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 Write It On The Sky Line ♦

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AuteurMessage
Wanda


Wanda

Age du personnage : Vingt-deux ans. Elle dit.

Familier : Bloups.
Couleur de magie : Plouf.
Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Plutôt élevé


Métier : Conseillère technique en explosif et mécaniques, vendeuse d'arme avec permis.
Résidence : Un appart avec son frangin.
Dans le sac : De l'engrais chimique, du charbon et du souffre. Un sachet de sucre aussi.

Affinités : Ariel ! ♥ Arielarielarielarielariel. Ariel. ARIel. AriEL. aRiel. arIel. ariEl. arieL. Leirariel. Aririel, Aelri. Elari. Elria. A-ri-el. ARIEL. A-r-i-e-l. Ariiel ! Arieeeel ! -> Son frangin. C'est beau la famille. (surtout quand ça vire à l'obsession.)


MessageSujet: Write It On The Sky Line ♦   Write It On The Sky Line ♦ Icon_minitimeJeu 20 Juin 2013 - 4:35


Citation :
Inconnu. Définition: •  Qu'on ne connaissait pas jusqu'alors : Découvrir les restes d'une civilisation inconnue. Recevoir un visiteur inconnu.
•  Que l'on ne connaît pas, dont on ignore l'identité :
Un enfant né de père inconnu.
•  Dont on ignore la nature, les caractères, etc. :
Partir pour une destination inconnue.
•  Qui n'a pas acquis de notoriété :
Un jeune peintre encore inconnu.
•  Dont on n'a jamais fait l'expérience ; nouveau :
Une joie inconnue s'empara d'elle.

Et donc il ne faut pas parler aux inconnus. Mais, reconnaissez, s’il-vous-plaît, qu’inconnu, c’est très large, comme terme, définition. Est-ce que ça veut dire que je ne dois pas parler à ce que je ne connais pas jusqu’à maintenant ? Alors comment pourrais-je les connaître si je ne leurs parle pas ? On coche donc cette définition, trop ridicule. Est-ce que ça veut dire que je ne dois pas parler à ceux dont j’ignore le nom ? Mais j’oublie tout le temps le prénom de madame la professeure, et je lui parle bien quand même. Ça n’est donc pas ça. Est-ce que je ne dois pas parler de ce que je ne connais pas ? Alors comment pourrais-je apprendre ? … N’empêche, ça me plairait, je n’aurais pas à parler des mathématiques. Mais ça n’est pas non-plus ça. Est-ce que je dois parler à ce qui n’est pas riche et célèbre ? Mais Lemon (c’est ma peluche, c’est un racoon, il est beau comme un Dieu et un jour il sera mannequin) il n’est pas encore riche et célèbre, et je ne vais pas arrêter de lui parler à cause de ça ! Est-ce que alors, ça veut signifier qu’on ne doit pas parler à ce qu’on a jamais tenté, on de ce qu’on a jamais essayé ? Mais alors, ça serait trop triste ! La vie est faite de plein d’occasion miraculeuse, Dieu joue aux dés et il faut juste saisir sa chance, ça serait trop dommage de ne pas tenter.

Ainsi, je proclame, moi, Ayla Néphélie O’Nyme, fille de Alexandre Natha… Nathanaël O’Nyme et Andrea Nadya O’Nyme, que la déclaration, ne pas parler aux inconnus ne veut strictement rien dire. C’est juste des mots qui s’entortillent que les grands ont rajoutés dans le tout aussi grand registre des expressions diverses et variées. C’est tout, rien de plus, des mots qui ensemble se révèlent être vide de sens. Fin.

Et c’est quand je lui explique ce fondement de la vie que mon Papa il me dit qu’il faut vraiment qu’un jour je visite la Charabie.

Mais revenons-en aux inconnus. J’ai tenté un nombre… inconnu de fois de comprendre ce que signifiait cette phrase qu’on nous répète et nous re-répète constamment. À l’école, on nous bassine, on nous lave le cerveau et on essaye de faire intégrer à nos neurones ces mots. Je l’ai donc appris par cœur, et je la récite, comme tout le monde, sans la comprendre jamais. J’ai même pris une grande feuille, je l’ai écrite dessus, j’ai découpée la feuille et assemblée les mots, dans toutes sortes de phrase, pour voir si, par hasard, on n’y trouverait pas un sens caché. Toutefois, j’ai dû manquer la leçon où on nous l’expliquait, et cette phrase, comme je le soutiens, avec toute la vertu présente en mon petit cœur battant, ne signifie strictement rien du tout du tout du tout du tout du tout du tout.

