wint en mode adulte!

Mon compagnon d'âmes emit un petit couinment indigné a l'entente de ces mot et je souris de plus belle. Je voulus carresser la tête du griffon mais il me mordit, un peu plus fort qque Wnt, je dois l'avouer. C'était exactement ma boule de plume en version adulte et... c'était flippant. Je me tournai ensuite vers la jeune fille au cheveux noircomme la nuit (je sais, je me répète) et me releva pour lui faire face.

-Désolé, je me suis pas présenté, je suis Haru, et je suis sorcelier au service de Travia!

J'esquissai un mince reverence.

-Et toi? Je ne t'ai jamais vue ici? Tu est de passage?

Je dois l'admettre, ça ne m'enchantait pas trop. Si la belle jeune fille n'était pas d'ici, je ne me retrouverai sans doute plus jamais en sa charmante compagnie. Etrangement, elle semblait plutot distraite et sa me surprit un peu au debut.

[Je passe en mode "Je", j'en est marre des elle et des Lice. ^^]

Je remarquai un sourire sur les joues du jeune homme. Il avait sûrement dût me voir rougir. J'aurais voulu expliquer ce qui m'arrivait, mais ma bouche s'ouvrait et se refermait sans que je puisse y faire quelque chose. Il s'approcha de Pom, se baissant un peu, et s'exclama:

--Wowwww!!! On dirait Wint en mode adulte!

Je souris en entendant ceci. Au moins, il ne se moquât pas de moi, ce qui me soulagea. J'en conclût que Wint devait être sa boule de plume de familier. Il tendit sa main au dessus de Pom, je ne put lui en empêcher, et comme à son habitude, ma soeur d'âme le mordit. Je lui fit les gros yeux, et lâcha dans son esprit; "S'il te plait Pom, soit gentille pour une fois. Si tu est sage, je te laisserais une dizaine de sangraves rien que pour toi, Era ni touchera pas!". Mon familier ronronna à mes pieds. J’observai le jeune homme, le détaillant, le temps qu'il se retourne. Bien qu'il fût à peine plus grand que moi, il était fin, habillé de couleurs vives. Je remarquai la sucette qu'il avait au coin des lèvres. Je replantai mon regard dans le sien lorsqu'il fut en face de moi.

-Désolé, je me suis pas présenté, je suis Haru, et je suis sorcelier au service de Travia!

Il fit une petite révérence, et je souris de plus belle. Haru, donc. Je le regardai alors d'un air déstabilisé. Il était au service du Lancovit. J'eut une moue tristounette, me disant que la plupart du temps que je passais était sur le bateau de moi et de ma jumelle adorée. Je me réconfortais en me disant qu'au moins, je possédait une chambre ici -que d'ailleurs, j'affectionne beaucoup, comme la Reine nous aime bien moi et ma soeur, my room s'est donc agrandie-, donc non loin de lui.

-Et toi? Je ne t'ai jamais vue ici? Tu est de passage?

Je levais la tête que j'avais baissée auparavant, et je put répondre, de ma voix la plus claire possible, ne laissant pas apparaître mes émotions. La véritable Lice revenait enfin, cette fuyarde!

-Je suis Lice Silcen, dit-je en souriant légèrement. Euh oui, je n'habite pas au Lancovit, mais je possède une chambre dans le Château. J'étais ici pour...

Je regardais autour de moi vivement. Il y avait bien trop de monde pour que je puisse dire que j'étais chasseuse de prime. Je n'allais quand même pas lui dire ça tout de suite, alors que ça ne faisait que cinq minutes que je l'avais vu, bien que je ne craignais rien.

-Au fait, excuse moi pour Pom, dit-je en désignant du menton ma griffonne qui ronronnait toujours sur mes pieds -ce qui était plutôt agréable d'ailleurs-. Et que fais tu ici? Tu étude au Château Vivant?

Belle, très belle décidément! Même sa voix était mélodieuse. J'aurais put me laisser bercer longtemps par cette voix semblable a un chant... MAIS PUTAIN QU'EST CE QUI M'ARRIVE?!! Je secouai la tête. Nan nan na! Javais dit que jamais je ne tomberais amoureux! JAMAIS! Pourquoi? Je m'en rappelle plus! Mais bon, je pouvais peu être faire exception pour une fois? Bah, je m'en foutais, j'y réfléchirais plus tard. Pour le moment, ce n'était pas vraiment grave... Et personne le savais alors, ça fait quoi que je l'admire? Et puis, je voulais en savoir plus sur elle, je voulais savoir qu'elle couleur elle préférait, je voulais savoir qu'elle plat elle aimait (je voulait savoir si elle buvait du nesquik ou du poulain le matin)
Je voulais rester ainsi toute la journée, simplement a plonger mes yeux dans les siens.

-Au fait, excuse moi pour Pom, dit-je en désignant du menton ma griffonne qui ronronnait toujours sur mes pieds -ce qui était plutôt agréable d'ailleurs-. Et que fais tu ici? Tu étude au Château Vivant?

Je sortit de ma distraitude (j'aime inventer des mots) et la regarda a nouveaux.

-Oui, j'étudie ici...

-HARUU-CHOUUU!!!

Arg. Cette voix chaude et sucré... ça ne pouvait être que... Un frisson me parcourut de la tête aux pieds. je me retournai d'un bonds. Nan... pas ça... pas maintenant. C'était elles. Un groupe de fille de ma classe qui me suivait partout. Mais vraiment partout. Partout partout je veux dire. Et perso je sait pas ce qu'elle me trouve.

-Haruu chouuu! fit la première en s'approchant de moi tandis que je reculais progressivement, tu voulais qu'on joue a cache cache? C'est pas bieeen!!!

Puis elle remarquèrent Lice. Arg. Pourquoi moi. Elle lui jetèrent des regard noire.

-Dis Haru-chou? C'est qui cette fille? firent elle en cœur d'une voix emprunte de jalousie.

Et la il me vint une idée lumineuse. Oh miracle. Merci mon dieu.

-Et ben, c'est ma petite amie!

Je vis leurs mâchoire se décrocher et je retint de justesse un rire sadique. Ok, ça ne plairait pas a Lice, mais c'était la chance de ma vie! Avec un peu de chance, elle n'oserait plus me coller après ça! Bref bon la, le problème était d'éviter la grosse tempête qui se préparait, enfin plus pour Lice que pour moi. Pauvre elle. e la pris par la main et improvisa un "Bon, c'est pas tout sa mais on n'a un truc a faire nouuuus!" et je fonçais dans la foule en entrainent la jeune fille au cheveux noire. Telle une meute de chiens enragé, elle s’élancèrent a notre poursuite mais bientôt les "Haruu-chouuu" se perdirent au loin. Je sortit en trombe du Palais et filait dans les rue de Travia. Une fois que je fut bien sur qu'elle n'était plus a mes trousse, je m’arrêtait, le souffle court.

-Ouf, on a eu chauds...

