Uwe Eichelberg - terminée

Votre Personnage

Nom(s) : Uwe

Prénom(s) : Eichelberg

Surnom(s) :/

Sexe :Homme

Orientation Sexuelle :Bisexuel

Race(s) :Humain

Âge du personnage :30

Métier :Enquêteur

Résidence : Omois, il se plaît à vivre dans une vielle baraque. Certaines personnes pensent que sa maison est vétuste, pas au goût du jour, lui l'affectionne pour son côté ancien et pour les découvertes qu'il y fait sous le plancher.

Niveau de magie :Inexistant.

Niveau de combat :Moyen.

Familier : Aucun. Il se plaît cependant à nourrir certaines bestioles sauvages.

Histoire : Je fais partie de ceux qui ont une existence tout à fait normale. Je n’ai pas de quoi me pavaner, je ne gagne pas des mille et des cents. La seule fierté que j’expose, c’est cette vieille baraque que je chéris et défends corps et âme. Mon refuge, que je rénove durant mon temps libre. Je prends soin de vernir le vieux bois, de réparer la charpente douteuse, de peindre les murs de couleurs sobres et plaisantes à l’œil. Cette activité m’occupe lors de mes insomnies passagères. J’aime cette baraque plus que quoiqu’onques en ces terres. Car cette baraque représente ma seule et unique bulle de bien être, où il me plaît de rêvasser. Mon esprit carbure. Sans cesses et il me faut de quoi le canaliser alors je rejette toute mon attention sur cette vieille bicoque. Lorsque je la rénove, j’oublie mes enquêtes, oublie mes maigres problèmes, oublie que je déteste les autres et me plaît à chantonner. La présence des autres m’indiffère. Les masques qu’ils enchaînent perpétuellement me laissent de marbre. Je parviens à décerner les menteurs, les tricheurs, des personnes honnêtes et fiables en un vague coup d’œil. Je reste stoïque en leur compagnie et face à leur superficialité. Je tente de leur donner raison, de rester de marbre afin de mener à bien mes enquêtes. Ce qui rythme les battements effrénés de mon cœur, c’est ces enquêtes. L’adrénaline. Enquêter sur des petits potins, des petits ragots. Telle une vieille mégère, je me plais à dandiner mon fessier sur ma douce bécane en apprenant quelques nouvelles croustillantes. Et c'est ainsi que je gagne mon blé. Certains tuent, amassant un beau pactole… Moi je me contente d’observer. D'analyser. De suivre dans la pénombre tel un prédateur mes proies. Je connais leurs mimiques, leurs gestes, j’étudie tout de leur personnage, de leur apparence. Et lorsque je constate la tromperie du mari, je déclenche l’appareil. Mes doigts pressent frénétiquement les touches et boutons de l’appareil. Immortaliser, coûte que coûte et s’enfuir telle une fouine à la rencontre d’autres histoires, d’autres tragédies mais surement pas d'autres personnes puisque je reste tapis dans l'ombre tel le prédateur que l'incarne.
Dans bien des cas, je suis chargé de petites affaires. Mais il m’arrive d’en couvrir des plus importantes. La fierté explose alors en mon sein ! Je décline ma double identité et laisse place à une jeune demoiselle se nommant tout bêtement Nala. Je revêtis un camouflage magique acheté à l'un de mes contacts, une robe, rase soigneusement mon énorme barbe, enfile une perruque, une encre à lèvre et œuvre en talons aiguilles pour duper au mieux les personnages environnants. Oh, au début marcher en talons n’était pas chose aisée. Mais à force de persévérance, j’ai su décliner une double identité. Il me plaît de jouer de ces vêtements tantôt masculins, tantôt féminins déambulant de bien des façons dans les ruelles d’Omois.