Alors pourquoi doit-on l’apprendre et la respecter ?


Je cesse de penser à cette chose trop préoccupante. La vie n’est pas faite de question, quoi qu’en dise Alba ou les grands. La vie est faite d’action, un mouvement continu vers l’amusement, les jeux et le bonheur. Pourquoi vivre si c’est pour être triste ? Pourquoi vivre si c’est pour s’ennuyer, se questionner, s’enliser dans cette boue moche et sale qui ne sert à rien du tout ? Pourquoi vivre si ça n’est pas pour partir à la rencontre de l’inconnu ?

Moi j’ai toujours voulu rencontrer l’Inconnu. C’est grand, c’est vaste, c’est même infini, et ça cache tout plein de joli secret. L’Inconnu, c’est si joli ! Il y a des petites lumières pour l’éclairer, éparpiller partout partout pour ne pas créer de sentier. L’Inconnu, ça donne faim, et soif aussi, soif et faim d’inconnu, et c’est le plus grand terrain de jeu du monde tout entier et de tous les mondes qui l’entourent et de tous ceux qui n’existent pas ou qui existent au quart ou à la moitié ou plus ou moins. L’Inconnu, pour le voir, il suffit de dépasser les sentiers, de cesser de suivre des lignes, imaginaire ou pas, et d’accepter de se prendre un mur si on va trop vite à sa rencontre. L’Inconnu, c’est aussi un regard sur le monde, pour toujours voir les choses nouvelles même si on les connaît. Comme ça, jamais rien ne finit. Moi j’adore le mot infini, d’ailleurs, c’est un mot parfait pour tournoyer, parce que ça ne finit jamais, ça vous enveloppe, vous enrobe… Infinifinifinifinifinifini… Et j’éclate de rire quand je tourne, et comme toujours, ma tête tourne avec, et ma robe aussi, un robe orange, comme l’été, et légère comme le printemps, que ma maman m’a choisi ce matin pour aller se promener, comme elle choisit la laisse de Zazar ou les coiffures et vêtement d’Alba. Moi, pas touche mes cheveux, ils sont dans mon dos, tout brun ébouriffé, un petit écureuil mignon et poilu, et je suis bien heureuse parfois quand ils tressés, mais ils doivent toujours pouvoir danser.

Maman est là. Elle parle avec d’autre personne, qui sont elles aussi des mamans, mais des modèles bien moins beau que la mienne. J’ai eu la plus belle, et même que Alba aussi le dit, même si elle le voit pas comme moi je le vois. Mais elle le vois un peu, à sa façon, que moi je n’arrive pas à voir, mais que peut-être je vois un peu mais pas trop.

Enfin, pas important. C’est trop de pensées un peu trop inutiles. Trop de trop, même que je dirais. Il y a Alba aussi, là-bas, avec Zazar, et elle se promène loin sous les arbres. Elle a dit qu’elle voulait de la paix et du silence, même si moi, je suis pas d’accord, et de toute façon ses arbres, ils sont tout aussi bruyant, et des gens bruyants aussi sous les arbres. Elle m’ennuie, en ce moment, à toujours regarder ailleurs… Je voudrais bien qu’elle joue avec moi. En fait, je voudrais que quelqu’un joue avec moi tout court. C’est triste de jouer tout seul. Parfois, c’est drôle, très drôle, extrêmement drôle. Enfin, extrêmement… C’est juste que c’est un peu… un peu frisquet. Comme un vent froid. Mais c’est pas grave au pire, moi je joue avec Rosae, avec Illia, avec Aubépine… C’est juste dur de jouer ensemble avec elle, c’est plutôt… des discussions ? Même pas, en fait. C’est, euh… bah, je sais pas, vous devez savoir, non ? C’est juste dur de définir ça, donc je vous fait confiance, je suis pas seule, après tout.