C’était carrément essoufflé. 'taaiin! Mais j'avais presque oublier de m'excuser. Si ça se trouve Lice m'en voudrait terriblement pour ce que j'avais dis tout a l'heure. La mon vieux, t'as mal joué.

-Vraiment désolé pour tout a l'heure, mais j'avais pas le choix! Ca fait 2 ans que j'étudie ici et elle me lâche pas d'une semelle!

[HS: Moi aussi j'aime inventer des mots. x) Fioutabanlastique, tu connais? *rires* mélange de fabuleux et fantastique, à la sauce Pancake Wonderlandien]

Il me regarda et voulut me répondre:

-Oui, j'étudie ici...

C'est alors que j'entendis un "HARUU-CHOUUU !" d'une voix pâteuse féminine -ou mielleuse? Je n'aurais put savoir à cet instant précis-. D'abord, la jalousie me submergea. Haru avait une petite copine? Bon, ça ne m'aurais pas trop étonnée, mais cela m'énerva, une boule se formant dans l'estomac. La changeline qui réagit à mes pensées, me tressa les cheveux noirs en une natte guerrière, une épée à la ceinture, et transforma mes habits en une belle robe, tout de même pratique pour le combat. Je retint de justesse un soupir.

-Haruu chouuu! Tu voulais qu'on joue a cache cache? C'est pas bieeen!!!

Quelle voix irritante. Un groupe de filles complètement gagates avait débarqué en un troupeau compacte. Une fille s'avança, ses cheveux bruns bouclés flottant dans le vent. Je jetais un coup d'oeil à Haru. Heureusement pour moi, il semblait plus agacé que complètement fou d'elle. La fille me regarda d'un air hautain, levant le menton instinctivement.

-Dis Haru-chou? C'est qui cette fille? Firent-elles en même temps, à croire qu'elles avaient fait ça toute leur vie.

On sentait La Jalousie à plein nez dans cette phrase, ce qui me ravit. Je me trouvais diabolique. Haru me regarda et annonça aux gamines avec un grand sourire:

-Et ben, c'est ma petite amie!

J'ouvrais grand les yeux, mes longs cils noirs, papillonnant. QUOI?! Je n'étais pas sa petite amie bordel! Bien que cette perspective me plut et me fit rougir, je trouvais qu'il en faisait trop. Peut-être était-ce dans son caractère d'être exubérant. Je me rappelai que je l'étais aussi, que ça ne servais à rien de le juger tout de suite. Pom commença à grogner, je lui fit un geste pour lui faire signe qu'elle se taise. J'allais donc jouer le jeu. J'étais donc partie pour clouer le bec à ces spatchounes, mais Haru me prit par la main, et se mit à détaler dans les couloirs. Ok, c'était digne d'un vrai Tex Avery, je volais presque au dessus du sol. Pour ajouter de la rancune aux gamines, je leur fit un "bye bye" de la main, avec un grand sourire, je n'avais put me retenir. Des derniers cris gagas retentirent aux loin, je compris qu'on les avait semés. Haru s’arrêta mais je ne lui lâcha pas la main pour autant. La douce chaleur que me produisait sa main dans la mienne me réconforta.

-Ouf, on a eu chauds...

Ça, pour le coup, c'était vrai. D'une main je sorti mon I pod rouge que j'avais rapporté de la terre, et mit une oreillette mais je n'alluma pas encore la musique.

-Vraiment désolé pour tout a l'heure, mais j'avais pas le choix! Ca fait 2 ans que j'étudie ici et elle me lâche pas d'une semelle!

Hésitant à l'envoyer balader comme à son habitude avec les autres personnes, je compatis. Je n'aurais pas aimé qu'une bande de garçon me suive ainsi tout le temps. Bon, à vrai dire, je les aurais déjà mis en pâture aux requins. Je relevai le visage et dit la voix impassible, mais mon regard doux;

-Si tu aurais put trouver une autre raison de t'enfuir avec moi, ça aurait été mieux. Mais bon enfin. Je n'aurais pas trouvé une meilleure trappe.

Je mis la musique en route. Je proposais à Haru l'autre oreillette d'un haussement de main. Je l'appréciais beaucoup. Sans que je fasse attention à voir si il avait prit l'écouteur. J'avançais en le trainant presque au rythme de Seven Nation Army. Je me rendais compte que j'étais non loin de ma mini-suite, et je me retourna vers le beau jeune homme, le coeur bâtant, de peur qu'il fût offensé que je lui tenait toujours la main. Si je devais lui parler, ce n'était pas au beau milieu d'un couloir, et les filles nous rattraperai sûrement.

-Ça te dirais que je te montre ma chambre? Elle n'est à que quelques pas d'ici.

[HS: Et oui, ma musique ^^, SNA. Désolée, j'ai pas put me retenir x)]

Sa question me surpris un peu. Bon, ça ne me déplaisait pas vraiment mais on va dire que... bah que c'était zarbi. Mais a quoi pensait-je bordel de merde! Elle voulait juste me montrer ou elle habitait rien de plus! Pourquoi faut toujours que je me fasse des film comme ça? En entendant mes pensée, Wint pouffa et je lui envoya un regard noir mental. Mechant. Sale insensible. Comme si lui il n'avait jamais ressentit une attirance pour une belle... euuh... chose comme lui que je sais pas commence ça s'appelle! Bref! Je ne put m'empecher de sentir le rouge me monté au joue. 'tain de sentiment de merde. Pardon.

-Euh, bah si tu veux hein, moi ça me dérange pas!

M'enfin Haru! Reprends toi! Tu fais chier a la fin! T'es le mec le plus arrogant de ta classe! Tu envoie balader une fille avant qu'elle te dise qu'elle t'aime! Mais putain, alors pourquoi celle-ci j'y arrivai pas? Pourquoi ne voulait-je pas la faire souffrir? Pourquoi voulait-je la protéger? Était je devenue con a ce point? Je tentais de me raisonner, en écoutant cet étrange musique terrienne et en suivant Lice en direction de sa chambre. C'était bizarre ce petit truc rouge. J'en avait déjà entendue parler. Un Ipod je crois. J'aimerais bien en avoir un un jour. Mais ce n’était pas le moment de penser a ça. Concentration Haru. Ne pas faire de boulette, ne pas faire de boulette... Et c'est justement en pensant a cela que je me pris les pieds dans un des nombreux tapis aux sol. Je perdis l'équilibre et me ramassait... sur Lice.

Quand je rouvris les yeux, j'étais carrément sur elle. Nos visage était si proche... Mais étrangement cette proximité était plutôt plaisante. Si elle avait pu lire dans mes pensée elle m'aurait surement giflé. Peuh. Je virais bientôt au rouge pivoine, mais pourquoi moi? Si ça ce trouve elle s'était fait mal et elle voudrait plus jamais me voir.

-Je... je suis désolé! m'empressai-je de dire, ça... ça va? T'es pas blessé?

Soudain je me rendis compte que je ne m'éttait toujours pas relever. Je me dépêchait de me redresser et me détourna. Nan mais qu'elle con. QUEL CON!!!!

