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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: OmoisOmois :: TingapourPartagez
 

 New beginning [Privé]

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AuteurMessage
Hope


Hope

Age du personnage : 20 années passée à espérer

Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Âme Perdue, est-ce un métier ?
Résidence : L'asile peut-être.
Dans le sac : Néant et Souffrance.

Affinités : Des amis ? Qu'est-ce donc ?

MessageSujet: New beginning [Privé]   New beginning [Privé] Icon_minitimeDim 27 Mar 2016 - 21:05




New Beginning
Délaissée. Abandonnée. Seule, de nouveau.

Je suis seule. Et c'est dur vous savez ? De passez d'un sentiment de chaleur à celui d'une épée de métal plongée dans votre être, vous laissant comme glace, comme brisée encore. Je crois que la vie ne m'aime pas vraiment, c'est une observation que je fais souvent. Dès que l'espoir bourgeonne en moi, comme un millier de grains de pollen se diffusant dans mon corps, réveillant les sens endormis et ramenant du rose sur mes joues pâles. Oui, dès que le printemps s'éveille en moi, la plus froide et violente des bourrasques s'abat immédiatement dessus, brisant les branches de vie, gelant les sens et rapportant son lot de tristesse et de malheur, tels des parasites jouant dans un feuillage à peine éclot qui se meurt, tué par une maladie inconnue, stoppé net par un destin morbide.

J'ai connu cette sensation de soleil grâce un petit lutin au détour d'un arbre. Quelques semaines, ou des mois peut-être, j'avoue m'être noyé dans tant de joie, où la vie me semblait paisible et qu'elle valait la peine d'être vécue. Une fillette bondissante, m’emmenant à l'autre bout du monde dans des jeux tous plus fous les uns que les autres, simples scénarios nourris par une imagination débordante et de l'absence d'un papa. Et puis, je crois qu'il y a tout simplement eu le jeu de trop.

Sa main était fermement accroché à la mienne pourtant.

C'était un jour comme un autre, une escapade au parc, une autre dans le jardin de sa demeure, une histoire puis une aventure et enfin elle m'avait pris la main, sautillant, me promettant que j'allais aimé ce qui allait se produire. J'avais rencontré son père, un homme à la barbe brune et aux traits tirés, pourtant dans ses yeux ne se voyaient que de l'amour. La suite me semble floue. Je crois qu'on a pris une voiture aux vitres noires et puis ensuite on est arrivé devant une porte. C'est là que j'ai réalisé que le « grand voyage » dont me parlait mon leprechaun n'était pas qu'un jeu mais une réalité.J'avais essayé de partir, de courir, de sortir de l'endroit étrange où M.O'Nyme nous avait emmené, mais l'homme aux cheveux dorées avait activé un levier ou je ne sais quoi et bien avant que le son de mon cri ne puisse sortir de ma gorge, nous étions parti.

Les salles de la pièce où nous nous trouvions étaient tapissées d'or,  un sol somptueux, un plafond d'une hauteur incroyable. Ma tête tournait, mon esprit embrumé n'avait pas vu disparaître ma famille d'adoption. Mais tant bien que mal j'avais essayé de suivre la silhouette des fillettes et l'homme, ne portant pas attention à la population qui m'entourait. Non, je voulais juste retrouver la chaleur de la main enfantine contre ma paume. Mais j'avais finie perdue. Seule et jetée dehors par des étranges personnages au nombres de bras anormal.

Depuis j'erre.  

C'est assez amusant en fait, enfin, au début ça l'était. Parce qu'ensuite le décor n'était que couleur, êtres étranges, sensations bizarres, langues incompréhensibles, plutôt les mots en fait, je comprenais la sonorité, je pouvais en distinguer le son, la prononciation, l'intonation de voix qui ondulait au fil des lettres mais jamais je ne pouvais en attraper le sens. Bien vite, tu te rends compte que ton monde n'est pas le même que celui où tu te tiens en ce moment même, et tu sais aussi que les gens te regardent.

Alors j'erre, sans but, sans espoir, sans soleil.

Mon habitation consiste en une vieille boutique abandonnée où restent beaucoup de gens tous plus étranges les uns que les autres, mais avec le temps on s'habitue à eux. L'étage est mon territoire, c'est là où j'ai la joie d'emprunter des vêtements à l'ancienne propriétaire, car je présume qu'elle vivait dans sa boutique, seule, sûrement. La nourriture est bien rare, souvent résumée à des fruits volés à la sauvette accompagné d'un bout de pain trouvé dans une poubelle d'auberge. Les jours de fête sont mes préférés, en effet, les gens ne se privent pas pour consommer plus qu'il ne le faut, une simple poubelle devient alors un buffet de choix.