Il y a des tous petits qui jouent dans le sable. J’aimerais bien les rejoindre mais… mais non, je suis grande. Et j’aime pas le sable, un jour, Tony il m’en a mis dans les yeux, et dans mes vêtements. Ça gratte. Et puis ça goûte pas bon, ça pique les yeux… J’aime pas vraiment le sable. Ce que je voudrais, c’est monter dans un arbre. Dans l’arbre, là. Le plus grand, gros, le plus haut, celui dont les branches épousent les nuages, à côté du banc. Si je monte sur le dossier du banc, je peux toucher les branches. Et si je m’accroche, que je ferme mes mains bien fort et que je tire, je peux me hisser sur la branche, en me servant de mes jambes pour essayer de grimper. Il faut juste pas que je tombe, parce que sinon je vais frapper le banc, et ça va faire bobo. Mais c’est pas vraiment important, c’est pas encore arrivé.

Donc là j’arrête de courir. Parce que oui, je courrais, c’est amusant, tant qu’il y a pas de cailloux, et qu’on tombe pas, et qu’on se fait pas bobo. Et puis je sautille jusqu’à l’arbre. C’est vrai que quand on approche, il est très haut. Vraiment très très très très haut… Même que la branche, elle est trop haute aussi. Je peux le voir d’avance, et c’est très embêtant. Et puis, là, juste là, petit miracle. Y’a une fille assise sur le banc. Pas que je l’ai pas vu, mais disons que l’arbre il m’intéressait un peu plus. Et cette fille… Aussitôt moi je me précipite. J’aime sauter sur les occasions, et sur les gens aussi parfois.

- Diiis ! Diiiiis ! Diiis toi ! Tu voudrais pas m’aider, diiis ? Pour monter dans l’arbre, diiis diiiiis diiiiiiis ? Pleeeeeeeeease !

Moi je continue de sautiller, et puis je souris à la fille. Enfin, je souriais déjà, mais je souris encore plus.

- Tu t’appelles comment, diiiis ?Moi c’est Ayla ! Et t’as quel âge, diis diiiis diiiiiiis !?!

Parce que c’est important. Cette fille, ça va être mon amie, moi j’ai dit. Et puis elle a l’air mille fois plus intéressante que tous ces gens qui sont là. Elle a l’air… bah elle a l’air… elle l’a, l’air, quoi. Je lui prendrais presque les mains pour l’amener sautiller avec moi, mais… Bah, autant savoir son nom, d’abord. Ensuite on sautillera en chœur. Et puis vite, laisser partir cette phrase vers les néants de l'inutilité, et parlons de joyeusement à ces gens qui, possiblement, sont des inconnus.
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Hope


Hope

Age du personnage : 20 années passée à espérer

Niveau de magie :
  • Inexistant
Niveau de combat :
  • Faible


Métier : Âme Perdue, est-ce un métier ?
Résidence : L'asile peut-être.
Dans le sac : Néant et Souffrance.

Affinités : Des amis ? Qu'est-ce donc ?

MessageSujet: Re: Write It On The Sky Line ♦   Write It On The Sky Line ♦ Icon_minitimeMar 27 Aoû 2013 - 21:07




write it on the sky line ♦


On fait comment pour être heureux, dites ? Vous savez vous ce que c’est la clé du bonheur ? Savez, celle qui permet de mettre de la chaleur dans les cœurs, celle qui fait briller les yeux et rire les gens… Cette clé que j’ai perdue…Vous pouvez me la rendre, non ? Après tout, elle était à moi, non ? J’en ai une autre de question pour vous. Comment on réapprend à vivre ? Comment on fait pour vivre après deux ans de dépendance ? Deux ans de néant, de blanc et de froid. Honnêtement, j’espère qu’un jour vous me rendrez ma clé.

Mais bon, je pense que je me débrouille assez bien sans. Non, vraiment. Par exemple, depuis quelques jours, je réussis à dormir une nuit entière sans me réveiller en sursaut et couverte de sueur à cause d’un cauchemar. Et puis, je sors beaucoup. Parce que ça me change les idées, ça m’aère l’esprit, chassant mes démons et autres souvenirs que ma maison fait ressurgir.

Enfin, par sortir, j’entends marcher dehors. Certes, certain diront que c’est mieux de se prendre une bonne cuite vers trois heures du matin dans une boite de nuit branchée et d’autres t’assureront qu’un petit rail de coke au détour d’une ruelle sombre est très bénéfique pour se sentir mieux mais, je n’ai jamais été attirée par ceci. Non, moi, je marche dans la rue. Je regarde la nature, je laisse le vent caresser ma peau et faire voler mes cheveux, je marche juste. Parfois, je m’arrête dans un café quelconque, prenant le temps de manger quelque chose mais l’endroit où je passe le plus de temps en ce moment, c’est dans le parc à quelques minutes de chez moi.

