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Chroniques d'AutreMonde :: Autremonde :: Le Continent InterditPartagez
 

 Le goût de la mort [pv Natanael]

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AuteurMessage
Heather O. Wallington


Heather O. Wallington

Age du personnage : 23 yo.

Familier : Drhea my dear doe.
Couleur de magie : Strawberries (and cigarettes).
Niveau de magie :
  • Plutôt élevé
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Necklaces and diamonds, shining bright on your neck, money in my pocket.
Résidence : Omois oh sweet home.
Dans le sac : Nonya business.

Affinités : Goddess on earth. No matter which one you're talking about.

MessageSujet: Le goût de la mort [pv Natanael]   Le goût de la mort [pv Natanael] Icon_minitimeJeu 17 Avr 2014 - 21:54


Le goût de la mort [pv Natanael] 1578e349
Tu veux du combat? Ben, en voilà!


Nan mais eh! Chui pas la p'tite donzelle du coin qui se pâme devant une arme,
moi!



Putain! Foutue pluie. Elle me transit comme pas possible, on n'y voit rien, et, de plus, j'ai froid! Comme par hasard, je suis à l'autre bout de là où est ma maison, sur le Continent Interdit, j'ai pas assez d'argent pour me payer tout le voyage, qui sera sans doute long et ennuyeux, et je ne vais pas m'faire le continent entier à pattes ou a pied. Nan mais eh! Courageuse et impulsive, oui; suicidaire, non, certainement pas.
Bref. Je suis dans une de ces rues paumées d'un petit village, où je viens de recevoir un contrat de routine. Tuer un plouc de paysan et ramener vingt crédits-muts argent à un autre plouc de paysan. Un truc à te faire chier vitesse grand V.
Mais vu que je dois ramener l'argent dans six jours, et qu'il habite dans le village voisin, j'ai la flemme d'y aller tout de suite, avec cette pluie battante. Bon. Va pour l'auberge pourrie du coin? Va pour l'auberge pourrie du coin.

Ma fourrure est toute trempée, et c'est dégoulinante comme pas possible que j'entre dans le halle, bien éclairé et chaud, certes, mais qui pue l'oeuf pourri et la fiente.
Je me secoue rapidement pour me sécher, et je me retransforme, soulageant tellement ça fait du bien de ne plus être aspergée de partout.
Je vois déjà trois ou quatre petits cons qui me regardent du coin de l'oeil, du style "mais qu'est-ce qu'elle vient faire ici, cette dégueulasse?!". Genre que dans une auberge qui pue et où les draps sont infestés de puces et qui fait payer des fortunes, on peut pas venir trempé!
Je soupire d'exaspération, mes poignards me dérangeant furieusement, mais je travers e le halle et atterris dans la salle principale de l'auberge, où mon nez est assaillis par l'odeur de bière, et où mon ouïe est agressée par des tas des beuglements d'ivrognes.
Je hausse les yeux et me dirige vers le comptoir. Là, un mec avec des gros muscles sourit bêtement, l'air "Le premier qui ose me contredire va goûter à mes poings".
Celui-là, c'est un humain, pas de doute. En fait, c'est une ville ou la quasi totalité des gens est humain. Ben oui, un village pas très vieux.
Bref, je viens près de lui et maugrée:

"Une chambre pour une nuit."

L'autre a un vilain sourire goguenard et me lance:

"Oh... une chambre pour une nuit... malheureusement, avec le déluge, il y a beaucoup de monde, et y'a pas une seule chambre de libre. Enfin, v'pouvez toujours aller dans ma chambre, on se fera un plaisir de... faire connaissance. Mais ça fera dix crédits-muts argent".

'Tain, le salaud! Il me prend vraiment pour une conne! Faire connaissance... comme si j'avais pas compris qu'il voulait me baiser. Et puis, dix crédits-muts argents! C'est... nan mais! C'est abusé! En plus, je te parie que sa chambre pue la volaille, et cetera.
Je grommelle, les yeux lançant des éclairs:

"Nan. Y'a bien une chambre de libre..."

L'autre s’esclaffe, et prend toute l'auberge en témoin. Il hurle, histoire que tout le monde entende:

"NAN, PAS VRAI QU'Y A PAS DE CHAMBRE LIBRE, HEIN!"

Un brouhaha lui répond, poussé par des ivrognes qui croient qu'ils vont se faire la fille, même trempée. L'autre bellâtre en carton reprend:

"Ben... désolé, ma p'tite dame! Vous voyez bien que j'veux votre bonheur, mais, c'est comme ça!"

Bon. J'en ai marre. Je viens de faire des tatrolls et des tatrolls pour un contrat à la con, je me promène dans une ville pourrie d'humains, je me fais doucher, et littéralement, ou presque, et maintenant, on me ridiculise, on me prend pour une fille à s'faire. Nan mais! Je suis un A-S-S-A-S-S-I-N! Brolk de slurk! Pas... pas une gentille petite fermière!
D'un geste, je prends un mon poignard et vise la manche du type, qui vient tout d'un coup de pâlir. Bien.
La lame se plante brutalement dans la manche de la large chemise et s'enfonce dans le bois du comptoir.
Tiens, c'est curieux, maintenant je peux entendre les mouches voler...