La plupart du temps, les jours passent vite, les heures défilent et s'entrechoquent, la plus grande effaçant la plus faible et j'aime ces journées. Perdue dans ma demeure, j'explore, découvre et nettoie petit à petit, je me fais un idée de ce que pouvait être l'ancienne habitante des lieux. Et quand ce type de jour arrive, la nuit sur un matelas miteux, un plaid effilé drapant mon corps, je m'endors sereine, contente de ma journée morne et sans intérêt, contente d'être restée loin des ennuis. Et puis, les jours où les rayons du soleil ne me réveillent pas, mon cœur reste enfermé dans une cage de peur et d'angoisse.C'est dans ces journées grises qu'allongée dans mon lit je ressasse les événements de mon enfance, passant de souvenirs en souvenirs, me perdant dans la folie et les crises de paniques.

Aujourd'hui, c'est l'asile qui me tourmente. Mur délavé, cour grillagée, âmes perdues et égarées. Cris de folie et dernier râle lâché sur la chaise d’électrochoc. Ce bâtiment trop blanc me reste dans la tête, marqué au fer rouge contre ma tempe, et les souvenirs ne veulent pas partir. Mon arrivée, mon départ, les années passées dans cette chambre qui faisait plus prison qu'autre chose. La nourriture insipide et les lunettes rosées du directeur. Cet homme froid et menaçant me cours après, riant, voulant m'attraper pour pouvoir m'attacher à sa chaise. Il cours et me rattrape, ses doigts enserrent ma taille qui soudainement se fait petite. Minuscule, infime, je glisse, m'échappe de sa poigne et tombe. Chute infinie, chute sans point d'arrivée et je crie, je gueule, je me débats, laissant s'enfoncer mes ongles dans des murs de coton. Des murs qui partent en fumés, qui s'évaporent dans l'air, comme si après m'avoir adressé un clin d’œil, le mur s'envolait.

Atterrissage violent. Je me lève, mes jambes n’obéissent pas, je reste prostrée sur ce sofa déglingué. Face à moi s'ouvre une porte et en sors une fille, moi, puis un homme, lui. Au milieu des deux personnages, vous. La fillette vole jusqu'au vieil homme mais celui ci disparaît et c'est vous que je tue. Dix-sept coups de couteaux pendant lesquels je vois votre visage se tordre de douleur sous la lame de la gamine. Et tout me submerge. Vos sourires Doc, vos rires, vos yeux bleus, vos mains légèrement posées sur mes épaules, essayant de me calmer, vos lèvres s'étirant pour laisser apparaître des dents parfaites. Je veux me lever, vous retrouver, vous sauvez, vous aider Docteur. Mon guide, mon roc, mon Docteur, Docteur Jonathan Crane se fait tuer devant moi et je ne peux rien y faire. La gamine me regarde, deux grands yeux bleus terrifiés qui fixent des doigts ensanglantés.

Mes doigts.

Je penche la tête, et votre corps est là. Je suis la tueuse, pas elle, moi. Alors je vous parle, je vous demande, je vous murmure des prières contre la branche de vos lunettes et je pleure, je me lamente. Dites, Doc, où êtes-vous ? Que faites-vous ? Pensez-vous à moi parfois ? Est-ce que nos séances vous manque ? Est-ce que je vous manque ? M'appréciez vous Doc ? Dites, dites moi, est-ce que vous viendriez me chercher si je vous le demander ? Aller Docteur, venez, je vous attends, j'ai besoin de vous, je vous veux, venez m'aider, venez me prendre, m'emporter loin, me ramener à Londres, chez moi. Venez, je vous en prie.

Réveil en sueur, crâne en feu, ongles plantés dans les paumes de ma main, larmes finissant leur vie sur ma mâchoire. J'ai envie de crier, de courir un marathon, de m'échapper de cet esprit malade. Je regarde mes doigts, ne pouvant oublier la couleur rouge d'un sang qui semblait si réaliste. Je me lève, grimaçant lorsque mon estomac me fait savoir qu'il est bien en vie lui et enfile un t-shirt propre. Mes pieds nus font grincer le parquet et je sais que je n'ai pas à en avoir peur car les squatteurs d'en bas ont quitté la boutique, marmonnant quelque chose à propos d'un palais et d'une impératrice et d'un vol ou je ne sais quoi.