Je continuais d'avancer lorsqu'il dit:

-Euh, bah si tu veux hein, moi ça me dérange pas!

Ok, cool. La réponse me rendit satisfaite. J'étais contente, il semblait n'être pas dérangé de ma présence, tant mieux pour moi. Je détestait passer pour une idiote, et Deino se moquerais de moi... DEINO! Embrouillée, je repensais à ma jumelle. J'aurais dût rentrer juste après avoir validé la mission, retournant sur le bateau. Et que dirais t-elle quand je lui parlerais d'Haru? J'éspèrai qu'elle réagirais bien. Et si je lui présentait Haru, est-ce qu'il ne s'éprouvera pas d'elle? Je ressemblait en presque tout à elle. Me secouant la tête, je me retins de me mettre une claque. Deino n'était pas comme ça. C'était ma soeur, et je l'aimais beaucoup. Bon, elle attendras pour mon retour, je comptais bien rester le plus longtemps avec... BOUM! Celui auquel je pensais tomba sur moi tout à coup. Ses pieds étaient enfoncés dans le tapis, ce qui avait causé sa chute. Je retint un soupir exagéré. Il était assez maladroit, le pauvre. C'est alors que je me rendis compte que son visage aux traits harmonieux étaient penché sur le mien. Et je battis encore une fois de plus mon record en matière de rougir. D'ailleurs, ça me rassura que lui aussi fasse de même, au moins, il n'avait pas fait exprès, sinon, je l'aurais volontairement claqué. Mais je plantais mon regard dans le sien, ne cillant pas. Il resta ainsi quelques secondes sans réagir, perdu apparemment dans ses pensées. D'un coup il se releva et me fit face l'air désolé.

-Je... je suis désolé! Ça... ça va? T'es pas blessée?

Il se détourna, l'air gêné. Ce fichu destin nous jouais des tours. Pourquoi les choses les plus gênantes arrivent-elles à des moments tels que celui-ci? Je ne savais que dire. La proximité m'avait pourtant plut. J'aurais voulut rester ainsi des heures dans ces bras chauds aux couleurs vives... Lice reprend toi. Bon, d'une autre part, si c'était quelqu'un d'autre, il s'aurait pris la plus belle claque de sa vie, et se souviendrait toujours de la délicieuse marque rouge et cuisante sur sa joue. Mais je décidais de ne pas réagir comme tel à cet instant. Avais-je grandi? J'étais pourtant toujours moi même... Il ne m'avait causé aucun mal, je ne voulais pas le blesser. Pourquoi me tourmentais-je pour si peu? Je rangeais d'une main la mèche qui l'étais tombée au devant du visage derrière mon oreille, et remit bien en place la robe bleue pâle en place. Ne pas sembler ridicule surtout.

-Non ça va, je crois que je vais bien.

J'approchai d'Haru, et tendis une main vers son épaule. Mon Ipod pendait de la poche de ma robe, on entendait encore un peu les vibrations d'une nouvelle musique. Il se retourna, la mine triste.

-Je vais bien. Et puis c'est bon, ce n'est rien. -Wouah Lice, pensais-je entre temps, tu fais des progrès considérables en matière de politesse!- Oublions ça, d'accord? Ce seras mieux ainsi, n'est ce pas?

Je lui sourit légèrement et je continuai à avancer, bientôt suivie du jeune homme. Nous arrivions devant la porte de ma chambre, et je me présentais. Nous entrâmes, et je lui montrai mon second chez-moi. On débouchai sur un petit salon de couleur bleue étang, la plupart des sofas étaient rayés de blanc ou de noir. Je continuai et lui montrais ma chambre qui représentait les plus beaux paysages maritimes qu'il puisse exister. Je me retournai vers lui, et il semblait visiblement surpris.

-Ça va bien? lui demandais-je inquiète.

Je la suivis, non mécontent de ne pas m'être pris une gifle, jusqu’à sa chambre. Enfin, sa suite aurais-je du dire. C'était immense, bien décoré. Mes yeux s’ouvrir comme des soucoupe. Comment se ridiculiser devant la fille que vous aimer, faites comme Haru. Bref. Ca me changés des meuble vieillot de mon chez moi, mes parent préférant respecter les tradition. D’ailleurs, mes parent.... Comment réagirait il a leurs rencontre avec Lice? Car si on devenais amis, ou plus, avec la jeune fille, je devais absolument la leurs présenté. Et si... il réagissait bien? Si il décidait de me faire confiance? J'avais toujours cru qu'il avait peut être une facette "gentille, du moins je m'était forcer a le croire. Alors... alors, je leurs laisserait une chance. A cet idée, un sourire vint étiré mes lèvre, et mon cœur battait plus fort. Lice... tu es un ange. Tu es mon Ange.

Sa chambre, qu'elle magnifique chambre... Des paysage marins défilait sur les mur, je me croyait vraiment sur un bateau. Je fermai les yeux un instant, tentant de m’imaginer sur un bateau, avec Lice et Wint. J’entendais presque le fruit des vague. Je sentais presque le doux balancement de la coque sur les flot. Je sentais presque la main de Lice dans la mienne, chaude et rassurante. Ma promesse? Ne jamais tomber amoureux? Je l'avais déjà oublié. Dans mon esprit il n'y avait que moi, Lice, Wint et l’océan.

En rouvrant les yeux, j’étaie de la meilleurs humeur possible. Je m'avançais dans sa chambre, balayant les lieux du regard, un éclat d’émerveillement dans mes yeux. e me tournait vers Lice, mes iris dorée planter dans les siens.

-C'est magnifique...

Si elle avait deviné le fonds de ma pensée! Non, je ne complimentait pas sa chambre, bien qu'elle soit superbe. Non, je la complimentait elle. Elle, rayonnante. Sublime.

Je me laissais tomber sur le sol, me foutant d'avoir l'air d'un gamin, vue que je l'était dans le fonds de mon cœur. Je regarder le ciel défilé sur le plafonds de cette chambre. Ce ciel magnifique, bleu... Parsemé de mille et mille nuage d'une blancheur et d'une clarté radieuse. J'était fou. Fou d'elle, de la liberté. Je n'avais plus qu'une idée en tête, partir avec elle, loin de la prison dorée que m'avait offert mes parent, loin de ces soit disant liens de sang qui entravait mes fait et geste. Il faillais que je le dise a Lice. Il fallait que je lui dise. Même si c'était dure. Il le fallait. Mon sourire se dissipa comme la brume de printemps.

-Lice, il faut que je te dise.

Je ne souriait plus.

-Je suis l'héritier de la prestigieuse famille Eartstay.

Il ne me répondit pas. Ses magnifiques yeux ambrés parcouraient ma chambre d'un air émerveillé, tel un enfant. Je me dis que les sortceliers étudiants du château obtenait moins de place aussi rapidement que moi dans leurs suites. Un sourire m'attendrit le visage. Il avançait, reculait, j'avais l'impression qu'il était perdu dans ses pensées. Pourvu qu'elles fussent douces... Haru se retourna vers moi et planta ses iris dorés sincères dans les miens. Je me dis que ce n'était pas possible que cette beauté fut complètement humaine.