Description physique : Beau brun. L’une de mes nombreuses facettes me permet de me vêtir avec négligence. Je suis tantôt le charpentier, tantôt le bricoleur du dimanche optant pour de vieux vêtements troués et de grosses bottines. Lorsque je ne suis guère en service, je laisse ma barbe pousser, se diffuser sur ma mâchoire carrée, glisser et se fondre sur ma proéminence laryngée. A l’inverse, lorsque je suis en service, j’opte pour des vêtements sobres, propres, passe-partout, essayant de dégager un certain sérieux. Certains me traitent de fou, d’autres admirent ces différentes facettes qui s’affrontent en moi. Selon ces mêmes grossiers personnages, on pourrait admirer au fin fond de mon regard azuré une lueur de folie pure. Lueur qui attire, fascine, bien des demoiselles, les amenant à s’échouer dans mes filets d’enquêteur fou.
Globalement, je suis de ceux qui sont bien battis. Le travail que j’effectue au fur et à mesure des jours sur ma bâtisse me permet de développer une certaine force physique. Je ne prends pas spécialement goût à me pavaner de ces muscles, au contraire m’entraîne à soulever bien des morceaux de bois pour développer toujours plus mon corps. Le but ultime étant de pouvoir me soulever et de me mouvoir sans aucune difficulté. Je souhaite pousser mon corps dans ses retranchements les plus purs. La force physique que j’ai su développer m’aide énormément lors de mes enquêtes. Personne n’ose venir taquiner un homme musclé. Personne n’ose s’opposer à un grand gaillard de un mètre quatre-vingt. Personne sauf les plus fous. Fous avec lesquels je danse tous les soirs…

Description mentale :La folie la plus malsaine et malfaisante se diffuse comme la peste en mes veines. Elle gagne en ampleur, ma curiosité devenant ainsi insatiable. Je n’apprécie pas la superficialité des gens mais j’apprécie ces enquêtes, apprécie en savoir toujours plus sur eux. Cette dualité s’exprime dans mon regard. Mes yeux, dévoreurs de scènes atroces et perfides, s'amusent de cette situation. L’argent ne m’attire pas, les gens ne m'attirent pas. Ce qui m’attire c’est d’admirer ces gens, tangibles, d’en rapporter les faits et d’éprouver une satisfaction presque malsaine à voir qu’il y’a toujours pire en ces  terres. Que les gens rythment leurs vies avec difficulté. Cette simple idée rythme mes journées de bien des façons et laisse peindre sur mon visage un doux sourire de satisfaction.
Je me pense humble. Fichtre ! Personne y crois, tout le monde m'accuse à tords de me positionner au-delà de bien des personnes. Extrêmement détaché, peu de situations m’atteignent réellement : qu'un corps soit mort ou vivant, l'essentiel est de le prendre en photo. Quoi qu’il arrive, quoi qu’il m’en coute.
Je suis un manipulateur. J’aime manipuler les gens qui osent m'approcher.J’aime les manipuler tel des pantins désarticulés, j’aime obtenir d’eux ce que je souhaite. J’aime faire tomber les masques qu’ils abordent. Un à un. Peu à peu. Gagner du territoire, gagner en ampleur et les laisser là, jonchant dans leur souffrance. Dans leur misère et dans leur merde. J'ai aucune compassion. J’aime les flatter, leur faire croire qu’ils sont bons alors qu’ils sont de véritables ordures et j'aime les laisser livrés à eux même par la suite, dans leur petitesse pesante.

Votre perso est interviewé !

« Vous trouvez quelqu'un dans une très mauvaise situation qui pourrait le conduire à la mort. Vous pouvez le tirer de là, mais c'est à vos risques et périls, vous pourriez succomber vous aussi. Que faites-vous ? »
J'admire sa petitesse. Et avise selon ce qu'il peut m'apporter.

« Vous vous trouvez devant une table sur laquelle sont disposés quatre objets : une part de gâteau, un couteau, un vieux grimoire et un bijou resplendissant. Vous ne pouvez en prendre qu'un seul avec vous. Lequel choisissez-vous ? »
J'embarque le couteau. Au cas où l'homme dans la très mauvaise situation se rebelle... Sait-on jamais. Et je reluque avec envie la part de gâteau. Jusque à ce que ton dos se tourne... Et poof. Dans ma bouche. Ni vu, ni connu.

« Seriez-vous capable de tuer si vous pensiez avoir de bonnes raisons de le faire ? »
Oui.

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Fiche codée par Fangs de Never-Utopia