Comme on se retrouve - with Ley' ♥

Leyla chérie. Elle venait d’arriver dans les coulisses de la salle de spectacle. C’est bon, il n’y avait plus de soleil, elle pouvait enlever ses lunettes noires et opaques. C’était un festival très important, aujourd’hui. Les Grammys Awards, ça s’appelait. Un truc terrien, vu la façon dont ça sonne. C’est une genre de remise des prix organisée par des personnes très haut placées dans le domaine de l’industrie musicale. Cette fête vient juste d’être inaugurée en fait. Seul les personnes les plus influentes et aimées de la musique y sont invitées. Ce qui signifiait donc qu’on allait sûrement trouver les plus grandes stars d’AutreMonde. Et aussi les personnes les plus prétentieuses qui puissent exister. C’était une chose de faire quelque chose qu’on aimait mais c’en était une autre de ne pas devenir pourri par l’argent et le succès qui nous monte vite au cerveau.

Il arrivait aussi que certaines stars avaient tellement d’argents qu’elles ne savaient pas quoi en faire. A un tel point qu’elles utilisaient cet argent pour acheter de la drogue … enfin, c’est ce que disait un vieux journal qu’avait lu Leyla. Les stars terriennes étaient plus intéressantes qu’elle ne le pensait. On entendait sa marche régulière se diriger vers la loge qu’on lui avait indiquée. La loge était vide, il n’y avait personne. Tant mieux, en fait. Leyla avait besoin de calme pour pouvoir sa maquiller. Elle voulait être « parfaite » disait-elle. Et bien bonne chance. La perfection ça n’existait pas. Enfin, c’est encore une des choses que Leyla avait lu dans un vieux journal. Elle lit les journaux, et alors ? Qu’est-ce que ça fait ? Tiens, ça rappelle une chanson d’une chanteuse terrienne. Impossible de l’oublier, Leyla l’écoutait souvent. Pourquoi ? Tout simplement parce que c’était une chanson qui relfettait bien ce qu’on devait être en fait. « On doit suivre son cœur et ne pas écouter les gens». Ca encore, c’était un truc que Leyla avait lu dans un vieux journal. Ou que son père lui avait dit, quand il était encore là. Un coup de peigne d’or à droite, un coup de peigne d’or à gauche. C’était presque parfait. Et oui, presque. La perfection, ça n’existe pas, Leyla. Enfin, ça c’était un truc …. Ok, j’arrête.

Leyla avait quand même cette …. Obsession, dirons-nous, pour son apparence. Elle ne pouvait s’empêcher de ressentir ce besoin de constant d’être belle. De pouvoir se faire remarquer de par sa coiffure, ses vêtements. Toujours soignée, bien habillée. Même ses tenues décontractées étaient presque trop chique pour être des tenues décontractées. Un peu de fond de teint, pour raviver son teint quelque peu endormi. Un peu de eye-liner pour faire ressortir tes yeux. Elle sort son recourbe cils, qui lui ouvrira le regard et lui fera gagner en cils. Tout est une question de détails. Il ne reste plus qu’une dernière touche de rouge à lèvre pour redessiner la bouche.

Mais oh, que voit elle ? On dirait que quelqu’un s’est perdu. Pas difficile à voir, vu ses vêtements de marque qui coutait cher. Trop bien fringué pour faire partie de la main d’œuvre. Elle finit de parfaire son regard avec son outil-qui fait presque peur, au passant-puis regarde dans le grand miroir qui lui fait face. Un homme. Beau. Pas très grand. Brun. Bizarre, il rappelait quelque chose à Leyla. Sans doute l’avait elle juste vue dans un jourstal people. Pourtant, elle avait l’impression que c’était plus. Sans doute l’avait elle croisé dans la rue. Heu…non, depuis que sa célébrité a vraiment grimpé, Leyla ne peut plus se permettre de marcher dans la rue. Si c’était le cas, ça devait remonter à plusieurs mois. Pourquoi une personne qu’elle aurait vue dans la rue l’aurait marqué ? Bizarre. Mais bon. Elle se garde de froncer ses délicats sourcils épilés à cause de l’intrigue que ce garçon représentait. En plus, il était quand même beau. Ça fait deux fois que je le dis ? Mais c'est ce que pense Leyla. ... vous avez raison, je dois essayer de la raisonner. Leyla, t'es dans une compétition, te laisse pas séduir par l'ennemi !

Non, même si elle passe son rouge à lèvre, elle le voit dans le miroir. Elle le fixe. Elle le mange des yeux. La discrétion et Leyla, ça doit faire douze.

Et puis qu'est-ce qu'elle risquait de toute façon ? Ce n'etait qu'un garçon. Et puis elle le voit une fois comme ça après c'est fini. Finissant ensuite de passer ce rouge à lèvre qu’elle aimait tant, elle se retourna face à lui et se leva. Tout v bien, tout va bien. De toute manière, elle n'est pas (encore ) amoureuse. Juste un peu... c'est justr qu'il lui plait, quoi. Sans plus. Elle prit sa plus belle expression –pas la peine de se faire détester des autres stars. Si c’est pas déjà le cas.- et lui sourit.

« Bonsoir. Si tu cherches ta loge, ce doit être celle d’à côté. »

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