-C'est magnifique... me dit-il en ne me quittant pas des yeux.

Il était pourtant certain qu'il parlait de ma chambre, mais son regard insistant me perturba. Pom, de son coté, se roulait au sol du petit salon, mettant des plumes partout. J'aurais voulut l’arrêter, mais je murmurais un remerciement inaudible à l'égard du jeune homme. Il s'assit au sol de ma chambre, dos contre mon lit aux couvertures bleues, le bois marron, tel un bateau dans l'océan. Il fixait le plafond recouvert de nuages, le nez en l'air tel un enfant, un sourire presque béat aux lèvres. Il me regarda, et je vis passer dans ses yeux un soupçon de tristesse.

-Lice, il faut que je te dise.

Son sourire s'évapora rapidement. Mon coeur battit plus fort, raisonnant machinalement à mes oreilles. Je m'attendais au pire. Qu'avait-il a me dire avec cette tête décomposée, qui avait si subitement changé? La réponse tomba tel une pierre dans l'eau.

-Je suis l'héritier de la prestigieuse famille Eartstay.

Je me laissai tomber au sol à coté de lui. A vrai dire, j'étais plutôt soulagée. Je m'attendais à pire. Mais lorsque je réfléchis vraiment à qui était les Eartstay, je me pris la tête entre les mains. C'était une des familles les plus riches d'Autremonde. Le père était vampyr, la mère humaine. Je relevais la tête, dévisageant Haru. C'était donc un demi-vampyr, je ne m'étais pas trompée sur l'originalité de sa race. Mais je m'en fichais aussi. C'est juste que moi, en tant que pirate et chasseuse de prime -bien que je fusse riche-, c'était pratiquement impossible que la famille m'accepte si je devais rester avec lui. C'est alors que je compris. Pourquoi m'aurait-il dit ça si je ne valais réellement rien à ses yeux. Peut-être me considérait-il comme une amie. Cette nouvelle me réconforta. Je lui prit une main, et je fixai le mur qui tanguait en face de moi. Serrant plus fort sa main, je lui avouait.

-Réellement, ce n'est pas grave. Je m'en fiche que tu sois l'héritier de ta riche famille. Mais tu vois, ces paysages si beaux, où l'on respire l'iode à plein nez font partis de mon quotidien... Je suis une pirate, la Terreur des Océans et des sangraves, chasseuse de prime au service du Lancovit.

Je baissait la tête, et une larme roula sur ma joue. Je ne serais pas étonnée si il partait en courant de ma chambre.

Sa main chaude dans la mienne, le paysage surnaturelle qui défila sur les mur, Wint qui s'était endormi sur mes genoux. Si seulement.... Seulement c'était possible... Si seulement je pouvais rester ainsi toutes la vie... La, près d'elle, mais pas trop. Mais une larme, unique, mais tellement importante a mes yeux, vint troubler cette sensation de sérénité que je ressentait. Je refermais ma main sur celle de Lice et plantait mes Iris d'or dans les siens couleur océan. Pourquoi pleurait elle? Je l'ignorais. Peut être que son cœur portait une blessure. Si elle souffrait, je souffrais. Mes ses larme.... Ses larme sont si belle... Je souris. C'était bête certes, mais même si c'était égoïste, le sentiment qu'éprouvait Lice pour moi me rendais heureux. Je savais ce qu'elle ressentait. Elle pensait que je ne l'apprecirait plus. Et si étrange que cela puisse paraitre, cela ne semblait pas l’enchanté. Et ça me rendait heureux, que quelqu’un tienne a moi. Je caressais sa joue et la pris dans mes bras. Elle était si... attendrissante. Je n'avais pas pu me retenir. Je voulais sentir sa chaleur, la serrer contre mon cœur. Sa chaleur m'envahit, ainsi que son parfum enivrant. J'aurais pu rester ainsi des heures je ne voulais plus me détacher d'elle. Je fermais les yeux, la serrant plus fort. Pourtant ses pleure ne cessèrent pas.

-Chhh, ne t'en fait pas... lui soufflai-je d'une voix réconfortante, ce n'est rien, je m'en fous....

Son corps contre le miens, je m'abandonnais a elle tout entier. Je caressait ses cheveux ébène, enroulant des mèche entre mes doigt. Je ne savait que j'étais capable de faire ça, te me montré "rassurant". mais en ce moment même une seule chose comptais, elle.

Il ne semblait pas réagir à ce que je venais de lui avouer. Alors, il me releva le visage, et planta ses yeux si doux dans les miens. Il ne dit rien, mais il sembla remarquer la larme qui descendait le long de ma joue. Je ne savais comment il allait réagir. Mais après quelques secondes passées ainsi, je vis apparaître un sourire étirer ses lèvres. La raison du sourire? Je l'ignorais. Alors, bien que je ne m'y attendais pas, il me prit dans ses bras. Cette douce surprise me réconforta. J'aurais voulut rester des heures dans ses bras chauds... Une deuxième larme coula, et il me susurra presque à l'oreille de sa voix chaleureuse;

-Chhh, ne t'en fait pas... Ce n'est rien, je m'en fous....

Un sentiment de bonheur m'envahie. La question qui me triturait l'esprit depuis que je l'eut vu s'envola résolue pour ma part. Il me serra plus fort. Ses doigts fins passaient et enroulaient mes cheveux. Le geste machinal me détendait, mes soucis s'envolèrent avec le reste. Je passais mon index le long de sa joue, m'assurant qu'il ne fut pas un rêve. Mon dos se posa contre lui, et nous restâmes ainsi pendant de courtes minutes. Alors je me retournais et posais ma tête contre son torse, entendant son coeur battre. Je mis une main sur son bras et le regarda dans les yeux.

-Ne t'en vas pas... murmurais-je. Promet moi que tu ne t'en vas pas.

Mon conscient de ma personne de comprenait même pas le sens de cette question. Mais elle était tellement désirée et attendue, qu'il m'était devenu impossible de ne pas la lui poser. Je me redressais et le regardais tendrement. J'attendais la réponse.


[Court, désolée ^^]

Sa chaleur m'envahissait. Cette question, si simple, mais subtile a la fois.... Je ne savais pas que lui répondre. Mon coeur lui hurlait que je ne partirait jamais, que je la serrerais tojours dans mes bras. Mais peut être... Qu'elle souffrirait par la suite. Ce serait égoiste de promettre quand on n'est pas sur de réussir... non? La vérité, c'est que j'avais peur. Peur de moi, de mes parent, peur pour elle. Son doigt sur ma joue me fit frissonner. Que devait-je faire? L'accepter au risque de tout foutre en l'air par la suite? Ou la rejeter pour garantir son bien-être. J'avais déjà choisi, même si . c'était égoïste. J'avais déjà choisis, car je ne pouvais pas faire autrement. C'était elle, et rien d'autre. Car si je n'était plus avec elle, ma vie n'avait plus aucun sens. ma vie n'en a jamais eu, elle vient d'en trouver un, et elle ne le lâchera plus. Je serrait sa tête contre mon cœur et enfoui mon visage dans ses cheveux noir.