J’ai toujours aimé ce parc, je sais pas, c’est un truc qui m’a toujours attiré. Même gamine le parc c’était LE passage obligatoire en rentrant de l’école. Puis au bout d’un moment, son image a été ternie…Même ça, ils me l’ont pris. Le parc servait d’excuse à l’un ou à l’autre lorsqu’une engueulade éclatait…C’était « Chérie, emmène la petite au parc. » même si dans le fond cette phrase servait de prévention. Un avertissement avant que la tempête frappe.

Pourtant aujourd’hui, je retrouve les sensations d’avant. Ce petit fourmillement de bonheur qui me traversait à l’entrée du portail. Et je souris. Je souris, souris, souris. L’asile était devenu mon refuge, ma maison, et bien, je viens de retrouver le parc. Mon parc. Après tout, elle se trouve peut-être là, ma clé.

Assise sur un banc, j’observe la vie autour de moi. Milliers de petites têtes blondes courant à en perdre la raison. Certain se battent dans le bac à sable, d’autre poursuivre un cerf-volant en forme de papillon. L’espace d’un instant, j’aimerai retrouver cette innocence perdue. Je voudrais réapprendre à compter, à parler, à vivre, recommencer à m’émerveiller devant le simple fait que quelques gouttes d’eau suffisait à faire apparaitre un arc en ciel, devant le soleil qui tombe le soir et la lune qui lui succède. Parce que quand on est petit, tout semble tellement beau, tellement simple. Parce qu’on est loin de se douter de la réalité. On est loin de savoir que dehors, dans le monde réel, se tient des démons. Alors oui, j’aimerai retrouver la chaleur du monde des enfants, celui où tout problème est éphémère et où les pleurs ne durent pas.

Des bruits de pas font dérivés mon regard vers une fillette. Gardant mes yeux sur elle, je suis persuadée qu’un autre gamin sortira de derrière un arbre pour lui faire peur ou pour la « poursuivre » mais rien. Seule, je la vois perdue dans ses pensées quelques instants, puis d’un coup elle reprend sa course. Vers moi. Enfin vers moi, plutôt vers l’arbre majestueux qui se tient à côté de mon banc.

Ses cheveux bruns flottent derrière elle quand relevant la tête elle constate toute la difficulté de son projet. Parce que, bien sûr, comme tout enfant voyant un arbre, la petite devait vouloir y grimper. J’ai toujours aimé ça moi. Escalader les arbres, les rochers qui étaient près de l’eau à la plage. Parce que quand on prend de la hauteur, on se détache du monde, on se rapproche du ciel et c’est une espèce de sensation de liberté…Du moins, c’est ce que je ressentais, jusqu’à ce que je chute d’un arbre. Depuis, croyez-moi, je n’ai jamais vraiment réessayé.

Les bras le long du corps, la gamine continue de fixer les branches entremêlées de l’arbre. Soudain, elle se retourne et je détourne le regard. Persuadée qu’elle m’a vu, je m’apprête à me relever du banc afin de partir mais déjà je la vois qui se rue vers moi. Soupirant, je reste sagement assise en attendant que la fillette arrive à ma hauteur.

La voici maintenant devant moi, sautillant, frétillant, souriant comme pas possible. Et elle veut que je l’aide. Moi. L’échappée de l’asile, le « monstre » du parc, faut que je me fasse remarquer par une petite gamine. Ses grands yeux bruns brillent de joie et elle continue à parler de sa petite voix fluette. Levant les yeux au ciel, je finis par me lever du banc.

» Je m’appelle Hope. Ravie de te rencontrer chère Ayla. J’ai dix-sept ans, et toi ?

Lui prenant la main, je fais quelques pas puis sans lui laisser le temps de dire quoique se soit, je l’attrape par la taille et la dépose sur le dossier du banc, la tenant fermement.

» Alors comme ça, tu veux grimper dans cet arbre ? Tu as de la chance, j’ai envie de monter dans celui-ci aussi…Il est beau avec ses branches jouant avec les nuages, non ? On peut y aller ensemble si tu veux bien le partager avec moi.

Je lui souris timidement. Après tout, il n’est pas trop tard pour retrouver cette joie de l’enfance. Et puis le sourire de la gamine était trop brillant pour refuser de l’aider.


Code RomieFeather

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