Descendant les marches lentement, je masse mes tempes du bout des doigts. J'évite les morceaux de verres brisés et laisse mon corps tournoyer lentement, porté par une musique imaginaire, je respire, ferme les yeux, manque de tomber plusieurs fois lorsque je me cogne contre un comptoir. Étourdie, je m'assoie sur le sol poussiéreux et masse lentement mes pieds meurtris. Un courant d'air fait voler quelques mèches de cheveux. Pourquoi reste la seule question qui s'impose dans mon esprit. Je me lève, attrapant la veste avec laquelle j'étais arrivée dans ce monde étrange. J'l'aime bien cette veste, elle est noire, simple, mais était à ma maman. Parfois, j'ai même l'impression de sentir des restes de son parfum contre le tissus.

Je suis cette étrange brise jusqu'à découvrir une porte de verre qui est brisée, surprenant. Je l'ouvre, me dirige dans la pièce noire et inconnue, une odeur forte y règne, mes pieds s'enfoncent bientôt dans de la terre légèrement humide et je panique. Un rêve de nouveau n'est ce pas ? Il sera là à coup sur, il va me surprendre, ses lunettes roses toujours perchées sur son nez, il va vouloir m'attraper encore c'est ça hein ? Et je ne pourrai pas bouger, prise au piège par des doigts glacés enserrant mes chevilles. Ma respiration est forte, trop forte, Hope, calme toi. Je recule, cherchant la sortie et je crie lorsque mon pied marche sur quelque chose de doux et fragile. Un rayon de lumière interpelle mon regard et sans hésiter j'arrache la toile épaisse recouvrant la fenêtre.

D'un coup le soleil m'éblouit et aveuglée, je mets quelque instant à distinguer les alentours. Des outils, des arrosoirs, de la terre, de l'engrais terrien, des sachets et des pots. Je me trouve dans une espèce de serre, de jardin, ce que vous voulez l'appeler. Mon cœur reprend sa course normale, mon souffle l'accompagne, lui tenant la main. Et là, au sol, j’aperçois un feuille piétiné, arrachée à sa propriétaire. Je m'accroupis, bien décidée à en trouver l'origine et c'est là que je la vois. A quelque centimètres de mon visage, blanche comme un linge, légèrement courbée, une fleur se dresse. Un perce-neige.

Espoir.

© charney

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MessageSujet: Re: New beginning [Privé]   New beginning [Privé] Icon_minitimeMar 12 Avr 2016 - 5:35




New Beginning
Cet espoir en branche je l'ai arraché, tendrement, doucement puis je l'ai remis dans un pot brun qui traînait dans un coin de la pièce. Ce pot, il représente mon bien-être mental, il est la preuve d'un futur meilleur, l'étincelle allumant la mèche d'une motivation qui commence, lentement à s'embraser.

L'espoir.

Chose dangereuse, une folie pour certain, un besoin pour d'autre. L'espoir, garantie d'une quête sans fin, d'une course contre la vie, d'un chemin interminable. Certains se jettent à corps perdu dans la religion, criant haut et fort que peut importe les obstacles qu'ils se prennent à la gueule, leur foi sera là pour les soutenir. Et bien, d'autres préfèrent l'espoir à Dieu. Ils se disent qu'il s'agit juste de moments compliqué à passer, mais que l'espoir, oui, ce cher et tendre, lui, il est là, toujours, toujours à promettre une vie meilleure, une fin heureuse, un bonheur atteignable. L'espoir, mes amis, une chose si belle et si pure qu'elle peut en devenir dégueulasse, nocive voire même toxique.

Et pourtant, même en sachant tout ça, j'ai cette fleur blanche à côté de mon lit miteux, fleur dont chaque pétale servent à me rappeler que l'espoir guide mon chemin. Je veux dire, mon propre prénom en est imbibé, comment voulez-vous que je m'en débarrasse ? Mes parents me voyaient comme la sauveuse de la famille, la personne qui apporterait joie et bonheur infini dans leur couple, mais mes poumons avaient à peine goûté la saveur de l'oxygène qu'ils m'avaient condamné. Une vraie malédiction, fardeau incrusté dans mon dos, j'étais une sorte de Quasimodo dont la tare était une bulle d'espoir flottant au dessus de ma tête.