-Je ne m'en irais plus.

Je pris son visage dans mes main et m'approcha doucement. Ses lèvres n'était plus qu'a quelque centimètre des mienne. Je pouvais sentir son souffle chaud caresser mon visage. Je m'approchais encore. Et je l'embrassai. Ce fut chauds, et doux, me laissant un gout sucré dans la bouche. Un gout de miel. Un parfum d’océan m'envahit. Qu'elle me rejette? J'en avait rien a foutre. Si elle m'enfonçais une dague dans le bide, je crèverais mais ce sera dans ses bras. Si elle me giflai, je partirait seulement, dans le plus calme des calme du monde. Mais quelle m'accepte, c'est cette perspective qui me laissait le plus indécis. Une seule chose était sur a présent, je ne pouvais plus m'en défaire. je l'aimais.

Il enfouit son visage dans mes cheveux, je sentais son souffle contre mon cou. Mon coeur battait plus vite. Pour moi, je l'entendait presque battre aussi vite qu'un battement d'aile d'un colibri. J’espérai que la réponse était celle que j'attendais.

-Je ne m'en irais plus.

Je ne m'en irais plus... Ces paroles résonnait dans ma tête, dans mon coeur, dans mon esprit. "Plus"... Il ne n'était jamais parti, mais il avait pourtant employé ces paroles rassurantes. J'aimais cette réponse presque autant que je pouvais l'aimer, lui. Mais sans que je ne m'en rende compte, il avait prit mon visage entre ses mains douces, et s'approcha doucement de mon visage. Son souffle tiède me caressait les lèvres. Alors, tendrement, il m'embrassa. Je n'avais jamais vécu une expérience semblable. Elle devait être sans hésiter la plus douce de ma vie. Je frissonnais. A vrai dire, je n'avais jamais été intéressée par les garçons, je n'avais encore moins pensé à rester avec quelqu'un. Non, en tant que pirate, j'avais d'autres choses à penser. Mais là... J'aurais aimé aller là où il allait, qu'il me suive où je me rendais. En tout cas, une chose s'était bel et bien confirmée, je l'aimais de tout mon être. Le baiser m'avait laissé un agréable goût sucré dans la bouche. Quelle douce étreinte... Je l'interrompis, reprenant mon souffle, et le regarda. J'aurais voulut, pour rire, bien entendu, lui lancer un regard furieux. Le problème, c'est que je n'arrivais plus à faire semblant. J'étais moi, toute entière. Et je l'embrassai une deuxième fois, essayant de lui montrer combien je l'aimais. Mes doigts allèrent se promener dans ses cheveux miels, et retombèrent sur ses épaules, le serrant en plus dans mes bras. Pom, de son coté, alla se coucher sur un sofa, et commença à ronronner. Elle ne me dit rien. Je ne voulait penser qu'à lui, n'entendre parler que lui, lui, avec ses sweats aux couleurs vives, ses sucettes omniprésentes, ses yeux dorés où je pourrais m'y plonger sans jamais en revenir. Mon familier l'avait bien compris. Je pouvais la sentir enfin se décontracter, comme si elle se reposait de ne m'avoir plus sous sa surveillance, à moins que ce ne fut le contraire. Je lui en remerciait.

Nos baiser d'abord doux devinrent plus fougueux. Son parfum m'enivrait, je me sentais si léger! J'était comme dans un rêve, mon esprit était flou. Je perdis toute notion du temps. Perdu dans ses bras, la seule chose qui m'importait était mes lèvres contre les sienne. Wint couina soupira d'émotions tandis que je le sentais rougir grâce a notre lien mental. Il ne tarda pas a rejoindre Pom. Wint, il était toujours si compréhensif avec moi... Lice ferait elle de même? Je n'avait pas un comportement facile, je ne le nie point. Serait-elle aussi compréhensive que mon compagnon d’âme. Et puis zut hein! Je le saurai bien assez tôt. Pour le moment, je refermai a mon tour mes bras autour de sa taille, la serrant contre moi encore une fois. je voulais qu’elle soit au plus près de moi, de mon cœur, de mon âme...

Enfin, je me détachai, presque a contrecœur de son visage d'ange. Nos regard se cherchèrent un instant avant de se fixer durant une courte minute. je souriais, heureux comme je ne l'avais jamais été, avant de la resserrer contre mon cœur. J'avais un air angélique. Je l'avais trouver. Enfin.

-Je suis si heureux Lice, tu peux pas savoir... soufflai-je d'une voix douce a son oreille.

Si elle savait...; Si elle savais ce que je ressentait. Un immense sentiment de bonheur coulais dans tout mon corps. Merde, je chialait. J'était un mec bordel! JE DEVAIS PAS PLEURER! T'ain, une deuxième larme. je reniflais bruyamment, toujours tout sourire. Je dut me décrocher d'elle pour m'essuyer les yeux.

-Pardon..., m'excusai-je, c'est juste que...

Je ne finis pas ma phrase. Je me redressai déjà, les yeux encore humide. Un rayon de soleil passa sur mon visage, comme en réponse a mon soudain sourire. Au début de cette journée, je la trouvais horrible. Maintenant, c'était le plus beau jour de ma sobre vie. Je me tournais vers mon ange.

-Tu veux qu'on sorte un peu? lui demandeai-je

J'entendis la boule de plume d'Haru couiner, je n'en connaissait pas la raison. Je sentis juste Pom sourire dans mon esprit. Je ne m'imaginais pas capable d'aimer autant quelqu'un, bien que j'aimais beaucoup ma jumelle et mon familier. Qui l'aurait crut, moi une des pires pirates?
Je continuais à l'embrasser, quand il ressera son étreinte sur moi, ses bras à ma taille. Je fondais presque dans ses bras chauds, mon coeur battant à l'unisson du sien. A mon plus grand regret, il se détacha de moi, et nos regard plongèrent l'un dans l'autre pendant une petite minute. Je l'adorait. Il ressemblait à un angelot, avec ses cheveux en bataille, son regard merveilleux, et son air d'enfant. Il était la vision du parfait, tel que je l’imaginais. Avec douceur, il s'approcha, et me soufflais avec le même ton;

-Je suis si heureux Lice, tu peux pas savoir...

Si... S'il était aussi heureux que moi, je le savais. Il souriait toujours, et une, deux larmes coulèrent le long de sa joue pèche pale. Il renifla bruyamment, ce qui me fit sourire aussi.

-Pardon... C'est juste que...

L'observant, il se leva, et le soleil, cet astre a qui il ressemblait tant dans mon coeur autrefois si froid, et lui caressa le visage. Haru se retourna vers moi.

-Tu veux qu'on sorte un peu? me demandait-il tendrement.