"J'en ai marre, sale con, sifflé-je. Je viens de passer une très mauvaise journée, et je n'aimerais... non... plutôt, tu n'aimerais pas faire partie des dommages collatéraux, parce que, moi, je serais tout à fait apte à réduire ta misérable petite personne à l'état de charpie. Bien sanglante."

L'autre déglutit, et dans un sursaut de courage et de bonne volonté, il dit d'une voix peut assurée:

"Et qui es-tu pour affirmer ça, ma p'tite dame?"

Un rire léger parcourt l'assistance, mais à présent, tout le monde ou presque est nerveux.

"Qui je suis... une femme suffisamment exercée pour te tuer, ainsi que la totalité des gens dans cette salle. D'ailleurs, le fait que tout le monde ou presque est bourré me facilite nettement la tâche."

L'autre ne dit plus rien, tout d'un coup, c'est bizarre... nan, j'déconne.
Pourtant, j'entends quelqu'un parmi les gens se lever difficilement et beugler de la voix de quelqu'un qui ne reconnaît plus les murs et le sol:

"Nan mais c'est qui, elle? Pour qui elle se prend? C'est pas l'Impératrice d'Omois, que je sache...!"

M
a main libre (j'ai gardé l'autre sur le manche de mon poignard) saisit celle d'un autre couteau attaché à ma ceinture, et il vient se ficher dans le bras de l'homme, qui atterrit en un grand cri de douleur.

"Je suis une assassine. Bon, maintenant, chère monsieur, vous allez me céder sa chambre gratuitement. ET PLUS VITE QUE CA!"

Il fait signe qu'il est bloqué, mais un coup d'oeil de ma part lui siffit pour lui tendre une clé fébrilement. Je la prends sèchement, retire mon couteau et m'avance dans la foulée, décidée à récupérer l'autre. Les gens s'écartent précipitamment. J'ai un sourire. Je me retrouve bientôt devant l'idiot, et je renifle volontairement de mépris, histoire de bien clouer le bec aux autres. Je viens prendre le couteau du bras du mec, en un crissement désagréable, accompagné du cris de l'autre. Je lève les yeux au ciel et dis:

"C'est bon, j'lais pas arraché, ton bras, que je sache! Il suffira d'un Réparus de la part d'un de ces cons qui sont dans cette salle pour que tu ailles bien! Remets-toi, j'tai pas tué! Par contre, tu vas devoir te passer de logement, cette nuit."

Sur ce, je crache en direction de l'autre et monte me coucher. Je m'écroule sur mon lit et c'est à peine si je referme à clé ma chambre avant de m'endormir.


Je me réveille en sursaut. Bordel, c'est qui le conna... le co... le putain d'imbécile qui ose me réveiller... en pleine nuit, bordel de slurk!
J'accours à ma fenêtre, et découvre deux idiots qui se battent au clair de lune. Le bruit qui m'a réveillée est un des mecs qui a atterri dans un arbre, et est retombé, d'où le gros "BOUM". Je réfrène mon envie de leur gueuler à la gueule. Hum, répétitif. Gueuler à la gueule. M'enfin, chui pas une philosophe.
Je me recouche, mais de nombreux... trucs de ce genre là, quand-même moins bruyants, reviennent, et je n'arrive pas à me ré-endormir.
Excédée, je sors en trombe de ma chambre, et dévale l'escalier qui mène à la salle commune. Là, il y a encore quelques personnes, qui me reconnaissent et s'écartent (ah la la, ces humains!). Pourtant, ils sont surpris et soulagés quand ils me voient les dépasser et sortir.

Je fais le tour de l'auberge et viens à pas de loup (et non je ne me suis pas transformée) près du petit jardin où se battent deux individus. L'un est brun de cheveux et assez grand (du fait de ses mouvements rapides et fluides, je ne sais pas distinguer plus), et l'autre... costaud, grand et blond. Je ne sais en dire plus, vu qu'il sautille comme un gorille. J'apprête mes couteaux, car ce n'est pas un simple échange de politesses qu'ils se balancent, mais bien un vrai bon combat.
Pourtant, je n'agis pas, regardent, neutre au souhait.
C'est bien, les deux adversaires ont l'air bien expérimentés, et je ne sais qui de moi ou d'eux gagnerait en combat singulier.
Pourtant, quand un couteau file dans ma direction, je me rends compte que le blond m'a vu et ne veut pas de spectateur.
J'évite le poignard, qui se plante à quelques mètres derrière moi. Souriante, je viens l’attraper. Un bon travail d'ouvrier nain. Sais pas pourquoi, mais j'aime bien ces êtres petits, mais tellement costauds et...
un autre sifflement se fait entendre, et je ne m'abaisse qu'au dernier moment.
Je vois rouge, et un rictus haineux se dessine sur mon visage.
Ah non! Pour une fois que je ne faisais rien, voilà qu'on m'invite! Alors que je suis fatiguée! Pff!
Heureusement que j'ai mon matériel.
Je m'élance dans la foulée et lance le poignard que j'ai récupéré vers le blondinet qui m'a attaqué. C'est lui qui a lancé l'offensive, et bien, c'est à lui que je m'attaque.
De plus, je crois me souvenir que c'est un qui a le plus ri, quelques heures plus tôt, et le seul ou presque à ne pas avoir reculé. L'autre? Je ne sais pas. On avisera en temps voulu.
Ils veulent du spectacle? Eh bien, ils vont en avoir.

Au fait...:
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