Je suppose que cette bulle a explosé quand le couteau s'est enfoncé dans le corps de ma mère pour la première fois. Ou alors peut-être qu'à ce moment là, le ballon n'avait déjà plus d'air, peut-être que je traînais un cadavre de baudruche, lambeaux de plastique attachés à la cheville. Ouais, ca s'trouve l'espoir que mes parents voyaient en moi n'avait pas survécu à la cruauté de la vie. Ca s'trouve j'étais mal tombée et tandis que mon genou était écorché et que je saignais contre le bitume,  ma mère me regardant, l'espoir que j'avais placé dans son cœur avait disparu, anéanti par la réalité. Une réalité froide et dure. Celle du fait qu'un enfant ne pourrait jamais servir de pansement aux hématomes et autres douleurs qu'elle subissait. Après tout, peut-être que le couteau, c'était elle qui le tenait, ouais, peut-être que les dix-sept coups, ils étaient voulus.

J'essaie de ne pas trop penser à ça. Genre, imaginez un peu ce que ça fait de se dire que je suis sûrement la cause de la mort de ma mère. C'est déprimant. Alors, je préfère rester avec mon perce-neige, je le bichonne, j'en prends soin. Je m'occupe de ma bâtisse aussi. J'ai réussi à faire partir les deux, trois personnes qui se permettaient de squatter mon sol et j'ai trouvé de quoi nettoyer la maison. Le rez-de-chaussé est propre, presque. Il reste quelques poussières à droite à gauche, mais je suis contente de l'ensemble. Le plancher a retrouvé son brun d'origine et malgré sa vieillesse apparente, il est plus solide que jamais.

Maintenant ? Et bien je continue de nettoyer, essayant de faire disparaître les taches qui restent. J'ai rangée toute la serre aussi, j'ai trouvé plein de graines, du terreaux, des outils, juste des choses ne demandant qu'à être utilisée. La serre est devenue mon endroit préféré. Il me rappelle l'asile et son jardin, l'asile et mon docteur, nos séances aux pieds des ancolies et sa manie de remonter la monture de ses lunettes sur son visage souriant. Alors oui, je passe des heures dans cet endroit à la chaleur amazonienne. J'y ai trié les graines par ordre alphabétique et j'ai pu organiser les outils comme il le faut. La plupart de ces bulbes et autres semences sont des fleurs que je connais et ça ? Ca me fait chaud au cœur. Ça me fait me sentir moins perdue, moins dépaysée et je suis heureuse de m'être réfugiée dans cette maison.

Dernièrement, j'essaie de retrouver le chemin jusqu'au palais. Peut-être que mon lutin m'y attends ? Alors je marche, je me perds dans la ville, parmi les bruits et les couleurs. Quelques heures plus tôt, j'y ai croisé un garçon étrange. Un blond aux épaules définies. Il parlait ma langue, des mots que je comprenais, dont le sens s'agrippait à mon cerveau, et j'aurai pu en pleurer tellement c'était soulageant de voir que je n'avais pas perdu l'esprit. Ni l'espoir. Il avait pris ma main, avait parlé à un de ces mecs aux bras multiples et était revenu avec un petit sachet avec de l'argent étrange, me le tendant, me parlant du papa de mon leprechaun, me disant qu'il fallait que je vienne avec lui. Foutaise tout ça ! Je suis sure qu'il voulait juste me détrousser, voler mon perce-neige et mon espoir.

Alors, j'avais empoigné le pochon et je m'étais mise à courir. Courir, courir, courir, bousculant tout et n'importe quoi, glissant sur des fruits tombés à terre, mais je ne pouvais pas m'arrêter. Non mais, imaginez ? Et si le garçon blond voulait me faire du mal ? Et si il voulait me capturer et faire du mal à ma petite brune ? Je ne pouvais pas laisser ça se passer. Alors j'avais couru de toute mes forces, arrivant tant bien que mal chez moi. Et maintenant que j'ai le pochon devant moi, posé sur la table de ce qui devait être la cuisine, les coudes écorchés et les poumons irrités, je me rends compte que c'est peut-être une chance de faire changer ma vie. Après tout quand on a de l'argent, on peux faire beaucoup de chose, n'est-ce pas ?
© charney

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