J'acquiesçait avec sourire. Tant que je ne m'éloignait pas de lui, tout allais bien. Je me levais, et j'ordonnais à ma changeline de me changer rapidement. Parce que franchement, avec une épée à la taille, avec une tenue de combat, je trouvais que j'avais réagit un peu tard. A sa vitesse magique, je fut rapidement habillée d'une robe à manches courtes en lin blanche, les cheveux rehaussés en un chignon avec des plumes blanches que je mettais comme a mon habitude dans mes cheveux. Il faisait bien trop chaud dans ma suite. J'adressait à celui que j'aime un sourire d'excuse. Alors, mains dans la main, nous sortîmes de ma chambre, puis du salon, bientôt accompagnés de nos familiers. Je ne pouvait pourtant détacher mon regard du sien, si beau.
Mais lorsque nous fîmes à nouveau dans les couloirs, je voyais arriver aux loin un groupe de jeunes homme. J'y reconnu les amis d'Haru. Je me retins de faire demi-tour. Je n'avais vraiment pas envie qui que ce soit, j'avais oublié que le Château Vivant était si peuplé. Heureusement que ce n'était pas les spachounes. Nous aurions eut quelques problème, bien que l'idée d'être sa petite amie ne me gênait plus en aucun cas. Le demi-vampyr ne semblait pas vraiment y faire attention, j'attendais sa réaction pour réagir.

Et merde. Je le répète, le re répète et le re re répète, mais... POURQUOI MOI?!! Mes doigt se resserrent sur ceux de Lice. Ils allaient voir ce qu'ils allaient voir ces crétinus. La moindre remarque déplacé et ce sera un poing dans leurs gueule et mes dent dans leurs cou. Nan mais. Chui un vampyr, un vrai moi. Wint grimpa sur mon épaule et fit coucou de la main en direction de ma bande de pote. Naïf. Je passais mes doigt entre ceux de Lice, elle les avait vue aussi. Je lui échangeait un regard qui voulait dire "On va leurs faire voir ce qu'il vont voir!" avant de m'approcher d'eux. L'un deux, portant un chapeau, pouffa en me voyant.

-Alors Lollipop? Je croyais que l'amour c'était de la daube?

Je serrais les dent. Nan mais qu'elle grande perche celui la. Il me toisait d'au moins deux tête. Peuh. vantard.

-La ferme, répliquai-je, vous m'avez bien lâché, hein taleur!

Il ignora ma réponse et se dirigea droit vers Lice, tel un vautour. Quoi? QUOI?!! Je me sentait bouillonner. Il l'a pris par le menton et la forca a le regarder.

-N’empêche, elle est canon ta meuf, fesait-il en la contemplant.

N'y pense même pas crétin. Je 'approcha de lui et le retourna. J'était vert de rage. NAMEHO! Je lui pris son chapeau et lui fit littéralement bouffé. Ben oui hein, ya pas d'autre mots.

-Tu va le bouffer oui? faisait-je au comble de la rage tandis que l'autre tentait désespérément d'enlever le chapeau de sa bouche.

(court, désolé, ma mêre arrive et veut que j'éteigne, je ferais mieux la prochaine fois U.U)

Haru me regarda d'un air convaincu, et resserra sa prise sur mes doigts. èè . Ils allaient voir ce qu'ils allaient voir. Si ils commencent à nous embêter, je leur mettrai un sabre ou mes griffes sous la gorge. Ils ne comprendront rien à ce qui leurs arrivera. Un grand qui se la jouait s'avança et pouffa en me voyant. Pom grognait déjà. Sans que les deux gamins s'en rende compte, je lui rendais sa taille normale. Au cas où, hein.

-Alors Lollipop? Je croyais que l'amour c'était de la daube?

Lollipop? J'esquissait un sourire en comprenant la signification du surnom. Mais, en même temps, je ne savais pas si c'était un rictus malveillant causé par le garçon. Je regardais d'un léger coup d'oeil Haru, il semblait crispé. Nous étions vraiment petits par rapport au gamin. Gamin, oui, c'en était bel et bien un.

-La ferme, vous m'avez bien lâché, hein taleur!

J'approuvais d'un signe de tête. Lâcheurs. Le grand avec le chapeau sur la tête, s'approcha à pas lents de moi. Il avait choisi de souffrir, le pauvre. Il me prit le visage par le menton, je restais impassible. J'allais jouer l'effet surprise. Le seul problème, c'était que je voyais Haru changer de couleur rapidement. Ouuu... Flashy celle là! Le mec me regarda le sourire presque béat, et annonça;

-N’empêche, elle est canon ta meuf.

J'aurais bien voulut lui planter un couteau dans le bide. Mais là, mon demi-vampyr se jeta sur lui, arrachant son chapeau, et commencer à... Ben à le lui faire manger. Je rigolais légèrement. Miam, un bon chapeau pour le goûter! En revanche, lui, n'était vraiment pas d'humeur à rire. Encore moins la victime.

-Tu va le bouffer oui? s'obstinait Haru, en entrant le maximum de tissu dans la bouche pas assez large du garçon.

J'avançais en riant. Nan mais quel débile ce crétin de gamin! Ma changeline m'arma de mes griffes préférées. Je susurrais à l'oreille d'Haru d'une voix mielleuse et douce;

-Laisse le moi, ce n'est qu'un bon a rien, je m'en occupe.

Il se décala un peu, et je fis face au garçon, qui était accroupis par terre, essayant de recracher son chapeau. Un sourire félin au lèvre, je me baissai à son niveau. Me mouvant le plus hypnotisant possible, je posait mes lames sur sa gorge. Trois filets de sang rouge coulèrent légèrement.

-Retire ce que tu as dis... disais je toujours sur le même ton, seulement un peu plus dur.

Il déglutit.

-Excuse toi tout de suite auprès d'Haru, sinon, je te tranche la gorge.

-Pa..Papaaa..Papaardooon... balbutia t'il, un morceau de chapeau coincé entre les dents.

Me relevant, je me plaçait aux cotés d'Haru, lui caressant la main, j'essayais de le calmer.

-Si jamais vous essayer de dire quoi que ce soit à qui que ce soit, j'enverrais ma griffonne se charger de vous, dis-je en désignant Pom du menton.

Une deuxième fois, les deux déglutirent et hochèrent de la tête. Je murmurais à Haru à son oreille, un grand sourire aux lèvres;

- C'est dommage, il reste encore un peu de chapeau. Tu t'en charge?

... Alors la... Je vais pas vous mentir, parce que si je vous disais que je n'était pas surpris, c'était comme si je vous disait que j'était le pere noël. Je regardai Lice avec entonnement avant de lui sourire. la manière dont elle avait réagi était... plutôt mignonne. Je lui frottais énergiquement la tête puis éclata de rire. je ne me moquais pas d'elle, je n'oserais pas. Nan, je m'en voulais presque de pas lui avoirs dit que c'était un peu un "jeu" avec mes potes. Tout mes amis étalèrent de rire aussi (sauf celui qui mangeait son chapeau, lui en revanche répondit par une quinte de toux.) Vraiment je me sentais con la. J'éspèrait seulement que Lice ne prenne pas nos éclat de rire mal.

-Je suis désolé Lice! fit-je a son intention avec un tendre sourire, c'est un jeu pour nous! Tu sais les garçon, si il se tabasse pas, il s'emmerde ^^ !

Quand l'ami au chapeau eu finit son "repas", il inspira plusieurs fois en tâtant la blessure a son cou pour vérifier qu'il était bien vivant avant de se relever péniblement.

-Et bé! fit-il stupéfait, la rose a des épine!

Je lui lançais un regard noir avant de me détourner renfrogné.

-Ça t'apprendra a dragué tout ce qui bouge! lui lançai-je irrité.

Mes autre amis lui appliquèrent un Reparus et il fut aussitot soulagé de ne plus sentir son sang couler jusqu’à ses clavicule. Un autre au cheveux brun s'avança vers moi et me frotta la tête aussi.

-Elle est différente des autre, ça se voit! me lança-t-il.

En voyant le regard noir que Lice lui lança il se dépêcha d'ajouter.

-Enfin, des autres Spachoune qui lui tourne autour bien sur!

J'éclatait de rire une nouvelle fois avant d'ajouter.

-Lice, je te présente ma bande pote! Il sont plus taré les un que les autre mais en gros il sont sympa...

Je jetais un regard a celui qui avait failli prendre son chapeau pour déjeuner avant d'ajouter:

-Sauf lui.

Il esquissa un sourire gênée tandis que je lui jetait un regard noir. Il n'avait eu que ce qu'il méritait cet abruti.

Ne me répondant pas, Haru paraissait surpris. A vrai dire, il me frotta la tête énergiquement et commença à rire. Bientôt suivi de ses copains. N'étant pas habituée à la compagnie masculine, je me demandais comment réagir. On se foutait de moi? Non, quand même pas, ça ne serait pas adéquat avec ce qui venait de se passer. Le mangeur de chapeau eut une quinte de toux. Bien fait gros Looser. Haru me sourit tendrement;

-Je suis désolé Lice! C'est un jeu pour nous! Tu sais les garçon, si il se tabasse pas, il s'emmerde !

Et bien... Je m'étais totalement trompée sur toute la ligne. Moi je tabassais, c'était plus dans mes habitudes... Bon, en même temps je ne regrettait pas ce que je venais de faire, je n'avais vraiment pas envie que l'on me prenne pour une cruche.

-Et bé! La rose a des épine!

Se relevant, sans son chapeau bien entendu, j'entendis grogner Pom derrière moi. Tant mieux si j'avais des épines, grand dadet, j'aurais été bien trop triste si tu ne souviendrai pas de tes blessures.

-Ça t'apprendra a dragué tout ce qui bouge! lança Haru, renfrogné.

No comment. J'observais, laissant monter Lice la pirate en moi, ainsi je serais prête à renvoyer celui qui me saoulera trop.

-Elle est différente des autre, ça se voit!

Je fusillais du regard le garçon brun. Monte ma chérie, monte.

-Enfin, des autres Spachoune qui lui tourne autour bien sur!

Mouaif. Je serrai plus fort la main d'Haru. Zeeeeeeennn... Du calme Lice. T'inquiète, tu vas être sage, après, on ira voir un punching-ball, et tu te défouleras. Ok cocotte?

-Lice, je te présente ma bande pote! Il sont plus taré les un que les autre mais en gros il sont sympa... Sauf lui.

J'approuvais. Je pris une grande respiration, refoulant mon humeur d'habitude. Franchement, je ne savais vraiment pas quoi dire. Une diversion, un sujet, je sais pas moi! Que dalle. Mon esprit autrefois perfomant, me plombais. Saleté. Sans en connaitre la raison, j'eut un sourire sadique. Je ne pouvait me retenir.

-Non, mais moi, les Spachounes, je me sers de leurs duvet pour mon oreiller. èè

J'ajoutais de peur d'avoir plombé l'ambiance.

-Sinon, vous n'avez plus de cours là?

Histoire que je puisses me casser avec Haru sans trop d'embrouilles..., aurais-je voulus ajouter. J'eus un petit rire. Regardant Haru, je secouais légèrement sa main, il semblait perdu dans ses pensées. Je failli crier HEHOOO personne ne me répondais. J'enchainais;

-Bon... Ca fait combien de temps que vous étudiez ici? Je vais rarement au Château.

J'était heureux, jusque dans la moelle de mes os. je pouvais sentir le bonheur couler dans mes veine. C'était comme si il y avait une explosion de plaisir dans tout mon corps. Pourtant je savais, que dés que je rentrerais, mon océan de sobriété m’envahirait telle une mer houleuse. Pourtant, je m'accrochai a cet éclat, cet éclat de lumière qu'était Lice. Et si... je ne rentrait jamais? Et si je partait avec Lice? Non, je la mettrais en danger. Et pour rien a monde je ne désirais la savoir en danger. Et surtout pour moi. Je réalisai enfin ce que je faisait. Était je... Était je a ce point égoïste? Était je a ce point égoïste pour embarquer celle que j’aimai dans cet ... aventure? Ma face se voila d'un voile de peur. Mes parent, leurs richesse, leurs autorité. Leurs prison . Mes amis comprirent et partirent, me laissant seule avec elle. l avait compris. Il avait tout compris. et a ça que l'on reconnait de vrai amis. Il savait que j'allais lui annoncer des chose difficile. Sans m'en rendre compte, je l'entrainais dans ma basse secrète. Une classe non utilisé dans un coin du château. je venais souvent y pleurer mes année perdu, dans ce lieu ou personne pouvais me voir. Je la plaqua contre un mur. Il fesais sombre, je pouvais a peine distingué son visage étonné dans l'obscurité. Mes cheveux d'or tombais devant mes yeux.

-Lice, je sait pas... tu sait pour mes parent...

Je serrait les dent. Mais pourquoi bordel de merde l'avait-je embarqué la dedans?

-Tu sait, moi je veux juste que tu soit heureuse, et... tu vois, si je reste près de toi, je t'apporterait que des malheur...

Personne ne me répondis. J'avais l'impression d'avoir plombé l'ambiance. Haru affichait une tête d'enterrement, et ses copains se retirèrent. Je ne comprenait pas. Moi, j'étais heureuse, je ne voyais pas le mal dans ce qui se déroulait. Il me prit la main, et sans que je ne puisse protester, il m'entraîna au fin fond du Château. Qu'est ce qui lui prenait? Je l'ignorais. Mais bon. Tant que j'étais avec lui, tout allait bien. Nous arrivâmes dans un couloir plus étroit, et il entra dans une salle. Je le suivis, me rendant compte où je me trouvais. Une salle de classe. La porte claqua derrière mon dos. Quelque chose me disais qu'elle n'avait pas été utilisée depuis longtemps. Il faisait vraiment très sombre. J'avais du mal à le suivre. J'allais le questionner, quand, encore plus surprise, il me plaqua violemment à un mur. Ses cheveux blonds tombaient devant ses yeux, je sentais pourtant son souffle chaud balayer mon visage.

-Lice, je sait pas... tu sait pour mes parent...

QUOI?! Qu'est-ce qui lui prenait tout à coup? Je m'en foutais moi de ses parents si ils voulaient me poursuivre. De toute façon, j'étais déjà assez recherchée dans la moitié d'Autremonde... Seul le Lancovit était un véritable allié. Et puis... J'avais quand même le droit de faire une bonne impression sur ses parents, non? Bien que je sois une pirate, j'avais le droit de faire semblant sur mon identité...

-Tu sait, moi je veux juste que tu soit heureuse, et... tu vois, si je reste près de toi, je t'apporterait que des malheur...

J'avais un peu l'impression qu'il me rejetait.... NANMEHO! Si j'étais heureuse, c'était à ses cotés. Et puis, c'était un peu trop tard pour dire ça, j'étais bien trop amoureuse du demi-vampyr pour le laisser en plan là. Je m'approchai de son oreille, et dit dans un souffle:

-M'en fou. Tu sais Haru, j'ai la nette impression que tu commence à délirer là. Nan mais! Si tu t'en vas, là je serais malheureuse. Et puis tu sais, le malheur, je lui ris au nez. Franchement, je n'ai rien à craindre. Si on me saoule, on a à faire avec mes canons.... Mais toi, là, t'as pas intérêt à bouger.

Mes doigts parcoururent son torse. Pom protesta. Et oh Lice, qu'est-ce qui te prend!? La douceur qui m'avais prise lorsque je l'avais rencontré désertait, laissant place à ma ferveur habituelle. Enfin, là, j'étais plus violente qu'autre chose... J'eut un sourire félin. J'étais folle de lui, si il s'en allait, mon coeur partirait avec lui. Et j'étais vraiment possessive à cet instant.

-Je t'aime, susurrais-je, ça ne te suffis pas?

Je l'embrassais fougueusement. On ne me contrariais pas. Sinon on en subissait les conséquences. Bien qu'elles fussent plutôt douces à cet instant. Je retins un sourire. Pauvre Haru. Il devait en avoir marre que je l'embrasse, lui qui voulait me parler sérieusement..

(Désolé du retard!)

Elle était la.
Devant moi. J'était la aussi. C'était simple, si pur. Comme un reve.
J'aurais pu rester la pour l'éternité, mais je savais que ce reve, si parfait soit il, était ephemere.
"Toutes les bonne chose ont une fin" me disait on lorsque j'était gamin. Et innocement, je repondait? "Hein?
Et pourquoi ça? Pourquoi on vit si tout a une fin?" Pourquoi tu te leve le matin pour te recoucher le soir?
Pourquoi le jour se leve pour se recoucher le soir? Pour avancer. Parceque les Homme.... non, tout les etre vivant ont besoin d'avancer.
Nous somme née pour ça, nous mourront pour ça. Pourquoi m'était je perdu dans ses yeux ocean pour devoir m'en detacher ensuite?
Pourquoi m'était je laisser hypnotiser par son sourire pour qu'il se brise ensuite? Tout a une fin... je n'ai jamais cesser d'y croire.
Mais c'est surement mieux ainsi. Car si la vie éternelle, ce ne serait plus aussi precieux que l'on le pretends. Ce serait une banalité de plus dans ce monde banal.
Plus personne ne la verrait comme un present.
Mais plutot comme une immense chaine.
Immense et eternelle.

Dans ma poche gauche, une faible vibration se fait ressentir. Ma boule de cristal m'appelle.
Je la sors de ma poche, sa lumiere eclaire un peu mon visage. Et si... je la fracassait sur le sol? Le visage d emes parent, aussi innexpressif qu'un rocher, apparait sur l'écran bleuté de l'appareil.
Je ne decroche pas. Elle desespere, s'égosille a vibrer dans le creu de ma main. Serait-je assez fort pour decrocher? Non, serait assez fort pour les ignoré.
La boule de cristal s'indigne, semblant me hurler de repondre. Je ne repondrais pas, parceque j'ai pas envie de repondre a des connard qui passe leurs temps a m'enfermer.
Je repondrait pas parceque je sais que vous me direz la même chose qu'hier. Mots pour mot. Ca ne sers a rien de m'appeller pour me sortir le même discours que la veille.
Un repondeur serait plus utile. Un repondeur... Silence, ont ils abandonner? J'attends, curieux, malicieux.
Je n'était plus la proie, mais le chasseur. je n'était plus la victime mais le bourreau.
Qu'il est bon d'echanger les role de temps a autre. Amusé, je contemple la perle au reflet bleu se remttre a s'agiter.
J'ai compris, stupide mineral, ne te casse pas la tête. D'une simple pression du doigt je signal a mes parent que je suis disponible, ouvert a leurs reprimande.
Dur retour a la réalité. La face rageuse de mon pere apparait a l'écran. Je suis sur que si une boule de cristal pouvait parler, elle serait ravi. Ravit du chatiment que me fit subir mon pere en me hurlant dessus.
Des "Tu es irresponsable!!!" aux "C'est bien la peine de t'acheter une boule de cristal" resonne dans la salle de classe abandonné. Je soupire, las. Je ne prends même plus la peine de comprendre ses parole
A quoi bon, elle sont toutes inutile. Voyant que je ne reponds pas mon pere se tut. "Tu m'écoute?" hurla-t-il. Non je ne t'écoute pas... Si j'avais du cran, voila ce que je lui repondrait. mais du cran, je n'en ai pas.
-Oui papa, repondit-je comme un chien docile.
Et c'est repartit. Je me demande. Est ce qu'il sait seulement que ses parol ne serve a rien? Sait-il seulement que même le plus attentif des enfant n'en aurait rien a cirer?
Je me demande... Tiens, le visage de papa es vraiment petit sur cet ecran. Je n'avait jamais vrament fait attention mais ce serait bien qu'il soit toujours comme ça.
La verité, c'est qu'il me depasse de deux tête.

"Tu rentre immediatement, me hurle-t-il"

Ah, le spectacle est deja fini. Quel dommage. Non papa, continue que je puisse me foutre encore de ta belle geule de vampyr. Il raccroche. Peut ton vraiment appeler ça une discussion?
J'ai mon idée la dessus. Un "monologue" voila ce que c'est. Ma boule de cristal se met en veille. Noir. Silence. Calme après la tempete.
C'est étrange de se faire engeuler pendant dix minute et de se retrouver dans le silence total directment. Il faudrait une phase d'adaptation avant.
Je me tourne vers Lice, et dans l'obscurité, je devine sont regard interrogateur.

-Demain, 19 heure, chez moi. Sois pas en retard.

Incapable d'ajouter quoi que ce soit, je l'embrasse une derniere fois avant de prononcer ces mots dechirant.

-Si il ne t'accepte pas, fuit et je t'en prie, oublie moi.

Je me detourne. Je pars. Que puis-je faire d'autre? Mon coeur hurle. Ce n'est pourtant qu'un aurevoir. Mais mon coeur hurle, il me hurle que c'est un adieu.
Il me hurle de rester avec elle. Mais je suis contraint de l'ignorer. A bientot.
Mon ange.